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l'information nationaliste - Page 4739

  • Calais – Une femme violée en rue par plusieurs immigrés samedi soir

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    La préfecture du Pas-de-Calais a confirmé les faits : « Une femme de 38 ans a été agressée sexuellement par plusieurs migrants » samedi soir avenue Toumaniantz (dans le quartier du beau marais) à Calais. La victime est hospitalisée.

    Les faits se sont produits samedi soir vers 23h45. « 4 ou 5 migrants » suivaient leur proie. Une dame promenant son chien avenue Toumaniantz a remarqué la scène. Elle est rentrée chez elle et est revenue avec son mari, mais trop tard. Le couple a découvert la malheureuse victime de 38 ans au sol, sous le choc.

    Violée, cette calaisienne de 38 ans a été transportée à l’hôpital de Calais.

    « Une enquête est en cours pour identifier les auteurs, des prélèvements ADN sur ses vêtements souillés vont être réalisés ».

    https://www.medias-presse.info/calais-une-femme-violee-en-rue-par-plusieurs-immigres-samedi-soir/99674/

  • Nos guerres de Trente Ans

    6a00d8341c715453ef022ad39a70fc200d-320wi.jpgVotre serviteur se réjouit d'avance, quelque puissent apparaître ses désirs de critique ou ses irritations, à l'idée de regarder pour une fois un programme de télévision[1]. La chaîne franco-allemande, en effet programme la deuxième série de six émissions consacrées à la Guerre de Trente Ans.

    En leur temps, les horribles conséquences de ce conflit ont été dénoncées dans Les Grandes Misères de la Guerre, célèbres eaux-fortes du grand dessinateur et graveur lorrain Jacques Callot (1592-1635). La série d'Arte évoque également au travers des terribles destinées du soldat ou de l'orpheline, l'impact effroyable de ce qui fut infligé au peuple, au nom de la religion.

    D'autres conflits à répétition, d'une durée étrangement analogue ont fait reculer la civilisation. Le premier, connu sous le nom que lui a donné Thucydide de guerre du Péloponnèse (431-404) avait ruiné le monde grec. Le long affrontement fratricide du XXe siècle (1914-1945) a durablement plongé dans la déréliction l'Europe entière.

    Au XVIIe siècle c'est le Saint Empire qui fut ravagé de 1618 à 1648. Comme chacun le sait, ou plutôt devrait le savoir, la sortie de guerre fut organisée par la paix dite de Westphalie. Elle fut conclue par les deux traités de Münster, signés l'un en janvier entre l'Espagne et la Hollande, l'autre en octobre entre le Saint-Empire et la France, et, en septembre, par le traité d'Osnabrück entre l'Allemagne et la Suède.

    Réformant la constitution allemande, organisée jusque-là par la Bulle d'Or de 1356, cette conclusion de la guerre se traduira aussi, pour plus de deux siècles, par un affaiblissement du pouvoir central ; celui-ci deviendra tributaire de plus de 300 principautés. Cette situation durera jusqu'au recez de 1803. Il en résulta malgré tout, sur le plan culturel, un grand essor : celui de la philosophie et de la musique par exemple. Seul Bismarck parvint vraiment en 1871 à rétablir un pouvoir plus fort, respectueux de royaumes tel que la Saxe, le Wurtemberg ou la Bavière, l'Empire fédéral comptant alors 25 États souverains et une terre d'Empire : l'Alsace-Lorraine appelée en 1911 à devenir autonome.

    La parenthèse malheureuse de l'histoire allemande a trop souvent été considérée en France comme un bienfait. Toute une école historique admire en Richelieu, pourtant cardinal de l'Église romaine, l'habile allié des protestants. Il s'agissait pourtant au départ d'une guerre civile déclenchée contre le pouvoir impérial et contre la paix religieuse conclue à Augsbourg en 1555. Elle fut attisée par les calvinistes extrêmes de l'Union évangélique, fondée en 1608 par l'ambitieux mais velléitaire Frédéric V comte palatin du Rhin[2]. Roi d'un hiver en Bohème en 1618, après la fameuse défenestration des émissaires impériaux il permit notamment le vandalisme contre la cathédrale de Prague.

