Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Israël fait pression pour que Trump dénonce l'accord sur le nucléaire iranien

    6a00d83451619c69e20224e0380ac7200d-200wi.jpg

    D'Antoine de Lacoste sur Boulevard Voltaire :

    "C’est le grand feuilleton que Donald Trump savoure depuis longtemps. Déjà, pendant sa campagne électorale, le futur président n’avait pas de mots assez durs pour dénoncer cet accord, « le pire » que l’Amérique ait signé. Il est vrai qu’avec lui, le pire est souvent atteint. Depuis son élection, le discours a certes connu des variations, mais la tendance générale est à la dénonciation et donc au retrait américain de ce traité qui fut signé par les cinq membres du Conseil de sécurité de l’ONU, plus l’Allemagne et l’Iran.

    Appelé JCPOA (Joint Comprehensive Plan of Action), il avait été très complexe à mettre en œuvre. La France y était opposée malgré les pressions des milieux d’affaires qui rêvaient de s’implanter en Iran. Laurent Fabius, fit tout pour faire capoter les négociations. Israël également. Mais l’habileté de Lavrov, la détermination d’Obama et les concessions iraniennes aboutirent à une signature en juillet 2015.

    Les fréquentes envolées de Trump sur le sujet laissaient penser que l’affaire était entendue et que le retrait américain était certain, comme pour le traité sur le climat. Mais la détermination européenne (on croit rêver en accolant ces mots) a fini par peser sur l’obstination de Trump. La France et l’Allemagne lui ont rappelé qu’un accord, même imparfait, était préférable à l’absence d’accord. Macron a donc proposé de le renégocier pour y inclure des discussions sur les missiles balistiques et sur la présence iranienne en Syrie.

    Les Russes ont doctement rappelé que l’accord était signé et qu’il n’y avait pas de raisons de revenir dessus. Quant aux Iraniens, furieux, ils déclarent qu’aucune nouvelle négociation n’aura lieu. Mais, en réalité, ils sont très inquiets et voient s’éloigner les levées définitives des sanctions qui empêchent le décollage économique du pays.

    Israël, est à nouveau entré en scène. Tout en rappelant, comme d’habitude, que sa sécurité était en jeu, Benjamin Netanyahu a affirmé que l’Iran violait l’accord de 2015 et qu’il avait des preuves. Mais, comme pour l’attaque chimique en Syrie, on les attend toujours. Personne ne l’a cru, et son mensonge a été finalement contre-productif.

    C’est le 12 mai que Trump annoncera sa décision. En attendant, il jubile : « Personne ne sait ce que je vais faire le 12 mai. Je pense que nous aurons une super occasion de faire un bien plus gros accord, peut-être. » Voilà qui n’est pas limpide, mais rappelons-nous que Trump a ses propres règles du jeu. En attendant le 12 mai, l’Iran ne se fait guère d’illusions et le Président Rohani s’est permis une sortie étonnante. A la télévision iranienne, il a ainsi interpellé Trump: « Vous n’avez aucune expérience en matière de traités internationaux. Comment un marchand, un constructeur de tours, peut-il émettre des jugements sur les affaires internationales ? ». Espérons que la raison l’emportera chez Trump et que l’on évitera le saut vers l’inconnu."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Petit rappel de 2014 : Députés et sénateurs : des pensions à plus d'un milliard !

