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  • Le président tchétchène, Kadyrov, pointe « la responsabilité totale » des « autorités françaises » dans l’attentat de l’Opéra à Paris

    Le président tchétchène a toutes les raisons de rendre les autorités de la France, contemporaines des guerres de Tchétchénie (1997-2009), responsables de l’attentat islamique qui a frappé Paris avant-hier. Et pour différentes raisons qu’il n’invoque pas toutes.

    Le président de Tchétchénie dénonce : «C’est vrai que Khamzat Azimov a obtenu son passeport russe à l’âge de 14 ans. Néanmoins, ce passeport n’est plus valable car il ne l’a pas renouvelé à 20 ans. À cette occasion, je pense qu’il est indispensable de déclarer que ce sont les autorités françaises qui portent la responsabilité totale du fait que Azimov ait choisi la voie de la criminalité», a-t-il écrit sur Telegram. Il ajoute que l’individu est né en Tchétchénie mais que son «adolescence, la formation de sa personnalité, de sa vision des choses et de ses convictions ont eu lieu dans la société française». «Je suis convaincu que s’il avait passé son enfance et son adolescence en Tchétchénie, le destin de Khamzat aurait été différent». a conclu M.Kadyrov en exprimant ses sincères condoléances à la famille de la victime. Source: Sputnik

    Ce passeport russe obtenu après la naturalisation française du futur terroriste, montre qu’il avait la double nationalité. Mais l’avait-il conservé à l’âge de 20 ans ? Il semble que non.

    Pourquoi Ramzan Kadyrov a-t-il raison de rendre les autorités de la France, contemporaines des guerres de Tchétchénie (1997-2009), responsables de l’attentat islamique qui a frappé Paris avant-hier ? Les parents du terroriste ont été admis en France au titre de réfugiés. Or les « réfugiés » tchétchènes de France sont principalement des terroristes islamiques qui ont fui la Tchétchénie à la fin (ou durant) des guerres de Tchétchénie et sont donc probablement des « réfugiés politique ». Car les Tchétchènes accueillis en France n’ont pas fui l’islamisme mais au contraire ils ont fui le régime anti-islamiste de Ramzam Kadyrov.

    Pourquoi des réfugiés tchétchènes islamistes en UE et en France ?

    En 2011, le XIè rapport annuel du Forum des réfugiés recensait 100 000 réfugiés tchétchènes en Europe occidentale. Un chiffre qui a augmenté depuis. Or une très grosse communauté tchétchène se trouve en Alsace, environ 60 000. Il n’y a donc rien de surprenant que la famille Azimov se soit installée à Strasbourg avant de rejoindre Paris, tout en ayant gardé des liens avec la communauté tchétchène implantée en Alsace comme en témoigne l’ami du terroriste qui a été arrêté à Strasbourg suite à l’attentat. Mais avant de gagner l’Alsace, ces familles sont souvent passées d’une région à l’autre, notamment par la Provence où j’ai pu rencontrer personnellement certains membres, de jeunes-hommes qui ont eu exactement le même parcours que celui du terroriste de l’Opéra: nés en Tchétchénie, arrivés en France avec leur famille après un parcours clandestin à travers la Russie et l’Europe centrale, ils sont arrivés en Provence tandis que la famille Azimov est arrivée à Nice. Ils ont vu leur demande de réfugiés refusée par l’OFPRA (Office français de protection des réfugiés et des apatrides), mais, comme pour la famille Azimov, ils ont fait appel de la décision devant la Cour nationale du droit d’asile, et l’ont obtenue, ce qui en dit très long sur la nature de nos problèmes. ensuite ils ont rejoint la forte communauté tchétchène d’Alsace.