    Au contraire, dans son livre sur le Père Joseph [du Temblays][3], instrument des intrigues ourdies à distance par le Principal Ministre de Louis XIII, lors de la Diète de Ratisbonne de 1635, Aldous Huxley souligne à la fois la perversité cynique et les intentions de cette politique, aux conséquences durablement catastrophiques pour l'Europe. Dans le même esprit la série de Arte montre un Richelieu à peu près aussi antipathique que le personnage mythique des Trois Mousquetaires, très laid.

    J'avoue avoir trouvé fort stimulantes les trois premières saisons de cette série historique dont, évidemment, chaque détail peut faire débat. J'avoue juger particulièrement opportun de réfléchir et de contribuer, en cette occasion, à l'urgence d'en finir avec nos guerres de Trente ans et à l'émergence d'un véritable patriotisme européen.

    JG Malliarakis  

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    [1] Sur Arte "La guerre de Trente Ans" 1618-1648 : l’Europe à feu et à sang. Deuxième partie diffusée ce 20 octobre. Accessible en replay cette série est présentée ainsi par la chaîne : "Entre 1618 et 1648, une grande partie de l'Europe est dévastée par une guerre opposant catholiques et protestants, mais qui implique également les grandes puissances du continent. C'est au gré de leur religion et/ou de leurs intérêts politiques que toutes cherchent à protéger leurs territoires. De la défenestration de Prague à la paix de Westphalie, retour sur le premier grand conflit des Temps modernes."

    [2] Il n'est pas impossible que notre bon roi Henri IV, assassiné en 1610, ait eu la velléité de se rapprocher de ce parti dirigé contre les progrès de la Contre-Réforme et contre l'influence des Jésuites. De là à penser que Ravaillac, catholique fanatique, ait été inspiré par les papistes, avec le soutien du duc d'Epernon, il n'y a qu'un pas que les conspirationnistes franchiront sans difficulté. Quitte à remarquer que l'assassin ait rendu ainsi aux ambitions françaises un grand service, le Royaume des Lys n'entrant directement dans le conflit que 25 ans plus tard.
    [3] cf. "L'Éminence grise" par Aldous Huxley réédité en Poche en 2001.

    https://www.insolent.fr/2018/10/nos-guerres-de-trente-ans.html

  • Éric Zemmour : “L’erreur de Jean-Luc Mélenchon, c’est d’avoir critiqué Fillon”

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    Jean-Luc Mélenchon a quelque peu perdu ses nerfs, mardi 16 octobre, lors des perquisitions menées à son domicile et au siège de La France insoumise dans le cadre de deux enquêtes préliminaires ouvertes au parquet de Paris.

    Jean-Luc Mélenchon s’est toujours mis en scène. Mais le débat est sur le fond“, estime Éric Zemmour.

    Le débat, c’est la propension de la machine judiciaire, de plus en plus, à venir s’impliquer dans la vie politique, et à vouloir avoir un rôle de grand manitou, de dispensateur de leçons aux uns et au autres. Je pense que ça a commencé avec Fillon, on ne l’a pas assez dit, il y a eu un putsch médiatico-judiciaire contre Fillon. Ça a continué avec Marine Le Pen et les prétentions grotesques à l’envoyer en asile psychiatrique et ça continue avec Mélenchon.

    Et Éric Zemmour d’ajouter :

    L’erreur de Mélenchon, c’est que quand ça s’est passé pour Fillon, il a critiqué Fillon. Il n’a pas crié au scandale.

    https://fr.novopress.info/212358/eric-zemmour-lerreur-de-jean-luc-melenchon-cest-davoir-critique-fillon/

  • Macron, le poids plume de l’Europe

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    L’essentiel, aujourd’hui, ce sont, sur fond de Brexit, les élections européennes qui se profilent — seules élections prévues en 2019. On sait combien nos compatriotes, comme la plupart des autres peuples européens, les boudent d’ordinaire, tout simplement parce qu’ils ne perçoivent pas, à raison, la légitimité des députés européens, à tort, leur pouvoir de nuisance.

    Or, si ces élections revêtent pour Macron une telle importance, c’est pour plusieurs raisons, tant de politique intérieure que de politique internationale, ce qui est normal, puisque l’enjeu européen est transversal.

