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Campagne présidentielle : plus de drapeaux français pour les mal rasés
La France est devenue déraisonnable. Par certains aspects, elle semble ne plus s’aimer.
Lundi 10 avril, l’élection présidentielle rentrera dans la période de « campagne officielle », aux règles très strictes : égalité des temps de parole, affichage des panneaux électoraux, professions de foi et diffusion, sur les antennes du service public, des clips des candidats. Si les réseaux sociaux ont changé la donne (les différents candidats y diffusant régulièrement des vidéos), les clips officiels sont une tradition très attendue par les Français. Ils avaient été vus par 48 % de la population du pays en 2012.
Malheureusement, le CSA a jugé bon de brider à l’excès la créativité des candidats. Une feuille de route de onze pages leur a été distribuée, fixant des obligations indignes et grotesques. L’article 9, notamment, interdit aux candidats de « faire apparaître tout emblème national ou européen ». Il n’y aura donc pas de drapeaux français dans les clips de campagne de l’élection présidentielle française ! Proprement ubuesque. Une source bien informée indiquait à la presse que le CSA avait eu peur que certaines vidéos puissent « miser sur un nationalisme délirant ». Pareillement, l’hymne national ne pourra pas être utilisé en illustration sonore.
Comment peut-on considérer qu’un drapeau français est l’expression d’un « nationalisme délirant » ? À l’évidence, les candidats de « droite », ou souverainistes, sont les principales cibles de cette mesure. Il est difficile d’imaginer monsieur Poutou, madame Arthaud ou Benoît Hamon utiliser notre drapeau pour faire campagne. On voit, d’ailleurs, autant de drapeaux étrangers que de drapeaux français dans les meetings du candidat socialiste, à l’image de la fête consécutive à l’élection de François Hollande, qui s’était tenue place de la Bastille.
Cet événement, tout minime est-il, est symptomatique d’une période troublée. La France est devenue déraisonnable.
Par certains aspects, elle semble ne plus s’aimer. On la dit libertaire mais elle est bien souvent effrayée par les libertés. Elle est, aussi, ennuyée par ses propres paradoxes. Le cas Philippe Poutou en est exemplaire. Phénomène médiatique viral, le candidat trotskiste est la créature de la société du spectacle qu’il aimerait dénoncer.
Mal rasé, pas coiffé et dépenaillé, il a suscité la sympathie d’une partie des téléspectateurs et des médias. Le critiquer s’apparenterait même à « du racisme de classe ». Pourtant, son choix de tenue était savamment étudié. Déjà, Olivier Besancenot portait un blouson de cuir et un tee-shirt de manière à se distinguer des autres politiques, notamment du marxiste institutionnel qu’était, auparavant, le candidat du PCF et qu’incarne aujourd’hui Jean-Luc Mélenchon. Il ne s’agissait pas, ici, de respecter les classes populaires, mais de créer un personnage médiatique haut en couleur. Mission accomplie.
De l’interdiction des drapeaux nationaux à la foire des « débats » dont on ne retient que de petites phrases et des postures, un même abaissement. La solennité est reléguée au placard. Ne reste que le « show »…
http://www.bvoltaire.fr/campagne-presidentielle-plus-de-drapeaux-francais-mal-rases/
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LE PARTI DE LA FRANCE AU DÉFILÉ DU 1ER MAI AVEC JEAN-MARIE LE PEN ET LE 14 MAI AVEC CIVITAS
Carl Lang a annoncé sur Twitter que le Parti de la France participera au défilé du 1er mai organisé par Jean-Marie Le Pen et les Comités Jeanne lundi 1er mai à Paris, et également au défilé organisé par Civitas dimanche 14 mai en l'honneur de Sainte-Jeanne d'Arc.
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RÉINFO DU 20 MARS 2017
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Journal de bord de Jean-Marie Le Pen n° 468
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Stockholm : le multiculturalisme jusqu’au fond du gouffre
Si, dans l’imaginaire collectif européen, la Suède incarne – faut-il dire – l’exemple de la tolérance et de l’accueil de l’autre, dans la réalité, elle a cessé d’être un paradis de paix et de progrès social, comme vient de l’illustrer l’attentat commis hier après-midi à Stockholm.
