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  • La police verbalise pour... port de sweat shirt!

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    La mésaventure de Franck Talleu, le 1er avril au jardin du Luxembourg, n'était ni une farce ni un cas isolé. Verbalisé pour avoir porté un sweat-shirt dont le dessin figurait un père et une mère tenant leurs deux enfants par la main, ce père de famille nombreuse, venu pique-niquer et cacher les œufs de Pâques, a été emmené au poste par deux gardiens assermentés. Après un interrogatoire d'une heure, il a reçu une amende cas n° A. D'abord pour «port d'une tenue contraire aux bonnes mœurs», requalifié ensuite en «organisation d'une manifestation ludique dans le jardin du Luxembourg sans autorisation spéciale». Il attend maintenant d'être convoqué par le tribunal de police. L'objet du scandale -le sweat-shirt- pourtant sans slogan «pouvait choquer», s'est-il entendu répondre par les autorités qui ont reconnu le dessin symbolique de la Manif pour tous. Mi-amusé mi-médusé, il craint pour l'avenir des familles: «Si le seul dessin d'une famille sur un tee-shirt est contraire aux bonnes mœurs, quid d'un couple dans la rue qui se baladera demain par la main avec ses enfants? Il se fera verbaliser ?»

    Lire la suite sur le site du Figarohttp://rivarol.over-blog.com/

  • De la colère à la Monarchie ?

    L’affaire Cahuzac et ses multiples rebondissements et conséquences n’en finissent pas d’empuantir la scène publique, au risque de dégoûter nos concitoyens et de renforcer le ressentiment à l’égard d’une classe politique qui apparaît de plus en plus (à tort ou à raison, d’ailleurs) comme une caste de parvenus coupée des réalités concrètes des populations et des territoires : en somme, un « pays légal » déconsidéré et incapable de répondre aux légitimes aspirations d’un « pays réel » soucieux de travailler et de vivre, tout simplement.

    Dans les discussions au sein des familles ou sur les lieux de travail, au comptoir des cafés ou sur les quais du métro, on peut sentir monter une colère de moins en moins froide de Français qui se sentent abandonnés par un Etat qui a oublié de remplir ses devoirs à leur égard. Discussions de plus en plus animées, de moins en moins cordiales à l’égard des gouvernants et des parlementaires… « Les gens s’énervent », me soufflait il y a quelques jours un serveur du « Danton », à Paris, près de l’Odéon.

    Cela étant, l’erreur serait de se réfugier dans l’abstention ou dans la seule dénonciation des élus : au contraire, il faut tout faire pour tirer des leçons politiques de ces affaires et travailler à la mise en place d’institutions qui libèrent l’Etat et le politique de l’influence de l’Argent et des milieux qui le manipulent ou le vantent.

    Pour commencer, ne faut-il pas s’interroger sur le mode de désignation même du Chef de l’Etat ? Devant disposer d’un large soutien, à la fois financier et partisan pour gagner celui des électeurs, n’est-il pas à la merci de ceux qui « font » l’Opinion, des médias aux puissances financières et industrielles (en particulier par le biais de la publicité et des « conseils », autre nom des groupes de pression…), et cela au risque de devenir l’obligé de ses généreux « donateurs » ? Une élection présidentielle coûte cher, de plus en plus même si l’on en croit les chiffres des dernières éditions des années 2000 et suivantes… Elle est donc, qu’on le veuille ou non, réservée à ceux qui ont les plus gros moyens et qui appartiennent aux partis « crédibles » ou reconnus comme tels, parfois sans aller plus loin dans la réflexion, et seuls habilités à gouverner, à un moment ou à un autre, le pays. Sans l’argent, pas d’élection à la tête de l’Etat dans notre République cinquième du nom !

