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  • France : pourquoi tant de haine à l’égard de la Russie ?

    Depuis ces derniers mois, il règne en France une solide défiance à l’égard de la Russie. Sans doute parce que certains mouvements protestataires, des Femen aux Pussy Riot, ont décidé de faire de notre pays le théâtre privilégié de leur expression contestataire. Aussi actifs l’un que l’autre au sein de la galaxie féministe, se parant des vertus de la bonne conscience politique, ils ont choisi de porter le fer contre la Russie de Poutine en ciblant plus particulièrement l’église orthodoxe : ses membres bénéficient parmi l’intelligentsia française d’un écho grandissant et ses soutiens, aussi nombreux que complaisants, viennent essentiellement de la gauche morale.

    Dans ce climat antirusse, il n’est guère étonnant d’assister à la multiplication, sur notre sol, d’actes de vandalisme. En février dernier, le monument parisien, honorant le corps expéditionnaire russe ayant combattu en France aux côtés des Alliés lors de la Première Guerre mondiale, a été saccagé dans l’indifférence générale : situé non loin du Grand Palais, cet ouvrage s’est retrouvé maculé de peinture, emmailloté d’une ridicule cagoule et badigeonné du sempiternel slogan « Free Pussy Riot ». Voici quelques jours, un autre symbole parisien de l’amitié franco-russe a été dégradé : deux splendides décorations de bronze qui ornaient jusqu’ici le vénérable pont Alexandre-III ont été dérobées, dans des circonstances qui ne laissent guère planer de doute sur l’origine du larcin…

    Comment expliquer pareil activisme russophobe ? La haine viscérale nourrie à l’égard de la personne et de la politique autoritaire du président Poutine — cultivée ad nauseam par les élites françaises — y est certainement pour beaucoup : ce sentiment profond structure de longue date une opposition idéologique de principe au Kremlin et alimente une permissivité durable à l’endroit de tout ce qui peut, de près ou de de loin, incarner le pouvoir russe sur notre sol. Pour preuve encore de cette hostilité lancinante, le feuilleton symbolique de la construction à Paris, à proximité de la tour Eiffel, de la future église orthodoxe russe : fort du soutien du ministre de la Culture, Bertrand Delanoë vient de retoquer cet édifice emblématique voulu en 2007 par Nicolas Sarkozy et Vladimir Poutine au motif que sa démesure présumée ne s’inscrirait que peu dans le paysage architectural des berges de la Seine…

    Habitués jusqu’à présent aux fortes accolades entre Vladimir Poutine et Jacques Chirac — auxquelles Nicolas Sarkozy devait demeurer fidèle —, nos deux pays doivent désormais constater que le courant ne passe plus entre Paris et Moscou : la saga Depardieu, le dossier syrien mais aussi la condamnation par le Président français du sort réservé aux Pussy Riot sont passés par là. Gageons que le locataire de l’Élysée ne cherchera pas plus à réchauffer en 2013 les relations culturelles franco-russes, notamment lors du centenaire de la création à Paris du Sacre du Printemps, qu’il ne le fit en 2012 lorsqu’il évita consciencieusement de célébrer le souvenir de la campagne de Russie…

    Cette animosité persistante est profondément affligeante et somme toute inopérante : tout en tenant un langage de vérité à l’égard de Vladimir Poutine sur la question de l’État de droit en Russie, l’Allemagne ne parvient-elle pas, en évitant soigneusement de mépriser son partenaire, à mieux doser ses relations avec Moscou, non sans entretenir intelligemment un profitable courant d’affaires ? Question de savoir-faire de la diplomatie allemande, dira-t-on ! Sans doute. Un immense gâchis, à coup sûr, pour les intérêts bien compris de la France.

    Karim Ouchikh dans Boulevard Voltaire

    http://fr.altermedia.info

  • Calendrier de Coligny – Système de datation d’inspiration druidique

    Calendrier de Coligny
    Système de datation d’inspiration druidique
     
    Nous sommes en l’an 4386 (2012-2013, ère vulgaire) et cette datation est issue du calendrier de Coligny découvert en 1897 dans un champs près des villages de Verpoix et Charmoux-en-Coligny sur la communes de Coligny dans le département de l’Ain. 
    Calendrier de Coligny
    (cliquer sur l’image)
    Il existe au moins trois systèmes de datation d’inspiration druidique. Le premier se réclame d’une tradition bardique galloise fait remonter l’ère druidique en 2373 avant Jésus-Christ. L’année gauloise MMMMCCCLXIIII (4374) chevaucherait donc nos années 2000 et 2001. Ce système est celui qui parait le plus crédible et c’est donc lui que j’ai utilisé pour l’applet. Par contre, les cycles trentenaires et quinquennals ne semblent avoir débuté qu’en 855 avant Jésus-Christ, c’est à dire l’année gauloise MDLXVIIII (1569).

