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  • Dimanche 17 mars à Rungis : Assises de la France des Gilets jaunes

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    Venez nous retrouver sur

    le stand de Synthèse nationale

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Molenbeek, l’arbre qui cache la forêt islamiste

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    Tristement célèbre depuis les attentats de 2015 et 2016, la commune bruxelloise de Molenbeek présente un double visage. Bobo d’un côté, ghetto islamisé de l’autre, la ville d’origine de nombreux terroristes reflète les contradictions de la Belgique. Reportage de Causeur.

    « Quand Trump dit que Molenbeek est un trou à rats et Zemmour qu’il faut nous bombarder, ça va loin ! » s’insurge Ali, 30 ans. Depuis quelques années, Molenbeek-Saint-Jean s’est attiré la réputation de plaque tournante du djihadisme. Et pour cause : le noyau dur du commando de l’État islamique à l’origine des attentats de novembre 2015 (Paris) et septembre 2016 (Bruxelles) a grandi dans cette commune de 100 000 habitants. Passés de parcours délinquants ou criminels à Daech, Abdelhamid Abaaoud, les frères Abdeslam et Mohamed Abrini formaient une bande de copains molenbeekois originaires du Maroc, comme 60 % de la population locale. Leur équipée barbare a symboliquement pris fin le 18 mars 2016, jour de la capture de Salah Abdeslam dans la cave de son cousin… à Molenbeek.

    « Au Nouvel An, il y a eu des voitures, des poubelles et des appartements brûlés dans tout Bruxelles, mais on n’a parlé que de Molenbeek »

    Dernier scandale en date, la publication d’un prêche de 2009 au cours duquel le recteur de la grande mosquée Al Khalil de Molenbeek appelait à « brûler les sionistes ». De tels propos font désordre dans la bouche du président de la Ligue des imams de Belgique, qui a pignon sur rue à Bruxelles. Car, comme Marseille, la capitale du royaume a conservé ses quartiers populaires et immigrés dans son enceinte au lieu de les rejeter en périphérie. Plusieurs des 19 communes bruxelloises constituent ainsi des petits Molenbeek où les minorités turques (Saint-Josse, Schaerbeek, Laeken) et marocaines (Anderlecht, Forest) tendent à constituer des majorités locales.

    À un jet de pierres de la Grand-Place, longé par un tramway, le canal de Willebroeck sépare Bruxelles-ville de la tristement célèbre Molenbeek. Sur les quais, la belle brique rouge du centre pour demandeurs d’asile du Petit-Château voisine avec une fresque érotique. En face, des portraits pop art de quidams lunettés ou voilés ornent l’entrée de Molenbeek. Pour l’heure, les seuls radicalisés que je croise sont des cyclistes pédalant comme des dératés sur la piste face au Phare du Kanaal, un bar et « espace de co-working » à la façade peinte façon BD. Le lieu est prisé des bobos. À quelques encablures, dans le foyer associatif du quartier Maritime où il officie, Ali s’agace de l’image de coupe-gorge qui colle à la peau de sa ville : « Au Nouvel An, il y a eu des voitures, des poubelles et des appartements brûlés dans tout Bruxelles, mais on n’a parlé que de Molenbeek. Puisque c’est vendeur pour les médias, tout ce qui s’y passe est démultiplié. » La nuit de la Saint-Sylvestre, de jeunes Molenbeekois ont incendié des poubelles, un sapin de Noël, caillassé une voiture de pompiers, pillé une pharmacie, dévasté du mobilier urbain.

    Pour lire la suite sur le site de Causeur, c’est par ici !

    https://fr.novopress.info/

  • I-Média n°237 – Matraquage, occultation : les manip’ médiatiques décryptées

     

    Incendie chez Richard Ferrand et antisémitisme : le matraquage de la semaine

    Le matraquage médiatique est une manipulation classique. En choisissant de promouvoir certaines informations plutôt que d’autres, les médias orientent l’opinion.
    Cette semaine, 2 exemples clairs : le prétendu incendie criminel chez Richard Ferrand et la montée de l’antisémitisme.

    Zapping

    Pour Anne-Claire Coudray et les équipes du JT de TF1, c’est la fameuse « ultra droite » qui serait à la manœuvre dans les manifestations des Gilets Jaunes. Dans la réalité, c’est bien l’extrême gauche qui casse et agresse.

    Profanations d’églises et attaque de la Nouvelle Librairie : les infos fantômes de la semaine

    Occulter des événements qui contreviendraient au discours politiquement correct est une spécialité des médias. Au menu cette semaine : refus de parler des profanations d’églises et attaque de la Nouvelle Librairie par l’extrême gauche.