    Il y a pourtant aujourd’hui encore une chose qui, elle, ne s’achète pas : la naissance au sein d’une famille reconnue comme telle et accueillante à l’enfant qui naît ! C’est par la naissance que l’indépendance de la magistrature suprême de l’Etat pourrait être, en définitive, le mieux assurée. Celle-ci ouvre la voie, le jour venu, lorsque le Chef de l’Etat alors en place s’éteint aux yeux des hommes, à une succession tranquille, naturelle, dynastique… Bien sûr, cela n’enlève rien à la difficulté de diriger un Etat, dans un monde qui ne cesse de bouger et de mettre à mal les équilibres traditionnels et socialement nécessaires, mais cela libère au moins l’Etat, en sa tête, des préoccupations financières et des promesses clientélistes aujourd’hui indispensables en République pour briguer la plus haute magistrature de l’Etat…

    http://www.nouvelle-chouannerie.com/

  • La gauche la plus bête du monde !

    Prenant la parole pour répondre à une collègue écologiste, le sénateur UMP Bruno Retailleau a déclaré hier, dans l’hémicycle : « Nous n’avons pas la même couleur politique. D’autres couleurs non plus d’ailleurs, mais on peut s’entendre ». Qu’est-ce qu’il n’avait pas dit !

    Depuis, la gauche dénonce un « dérapage ». Encore que pour déraper, il faut sortir d’un sentier balisé…reste à savoir qui met les balises. Mais la gauche moralisatrice à l’habitude de se prendre elle-même pour la mesure du bien et du mal, et c’est toujours à l’aune de son nombril qu’elle juge ce qu’il est autorisé de dire et ce qui ne l’est pas.

    En l’état, le sénateur UMP est accusé du crime inexpiable de « racisme » ! Évoquer « d’autres couleurs » que la couleur politique, vous pensez… C’est très suggestif, hein ? Sauf que la sénatrice écologiste est blanche, comme monsieur Retailleau. Et que la seule couleur qui jure un peu chez cette dame, c’est la couleur de ses cheveux, teints en rouge ! Auxquels il faisait manifestement allusion…

    Comme quoi, la gauche est très sensible au réflexe pavlovien. Quand elle entend le mot « couleur« , elle salive et elle sort du bois. Ne cherchez pas, c’est un comportement totalement irrationnel. Enfin, il faut bien faire feu de tout bois pour disqualifier son adversaire politique…

    http://www.contre-info.com/

  • Christianophobie et vandalisme à Abbeville : honte au maire PS !

    L’église néogothique d’Abbeville est méticuleusement détruite depuis le mois de mars dernier avec un empressement sans faille du maire socialiste, Nicolas Dumont, entendu en janvier dernier sous le régime de la garde à vue sur les conditions d’obtention d’un marché public, en sa qualité de président de la communauté de communes de l’Abbevillois (CCA).

     

    Comment les socialistes traitent l’identité chrétienne de la France...

     

    http://www.actionfrancaise.net

  • 12 février 1910 : Le symbole du fort Chabrol

    Certains éprouvèrent un lâche soulagement en apprenant la mort, le I2 février 1910, de Jules Guérin. Car cet homme avait fait trembler une IIIe République qui a connu, certes, des personnages hauts en couleur mais dont peu ont eu une stature comparable à la sienne.

    Le hasard a fait naître en Espagne, le 14 septembre 1860, Jules Napoléon Guérin. Mais ses parents, bien français, lui ont donné, à Paris, une enfance sans histoire, même si sa mère est tôt devenue veuve, ce qui explique que, malgré de bonnes études, il ait dû entrer à seize ans dans la vie active, comme modeste employé. Il révèle vite une vivacité d'esprit et un dynamisme qui lui permettent d'être promu en 1883 chef de la comptabilité, puis directeur du personnel dans la Société des Huiles minérales qui l'emploie.