    Le calendrier de Coligny est un calendrier luni-solaire qui présente 5 années de 12 mois de 29 ou 30 jours. La journée gauloise se compose d’une nuit suivie d’un jour, cette durée se nomme « latis » (pl. « lates »). Le changement de date intervient au coucher du soleil. Les mois sont divisés en deux quinzaines et à chaque jour correspond un trou, où l’on place une goupille pour indiquer la date. L’ajout de deux mois supplémentaires est nécessaire pour le faire coïncider avec le calendrier solaire, à la fin d’une période de 30 ans, période qui correspond à un « siècle » celtique. Pour certains, le mot « atenoux » semble désigner la pleine lune, mais Pline l’Ancien indique que les Gaulois démarrent leur mois le sixième jour de la lune montante, ce qui correspond au premier quartier ; « atenoux » étant situé 15 jours plus tard, il indiquerait plutôt le dernier quartier. « matu » et « anmatu » indiquent certainement les périodes (jours & mois) fastes et néfastes.

    Les douze mois avec leur durée et leur attribut sont : Samonios (30 jours, matu), Dumanios (29 jours, anmatu), Riuros (30 jours, matu), Anagantios (29 jours, anmatu), Ogroniv (30 jours, matu), Cutios (30 jours, matu), Giamonios (29 jours, anmatu), Simivi Sonnios (30 jours, matu), Equos (30 jours, anmatu), Elembius (29 jours, anmatu), Aedrinnis (30 jours, matu), Cantlos (29 jours, anmatu) ; auxquels il faut ajouter les deux mois supplémentaires : le premier, (entre Cantlos et Samonios, 30 jours, matu), dont nous ignorons le nom, son en tête n’ayant pu être reconstitué complètement (certains le nomment d’après le dernier mot retrouvé sur sa colonne : Quimon) et Ciallos (entre Cutios et Giamonios, 30 jours, matu).

    On remarque que les mois de 29 jours sont tous notés « anmatu » et que les mois de 30 jours sont notés « matu », sauf celui d’Equos. Mais dans le calendrier de Coligny, on n’a retrouvé que 3 de ses occurrences (sur 5), d’où l’hypothèse émise en 1924 par l’Irlandais MacNeill qu’il puisse avoir comporté 28 jours sur les 2 mois manquants : ce comput aurait l’avantage de donner un lustre de 1831 jours, très proche des 62 lunaisons de 1830,89 jours.

    En ce qui concerne l’année tropique, on compte un retard de 4,789 jours par lustre de 5 ans (5×365,2422 – 1831), qui aboutissent à un écart de 28,734 jours par siècle de 30 ans : le siècle gaulois pourrait alors se marquer par l’absence d’un des 2 mois intercalaires de 30 jours pour rétablir l’alignement avec le soleil, ce qui s’accorderait avec l’inscription « sonnocingos » (traduite par « course du soleil », d’après les racines « *son » : « soleil » et « *cing » : course, marche, retrouvée dans « Vercingétorix ») sur le second mois intercalaire.

    La fête de Samain ou Trinoxtion samoni (les « Trois nuits de Samonios »), située approximativement le 1er novembre , marque le début de l’année liturgique celtique.

    La répugnance des druides à consigner leur savoir par écrit indique un contexte gallo-romain, et l’on retient la fin du IIe siècle après Jésus Christ pour la date de fabrication du calendrier. Sa complexité dénote de bonnes connaissances astronomiques, ainsi qu’une lente élaboration.

     
    Détails du calendrier de Coligny
    (cliquer sur l’image)
    Détail du calendrier de Coligny
     
    Statue en bronze et calendrier gaulois trouvés à Coligny dans l'Ain en 1897, Ier s.
    (cliquer sur l’image)
    Statue en bronze et calendrier gaulois trouvés près de Coligny dans l’Ain en 1897, visibles au musée gallo-romain de Lyon
    La datation bardique galloise est celle qui épouse au plus près la chronologie de l’Oera Linda Boek. Le bouquin fondamental à ce sujet est « Survivors of the Great Tsunami » d’Alewyn Raubenheimer, malheureusement toujours pas traduit en français. 855 avant Jésus Christ nous rapproche plutôt des calendriers étrusques. Nous devons être en l’an 4386. Puisse-t-il être héroïque et magique. En remontant dans le temps comme dans une simulation au planétarium, on devrait voir les étoiles danser.
  • Bruno Gollnisch : les Régions doivent se recentrer

    Récemment, Bruno Gollnisch a accordé une petite interview à « Enviscope » sur le projet de la décentralisation. Selon lui, il faut que les Régions se concentrent davantage sur leurs missions essentielles pour enrayer les gaspillages.


    Bruno Gollnisch ( Front National) : les... par Enviscope

  • Mariage homo : honneur aux résistants lyonnais !

    Mariage homo : Lyon, bastion de la résistance

    Reportage. Les Lyonnais multiplient les manifestations contre le projet Taubira. Une mobilisation exemplaire, qui s’explique tant par le dynamisme des associations locales que par l’histoire d’une ville frondeuse.

