Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 48

  • Une leçon administrée par Philippe de Villiers à un Hollande gélifié.

    le 5 février 2013 au Parlement europeen de Strasbourg…


    Philippe de Villiers le 5 février 2013 au... par thibaultfn

    http://fr.altermedia.info

  • Lyon, Manif Place Bellecour le dimanche 14 avril 18h‏

    Dans le cadre de notre action contre la loi sur «le mariage pour tous», l’association «Cosette et Gavroche» soutenue par l’association “En Marche Pour l’Enfance”

    vous convie à participer à une Manifestation Pique-Nique

    Place Bellecour

    le dimanche 14 avril 2013

    de 18h à 20h30

    Durant cette manifestation apolitique et non confessionnelle, nous entendrons des personnalités de la société civile impliquées dans la défense de l’Enfance.

    Nous voulons exprimer pacifiquement notre hostilité au projet de loi Taubira.

    Plus nous serons nombreux, plus nous serons entendus.

    Nous vous conseillons d’apporter votre pique-nique et de quoi vous asseoir.

    www.cosetteetgavroche.fr

  • dimanche 26 mai 2013, prochaine manifestation nationale contre le projet de loi Taubira

    Téléchargez les images - 0

    image1


    Chers amis,

    Ce matin, la date du dimanche 26 mai 2013, jour de la fête des mères, a été confirmée comme prochaine manifestation nationale contre le projet de loi Taubira.

    Alliance VITA appelle à cette manifestation et encourage tous ceux qui le veulent et le peuvent à poursuivre leur mobilisation paisible et ferme, afin que cette troisième grande manifestation réunisse à nouveau une immense foule, venue de toute la France.

    Vous pourrez suivre l'actualité et les prises de paroles de VITA à ce sujet sur notre site Internet :
    www.alliancevita.org

    L'équipe VITA

  • Seul contre tous, le PS vote la réforme des scrutins locaux

    Les députés français ont adopté mercredi, en nouvelle lecture, le projet de loi qui modifie les modes de scrutins locaux et repousse à 2015 les élections cantonales et régionales. Les socialistes ont ainsi trouvé le moyen de conserver un an de plus leur majorité menacée dans bon nombre d’assemblées. Faire voter le Peuple quand il est mécontent ?... mais vous n’y pensez pas !

    L'opposition de droite et le Front de gauche ont voté contre, les écologistes et les radicaux de gauche s'abstenant. L'opposition accuse l'exécutif de "manœuvres" afin de limiter les dégâts aux prochains scrutins alors que le Front de gauche, et dans une moindre mesure les radicaux de gauche et les écologistes, affirment que ces nouveaux modes de scrutin vont accentuer la bipolarisation UMP-PS. Seul le groupe socialiste, qui dispose à lui seul de la majorité absolue à l'Assemblée a voté pour, par 272 voix contre 230.¢
     
    Une commission mixte paritaire (CMP) Assemblée-Sénat n'a pu se mettre d'accord sur ce texte présenté par le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls.
    Le Sénat est opposé à ce texte. Il l'a rejeté en première lecture et l'a voté en seconde lecture après avoir supprimé sa mesure phare, celle créant le binôme homme-femme.
    Après cette nouvelle adoption mercredi par les députés, le projet de loi sera soumis lundi 15 avril aux sénateurs où un nouveau rejet total ou partiel est prévu.
    L'Assemblée, qui dispose constitutionnellement du dernier mot, se prononcera définitivement le 17 avril. L'opposition a d'ores et déjà annoncé qu'elle saisirait le Conseil constitutionnel.
    Ce texte instaure un mode de scrutin binominal dans lequel les candidatures prendront la forme d'un "ticket paritaire" homme-femme. Ce dispositif inédit fera passer le nombre de cantons d'environ 4.000 à 2.070. Ce qui cadre parfaitement avec l’un des objectifs de l’UE qui est de réduire le poids des cantons au profit de la notion de « pays » qu’elle subventionne.
    Le texte supprime les conseillers territoriaux, un dispositif voté sous la précédente législature de droite, et propose l'élection directe des conseillers communautaires dans les intercommunalités qui figureront sur les listes des candidats aux municipales.
    Le projet de loi dispose que le territoire de chaque canton sera défini "sur des bases essentiellement démographiques" et fixe à 1.000 habitants, et non plus 3.500 comme c'est le cas actuellement, le seuil à partir duquel s'applique le mode de scrutin à la proportionnelle par liste pour les municipales. Encore un moyen détourné pour le PS de faire entrer ses élus dans les Conseils municipaux des petites Communes tout en s’assurant des voix supplémentaires pour les sénatoriales !
    Enfin, le texte reporte de 2014 à 2015 les cantonales, désormais appelées "départementales", et les régionales du fait d'un encombrement de calendrier avec les municipales et les européennes du printemps 2014 et les sénatoriales de septembre 2014.
  • La Syrie est le théâtre d’une guerre économique mondiale

