
On n’arrête pas de se plaindre de notre gouvernement de stagiaires, mais on n’a pas fini de rigoler de notre Assemblée de guignols. Dans cet Hémicycle foutraque, on remarque sans peine les bancs des Insoumis. La cravate s’y fait rare et la parole tonitruante. C’est la manière, pour tous ces petits-bourgeois, de faire peuple. À quelques exceptions près, comme le commissaire du peuple Aurélien Saintoul, ce mélange de Saint-Just et d’agent immobilier, l’Insoumis est généralement inculte et débraillé. Il y a cependant des députés d’extrême gauche qui ont un certain bon sens, chez qui on perçoit une certaine honnêteté dans l’engagement, et pas simplement du ressentiment ou du marketing électoral. François Ruffin est de ceux-là - ou, plutôt, était.