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  • Oui, le Grand Remplacement est en cours et les « statistiques » le confirment !

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    Par Jean-Yves Le Gallou ♦ Dans un article récent paru dans Monde & Vie, Jean-Paul Gourévitch a refusé d’accepter la thèse du Grand Remplacement. Il se trompe.

    « Ouvrez les yeux »

    Une première remarque d’abord. Au cours de sa vie tumultueuse, le Front national a connu pas mal d’avanies mais aucune de ses affiches n’a été censurée. Aucune ? Non, sauf une : celle qui représentait le regard d’une femme aux yeux bleus et était légendée ainsi : « Immigration : ouvrez les yeux ».
    Elle fut interdite sous un prétexte futile de droit à l’image de France 3 alors que l’affiche était inspirée par le visage d’une conseillère régionale FN… C’était au début des années 1990 et précisément il ne fallait pas que les Français ouvrent les yeux !

    Penseur du Grand Remplacement, Renaud Camus est un écrivain qui n’apprécie guère les statistiques mais qui aime à dire : « Ouvrez les yeux ». Convenons que l’argument est assez convaincant ! Davantage que certains contre-arguments statistiques tels que ceux utilisés dans le dernier numéro de Monde et Vie. Jean-Paul Gourévitch, essayiste par ailleurs intéressant, commet une double erreur : de raisonnement et de chiffre.

    Un raisonnement qui oublie la question générationnelle

    Parlons d’abord du raisonnement. Sur la base de ces chiffres (que je contesterai après), Jean-Paul Gourévitch affirme que le solde des entrées d’étrangers plus le solde naturel d’origine étrangère se monte à 310 000 personnes  et nous dit que cela ne représente que la bagatelle de 0,46 % de la population française. Observons d’abord qu’il serait plus exact de parler de 0,46 % de la population résidant en France que de 0,46% de la population française. Ce n’est pas tout à fait pareil. Mais là n’est pas l’essentiel.

    La grossière erreur de raisonnement consiste à avoir au numérateur une population jeune – d’une part, les naissances d’origine étrangère dans des populations dont le taux de fécondité est le double de celui de la population de souche, d’autre part, les entrées d’étrangers dont la très grande majorité se situe dans la tranche d’âge 15/35 ans – tout en ayant l’ensemble de la population au dénominateur !

    Or l’immense majorité des décès concerne des Français de souche. Leur proportion n’est pas la même parmi les naissances… C’est bien là qu’est le Grand Remplacement que chacun peut constater intuitivement d’ailleurs en lisant les pages d’état civil dans les bulletins municipaux.

    Ce qui serait honnête, c’est de rapporter les entrées, non pas à l’ensemble de la population, mais à la population française de moins de 40 ou 45 ans. On ne trouverait pas alors le chiffre de 0,46 % mais celui de 1 %… ce qui est  nettement différent.

    Oubli de la drépanocytose et minorations statistiques

    L’erreur de raisonnement est elle-même d’autant plus grave qu’elle se cumule avec une minoration des chiffres utilisés. Jean-Paul Gourévitch en cite trois : les sorties de Français, les naissances d’origine étrangère, les entrées d’étrangers.

    Jean-Paul Gourévitch évalue les sorties définitives de Français à 80 000 par an. C’est un domaine qu’il connaît bien et pour lequel il a fait un travail remarquable. Je retiens donc ce chiffre.

    Il évalue ensuite le solde naturel des naissances étrangères (naissances moins décès) à 150 000. C’est un chiffre minoré car il ne prend pas en compte les deuxième et troisième générations. Or, près de 40% des enfants sont dépistés à la naissance pour la drépanocytose, une maladie génétique rare qui ne concerne que les enfants (pas tous d’ailleurs) d’origine extra-européenne. Il est donc permis d’évaluer à 280 000 les naissances d’origine étrangère.

    Pour les entrées nettes d’étrangers Jean-Paul Gourévitch est totalement à côté de la plaque. Il les évalue à 180 000. Un chiffre sans doute juste il y a quatre ou cinq ans, totalement minoré aujourd’hui.
    En 2017, les entrées RECENSÉES par l’État se sont élevées à près de 420 000 :
    – 262 000 nouveaux titres de séjour délivrés ;
    – 100 000 demandeurs d’asile ;
    – 50 000 mineurs isolés (ou plutôt clandestins se déclarant mineurs isolés).