    Femmes enfermées, interruption des cours pour la prière, refus de serrer la main de leurs camarades féminines, ou banditisme…

    Ces familles dont j’ai rencontré certains membres en Provence, tenaient leurs femmes enfermées, les enfants étant élevés dans la plus stricte observance des rites musulmans, comme refuser de serrer la main de leurs camarades féminines, ou interrompre leurs cours de sport pour faire leur prière rituelle. Autant d’attentats à la sacro-sainte démocratie, ce qui ne les a pas empêché d’obtenir leurs status de réfugiés. Mais d’autres tchétchènes « réfugiés politiques » pour les mêmes motifs et dans les mêmes conditions évoluent dans une autre direction. Parmi ceux que j’ai rencontrés certains ont eu tôt fait de se rendre compte que la prière et les rites n’étaient plus aussi indispensables en France qu’en Tchétchénie et ceux-ci (ce sont des individualités précises que je cite) se sont ostensiblement tournés vers le banditisme avec même arme de poing dans le jean et se vantant de trafics d’armes, voire pire. Ces derniers n’ont pas rejoint la grande communauté alsacienne et sont restés dans le Sud. Une évolution dangereuse qui n’est pas plus avantageuse pour la France que ceux qui restent fidèles à leur combat idéologique. Difficile cependant de savoir exactement les passerelles qui peuvent exister entre ce banditisme et le terrorisme islamique, les uns et les autres étant issus de l’islamisme tchétchène:

    Exemple:  Cinq hommes, russes d’origine tchétchène, ont été interpellés, lundi 19 janvier 2015, vers 23 h, par les hommes de la police judiciaire de Montpellier, a confirmé, mardi soir, le procureur de la République de Béziers, Yvon Calvet. L’un d’entre eux a été arrêté à son domicile à Béziers. Les quatre autres dans un hôtel à Saint-Jean-de-Védas. Ils sont poursuivis dans le cadre d’une affaire de détention et de fabrication de produits explosifs. Le parquet anti-terroriste n’a pas été saisi de cette affaire.  Source Midi Libre

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  • RENDRE SA MONNAIE AU PEUPLE : UN EXERCICE DE VRAIE DÉMOCRATIE ET DE SAINE ÉCONOMIE

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    À propos du référendum suisse du 10 juin prochain

    La monnaie n’est pas un phénomène facile à comprendre. Le prix Nobel américain Stiglitz la définit par ses trois fonctions d’échange, de compte (et évaluation), de réserve (et thésaurisation). Stiglitz reprend la définition de la monnaie donnée par Aristote il y a vingt-cinq siècles, tout aussi vraie et intangible que les théorèmes contemporains d’Euclide, Thalès, Pythagore, Archimède.

    Or, pour assumer sans désordre ses fonctions, la monnaie doit être adaptée à ce qu’elle mesure en restant sincère et stable. Que dirait-on d’un décimètre en caoutchouc ou d’un poids qui perdrait son contenu de plomb ? Depuis la nuit des temps, on a tenté de donner cette stabilité à la monnaie en utilisant des biens utilisables pour d’autres usages possibles (une sorte de troc transposé), dont le besoin et la diffusion géographiques permettent l’échange universel, et dont la rareté relative assure la stabilité des cours : blé, sucre, cauri, bronze, argent et or. Assez tôt dans l’histoire, le pouvoir politique a estimé qu’il était d’ordre public de garantir la sincérité de la monnaie. D’ailleurs, l’État se paye (le « seigneuriage ») pour ses missions d’émission, de frappe ou d’impression, et de contrôle.

    Pourtant, il y eut des tentatives hasardeuses et catastrophiques de remplacer l’or par des billets censés le représenter : les billets de John Law sous la Régence, puis les assignats de la République. En 2008, c’est l’affaire des subprimes. Mêmes causes, mêmes effets : émission incontrôlée de monnaie scripturale par les banques privées, qui consentent des crédits insensés avec de l’argent qu’elles n’ont pas. Ce seront les contribuables qui devront financer les banques privées en faillite technique ; et ils ont aussi parfois perdu leurs économies et leur maison…

    Le peuple suisse a dû, lui aussi, payer pour sauver certaines banques privées qui s’étaient mises en danger. Mais la seule vraie démocratie au monde a décidé de revenir à de sains principes. Certes, on a tenté d’organiser le secteur bancaire pour prévenir le retour d’un tel fléau ; ce sont les accords Bâle III (2010). Mais il demeure que les taux de couverture de la banque par ses fonds propres ou empruntés sont très faibles (de 2 à 10 %). Et les accords Bâle III ont ignoré le hors-bilan qui est la cause du krach de 2008… Depuis 1973 (suppression de l’équivalence garantie or/dollar), le système monétaire et bancaire est instable et injuste : il autorise des fortunes spéculatives indécentes et provoque la ruine odieuse des plus méritants et utiles à la société. Le Serpent monétaire européen (Bâle I) n’y a pas résisté. À l’heure actuelle, selon le FMI (2017), la dette du secteur non financier de l’économie mondiale a atteint un montant record de 152.000 milliards de dollars, soit plus du double (2,25) de la richesse mondiale. Certains auteurs chiffrent le total de toutes les dettes souveraines et privées à un million de milliards de dollars. Cette bulle est nécessairement vouée à éclater.

