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  • Nutella contre Zemmour : la pâte à tartiner du politiquement correct

    Nutella a décidé de supprimer ses plages publicitaires pendant l’émission hebdomadaire de Paris Première « Zemmour et Naulleau ». Cette asphyxie d’un grand média, pour raisons politiques, par un groupe industriel et financier, est une première. La censure anti-Zemmour pourrait s’étendre à tous les autres grands médias. Elle pourrait être pratiquée par tous les autres groupes industriels et financiers. Déjà sont annoncés les boycotts anti-Zemmour de la MAIF, Groupama, Monabanq. Et qui après Zemmour ? Bellamy ? Brunet ? Lucchini ? Messiha ? (Pour ce dernier, c’est déjà fait.)

    Ce qui se passe actuellement est un phénomène absolument inédit dans l’histoire de notre pays, et même au-delà : la mise en place d’une dictature capitaliste, d’une authentique ploutocratie qui s’affiche comme telle, un régime où la puissance économique et financière devient seule décisionnaire pour le droit à l’expression dans le domaine politique, culturel et social.

    Certes les puissances d’argent n’ont jamais joué un rôle négligeable dans la vie politique française. Mais Nutella, c’est-à-dire le groupe Ferrero, groupe italien comptant 33 000 salariés et pesant 10 milliards d’euros, est allé là où personne n’avait osé aller : couper les vivres à une chaîne d’information, Paris Première, pour l’obliger à licencier Eric Zemmour. Immédiatement le groupe MAIF (3 milliards de chiffre d’affaires), Groupama (14 milliards de chiffre d’affaires), Monabanq (27 milliards de chiffre d’affaires) lui ont emboîté le pas. Une digue réputée infranchissable a été rompue.

    Rien d’autre que de l’ultracapitalisme

    Nous avons donc une coalition de grandes entreprises qui entendent dorénavant peser sur ce que les Français ont le droit d’entendre ou non. Et parce que la personne visée est marquée à droite, tout le camp de la gauche, et de la gauche de la gauche, sans parler du camp progressiste, trépigne de joie, ne réalisant pas vraiment que, grâce à sa campagne anti-Zemmour, elle déroule un tapis rouge à ce qui n’est rien d’autre que de l’ultralibéralisme, de l’ultracapitalisme, comme jamais la France et la planète n’en ont connu.

    Car quelle est la motivation de ces entreprises multinationales, dirigées par des milliardaires ? Il peut y avoir la peur d’un boycott par l’extrême gauche, l’idée que, sur les réseaux sociaux, une mauvaise réputation pourrait leur coûter quelques points de croissance. Mais l’e-réputation et la réputation tout court sont bien plus affectées par un accident industriel comme Lubrizol ou par des affaires à la Carlos Ghosn que par des publicités passées sur une chaîne qui donne la parole à Zemmour.

    Mais il y a sans doute d’abord le fait que les directions de ces entreprises, qui raisonnent en marché mondial, qui rêvent de délocalisations faciles, et dont les charges sociales tirent profit de l’immigration massive, veulent défendre leurs intérêts. Et leurs intérêts, c’est de supprimer les frontières, et de développer toujours plus de mobilité planétaire.

    Le nouveau capitalisme qui se dessine, avec cette stupéfiante immixtion publique de grands acteurs économiques dans la sphère politique, ne prend plus ses repères à Londres ou Washington, mais à Pékin : immense liberté capitalistique et total verrouillage de la liberté d’expression.

    Les Chinois ont tiré profit de ce modèle ces quarante dernières années. Mais Hong-Kong semble montrer que le système a ses limites. Il n’y a pas de raisons que les Français soient davantage enclins que les Chinois à avaler l’écœurante pâte à tartiner progressiste.

    Francis Bergeron

    Article paru dans Présent daté du 10 octobre 2019

    https://fr.novopress.info/

  • Sainte Greta, endoctrinez-nous!