    Juste avant le week-end du 1er mai, la Cour des comptes a publié ses rapports sur les comptes des deux assemblées concernant l'année passée. C'est une grande première. Deux conventions ont été signées le 23 juillet 2013 avec l'Assemblée nationale et le Sénat pour la certification des comptes annuels afin de "mieux répondre à l'exigence de clarté et de sincérité des comptes, dans le respect d'autonomie des assemblées". 
    Le résultat relève d'une transparence toute relative. Pas question pour les magistrats de la rue Cambon, séparation des pouvoirs oblige, de commenter le train de vie de nos élus, les petits secrets de la Questure ou même l'utilisation de la fameuse réserve parlementaire. Non, les deux documents ressemblent à des rapports de commissaires aux comptes sans aucune fioriture. 
    Pourtant, outre la valeur du patrimoine immobilier ou l'inflation des collaborateurs des députés (le nombre de contrats est passé de 2 055 en janvier à 2 246 en décembre), ils contiennent quelques perles instructives sur le régime de retraite des parlementaires. 
    Très chères retraites 
    À l'Assemblée nationale, les salaires des députés se sont élevés à environ 50 millions d'euros pour l'annéeLes pensions de retraite versées ont atteint, elles, 65,7 millions d'euros. Comment un régime par répartition peut-il verser des retraites supérieures au revenu global perçu par les actifs ? C'est très simple. Pour 7,5 millions de cotisations, les contributions et subventions versées par l'Assemblée ont atteint plus de 58 millions : près de huit fois plus ! Et les engagements de retraites futures sur les droits déjà acquis représentent près d'un milliard et demi d'euros
    Au Sénat, les éléments fournis sont moins explicites. Il y avait en 2013 348 sénateurs en activité pour 641 en retraite. Comme la pension moyenne est de 4 342 euros par mois selon les derniers chiffres officiels, datant de février 2014, le régime a besoin d'un sérieux coup de pouce, fourni en partie par les produits des placements financiers réalisés par l'institution. 
    On imagine un tel système appliqué à l'ensemble de la population, où les retraités bénéficieraient de pensions d'un montant huit fois supérieur aux cotisations. Députés et sénateurs ont certes rapproché leur régime de retraite de celui de la fonction publique en 2010, ils conservent néanmoins de nombreux avantages, justifiés selon la majorité d'entre eux par la rupture de leur activité professionnelle. Il s'agit, en l'espèce, d'une rupture avantageuse !
    Source

    http://www.oragesdacier.info/

  • Les « migrations climatiques », armée de réserve de l’idéologie immigrationniste

    propagande-onu-immigration-588x330.jpg

    Par André Posokhow, consultant ♦ En 2014 s’est tenu un colloque de l’Institut de Géopolitique des Populations sur l’immigration humanitaire au cours duquel un éclairage avait été jeté par Polémia sur une nouvelle forme de transfert de populations : les migrants ou réfugiés que l’on qualifie d’environnementaux, écologiques ou climatiques.
    Ce type de migrants constitue-t-il-il la conséquence d’un supposé accroissement des catastrophes écologiques ou naturelles ou est-il tout simplement le résultat d’une explosion démographique incontrôlée dans de nombreux pays, surtout africains ?
    En tout cas les immigrationnistes de tout poil et notamment les institutions internationales comme l’Organisation Internationale pour les Migrations, la Banque Mondiale et le secrétaire général de l’ONU, prédisent d’une manière insistante un raz-de-marée humain qui se compterait en dizaines, voire en centaines de millions de personnes et qu’ils qualifient d’inévitable, nécessaire et fortement souhaitable pour nous.
    Il s’agit d’une menace gravissime qui s’appuie sur les bons sentiments et la repentance des Occidentaux.

    Une menace annoncée comme planétaire

    Le concept

    L’Organisation internationale des migrations (OIM) retient la définition suivante des migrants climatiques :

    « On appelle migrants environnementaux les personnes ou groupes de personnes qui, essentiellement pour des raisons liées à un changement environnemental soudain ou progressif influant négativement sur leur vie ou leurs conditions de vie, sont contraintes de quitter leur foyer ou le quittent de leur propre initiative, temporairement ou définitivement, et qui, de ce fait, se déplacent à l’intérieur de leur pays ou en sortent. »

    Les causes premières

    L’OIM évoque un changement environnemental soudain. Il est vrai que notre époque semble connaitre  un accroissement  des catastrophes écologiques, que celles-ci soient soudaines et brutales ou prennent la forme d’une dégradation lente de l’environnement : inondations, désertification, érosion, tremblements de terre, éruptions volcaniques, raz de marée, sécheresses, cyclones.