Un paradis qui fut longtemps son apanage sous la double bannière du luthéranisme et de la neutralité. Comme ailleurs en Europe, l’accueil massif de populations migrantes aboutit à une situation « vivrensembliste » qui vire maintenant au cauchemar. Au cours des dernières semaines, trois alertes à la bombe ont été recensées dans la seule ville de Luelå ; cinq à dix voitures sont brûlées chaque nuit dans le pays ; épidémie de viols sur tout le territoire, dont 82 % sont le fait de « migrants » ; quatre policières molestées par des demandeurs d’asile ; séries d’explosions de camions, etc. Les Suédoises, réputées libérées, vivent dans la peur. Ainsi, 12 % ne sortent plus le soir. Quant aux autres, 31 % ne sortent que si elles sont accompagnées.
Une police de la charia a récemment été instaurée très officiellement dans la banlieue nord de Stockholm.
Dépassée par la masse croissante des délits et des crimes commis sur le territoire, les politiques délèguent la justice à des « cadis ». C’est en toute légalité qu’au nord de la capitale, une « police de la charia » a instauré une ségrégation stricte selon les sexes dans les transports en commun, s’adonne à la chasse aux tenues vestimentaires non « charia compatibles », réprime la consommation d’alcool, etc. Des zones de « droit islamique » dans lesquelles la police « blanche » ne rentre plus. Une évolution qui conduit à des démissions en masse de policiers excédés
A part le rétablissement d’une forme de service militaire visant notamment au maintien de l’ordre, la réponse des autorités gouvernementales suédoises, qui nient la réalité des faits, relève sans surprise du « syndrome de Stockholm ». Elles ont ainsi récemment renoncé à poursuivre l’auteur d’un envoi de fonds destinés à Daech. Dans les rangs travaillistes, on songe même au dépôt d’un projet de loi visant à légaliser le mariage avec des mineures, à l’image du prophète qui a épousé la petite Aïsha alors âgée de sept ans.
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Prières de rue : arrêtons cette atteinte intolérable à la laïcité ! | Marine 2017
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La Guyane sous le joug républicain
Par Aristide LeucateLoin d’être une «
île
», comme un candidat à la présidence de la République s’est imprudemment risqué à la qualifier, la Guyane française est une survivance d’un temps où notre pays rayonnait jusqu’aux antipodes. Les remous économiques et sociaux qui secouent régulièrement ces lointaines et exotiques dépendances devraient nous amener à reconsidérer l’opportunité de les conserver dans notre giron. Du moins, en l’état.Certes, la Guyane représente, à l’instar de Mayotte ou de la Nouvelle-Calédonie, une façade maritime d’importance. Sans faire de notre pays une thalassocratie écrasante, ces vestiges coloniaux lui permettent de tenir son rang dans le concert des puissances maritimes et commerciales mondiales. La Guyane est également le “Cap Canaveral” hexagonal, depuis que le général de Gaulle, en 1965, y a installé le centre spatial et sa base de lancement. Et pourtant, ce département est loin d’être béni des dieux. Dans un article paru dans Le Figaro(28 mars 2017) un haut-fonctionnaire dresse, sans fard, le tableau de la deuxième région française par la superficie : «
La Guyane est depuis longtemps une véritable poudrière. Le taux de chômage y atteint plus du double de celui de la métropole : 22 %. Le taux de criminalité y est quatorze fois plus élevé.
[…]Le taux de fécondité par femme atteint les 3,4 enfants (1,9 en métropole), soit un taux de natalité de 27,6 pour 1 000 habitants.
[…]Les phénomènes migratoires y sont considérables. La population de ce territoire est composée à 45 % de ressortissants étrangers, la plupart issus de l’immigration du Surinam. L’orpaillage, c’est-à-dire l’exploitation de l’or dans la forêt amazonienne par des trafiquants et contrebandiers, est la source essentielle de la criminalité violente et entraîne des phénomènes de pollution au mercure désastreux pour l’environnement et la santé de la population locale. Tous les facteurs objectifs d’un chaos généralisé se trouvent donc réunis en Guyane.