    Le projet suisse « Monnaie pleine » a un triple mérite : il est démocratique, puisque le projet de loi est soumis au référendum par une initiative populaire ; il est constitutionnel, car le but est d’inscrire dans la Constitution le contrôle monétaire par l’État ; il est économiquement sain, empêchant l’apparition de bulles.

    Voici ce qu’en disent les promoteurs de cette votation :
    1) Seule la Banque nationale créera la monnaie scripturale ;
    2) Les banques ne pourront plus créer de la monnaie scripturale ; elles ne prêteront que de l’argent existant ;
    3) La Banque nationale pourra mettre en circulation la nouvelle monnaie aussi par des versements sans dette à la Confédération, aux cantons et aux citoyens.

    La monnaie n’est ni de droite ni de gauche. Elle devrait être un bien commun au service de l’intérêt général.

    Un colloque est organisé le 24 mai prochain, de 14 h 00 à 18 h 00, à l’Assemblée nationale française sur le thème « Demain : quelle monnaie pour quel monde ? », 126, rue de l’Université, Paris VIIe.

    http://www.bvoltaire.fr/rendre-monnaie-peuple-exercice-de-vraie-democratie-de-saine-economie/

  • Histoire : Mai 68 • Les meneurs de la « Commune étudiante » : un paradoxe français [1]

    Par Rémi Hugues 

    Dans le cadre de la sortie de son ouvrage Mai 68 contre lui-même, Rémi Hugues a rédigé pour Lafautearousseau une série dʼarticles qui seront publiés tout au long du mois de mai.

    Quelque chose de contradictoire animait les passions politiques des leaders de Mai, couramment désignés par l’expression de « révolutionnaires professionnels »[1]. Cette contradiction résidait dans l’opposition entre leurs origines et leurs orientations en matière géostratégique, ces dernières étant fondées, guerre du Vietnam oblige, sur un anti-impérialisme américain radical. Ce qui explique ce paradoxe est justement le caractère mondial de leur combat : comme le souligna le président de Gaulle lors du Conseil des ministres du 5 juillet 1967 : « La jeunesse devient internationale »[2]

    Une patrie : la terre 

    Ces jeunes meneurs de Mai 68 se dépouillaient de la culture qu’ils héritaient de leur milieu familial pour se consacrer entièrement à la lutte de libération internationale. « En tant que ʽʽcitoyens du mondeʼʼ, universalistes et cosmopolites, ils étaient en quête d’une ʽʽpatrieʼʼ, des ʽʽracinesʼʼ en des lieux différents, physiquement, idéologiquement et intellectuellement éloignés : en Chine, en Amérique latine, au Vietnam ou en Algérie. »[3]

    Le groupuscule maoïste dont faisait partie Alain Geismar, l’une des figures majeures de la révolte étudiante, « était violemment antisioniste. Ses deux chefs pourtant, l’officiel comme l’occulte, Geismar et Victor (Benny Lévy), étaient juifs. Mais, à l’époque, il n’y avait rien là de paradoxal. On était ʽʽinternationalisteʼʼ. »[4]

    Relativement à cette question, Maurice Szafran relate le fait suivant : « Dès 1967, au lendemain de la guerre des Six-Jours, Tony Lévy, le frère de Benny, avait fondé à la Cité universitaire un comité des étudiants juifs antisionistes. Le terreau idéologique était on ne peut plus simple. Il tournait autour d’une de ces ʽʽévidencesʼʼ qui fondent le gauchisme : Israël n’est qu’un instrument de l’impérialisme américain. […] Les frères Lévy comptent parmi les premiers responsables gauchistes à comprendre que la cause palestinienne peut leur être utile. Et sur deux plans : faire apparaître de nouveaux héros au firmament de la révolution, s’adresser, par ce biais, aux ouvriers immigrés d’origine arabe. Au fellagah du FLN et au vietcong du FNL doit succéder le fedayin du Fath. »[5] Méprisés par les ouvriers français, les militants de lʼUJC(ml) étaient contraints de se tourner vers les travailleurs immigrés, essentiellement d’origine maghrébine, afin de pouvoir espérer recruter de nouvelles ouailles. 