    Ce chiffre est lui-même un chiffre par défaut car il ne prend pas en compte les mineurs accompagnant les personnes ayant obtenu un titre de séjour ou recensés comme demandeurs d’asile.
    Le chiffre de 420 000 entrées d’étrangers est donc un minimum.

    Certes, il y a eu des retours : expulsés (très peu), étudiants ayant fini leurs études et repartant, et d’autres cas particuliers. Retenons le chiffre 100 000 départs (sans doute une évaluation haute).
    Nous arrivons ainsi à un remplacement de : 80 000 (sorties de Français de souche) + 280 000 (naissances d’origine étrangère) + 320 000 entrées = 680 000 soit 1 % de la population française et 2 % de la population – celle qui est significative – des moins de 40/45 ans.
    Et sans doute près de 2,5 % de la population française de souche de moins de 40/45 ans.

    Il suffit alors de pratiquer les intérêts composés pour comprendre l’ampleur du Grand Remplacement.

    Arrêtons de nous mettre la tête dans le sable !

    Jean-Yves Le Gallou 20/05/2018

    https://www.polemia.com/oui-le-grand-remplacement-est-en-cours-et-les-statistiques-le-confirment/

  • Histoire & Actualité • Hilaire de Crémiers : « Mai 68, c’est l’irrespect, dans tous les domaines. »

    Un entretien avec Hilaire de Crémiers

    Entretien avec Hilaire de Crémiers directeur de Politique magazine et de La nouvelle Revue Universelle. Propos recueillis Par Philippe Ménard 

    Hilaire de Crémiers, vous avez participé aux événements de Mai 68 dans une position bien spécifique : étudiant royaliste. Quelles étaient vos fonctions à l’époque ?

    Je m’occupais des cercles d’étude, des camps d’été… J’étais secrétaire général des étudiants d’Action française – ou quelque chose d’équivalent. C’était une époque de renouveau : nous avions des groupes structurés, avec des gens brillants, dans toutes les grandes villes universitaires, comme Lille, dont Jean-Pierre Dickès était l’animateur, Toulouse, Nantes, Aix et Marseille, Nanterre, avec Bernard Lugan, qui était auparavant responsable du lycée de Saint-Cloud. Il était membre de la Restauration nationale étudiante. Nous tenions des congrès et des conférences d’étudiants royalistes qui regroupaient des centaines de jeunes. Nous avions nos propres publications, comme Amitiés Françaises universitaires, que nous appelions AFU, et nous essayions de créer des dossiers d’Action française, des DAF ! Sur tous les sujets, Monarchie, Décentralisation, Enseignement et universités…

    Mai 68 va arriver, vous sentez monter la tension… Comment les royalistes considèrent-ils alors cette effervescence ?

    Aujourd’hui, on parle moins des royalistes que des gens d’Occident, qui se contentaient souvent d’un fascisme sans rigueur intellectuelle ; ils nous accusaient justement de maintenir les normes d’une sagesse politique dans notre réflexion, en raison de ce qu’ils appelaient notre « maurrassisme ». Ces groupuscules vivaient dans l’agitation. Ils se battaient, certes, mais nous aussi, et presque toutes les semaines, contre les étudiants communistes, les trotskystes, les maoïstes. Nous nous battions à la Sorbonne, à l’Odéon, à Saint-Lazare, bien avant les barricades – et souvent à un contre cinquante, car les communistes n’attaquaient qu’avec la certitude du nombre. Nous nous battions avec les Krivine, les Goldman. Cela pouvait se terminer à l’hôpital comme au poste de police. Les étudiants communistes ou déjà « gauchistes », sous la banderole de l’UNEF, tenaient les universités, la Sorbonne notamment. Ils avaient obtenu des espaces où ils pouvaient se réunir. L’administration apeurée leur était bienveillante. Il m’arrivait d’aller vers eux, fleur de lys à la boutonnière, pour leur proposer de discuter plutôt que de se battre. J’ai eu des discussions invraisemblables avec des trotskistes et des althussériens, à Normale Sup’, où nous avions un petit groupe. Spinoza, Kant, Hegel, Marx, Lénine… Nous connaissions leurs auteurs ; je lisais du Marcuse à la bibliothèque de la rue Croix-des-Petits-Champs, mais eux ne lisaient pas « nos » auteurs. C’est toujours la même chose. Les mêmes récitent le même catéchisme indéfiniment ! Il semblerait qu’aujourd’hui il y ait une jeunesse qui serait prête à s’ouvrir l’esprit. Tant mieux !