    Tweets

    En France, les mots « père » et « mère » remplacés par « parent 1 » et « parent 2 » dans les formulaires scolaires.
    En Hongrie, les femmes avec quatre enfants ou plus seront exemptées de tout impôt sur le revenu à vie.

    Docteur bien-pensant et Mister Ligue du LOL

    Des journalistes des rédactions les plus bien pensantes de France étaient en fait des adeptes de l’humour vulgaire et du harcèlement de femmes sur les réseaux sociaux.
    Une affaire qui agite la presse !

    https://www.tvlibertes.com/i-media-n237-matraquage-occultation-les-manip-mediatiques-decryptees

  • Enfin de bonnes nouvelles d'Espagne ... Elles intéressent la France et l'Europe

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    Sur les événements d'Espagne, nous attendons toujours avec intérêt les analyses de Javier Portella, grand connaisseur des dossiers et du terrain. On lira celle-ci avec un certain enthousiasme car semble se lever en Espagne un vent de réveil et de réaction. L'actualité, on le verra, n'est pas à la question rebattue en France du transfert des cendres de Franco. L'Espagne moderne s'occupe de son unité menacée, de son identité et de son destin. [Boulevard Voltaire, 13.01].   LFAR 

     Par delà le procès des putschistes catalans 

    Il vient de commencer à Madrid, devant le Tribunal Supremo (équivalent de la Cour de cassation), le procès contre les douze principaux dirigeants de la Generalitat de Catalogne au moment du putsch d’octobre 2017 par lequel ils ont essayé de scinder la Catalogne de l’Espagne.

    Seul est absent, caché à Waterloo (dont il devait ignorer que le seul nom est déjà synonyme de défaite), Carles Puigdemont, le chef de la bande à ce moment-là.

    Le procès sera long (on parle d’au moins trois mois) et les peines requises lourdes : une trentaine d’années pour le délit de rébellion, le plus grave délit contre la sécurité de l’État. Or, puisque nous aurons bien l’occasion de revenir sur ce procès tout au long de son déroulement, voyons plutôt ce qui se passe entre-temps en dehors du palais de justice.

    Il se passe plusieurs choses.

    Il se passe que 250.000 personnes sont sorties, dimanche dernier, dans les rues de Madrid afin d’élever leur voix contre la lâcheté d’un gouvernement socialiste (parvenu au pouvoir grâce aux voix des indépendantistes, communistes et anciens terroristes de l’ETA) qui était prêt à tout lâcher aux sécessionnistes catalans pourvu que ceux-ci continuent à le soutenir en votant le budget de l’année prochaine.

    Il se passe que, parmi ces manifestants, il y avait aussi un certain Manuel Valls, quelqu’un qui aime jouer sur tous les tableaux (anti-indépendantiste d’une part, mais faisant des clins d’œil aux socialistes qui ne rêvent que de pactiser avec les indépendantistes, en même temps qu’il est farouche ennemi du seul parti identitaire populiste et unioniste, appelé Vox), tant et si bien qu’à force de vouloir être partout, il risque de ne se retrouver finalement nulle part : dans la meilleure des hypothèses électorales, il devrait se contenter d’un petit poste de conseiller municipal à Barcelone.

    Il se passe aussi que, étant donné la clameur qui s’est partout élevée en voyant le gouvernement socialiste prêt à pactiser avec la sécession, celui-ci s’est finalement résigné à faire marche arrière. Il semble clair, au moment où j’écris ces lignes, que le budget ne sera pas voté et le gouvernement Sánchez (Photo)convoquera des élections à la fin avril.

    Il se passe, enfin, que, depuis sa percée électorale en Andalousie, Vox, qui jusqu’à il y a six mois était un petit parti identitaire et marginal, continue à grimper de plus belle. Chaque fois qu’un meeting est organisé dans l’une ou l’autre ville de province, plusieurs centaines de gens ne parviennent pas à trouver de place et doivent rester massés dehors.

    Tous les sondages s’accordent aussi à créditer Vox d’au moins 15 % des suffrages lors des prochaines élections, devançant même Podemos, un parti qui, perdu dans les délires sociétaux du féminisme, de l’idéologie du genre et de l’immigrationnisme, se trouve de plus en plus déchiré par toutes sortes de disputes internes.  