    Ce groupuscule prochinois fut dissous avec d’autres après les élections législatives de juin 1968 : il fut rebaptisé Gauche prolétarienne. Cette organisation s’attelait notamment à diriger son action militante autour du thème de la défense de la cause palestinienne. Par exemple avec la tenue d’un meeting en 1970 : « Hautparleurs, musique orientale, grands discours en arabe, en français. Drapeaux palestiniens déployés, vert, blanc avec croissant rouge. Portraits de Yasser Arafat. Banderoles... On distribue des tracts du Comité Palestine : En Palestine tout le monde se bat pour la liberté. Pas seulement les feddayin mais aussi les femmes et les enfants. Ils se battent pour reprendre la terre que l’occupant sioniste leur a volée. »[6]

    La même année la GP organisait une manifestation en faveur de la cause arabe en rendant hommage à son avocat le plus célèbre. « Le 28 septembre 1970 Nasser meurt. Ses funérailles auront lieu le 1er octobre. Les maos flairent là ʽʽun bon coupʼʼ. La mort du président égyptien, le Raïs, a déclenché en effet une émotion immense dans le monde arabe, et bien entendu chez les immigrés... Porte Zola, dès avant six heures du matin, on installe des panneaux : portraits du Raïs, d’Arafat, photos de feddayin, kalachnikov au poing. En célébrant Nasser, les chefs maos mettent de l’eau dans leur vin. Ils le méprisent en fait. C’est un larbin de Brejnev, se disent-ils en aparté. Il bouffe à la fois au râtelier du KGB et de la CIA ! Il trahit les Palestiniens... L’Egypte est soutenue par l’URSS. Et la Chine joue contre l’URSS au Moyen-Orient. Mais avec les immigrés arabes, qu’on veut séduire, on n’entre pas dans ces considérations...

    – Pour les funérailles de Nasser, on n’a été que deux cents, au départ, à débrayer dans lʼîle Seguin, raconte un mao maghrébin, surtout des Arabes. […] Régulièrement des camarades prenaient la parole. Et puis on est allé déjeuner à la cantine. Pendant le repas et après, on n’a pas arrêté de discuter. Porte Zola, à la sortie de l’usine, les discussions se poursuivent. […] On argumente, on sʼengueule :

    - Un État palestinien ? On n’en veut pas. Qu’est-ce que ça serait ? Un grand camp de réfugiés surveillé par des flics sionistes ! Non... Il faut poursuivre la révolution, renverser les sionistes et tous les États arabes réactionnaires !

    - On libérera aussi les Juifs de Palestine de la dictature sioniste !

    - Pour les immigrés, ici, en France, il est clair que la seule solution ce sont les armes !

    - Les Français ont trop tendance à vouloir régler les choses pacifiquement. Nous, les maoïstes arabes, quand nous luttons ici contre les patrons, nous luttons en même temps contre les réactionnaires arabes. Notre combat est mondial !...

    Un Maghrébin, portant un paquet de journaux, se glisse dans le groupe, criant :

    - Lisez Fedaï, journal antisémite.

    Un lieutenant de Victor le rabroue. Le vendeur corrige alors le tir :

    - Lisez Fedaï, journal antisioniste ! »[7] 

    Cette anecdote illustre bien les ambiguïtés auxquelles étaient confrontés les gauchistes, dont les maoïstes en particulier, dans leur combat antisioniste.  (Dossier à suivre)  •   

    [1]  Hervé Hamon, Patrick Rotman, Génération. Les années de rêve, Paris, Seuil, 1987, p. 313.

    [2]  Alain Peyrefitte, C’était de Gaulle, III, Paris, Fayard, 2000, p. 250.