    Jamais on n’avait vu cortège funèbre aussi bruyant et festif ! Casseroles, sifflets et cornes de brume : le 4 avril, à Lyon, alors que s’ouvraient à Paris les débats sur le mariage homosexuel, les adversaires du projet Taubira ont tout fait pour se faire entendre des sénateurs et de l’Élysée. Des enfants, des mères de famille, des grands-parents, beaucoup de jeunes surtout qui chantent et s’époumonent : « Hollande, ta loi, on n’en veut pas ! »

    Derrière une grosse caisse battant la mesure de ce joyeux tintamarre, la foule, où s’entremêlent les drapeaux français et les étendards colorés de La Manif pour tous, suit six manifestants portant sur une civière une jeune fille coiffée d’un bonnet phrygien. C’est le peuple de Lyon escortant “Marianne à l’agonie” jusqu’à la place des Terreaux. C’est une insurrection civique, qui se répand partout en France mais que Lyon met en scène avec une incomparable énergie.

    Organisateur de ce happening, le collectif En marche pour l’enfance attendait 400 personnes. Il en est venu presque le double. Le 27 mars déjà, plusieurs centaines de manifestants s’étaient massées aux abords de l’Opéra de Lyon, où Christiane Taubira assistait à la représentation d’une tragédie lyrique de Robert Badinter. « Nous sommes tous des enfants d’hétéros », scandaient-ils avec humour. La garde des Sceaux avait eu beaucoup de mal à quitter les lieux sous escorte policière.

    C’est Lyon qui détient le record de mobilisation en région contre le “mariage pour tous” : plus de 30 000 personnes y ont défilé lors de la première manifestation, le 17 novembre. Une date choisie dès le 1er octobre par les associations lyonnaises, à laquelle s’est ralliée Frigide Barjot, elle-même originaire de Lyon !

    C’est aussi la capitale des Gaules qui a dépêché à Paris le plus fort contingent de manifestants de province, le 13 janvier puis le 24 mars : « Là encore, nous avons fait monter 30 000 à 40 000 personnes chaque fois ! », souligne Jean-Baptiste Labouche, qui préside En marche pour l’enfance. « Et ce n’est pas tout », dit-il en égrenant toutes les actions menées depuis six mois : tractage lors de la fête des Lumières, collage, porte-à-porte, collecte de signatures pour la pétition injustement rejetée par le Cese. Sans oublier le rassemblement de milliers de personnes, le 2 février, place de la Comédie. « Nous ne lâcherons rien », confirme Anne Lorne. Cette jeune femme de 32 ans travaillait il y a peu dans la communication. « Mère de quatre garçons », elle figure parmi les premiers opposants au projet Taubira. « La mobilisation continuera d’enfler tant que le gouvernement fera mine d’ignorer nos arguments. »

    Comment expliquer ce dynamisme lyonnais ? Par l’énergie de quelques-uns ? sans doute. Le bureau du collectif En marche pour l’enfance compte une douzaine de membres issus du monde de l’entreprise, à l’exception de deux normaliens, Paul et Gaultier, qui ne sont pas les moins actifs. Marié et père de trois filles, Jean-Baptiste Labouche, 35 ans, dirige plusieurs agences d’intérim et de recrutement. « Nous ne sommes pas des professionnels de la politique, nous ne poursuivons pas un intérêt personnel mais nous partageons tous la même conception de l’action », dit-il. « Nous venons d’horizons différents (le marketing, la banque, la communication…) mais nous parlons le même langage, complète Hugues, consultant en business development. Nous mettons nos compétences respectives au service d’une cause à laquelle nous croyons, en visant toujours l’efficacité. »

    Cette rigueur se double d’une imagination fertile. Le renouvellement incessant des actions, qui déconcerte le gouvernement, suppose la maîtrise des réseaux sociaux. « C’est une révolte 2.0 », résume Anne Lorne, qui a pris en charge la communication du collectif. Il a suffi de quelques SMS, dupliqués et retransmis des centaines de fois, pour faire du tintamarre du 4 avril une réussite populaire. C’est aussi par ce moyen qu’un Lyonnais a prévenu ses camarades après avoir repéré Christiane Taubira à l’opéra. Moins d’une heure après l’envoi du premier SMS, près de 500 personnes l’attendaient à la sortie. Une action spontanée que de nombreux manifestants justifient par le mépris du gouvernement.

    Professionnels dans l’action, les Lyonnais veulent l’être aussi dans la réflexion. Présidée par le Dr Raphaël Nogier, l’association Cosette et Gavroche a organisé la première journée des États généraux de l’enfant, le 26 janvier. De ce colloque auquel ont participé des médecins, des juristes, des sociologues et des philosophes, elle a tiré un “livre blanc” « que nous avons diffusé auprès de tous les parlementaires, précise Raphaël Nogier. Et tous les maires de France en ont reçu la version électronique ! »

    Il faut ajouter un puissant adjuvant à cette exigence professionnelle : « l’amitié » cultivée dès l’enfance ou dans les réseaux associatifs particulièrement denses à Lyon. Jean- Baptiste Labouche a d’abord rameuté quelques copains. L’un, « qui faisait la sono dans les mariages », assure aujourd’hui la sonorisation des manifestations. L’autre, « un costaud », s’occupe notamment du service d’ordre. Mais beaucoup s’y sont ajoutés l’an dernier. « Nous ne nous connaissions pas il y a six mois, racontent Anne, Paul et Gaultier. Ce combat commun a forgé des liens que nous n’oublierons pas. »