    L’agitation précédait donc largement Mai 68. Quand cela a-t-il commencé ?

    C’est 1961-1962 qui est le vrai départ des événements de Mai 68, pas 1965-1967, comme il est dit aujourd’hui. J’ai bien vécu cette période, ayant fait de la détention administrative en 1962, puis ayant été assigné à résidence. Je faisais en même temps mes études de droit et de lettres. C’est à ce moment que la gauche s’est littéralement emparée des lycées et des facultés et que le gaullisme a laissé la porte ouverte à la gauche, car la gauche l’avait soutenu dans l’abandon de l’Algérie. Nous, les royalistes d’Action française, étions alors en métropole les seuls opposants à un tel abandon, les seuls qui avions protesté non seulement contre l’abandon de la communauté française en Algérie, mais encore plus contre l’abandon des musulmans fidèles à la France. Il y avait une solution à trouver autre que le bradage honteux et qui n’a fait que repousser le problème ! Tout le monde en paie le prix aujourd’hui. Il y avait aussi la Cité catholique qui partageait la même manière de voir. J’ai assisté de l’intérieur au délitement des universités, de l’enseignement même et de la culture d’une manière générale parce que le gaullisme a systématiquement laissé la place à une gauche culturelle avant la lettre qui, en même temps, de marxiste-léniniste est devenue maoïste, spontanéiste – on parlait de « mao-spontex » –, lambertiste ou anarchiste, conséquence de l’abandon de toutes les idées de nation, d’ordre, de tradition, d’honneur, de beauté. Les professeurs étaient encore des gens remarquables, mais ils avaient déjà, en partie, abandonné leurs toges et leur autorité. Avant les cours magistraux, en Sorbonne, pendant un quart d’heure, une bande de zigotos prenaient la parole et faisaient passer leurs idées et leurs consignes. Ils tenaient l’Université. C’étaient des « professionnels de l’agitation », comme dit Macron : Krivine n’étudiait pas, il passait d’amphi en amphi pour semer l’agitation ; et l’agitation montait. J’avais écrit, alors, des articles, plusieurs mois avant Mai 68, pour signaler cette montée que nous percevions, que nous vivions, et qui allait déboucher sur un phénomène de masse. Cohn-Bendit et sa bande se sont aperçus qu’ils pouvaient faire n’importe quoi sans que jamais l’autorité leur réponde de façon cohérente : il n’y avait plus de respect. L’événement originel de Nanterre est caractéristique. Le mouvement du 22 mars est dans la logique du temps. Mai 68, c’est l’irrespect, dans tous les domaines. La libération sexuelle n’était que le refus de respecter la féminité : concrètement, dans les campus, ce n’était que la liberté de coucher. La pilule était libératrice d’abord pour le mâle ! La voyoucratie bourgeoise a pris le pouvoir dans les facultés avant d’essayer de le prendre dans la société. Et dans cette prise de pouvoir, dans cette dégradation de l’autorité, l’affaire de l’Algérie et l’évolution de l’Église, après Vatican Il, ont eu leur importance. Le christianisme de gauche a incontestablement joué un rôle déterminant dans l’évolution de la société, après la guerre, et tout spécialement après 1962. Les jeunes chrétiens gauchardisés par leurs aumôniers sont devenus les militants de la Révolution avant de devenir les cadres du parti socialiste !

    Mai 68 arrive, encouragé par un pouvoir qui a accepté d’être fragile dans les facultés, alors qu’il avait su montrer ailleurs sa dureté. À ce moment-là, les royalistes se sont-ils dit que la République pouvait vaciller, qu’il y aurait quelque bénéfice à retirer de cette agitation marxiste ?