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    Bébé a fait son caprice. Ça y est, après plusieurs mois sous biberons médiatiques l’enfant s’est enfin rebellé contre ses parents et autres tuteurs moraux. Malheureusement pour elle, sa soudaine crise d’ados a levé le voile sur le rôle opaque et nauséabond qu’elle interprète. Du « je ne devrais pas être là » au « vous m’avez volé mon enfance », la fillette aux tresses blondes, a voulu donner une leçon d’écologie aux chefs d’Etat en réunion exceptionnelle à l’ONU le 24 septembre dernier. Bien que simple pion, elle incarne à elle seule toute une stratégie de propagande alliant deux facteurs inédits.

    Au-delà de la bassesse intellectuelle et morale de son intervention, son coup de gueule permet de dévoiler au grand jour la stratégie d’infantilisation de l’écologie. Bien armée, Greta a su user de son statut de nouvelle prophétesse du réchauffement climatique, en se laissant adouber comme nouvelle amazone d’un combat mené depuis de nombreuses années. A coup de grandes tirades émotives, de sourires falsifiés et d’une maladie mentale étalée publiquement Greta a su charmer le public qui laissa ainsi venir à elle les petits enfants. Dès lors, suivant ses homélies à la lettre, collégiens et lycéens ont joué, le temps d’une grève pour l’environnement, aux héros climatiques en ramassant trois mégots et deux emballages plastiques dans les rues. Pas de quoi changer la face du monde.

    Cette volonté d’infantiliser une problématique pour mettre en place une folie populaire, à la botte des biens pensants, devaient bouleverser le courant des choses en forçant dirigeants et citoyens à changer radicalement politiques et modes de vie. Malheureusement le hochet s’est brisé devant le monde entier. Bien que ridiculisée, Greta a incarné et incarne encore cette volonté d’user également de la peur et de l’angoisse afin de convertir le plus grand nombre à sa cause. Discours apocalyptiques et autres déclarations prédisant l’éclatement de la planète se jumelaient parfaitement avec son personnage enfantin. Rien d’étonnant donc quand elle exhorte nos députés européens, le 16 avril dernier « à paniquer comme si la maison était en feu ».  Sa volonté clairement affichée d’opter pour une stratégie d’intimidation a participé à la propagande de masse. En cherchant à déclencher une hystérie populaire, c’est notre libre arbitre et notre libre discernement que l’enfant a voulu noyer dans ses larmes bourrées des gaz à effets de serre de toute la planète.

    Cette propagande hystérique, dénaturant le sujet en lui-même est, de surcroit, une preuve supplémentaire de l’existence du courant pastèque, écolo d’extérieure, communiste de l’intérieure, qui sévit depuis trop longtemps. De fait, les t-shirts de la fillette plaident pour un écologisme allié aux aimables antifascistes et autres LGBT. Bien qu’insupportable, Greta ne nous enlèvera pas de l’esprit que l’écologie reste un enjeu majeur pour notre civilisation et que nous devons y trouver des réponses non pas idéologiques mais pragmatiques.

    Bien que reçus en grande pompe au palais bourbon le 23 juillet dernier, dirigeants et députés français n’ont pas manqué leur correction médiatique. Ces derniers ont enfin reconnu en elle un garde vert d’une écologie non pas intégrale mais radicale. Seulement âgée de 16 ans et manipulée par beaucoup, elle incarne une propagande parfaitement huilée sachant attendrir et faire frémir pour mieux convertir. Il est grand temps pour elle de retourner à l’école, en hélico ou en bateau.