    La Syrie est le théâtre d’une guerre économique mondiale
    Le journaliste, écrivain et politologue suisso-tunisien Riadh Sidaoui est le fondateur et directeur du Centre arabe de recherches et d’analyses politiques et sociales basé à Genève. Il est également rédacteur en chef de la revue Progressiste. Dans cet entretien, il décortique la crise en Syrie, théâtre de la guerre économique mondiale entre les puissances économiques occidentale et les économies émergentes et explique l’appui américain aux islamistes dans ce qu’on appelle le printemps arabe.

    Le Temps d’Algérie : La Ligue arabe vient d’octroyer un siège permanent à l’opposition syrienne. Comment interprétez-vous ce geste ?

    Riadh Sidaoui : Sur le plan interne, nous constatons aujourd’hui que la Ligue arabe est l’otage de certains pays qui se sont octroyés la mission de propager la démocratie dans les pays arabes, alors qu’ils se trouvent être les pires dictatures. Les deux pays à la tête de la Ligue arabe que sont le Qatar et l’Arabie saoudite sont dépourvus de toute vie démocratique et sont en rupture totale avec les principes de démocratie, à savoir une tradition électorale, une vie syndicale, l’exercice des libertés d’expression et de pensée…

    C’est ce qu’on appelle en sciences politiques des dictatures absolues. Sur le plan externe, la politique de la ligue arabe répond parfaitement aux intérêts des Etats-Unis. Le Qatar et l’Arabie saoudite sont les principaux alliés des Américains dans la région et ont, de tout temps, aidé les Américains à appliquer leur agenda. L’Arabie saoudite a financé les Contras [correction du Grand Soir] (les éléments de la contre-révolution) en Amérique latine pour le compte de la CIA.

    Cette dernière a besoin d’un budget énorme pour financer tous ses projets et a pu compter sur l’aide de son allié saoudien. C’est une situation surréaliste que de voir un tel acharnement de dictatures absolues en soutien à une opposition. Un acharnement qui a abouti, puisque les voix de l’Algérie et de l’Irak, qui ont émis des réserves, ou du Liban qui s’est abstenu sur la question ont été très minoritaires et sans impact.

    Comment expliquer la position algérienne ?

    La position algérienne est le résultat de l’héritage de la révolution algérienne. L’Algérie a adopté, depuis son indépendance, des positions en faveur du « fraternisme » arabe et sa politique insiste beaucoup sur la souveraineté des Etats et s’oppose donc à l’ingérence et aux interventions étrangères.

    Cette position traduit-elle une prise de conscience par les autorités algériennes des réalités du « printemps arabe » ?

    Beaucoup la disent elle-même menacée par cette vague de déstabilisation. C’est surtout le résultat de la culture de la révolution et une tradition issue du boumediénisme qui était très proche des mouvements nassérien et baâthiste. L’on s’est rendu compte que l’on était en face d’un mouvement mondial pour l’hégémonie américaine. Ce mouvement déploie tous les moyens possibles et se sert de tous ses outils, notamment de la Ligue arabe.

    Il y a eu des tentatives de déstabilisation de l’Algérie par ces mêmes pays qui sont aujourd’hui à la tête de la Ligue. Outre un financement des groupes terroristes du GIA, ces pays ont procédé à un matraquage médiatique en faveur des groupes terroristes, notamment grâce aux grands titres de la presse comme Al Hayat et Charq El Awsat. Mais le rôle de l’armée algérienne a été déterminant dans cette tentative de déstabilisation du pouvoir algérien et de l’installation des islamistes au pouvoir.

    Pourquoi cette propulsion des islamistes au pouvoir dans les pays arabes ?

    Les clivages « progressiste » – à savoir la gauche arabe représentée par le boumediénisme (Algérie), le nassérisme (Egypte) et le baâthisme (Irak et Syrie) – et le clivage réactionnaire des monarchies du Golfe ne peuvent pas cohabiter.

    Après le rayonnement du clivage progressiste, malgré ce qu’on peut lui reprocher, on assiste aujourd’hui à la revanche des réactionnaires arabes sur tout ce qui est progressiste ou qui peut être démocratique, grâce notamment à une hégémonie sur le champ médiatique arabe.

