
On pourrait finir par ne plus prendre garde aux propos d'Ursula von der Leyen. Ce serait dommage. La présidente de la Commission européenne, élue par personne et à qui on n'a rien demandé, multiplie les déclarations dans un état que l'on dirait second, appelle à poursuivre l'opposition contre la Russie, à ne surtout pas chercher l'apaisement... et finit, à force de soumission aux États-Unis et de monomanie idéologique, par nous faire très légèrement douter de ce point de catéchisme qui semblait pourtant acquis : l'Europe, c'est la paix. Pas tant que ça, on dirait.