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    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/10/11/sainte-greta-endoctrinez-nous-6182090.html

  • Antifas violeurs : Auto-dissolution du Groupe Révolutionnaire Antifasciste et Populaire de l’Hérault

    Source : Lengadoc Info – Le Groupe Révolutionnaire Antifasciste et Populaire de l’Hérault (GRAPH) a annoncé ce mardi dans un communiqué son auto-dissolution en raison d’une affaire de viol au sein même du groupe. Un viol qui n’est pas une première dans la mouvance antifa à Montpellier.
    Un viol « avéré » mais pas le premier chez les antifas

    L’éphémère GRAPH n’aura guère duré plus d’une année. Celui-ci a annoncé ce mardi que depuis la création du groupe « de nombreu.x.ses membres fondat.eu.r.ice.s ont quitté le collectif à la suite de la découverte d’un viol avéré dans [les] milieux militants et affinitaires mettant en cause un membre du groupe ».
    Si le GRAPH ne donne guère de détails sur les circonstances du viol et l’identité du violeur, on apprend dans le communiqué que ce dernier avaient des propos et une attitude « oppressantes » au sein du groupe au point de réveiller « des peurs, des souvenirs, des mal-êtres, etc, chez plusieurs d’entre nous ayant vécu des violences sexuelles ».
    Ce viol et les attitudes « oppressives » de cet individu ne semblent pas être des faits isolés au sein de la mouvance antifa locale. Déjà en 2014, un communiqué de militantes féministes dénonçait l’organisation du collectif antifa 34 qui était « gouverné par des individus blancs et masculins », une « hiérarchie bureaucratique, sexiste et autoritaire » à laquelle « s’ajoutent des cas d’agressions sexuelles dont les témoignages sont mis sous silence, la parole de la victime n’étant pas prise en compte et fortement délégitimée ».

    En 2016, c’est sur la ZAD de Las Rebes qu’une jeune femme de 19 ans avait été violée par plusieurs individus. En 2017, c’est au sein du squat antifa Le Royal Occupé qu’un viol avait été une nouvelle fois commis.

    Si une plainte a été déposée en 2016 pour le viol de Las Rebes, nous ignorons si les autres dénonciations ont fait l’objet d’une procédure judiciaire.
    Le GRAPH, un énième et éphémère groupe antifa à Montpellier
    Avec cette auto-dissolution, le GRAPH risque de ne pas marquer les mémoires militantes locales. Il faut dire que depuis quelques années, les groupuscules antifas se succèdent les uns aux autres sans une grande régularité : « Scalp 34 », « Montpellier Antifa », « Collectif Antifasciste 34 », « Montpellier Antifasciste et Populaire », etc. D’ailleurs le communiqué du GRAPH annonce qu’une nouvelle structure verra bientôt le jour…

    Petit dernier de la bande, le GRAPH s’est fait connaître pour ses affiches appelant à la violence et pour avoir tenté de s’opposer (sans grand succès) à un hommage à Jeanne d’Arc.

    https://www.medias-presse.info/antifas-violeurs-auto-dissolution-du-groupe-revolutionnaire-antifasciste-et-populaire-de-lherault/113182/

  • Et pendant ce temps, les barbares sont aux portes de la ville…

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     « Il va peut-être falloir se résoudre à suspendre la mention du sexe à l’état civil, tant qu’un enfant n’est pas en capacité de dire librement quel est son choix ». Déclaration du député socialiste de l’Ardèche, Hervé Saulignac, dans l’Hémicycle à l’occasion du débat sur le projet de loi bioéthique. Bon, on se calme, cette proposition ne concerne que les enfants dits intersexués.

    Sujet délicat, puisqu’il s’agit des enfants nés avec « des caractéristiques sexuelles qui ne correspondent pas aux définitions typiques de “mâle” et “femelle” », selon la définition donnée par l’ONU. En France, un enfant sur cent mille naîtrait ainsi. Sujet délicat, donc, mais aussi particulièrement douloureux, car souvent, les enfants frappés de cette anomalie subissent des traitements lourds. La notion d’anomalie est, du reste, contestée par les partisans du « sexe neutre », désormais reconnu en Allemagne.

    Sans minimiser la souffrance que cette situation peut représenter pour les familles et enfants concernés, cette intervention du député Saulignac, forcément animée par les meilleures intentions, appelle quelques remarques.