» Tout comme Mayotte, la Guyane concentre la quintessence des malheurs français.Tragédie écologique
Ce n’est que l’écume des événements, car la «
grève générale
» du 27 mars est le révélateur de blocages qui ne sont pas uniquement sociaux ou économiques. La Guyane se caractérise par un consumérisme exponentiel que la présence envahissante des grandes surfaces vient évidemment renforcer. Il s’ensuit une réduction dramatique des espaces naturels, dévorés par une urbanisation galopante aux incalculables conséquences écologiques. De cette triangulation opérée par «la fonctionnarisation, l’hyperconsommation et l’éclatement de l’urbain
», il résulte «une déstructuration et une recomposition du tissu social s’incarnant dans la montée de l’individualisme et la dilution des valeurs traditionnelles, héritées de la plantation
». explique Cédric Audebert, chercheur au CNRS. Implacable constat d’une tiers-mondisation manifeste d’une partie du territoire français, laquelle s’analyse comme un processus de paupérisation progressive des peuples et des cultures colonisées. La fallacieuse décolonisation, revêtue des atours républicains de la départementalisation (ou de la régionalisation) ne pouvait conduire qu‘à d’inexorables et graves déconvenues.Les nuées de l’égalité
Dans un texte magistral écrit en 1934, Charles Maurras observait que de «
François Premiers à nos jours, le vrai colon français ne s’est jamais embarrassé des ridicules nuées de l’égalité, ni des rêves de liberté démocratique et républicaine : mais il a toujours reconnu son devoir de fraternité – la fraternité d’un aîné
». Le jacobinisme niveleur, même à des milliers de kilomètres de la métropole, a toujours manqué l’opportunité décentralisatrice, mieux, fédéraliste. Citant un député de la Guadeloupe d’alors, Maurras voulait pour preuve de l’échec du régime son incapacité à se doter d’un «programme colonial d’ensemble
» l’empêchant d’avoir «une politique sage et cohérente
». La prétendue «mission civilisatrice
» (selon Jules Ferry et Léon Blum) que la République entendait poursuivre dans ses dépendances ultra-marines, à la suite de la Monarchie et du Second Empire, était empreinte d’un racisme à la fois paternaliste et bienveillant. Maurras, encore, ne s’y trompait guère lorsqu’il fustigeait le racisme occupant «une position tout à fait contraire à l’esprit de nos traditions
», avant d’asséner : «C’est le racisme qui a tort.
» Dans ces colonnes, bien des décennies plus tard, Alain de Benoist remarquera, à son tour, que «l’universalisme politique est toujours gros d’un ethnocentrisme masqué
». Nous serions enclin à répondre au fonctionnaire précité, s’alarmant que «la perte de la Guyane ne serait pas seulement tragique, elle serait désastreuse, irréparable sur le plan géopolitique
», que c’est d’abord notre politique métropolitaine qui est désastreuse et que la plus naturelle des géopolitiques consisterait à respecter le terreau anthropo-sociologique, suivant le précepte antique du noli me tangere appliqué aux peuples colonisés. Mais la République n’est pas la monarchie et Hollande – ou son successeur – n’est pas Lyautey.Lien permanent Catégories : actualité, france et politique française, géopolitique, social 0 commentaire -
La regrettable absence d'un candidat royaliste au grand débat.
Je l'avoue, je n'ai pas tout vu ni tout suivi du débat présidentiel à onze : sans doute était-ce le regret de « ne pas y être », c'est-à-dire de ne pas avoir de candidat qui, comme Bertrand Renouvin en 1974, représentait le courant royaliste dans ce débat. Bien sûr, des idées portées depuis toujours par le mouvement royaliste « traditionnel » dans ses multiples composantes étaient évoquées et défendues par d'autres, de la nécessité d'un État solide face aux défis de la mondialisation à la non moins nécessaire défense des travailleurs, de la dénonciation d'une construction européenne mal engagée car trop libérale et américanophile à la défense des services publics qui maintiennent vie et activité sur nombre de nos territoires ruraux, etc. Mais il manquait un candidat qui pose, vraiment et au-delà des effets de manche et des formules magiques sur la Sixième République, la grande question de l’État et de son inscription dans le long terme, non celui d'un trop bref quinquennat (trop bref dans les institutions mais parfois bien trop long au regard des deux derniers...), mais d'un enracinement qui lui permette d'engager de grandes politiques sans craindre leur déconstruction immédiate au changement de majorité gouvernementale ou parlementaire.
