À l'heure où chacun prétend défendre des idées - de grandes, nobles et belles idées, bien sûr - le libéral semble aujourd'hui passer à côté, avec une vision plus pragmatique des choses. Et surtout de la société. Pourtant le libéralisme est bien vivant. Plus que jamais peut-être. Mais il se dissimule...
Le libéralisme a si mauvaise presse qu'il avance masqué. Il est accusé à raison de tous les mots : mondialisme, financiarisation, émeutes de la faim, chômage, destruction de la famille, amnésie culturelle, télé-réalité, trafics d'organes, achats de votes, marchandisation du vivant... Il s'essaye donc à brouiller les pistes, à changer les repères, et développe des stratégies de joueur d'échec.







En prenant sept cas d’école de la conduite du changement dans les armées, Michel Goya propose ainsi avec S’adapter pour vaincre une analyse des rouages de l’adaptation des grandes structures militaires sous la pression de leur époque : qu’il s’agisse de l’ascension de l’armée prussienne au XIXe siècle, de la métamorphose de l’armée française durant la Première Guerre mondiale, du déclin de la Royal Navy au cours de la première moitié du XXe siècle ou encore de la confrontation de l’US Army avec la guerre moderne à partir de 1945, l’animateur du blog La Voie de l’épée met à chaque fois en lumière les inducteurs de la mue de la Pratique (avec un grand « P » sous la plume de l’auteur) au sein de ces organisations complexes. Car, pour Michel Goya, « faire évoluer une armée, c’est faire évoluer sa Pratique », cette même Pratique étant « le point de départ et d’arrivée du cycle de l’évolution ».