    Mais Jules Guérin a une passion, la politique, qui va mobiliser toute son énergie. Il fréquente les milieux anarchistes puis boulangistes et, soucieux d'attacher ses pas à un personnage d'envergure, le trouve en la personne du marquis de Morès, chef populiste dont est redoutée la garde rapprochée, constituée de bouchers de La Villette. Rédacteur à La Libre Parole, le journal d'Edouard Drumont, Guérin fonde en 1893 sa propre publication, Le Réveil Social, qui défend le petit commerce, les blanquistes, les socialistes révolutionnaires. Mais ce sont les suites de l'affaire Dreyfus qui le font plonger dans un activisme qui l'amène à prendre la présidence de la Ligue antisémitique en 1898. Cette année-là, les élections ont porté à la Chambre 19 députés qui ont constitué un « groupe antisémite », lequel va comprendre bientôt 21 membres.

    On a un peu de peine à comprendre, aujourd'hui, l'intensité des passions provoquées par l'affaire Dreyfus, dans une France encore mal relevée du traumatisme de la défaite de 1870 et de la tragédie que fut la Commune. Pour Guérin, l'ennemi est clairement identifiable et il se déchaîne, dans ses articles et d'innombrables prises de paroles, contre les financiers et les accapareurs. Il affirme : « C'est le Fer du laboureur et du soldat qui doit triompher de l'Or de l'usurier. » Guérin, bon organisateur, développe la Ligue, qui compte 40 000 membres, répartis dans toute la France, au printemps 1899, tandis que son journal est tiré à 120 000 exemplaires.

    Il se bat aussi beaucoup en duel, se taillant une réputation de redoutable combattant. Bien sûr s'ensuivent des ennuis à répétition, interpellations, gardes à vue, perquisitions, séjours au dépôt. Il n'en a cure et en ressort toujours plus résolu. Très hostile à la Franc-Maçonnerie, qu'il accuse de jouer un rôle aussi déterminant que funeste dans le fonctionnement de la République, Guérin fonde en 1899 le Grand Occident de France, dont l'intitulé, à lui seul, se veut évidemment une réponse à l'influence du Grand Orient.

    Il voit grand et installe la nouvelle organisation dans un vaste immeuble, au 51 rue de Chabrol, où sont aménagés des bureaux, une salle de rédaction et une imprimerie pour le journal L'Antijuif, une vaste salle de réunion, une cuisine et des chambres pouvant accueillir plusieurs dizaines de personnes. Portes et fenêtres sont solidement protégées par des aménagements qui vont justifier le nom de « Fort Chabrol » donné à l'immeuble. Guérin y fait entrer un abondant ravitaillement, à base de conserves. Et des armes. Bref, tout ce qu'il faut pour tenir un siège.

    Car la tension monte. Les divers mouvements nationalistes se concertent pour préparer un éventuel coup de force contre le régime et, en conclusion d'un discours, Guérin annonce : « Le coup final, c'est le coup d'État. Il s'impose maintenant ! » Le chef du gouvernement Waldeck Rousseau prend très au sérieux la menace et charge le préfet de police Lépine d'arrêter Guérin et ses plus proches collaborateurs.

    Le chef du Grand Occident s'est barricadé avec quelques compagnons dans l'immeuble de la rue de Chabrol. Dès le 13 août au matin, ils montent la garde. Des journalistes s'agglutinent devant la façade. Rien ne se passe jusqu'au lendemain, où des gardes républicains, des gardiens de la paix, des policiers en civil prennent position. Mobilisant 1 200 hommes, le siège a commencé.