    Macron s’est tout d’abord aperçu, assez rapidement, être le seul Européen, non seulement en France, où le parti de l’étranger domine largement le pays légal et les médias, mais plus encore en Europe même, d’où son échec à persuader nos partenaires de l’intérêt de listes européennes et non plus nationales. Merkel est d’ailleurs généralement restée de marbre face à toutes ses avances vers plus un plus grand fédéralisme, qui impliquerait, pour l’Allemagne, plus de responsabilités et donc de sacrifices, notamment financiers.

    Elle n’a jusque-là accordé à Macron, notamment sur la question de doter la zone euro d’une capacité budgétaire et d’un ministre des finances, que des satisfactions purement verbales, particulièrement humiliantes. Manifestement, imposer en France des réformes réclamées par Bruxelles et Berlin n’a pas suffi à notre président pour imposer sa crédibilité, si bien qu’il ne pèse dans la négociation sur l’Union économique et monétaire que d’un simple poids plume… Et ce n’est pas aujourd’hui, où elle est dans son propre pays l’objet de vives critiques au sein de son propre camp – toujours l’effet du million de migrants qu’elle a imposés à son peuple –, que Merkel prendra un quelconque risque politique pour plaire à un jeune homme trop pressé qui prend ses désirs pour des réalités. Et dont l’aura internationale pâlit aussi vite qu’elle s’était mise à étinceler.

    Élections européennes : un enjeu crucial pour Macron

    On comprend que, dans ces conditions, Macron, dont la politique tarde également à séduire les Français, c’est le moins qu’on puisse dire au vu des sondages, ait décidé de faire de ces élections un enjeu crucial, espérant pouvoir ainsi redorer son blason auprès des Français comme auprès des Européens, en cas de large victoire des listes d’En Marche. D’autant – l’enjeu européen traverse nos politiques intérieure et extérieure – que différentes élections législatives, ces derniers mois, ont  montré ou confirmé un réveil des peuples européens, que les menaces du Parlement, comme de la Commission, contre notamment les peuples hongrois et polonais, n’ont pas su enrayer. C’est ainsi que le peuple italien a décidé lui aussi de reprendre son destin en main en portant au pouvoir une coalition qui refuse de se laisser intimider. Macron se considère dès lors en première ligne pour défendre « nos valeurs », ce qui, à coup sûr, n’est pas pour lui déplaire, même si notre Don Quichotte est condamné à des rodomontades qui ne préoccupent personne, mais dont les conséquences, du moins en Europe, est de faire apparaître la France dans toute son arrogance de donneuse de leçons universelles, notamment auprès des peuples italien et hongrois.

    Diviser les Français

    On comprend aussi pourquoi il est dans l’obligation de durcir le trait entre les progressistes, dont il se proclame le héraut, et les nationalistes, qu’il n’a eu de cesse, depuis son élection, dès son premier discours à Versailles, en juillet 2017, à celui qu’il a prononcé à l’Assemblée générale des Nations Unies en septembre dernier, de fustiger comme les ennemis même du genre humain.

    Certes, tous les nationalismes ne se valent pas et ne sont pas également enviables. En revanche, toutes les nations ont droit au respect de leur identité et de leur souveraineté. En dramatisant l’opposition du point de vue progressiste – c’est-à-dire du point de vue mondialiste –, Macron, en courtier de l’oligarchie internationale, cherche à faire peur aux Français, pour mieux les diviser.

    Car c’est bien sur les registres de la peur et de la division qu’il joue, quitte à exclure de la communauté nationale les Français qui voteraient pour des listes patriotes. On dira qu’il joue aussi explicitement la prudence, quitte à se faire taper sur les doigts par les associations immigrationnistes, en n’accueillant en France qu’à l’unité près, pour ne pas alimenter le populisme et le vote nationaliste, le nombre de migrants déversés par l’Aquarius en Europe ? Personne n’est dupe : nos frontières sont grandes ouvertes et le nombre des reconduites à la frontière des déboutés du droit d’asile toujours aussi insignifiant.

    Vers une majorité eurosceptique ?