    Écrivain et journaliste espagnol

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • La vieille gauche gauche

    Tartuffe.jpgLe vieux monde fait de la résistance: c’est François Fillon, alors Premier ministre de Nicolas Sarkozy,  qui avait accepté que  la mention mademoiselle, par trop discriminante  en l’absence de damoiseau,  soit interdite sur les formulaires administratifs. La vieille garde progressiste fémino-freudo-gauchiste a arraché une nouvelle victoire à l’Assemblée avec l’adoption le 12 février d’un amendement qui consacre l’homoparentalité dans les formulaires scolaires. Ces derniers  devront porter les mentions «parent 1 et parent 2», en lieu et place des fascisants  «père et mère», dans le cadre du projet de loi sur «l’école de la confiance». Sur un mode  extatique, Valérie Petit, député LREM à l’origine du texte, a déclaré que  « cet amendement vise à ancrer dans la législation la diversité familiale des enfants dans les formulaires administratifs soumis à l’école» Quelle régression!,  pardon quel progrès!

    Vieux monde qui bégaie encore quand on apprend que   sur proposition de l’irréprochable mutuelliste breton et  président de l’Assemblée nationale nationale Richard Ferrand, l’ex Premier ministre du calamiteux Jacques Chirac, Alain Juppé, va prendre la tête du Conseil constitutionnel.  Le très macrono-compatible maire de Bordeaux abandonne donc  ce mandat et  a fait part hier, lors d’une courte allocution, essayant de refouler ses   sanglots, de son soulagement de quitter la politique en cette période de  «haine» et de remise en cause des «élites»… La faute à qui M. Juppé? 

    Ingrid Levavasseur elle, n’a pas pleuré pour  annoncer ces dernières heures qu’elle renonçait  à  prendre la tête de la liste Gilets Jaunes baptisée Ralliement d’initiative citoyenne (RIC). Son  porte-parole, Christophe Chalençon,  a claqué la porte pour  créer  un regroupement concurrent, le «Mouvement alternatif citoyen» (MAC) afin de contrer  d’autres initiatives, celles de Françis Lalanne, de Thierry-Paul Valette ou encore de Patrick Cribouw

    Cette floraison  intervient au moment ou le soutien à la mobilisation des GJ s’effrite, du moins  si l’on en croit le sondage Elabe pour BFMTV diffusé  mercredi.  Il y aurait à  cela  plusieurs raisons objectives  qui peuvent s’exclure ou se cumuler dans l’esprit des Français selon leur segmentation idéologique:  absence de perspective d’un débouché politique tangible de ce mouvement autre que celui proposé par les partis d’opposition à la macronie; remobilisation de l’électorat européiste derrière Emmanuel Macron et l’exécutif  à l’occasion du Grand débat; effet de la propagande gouvernementale, largement martelée,  assimilant  par capillarité les GJ à la violence, à l’homophobie, l’antisémitisme, le  racisme… ;  visibilité  croissante dans  les cortèges  d’une gauche  et d’une extrême gauche largement rejetées par les classes populaires …

    Ce sondage Elabe précise ainsi de manière qui peu apparaître contradictoire que si 58% de nos compatriotes approuvent encore les GJ,  64% des personnes interrogées  affirment ne plus se reconnaître dans les revendications des manifestations du samedi (lesquelles?); 56% estiment que la mobilisation devrait s’arrêter. Une opinion   qui a contrario n’est pas partagée par la majorité des   sympathisants de LFI et du RN (respectivement 64% et 57%)  qui souhaitent que le mouvement s’installe dans la durée.

    La bêtise maligne elle, ne prend pas non plus de  vacances. Le Figaro relevait hier que Marine Le Pen et Marion Maréchal devaient être auditionnées par la  commission d’enquête parlementaire sur la lutte contre les groupuscules d’extrême droite en France présidée par une élue socialo-trostkyste  de l’HéraultMuriel Ressiguier. Ancienne d’EELV, ralliée aujourd’hui à LFI, celle-ci s’était déja signalée par sa fureur éradicatrice en entendant faire interdire la Ligue du Midi (trop identitaire) et,  à Montpellier,  les subventions pour la fête en l’honenur de Saint Roch (trop catho, trop enracinée…).

    Mais,  rapporte le quotidien, «suite à la publication de cet article, (…) Muriel Ressiguier, a fait savoir au Figaro que les convocations de Marine Le Pen ou Marion Maréchal n’étaient plus d’actualité. Compte tenu du caractère politique que prendraient ces convocations  (sic) et ne disposant plus d’un effet de surprise  (sic) pour ce faire. Le rapporteur de la commission, le député LREM Adrien Morenas – dans laquelle siège M’Jid El Guerrab ex collègue du socialiste Boris Faure, qu’il avait envoyé aux urgences en le frappant à la tête à coups de casque! -, a quant à lui émis des doutes sur la neutralité de sa propre commission qu’il ne veut pas voir se transformer en vaudeville.»