    Il va durer jusqu'au 21 septembre. À intervalles réguliers, un commissaire de police ou le préfet lui-même se présentent pour signifier à Guérin et à ses hommes l'ordre de leur arrestation. À chaque fois un refus leur est opposé. Les assiégés entendent les échos des manifestations, souvent violentes, de sympathisants qui parcourent les rues du quartier, faute de pouvoir s'approcher. Des ouvriers jettent, depuis un immeuble en construction, du pain aux résistants. Des camelots vendent aux curieux attroupés des chansons fraîchement composées en l'honneur de Guérin et traînant dans la boue ses ennemis. Mais au fil des jours et des nuits la situation des assiégés se dégrade : on leur a coupé l'eau et l'électricité, les conditions d'hygiène deviennent déplorables et il y a des malades parmi eux. Sachant qu'un assaut se prépare et affirmant vouloir éviter que coule le sang, Guérin se rend le 21 septembre. Il comparaît devant la Haute Cour, où il déclare : « La seule synagogue que nous voulions détruire, c'est la Bourse ! » Il est condamné à dix ans de prison mais bénéficiera de la loi d'amnistie de 1906.

    Son nom est aujourd'hui oublié. Mais le Fort Chabrol reste un symbole qui mérite la sympathie.

    Pierre VIAL. Rivarol

  • Quand la République pactise avec l’islam radical

    Le journal Sud-Ouest nous informe que Vincent Feltesse, le chef du PS girondin, va financer une partie de la mosquée islamiste de l’imâm Oubrou (UOIF) : « le député, président de la CUB et archi-probable candidat du PS aux futures municipales, va en effet verser une partie de sa réserve parlementaire à l’association qui porte le projet, la Fédération des musulmans de Gironde. Cette réserve, une somme que chaque député est libre d’attribuer à des associations de sa circonscription, s’élève, pour l’année, à 130 000 euros : 50 000 euros issus de cette enveloppe iront au projet de centre cultuel et culturel musulman. »

    Vincent Feltesse explique en effet qu’ « il y a un gros travail, autour de l’imam Oubrou, sur l’articulation de l’islam et des valeurs républicaines, c’est une démarche à laquelle je suis sensible« .

    Or, une enquête intitulée Ces maires qui courtisent l’islamisme, aux éditions Tatamis,  a révélée en 2010 que l’imam Oubrou enseigne à ses fidèles de lire le coran « comme des salafistes« , de rétablir le Califat transfrontalier et de faire de l’islam un parti politique car « L’islam comme le veut le Coran touche à tous les domaines de la vie. C’est un État, c’est un pays (…) La politique est une donnée, est une partie, est un élément de l’islam. Le Prophète était un chef d’Etat.(…) La politique des musulmans ce n’est pas la politique des autres, la politique des autres est construite sur le mensonge« . Des citations immédiatement issues de ses conférences, en ligne sur internet !

    Il n’y a cependant pas à s’étonner. Car l’imam ne fait qu’enseigner à ses fidèles la foi musulmane qui ne reconnaît en effet aucune frontières entre le public et le privé, entre le temporel et le spirituel. C’est l’oumma. Le double discours de l’imam n’est pas davantage surprenant, car le coran enseigne lui-même la duplicité : ‘ »Baise la main que tu ne peux pas couper« …

    http://www.contre-info.com/

  • La « loi rapide » est à la loi ce que la restauration rapide est à la gastronomie