    En effet, cette proposition illustre l’immixtion de plus en plus prégnante des situations minoritaires, des cas particuliers, voire ultra-particuliers, dans le débat législatif. C’est sans doute louable si l’on en restait là. Mais on n’en reste jamais là, et ce, au nom du plus que jamais sacro-saint principe d’égalité qui, s’il est gravé sur les frontons de nos mairies, n’est pas toujours frappé au coin du bon sens. La loi n’est-elle pas la même pour tous ? Donc, qui nous dit que demain, après-demain, au nom de ce principe – d’aucuns diront au nom de la tyrannie des minorités -, on ne va pas avoir un.e député.e qui va se lever dans l’Hémicycle ? Généralisons la mesure à tous les enfants : ce qu’on accorde à quelques-uns, on doit l’accorder à tous ! Alors, suspendons « la mention du sexe à l’état civil, tant qu’un enfant n’est pas en capacité de dire librement quel est son choix », pour reprendre les mots mêmes de l’élu ardéchois. Qui dit, du reste, que cette proposition n’est pas un cheval de Troie ?

    L’enfant décidera de son sexe lorsqu’il sera capable de « dire librement quel est son choix ». À quel âge ? À l’âge de raison, par exemple. Mais c’est quand, l’âge de raison ? On disait sept ans, quand j’étais gamin, au temps du père de Gaulle. Aujourd’hui, faut voir, vu que, dans ce pays, l’âge de raison semble être repoussé plus vite que celui de la retraite. À l’âge de la première communion, de la confirmation pour les catholiques, de la Bar Mitsvah pour les israélites ? Pourquoi pas. Par la même occasion, l’enfant choisira, devant le maire, son prénom définitif.

    Pour Hervé Saulignac, « il y a urgence à agir ». Il paraît qu’à Constantinople, alors que les Ottomans tambourinaient aux portes de la ville, ça discutait sec sur le sexe des anges. Mais toute ressemblance avec des situations ayant existé ou existantes, etc. Du reste, les barbares sont peut-être déjà dans la ville.

    Georges Michel

    https://www.bvoltaire.fr/et-pendant-ce-temps-les-barbares-sont-aux-portes-de-la-ville/

  • ANNÉES 30, LA MARCHE À LA GUERRE

    Datée de 1946, l’édition originale des souvenirs d’André François-Poncet, ambassadeur de France à Berlin de 1931 à 1938, se trouve sans difficulté chez les bouquinistes. Son papier de mauvaise qualité, aujourd’hui jauni, typique des livres imprimés après-guerre, tout comme l’absence de notes, risquent toutefois de décourager le lecteur. Pour qui s’intéresse à cette période, il s’agit pourtant d’un document capital. C’est pourquoi il faut féliciter les éditions Perrin d’avoir réédité ce classique de la littérature diplomatique, avec une préface et un appareil critique confiés à Jean-Paul Bled, spécialiste incontesté de l’histoire allemande et austro-hongroise.
    André François-Poncet, successivement professeur agrégé d’allemand, journaliste, chef des services de renseignement économique en Allemagne au temps de l’occupation de la Ruhr par les troupes françaises et belges, député de centre-droit et sous-secrétaire d’Etat à l’Economie, est un ambassadeur atypique lorsqu’il est nommé à Berlin, en 1931, parce qu’il n’est pas issu du Quai d’Orsay. C’est en raison de sa connaissance de l’Allemagne et de ses compétences en économie qu’on lui attribue ce poste hautement stratégique, le gouvernement français suivant avec attention la situation de la république de Weimar. Le diplomate va avoir en réalité à en dresser l’acte de décès. Après l’accession de Hitler au pouvoir, il observe les règlements de comptes de la Nuit des longs couteaux, la mainmise du parti hitlérien sur la société allemande, le réarmement du Reich, ses avancées sur la scène européenne, jusqu’aux crises de 1938 – Anschluss, crise des Sudètes et conférence de Munich -, prélude à la guerre. Fin 1938, François-Poncet est nommé à Rome, où il tentera en vain, jusqu’en 1940, d’éloigner Mussolini du Führer. Les souvenirs de son ambassade à Berlin seront rédigés après 1945, sans recours à ses papiers, brûlés avec une partie des archives du Quai avant l’entrée des Allemands dans Paris. Ils valent surtout par les portraits des dirigeants allemands que l’auteur a rencontrés, à commencer par Hitler, par l’analyse lucide de l’idéologie nazie, et par l’évocation de l’enchaînement d’aveuglements et de lâchetés qui ont amené la catastrophe.

