En une minute trente, l’historien Daniel Lefeuvre évoque quelques aspects de la régence d’Alger qu’on oublie souvent :
« C’est la colonisation française qui a supprimé l’esclavage dans toutes ses colonies »
D’autres précisions :
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
En une minute trente, l’historien Daniel Lefeuvre évoque quelques aspects de la régence d’Alger qu’on oublie souvent :
« C’est la colonisation française qui a supprimé l’esclavage dans toutes ses colonies »
D’autres précisions :
Depardieu beau jadis ! |
S'il était né à Pérouse au lieu de Châteauroux il aurait pu envoyer pour réplique : vaffanculo gianmarco ! et nous aurions applaudi plus fort. La lettre que publie le JDD d'hier cloue littéralement le petit prof à la porte de la grange socialiste.
« Qui êtes vous pour me juger ainsi ? » c'est bien le noeud de la question. Parti de rien ou de l'Indre, c'est pareil, le comédien pantagruélique a fait sa pelotte. Si la banque américaine qui le courtise chiffre sa fortune à juste 120 millions de dollars, il n'est qu'un insecte dans le classement ploutocratique. Ayant investi de manière avisée les gains que lui laissait le Trésor public, il se trouve à la tête d'un patrimoine conséquent, non hérité, tout acquis : Plusieurs établissements parisiens (poissonnerie, épicerie fine japonaise, un bar, un bistrot, un restaurant), des vignobles en Anjou, Médoc, Languedoc et ailleurs où il s'investit beaucoup, par soif, une concession de motos à Roissy-en-France, un château en Val de Loire, une villa à Trouville et l'hôtel particulier de Chambon à Paris qu'il vient de mettre en vente chez Féau Immobilier. On lui prête aussi une collection importante d'oeuvres d'art.
Rien qui dévoile un tempérament de fuyard. Plutôt franchouillard le Gégé !
Mais à 85% d'impôts sur ses revenus (dit-il), il peut considérer que le mur du patriotisme est franchi, d'autant que les conseillers fiscaux les plus affûtés de la place expliquent à qui veut bien compter qu'avec un peu de chance ce sera du 100% d'impôts pour certains riches en 2013 et 2014, quand le fisc sera passé partout.
Il a fait faire son compte depuis le début : 145 millions d'euros en 45 ans ; c'est pas mal. Combien de toute sa vie politique a rapporté au pays le premier ministre donneur de leçon ? Rien ! Epsilon ! Il n'a fait que coûter. Et MM. Hollande, Sapin, Hamon... itou ! Ces mecs qui brandissent la solidarité républicaine sont à jeun d'avoir mis une pièce d'or au tronc ! Quelques pièces jaunes tout au plus.
Le vieux proverbe du riche maigre et du pauvre mort est traduit autrement par le petit commerçant du coin : s'ils partent tous et ne financent plus mes clients pauvres, qui m'achètera ? La stupidité colossale des répartiteurs de pauvreté qui nous gouvernent nous conduit à ce que la proportion de pauvres monte dans ce pays en répercussions d'une politique meurtrière d'emplois et de capital-risque : l'égalitarisme forcé par la confiscation légale du succès n'est que basse démagogie distribuant des promesses de recel aux envieux paresseux.
Vieux cliché, le riche est svelte, le pauvre obèse |
Ce ne sont pas tant les riches qui fuient que les jeunes entrepreneurs en herbe qui caltent. Gérard Depardieu enfonce ce clou dans sa lettre : « Je pars parce que vous considérez que le succès, la création, le talent, en fait, la différence, doivent être sanctionnés ». Les censeurs de l'acteur-entrepreneur peuvent tendre leurs mains vides pour offrir un Plan pour la pauvreté à leurs clients, nul ne les croit capables de sortir 2,5 milliards d'euros du chapeau comme un lapin d'illusion, s'ils concourent par leur chasse aux riches à réduire l'assiette globale mise au Rôle. Les politiciens imbéciles, surprotégés de tous revers par leur statut social, cassent la dynamique d'avenir pour appliquer à l'économie des principes archaïques abandonnés partout ailleurs depuis longtemps. A quelle fin, on se le demande puisque l'application de ces principes réservés aux étagères des bibliothèques universitaires va au contraire aggraver les choses à moyen terme. Le socialisme n'est pas un ressort bandé pour sortir vivants de la crise. Et les mêmes de réclamer dans la foulée l'harmonisation fiscale de l'Union européenne, pensant peut-être que nos voisins vont acheter notre erreur de taxation frénétique ! C'est déjà perdre l'ISF (nous sommes les seuls) et d'autres impôts catégoriels iniques. L'étude de l'harmonisation démontrera au contraire que nous sommes le pays le plus volé par son Etat, sauf bien sûr en ce qui concerne la moitié des ménages exempts. Harmonisons donc ! Nous, contribuables français, ne pouvons qu'y gagner !