Certains s'étonneront de mon propos, considérant que la place des royalistes n'est pas dans ce grand défouloir présidentiel et cette course à l'échalote qui vise un bail de cinq ans dans le palais de Mme de Pompadour. Bien sûr, je n'attends rien, en tant que monarchiste, des échéances du printemps, et je sais trop bien que l'élu du 7 mai prochain ne sera ni celui de mon cœur ni celui de la raison politique. Bien sûr, nombre de royalistes voteront pour l'un ou pour l'autre avec l'idée de voter pour le « moins pire », et j'en entends quelques uns me reprocher de « diviser » tel ou tel camp qui aurait besoin des voix monarchistes : comme si celles-ci allaient forcément permettre d'emporter la décision ! Si tel devait être le cas, cela me donnerait un argument supplémentaire à la présentation de candidats royalistes à chaque élection, quelle qu'en soit la forme, la motivation institutionnelle et l'enjeu...
Il y a un an, j'expliquais que, plus qu'une candidature royaliste à la présidentielle, il importait de faire une grande campagne sur le thème même de l'alternative royale, et, avec de maigres moyens, le Groupe d'Action Royaliste a initié celle-ci, sans beaucoup d'échos ni de soutiens dans le petit monde monarchiste, et cela malgré la bonne volonté de quelques fidèles de la « Cause ». Un sondage de BVA publié à la fin de l'été dernier donnait le chiffre étonnant de 17 % de Français favorables à la Monarchie en France, et pouvait nous apporter quelque réconfort et nous fixer certains devoirs, comme celui de consolider ce chiffre et lui donner une réalité politique par l'organisation d'un mouvement ou d'une « tendance » qui aurait pu poser quelques jalons vers l'instauration d'une Monarchie « à la française » dans notre pays, avec modestie mais avec détermination et l'assurance de faire œuvre utile et de long terme : il n'en a rien été, et je ne peux que le regretter. Mais cela n'est pas suffisant pour me décourager : « Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous les faisons pas, c'est parce que nous ne les faisons pas qu'elles nous paraissent difficiles », dit-on, et ce n'est pas faux...
Aujourd'hui fleurissent en Région parisienne comme dans l'Ouest de la France, et ailleurs aussi, des affiches fleurdelysées qui proclament : « Présidentielle ? Plutôt le Roi ! », et cela à quelques milliers d'exemplaires ; quelques articles de presse vont évoquer cette prise de position royaliste et quelques courriers des lecteurs répercuteront le même message, comme autant de bouteilles jetées à la mer... C'est déjà cela ! Mais j'avoue que, pour utile que cela soit, c'est encore bien insuffisant alors même que le temps presse et que les murs de la réalité (dettes et conflits) semblent se rapprocher toujours plus vite, comme si la France était cette voiture devenue folle et incontrôlable sur une plaque de verglas...
S'il y avait eu un candidat royaliste au « débat des onze », une part de notre histoire française et l'espérance d'un nouveau régime auraient été au moins visibles, en attendant d'être, pour la seconde, politiquement crédible : cela n'a pas été, une fois de plus et alors même que nos concitoyens continuent à chercher une solution institutionnelle aux défis contemporains, en particulier sur le plan social.
Il est temps pour les royalistes, désormais, de parler stratégie...
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Terrorisme musulman ”low cost” : la contagion
Après l’attaque terroriste de Londres du 22 mars 2017, on pense au refrain de Francis Cabrel « Et ça continue, encore et encore, c’est que le début, d’accord, d’accord » La possibilité d’une guerre civile ethnique, dévastatrice, qui se prépare, se confirme. Les attentats ”low cost”, c’est-à-dire avec peu de moyens (véhicules–béliers, armes blanches, etc.), se multiplient par contagion. Les auteurs sont tous musulmans sans aucune exception. Et, sans aucune exception non plus, ces djihadistes sont des délinquants repris de justice.