    Jean Sévillia

    Souvenirs d’une ambassade à Berlin, 1931-1938, d’André François-Poncet, Perrin, 510 p., 24 €.

    Sources :  (Edition du  vendredi 11 mars 2016)

    https://www.jeansevillia.com/2016/04/05/annees-30-marche-a-guerre/

  • Europe : Macron humilié – Journal du vendredi 11 octobre 2019

    1) Europe : Macron humilié

    La protégée d’Emmanuel Macron, Sylvie Goulard, ne sera finalement pas commissaire européen. Une nouvelle gifle pour le chef d’Etat français qui se voyait encore récemment en champion de l’Union européenne…

    2) Lubrizol : une lueur après le nuage ?

    Deux semaines après l’incendie de l’usine Lubrizol à Rouen, les interrogations sont toujours là. Malgré de nouvelles analyses, chacun se renvoie la balle des responsabilités et les habitants continuent à payer le prix fort.

    3) L’Equateur au bord du chaos

    VO : Depuis le début du mois, l’Equateur s’embrase après la suppression des subventions sur les carburants. Sous l’impulsion des indigènes, les manifestations parfois violentes s’enchaînent à Quito, la Capitale, forçant le président, Lenin Moreno, à délocaliser le gouvernement.

    4) L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/europe-macron-humilie-journal-du-vendredi-11-octobre-2019

  • Le « trou de la sécu » atteindra les 5,4 milliards d’euros cette année

    Contrairement aux annonces faites par le Gouvernement fin 2018, qui prévoyait qu’en 2019, «pour la première fois depuis 18 ans, le régime général et le fonds de solidarité vieillesse (FSV) [seraient] excédentaires à hauteur de 700 millions d’euros», le «trou de la sécu», plutôt que de disparaître, atteindra cette année 5,4 milliards d’euros.

    Dans un rapport public publié mardi 8 octobre, la Cour des comptes explique cette tendance par le coût (2,7 milliards d’euros) des mesures d’urgence économiques et sociales de la fin de l’année 2018, aussi appelées «lois Gilets Jaunes», et par des prévisions trop optimistes, la masse salariale soumise à cotisation ayant augmenté moins que prévu avec un impact de 1 milliard d’euros.

    Depuis le début des années 1990, la sécurité sociale connaît un déficit permanent, (sauf en 2000-2001), que la récession économique de 2009 a porté à un niveau inédit. L’accumulation des déficits annuels a fini par constituer une dette sociale qui représente encore près de 120 milliards d’euros en 2019, répartis entre deux organismes, la Caisse nationale des Urssaf (l’Accos) et la Caisse d’amortissement de la dette sociale (CADES).

    Source : RT

    https://www.tvlibertes.com/actus/le-trou-de-la-secu-atteindra-les-54-milliards-deuros-en-2019

  • Sleeping Giants ou le totalitarisme « soft » qui veut tuer

    Qui sont les Sleeping Giants qui veulent interdire Eric Zemmour d'antenne et utilisent des méthodes fascistes pour formater l'information selon leurs idées?