    C’est une réflexion qui s’est faite au cours des événements. Ce sont les royalistes qui ont eu l’idée des contre-manifestations. Après la manifestation des gauchards qui étaient allés à l’Arc de Triomphe chanter l’Internationale et pisser sur la tombe du Soldat inconnu, nous avons pris la décision, en discutant avec les responsables du mouvement d’Action française de l’époque, Bernard Mallet, président des comités directeurs, et Pierre Juhel, secrétaire général de la Restauration Nationale, d’organiser des contre-manifestations. Et ça a tout de suite pris de l’ampleur : nous avons défilé tous les jours pendant huit jours, passant de 800 à 40 000 personnes sans difficulté. Mais les gens du SAC essayaient alors de prendre en main la manifestation – ils voulaient la récupérer –, ce qui n’était pas du tout dans nos objectifs ! Le SAC tentait d’entraîner la contre-manifestation sur la rive gauche pour créer des heurts frontaux. Mais je répondais aux policiers qui venaient, en quelque sorte, s’informer, et même plus que s’informer, car il n’y avait plus rien, que nous n’étions pas de la chair à canon, que nous n’allions pas jouer le jeu des barricades. L’idée est alors venue, vers la mi-mai, d’aller faire le tour systématique des lycées et des facultés, y compris les plus rouges, pour aller porter la contradiction dans un climat surréaliste de grève générale, de barricades et d’Odéon occupé ! J’ai, personnellement, fait le tour de la périphérie communiste de Paris, et de quelques lycées parisiens les plus rouges. Devant des salles de classe bondées, il était amusant d’expliquer que le totalitarisme universitaire contre lequel les émeutiers prétendaient lutter, avait été inventé par la République !

    Les étudiants manifestent avant l'intervention de la police au carrefour du boulevard Saint-Michel et du boulevard Saint-Germain, à Cluny, avec pour leader Alain Krivine des Jeunesses Communistes Révolutionnaires. On remarquera le caractère très bourgeois de ces manifestants. Politique magazine

    Les étudiants manifestent avant l’intervention de la police au carrefour du boulevard Saint-Michel et du boulevard Saint-Germain, à Cluny, avec pour leader Alain Krivine des Jeunesses Communistes Révolutionnaires. On remarquera le caractère très bourgeois de ces manifestants. 

    Nous manifestions contre le désordre et en même temps nous commencions à apporter une réponse au questionnement légitime d’une partie du public. Et nous avons installé nos propres présentoirs, avec notre presse, à côté de Clarté, le journal de l’Union des étudiants communistes, et de L’Humanité. À partir du moment où nous nous sommes installés, tout le monde a accouru, gaullistes, giscardiens en tête ! Nous avions ouvert la voie ; il avait fallu se battre un peu. Nous étions assez nombreux pour nous imposer, à Paris comme en province. Nous avions une imprimerie en banlieue où nous allions la nuit, tous feux éteints, faire tirer nos journaux, Aspects de la France et AFU. Nous étions toute une bande ; il y avait Gérard Leclerc, Jean-Pierre Dickès et bien d’autres. Nous écrivions le journal, le portions à l’imprimerie, le tirions à des milliers d’exemplaires et le rapportions en passant les chicanes de la CGT. Comme il n’y avait plus de presse et que, seules, deux radios fonctionnaient, les ventes à l’Opéra, à Saint-Lazare, explosaient ! Au lieu de vendre difficilement en faisant le coup de poing, un numéro partait à la seconde ! Je descendais en voiture à Lyon, les gens de Marseille montaient, on faisait la même chose à l’Ouest, Poitiers – Bordeaux – Toulouse, et le journal était distribué dans toute la France. Aspects de la France est le seul journal qui a paru pendant trois semaines, en alternance avec AFU. Mais tout était flou… Les gaullistes achetaient les révolutionnaires, Chirac se promenait avec un revolver et des valises de billets, De Gaulle allait consulter à Baden-Baden, nous faisions le tour des lycées et des facultés, nous chahutions Duverger et les profs bourgeois qui jouaient les émeutiers, on s’amusait beaucoup. C’était formidable, mais où menions-nous ces étudiants qui nous suivaient ? … Nous ne le savions pas. Et c’était une pensée lancinante et terrible. Tout le monde agité ne pensait en fait qu’au pouvoir à prendre et ils se sont arrangés pour s’y faire leur place, presque tous ! Devenus eux-mêmes ce qu’ils étaient censés renverser ! Et je peux vous dire que beaucoup d’argent a circulé. Jamais pour nous évidemment, toujours pour les gauchards et les sbires du gouvernement.