    [3]  Yaël Auron, Les juifs d’extrême gauche en mai 68, Paris, Albin Michel, 1998, p. 278.

    [4]  Morgan Sportès, Ils ont tué Pierre Overney, Paris, Grasset, 2008, p. 121.

    [5]  Maurice Szafran, Les juifs dans la politique française de 1945 à nos jours, Paris, Flammarion, 1990, p. 188.

    [6]  Morgan Sportès, op. cit., p. 121.

    [7]  Ibid., p. 141-142.

    L'ouvrage de l'auteur ...

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    Dossier spécial Mai 68

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/05/12/mai-68-les-meneurs-de-la-commune-etudiante-un-paradoxe-fra-6051067.html

  • Centre de formation pour migrants à Jouy : de l’intérêt de rester vigilants et réactifs

    6a00d83451619c69e20224df32b5aa200b-200wi.jpgSamedi, nous apprenions que le préfet de la région Île de France ajournait le projet d’installer à Jouy en Josas un centre de formation pour immigrés, en partenariat avec Emmaüs. Il s’agissait d’accueillir et d’héberger, par roulement semestriel, des « promotions » de 300 migrants venant se former aux rudiments de notre langue.

    Avec un très faible taux d’encadrement en dehors des heures de formation, ces migrants livrés à eux-mêmes, majoritairement masculins, ne maîtrisant pas le français, auraient probablement erré en ville. Dans ce contexte, le projet pouvait légitimement inquiéter cette petite ville d’à peine plus de 8000 habitants.

    Il est intéressant d’analyser comment les autorités préfectorales et6a00d83451619c69e20223c84b04fa200c-200wi.jpg municipales ont révisé la décision qu’elles avaient promue à l’insu de la population.

    Tout est parti du refus d’un conseiller municipal d’opposition de voter en faveur d’une demande du maire. Ce dernier a en effet soumis à son conseil la renonciation d’exercer un droit de préemption sur l’ex-centre de formation Thales, afin de rendre possible l’accord entre la préfecture de région, le propriétaire et Emmaüs. En l’absence d’information complète, le conseiller municipal d’opposition s’est abstenu et a demandé de plus amples informations, lesquelles ont été données le 12 avril lors d’une réunion publique.

    Malgré les vacances scolaires d’avril puis les jours fériés de mai, plusieurs réunions d’information des habitants ont eu lieu, débouchant sur la signature d’une pétition et la programmation d’une manifestation. Il convient également de signaler que le FN est le seul parti politique à s’être impliqué dans cette réaction, bien que n’ayant aucun élu à Jouy. La responsable départementale du FN a ainsi écrit au préfet des Yvelines, sollicité l’ensemble des élus de l’agglomération « Versailles Grand Parc », participé avec des responsables de circonscription à une réunion publique. Enfin, ses militants se sont mobilisés, par l’affichage et la distribution massive de tracts (copie ci-contre), dans le but d’informer la population et de l’inviter à se mobiliser et à interpeler les élus municipaux sensés les défendre.

    Nous retiendrons de cette affaire que l’on ne peut se contenter d’accorder une confiance aveugle à nos élus sur ces sujets où le politiquement correct a facilement raison de leur courage… Puisque le problème de l’accueil des immigrés n’est pas prêt de se résoudre, il est donc nécessaire que les citoyens restent vigilants sur ce qui se discute dans les conseils municipaux, surtout si certains partis ne sont pas représentés !

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Attentats à Paris : le retour ?

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    FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Moins de deux mois après la prise d’otage du supermarché de Trèbes, qui a coûté la vie à 4 personnes et blessé 15 autres, un tueur solitaire a défrayé la chronique samedi soir, non loin du métro « 4 septembre » en se livrant à une attaque au couteau contre des passants. L’assaillant est Khamzat Azimov, 21 ans, né en Tchétchénie, naturalisé français et fiché « S ».

    Il a été abattu par la police, mettant fin au carnage qui a fait un mort et quatre blessés dont deux graves.