    Sur le plan social et économique en tout cas, en s’attaquant au portefeuille, car tel est l’objectif de Sleeping Giants, lancé aux Etats-Unis dans la foulée de l’élection de Donald Trump. L’opération de délation de toute pensée autre, visant en même temps à asphyxier les lieux d’expression de cette pensée, et donc la liberté d’expression, a ensuite essaimé en Europe et s’est installée en France.
    Sleeping Giants France a été lancé en février 2017.
    Il se présente ainsi : « Actuellement, nous comptons plus de 5000 géants (dont plus de la moitié sont de facto des géantes - le risque de ne pas être paritaire serait trop grand… NDE). Combattre la haine et l’emprise des fake news permet à chacun de se positionner, c’est un combat universel qui ne dépend pas des convictions politiques. Plus de 980 annonceurs ont bloqué Boulevard Voltaire, et des centaines ont retiré leur publicité du site auto-revendiqué fasciste Breizatao, jusqu’à ce que la régie Google Ads se décide enfin à exclure définitivement ce dernier ».
    À première vue, le lecteur pourrait croire à une opération de type Gorafi.
    Il n’en est rien, c’est très sérieux et les acteurs de cette opération ne semblent pas s’apercevoir combien ils combattent pour une vision totalitaire de la politique.
    Historique du groupe français

    « Les fondateurs de Sleeping Giants ont immédiatement compris que la prolifération d’informations racistes, sexistes, xénophobes, homophobes et antisémites était incontestable. L’information manipulée et/ou fausse (fake news) et les articles prônant la haine semblaient fleurir partout, du jour au lendemain. En recherchant l'origine du financement de ces articles par les encarts publicitaires, Sleeping Giants a découvert que les annonceurs étaient, en fait, extrêmement nombreux. Des gros et des petits, chacun contribuant à reverser des millions à des sites comme Breitbart News - le plus gros poisson du domaine - grâce à leurs publicités. Pourtant, étonnamment, ils n'avaient aucune idée que leurs annonces apparaissaient sur ces sites en raison de ce que l'on appelle « la publicité programmatique », un réseau complexe de placement d'annonces qui cible le consommateur plutôt que des sites spécifiques. Armé de cette information, Sleeping Giants a commencé à avertir les annonceurs de leur présence sur Breitbart News ».

    L’objectif est clair : « informer » - mais le terme dénoncer paraît de meilleur aloi - les entreprises que leurs annonces apparaissent sur des sites « racistes, sexistes, xénophobes, homophobes et antisémites ».
    Les caractéristiques de ces sites étant par avance et nature jugées « incontestables ».
    Une délation hors de tout procédé judiciaire normal, démocratique, et en dehors de tout Etat de droit. En effet, qui, sinon le droit (et une condamnation) peut déterminer si un organe de presse ou un média répond à ces caractéristiques ?
    Pour l’opération Sleeping Giants, la question ne se pose pas en ces termes : il y a des pétitions de principe et des évidences.
    Les Sleeping Giants Français se sont décidés, disent-ils, en particulier « au vu des plans d’expansion de Breitbart en Europe ». C’est pourquoi ils se disent « déterminés à minimiser l’espace public pour les propos haineux. Les réseaux de propagande tels que Breitbart constituent une véritable menace pour les sociétés ouvertes et le discours démocratique ».
    Un caractère militant en faveur de la mondialisation sous toutes ses formes, et un aveu : est considérée comme dangereuse toute autre conception politique et sociale.
    Les Sleeping Giants, c’est… la liberté par l’interdiction de la liberté.
    Sa première obsession est de faire disparaître Boulevard Voltaire.
    Du Orwell en sa forme la plus parfaite.
    Le système, comme chez Orwell, fonctionne aussi sur la peur.
    Conséquence : 4000 entreprises américaines ont retiré leurs annonces du site Breitbart et elles sont déjà plus de 1000 à être européennes.
    Comment cela fonctionne-t-il ?
    Ce sont « des milliers de géants qui travaillent nuit et jour pour les informer de leur présence sur ce site à leur insu ».
    De géants ? Voici :
    « Tout le monde peut aider. C'est simple. Suivez simplement les instructions sur le tweet épinglé sur notre page Twitter :
    1. Visitez le site ciblé, prenez la capture d'écran d'une annonce à côté d'une partie de leur contenu.
    2. Tweetez l’image avec une note polie à destination du compte twitter de la société, tout en nous taguant !
    3. Si la société répond, demandez-leur de confirmer le retrait de leurs annonces du site.
    4. Une fois la confirmation obtenue, retweetez-nous en indiquant CONFIRMÉ »
    Il y a des personnalités condamnées à Nuremberg ou adulées à Moscou à la bonne époque qui auraient adoré ce mode de fonctionnement.
    Comment dénoncer ?
    Et si un délateur n’est pas sur Twitter ?