Le symbole de Westminster
Quatre morts et plus de quarante blessés sur le pont de Westminster où le terroriste musulman a foncé sur les piétons avec son 4X4 Hyundaï de location. Puis il s’encastre dans les grilles du Parlement, blessant les gardiens en faction. Il parvient à pénétrer dans la cour du Palais de Westminster, peu protégée, où il poignarde à mort un policier (stupidement désarmé donc sans défense, comme les bobbies britanniques) avant d’être abattu par un agent en civil des forces spéciales. (1)
Signe de la fragilité des sociétés occidentales et de l’impact provoqué par cet acte criminel à moyens insignifiants, des scènes de panique se sont ensuivies. La Chambre des Communes comme la Chambre des Lords ont été bouclées, les députés confinés à l’intérieur. Même la Reine à Buckingham Palace a dû subir des mesures spéciales de protection. Les agresseurs musulmans se félicitent de cette dissymétrie : ”avec des armes rudimentaires et des fanatisés, nous déstabilisons ces pays européens que, par ailleurs, nous envahissons par l’immigration et la démographie”. Tel est leur calcul implacable. De plus, comme sur la Promenades des Anglais à Nice le soir du 14 juillet ou lors du Marché de Noël à Berlin, ils choisissent des lieux et moments symboliques.
Multiplication des petits attentats djihadistes par des délinquants
Quelques jours avant l’attentat de Londres, un autre Maghrébin, lui aussi repris de justice multirécidiviste (ayant bénéficié d’une scandaleuse mansuétude judiciaire comme à l’accoutumé), Ziyed Ben Belgacem, a attaqué à l’aéroport d’Orly une patrouille militaire de l’opération Sentinelle dans le but de tuer, en tentant de s’emparer du fusil d’assaut d’une femme militaire, avant d’être abattu (2). Là encore, la corrélation entre criminalité et djihadisme est évidente. « On le prend pour un petit braqueur, mais dans sa tête c’est déjà un islamiste radicalisé de longue date : la haine de la société s’est muée en haine de la France », note François d’Orcival (Valeurs actuelles, 23–29/03/ 2017).
Le lendemain de l’attaque de Londres, un nouvel attentat à la voiture bélier a lieu à Anvers, commis par un Tunisien (Français de papier), bien entendu délinquant de droit commun et trafiquant de drogue. En état d’ébriété, il a foncé dans la foule d’une rue piétonne, sans faire de victimes. Mohammed R. n’était pas un musulman ”radicalisé”, ce qui est inquiétant. Des spécialistes français, adeptes de la culture de l’excuse, ont écarté l’acte terroriste : ivre, il aurait voulu échapper à des contrôles de la police anversoise et aurait emprunté dans sa fuite une rue piétonne. Comment expliquer que la police belge ait retrouvé des armes dans son coffre, dont un fusil à pompe ?
Le soldat Lee Rigby a été massacré en pleine rue, en 2013, en Grande Bretagne, à l’arme blanche par deux Noirs ”britanniques” de papier d’origine nigériane, racistes anti Blancs convertis à l’islam, qui est pour eux, la religion des ”peuples de couleur”, leitmotiv classique. Depuis, de multiples cas semblables se sont produits en Europe et en Amérique du Nord, passés sous silence ou minimisés par les médias.
La terreur quotidienne, voie de l’islam invasif
Cette méthode du terrorisme ”low cost”, très efficace, liée à l’invasion migratoire de l’Europe, à 95% musulmane, repose sur un nombre croissant de candidats criminels potentiels recrutés dans cette population. Le terrorisme ”bas de gamme”, avec peu de moyens, est le plus dangereux et le moins décelable à l’avance. Il sera de plus en plus fréquent dans les pays européens et d’Amérique du Nord. Cette technique d’attaque, très adaptée à la guerre civile, est faite pour épouvanter les populations, à créer une insécurité permanente. Elle ne nécessite pas d’équipes spécialisées coûteuses et difficiles à recruter. Elle s’adapte bien à la population arabo–musulmane ou afro–musulmane qui possède un niveau d’expertise, de compétence et d’organisation assez faible dans pratiquement tous les domaines mais qui, en revanche, s’avère facile à fanatiser.