    Vous existez : du coup ceux qui avaient peur de réagir s’enhardissent et vous confisquent la réaction. Comment vivez-vous ce moment où tout s’échappe ?

    Douloureusement. Le milieu royaliste était en train de se fracturer entre partisans de l’ordre et partisans du chambardement. J’imposais à mon niveau une direction mais c’était fragile. Je devinais ce qu’il fallait faire mais nous n’en avions pas les moyens. Pompidou s’en est tiré après les accords de Grenelle ; De Gaulle est revenu, mais il avait, malgré les apparences, perdu la partie : un an plus tard, il sera contraint de partir, et pourtant sur une de ses meilleures propositions de réformes. La gauche a misérablement tenté de reprendre le pouvoir au stade Charlety. Le Parti communiste et la CGT ne voulaient pas aller au-delà de ce que Moscou souhaitait – et l’URSS voulait maintenir De Gaulle, personnalité « de droite » qui avait une politique internationale dite « de gauche », mais nous ne savions pas jusqu’à quel point. Nous avons eu le sentiment, d’une certaine manière, d’avoir été manipulés puisque notre contre-révolution avait servi le pouvoir républicain qui s’était ressaisi. Nous avons fait un camp, à l’été 68, très suivi. Mais la société avait changé. Les événements relevaient à la fois d’une mascarade bourgeoise et d’un bouleversement en profondeur, et nous n’avions pas la capacité de mener à son terme la dynamique que nous avions lancée. À la Mutualité, 2000 étudiants criaient « Vive le Roi », mais à quoi bon, si l’État, l’Église, la société se reconstituaient sur un pacte de consolidation républicaine où le désordre sert finalement l’ordre établi et où l’ordre établi ne cesse d’alimenter le désordre. La loi Edgar Faure en fut l’expression la plus évidente.

    Mgr Marty avait déclaré dans un mandement que Dieu n’était pas « conservateur » ! La formule aurait pu être comprise intelligemment. Ce ne fut pas le cas. Etait-ce possible ? On ne peut imaginer la sottise de l’époque. Nous avions établi, avec quelques étudiants, une sorte de PC à l’Institut catholique, mais de l’autre côté de la cloison, nous entendions de jeunes séminaristes qui allaient sur les barricades… C’était assez désespérant ! Je pense, aujourd’hui, qu’il y avait là un vrai combat. Mais ce qui est sûr, c’est que, pour réussir, il faut préparer les forces suffisamment à l’avance de façon que les réactions nationales ne soient pas que des coups de chaud ! Indéfiniment récupérés par les aventuriers de la politique.   

    Hilaire de Crémiers

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • La police politique entre en scène contre Vincent Lapierre

    Le journaliste alternatif Vincent Lapierre cherchait à couvrir la manifestation syndicale anti-Macron. Après quelques dizaines de minutes d’interviews, des gros bras du service d’ordre syndical bloque le passage à Vincent Lapierre, l’empêchant de faire un travail d’information.

    Arrive alors un commissaire divisionnaire. Que croyez-vous que va faire celui-ci ? Intimer l’ordre à Vincent Lapierre de cesser de suivre cette manifestation ! Mais Vincent Lapierre n’est pas encore au bout de ses surprises.

    Au mépris de la loi, ce commissionnaire divisionnaire réclame une carte de presse pour pouvoir permettre à Vincent Lapierre de faire son travail. Or, la profession de journaliste n’est pas réglementée. La carte de presse n’est exigée que dans certaines circonstances particulières, et pas lorsqu’il s’agit de couvrir un événement sur la voie publique. Mais rien n’y fait, et Vincent Lapierre et son équipe sont finalement encerclés par des CRS…

    Vous avez dit police politique ?