    À ce cocktail de compétences et d’amitié, nos deux normaliens ajoutent un ingrédient éminemment politique : « Les manifestants ont la sensation de goûter à la souveraineté, disent-ils. Les jeunes la découvrent, les plus âgés la recouvrent, après avoir été méprisés ou tournés en dérision pendant trente ou quarante ans. Ils y ont repris goût. C’est une lame de fond dont on ne mesure pas encore les conséquences : il n’y aura pas de démobilisation. »

    Est-ce un hasard si cette alchimie fonctionne aussi bien à Lyon ? Et peut-on voir dans ce mouvement populaire le fondement d’un sursaut national et durable ?

    La capitale des Gaules est connue pour son esprit frondeur (on songe au théâtre de Guignol) et les révoltes qui l’ont secouée. Celle des canuts est la plus célèbre. Mais c’est plus encore à sa tradition d’indépendance politique que font référence les manifestants. « Lyon a toujours été géré par des Lyonnais, souligne Raphaël Nodier : ce sont les échevins qui dirigeaient la ville. Nous avons appris au fil des siècles à ne compter ni sur Paris ni sur les autres. Nous ne dépendons ni de ducs, ni de comtes, ni d’un prince. » Une fierté largement partagée entre Saône et Rhône : « Nous ne sommes pas subordonnés au pouvoir central », acquiesce Hugues. Les Lyonnais ne sont pas jacobins.

    « Lyon est à la fois une ville de résistance (elle en conserve la mémoire) et une ville qui pense, enchaîne Gaultier. Les étudiants y sont nombreux, en raison de la présence des universités, et chacun peut compléter sa formation ou nourrir sa réflexion dans les cercles intellectuels qui prospèrent à Lyon. »

    L’Église — entre autres — a depuis longtemps irrigué cette réflexion, cultivant un catholicisme social que des Lyonnais, comme Frédéric Ozanam, ont contribué à façonner. Fidèle à cette tradition, le cardinal Barbarin, primat des Gaules, a dit en termes vigoureux ce qu’il pensait du projet de loi Taubira dès le mois de septembre.

    « Beaucoup de manifestants nous ont confié qu’ils avaient découvert, au cours de ce combat, qu’ils n’étaient pas seuls », souligne aussi Jean-Baptiste Labouche (lire entretien page précédente). « Les gens se sont levés contre un mensonge d’État, qui consiste d’abord à tordre les mots (le mariage, la famille) pour leur donner un sens qu’ils ne peuvent pas avoir, analyse Bénédicte Louis, assistante sociale et vice-présidente de Cosette et Gavroche. C’est cette tyrannie de la pensée, fondée sur l’idéologie de l’indifférenciation sexuelle, que les Français ne supportent pas. »

    « Ce qui se joue n’est pas seulement lyonnais, poursuivent Paul et Gaultier : c’est une pièce typiquement française. En Espagne, les manifestations rassemblaient surtout des catholiques. Ici, la mobilisation dépasse largement les rangs de l’Église. Parce que les Français finissent toujours par se rebeller quand il se commet une injustice au sommet de l’État. »

    Fabrice Madouas - Valeurs Actuelles  http://www.actionfrancaise.net

  • Gazez-les tous, Hollande reconnaîtra les siens !

     

    Monsieur le président de la République,

     

    Dimanche 24 mars, manifestation contre le mariage et l’adoption par les personnes de même sexe. Que dire Monsieur le président devant un tel mépris de la part de votre gouvernement ? Que dire devant ce silence radio de la République française que vous représentez, face aux Français descendus massivement, et pour la deuxième fois, dans les rues de la capitale exprimer leur désaccord sur le projet de loi Taubira ? Dois-je vous apprendre monsieur le président, qu’une masse volontairement stigmatisée, volontairement méprisée et volontairement refoulée avec une violence inappropriée, ne peut souffrir une telle déconsidération inique de la part du gouvernement de son pays ? Dois-je vous apprendre qu’une exaspération légitime était inévitable ?

     

    Ou sans doute le saviez-vous trop bien ?

     

    Volontairement stigmatisée. Nous serions « une pluie de déjections homophobes » d’après le vice-président de l’Assemblée nationale Denis Baupin (à ce propos, la LMPT peut vous fournir en parapluies). Le 13 janvier vous aviez « normalisé » à l’avance le chiffre de 340 000 personnes. Pour le 24 mars, les médias et votre gouvernement avaient grassement répandu l’idée que ce mouvement homophobe contre l’égalité des droits pour les homosexuels s’étouffait dans ses drapeaux roses. Par conséquent, vous ne pouviez avancer un chiffre supérieur à 340 000 pour des raisons purement symboliques, aussi vous êtes-vous entendus collégialement selon la bonne coutume républicaine, sur un ridicule et vexant 300 000. Humilier quelqu’un n’est jamais sans conséquences, monsieur le président, et par ce choix délibéré vous avez humilié et stigmatisé chaque Français et Française présents ce dimanche. Le chiffre de la LMPT est légèrement supérieur : 1 400 000 personnes. Peut-importe le nombre exact, toujours est-il que la différence est de 1,1 millions de manifestants. Où sont-ils passés ? Je n’ai jamais été bon en calcul, monsieur le président, pourtant c’est bien ce que m’assure ma calculatrice. Mais peut-être est-elle homophobe ?