    Une chronique de Michel Geoffroy.
    L’habitude a été prise de légiférer à tout propos pour tenter de restaurer la crédibilité du pouvoir face aux événements et face aux emballements médiatiques.
Un crime odieux, un accident tragique dans un ascenseur : hop ! une nouvelle loi, de nouveaux règlements, de nouvelles normes. Il y avait le fast-food. Voici la fast-law ou loi rapide. A consommer debout ou en regardant la télévision, comme l’autre.
Dernier exemple en date : « l’affaire » (un terme bien choisi) Cahuzac.
    Une loi pour que les hommes politiques fassent preuve de… décence !
    Ladite affaire contribue manifestement à accélérer la dégringolade historique du président et du gouvernement socialistes dans l’opinion, de gauche comme de droite. Pas de problème : on va proposer très rapidement une loi pour « moraliser la vie politique » et l’on va restaurer la confiance. Colossale finesse !
    Curieux : on croyait la fraude – notamment fiscale –, l’abus de biens sociaux, le trafic d’influence ou la prise illégale d’intérêts déjà amplement sanctionnés par nos lois. On croyait même que de nombreux fonctionnaires et de juges se chargeaient de les faire respecter sans faiblesse. Mais on avait sans doute dû mal comprendre : il n’y avait pas assez de lois.
    On pensait aussi que la décence commune conseillerait à un ministre chargé notamment du contrôle des contribuables de se montrer lui-même irréprochable sur ce plan.
    Mais il s’agissait d’un raisonnement primitif, typique des Franchouillards de la France d’en bas. Non, il faut désormais une loi pour que les hommes politiques fassent preuve de décence. Nous voici rassurés sur la nature humaine en général, et la nature des politiciens en particulier.
    La philosophie pernicieuse de Hobbes en action
    La fast-law traduit en effet une curieuse conception de l’homme et de la société : pour être honnête, travailleur, bon voisin, bon mari, bonne épouse, bon père ou bonne mère, pour ne pas tuer son prochain, il faut que les lois nous y obligent, avec, bien sûr, des radars, des policiers, des délateurs (on dit « associations » en novlangue) et des juges partout, pour surveiller qu’on respecte bien les lois et les « valeurs ». Sinon, bien sûr, tout le monde volerait, mentirait ou s’entretuerait allégrement.
    Voilà la philosophie de Hobbes (*) en action, qui a malheureusement pour corollaire que tout ce qui n’est pas formellement interdit serait donc licite et qui réduit la société au droit procédural, pour le plus grand bonheur des cabinets d’avocats et des truands. Et l’on continue de nous expliquer que cette lubie, née au moment des guerres de religion, constitue un indépassable progrès humain !
    De la com avant tout
    Que l’on se rassure toutefois : la fast-law n’a vocation à s’appliquer que très marginalement, comme toutes les lois de circonstance votées – en général à l’unanimité – dans un grand élan de victimisation médiatique. Car une loi votée n’est pas forcément appliquée ni applicable (que l’on pense à la loi sur le port du voile intégral dans l’espace public, par exemple). En outre, elle ne produit pas nécessairement l’effet escompté, ce qui ne se voit qu’à moyen terme. Enfin, l’empilement législatif aboutit à un résultat contre-productif : il débouche sur un droit confus, contradictoire et finalement impuissant, comme le relève chaque année le Conseil d’Etat.
    Mais nos politiques s’en moquent, car la vraie finalité de la fast-law reste la pure communication à court terme.
    Au cas d’espèce, cela nous fera chaud au cœur de voir tous ces politiciens se prononcer en faveur de la transparence et de la morale : un meilleur effet, assurément, que lorsqu’ils se votent une amnistie…
    La fast-law de la fausse monnaie législative
    La fast-law sert la fiction d’un gouvernement qui gouverne et d’un parlement qui légifère au nom du Bien.
    C’est là une fiction car, dans l’Union européenne post-démocratique, le pouvoir se situe ailleurs : dans les grandes entreprises mondiales et les institutions financières qui obéissent au contraire à la loi de l’intérêt marchand et du profit immédiat, qui considèrent les politiques comme leurs employés, et les Etats et les peuples comme des obstacles qu’il faut remplacer.
    Il va de soi que cette nouvelle fast-law ne changera pas cette impitoyable réalité qui conduit à ce que les politiques perdent de vue la notion d’intérêt public et ne savent plus faire la différence entre ce qui est décent ou non. Les vices privés ne constituent-ils pas les vertus publiques ?
    La fast-law correspond à de la fausse monnaie législative : elle sert seulement à donner le change. En bon français : à tromper le citoyen et surtout l’électeur. Mais il semble, d’après les sondages, que le cours de ces assignats politiques soit quand même en forte dépression…
    Michel Geoffroy Polemia 
9/04/2013
    Note de la rédaction :
    (*) Thomas Hobbes, philosophe anglais, 1588 – 1679, dont l’œuvre majeure est le Léviathan, pourrait être, avec son Element of Law, le maître à penser de François Hollande. Voir ac-grenoble.fr