    Notons au passage que les syndicats soi-disant anti-Macron et les CRS aux ordres de Macron sont finalement les meilleurs amis du monde !

  • DÈS MAINTENANT, UNE DATE À RETENIR : CELLE DE LA 12e JOURNÉE DE SYNTHÈSE NATIONALE

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  • Une députée britannique se dit convaincue de vivre « le grand remplacement »

    37212782090_ba3898560f_b.jpgL’eurodéputée indépendante Janice Atkinson est devenue la dernière personnalité publique de haut niveau à parler du «grand remplacement», selon lequel les Britanniques et les Européens sont systématiquement remplacés par une immigration massive et incontrôlée.

    Écrivant dans la Voix de l’Europe (…) l’eurodéputée du Sud-Est de l’Angleterre dit que que lorsqu’elle a lu la théorie, elle pensait qu’il s’agissait d’une «réaction excessive». Mais l’ancienne membre de l’UKIP a récemment changé d’avis et est maintenant « absolument convaincu » que le Grand Remplacement est un effort concerté des élites mondialistes pour remplacer la population indigène en utilisant une immigration massive incontrôlée de la plupart des pays à majorité musulmane afin d’exploiter les faibles taux de natalité à travers le continent.

    « Quand j’ai lu pour la première fois la théorie du Grand Remplacement, je pensais que c’était un peu excessif mais maintenant je suis absolument convaincu que c’est le plan de l’UE, de l’ancienne administration Obama, de l’ONU, de certains politiciens libéraux britanniques et même de certains conservateurs, a écrit Janice sur la plate-forme médiatique paneuropéenne (…)

    Parlant de la décision « d’English Heritage » d’offrir un programme de formation uniquement aux personnes appartenant au «patrimoine ethnique noir, asiatique ou minoritaire», Janice poursuit : «Le grand remplacement est ouvertement et honnêtement mené par certaines de nos (anciennes) institutions vénérables telles que l’English Heritage et le National Trust (…)

    Source : Shy Society

    https://kahlenberg.blog/2018/05/21/une-deputee-britannique-se-dit-convaincue-de-vivre-le-grand-remplacement/

  • LES CONTRADICTIONS DE M. HULOT : BIODIVERSITÉ, ÉOLIENNES, HUILE DE PALME AUJOURD'HUI

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    Pour la tournée provinciale des ministres, Nicolas Hulot était à Marseille le 18 mai. Pourquoi Marseille ? C’est que la cité phocéenne doit accueillir le Congrès mondial de la nature en 2020. C’était l’occasion, pour lui, d’annoncer les grandes lignes d’un plan pour la biodiversité.

    Les grandes lignes seulement, pas de mesures concrètes. Celles-ci doivent être annoncées en juillet. Comme à l’époque d’« Ushuaïa », l’ancien animateur de télévision nous a donc fait la bande-annonce de son plan…

    Mais ne soyons pas trop cynique, le ministre de l’Écologie a raison de vouloir agir pour la biodiversité. On sait, aujourd’hui, que la population d’insectes a chuté de près de 80 % (notamment les abeilles), celle des oiseaux de 30 %, que les vers de terre aussi disparaissent… Cela pourrait sembler anecdotique, mais il s’agit là des bases de la pyramide alimentaire, au sommet de laquelle nous sommes. Il est donc plus que temps d’agir et on attend avec impatience les mesures qui seront annoncées.

    Encore faut-il que les actions en faveur de la nature soient cohérentes.

    M. Hulot nous dit que ce plan sera « le frère jumeau du plan climat ». Celui-là même qui veut développer encore les centrales éoliennes en France. Or, ces éoliennes sont une catastrophe pour les oiseaux, notamment les rapaces, les plus menacés, ainsi qu’une récente étude de la LPO (Ligue de protection des oiseaux)l’a montré. Elles sont aussi une grave menace contre les chauves-souris, une récente étude de Kévin Barré, docteur au Muséum national d’histoire naturelle, le démontre. Et on commence à se dire que les machines installées en haute mer perturberaient les animaux marins par les vibrations qu’elles génèrent. Il faut donc choisir : les éoliennes ou la biodiversité.