    L’Europe légale, derrière Macron, aurait-elle vraiment peur d’une majorité eurosceptique au futur Parlement européen ? La chose ne serait évidemment pas pour nous déplaire même si une telle majorité risquerait bientôt de se fracasser sur le principe de réalité : les intérêts divergents des nations composant l’Union européenne, et dont la résolution ne demande pas d’être étouffés dans cette prison des peuples qu’est devenue l’Europe, mais réclame ces négociations et ces compromis bi- ou multilatéraux qui ont toujours fait les rapports entre États.

    Toutefois, une telle majorité permettrait peut-être de briser le carcan institutionnel. Car c’est évidemment de l’intérieur, surtout pour un pays de premier plan comme la France, qu’il convient de détruire l’Europe de Bruxelles. Quoi qu’il en soit, Macron fera tout pour éviter que la France ne participe de ce grand mouvement de libération des peuples qui se dessine peu à peu sur le continent. Sa dramatisation des enjeux favorise l’appel à une vaste coalition progressiste intégrant la droite d’En Marche – non seulement l’UDI, prête à manger à tous les râteliers, mais, chez Les Républicains, pour faire court, la sensibilité juppéiste – contre la résurgence de la peste brune. Il n’est pas certain toutefois que les cibles potentielles des sirènes macronniennes ne fassent pas la sourde oreille à un Macron continuant de dévisser dans les sondages, et préfèrent jouer leur carte.

    Peu importent du reste ces calculs politiciens. L’essentiel sera le nombre de députés patriotes que les Français enverront à Strasbourg, que ce soit, comme c’est peu probable, et  peu souhaitable, sur une liste unique, ou plutôt, sur plusieurs. Sachons en tout cas que la clique au pouvoir n’épargnera rien aux patriotes pour les empêcher de triompher :  puisqu’ils sont l’ennemi du genre humain, tout n’est-il pas permis à leur encontre, du harcèlement judiciaire à l’intimidation, de la lutte contre les prétendues fausses nouvelles à la persécution politique, voire l’élimination ou l’interdiction de listes déplaisant au pouvoir en place ?   

  • Souvenirs inédits sur les maréchaux Foch et Pétain

    Souvenirs inédits sur les maréchaux Foch et Pétain

    Dans la perspective toute proche du centenaire de l’armistice de 1918, les éditions Economica publient un ouvrage du général Léon Zeller sur les maréchaux Foch et Pétain.

    Alors colonel, Léon Zeller a été sous-chef d’état-major du général Pétain à la 2e Armée lors de la bataille de Verdun. Il a été, en 1917, chef du 3e Bureau (opérations) au Grand Quartier Général à Compiègne lorsque le général Pétain était commandant-en-chef des armées françaises. Avant guerre, il a eu le colonel Foch comme enseignant à l’Ecole de guerre et l’a retrouvé à Vannes quand celui-ci commandait le 35e régiment d’artillerie.

    Les souvenirs qu’il leur a consacrés, rédigés dans les année 1930, fournissent une approche complémentaire aux ouvrages historiques traditionnels en ce sens qu’ils permettent de se faire une idée de la psychologie et du tempérament de ces deux grands chefs, hors de toute considération polémique.

    https://www.lesalonbeige.fr/180276-2/

  • Bruno Gollnisch, 30 ans de mandats électifs

    Le site de Bruno Gollnisch cliquez là

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  • Les squatteurs ont-ils plus de droits que les propriétaires ?

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    Si vous avez du mal à trouver un appartement, squattez-le. En plus, c’est gratuit ! Et tant pis pour le propriétaire. Prenez-le par surprise : passé le délai de 48 heures, il est nécessaire de saisir le juge compétent pour obtenir une décision de justice ordonnant l’expulsion.

    Une jeune femme de 32 ans a fait les frais de cette réglementation absurde. Pour rembourser ses dettes, elle avait mis en vente un appartement sien, à Bagnolet. Elle avait même un preneur pour un prix qui lui permettait de faire un bénéfice, ses dettes une fois remboursées. Patatras ! Le jour de la transaction, l’appartement était occupé. Figurez-vous que les occupants clandestins sont « protégés au titre du droit au logement ». Passé le délai, aucune expulsion possible sans une procédure complexe.