Cette technique du terrorisme low cost a été théorisée et encouragée par Abou Mohammed al–Adnani, porte–parole de l’État islamique (tué le 30 août 2016). Dans son appel du 22 septembre 2014 contre les citoyens de la coalition anti Dae’ch, tout spécialement anglo–saxons et français, il ordonnait : « si vous pouvez tuer un incroyant […]alors comptez sur Allah et tuez–le de n’importe quelle manière. Si vous ne pouvez pas trouver d’engin explosif, alors isolez l’Américain infidèle, les Français infidèle ou n’importe lequel de ses alliés. Écrasez–lui la tête à coups de pierres, tuez-le avec un couteau, renversez–le avec votre voiture, jetez–le dans le vide, étouffez–le ou empoisonnez–le ».
L’appel d’al–Adnani a encouragé de nombreux passages à l’acte. Le 20 octobre 2014, à Saint–Jean–sur–Richelieu (Québec), un converti avait écrasé deux militaires avec sa voiture, tuant l’un et blessant l’autre, avant d’être abattu. En France, une dizaine d’attaques semblables ont été répertoriées, rappelons–le, dont la plus meurtrière, le 14 juillet 2016 à Nice (plus de 80 morts et 400 blessés) et Berlin (12 morts et 48 blessés) sur le marché de Noël, attaques au camion écraseur par deux Tunisiens, obéissant à Dae’ch.
Le profil classique du djihadiste : islam, ressentiment ethnique, délinquance
Khalid Massood, Britannique de 52 ans, métis, l’auteur de l’attaque de Londres, n’était pas surveillé pour activités terroristes mais jadis fiché par le MI5 (3) pour un rôle « périphérique ». Comme par hasard, il avait un lourd casier judiciaire, accumulant les condamnations pour agressions, détentions d’armes et troubles à l’ordre public. En Grande Bretagne, comme partout ailleurs en Europe, la criminalité est majoritairement le fait de délinquants d’origine immigrée extra–européenne ou de nationaux aux racines étrangères ; et, comme on le remarque, les musulmans auteurs d’attentats de haute ou basse intensité sont sans exceptions tous des repris de justice. Djihad et délinquance sont intimement, structurellement liés. Et même historiquement : Mahomet, partout donné en exemple, pratiquait et justifiait pillages, meurtres, vols et razzias. Une étroite logique corrèle islam, violence, et criminalité.
Khalid Massood, l’assassin musulman de Westminster, est un pseudonyme arabisé et afghanisé. Son vrai nom était Adrian Elms (nom de sa mère). Né en Grande Bretagne en 1964 d’une mère blanche et d’un père noir ayant abandonné la mère, situation classique. Élevé par sa mère, il devient délinquant à partir de 19 ans. En 2004, il a poignardé un homme au visage. Il se convertit à l’islam et se radicalise pour des raisons ethniques, cas très répandu. En effet, avec l’échec total de l’utopique ”intégration” et de l’imbécile ”vivre ensemble”, l’islam est perçu comme la religion identitaire des non–Blancs, prétendument opprimés. Ce dogme est repris par les Européens collaborateurs et soumis, adeptes de l’ islamo-gauchisme.
Le délinquant et assassin Massood, cas classique, était mû par une haine raciste (camouflée par l’antiracisme) de l’Occident, de l’Europe et des Blancs. La police britannique soupçonne que cet assassin, même s’il a agi seul, a été entouré par une bande de coreligionnaires et de ”frères” ethniques qui l’ont aidé.
Les djihadistes et tueurs anonymes
L’État islamique, Dae’ch, a revendiqué l’attentat de Londres et proclamé que Massood était l’un de ses soldats. Pas besoin pour cela qu’il ait eu le moindre contact avec Dae’ch. Le tueur anonyme a obéi aux ordres : tuer des ”mécréants”, des Européens de souche, des Blancs. La force de Dae’ch, comme d’autres organisations musulmanes concurrentes, est de lancer des ”ordres criminels”, des fatwas, et des milliers de fanatiques, à petite échelle, obéiront. N’importe quel terroriste djihadiste improvisé peut pratiquer l’écrasement de piétons à la voiture bélier ou le massacre à l’arme blanche, par surprise, où et quand il veut. Il est un combattant anonyme.