  • L’affaire Cahuzac “Argent à gauche et mensonge d’État” ! – par Jean-Michel VERNOCHET

    Jean-Michel Vernochet revient sur l’affaire qui secoue l’actuel gouvernement.

    http://www.propagandes.info/blog/

  • Gros succès de Sea Shepherd en Antarctique, les braconniers japonais ne font que 10% de leur quota de baleines auto-attribué !…

    L’opération Tolérance Zéro a été la campagne antarctique qui a eu le plus de succès jusqu’à ce jour

    Sea Shepherd Australia

    Traduction Sea Shepherd France

    8 Avril 2013

    url de l’article original: http://www.seashepherd.fr/news-and-media/news-20130406-01-fr.html

    L’IRC (Institut de Recherche sur les Cétacés), véritable instrument du gouvernement japonais pour ses activités illégales de chasse baleinière, vient de publier ses chiffres pour la saison 2012/2013.

    Ils s’étaient attribué un quota de 50 baleines à bosses. Ils n’en ont pris aucune.

    Ils voulaient 50 rorquals communs. Ils n’en ont pris aucun.

    Ils voulaient 935 baleines de Minke. Ils en ont tué 103.

    Soit 832 baleines de Minke sauvées! 50 baleines à bosses et 50 rorquals communs n’ont pas été massacrés!

    Lors de l’Opération « No Compromise » en 2010/2011, la flotte baleinière Japonaise n’avait pu pêcher que 17% de son quota illégal. Et en 2011/2012, pour l’opération « Divine Wind », ce chiffre avait été de 26%.

    103 baleines de Minke, et zéro baleine à bosses et rorquals communs, cela équivaut à 9.96% de leur quota global. Ils n’ont pu prendre que 11% de leur quota de baleines de Minke, et 0% pour le reste.

    Ces pourcentages sont un véritable désastre financier pour les baleiniers Japonais. La simple révision du Nisshin Maru coûte à elle seule 24 millions de Dollars. Son équipement, son ravitaillement en fioul, et les frais de fonctionnement sont estimés, eux, à 11 millions de Dollars supplémentaires. Et ce chiffre pourrait être bien plus élevé. En supposant donc que le maintien à flot de ce navire ne coûte que 35 millions de Dollars, cela signifie que le Japon débourse 340.000 Dollars par baleine. Il n’y a que deux mots pour décrire ceci: « pure folie » économique. Au-delà de ça, l’image du Japon se ternit, et la colère de la communauté internationale pèse sur le peuple Japonais.

    Sea Shepherd aurait pu faire encore mieux, si la Cour d’appel du 9ème Circuit des Etats Unis n’avait pas asséné à la dernière minute ce terrible coup de massue, avec une injonction en faveur des baleiniers Japonais interdisant à Sea Shepherd USA d’intervenir et de prendre part à l’opération « Zéro Tolérance ».

    Sea Shepherd Australie a aussitôt pris le relais, et a mené à bien cette mission dans l’Océan Austral, réalisant avec beaucoup de détermination une des campagnes les plus intenses de toutes celles menées contre le braconnage illégal de la flotte baleinière dans le Sanctuaire Baleinier de l’Océan Austral. Sea Shepherd Australie avait avancé que les chiffres n’excèderaient pas 10% cette année, et cela a été effectivement le cas, puisque la prise globale est légèrement inférieure à 10%.

    « Sea Shepherd Australie se félicite d’avoir été responsable de la pire saison de pêche jamais réalisée par les baleiniers Japonais. Ces pêcheurs n’ont aucun respect pour la vie des cétacés, ni pour la vie humaine d’ailleurs, et se fichent totalement des lois Australiennes et Internationales. En visant des baleines protégées et des espèces en voie de disparition au sein d’un Sanctuaire, et en prenant délibérément le risque de voir se produire une fuite de carburant dans le fragile écosystème de l’Antarctique, ils montrent au monde entier avec quel mépris ils traitent la vie marine, et à quel point ils se fichent de l’opinion publique qui a toujours souhaité l’arrêt de la chasse à la baleine », déclare Jeff Hansen, Président de Sea Shepherd Australie.