    L’instrumentalisation et la grande menace du réchauffement climatique

    La question des migrants ou réfugiés environnementaux prend de l’ampleur du fait des préoccupations nées du réchauffement climatique. Le GIEC considère que les catastrophes écologiques liées au « global warming » : fonte des glaciers, désertification, montée du niveau des mers, cyclones, inondations, etc devraient se multiplier dans le futur et menacer en priorité les pays du sud. Beaucoup  de voix s’élèvent pour déclarer qu’il est urgent de réagir.

    Des chiffres impressionnants

    En 2002 la Revue européenne des migrations internationales estime  que si le niveau des mers s’élevait d’un mètre, ce serait 300 millions de personnes qui seraient affectées. Des iles comme les Maldives ou des zones deltaïques comme le Bangladesh seraient rayés de la carte.

    Il a été estimé en 2002 (Sciences humaines – les migrations internationales) que d’ici 2050 ce serait de 200 millions à 1 milliard de réfugiés environnementaux qui pourraient être contraints de migrer. Ce milliard semble évidemment excessif. Il n’en demeure pas moins que la flot humain qui déferlerait est annoncé, avec quelque complaisance d’ailleurs, comme immense.

    Gardons notre calme

    Tout d’abord, dans la mesure où le GIEC est cité, l’intention politique de la problématique apparaît clairement. Si le réchauffement climatique bénéficie d’un consensus général il est tout de même contesté dans ses causes et même dans sa réalité actuelle et il n’est pas assuré qu’il soit inéluctable. Il sert surtout à donner mauvaise conscience aux pays occidentaux et à imposer à leurs citoyens des obligations morales de taille planétaire au détriment de leurs intérêts nationaux ou continentaux.

    Les catastrophes climatiques ou sismiques ont toujours existé  mais l’explosion et  la densification démographiques mondiales, notamment celles de l’Afrique, dramatisent considérablement leurs conséquences. Quand on pense qu’un pays dénué de ressources comme le Niger a vu sa population passer de 3 millions d’habitants en 1960 à 20 millions en 2016, il est loisible de s’interroger sur les causes réelles des migrations climatiques et à qui incombent les véritables responsabilités.

    Nombre d’experts soulignent que la relation entre migration et environnement est complexe et critiquent la notion même de réfugié environnemental. En effet, les causes des migrations demeurent multiples et complexes et obligent à tenir compte de l’ensemble des causes et des déterminants des migrations internationales. C’est probablement à cette réflexion qu’il faut associer l’adverbe « essentiellement » de la définition de l’OIM.

    En réalité on peut conjecturer aisément que la question climatique pourrait servir de paravent à de nouvelles migrations de type économique, désireuses de profiter des pompes aspirantes que nous mettons stupidement à leur disposition, et à un nouvel et immense couloir de la submersion migratoire de l’Occident.

    Le prophète : Philipulus Gemenne

    Qui est François Gemenne ?

    François Gemenne (né à Liège en 1980) est professeur à l’Université de Liège. Il est chercheur et professeur à Sciences Po. Spécialiste des questions de géopolitique de l’environnement et des questions migratoires, il s’est fait une spécialité des migrations climatiques et se confectionne un avenir personnel radieux grâce à un grand sens de la communication qui le conduit à annoncer l’apocalypse de la submersion migratoire pour demain du fait du « global warming ».

    Que propose-t-il ?

    La question du statut juridique international des migrants climatiques

    Réfugiés, déplacés, migrants, il persiste un flou autour de la définition même des déplacés climatiques transnationaux ce qui explique qu’il  n’existe pas de statut juridique international qui leur ait été attribué. Mais la question est posée et suscite des dissentiments.