     

    Volontairement méprisée. Les Français présents ce dimanche et le 13 janvier dernier ont un message à vous communiquer monsieur le président. La moindre des choses quand on représente le peuple français et que l’on respecte un tantinet sa fonction de chef d’Etat, était d’écouter les raisons de ce déplacement impressionnant des Français. Face à une forte présence vous avez répondu par une molle absence. Que faisiez-vous ce dimanche ? Vous étiez à je ne sais quelle réunion concernant les intérêts français en République Centrafricaine. Quelle belle leçon de démocratie vous donnez là monsieur le chef d’Etat ! Avez-vous entendu les clameurs des Français juste derrière vos grilles ? Avez-vous ressenti l’exaspération palpable de dizaine de milliers de familles ? Notre message rayonne de la clarté de la vérité ! Mais nous n’étions « qu’une poignée » selon Arnaud Montebourg, réclamant débat et référendum alors que nous aurions tout simplement « perdu la bataille » ricanait le sénateur Jean-Pierre Michel… C’est tellement plaisant de savoir notre pays en de si bonnes mains ! Quelle beauté dans ce message démocratique ! Quelle richesse ! Quelle superbe preuve de tolérance républicaine ! Monsieur le président, nous ne vous le répèterons pas cent fois : faites taire ce silence méprisant !

     

    Volontairement refoulée avec une violence inappropriée. Peut-on considérer, monsieur le président, les familles présentes ce jour-là comme de dangereux militants surentraînés, armés de barres de fers, lançant pavés et verres, construisant barricades, détruisant magasins, voitures, espaces publics, cassant avec rage et violence du CRS ? Une promenade de santé, monsieur le président, une promenade du dimanche qu’ont effectuées les forces de l’ordre le 24 par rapport à ce qu’on connu leurs collègues durant les incidents du CPE. J’ai du mal à croire, monsieur le président, quand j’entends une foule de manifestants scander « CRS avec nous » assis devant un barrage, ou même quand l’on surprend certains représentants des forces de l’ordre esquisser un sourire et plaisanter entre eux ; j’ai du mal à croire qu’ils aient été soumis au même état de stress et d’oppression que durant les manifestations du CPE ou encore les échauffourées dans les banlieues. Mais sans sommations, et sur un ordre évident du ministre de l’Intérieur, ces familles extrémistes homophobes ont essuyé des jets de gaz lacrymogènes. Je fais partie, monsieur le président, de ces gens qui n’ont pas eu le droit de recevoir ces jets de gaz. Aussi je demande solennellement (et selon la logique de M. Valls, qui a considéré chaque manifestant comme attentant à l’ordre public) à pouvoir participer, pour des raisons égalitaires, à ce formidable exercice démocratique qu’a été ce gazage pour tous. Non, monsieur le président, ces gens-là avaient pour seule motivation, aiguillonnée encore une fois par une profonde exaspération, d’accéder aux Champs-Élysées ! Car c’est symbolique, monsieur le président, et lorsque l’on refuse le dialogue, lorsque délibérément on rend les gens muets, lorsque l’on choisit de les parquer comme des bœufs, sachez alors que tout symbole devient combat ! Veuillez prendre note, monsieur le président, qu’une fois dans la plus belle avenue du monde, l’ambiance est restée pacifique et bon enfant. Il n’y a guère que monsieur Manuel Valls pour parler d’ « agressions physiques contre les forces de l’ordre, dégradations de biens publics, jets de boulons ». Que voulions-nous, monsieur le président, si ce n’est prendre la clé des champs pour la remettre symboliquement aux générations futures ; car c’est là tout notre combat : la protection de l’enfant. Ce devrait aussi être le vôtre…

     

    Place aux excuses maintenant monsieur le président de la République. Excuses pour qui, excuses pour quoi.

     

    Si les Femens avaient été gazées, il est probable que le gouvernement se serait platement excusé. Celles présentes ce dimanche n’ont étonnamment pas eu besoin de sortir de mouchoir pour essuyer leurs yeux. Ne vous mentez pas à vous-même monsieur le président, les excuses, vous savez fort bien les présenter! Comment se fait-il que vous ne vous soyez pas encore exprimé au sujet d’une manifestation d’une telle ampleur ? Personne ne connait mieux les chiffres que vous ! Si tant est bien sûr, que vous portez toujours quelques regards sur ce peuple ! Comment se fait-il, monsieur le président, que vous ne vous soyez pas encore manifesté sur les comportements violents de certains CRS (plus de la part des policiers il faut le souligner) : ceux qui ont gazé sans sommation et sans distinction de sexe ni d’âge, des pères, des mères ou des enfants et qui en ont molestés allègrement certains ?