    C’est un peu tard pour s’en rendre compte. Preuve du «sérieux»  de cette commission de pieds nickelés , qui devrait rendre son rapport le 11 juin,   les propos d’un de ses membres,  Régis Juanico,  socialiste rallié au groupuscule de Benoit Hamon, Génération.s, vaut son pesant de cacahuètes. Non content de jouer au procureur Vychinsky en  annonçant son intention de «(se concentrer)   sur les passerelles qui peuvent exister entre le RN et l’ultradroite »,  il a fait l’étalage de son inculture crasse du sujet qu’il entend traiter.  Ainsi déclarait-il au Figaro: «nous allons préparer un rapport et des propositions d’améliorations de notre arsenal juridique pour mettre fin aux activités de ces groupuscules et faire en sorte qu’ils soient mieux surveillés. Beaucoup de ces groupes , même lorsqu’ils font l’objet de dissolution, se reforment. Lors de nos auditions, on nous a donné l’exemple du groupe Troisième Voie qui est présent sur le territoire sous diverses formes depuis 1936.»

    Le problème c’est que  Troisième Voie  a été créé non pas en 1936 mais  en 1985, quand bien même est-il lui même l’émanation du Mouvement Nationaliste Révolutionnaire  (MNR) dJean-Gilles Malliarakis qui a vu le jour en 1979. Un amateurisme qui a fait hurler le spécialiste es extrême droite Jean-Yves Camus. A défaut de lire M. Camus, le brave Juan aurait pu au moins se fendre d’une  petite visite sur  wikipedia

    Mais il est aussi certain que la perspective d’affronter Marine Le Pen sur ce terrain-là en a fait hésiter  certains, plus vraiment persuadés qu’il s’agissait d’une bonne idée d’offrir ce type de tribune à la présidente du RN. Marine l’avait dit, toujours au Figaro:  «La France Insoumise ne pourra plus accuser Emmanuel Macron de dévoyer les institutions puisqu’elle fait exactement la même chose. Elle mène un combat politique à ses adversaires à travers des institutions qui ne sont pas faites pour ça!» «Je vais y aller et ils ne vont pas être déçus. Je vais leur parler d’une vie entière passée à subir les violences de l’extrême gauche. Cela fera comme le procès en diffamation engagé par M. Baupin, qui s’est transformé en son propre procès».

     Délinquance et  violences dites  ordinaires, dont  la famille Le Pen, comme beaucoup d’autres familles  françaises qui y sont  encore plus exposées, a fait (aussi)  la mauvaise expérience ces derniers mois. Le 26 janvier dernier, Jany, l’épouse de Jean-Marie Le Pen,  avait été violemment jetée au sol et insultée, victime d’un vol à l’arraché sur  un marché de La Celle-Saint-Cloud.  En octobre dernier, c’était une fille de Marine qui était violemment frappée, en compagnie de son cousin,  à la sortie d’une soirée étudiante à Nanterre.  Hier, indiquait 20 minutes, les deux agresseurs  arrêtés  dans cette affaire,  le multirécidiviste  Redhouane Joullane, 47 ans,   et Sohaib Tamma, 32 ans, fonctionnaire de mairie (à Nanterre la communiste?), ont été condamnés par le tribunal de Nanterre à 15 mois de prison dont 7 mois avec sursis pour agression aggravée. Peines dissuasives?  Quitte à réfléchir sur les moyens d’enrayer la spirale de la violence extrêmiste note Bruno Gollnisch,  les belles âmes de gauche et du centre  seraient  plus inspirées de faire leur mea culpa sur cette délinquance sauvage qu’ils ont tant contribué  à enkyster dans notre pays.

    https://gollnisch.com/2019/02/15/la-vieille-gauche-gauche/

  • La police tire sur les Gilets jaunes, mais protège les casseurs gauchos…

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    Sophie Durand, Riposte laïque, cliquez ici

    Lors de l’acte XIII des Gilets jaunes, un casseur a été suivi depuis le début de la manifestation et pendant des heures par la police. Il a pu faire ainsi des dégâts astronomiques. Sans être arrêté, ce qui laisse totalement pantois.

    « Nous avons différé son interpellation au vu de la présence hostile de très nombreux manifestants » écrit la police dans son rapport. De très nombreux casseurs alors ? Pourtant la police n’a pas eu de ces précautions lors des nombreuses interpellations de Gilets jaunes…

    Le casseur porte un masque et des lunettes de protection qui lui cachent le visage et à intervalles réguliers il enfile un gilet jaune par-dessus sa tenue toute noire de casseur. Il l’enlève pour casser, c’est moins voyant. On l’a laissé passer avec ce masque, alors qu’on a enlevé aux Gilets des écharpes qui auraient pu les dissimuler…

    Le casseur sort d’abord un marteau de son sac. Ah bon ? On ne le lui a pas confisqué, alors qu’on a confisqué aux Gilets jaunes des masques en papier très dangereux ?… Son pied de biche non plus n’a pas été confisqué.