    Pour l’OIM, cette catégorisation a son importance. « Savoir s’il faut qualifier les personnes déplacées par les changements du climat de “réfugiés climatiques” ou de “migrants climatiques” n’est pas seulement affaire de sémantique » explique-t-elle. « Selon que l’on acceptera l’une ou l’autre définition, les implications au regard du droit international se traduiront par des obligations bien réelles pour la communauté internationale. »

    En revanche, « la création d’un statut spécifique ne saurait être considérée comme la ‘solution miracle’ », prévient Gemenne dans l’Humanité.fr en 2016. Le chercheur plaide pour une approche globale des flux migratoires sans catégoriser les réfugiés. On voit bien où il veut en venir. Une telle approche globale ferait sauter bien des obstacles  et ouvrirait toutes grandes les portes à un tsunami migratoire, tout un chacun pouvant se plaindre du temps qu’il fait.

    L’appel à la gouvernance mondiale des migrations

    Selon Gemenne, s’exprimant en 2011, il faut voir encore plus loin : « Il faut déjà réfléchir à un scénario de fort réchauffement, qui impliquerait une nouvelle distribution des populations à la surface du globe. Certaines zones ne seront plus vivables, et leurs habitants devront migrer. Il vaudrait mieux y penseraujourd’hui, plutôt qu’avoir à décider dans l’urgence.
    Pour le moment, les Etats gèrent ce problème d’une manière uniquement réactive, seulement après une catastrophe naturelle. Ils fonctionnent sur une base irrationnelle, gouvernée par la peur. Les réfugiés climatiques sont toujours perçus par les Etats comme des bombes à retardement. Les migrations doivent donc devenir un enjeu de coopération internationale : les pays développés doivent reconnaître leur responsabilité et financer les stratégies d’adaptation au changement climatique des pays en développement. Un premier pas a été esquissé avec le sommet de Cancun : les politiques migratoires seront financées par le Fonds vert pour le climat. Mais il restera encore à mettre en place un régime de gouvernance globale des migrations, sous l’égide des organisations internationales. »

    Où en sommes-nous au plan politique et international ?

    L’étude de la Banque mondiale

    Selon une étude de la Banque mondiale (BM) publiée en mars 2018, le changement climatique pousserait, d’ici 2050, 143 millions de personnes à migrer en Afrique subsaharienne, en Asie du sud et en Amérique latine aussi bien sous une forme interne qu’internationale.

    Pour la BM, la crise est évitable : selon le rapport, les pays pourraient réduire de 80 % le nombre de personnes qui seront contraintes de migrer à cause du changement climatique en améliorant les politiques publiques dans trois principaux champs d’action :

    – Réduire sans tarder les émissions de gaz à effet de serre ;

    – Intégrer la migration climatique dans la planification du développement ;

    – Investir maintenant pour améliorer les connaissances sur les migrations climatiques locales.

    En résumé, des propositions prudentes et technocratiques.

    L’ONU : un point de vue modéré

    Certes, en 2011, l’ONU a semblé appeler à la reconnaissance d’un statut juridique pour les réfugiés environnementaux. Gutteres, le secrétaire général de l’ONU, évoque souvent dans ses discours les migrations climatiques comme il le fit en janvier 2018.

    Il semble que le point de vue affiché de l’ONU est aujourd’hui officiellement plus réservé sur la question d’un statut juridique international et qu’elle privilégie une approche régionale plutôt que mondiale sur la question des réfugiés climatiques.

    Le point de vue activiste de l’Organisation Mondiale Pour les Migrations (OIM)

    En revanche, l’OIM a une vision clairement plus activiste que sa maison-mère, l’ONU, et s’implique nettement dans le thème des migrations climatiques en faveur de leur intégration dans la gestion générale des migrations.

    C’est ce qui ressort clairement des publications régulières de l’OIM et plus particulièrement de celle de 2018 : « OIM’s engagement in Migration Environment and Climate Change ».

    Ces prises de position sont à rapprocher de celles de l’OIM en faveur d’un droit international et d’une gouvernance mondiale des migrations dans le cadre du futur pacte mondial.

    Et en France ?

    Pour l’ONG immigrationniste France Terre d’Asile, le changement climatique n’est pas admis, en France, comme un argument recevable pour une demande d’asile en tant que tel, mais il peut être pris en compte et ajouté au dossier dans certains cas. C’est le bout du pied dans la porte.