     

    Monsieur Hollande, monsieur Valls, vous avez à rendre des comptes par rapport à l’utilisation abusive et volontaire de gaz lacrymogène sur des familles françaises ; par rapport à une estimation convenue par avance et volontairement vicieuse du nombre de manifestants ; tout cela dans le but de créer une colère générale. Vous espériez des personnes violentes, vous n’avez eu affaire qu’à des gens déterminés. Vous avez par de nombreux moyens tenté d’attiser la colère des manifestants, vous n’avez eu en retour que des débordements pacifiques et des jeunes exaspérés.

     

    Quant à nous, monsieur le président, nous nous excusons : c’est vrai, nous avons tout de même eu le culot d’être nombreux à montrer que nous ne partagions pas votre pensée unique ! Excusez-nous de nous préoccuper du bien-être et de l’avenir des enfants ! Excusez-nous de leur vouloir un père et une mère ! Excusez-nous de considérer que l’enfant n’est pas une marchandise ! Excusez-nous de considérer avec réalisme la théorie du genre comme contre-nature ! Et enfin, monsieur le président, veuillez-nous absoudre de ne pas partager la même vision de l’homme que vous.

     

    Aymeric, 18 ans http://www.printempsfrancais.fr

  • Méridien Zéro : Nouveau format !

    Amis auditeurs, la rédaction de Méridien Zéro est heureuse de vous annoncer que nous changeons de format, de jour et d'horaire d'émission. Nous passons désormais à un format de deux heures le vendredi soir de 21 heures à 23 heures.

    Ce nouveau format nous ouvre des possibilités accrues quant au travail d'analyse et aux entretiens avec nos invités. Diffuser le vendredi à 21 heures permettra à nombre d'entre vous de pouvoir enfin avoir une écoute directe ou à défaut, de profiter du week-end pour écouter plus tranquillement votre émission préférée.

    Embarquez donc dans le nouveau périple du navire MZ dès vendredi prochain !

    Rendez-vous le 12 avril 21 heures.

    A l'abordage et pas de quartier !

    changement horaire, méridien zéro, diffusion, émission, deux heures, jour,

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/

  • Découverte d'un cimetière de guerriers Gaulois à Buchères

    Plus de 2.200 ans après leur inhumation dans une nécropole gauloise, guerriers à épée de fer et femmes portant torque et fibules en bronze ont revu le jour grâce à des fouilles préventives menées près de Troyes, à l'est de Paris.
    C'est dans la boue d'un chantier géant que cette découverte rare a été effectuée voici seulement quelques semaines par des équipes de l'Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap).
    Sur une trentaine de tombes identifiées sur place, la moitié environ a déjà été fouillée et a révélé cinq guerriers en armes, ainsi que des femmes portant des bijoux caractéristiques de la culture de la Tène ancienne (4e et 3e siècles avant Jésus-Christ), une époque d'importantes migrations celtiques.¢
    La présence d'une nécropole gauloise est surprenante à cet endroit, alors qu'aucune trace de grand peuplement urbain n'est recensée dans cette zone.
    Selon les archéologues, ce site a probablement été choisi parce que de nombreux enclos funéraires datant de l'âge du Bronze (-2200 à -800 avant notre ère) s'élevaient déjà sur place, des tertres alignés sur au moins deux kilomètres. "Ils devaient constituer des marqueurs du paysage, visibles de très loin" dans ces plaines, explique Cécile Paresys, archéologue de l'Inrap.
    Si certaines tombes ont déjà été vidées pour éviter que les objets et ossements qu'elles renfermaient ne soient trop abîmés par la pluie, d'autres abritaient encore jeudi leurs occupants lors d'une visite organisée pour des journalistes.
    L'impressionnant squelette d'un grand guerrier, épée au côté, le fer de sa lance encore visible près du crâne, y côtoie celui d'une jeune femme, inhumée après lui. Contrairement à l'homme qui se contente de bracelets de fer, la Gauloise porte un "torque à tampons" et un bracelet à joncs serpentiforme, tous deux en bronze. Des bijoux caractéristiques, comme les fibules (agrafes à vêtement), qui permettent de dater les tombes entre 325 et 260 avant JC.
    Il toutefois difficile de faire parler ces morts et leurs possessions avant une quelconque analyse.
    Spécialiste du "mobilier métallique", Émilie Millet devra d'abord les enduire avec une colle spéciale et de la gaze pour les consolider avant de les extraire des sépultures. Ils seront ensuite passés aux rayons X, puis sablés par un restaurateur pour enlever la corrosion et dévoiler l'objet originel.¢