    Par ailleurs, le même Hulot vient d’autoriser une raffinerie du groupe Total, au bord de l’étang de Berre, à importer de l’huile de palme (300.000 tonnes par an !) pour fabriquer du carburant. Huile de palme qui entraîne, pour sa fabrication, une déforestation massive en Indonésie et en Malaisie. Réduisant drastiquement, notamment, l’habitat des orangs-outans, des gibbons et d’autres espèces encore. Il semble que l’écologie, ce soit comme l’amour : loin des yeux…

    Le ministre a obtenu l’interdiction du glyphosate. Il semblerait que ce ne soit qu’une mesure symbolique pour faire croire que le gouvernement se soucie de l’environnement. Selon que vous serez industriel puissant ou agriculteur misérable, les jugements de M. Hulot vous rendront blanc (vert, plutôt) ou noir. Ce n’est plus de la peste que les animaux sont malades, mais de l’écologie politique.

    http://www.bvoltaire.fr/contradictions-de-m-hulot-biodiversite-eoliennes-huile-de-palme/

  • Avortement : les femmes sont-elles vraiment libres ?

    6a00d83451619c69e20223c84a93ca200c-250wi.jpgLe « droit à l’IVG » est devenu aujourd’hui si « fondamental » qu’il est difficile d’évoquer les risques de l’avortement pour la santé physique ou psychologique des femmes, compliqué de contester ce qui est devenu une "valeur de la République", sous peine de poursuites. Marie Philippe, fondatrice du site IVG.net, a accueilli plus de 10 000 femmes avant ou après l’avortement. Son expertise l’a conduite à faire une investigation poussée pour dévoiler ici une autre face de l’avortement, de ses causes et de ses conséquences. 

    La « liberté » de la femme est-elle bien respectée ? Quelles sont les pressions de l’entourage pour l’inciter à l’avortement ? La frontière entre enfant « désiré » ou « non désiré » est-elle si tranchée ? L'ouvrage livre les terribles témoignages de jeunes filles obligées par leurs parents à avorter, les menaces affectives de ces hommes qui menacent de partir si leur conjointe n'avorte pas, ces médecins qui poussent à l'avortement, ces infirmières et autres chirurgiens qui oeuvrent dans cette industrie abominable...

    "[C]e qui est le plus frappant, dans ce "combat intérieur" que mènent ces femmes contre elles-mêmes, c'est de voir l'importance qu'exerce sur elles la pression psychologique de l'entourage. C'est cette pression qui transforme le coeur des femmes et qui amoindrit leur liberté. Cette pression semble de plus en plus forte dans la société actuelle qui est de plus en plus normative."

    "Aujourd'hui en France, aucun dispositif légal ne protège les femmes victimes de pressions psychologiques qui pourraient les pousser à avorter. Cette logique considère que l'avortement n'est pas simplement une possibilité aux conséquences éventuellement négatives, mais un droit "fondamental" à un acte forcément positif. [...] La réalité vécue peut être très différente : quand une femme est enceinte dans une situation "compliquée", c'est souvent l'entourage qui pousse à l'avortement, parfois jusqu'à la violence psychologique ou physique. L'adolescente enceinte qui est "mise à la porte" de chez elle reste aujourd'hui encore une situation assez fréquente."

    "On parle beaucoup d'égalité hommes/femmes. Or, quand il est question d'avortement, je suis frappée par la domination qu'exercent les hommes à ce sujet : ce sont eux les premiers demandeurs de l'IVG pour leur compagne. Ils le font avec une agressivité redoutable et les pires menaces. Ils sont ainsi les plus ardents défenseurs du "droit" à l'IVG, sur les réseaux sociaux et même au téléphone. Et bien sûr, ils ne subissent pas les graves conséquences que je n'ai fait q'esquisser dans cette étude. Quand nous recevons des injures des menaces par mail ou au téléphone, elles proviennent à 90% d'hommes qui nous accusent en fait implicitement de les "déranger".

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Roland Hélie invité à Barcelone au colloque sur le thème "Catalogne, terre espagnole !"