    Selon Libération, plusieurs députés travaillent autour de Matthieu Orphelin sur les migrations climatiques dans le cadre du projet de Loi Asile et Immigration. Ils pourraient déposer un amendement pour proposer de « préparer une stratégie nationale et européenne » sur cette question. A priori, cet amendement ne devrait guère avoir de succès mais le débat aura été officialisé dans notre pays.

    Conclusion

    Comme nous l’avons souligné dans notre dernier article, les migrations climatiques constituent l’armée de réserve de l’idéologie immigrationniste destinée à submerger les obstacles qui subsistent face à son utopie destructrice de notre civilisation.

    Dans l’état actuel des choses, le péril dans toute son ampleur ne semble pas immédiat. Il serait cependant étonnant que le Pacte mondial pour les migrations n’aborde pas cette question dans les quelques mois à venir sous la forme atténuée ou biaisée de dispositions visant le statut juridique des migrants environnementaux et d’une gestion supranationale des migrations.

    En effet s’impose de plus en plus un courant de pensée important en faveur d’une gouvernance mondiale des migrations et qui vise, à terme, à superposer une autorité planétaire aux pouvoirs publics nationaux, thème qui est celui de l’ouvrage de Bertrand Badie : « Pour un autre regard sur les migrations. Construire une gouvernance mondiale ».

    André Posokhow 07/05/2018

    Crédit photo : Chancellerie de l’Equateur [CC BY-SA 2.0], via Wikimedia Commons

    https://www.polemia.com/les-migrations-climatiques-armee-de-reserve-de-lideologie-immigrationniste/

  • Politique magazine numéro de mai : « Mai 1968 - 2018 »

    Au sommaire de ce nouveau numéro :

    UN DOSSIER : Mai 68

    REFORME CONSTITUTIONNELLE : Que veut Macron ? 

    MOYEN-ORIENT : Ça ne fait que commencer

    Et aussi dans ce numéro…  54 pages d’actualité et de culture !

    S’abonner à Politique magazine

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Karl Marx est bien le théoricien des crimes faits par les dictatures communistes

    De Nicolas Lecaussin :

    6a00d83451619c69e20224df31164b200b-800wi.jpg"A l’occasion du bicentenaire de la naissance de Marx, le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a inauguré à Trèves la statue de l’auteur du Capital offerte par le gouvernement chinois. Pour Juncker, « Marx n’est pas responsable de toutes les atrocités dont ses héritiers supposés doivent répondre ». C’est mal connaître l’histoire : Marx est bien le théoricien des crimes faits par les dictatures communistes (et pas seulement ...)

    Je me souviens très bien des cours de socialisme scientifique qu’en Roumanie on devait suivre obligatoirement au lycée (et aussi à l’université). Ce cursus faisait partie de l’enseignement politique qui contribuait à notre endoctrinement idéologique. Ce qu’on nous apprenait, c’était la théorie marxiste-léniniste. Généralement, on profitait de ces séances pour somnoler, jouer aux cartes en cachette sous notre banc, ou l’on attendait tout simplement, stoïquement, la bien méritée sonnerie salvatrice annonçant la récréation. A l’époque, j’étais encore très loin de réaliser que toutes ces inepties autour du matérialisme historique, de la lutte des classes, de la dictature du prolétariat ou de la fin du capitalisme avaient condamné des peuples entiers à la misère, à l’enfermement et à la mort tout en obtenant un extraordinaire retentissement en Occident auprès de la majorité des intellectuels. Les bêtises qu’on nous débitait plusieurs fois par semaine étaient bien tirées de la « pensée » marxiste-léniniste qui avait été appliquée à la lettre dans notre pays communiste. Car, contrairement à ce qu’ont pu soutenir les nostalgiques du communisme après l’effondrement de celui-ci en 1989, les désastres et les génocides communistes n’ont pas été des déviations ou des perversions d’une autre pensée « pure ». Les thèses marxistes et léninistes contiennent bien les germes essentiels du totalitarisme communiste.