Mais ce qui fait quand même le plus peur est l'autisme d'un pouvoir abruti de slogans, de mots-réflexes, profitant d'une légalité démocratique pour accroître l'Etat-providence hypertrophié qui nous a ruiné, et qui finalement va se payer le pays si on ne le stoppe pas. La Grèce a été ruinée par sa classe politique bien plus vite que par son émigration fiscale ou entrepreneuriale. Ces gens à Paris n'ont pas le calibre requis.
Ce 18 décembre tombait une décision de l'Autorité de la concurrence condamnant la SNCF à une forte amende : 60,9 millions d'euros, pour entrave à la concurrence. Diffusée par l'AFP la nouvelle a sans doute effleuré les esprits des Français qui se tiennent informés. Mais on doit bien constater que le bruit en est resté discret.
Peut-être même certains ont-ils ronchonné par-devers eux, contre ce qu'ils ont pu croire une sorte de "machin européen ultralibéral" acharné à l'encontre de notre beau modèle monopoliste hexagonal.
On doit savoir d'abord ce que représente l'instance créée au service du consommateur. Cette respectable institution est actuellement présidée par M. Bruno Lasserre. Celui-ci a été, dans le passé le principal architecte de la réforme et de l'ouverture à la concurrence du secteur des télécommunications en France. Ce travail de longue haleine commença en tant que Directeur de la réglementation générale au ministère des postes et télécommunications (1989-1993) puis Directeur général des postes et télécommunications (1993-1997). Magistrat issu du conseil d'État, il a été nommé à ses fonctions actuelles par le gouvernement en 2004. Il est assisté d'un collège, composé de 17 membres.
L'organisme fait parler de lui de temps en temps à propos de très gros dossiers. Le grand public peut en mesurer l'impact quand il s'agit de factures de consommation fort concrètes. La concurrence qu'on cherche la plus libre possible permet de diviser par deux le coût des communications téléphoniques ou des raccordements à l'internet, de remettre en cause les montants des factures énergétiques, allégeant d'un poids non négligeable le budget de nombreux ménages : mais l'inconvénient de ces macrodécisions est qu'on ne tient compte que de leur dernière ligne, celle qui amène à conclure dans le sens d'une concurrence plus fluide au bénéfice des consommateurs, d'une baisse des prix, etc.
Le cas précis va beaucoup plus loin. Et son traitement médiatique superficiel tend à l'enterrer : petit communiqué énonçant les choses de manière diplomatique, courte dépêche AFP tronquant la dimension morale de l'affaire, discrets entrefilets dans quelques journaux papiers, et basta. Pire qu'une occultation absolue, tout cela aboutit à un enterrement de première classe.
La culture française du monopole obligera-t-elle longtemps encore les défenseurs de la liberté à boxer ainsi avec une main dans le dos ? On peut en effet s'en inquiéter en observant la manière dont est traitée l'information à propos de la SNCF et des autres structures supposées fournir des "services publics". On accepte de confondre ce concept avec celui de "monopole public". Et ceci permet aux réseaux d'intérêts conservateurs de jeter la suspicion sur les condamnations elles-mêmes et, partant, sur tout projet de réforme.
Depuis 2008 l'Autorité française de la concurrence enquêtait pourtant sur les pratiques quasi mafieuses du fret SNCF.
Au bout de quatre ans de travail, incluant des perquisitions, les considérants ne peuvent pas être jugés seulement "techniques" : ils condamnent les pratiques monopolistes de "l'opérateur ferroviaire historique" d'un point de vue tout aussi moral qu'économique.
Car la réalité de ce petit monde ne se réduit pas à la description misérabiliste de quelques malheureux agents de base. Les tâches de ceux-ci se trouvent quotidiennement bouleversées. On en a vu certains, dans le cas de France Télécom, parfois même réduits au suicide par des directions autistes et brutales. Cette face de la transformation des métiers rendrait presque sympathique l'ancienne configuration du service public.
Disons-le : comme dans le cas des oligarchies issues de l'ex URSS, les bureaucrates publics, se transformant en gestionnaires faussement privés sans renoncer aux méthodes de voyou du monopolisme déliquescent, n'évoluent pas vers la liberté mais vers l'oppression.
Oui la présentation médiatique des faits, même lorsqu'elle existe dans le journal papier ou l'antenne audiovisuelle considérée, reste édulcorée. Véhicule, elle aussi monopoliste, de l'information, l'AFP se contente de reproduire le communiqué de presse de l'Autorité de la concurrence, court texte de synthèse dépourvu d'esprit polémique. Et on ne va pas plus loin.