  • Les "idées positives" et la Révolution de Charles Maurras

    En publiant L’’Ordre et le Désordre en 1948, Charles Maurras dresse un réquisitoire sévère contre la Révolution française. L’’ouvrage, qui compte une soixantaine de pages, comporte cependant quelques nuances : « Nous ne nions pas le mal du passé, ni le bien du présent. » Pour l’’auteur, qui compare république et monarchie, la question qui se pose est simplement de savoir quel régime a rendu la plus grande somme de services à la France.
    Sa démonstration débute par cette affirmation : « Une seule chose importe : le vrai. » Mais qu’’est-ce qu’’une idée vraie ? C’’est « une idée que les faits de la vie ou confessent ou confirment », qui « ne conduit pas nécessairement au réel », mais qui « écarte l’’impossible ». Pour distinguer le vrai du faux, c’’est la raison qu’’on prendra pour arbitre. Comme les gens du dix-huitième siècle ? Pas tout à fait. Selon Maurras, « tout en invoquant la raison », ceux-ci « eurent le tort de raisonner peu et fort mal ».
    Du bon usage de la raison
    Peut-être avaient-ils accordé une confiance trop grande à la liberté ? Certes, elle est utile ; « la curiosité et la tolérance, l’’hospitalité de l’’esprit » sont même indispensables : « Consentir au malaise de la surprise, en extraire une joie vivace, désirer la secousse de l’’inconnu, aimer à se trouver désorienté et perplexe [...] c’est la préface nécessaire de tout mouvement méthodique de la raison. » L’’esprit de liberté présente néanmoins un tort essentiel, celui de « prétendre suffire à tout et tout dominer », alors qu’« 'il n’’est qu’’un commencement ». En effet, « les purs flambeaux de la Liberté » « ne feront jamais distinguer le principal ou le secondaire, l’’antécédent ou le conséquent, le préférable ou le postpossible ».
    Aussi, « si l’’on veut remuer et vivre, il faut sortir de cet état de liberté comme on sort de prison ». « Il faut adopter un principe et s’’en tenir à lui. Ce n'’est pas pour anéantir toutes les idées différentes, c'’est pour les composer autour de leur centre normal, pour les ranger et les graduer... »
    User ainsi de la raison, « ce n’’est point faire preuve d’’individualisme mais du sentiment opposé ; c’’est se réclamer de principes également communs, non seulement aux hommes, mais à tous les esprits, qu’’ils habitent Mars ou la Lune »… C’’est d’ailleurs « en appliquant ces principes supérieurs aux données empiriques de la vie politique » que « d'’exercés dialecticiens ont, de siècle en siècle, établi l’’ensemble de ces idées positives, qu’’on peut aussi nommer vérités empiriques ».
    La méthode étant définie, il convient non pas de « rêver la Constitution la plus "idéale" », mais de chercher « qu’elle serait la plus utile », avec l’’idée que « la saine politique se subordonne à l’’intérêt de la communauté politique réelle la plus étendue et la plus résistante ». « Nous disons réelle car il s’’agit d’’intérêts déjà existants […] Nous disons la plus étendue, parce qu’’il s’’agit de trouver une loi applicable au plus grand nombre de cas. Mais nous ajoutons cette condition de plus résistante pour bien spécifier de qu’elle sorte de réalité il s’’agit ; une coalition, une alliance, souvent même une confédération ne sont pas de ces réalités politiques supérieures dont nous parlons. »
    La réalité nationale
    Voilà pourquoi la nation est au cœœur de nos préoccupations. Son unité, qui « reste pour nous le plus nécessaire de tous les biens », s’’inscrit dans l’’histoire. À « la souveraineté de dix millions d’’électeurs français représentée par des bulletins de vote ou par des élus », on opposera donc « l’’autorité d’’un milliard de Français morts et d’’un milliard de Français à naître représentés, ceux-là, par la Maison de France et par le chef de cette Maison ». À en croire quelques-uns, « pour faire du nouveau qui fût excellent, il suffirait de casser du vieux ». Même si « la vraie tradition est critique », ils oublient que « la durée est le fruit des épreuves de l’expérience : grave indice du vrai et du bien ».
    Fort de cet enseignement, quel objectif faudra-t-il poursuivre ? Il ne doit être placé « ni dans l'’égalité, ni dans l'’inégalité de qui que ce soit » ; « l’’objectif idéal des sociétés, c'’est leur prospérité générale ». « L’’inégalité humaine est un fait. L’’égalité n’’en est pas un. Il faut mettre de l’’égalité en certains objets. Il ne faut pas en mettre en tout. Voilà l’’essentiel de notre doctrine. »
    Maurras précise que « le seul État français qui ait le sens commun comporte au centre un roi puissant, à la périphérie des organisations autonomes ». « En effet, notre État doit être fortifié tout autant que limité et limité tout autant que fortifié. Il faut sacrifier au génie de l’’autorité le ridicule verbiage du Parlement central ; il faut au, contraire, favoriser, aider, émanciper et réorganiser tous les corps, compagnies et communautés susceptibles de s’’exprimer par des assemblées locales, professionnelles ou religieuses »
    Le despotisme de l’individualisme
    Le constat est clair : sur un fondement individualiste, on « ne peut concevoir ni réaliser autre chose que le despotisme de l’’État ». « Cet État tient les personnes et les biens. Chacun se trouve seul contre l’’État, expression de tous... » « De l’’individualisme absolu à l’’Etat absolu, la chaîne est logique. Les événements ne s’’enchaînent pas moins que les idées, du régime de la Déclaration des droits de l’homme au régime de la terreur. »
    Quelles leçons tirerons-nous de l’’histoire ? « Nous voyons à quel point la douceâtrerie humanitaire est contiguë au sectarisme sanglant. J’’en conclus qu’’il faut éviter cette douceâtrerie. Je conclus que le meilleur moyen d’’éviter 1793 sera toujours de s’’opposer à 1789. » Quant au roi, il servit si bien l’’intérêt de la France « qu’’après avoir fait la nation, il ne cessa de l’’étendre et de la fortifier ». La Restauration conforte Maurras dans ses convictions : « L’’État modèle […] est assez sage pour ne pas vouloir la guerre, mais assez fort pour ôter au monde l’’envie de la lui déclarer. Quel État français s’est trouvé dans ces conditions depuis 1789 ? […] Seuls répondent à la définition de l’’État suffisant, de l’’État juste, les trois règnes qui vont de 1815 à 1848. » La monarchie future y répondra à son tour !
    Grégoire DUBOST L’’Action Française 2000 du 28 juillet au 24 août 2005
    * Charles Maurras : L’'ordre et le désordre – Les "idées positives" et la Révolution. Éditions Self, 1948, 63 pages.