    D’ailleurs, en sortant de mes cours de socialisme scientifique, je pouvais constater de visu les succès pratiques (la Praxis chère à Marx) de cette idéologie : la misère, les pénuries, la dictature, la répression, etc… La société communiste a montré clairement l’échec du marxisme et le fait que Marx s’est complètement trompé. En imposant la fin de la propriété privée et la dissolution de l’individu dans la masse, Marx a posé les bases du totalitarisme moderne. L’auteur du Manifeste ne cachait pas son admiration pour la Terreur et considérait que la société socialiste et l’homme nouveau devaient être imposés par la force. Grâce à son anticapitalisme, la misère s’est généralisée. Celui qui n’est jamais entré dans une usine a voulu la fin des classes et les dictatures communistes lui ont strictement obéi en instaurant le génocide de classe : l’extermination des koulaks, des intellectuels, des religieux et de tous les autres « ennemis du peuple » … Grâce au marxisme à l’œuvre, j’ai vu la fin des classes, certes, mais la création d’une autre : dominante, exclusive, celle des apparatchiks qui étaient « plus égaux que d’autres ». Ceux qui avaient accès à des magasins qui m’étaient interdits et qui bénéficiaient de leur propre cantine au siège du Parti. La dictature du prolétariat s’est transformée en dictature du Parti et de son oligarchie.

    De plus, les admirateurs encore très nombreux du marxisme occultent volontairement (?) la théorie du génocide qui est propre aux idées marxistes-léninistes. Pourtant, il suffit, là aussi, de lire les textes. Marx veut se débarrasser de « ces peuplades moribondes, les Bohémiens, les Corinthiens, les Dalmates, etc… » et Engels demande l’extermination des Hongrois. La supériorité raciale des Blancs est une vérité « scientifique » pour Marx qui, avec sa « question juive », a bel et bien inspiré l’antisémitisme des régimes nazis et communistes. Ludwig von Mises rapproche d’ailleurs les dix mesures d’urgence préconisées par Marx dans le Manifeste du programme d’Hitler : « Huit sur dix de ces points ont été exécutés par les nazis avec une radicalité qui eût enchanté Marx », écrit l’économiste autrichien en 1944.

    La criminalité du marxisme a fait ses preuves sur tous les continents où cette idéologie a été adoptée car seule une dictature peut la mettre en pratique. Les dizaines de millions de morts du communisme ont été victimes de la solution radicale de Marx qui avait sans ambiguïté indiqué dans ses écrits la voie à suivre et le but à atteindre. Et, depuis la publication du Manifesteet du Capital, l’Histoire a même évolué de manière complètement différente par rapport aux préconisations de Karl Marx. Le capitalisme ne s’est pas effondré et l’économie de marché est la seule qui fonctionne, la seule qui a émancipé et enrichi le « prolétariat ». Marx aurait pu le constater lui-même. Entre 1818, date de sa naissance, et 1883, celle de sa mort, les salaires des ouvriers ont doublé et le PIB par habitant en Angleterre a été multiplié par trois ! Aujourd’hui, la richesse moyenne d’un habitant de la Rhénanie (Marx est né à Trèves) est vingt fois supérieure à ce qu’elle était en 1818 ! Malgré les deux guerres mondiales et grâce au… capitalisme. Finalement, Karl Marx s’est complètement trompé et tout ce que son idéologie a laissé, ce sont des champs de ruines et de cadavres."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • ECOUTEZ RADIO LIBERTES

    2018 03 20 pub rl synthèse.jpg

    JEUDI PROCHAIN, UNE REDIF SURPRISE

    RADIO LIBERTÉS CLIQUEZ ICI

  • Suède : militant pour l’accueil des migrants, elle se fait violer par 2 d’entre eux

    victime-viol.jpg

    Rappelons que la Suède – l’un des pays les plus ouverts à l’immigration – a désormais le 2e plus haut nombre de viols par an (derrière l’Afrique du Sud libérée de l’apartheid).