    Comme un malheur n’arrive jamais seul, la jeune femme, qui aurait vainement tenté d’obtenir un rendez-vous du procureur, s’est vu signifier par un huissier que son appartement serait saisi et vendu aux enchères pour une trentaine de milliers d’euros. Face à cette aberration de la loi, elle s’est enchaînée à un poteau sur le parvis du tribunal de Bobigny et a entamé une grève de la faim. Sur le poteau, deux affichettes, comme un appel au secours : « Rendez-moi mon appartement » et « Grève de la faim ».

    Une bonne nouvelle, pourtant : on ne va pas la chasser du parvis. Contacté par Le Figaro, le commissariat de Bobigny a répondu qu’« aucune intervention des forces de police n’[était] prévue » (contre la propriétaire, il va de soi, pas contre les squatteurs) tant qu’il n’y a pas de « trouble à l’ordre public », sauf si le tribunal de grande instance le demande. Ouf ! Elle peut continuer de manifester son indignation, mais pas question de récupérer son appartement.

    En 2015, la presse avait relaté un fait divers similaire. Après le décès de son conjoint, chez qui elle habitait (quelle idée !), une octogénaire de Rennes avait voulu réintégrer un pavillon dont elle était propriétaire. Impossible ! Il avait été « emprunté » par des individus qu’elle ne put déloger. Ce sont les bizarreries d’une loi sur le droit au logement dont profitent souvent des spécialistes de la violation de domicile.

    L’article 17 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen a beau affirmer que « la propriété[est] un droit inviolable et sacré », la loi, étrangement, protège les squatteurs. Par humanité ? Pour assurer aux plus pauvres un besoin de première nécessité ? Les pouvoirs publics peuvent même utiliser le droit de réquisition, mais il est très encadré. Certaines associations ou partis politiques de gauche demandent d’ailleurs son extension : la propriété, c’est le vol, c’est bien connu.

    C’est à l’État qu’il appartient de mettre en œuvre une politique du logement, à la fois sociale et juste. Une politique pour tous, qui ne laisse pas sur le bord de la route (dans tous les sens du terme) des Français modestes, qui, souvent après un accident de la vie, n’ont pas les moyens de se loger. Mais il est aberrant de donner une priorité à des occupants illégaux sur des propriétaires qui ont le malheur de laisser un appartement vacant sans prendre le soin de le surveiller. À moins que de telles lois ne donnent bonne conscience – à peu de frais – aux gouvernements.

    Mais s’occuper des SDF français devient trop ordinaire. Des députés LREM viennent d’innover. Ils ont fait adopter deux amendements accordant des avantages fiscaux à qui accueillerait des réfugiés. Ah, les bonnes âmes ! Mais que se fatiguent-ils ainsi ? Il suffit d’encourager les migrants à squatter.

    Philippe Kerlouan

    http://www.bvoltaire.fr/les-squatteurs-ont-ils-plus-de-droits-que-les-proprietaires/

  • Quand Monsanto triche pour faire accepter son Roundup

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     INTERNATIONAL (NOVOpress avec le bulletin de réinformation deRadio Courtoisie) : 
    Sur les plus grands salons et foires agricoles européens, des hôtesses s’exprimaient aux noms de “groupes d’agriculteurs” qui se battaient pour l’autorisation du glyphosate. Elles étaient prêtes à répondre à toute interview des politiques ou de la presse.

    Mais aucun agriculteur européen n’était à l’origine ni ne soutenait ces groupes …

    Nommés “Free to farm”, “liberta di cultivare” ou encore “Agriculture et liberté”, ils étaient fabriqués par une société de lobbying, basée en Irlande, et payée par Monsanto.

    C’est Greenpeace qui a dévoilé cette mascarade.

    Car la société de lobbying irlandaise “Red Flag Consulting” pour sa propre promotion se vantait d’avoir pu influer au plus haut niveau des décisions européennes, afin “de changer la position de cibles identifiées au sein du gouvernement français, mais aussi allemand, anglais, polonais, espagnol, néerlandais, italiens et roumains”.