Dommage. Les 129 pages de la décision proprement dite donnent des détails qui font dresser les cheveux sur la tête quant aux méthodes des cadres du fret SNCF pour éliminer leurs concurrents, principalement allemand (ECR filiale de Deutsche Bahn) ou français (Veolia qui monte singulièrement en puissance).
Le lecteur pressé des quotidiens, l'auditeur matutinal des radios, à supposer qu’il reçoive l'info, n'en connaîtra malheureusement pas grand-chose ; or, on passe ici de la condamnation relative des réticences à "l'ouverture à la concurrence", réticences dont hélas une bonne partie de l'opinion française est encline à partager le principe, à un registre bien différent.
On se trouve en présence de méthodes délictuelles, de violations des règles élémentaires de confidentialité par ne parler d'espionnage économique.
On se demande donc comment des cadres d'une entreprise appartenant à l'État ont pu en arriver au degré de voyoucratie consciente et organisée dont témoignent les résultats de l'enquête et qui amène à la condamnation pécuniaire de la SNCF.
On ne peut malheureusement pas esquiver la responsabilité personnelle du "patron" de celle-ci le très communicant d'habitude Guillaume Pépy.
Or l'une des causes les plus notables de ces pratiques demeure,de toute évidence, la porosité entre les deux entités issues de la réforme de 1997 instituant RFF en tant que gestionnaire d'infrastructure, nécessairement à part du transporteur lui-même que demeure la SNCF.
Il apparaît en effet que celle-ci n'a pas cessé d'intervenir en tant que "gestionnaire d'infrastructure délégué". Et elle capte à son profit les informations le plus confidentielles relatives aux autres clients de RFF, ses concurrents. Aggravant le fait, on annonçait même avec emphase, il y a quelques semaines, par la voix de M. Cuvelier (1)⇓ ministre socialiste des Transports, la "réunification de la famille ferroviaire", ce qui tordrait le cou aux espoirs de transparence, de concurrence et donc de séparation des deux métiers.
Or ce n'est un secret pour personne que Guillaume Pépy opère, depuis de longs mois, toutes les pressions possibles pour passer de la porosité résiduelle, 15 ans après la séparation des deux entités à la réunification sous son égide.
L'énarque socialiste installé en 2008 à la tête de la SNCF, le très sensible M. Guillaume Pépy, si répandu dans les médiats, ne pouvait pas ignorer les pratiques de son pôle fret. Il terminera son mandat en février 2013 : son renouvellement ou, pis encore, sa victoire sur le terrain de la prise de contrôle de l'infrastructure par l'un des transporteurs, enverrait un signal extrêmement négatif, celui du retour de l'Hexagone aux pires méfaits de l'étatisme.
JG Malliarakis http://www.insolent.fr/
notes :
Si vous appréciez le travail de L'Insolent
soutenez-nous en souscrivant un abonnement.
Pour recevoir régulièrement des nouvelles de L'Insolent
inscrivez-vous gratuitement à notre messagerie.
Depuis que Platon l’a décrit dans le Timée et le Critias, il y a vingt-quatre siècles, plus de dix mille textes ont été écrits sur le sujet, localisant le monde perdu dans plus d’une soixantaine d’endroits dans le monde... (La Voix du Nord du 9 janvier). Pourquoi me serais-je trituré le cerveau pour trouver une introduction à mon présent article ? Il suffisait de faire Google Actualités et j’avais le choix entre le Herald de Paris qui vient d’annoncer que des archéologues avaient découvert dans les fonds marins des indices de la cité disparue et le monde de l’édition et de la télévision qui continue ardemment à exploiter le sujet. Mais il existe aussi des thèses très savantes développées par d’éminents professeurs et géologues membres de la très sérieuse communauté scientifique. Bien petites apparaissent, en comparaison, les petites histoires gauloises que j’ai tenté d’approfondir dans mes précédents articles, d’autant plus que mes contradicteurs ont cherché - et peut-être réussi - à me décrédibiliser en m’attaquant sur un article lointain où j’émettais l’hypothèse que les sources de l’Atlantide auraient pu se trouver en Gaule. Pensez donc ! Dans la Gaule du mont Beuvray - soi-disant site de Bibracte - où trône le Centre archéologique européen qui nous dit tout sur notre histoire antique ! Il faut vraiment être fou.
Communiqué de Marine Le Pen, Présidente du Front National
Le discours de François Hollande à Alger pose les bases d’un avenir extrêmement malsain entre la France et l’Algérie.
Il condamne triplement notre pays, l’abaissant encore un peu plus sur la voie de la repentance d’abord, de l’immigration massive ensuite et des délocalisations enfin.