    « Il avait l’air d’un fou », commente le serveur du restaurant où s’étaient réfugié des blessés. Une aubaine pour les médias de propagande qui n’auront pas besoin de parler d’un « déséquilibré » ! L’attentat a été revendiqué par Daech en représailles contre les interventions de la coalition en Syrie.

    Mais d’autres capitales sont elles aussi menacées ?

    Hélas oui, à Londres un attentat vient d’être déjoué : une mère et ses deux filles en relation avec des islamistes de Raqqa s’apprêtaient à commettre une attaque à la grenade à proximité du British Museum. Elles hésitaient entre poignarder des passants au hasard ou faucher une file d’attente devant un musée très fréquenté, avant d’être appréhendées par la police et mises en examen.

    https://fr.novopress.info/

  • Allemagne : l’AfD concurrence les syndicats traditionnels dans le secteur automobile

    ezgif_5_ea7a2150ea.jpgAprès avoir bousculé le paysage politique allemand, l’extrême droite s’ancre dans les comités d’entreprise des constructeurs automobiles, fleurons industriels du pays en pleine crise d’identité, avec un discours antisystème qui embarrasse les syndicats traditionnels.

    « Les élections se sont très bien passées pour nous », se félicite auprès de l’AFP Simon Kaupert, chargé de la communication du syndicat « Zentrum Automobil », qui a fait élire ces deux derniers mois une vingtaine de représentants dans sept comités d’entreprise, chez Daimler, BMW et Porsche, avec plus de 10% des voix.

    Parmi ces nouveaux venus, le chef de file du Zentrum Oliver Hilburger, à la fois élu syndical chez Daimler à Untertürkheim, pilier des manifestations du mouvement islamophobe Pegida, proche du parti d’extrême droite AfD, et ancien bassiste d’un groupe de rock néonazi.

    Depuis sa création en 2009, quatre ans avant celle de l’AfD, ce « syndicat alternatif » d’extrême droite s’est lancé à l’assaut de l’industrie automobile, secteur phare qui emploie plus de 800.000 salariés, incarne la puissance de l’Allemagne à l’export mais souffre depuis près de trois ans du vaste scandale des moteurs diesel truqués.

    D’autres candidats gravitant autour de l’AfD, de Pegida et du Zentrum ont aussi été élus sous d’autres étiquettes, notamment chez Siemens et le constructeur de scies électriques Stihl, poussant la Confédération allemande des syndicats (DGB) à inscrire ce sujet au menu de son congrès qui s’ouvre dimanche.

    Si pour l’instant ces syndicats ne sont « numériquement pas très importants », l’extrême droite « s’attaque à IG Metall (le puissant syndicat de la métallurgie, ndlr) dans ses bastions », explique à l’AFP Klaus Dörre, sociologue à l’université de Jena, pour qui « l’automobile est au coeur de l’organisation syndicale allemande. » (…)

    Il se positionne ainsi contre la désindustrialisation de l’Allemagne, et espère briser le « monopole » des syndicats établis, « si proches des élites politiques qu’ils ne sont plus des solutions, mais une partie du problème ».

    « Les alternatives à ce système sont l’AfD au niveau politique, et le +Zentrum+ dans les entreprises », affirme-t-il. « La solidarité internationale n’existe pas. Je ne peux être solidaire qu’avec les gens que je connais (…) et non pas avec n’importe qui à l’autre bout de la planète. » (…)

    « Une partie non négligeable des travailleurs, et même des membres de syndicats, est en train de développer une affinité pour l’AfD », estime M. Dörre, posant aux syndicats traditionnels le même problème qu’aux partis établis (…)

    Source : romandie.com

    https://kahlenberg.blog/2018/05/11/allemagne-lafd-concurrence-les-syndicats-traditionnels-dans-le-secteur-autouobile/

  • Paris 15 mai, Gérard Leclerc parlera de Mai 68 aux Mardis de Politique magazine, une soirée à ne pas rater !