    Tout au long de la journée, il se sert de l’un et de l’autre alternativement, donne des coups de pieds partout où il peut, jette des pavés. Il attaque tout ce qui peut être attaqué, casse tout ce qui peut être cassé, fait des moulinets avec des trottinettes électriques. Mais on ne l’arrête pas.

    Le casseur s’attaque à la vitrine d’une banque Bred. Puis il casse la vitrine en marbre d’une compagnie d’assurances et se sert des morceaux comme de projectiles, qu’il lance sur la police. Il abîme des caméras de surveillance, puis une voiture de police golf, qu’il attaque à coups de barrières de chantier. Ensuite il vole un ordinateur dans une agence Allianz. Il s’attaque  à une agence BNP, une concession Renault, puis casse les vitres d’une Porsche, et y met le feu. Le propriétaire, le chef cuisinier Etchebest, ne doit pas être ravi de l’incurie manifeste de la police…

    Le casseur vole une sacoche dans une BMW et répand son contenu dans le ruisseau. Puis arrivé près de la Tour Eiffel, il s’acharne à coups de marteau sur les vitres de protection du monument. Enfin il s’approche d’un véhicule de Vigipirate et y met le feu. Le véhicule brûle intégralement.

    Enfin la police disperse les manifestants et le casseur prend la fuite. Il est finalement rattrapé vers 18h par des policiers en civil, et décline une fausse identité. Pas de chance : il est connu de la police pour avoir déjà cassé. Thomas P.  est enfin placé en garde à vue. Thomas P. ? Les journaleux passent leur temps à donner très vite le nom de patriotes, mais pour ce casseur on n’a que le prénom ? Comme c’est étonnant…

    De qui la police se moque-t-elle ? Son rôle n’est-il pas de mettre fin aux agissements des casseurs, plutôt que de les filmer de loin ? Son rôle n’est-il pas de les arrêter ? Mais non, voyons, elle préfère interpeller les Gilets jaunes.

    La police fait des arrestations préventives d’Identitaires qui n’ont rien fait, mais n’arrête pas un casseur et préfère le suivre toute la journée en le laissant casser.

    Laurent Nunez a le front d’expliquer que la police ne peut pas interpeller sur le champ tous les casseurs. Évidement : sa mission première est de faire la guerre aux Gilets, pas d’arrêter les casseurs. Ou le monde à l’envers.

    Les grenades de désencerclement ou les LBD ne sont pas utilisés pour arrêter les actions des casseurs, mais celles des Gilets jaunes. Un LBD judicieusement lancé aurait pu et dû arrêter ce casseur, mais la police garde ses LBD pour les Gilets.

    Quand la police en arrive à de tels comportements, de tels atermoiements, de tels aveux d’impuissance alors qu’elle est puissamment armée, on ne peut que se demander si elle n’est pas complice des casseurs.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/02/15/la-police-tire-sur-les-gilets-jaunes-mais-protege-les-casseu-6128871.html

  • La Russie va se déconnecter d’Internet dans le cadre d’un test planifié

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    En vue des préparatifs contre une éventuelle guerre cybernétique

    Le test de déconnexion planifié consisterait à vérifier que la transmission des données entre les citoyens russes et les organisations russes reste à l’intérieur du pays plutôt que d’être acheminée à l’étranger. Il a été prévu par les autorités russes et les principaux fournisseurs d’accès à Internet. Les différents acteurs seraient d’accord pour déconnecter brièvement le pays d’Internet afin de recueillir des informations et de fournir des commentaires et des modifications à un projet de loi présenté au Parlement russe en décembre 2018, a rapporté l’agence de presse russe RosBiznesKonsalting (RBK) la semaine dernière.

    L’année dernière, le Parlement russe a été saisi d’une loi imposant aux fournisseurs d’accès à Internet russes d’assurer l’indépendance de l’espace Internet russe (Runet), de sorte à pouvoir déconnecter le pays du reste de l’Internet en cas d’agression étrangère. Dans le cadre de ces changements techniques majeurs, les entreprises russes de télécommunications devraient également mettre en place des « moyens techniques » pour réacheminer tout le trafic Internet russe vers des points d’échange approuvés ou gérés par Roskomnazor, l’organisme russe de surveillance des télécommunications. Il incombe à cet organisme, la charge d’inspecter le trafic afin de bloquer les contenus interdits et s’assurera que le trafic entre les utilisateurs russes reste à l’intérieur du pays, et qu’il n’est pas dirigé vers des serveurs à l’étranger, où il pourrait être intercepté.