Si François Hollande se défend de tomber dans la repentance, c’était pourtant l’exacte tonalité de son discours, un discours qui a revisité l’histoire dans le sens d’une violente charge contre la France. Rien sur les aspects positifs de la colonisation, rien non plus sur les crimes algériens contre les harkis, mais une nouvelle dépréciation systématique de notre pays, de notre histoire et de notre peuple.
Parce que nous nous montrons faibles face au pouvoir algérien, les prochaines revendications ne tarderont pas, et très vite il sera demandé à la France des excuses officielles. La France doit au contraire se tourner vers l’avenir et regarder avec lucidité mais fierté son passé.
En matière d’immigration, François Hollande veut encore accélérer la course aux visas, alors que 200 000 sont déjà accordés chaque année par l’ambassade de France à Alger !
NPI
Alors que l'Université s'efforce de maintenir nos "humanités", une nouvelle archéologie, dite scientifique, va jusqu'à prétendre réécrire l'histoire des origines d'après l'enseignement qu'elle croit tirer des fouilles faites sur le terrain.
C'est ainsi qu'en Palestine, l'archéologue Israël Finkelstein a réussi, avec un certain succès, à convaincre une partie de la communauté scientifique que les textes du Pentateuque avaient été écrits bien après les événements qu'ils relatent, sur la foi de légendes transmises oralement de génération en génération et que, par conséquent, il ne sont pas fiables.
C'est ainsi qu'en France, bien que toujours dans l'ombre de Christian Goudineau, ancien professeur titulaire de la chaire des Antiquités Nationales, MM. Vincent Guichard et Matthieu Poux imposent leurs nouvelles vues à l'archéologie française, le premier au mont Beuvray, considéré à tort, selon moi, comme le site de Bibracte, le second à Corent où il voudrait voir, également à tort, le site de Gergovie.
Partant du principe que les constructions maçonnées en pierre n'ont pu apparaître en Gaule que par une influence romaine, ils en arrivent à imaginer une "civilisation des oppida, véritables cités de terre et de bois". Ils oublient que César a dû construire une rampe d'accès de presque 23 mètres de haut contre les tours et les murailles d'Avaricum dont les murs de pierres étaient maçonnés, évidemment au mortier de chaux (coagmentis). Ils décrètent que la capitale/forteresse/ville du mont Lassois, récemment mise au jour, est un accident qui n'a pas eu de suite, que les ruines du village d'Alésia sont gallo-romaines et qu'il en est ainsi pour toutes les mises au jour de constructions en pierre.
On comprend, dans ces conditions, pourquoi ces archéologues sont très irrités par ma proposition de situer au Crest, dans les montagnes d'Auvergne, le site très fortifié qui a inspiré le texte de Platon sur l'Atlantide. Car, au-delà du mythe, cela indique que le philosophe voyait dans la capitale des Arvernes une fondation de Poséidon et donc, qu'il lui donnait une origine aussi illustre que celle d'Athènes, mais de nature différente.
Je viens de lire le livre de M. Bernard Sergent "l'Atlantide et la mythologie grecque". Agrégé d'histoire, docteur en histoire ancienne et archéologie, l'auteur est chercheur au CNRS et président de la Société de mythologie française. Il explique comment Platon aurait construit le mythe de l'Atlantide en s'inspirant de mythes grecs qui se sont forgés dans un milieu entièrement grec. Pour ma part, je nuancerais un peu le propos en précisant : "dans le milieu de la mer Egée" pour qu'on n'oublie pas la primauté, dans le temps, du dieu phénicien/tyrien de la mer, Yam, que les Grecs ont, semble-t-il, rebaptisé du nom de Poséidon.
S'il est admis, en effet, que tout a commencé à Sumer, ce n'est que vers le X ème siècle que l'écriture apparaît sur les rives orientales de la Méditerranée dans l'inscription du tombeau d'Ahiram, roi de Byblos. L'écriture n'arrivera en Grèce que plus tard.
De même, selon la Bible, c'est au X ème siècle, à Tyr, que le roi Hiram fit fabriquer des objets en bronze pour le temple de Salomon, notamment une grande cuve reposant sur douze taureaux et richement ornée. Or, les cratères, vases, hydries ou autres objets décoratifs en bronze de cette qualité n’apparaissent dans le monde grec que beaucoup plus tard. A Gergovie (ma thèse), le cratère de Vix, avec la représentation de la Gorgone - à gauche - ne daterait que du VI ème siècle (avant J.C.).
Autre élément de preuve de l'antériorité phénicienne : l'émigration phénicienne partie du port de Tyr et des rivages du pays de Canaan - ceux qui apportent la pourpre - qui a touché, en premier, notre pays.