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    Rendez-vous à partir de 19 h 00 - Conférence à 19 h 30 précises
    Participation aux frais : 10 euros -  Etudiants et chômeurs : 5 euros

    Salle Messiaen, 3 rue de la Trinité  Paris 9° - Métro La Trinité, Saint-Lazare

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    Renseignements : Politique magazine, 1 rue de Courcelles Paris 8° - T. 01 42 57 43 22

  • U.N.E, grande et libre: contre leur “eurovision” !

    europe-des-nations-276x300.jpgL’Etat islamique (EI) a immédiatement revendiqué l’attentat au couteau commis samedi soir  dans le  second arrondissement de Paris (un passant  tué, quatre autres blessées dont deux grièvement) L’agresseur a été abattu par la police. Il s’agit de Khamzat Azimov,  un  tchétchène de 21 ans, français de papier (naturalisé) en 2010, fiché S en 2016 et dont le nom figurait aussi, comme près de 20 000 autres individus présents sur le territoire français, à l’instar de Radouane Lakdim notamment,  dans le  Fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation islamiste (FSPRT) créé en mars 2015. A quoi servent ces fichiers divers et variés  sans volonté politique de mettre préventivement hors d’état de nuire la racaille islamiste?  Sur un mode évidemment festif,  il s’agit pourtant encore et toujours de célébrer le vivre-ensemble,  la  diversité et la différence. Ce sont les termes qui ont été employés  par  la chanteuse israélienne Netta Barzilai qui, surfant sur la vague #metoo  et  devant des médias en pâmoison, a remporté  samedi avec son titre Toy le concours de l’eurovision, ce spectacle réunissant parait-il les pays européens (?).  Une chanson pourtant très médiocre, chantée  en sabir anglophone par une femme qui  n’est pas vraiment un modèle de féminité et d’élégance… un exemple à imposer   en Europe de ce début  de millénaire? Certes nous avons échappé  à la  victoire du duo français Madame Monsieur (il se classe treizième, ouf!) qui célébrait l’invasion migratoire clandestine avec sa pathétique ritournelle Mercy… pitié en anglais pour ceux qui n’auraient pas  encore compris ce message d’une légèreté éléphantesque.

    Grossière propagande  comme les critiques adressées à Valeurs actuelles pour sa une sur le trouble  milliardaire George Soros:  « Artisan du déracinement, encourageant les flux migratoires massifs pour mieux fragiliser les États, George Soros déploie sa stratégie par l’argent, aussi discrète que cynique et destructrice. » Une une aux relents implicitement antisémites selon un Raphael Glucksman,  un Claude Askolovitch ou un Edwy Plenel au motif que M. Soros est de culture et/ou de confession juive. Un procès  de très mauvaise foi tant il est vrai que les origines de ce dernier n’en font pas un intouchable et ne  peuvent le mettre à l’abri des critiques.  De plus,  VA n’est pas spécialement réputé pour son antisionisme et sa ligne éditoriale  épingle les immigrationnistes de  tout poil. Il suffirait en outre que ceux qui crient à l’antisémitisme lisent les commentaires  sur George Soros que l’on peut découvrir  sur les sites droitiers pro-israéliens et/ou dans l’orbite de la communauté juive pour constater que ce milliardaire  américano-hongrois est critiqué, vilipendé  et même profondément  détesté par beaucoup  de ses coreligionnaires, à commencer par les sympathisants du  Likoud.

    Immigration qui reste la question clé, capitale, pour jauger de la sincérité du patriotisme de la classe politique, en France comme en Europe. Aussi le site Russia Today a t-il eu raison de noter que le gouvernement italien « anti immigration et eurosceptique » qui devrait finalement voir le jour  entre les nationalistes de la Ligue de notre ami Matteo Salvini et les antisystèmes du Mouvement 5 Etoiles (M5S) de Luigi Di Maio est « un cauchemar pour Bruxelles » qui inquiète aussi «les marchés. »

    Après les  législatives de mars qui ont laminé les vieux partis bruxellois,   « c’était le pire des scénarios pour Bruxelles » est-il  rapporté. « Les tractations entre le M5S et la Ligue ont finalement débuté, après que Silvio Berlusconi, allié de la Ligue mais dont le parti a recueilli moins de voix que celle-ci, a finalement donné son accord à des négociations. Les chefs de file des deux formations, qui à elles deux disposent d’une courte majorité au Parlement, Luigi Di Maio et Matteo Salvini se sont rencontrés en début de matinée le 10 mai à la Chambre des députés.»