    En décembre 2018, les sénateurs Andrei Klishas et Lyudmila Bokova, ainsi que le député Andrei Lugovoi, ont soumis à la Douma, la Chambre basse du Parlement de la Fédération de Russie, un projet de loi visant à créer des mesures de protection pour l’Internet en Russie. La Russie, à l’instar de l’Iran et la Corée du Nord, est accusée d’attaques de pirates informatiques, et les pays de l’OTAN ont annoncé à plusieurs reprises qu’ils réfléchissaient à une réponse plus ferme aux cyberattaques, dont la Russie est constamment accusée de se livrer.

    La Russie est accusée dans plusieurs cyberattaques contre des Etats et des organisations, depuis plusieurs années. Moscou a été accusée d’avoir perturbé les élections présidentielles américaines de 2016. La cyberattaque ayant visé le Democratic National Committee américaine (DNC) en juin 2016, aurait également été orchestrée par le groupe de hackers connu sous le nom de « Fancy Bear » ou APT 28, qui serait affilié au GRU, l’agence de renseignement militaire russe, d’après le renseignement américain. La Russie est également accusée de cyberattaque ayant visé le siège du comité international de surveillance des armes chimiques qui a été interrompue par les services de renseignement militaires néerlandais avec l’aide de responsables britanniques.

    En janvier 2018, le ministre de la Défense britannique Gavin Williamson, dans un discours alarmiste, a accusé la Russie d’espionner les infrastructures critiques de son pays dans le cadre d’un plan visant à créer un « chaos total » et qui pourrait « causer des milliers et des milliers de morts ».

    Bien avant, en décembre 2017, The Guardian, média britannique, avait rapporté que des navires russes avaient été régulièrement repérés à proximité des câbles sous-marins de l’Atlantique qui transportent les communications entre l’Europe et les États-Unis, et jusqu’à d’autres régions du monde. Sur la base de cette information, Stuart Peach, le chef d’état-major de la Défense britannique qui est aussi membre du comité militaire de l’OTAN, a dénoncé ces actions de la Russie qui pourraient constituer une menace majeure pour le Royaume-Uni et les autres nations de l’OTAN. Stuart Peach, a également exhorté, à l’époque, l’OTAN à tenir compte de ces actions et à prendre les mesures qui s’imposent afin de faire face à la modernisation de la flotte russe, une armée qui, selon lui, continue de « perfectionner son arsenal de guerre de manière non conventionnelle ».

    Le test de déconnexion intervient dans le cadre d’un accord obtenu lors d’une session du Groupe de travail, à la fin du mois de janvier, sur la sécurité de l’information, qui fait partir du projet de loi, appelé Programme national de l’économie numérique. Le groupe de travail, qui comprend d’importantes sociétés de télécommunications russes telles que MegaFon, Beeline, MTS, RosTelecom et autres, est présidé par Natalya Kaspersky, directrice de la société russe de cybersécurité InfoWatch et cofondatrice de Kaspersky Lab.

    L’OTAN et ses alliés ont menacé de sanctionner la Russie pour les cyberattaques et autres ingérences en ligne qu’elle est régulièrement accusée d’être l’instigatrice. La déconnexion planifiée fournirait aux FAI des données sur la façon dont leurs réseaux réagiraient en cas d’éventuelles attaques contre l’Internet russe. Selon RBK, tous les fournisseurs d’accès à Internet étaient d’accord avec les objectifs de la loi, mais n’étaient pas d’accord avec sa mise en œuvre technique, qui, selon eux, entraînera des perturbations majeures du trafic Internet russe. Les services Internet locaux Mail.ru et Yandex.ru seraient également favorables au test de déconnexion.

    Les mesures prévues dans le cadre du Programme national sur l’économie numérique

    Toutefois, le gouvernement russe a accepté de payer la facture et de couvrir les coûts de modification de l’infrastructure des FAI et d’installation de nouveaux serveurs pour rediriger le trafic vers le point d’échange approuvé de Roskomnazor. Initialement, le budget total du projet de sécurité de l’information était estimé à 27,9 milliards de roubles (environ 424 millions de dollars US). Selon une source proche du processus de rédaction du projet de loi, 20 milliards de roubles (environ 304 millions de dollars US) supplémentaires sont nécessaires, a rapporté RBK. En effet, le projet qui vient en réponse aux menaces des pays de l’OTAN contre la Russie et sur lequel le gouvernement travaille depuis des années, est pleinement approuvé par le président Poutine et devrait être adopté. Des discussions sont en cours pour trouver les méthodes techniques appropriées pour déconnecter la Russie d’Internet avec un minimum de temps d’arrêt pour les consommateurs et les agences gouvernementales.