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    Roland Hélie et Gabriele Adinolfi samedi à Barcelone

    Samedi 19 mai s'est tenu à Barcelone un colloque sur le thème "Catalogne, terre espagnole" cliquez ici. Compte tenu des récents évènements qui ont secoué la péninsule ibérique, cette réunion tombait, c'est le moins que l'on puisse dire, au coeur de l'actualité. D'où une participation importante comme les organisateurs pouvaient l'espérer.

    La dynamique Association pour la mémoire de Juan Ignacio (ACIMJI), fondée il y a quelques années par les camarades de Juan Ignacio Gonzalez, dirigeant du Frente de la Juventud assassiné fin juin 1980 à Madrid et devenu depuis un héros du combat nationaliste outre Pyrénées, était à l'origine de cette initiative. Cette association est, entre autres, animée par Juan Antonio Lopez Larrea, auteur d'un remarquable ouvrage, Sin Remordimiento(Sans remord, Editions Fides, Tarragona, 2017), dans lequel est racontée cette période tragique et méconnue de l'après-franquisme.

    Comme nous l'avons démontré dans le n°47 de notre revue Synthèse nationale (automne 2017), la crise que vient de traverser la Catalogne a redonné au nationalisme espagnol une vitalité qui avait tendance, il faut bien le reconnaitre, à s'essouffler ces dernières années. La Phalange, sous toutes ses formes, redevient donc une force vivante dans le pays.

    Tout au long de la journée, interrompue par un sympathique banquet au Cercle militaire de Barcelone, différentes personnalités espagnoles, dont certaines issues du Front de la Jeunesse des années 70 et 80, traitèrent avec brio et enthousiasme le thème central du colloque.

    L'après-midi, plusieurs intervenants européens étaient aussi invités par Juan Antonio et ses camarades a prendre la parole. Ce fut d'abord le Grec Konstantinos Bovitsos, représentant de l'Aube dorée au Parlement européen, puis Gabriele Adinolfi, Président de l'Institut romain Polaris, que nous ne présentons plus aux lecteurs de ce site, et, avant le Père Marius Visovan qui témoigna sur le mouvement légionnaire roumain, Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale et des Cahiers d'Histoire du nationalisme, fit un exposé d'1 heure 30  sur l'histoire de la Droite nationale et celle du courant nationaliste révolutionnaire en France.

    S'il est vrai que les nationalistes français se référent souvent a des figures ibériques glorieuses telles que José Antonio Primo de Rivera, Ramiro Ledesma Ramos cliquez là ou Onesimo Redondo, les Espagnols savent aussi honorer les références françaises. Derrière la tribune, parmi les six grands portraits affichés, on retrouvait ceux de François Duprat, Dominique Venner, Pierre Drieu la Rochelle et Robert Brasillach.

    Au-delà de la partie "historique" de son intervention, Roland Hélie profita de sa présence à Barcelone pour mettre en garde nos amis catalans contre le "retour au pays" du prédateur Manuel Valls qui affiche, après avoir lamentablement été rejeté par les Français, ses prétentions de faire désormais carrière en Catalogne. Roland Hélie rappela la perversité de ce triste personnage qui se spécialisa, alors qu'il était ministre de l'Intérieur puis Premier ministre, dans la répression contre les patriotes. Le message semble être bien passé...

    Ce colloque fut aussi l'occasion de constater avec plaisir la belle production éditoriale espagnole. Plusieurs éditeurs présents proposaient en effet aux participants de nombreux ouvrages de qualités sur le nationalisme espagnol et européen. Ce qui correspond au regain d'intérêt des Espagnols pour l'idéal qui nous anime.

    Cette réunion a permis à Synthèse nationale et à son directeur de renforcer les liens d'amitiés qui soudent les nationalistes d'Europe dans leur combat commun contre le mondialisme... Profitons de cet article pour remercier Juan Domingo et les responsables de l'ACIMJI pour leur accueil chaleureux et fraternel.

    S.N.

    Un compte-rendu filmé de cette belle journée sera bientôt en ligne sur ce site.

    Consultez le site non conformiste El Cadenazo cliquez là

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    Inimaginable il y a encore quelques mois, la Phalange recrute à nouveau comme ici sur un marché de la banlieue de Barcelone dimanche matin...