    «Signe de la fébrilité de l’UE à l’égard des évolutions politiques en cours sur la péninsule : des responsables européens avaient confié à l’AFP, avant les élections, s’activer en coulisses pour favoriser une alliance Renzi-Berlusconi. Si l’UE est loin de tenir ce dernier dans son cœur, elle semblait toutefois estimer que sa présence au sein d’une alliance gauche-droite était préférable au péril que représenterait une victoire du M5S ou de la Ligue (…). La question la plus épineuse que doivent désormais trancher le M5S et la Ligue est désormais celle du nom du futur chef de gouvernement. »  Et surtout ajouterons-nous, ils  devront rester sur la bonne voie,   maintenir la cohésion de cette coalition ce qui ne sera pas forcément un mince affaire car  les difficultés commencent maintenant!  Mais ne désespérons pas de l’avenir, des bonnes volontés et saluons avec Bruno Gollnisch  l’espoir  créé par  notre sœur latine avec  cette arrivée au pouvoir  des  nationaux et des populistes, nouveau coup porté  au calamiteux Système bruxellois à tuer les peuples.

    Bruxellois qui célébraient le 10 mai l’un des leurs, en remettant à Aix-la-Chapelle et le jour de l’Ascension  comme il se doit,  le prix Charlemagne (créé en 1950) à Emmanuel Macron, « un homme d’État de dimension européenne », «un précurseur courageux du renouvellement du rêve européen » selon  le directoire de la société  du Prix international Charlemagne.  La remise de ce prix coïncide avec la date  en France de   la « Journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions.  »  Une  journée imposée par la très sectaire militante  Christiane Taubira dans la foulée de sa loi de 2001,  afin de culpabiliser les gaulois  pour des crimes qu’il n’ont  (très largement ) pas commis.

    Le prix Charlemagne recompense lui  « des personnalités qui se sont engagées pour l’unification   européenne », le premier honoré par ce prix il y a 68 ans  fut ainsi le comte Richard Coudenhove-Kalergi, exemple parfait de l’idéologue mondialiste parfaitement assumé. La chancelière allemande fut  elle même décorée en son temps pour ses bons et loyaux services, tout comme le   pape François pour son immigrationnisme, les suzerains américains Bill Clinton et Barack Obama, les grand seigneurs bruxellois  Jean-Claude Trichet (président de la BCE) , Jean-Claude Juncker (ex Premier ministre du paradis fiscal du Luxembourg, actuel président de la Commission européenne), l’ancien président du Parlement européen, le socialiste allemand persécuteur du FN Martin Schulz, l’ancien secrétaire général de l’OTAN et représentant de la politique étrangère de l’UEJavier Solana , l’atlantiste du même métal,  ex Premier ministre polonais et  actuel président du Conseil européen, Donald Tusk…

    D’un esclavage, d’une soumission l’autre, culpabiliser les Européens pour leur  manque d’enthousiasme pour ladite unification  fut aussi un exercice qui a été tenté  ce 10 mai par Emmanuel Macron aux côtés d’Angela Merkel. Certes dans l’indifférence générale.  Ils   ont dénoncé de concert la résistance grandissante, de la Vistule au Tibre,   aux oukases bruxelloises, le   populisme, le nationalisme,  le repli identitaire… Bref  le refus par les  Européens du libre échangisme sans frontièriste,  des  sociétés (béatement)  ouvertes… Réflexe de survie  que le duo a conspué  comme des dérives   « illibérales » , le comble de l’abjection  dans leur bouche.

    Il serait temps que nos élites qui s’évertuent depuis des décennies à travestir, déformer,  trahir le génie et les valeurs constitutives de notre civilisation  comprennent enfin que  leur eurovision  laide et sans âme,  le renouvellement de leur  rêve européen vire au cauchemar pour les peuples de notre continent. Qu’ils admettent également que leur  UE totalitaire est une étoile  déjà morte même si elle  luit encore faiblement et qu’il est grand  temps  de lui substituer cette  grande et libre  Union des Nations Européennes (U.N.E) que les nationaux et des  Européens  sans cesse plus nombreux,  appellent  de leurs vœux.  

    https://gollnisch.com/2018/05/14/u-n-e-grande-et-libre-contre-leur-eurovision/