    D’après les statistiques officielles, une Suédoise sur 4 sera violée.

    Une Suédoise « d’une quarantaine d’années a été brutalement violée par un adolescent afghan, tandis qu’un autre migrant la molestait », a-t-il été expliqué dans un tribunal du pays.

    Lire la suite sur ContreInfo

  • VIVE JEANNE, VIVE LA FRANCE ! (ET EN CHANTANT, S’IL VOUS PLAÎT.)

    Orleans-la-jeune-metisse-choisie-pour-incarner-Jeanne-d-Arc-victime-d-injures-racistes.jpg

    « « Sonnez fanfares triomphales, Tonnez canon, battez tambours ! Et vous, cloches des cathédrales, ébranlez-vous comme au grand jour ! En ce moment la France toute entière est debout avec ses enfants, pour saluer comme nous la bannière de la pucelle d’Orléans ! » »

    Tel est le premier couplet du cantique À l’Etendard qui devrait résonner ce soir à Orléans, pour honorer la Pucelle. Après des siècles, ou presque, d’oubli, elle fut quasi-simultanément (en 1920) canonisée par l’Église et honorée par la République à travers une fête nationale fixée le 8 mai. Date, qui hasard de l’Histoire, célèbre aujourd’hui la fin de la Seconde Guerre mondiale.

    Quiconque, à 15 ou 20 ans, a entendu résonner cet hymne dans une cathédrale sans frissonner, est un sourd ou un menteur. Et celui qui n’était pas là ce jour-là a raté sa vie. Cela sans vouloir faire mon Jacques Séguéla.

    L’historien républicain Jules Michelet appelait Jeanne d’Arc, de façon toute oxymorique, « la Sainte laïque ». Elle est, en effet, à la fois symbole de fierté et de réconciliation. Et Emmanuel Macron lui-même – adepte d’un « en même temps », interprétable, au choix, comme ambivalent ou unitaire – l’a compris, qui l’a citée lors de l’hommage aux Invalides à Arnaud Beltrame, évoquant « [l’incarnation] de l’esprit français de résistance ».

    La France, la résistance… mais aussi l’espérance. Les unes n’allant pas sans l’autre. Soyons clairs : à quoi bon se fatiguer, ma brave dame, si tout est plié ? Autant aller tout de suite en Belgique nous faire euthanasier. Non mais quel monde allons-nous laisser à nos enfants ? De vous à moi, d’ailleurs, est-il bien raisonnable d’en faire encore à présent ? Tout est écrit, c’est inéluctable, la France est finie, on vous dit : c’est la marche funèbre des défaitistes, le requiem des toutestfoutuistes, qui hantent parfois, il faut bien le dire, jusqu’aux colonnes de Boulevard Voltaire : « Les mauvais succombent à la tentation du mal ; mais les bons succombent à une tentation infiniment pire : à la tentation de croire qu’ils sont abandonnés », fait dire Charles Péguy à Jeanne d’Arc, figure emblématique s’il en est de « Cette petite espérance qui n’a l’air de rien du tout. Cette petite fille espérance. Immortelle. »
    Parce qu’évidemment, nous qui connaissons la fin, ne pouvons imaginer la grande pitié d’alors au Royaume de France, bref, à quel point c’était mal barré, pour le dire façon Renaud plutôt qu’archange Saint Michel. Et l’humble outrecuidance, qu’il fallait à cette fillette pour prétendre sauver la France. Avec en sus un « gentil dauphin » pusillanime et tristounet, plus boulet que soutien.

    Mais l’espérance n’est pas l’insouciance, et peut même rimer avec souffrance. Sa mort sur le bûcher montre que les procès en sorcellerie, les condamnations d’aujourd’hui peuvent être les canonisations de demain. Et vice versa. Pour se consoler, c’est toujours ça.