    Outre les moyens irréguliers auxquels Monsanto n’hésite pas à avoir recours ceci traduit une fois de plus du conséquent pouvoir des groupes de lobbying auprès de nos dirigeants…

    https://fr.novopress.info/212342/quand-monsanto-triche-pour-faire-accepter-son-roundup/

  • Mélenchon rassembleur des goujats

    6a00d8341c715453ef022ad3b9fed3200b.jpgDepuis plusieurs jours la question des comptes de la campagne présidentielle 2017 du candidat Mélenchon alimente les interrogations des faiseurs d'opinion. On pourrait parfaitement considérer que, de toute façon, ce douteux héros ne figure dans le paysage que pour amuser la galerie, détournant les sujets réels et sérieux de mécontentements, et que ses facéties ne valent même pas l'encre qu'elles font couler. Il sert à l'évidence d'alibi au pouvoir qu'il prétend combattre.

    Son attitude le 16 octobre face aux policiers enquêteurs, caractéristique d'un coupable, montée en épingle par lui-même, dans une procédure qui vise l'étrange gestion de sa communicante Sophia Chikirou, ne nous fera pas croire à son innocence.

    Malheureusement, on ne peut pas se contenter de traiter le tour que prend cette affaire sous l’influence de son personnage central, simplement par le mépris. Le parti qui le suit, sous ce nom, suspect par lui-même, de France insoumise pèse de plus en plus dans un état de l'opinion légitimement déconcertée par les incartades, de moins en moins supportables, d'une prétendue majorité jupitérienne.

    Pour mesurer l'incompétence des professeurs de morale civique qui l'entourent on gardera en mémoire, à titre d'exemple, l'intervention sur France info du député LFI Adrien Quatennens. Ce blanc-bec se dit scandalisé qu'on ose parler de surfacturation en donnant l'exemple de l'installation d'un enregistrement sur la plateforme Soundcloud, opération d'une simplicité pourtant déconcertante.

    "Qui peut croire qu'il suffit de deux clics pour mettre en ligne un discours ? Ce n'est pas sérieux", s'est-il ainsi exclamé, au comble de l'exaspération.

    Eh bien je lui réponds : non seulement je le "crois" mais je l'affirme à mon tour, et je l'ai fait suffisamment souvent, par le passé, et gratuitement, pour savoir que cela ne saurait être facturé 250 euros, sauf à pratiquer une joyeuse escroquerie. Cet "ancien conseiller clientèle entreprises pour EDF à Lille" a certainement dû donner d'excellents avis. Âgé de 28 ans il lui reste beaucoup à apprendre. Ses prestations à l'Assemblée nationale ne déparent donc pas la stupidité de son parti.

    Mais au-delà de la simple bêtise, et Quatennens en offre un exemple, il y a dans ce parti une méchanceté intrinsèque. On y admire les pires dictateurs sud-américains, affameurs de leurs peuples comme Maduro au Venezuela. On y glorifie Robespierre dont on prétend reprendre la glorieuse tradition jacobine.

    On va même très loin dans le jacobinisme puisque le chef suprême du parti s'est permis de moquer l'accent méridional d'une journaliste probablement plus française que lui[1].

    On ne s'attardera même pas sur la prétention de légiférer contre cette forme de discrimination qui n'existe que chez les crétins.

    On peut simplement espérer, des mérites du scrutin de circonscription, que les électeurs de Marseille cessent désormais d'envoyer ce goujat représenter le département des Bouches-du-Rhône à l'Assemblée nationale.

    À vrai dire, les jacobins comme l'ignoble Barrère considéraient déjà en 1794 que "le fédéralisme et la superstition parlent bas-breton ; l'émigration et la haine de la République parlent allemand ; la contre-révolution parle italien et le fanatisme parle basque. Chez un peuple libre, la langue doit être une et la même pour tous."

    Mélenchon représente à l'évidence le retour des goujats. C'est dans cette tribu que se recrutent les coupeurs de têtes.

    JG Malliarakis  

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    Apostilles

    [1] Cf. "Jean-Luc Mélenchon moque l’accent d’une journaliste, des élus du Sud réagissent". Ce serait encore mieux si "Ouest-France" écrivait, au lieu de "Sud", Gascogne, Languedoc, Provence...

    https://www.insolent.fr/2018/10/melenchon-rassembleur-des-goujats.html