    Parmi les mesures prévues par la loi, la Russie construit sa propre version du système d’adresses du réseau, connu sous le nom de DNS, afin de pouvoir fonctionner si les liens vers ces serveurs situés à l’étranger sont coupés. En 2017, les autorités russes ont déclaré qu’elles prévoyaient d’acheminer localement 95 % de tout le trafic Internet d’ici 2020. Pour cela, les autorités ont même construit une sauvegarde locale du système de noms de domaine, qu’elles ont testé pour la première fois en 2014, puis de nouveau en 2018, et qui sera désormais un composant majeur du Runet lorsque les FAI prévoient de déconnecter le pays du reste du monde. Ce projet s’inscrit dans des efforts de la Russie d’atteindre une autonomie vis-à-vis de l’extérieur en matière d’Internet, vu qu’actuellement, les 12 organisations qui supervisent les serveurs racine du DNS, aucune d’entre elles n’est en Russie, d’après BBC News.

    Ce projet qui impose l’acheminement de toutes les communications des citoyens et des organisations vers des points approuvés par le gouvernement semble viser la mise en place d’un système de censure de masse semblable à celui que l’on observe en Chine, où l’on tente d’éliminer le trafic interdit. Pour rappel, le gouvernement chinois contrôle l’Internet Chinois et impose aux acteurs la censure à l’image du navigateur sur mesure que Google s’était engagé à lancé en Chine avant d’abandonner temporairement le projet.

    La date du test n’a pas encore été dévoilée, mais le test de déconnexion est censé avoir lieu avant le 1er avril, date limite pour soumettre des modifications à la loi, connu en tant que Programme national sur l’économie numérique.

    Lire aussi : La Russie liquide un tiers de ses bons du Trésor US

    Sources : Developpez.com par Stan Adkens – RosBiznesKonsaltingBBC News

    via:https://www.anguillesousroche.com/russie/la-russie-va-se-deconnecter-dinternet-dans-le-cadre-dun-test-planifie/

  • Permanences ou domiciles de parlementaires visés: les députés LREM paient leur trahison