Un fait qui s’est produit le 24 mars 2017 à Dijon est particulièrement inquiétant : une femme voilée de la tête aux pieds selon la tenue islamique rigoriste ne laissant apparaître que les yeux, a attaqué et terrorisé les passants avec un couteau de 20cm. de long, puis est entrée dans une église et dans une parfumerie afin de poignarder des ”mécréants”, sans succès, avant d’être neutralisée. Cette meurtrière potentielle sera, n’en doutons pas, très bien traitée par la justice française. Pas d’islamophobie, n’est-ce–pas ?
Terrorisme islamiste ou plutôt islam terroriste ?
Les politiciens et journalistes peureux désignent abstraitement le ”terrorisme” comme danger suprême. Sans oser préciser l’ennemi : l’islam terroriste (terme plus pertinent que l’ « islamisme », ruse sémantique). L’islam invasif qui utilise le terrorisme pour déstabiliser et effrayer les sociétés européennes, mais dont l’arme principale est néanmoins l’invasion migratoire et la natalité des immigrés, visant à une substitution de population, reprend une stratégie constante de guerre contre les Européens depuis le VIIIe siècle.
Après cette attaque du 22 mars à Westminster, Theresa May, la Première ministre britannique, a estimé que le terroriste visait d’abord un symbole – un des plus anciens parlements du monde – et donc « des valeurs de démocratie et de liberté d’expression ». Oui, c’est vrai, mais là n’est pas l’essentiel : elle n’a pas mentionné l’islam ni même l’islamisme comme responsables de l’attentat ! Ce déni de réalité, comme chez d’autres dirigeants européens, trahit la lâcheté, la peur et, déjà, la soumission. Elle a ajouté, dans la langue de bois de l’idéologie dominante : « toute tentative de faire échec à ces valeurs par la violence et la terreur est vouée à l’échec ». Hors de propos. Les agresseurs musulmans ne visent pas principalement à détruire les ”valeurs ” de la démocratie occidentale, dont ils se moquent, mais ils veulent d’abord porter la guerre, complément de l’invasion, au cœur de l’Europe afin de la conquérir, de la soumettre et de détruire sa civilisation détestée, selon la poursuite d’un dessein millénaire.
Créer l’angoisse par des meurtres répétitifs, imprévisibles et faciles
Provoquer une psychose et terrifier les populations européennes au quotidien, c’est le but des attentats ”low cost”. Ils sont plus dangereux que les gros attentats. On finit par s’habituer aux agressions terroristes banalisées des immigrés musulmans, avec peu de moyens et quelques morts. Mais elles sont répétitives et seront beaucoup plus meurtrières que les attentats sophistiqués de commandos difficiles à organiser.
Certes, cet attentat londonien n’a rien à voir avec celui à l’explosif dans les transports en commun en juillet 2005, qui avait fait 56 morts et 700 blessés. Mais ce genre d’attentats, comme celui du Bataclan, est professionnel et ne peut se produire qu’à intervalles espacés ; en outre ils sont difficiles à organiser et repérables ; les polices européennes en ont déjoué des dizaines depuis plusieurs années.
En revanche les attaques ”low cost” de type Westminster, qui connaissent une augmentation constante, même si elles font moins de victimes, sont faciles à entreprendre sans gros moyens, peuvent être menées par un grand nombre d’assassins fanatisés non professionnels recrutées dans les populations immigrées ; elles sont difficilement détectables par les services de renseignement et peuvent devenir quotidiennes, faisant donc au total plus de victimes et créant une atmosphère de peur permanente dans la population.
Complicité du dictateur turc Erdogan avec le terrorisme musulman
Cette psychose recherchée est parfaitement comprise par le président turc, Erdogan, candidat au sultanat dictatorial, islamiste ”anti–terroriste” mais complice du terrorisme musulman. Ce xénophobe qui dénonce le ”racisme” des Européens, ce tyran constructeur d’un État totalitaire qui accuse Mme Merkel de ”nazisme”, ce démocrate qui prévoit un référendum – truqué d’avance– pour abolir la démocratie et en revenir à l’absolutisme ottoman, a commis une lourde gaffe. En effet, Erdogan a menacé en ces termes les Européens qui refusent ses diktats et, sous entendu, qui s’opposent à l’islamisation de leurs patries : « Si vous continuez à vous comporter de cette manière, demain, aucun, aucun Occidental ne pourra plus faire un pas en sécurité, avec sérénité dans la rue, nulle part dans le monde ». Ces propos incroyables, qui incitent au terrorisme quotidien généralisé contre les Occidentaux, reflètent très exactement l’idéologie de Dae’ch et d’Al–Qaida que prétend combattre le dictateur turc. Savoir si Erdogan est un psychopathe mégalomane ou un agent bien organisé et cynique de l’invasion de l’Europe et du terrorisme musulman est une question erronée : il est les deux. L’utilité d’Erdogan au moins, dans sa bêtise brutale et inculte, c’est qu’il confirme l’islam comme notre ennemi principal en nous manifestant son hostilité menaçante, selon le paradoxe de Carl Schmitt : si tu ne désignes pas ton ennemi, lui, te désigne.