  • « MARIAGE » homo : ouvrira-t-on les yeux sur les raisons de la double victoire du lobby LGBT-OGM ?

    Comme on pouvait s’y attendre, le Sénat entérine le vote de la chambre des députés en faveur de la loi de dénaturation du mariage, non sans le secours à la gauche d’un certain nombre de sénateurs dits de droite.

    Une fois de plus la franc-maçonnerie aura assuré la cohésion de la gauche par ailleurs divisée et elle aura comme à l’ordinaire débilité la dite droite.

    Cette loi a été imposée par le très puissant et très riche lobby de la minorité LGBT-OGM, agent actif de l’individualisme nihiliste révolutionnaire. Son activisme de groupe de pression politique a culminé en une guerre psychologique utilisant tous les moyens possibles de désinformation dans un constant bombardement médiatique.

    Il a notamment encore utilisé à plein la technique d’intimidation et de sidération de la dialectique grossière mais éprouvée de l’antiracisme. Tout le réseau de propagande LGBT-OGM s’est employé simplistement mais efficacement à opposer le camp du bien de la bonne et obligatoire homophilie et le camp du mal de la non-homophilie désignée comme celui de la barbarie homophobe.

    Les dirigeants de la réaction de masse contre la loi sont quasi unanimement tombés dans ce panneau. En ne cessant de se disculper de l’accusation, ils se mettaient ainsi en permanence en position de complexés sur la défense. Malgré les moyens d’expression qu’ils avaient, aucun d’entre eux et surtout pas la surnommée Frigide Barjot, n’aura pris le temps de comprendre, de démonter et de dénoncer les grosses ficelles terrorisantes de la pieuvre LGBT-OGM.

    En ne cessant de se proclamer « la fille à pédés » (sic !), en ne cessant de faire acclamer des histrions homosexuels, Frigide vraiment Barjot ne voyait pas qu’elle n’en ferait jamais assez ! Qu’elle ne faisait qu’apporter de l’eau au moulin LGBT. Qu’il était totalement absurde et contre-productif de ne cesser d’exalter avec Bongibault le modèle homosexuel.

    Comme s’il n’avait pas suffi de dire une fois pour toutes que le combat pour le mariage naturel n’était pas celui de la haine contre les homosexuels !

    Et donc de ne pas déplacer le combat sur le terrain dialectique choisi par la subversion LGBT-OGM. Moyennant quoi, Frigide Barjot et son soviet de bien gentils naïfs, quels que soient leurs titres prestigieux auprès des bonnes masses chrétiennes, auront accompli un grand travail de promotion de l’homosexualité que n’auraient pas imaginé ses prosélytes idéologiques. Le lobby a donc remporté une double victoire : celle de la loi et celle de la promotion panhomosexuelle.

    On ne saurait non plus oublier pour autant que c’est l’élection de François Hollande qui a entraîné le vote de cette loi, qui n’eut pas été si vite et si facilement imposée avec une majorité de députés dits de droite. On ne saurait pas davantage oublier que si l’épiscopat français s’était jadis mobilisé contre la loi Chirac-Veil légalisant le meurtre d’enfants à naître, jamais l’actuelle loi de panhomocratie ne serait passée.

    Aussi le combat contre la culture de mort, les combats pour la vie ne doivent-ils pas cesser mais se développer à partir d’une analyse sans complaisance des échecs.

    Ils devront être menés avec la claire volonté de les placer non pas certes dans une perspective de politiciennerie mais dans une claire priorité de combat politique, bien sûr éclairé par la morale véritable qui ne saurait se réduire à la vigilance fiscale.

    Bernard Antony http://fr.altermedia.info