    « Une baleine tuée, c’est toujours une de trop. Malgré tout, aujourd’hui nous saluons la force de conviction et le courage des quatre équipages de nos navires Sea Shepherd qui, face au danger et à l’adversité, ont tout de même réussi à empêcher la flotte baleinière Japonaise d’atteindre plus des 90 pour cent de leur auto-attribué quota. Cela signifie que nous avons sauvé 932 baleines menacées de mort, alors qu’elles sont protégées et en voie de disparition », déclare Peter Hammarstedt.

    « Il y a neuf ans, lors de la toute première campagne de Sea Shepherd pour la défense des baleines, 82 vies furent sauvées. Au bout de la 9ème campagne en Antarctique, ce nombre a été multiplié par 11 – soit 932. L’opération « Zéro Tolérance » est de loin de campagne la plus réussie, avec un nombre de baleines tuées le plus bas depuis que le « programme de recherche scientifique » illégal a été lancé. Cela marque véritablement un point culminant dans l’histoire de Sea Shepherd, mais c’est quelque chose de bien plus important encore pour les baleines. Le Sanctuaire n’a jamais été autant paisible. Pendant que la flotte baleinière Japonaise dirigeait sa violence contre les navires et équipages de Sea Shepherd, les baleines ont été épargnées par les harpons », a déclaré le Capitaine Siddarth Chakravarty.

    Additif: traduit de l’anglais par Résistance 71

    Declaration de Jeff Hansen, Directeur de Sea Shepherd Australie et co-director de la campagne 2013 en Antarctique:

    “Ce qui est le plus important, c’est que 932 baleines nagent toujours dans le sanctuaire baleinier de l’océan austral, baleines qui ne furent pas tuées. L’opération de chasse a duré 48 jours, dont 21 passés à fuir Sea Shepherd et ses navires. Les jours restant furent passés à essayer de faire le plein de carburant pour leurs bateaux et à essayer de tuer sporadiquement quelques baleines. La tentative de tuer des baleines dans le 5ème “district de recherche” a été totalement abandonnée par les baleiniers à cause “d’une interférence sans relâche de Sea Shepherd”. Nous on aime bien cette accusation de “sans relâche”. On aime bien être sans relâche…

    La flotte japonaise est attendue de retour au Japon ce week-end (7 Avril). Ceci sera un retour des plus humiliant pour eux. Ils ont dépensé entre 350 000 et 500 000 dollars pour chaque baleine qu’ils ont tuée. La dépense il est vrai ne les concerne pas puisque l’argent leur a été attribué des fonds de renflouement du tsunami et des impôts des contribuables japonais. L’opération de braconnage baleinier japonaise est donc maintenant une opération totalement subventionnée par l’état sur des fonds sociaux et les baleiniers ne sont ni plus ni moins que des voleurs vivant de l’argent qu’ils ont volé au peuple japonais et aux citoyens qui ont perdus leur maison et leurs proches dans la catastrophe.

    Retourneront-ils en Décembre prochain ? Nous espérons que non, mais s’ils le font, Sea Shepherd Australie prépare déjà ses vaisseaux pour sa 10ème saison antarctique et puis que pouvons-nous dire d’autre que nous sommes d’accord avec les baleiniers… Nous œuvrons sans relâche, c’est vrai ! “

    http://resistance71.wordpress.com/

    Source:

    Sea Shepherd Australie traduit de l’anglais par Résistance 71: http://www.seashepherd.org.au/commentary-and-editorials/2013/04/07/whalers-return-to-japan-in-disgrace-607