    Notre époque a aussi ses sacrifiés, et sans grandiloquence, on a le droit de supposer que leur sang versé saura aussi féconder le sol français : parmi eux, Arnaud Beltrame, on l’a dit, mais aussi, le Père Hamel, ou encore, victimes non pas de l’islamisme mais de notre laxisme, deux fillettes placées par leurs parents sous le patronage de la petite bergère de Domrémy : Jeanne-Marie Kegelin, et Anne-Lorraine Schmitt.

    « Étendard de la délivrance,
    À la victoire il mena nos aïeux
    À leurs enfants il prêche l’espérance
    Fils de ces preux, chantons comme eux Chantons comme eux !
    Vive Jeaaaaanne, vive la Fran-an-ce ! »

    Voilà le refrain.

    Les « fils de ces preux » – frileux, grincheux ou même paresseux – manquent parfois cruellement d’entrain. Puisse ce 8 mai nous donner l’envie de nous bouger le train.

     Ecrivain, journaliste Son blog
  • Ce que nous sommes Aux sources de l'identité européenne

    2235192220.jpg

    Ex: http://archaion.hautetfort.com

    Tonique, un vrai cordial !, le manifeste que publie l’Institut Iliade sous la houlette de l’historien Philippe Conrad,  ancien directeur de séminaire au Collège interarmées de défense et patron de la défunte Nouvelle Revue d’Histoire. Son exaltation de la Chrétienté médiévale, un tantinet indulgente sur le mode de conversion de notre continent, touche d’autant plus que la France vient de perdre un officier qui incarna la figure du chevalier – je veux parler du lieutenant-colonel Beltrame. L’ombre du regretté Dominique Venner plane aussi, et nul ne s’en étonnera, sur tout le recueil, tant les douze auteurs communient dans cet esprit de rébellion aristocratique auquel s'identifia si bien l’auteur du Coeur rebelle.

    L’objectif, atteint, était de synthétiser en une langue aussi claire qu’accessible les fondements d’une manière d’être, celle des Bons Européens : leur mémoire ancestrale, le regard qu’ils portent depuis les origines sur le monde et, last but not least (car il ne s’agit nullement d’un chant funèbre, encore moins d’un exercice d’antiquaire), les combats à mener, aujourd’hui et demain, contre les utopies niveleuses et les discours dissolvants, contre cette fatigue entretenue par les forces du néant. De la préhistoire indo-européenne à la musique contemporaine, des Kourganes à Arvo Pärt, de la Grèce d’Ulysse à la Rome d’Auguste (mais, curieusement, la Matière de Bretagne semble avoir été omise), les contributeurs mettent en évidence ce sens de l’excellence, ce goût de la mesure et ce refus de l’hubris, ce souci de la communauté civique (la polis, encore un mot grec), cette préférence pour les continuités créatrices (et non pour les ruptures stérilisantes) qui caractérisent le Finistère de l’Asie – Europa nostra.

    Dans une lumineuse formule,  le musicologue Jean-François Gautier évoque la vérité, fondement de notre vision cosmique : « non un contenu doctrinal descendu de cieux inconnaissables, mais l’expression d’une subtilité d’observation dont le sage sait tirer les bonnes conclusions ». Plus loin, Lionel Rondouin, ancien officier et normalien,  définit à la perfection le type gibelin par opposition au guelfe, le tenant, souvent puritain, de dogmes universels (et du droit d’ingérence quand il s’agit de les imposer).

    Les Douze (dont un Belge qui se pique d’hellénisme) tentent chacun d’illustrer la quintessence de la dissidence antimoderne. Lire et faire lire ce bréviaire, s’en inspirer dans notre résistance quotidienne à l’ahurissement, l’utiliser comme source (pérenne) de purification mentale, voilà quelques pistes offertes aux amazones et aux hoplites de notre bel aujourd’hui.  

    Christopher Gérard

    Philippe Conrad dir., Ce que nous sommes. Aux Sources de l’identité européenne,Editions Pierre-Guillaume de Roux, 198 pages, 16€

    http://euro-synergies.hautetfort.com/