    images.jpgJ’ai établi une petite liste chronologique des députés LREM menacés depuis le  17 novembre, jour où le mouvement Gilet jaune commença.
    Il y a un mois, j’évoquais la fin de la légitimité des institutions. Car des institutions qui ne sont plus reconnues par le peuple ne sont plus légitimes, on ne le répétera jamais assez.
    D’autant que les députés ne servent pas le  peuple qui les a élus  mais leurs seuls partis qui ne sont pas des représentants du peuple, cela conduisant aujourd’hui une bonne partie de nos élus à adopter des mesures opposées aux légitimes intérêts des Français.
    Je donnais alors quelques noms  de députés contestés et plus ou moins menacés. Aujourd’hui, leur nombre a sensiblement augmenté. J’en ai certainement oublié un certain nombre, mais la liste suivante montre que partout sur le territoire national, dans toutes les régions, du nord au sud et de l’est à l’ouest,  la contestation bat son plein. Le message est clair : « démissionnez, partez, foutez le camp, on ne veut plus de vous ». J’ai établi une petite liste chronologique des députés LREM menacés depuis le  17 novembre, jour où le mouvement Gilet jaune commença.
    Le 20 novembre  2017, il semble que ce soit  Carole Bureau-Bonnard, députée de l’Oise, qui ait été la première à se trouver contestée, lorsqu’une trentaine de Gilets jaunes vinrent scander devant son domicile  « Bonnard au placard ». On appréciera la rime.
    Deux jours après, le 22 novembre, Christophe Lejeune, député de Haute-Saône, crut sa dernière heure venue lorsqu’une vingtaine de Gilets jaunes tentèrent de forcer la porte de son domicile, finissant par la cadenasser.
    – Le même jour, Olivier Gaillard, député du Gard, eut le bonheur de voir devant sa permanence un cercueil avec la pancarte: « Macron, Gaillard, dehors ».
    – Le 23 novembre  Mireille Robert, députée de l’Aude, fut effrayée quand une quarantaine d’hommes casqués et cagoulés menaçants parvinrent à s’introduire chez elle.
    Pendant la nuit du 26 au 27 novembre à Carpentras, la permanence du député de la 3e circonscription du Vaucluse, Adrien Morenas, fut murée par des parpaings colmatés avec de la mousse expansive.
    Le lendemain 28 novembre, ce fut le  député de la Moselle, Ludovic Mendes, qui reçut un courrier d’insultes commençant par « Ludovic Mendes la petite pute de Macron ».
    Le 29 novembre, la députée LaREM de l’Eure,  Claire O’Petit,  raconta  que sa permanence de Vernon avait  été vandalisée à coups de masse après son passage sur LCI où elle critiqua les Gilets jaunes. « Mon discours n’a pas plu à certains et ils ont voulu se venger. Ce sont des actes inadmissibles ».  
    Le 2 décembre,  ce fut la députée vendéenne Patricia Gallerneau qui eut la mauvaise surprise de trouver une dizaine de poubelles déversées devant sa permanence de La Roche-sur-Yon.
    De son côté le 3 décembre  Florian Bachelier, député d’Ille-et-Vilaine  et premier questeur de l’Assemblée nationale, se plaignit  d’intimidations physiques : « vers 7 h 30 du matin,  je sortais de mon domicile à Rennes pour me rendre à ma permanence pour recevoir une nouvelle délégation de Gilets jaunes, quand un homme cagoulé posté devant chez moi me lance une mise en garde sans ambiguïté. Il me prévient que si je continue à défendre la politique d’Emmanuel Macron,  je prends des risques énormes. »
    Le même jour Élise Fajgeles, députée de la 5e circonscription de Paris, dit avoir reçu des menaces de mort  après avoir reconnu sur le plateau de CNews ignorer le montant du Smic.
    Le 5 décembre la députée de Paris Olivia Grégoire, compagne d’Emmanuel Valls, affirme avoir reçu par mail des messages d’une « violence incommensurable […] Ceux qui m’ont le plus touchée disaient que le fait que je n’aie pas d’enfant me disqualifiait en tant que parlementaire ».
    Ce même 5 décembre Matthieu Orphelin, député du Maine-et-Loire, aurait vu les numéros de téléphone de ses proches diffusés sur les réseaux sociaux.
    Le 6 décembre Émilie Chalas, députée de la 3e circonscription de l’Isère, aurait  annulé à la dernière minute une réunion publique après avoir été victime de menaces dites « sérieuses ».
    Le 7 décembre à Saint-Omer (Pas-de-Calais) le député Benoît Potterie a reçu dans son courrier une cartouche de fusil accompagnée d’un mot menaçant.
    Le 8 décembre la députée Jacqueline Dubois a vu sa voiture et celle de son époux s’enflammer devant leur domicile de Vézac (Dordogne).
    Le même jour c’est la permanence du député Marc Delatte, à Chauny (Aisne) qui a été vandalisée, et taguée avec les mots  « Démission FDP, Gilet jaujaune ».
    Dans la nuit de samedi 8 et dimanche 9 décembre, la permanence d’Anne-Laure Cattelot députée du Nord, fut également  vandalisée et taguée avec les mots « En marche racketteur », la députée se plaignant en outre que ce n’était pas la première fois. « J’ai déjà été victime d’intimidations et de menaces, lors des 80 km/h ».
    Le 15 décembre, le député de l’Eure Bruno Questel s’est plaint d’une tentative d’intimidation de 40 Gilets jaunes, de coups de feu tirés devant son domicile, et d’un cortège de  20 voitures défilant en klaxonnant.
    Dans la nuit du dimanche 30 au lundi 31 décembre, des inconnus s’en prirent  à la permanence du député de Gironde, Florent Boudié, dans le centre de Libourne, inscrivant à la peinture jaune fluo  « Bonne année islamo-collabo » .  
    Le 4 janvier le député de la Vienne Sacha Houlié annonça sur Twitter avoir porté plainte pour  dégradations commises sur sa permanence à Poitiers, avec  des inscriptions et de la paille déposée.
    Le même jour 4 janvier la députée de Paris Olivia Grégoire constata également des dégradations sur  sa permanence.
    Le 12 janvier, Élisabeth Toutut-Picard, députée de Haute-Garonne, Mickaël Nogal, député LREM de Haute-Garonne et Jean Terlié, député LREM du Tarn, se plaignirent de se sentir sans cesse menacés.
    Si l’on ajoute à cette liste non exhaustive les menaces pesant sur des ministres et un président honni de presque tous, on voit que le système est arrivé à sa fin, le dernier épisode concernant la maison de Ferrand qui aurait failli brûler.
    Certes nous ne pouvons personnellement cautionner des voies de fait, mais peut-être tous ces gens devraient-ils enfin écouter le peuple au lieu de le mépriser, de le maltraiter, et de vouloir ignorer que lorsqu’on ne fait plus qu’un repas tous les deux jours comme aux pires années du XIXe siècle pour pouvoir nourrir ses enfants (lisez ou relisez Jean Christophe, de Romain Rolland), lorsqu’on doit vivre en manteau ou en blouson dans des appartements glacials car on ne peut plus se chauffer, le coût de l’énergie étant déraisonnable, lorsqu’on laisse ses dents se gâter parce que les frais dentaires sont trop élevés, on ne s’étonnera pas de la haine que peuvent susciter les privilégiés d’un système qui a largement fait son temps.
    Louise Guersan pour ripostelaique.com