Incompatibilité ethnique et affrontement inévitable
Les attaques terroristes ”low cost” ont un sinistre avenir en France, en Europe et même en Amérique du Nord. Elles vont se multiplier par mimétisme. En s’ajoutant à la délinquance de harcèlement constante des jeunes issus de l’immigration. La stratégie de la tension, déjà installée, va s’aggraver. Le problème se formule ainsi : les Européens anesthésiés vont–ils se réveiller ? En étant cynique, cette agressivité criminelle des colonisateurs et envahisseurs – selon une formulation réelle mais interdite et interdite parce que réelle – est-elle positive pour le réveil des Européens ?
L’ennemi est clairement l’islam, intimement lié à une proportion de plus en plus importante de populations immigrées hostiles, approuvant les attentats. L’intégration et l’assimilation sont des cadavres idéologiques. Le ”vivre ensemble”, une utopie d’adolescents attardés. Mais la résistance est aussi plombée, non seulement par les collaborateurs des envahisseurs, mais par des Européens sincères et naïfs qui sont stupidement optimistes et ”bisounours”. Le terrorisme islamique est moins grave que l’islamisation et l’invasion migratoire et démographique dont il n’est que la conséquence. Il peut contribuer à réveiller les consciences.
Le plus dangereux, le plus irréversible est la conjonction de deux submersions : par les bateaux (invasion démographique extérieure) et par les berceaux (invasion démographique intérieure, du fait d’une natalité trois fois plus élevée des immigrés). Il faut s’attaquer à la cause de tous les maux présents et à venir : la présence croissante sur le sol européen de ces populations ethniquement incompatibles. De Gaulle avait bien vu cette incompatibilité ethnique. Et c’est pour cela, pour éviter la guerre civile en France, qu’il avait voulu l’indépendance de l’Algérie. Ses successeurs après Pompidou, petits messieurs sans envergure (Giscard, Mitterrand, Chirac, Sarkozy, Hollande), n’ont pas pu ni même voulu endiguer l’immigration – invasion colonisatrice. Ces grands bourgeois imbéciles ont cru que ça allait bien se passer. Eh bien non, ça se passe mal.
(1) L’absence de port d’armes à feu par les policiers britanniques date d’une époque où la Grande Bretagne était une société paisible et homogène. Ce paramètre a disparu avec l’immigration.
(2) Les opérations ”Vigipirate ” et ”Sentinelle” qui font patrouiller, à grand frais, sur la voie publique près de 10.000 militaires, au détriment de leurs missions normales, sont stupides et inefficaces. C’est uniquement destiné à rassurer et à ”communiquer”. Non seulement les patrouilles militaires n’évitent aucun attentat mais elles les attirent ! On suscite des attaques contre ces soldats, cibles réjouissantes car symboles de l’État français, surtout quand l’armée commet l’erreur de faire patrouiller des femmes ! Ce qui attise la haine des agresseurs. La seule solution contre le terrorisme urbain, ce sont les patrouilles invisibles, sur tous les points sensibles, de professionnels indétectables et bien armés. Prompts à neutraliser immédiatement tout suspect en cas de début de passage à l’acte. La théâtralité militaire est totalement inopérante dans la guerre de l’ombre. Où l’on ne se bat pas en uniforme.
(3) MI5 Military Intelligence 5. Service de renseignement et de contre–espionnage intérieur britannique. Le MI 6 est le service extérieur. Cela correspond à la DGSI et à la DGSE françaises.
PAR GUILLAUME FAYE
http://www.gfaye.com/terrorisme-musulman-low-cost-la-contagion/