    « Pas de problème. Vous pouvez toujours être un géant.Nous avons une page Facebook qui est également une excellente ressource. Vous pouvez entrer en contact avec les entreprises sur Facebook.Vous pouvez également envoyer l’image et le texte d’information par courrier électronique ou appeler les entreprises directement. Faites-leur savoir qu'elles font de la publicité sur le site ciblé, et que vous vous demandez si elles seraient prêtes à retirer leurs annonces.Si elles confirment, essayez d’obtenir la confirmation dans un e-mail ou même un sms et publiez cela sur notre compte Facebook. »

    Nous sommes dans une époque où, au mépris de l’Etat de droit, c’est-à-dire de ce qui fonde un véritable « vivre ensemble » depuis plusieurs siècles, n’importe quel individu peut décider de ce qui est illégal ou non concernant l’expression publique, en contribuant à provoquer la faillite d’entreprises médiatiques dont il ne partage pas les idées politiques.
    Le menu propose un tutoriel afin « d’exclure une annonce d’un site ciblé ».
    Avec l’entreprise/annonceur concernée, le contact se fait donc par un tweet prédéfini, suivant la consigne du tweet épinglé sur le compte de Sleeping Giants :

    « Votre campagne publicitaire apparaît sur le site Boulevard Voltaire qui promeut fake news et idées sexiste/racisteCela ne correspond pas à vos valeurs ?Pas de soucis il vous suffit d'un clic pour le retirer de votre listing »

    Et quand un annonceur, sous la pression, de peur de perdre des clients, accède à l’injonction, cela se termine ainsi, toujours sur twitter :

    « CONFIRMÉ Depuis plus de 110 ans en France, @SwissLife_Fr construit l’avenir sur la solidité. Le respect de tous leurs client.e.s et employé.e.s, la neutralité et expertise sont à la base de la qualité de l’assurance qu'ils fournissent. »

    Sleeping Giants est clairement une opération militante menée par des activistes.
    Exactement le type d’opération qui bénéficiera de la loi Avia, laquelle favorise les groupes organisés spécifiquement pour détruire la visibilité de leurs adversaires politiques.
    Des soutiens de la presse de grand chemin
    Les Sleeping Giants reçoivent le soutien de médias officiels, au nombre desquels : BFM, Slate, Télérama, Les Inrocks, Médiapart, Le Monde, L’Expansion, etc…
    France Inter en pointe
    L’exemple le plus clair de soutien à l’action d’activistes, est (surprenant ?) venu de France Inter.
    Le 12 août 2019, la radio publique, censée être attachée à la liberté d’expression comme à l’Etat de droit, évoquant l’action d’un « collectif de citoyens », comprendre des personnes membres du « camp du Bien », écrit que leur but est de « prévenir les annonceurs que leurs publicités arrivent sur des sites d’extrême droite ».
    L’émission est à la gloire des activistes et clairement délatrice de Boulevard Voltaire, média initialement fondé par Robert Ménard.
    France Inter prend clairement parti pour cette initiative « citoyenne », forcément citoyenne.
    Presse officielle, médias publics, pouvoir politique par le biais de la loi, activistes et simples citoyens unis : tout le politiquement correct s’organise afin de « lutter » contre toute opposition.
    L’enjeu ?
    Le contrôle de la parole publique, de la vérité et, de là, de ce qui peut et doit être pensé.
    Plus de tribunaux, plus de droit, plus de séparation des pouvoirs mais des autodafés.
    Préparez vos extincteurs.