    La crise syrienne, comme ce qu’on appelle le « printemps arabe », est donc un retour en force de la réaction arabe

    Il y a un dynamisme interne au sein du peuple syrien en faveur de l’établissement d’un modèle démocratique solide, loin du modèle qatari ou saoudien. On ne peut pas le nier. Cependant, ce n’est nullement la transition démocratique qui est le but de l’acharnement diplomatique des têtes de la Ligue en faveur de l’actuelle opposition syrienne. Les forces étrangères, à leur tête le Qatar et l’Arabie saoudite, ont accordé pas moins de 20 milliards de dollars d’aide à l’opposition. Si on avait voulu aider le peuple syrien, cette somme aurait pu être investie dans la création de l’emploi et l’aide à la population.

    Mais l’on vise la destruction de l’Etat syrien. C’est le baâthisme syrien qui est visé, comme l’a été le baâthisme irakien et le nassérisme égyptien. Ce sont ces modèles, malgré tout ce qu’on peut leur reprocher, qui sont visés afin de les détruire. On assiste cependant à une résistance interne et même externe face aux attaques étrangères émanant notamment de Turquie et du Liban malgré sa position officielle plus neutre. Les intérêts des puissances économiques mondiales se confondent et elles essaient, toutes, à travers leurs alliés, de défendre leurs intérêts.

    La Syrie est-elle le théâtre d’une guerre économique mondiale ? Quels sont les enjeux économiques derrière cette crise ?

    Absolument. On assiste à une guerre mondiale entre les différentes grandes puissances économiques. Il y a d’un côté les Etats-Unis, avec l’aide de leurs alliés qui veulent imposer leur hégémonie sur les énergies et les ressources naturelles mondiales, et de l’autre la Russie et la Chine qui résistent, avec à leur côté les économies émergentes, l’Iran, l’Inde, le Brésil et l’Afriques du sud qui ont refusé une intervention étrangère en Syrie et évité ainsi un scénario à la libyenne.

    La Russie a utilisé son veto, et pour la première fois, la Chine a recouru à son droit de veto elle aussi. Elle a voulu par ce geste passer un message aux Etats-Unis. On a désormais compris que l’on était dans une guerre économique mondiale ; les économies émergentes, la Russie et la Chine, ont fait savoir qu’elles n’allaient pas se laisser faire. Quant aux enjeux économiques, ils concernent en premier lieu le pétrole et le gaz.

    Quand on regarde bien la carte, on constate que l’Irak et l’Afghanistan, qui ont déjà été envahis, la Syrie, en proie à une crise, et probablement l’Iran après, forment un cordon autour de la Chine et de la Russie. La Syrie, même si elle ne dispose pas de ressources énergétiques importantes, relie la mer méditerranée et l’Asie. C’est une jonction entre les continents européen et africain d’un côté et le continent asiatique de l’autre, par laquelle passent de nombreux pipelines. C’est une crise motivée d’abord par les intérêts économiques des uns et des autres.

    C’est pour cela qu’on ne peut pas parler d’un « printemps arabe ». Si l’on nous parle d’une volonté d’aider des peuples à instaurer la démocratie, on ne peut que constater le deux poids, deux mesures des Etats-Unis qui soutiennent militairement des « oppositions » à renverser le pouvoir en place et aident en même temps le régime bahreïni à mâter une révolte populaire.

    Sur le terrain, les Etats-Unis ne sont pas très visibles. Ce sont plutôt la Grande-Bretagne et surtout la France, accusée de mener des guerres pour les Américains. comment expliquer la position de la France ?

    La position de la France concernant l’invasion de l’Irak était radicalement anti-américaine. L’ancien président, Jacques Chirac, avait menacé d’utiliser son droit de veto. Il avait opté pour une politique « pro-arabe » et s’est même montré correct avec les Palestiniens, s’attirant les foudres du lobby sioniste en France. Il tentait ainsi d’avoir la sympathie des pays arabes pour se procurer de nouveaux marchés, notamment un marché d’armes juteux.

    Mais il avait fait de mauvais calculs, les pays du Golfe sont des clients des Etats-Unis et de la Grande- Bretagne. Finalement, la politique de Chirac n’avait pas été fructueuse. Son successeur, Sarkozy, est ouvertement pro-américain et pro-israélien, il s’est rangé au côté de l’axe américano-sioniste et a même été plus royaliste que le roi en s’embarquant dans les guerres du printemps arabe, qui profitent pleinement aux Américains.

    Avec l’arrivée du socialiste Hollande, certains ont espéré un changement, mais on a constaté qu’il avait continué dans la même lignée. La France était déjà très impliquée dans la crise syrienne. Elle se retrouve, elle, le pays laïque, à soutenir des islamistes ! La position de la Grande-Bretagne est plus attendue. C’est l’alliée fidèle des Etats-Unis. D’ailleurs, ces derniers ont établi des liens avec les islamistes sous l’influence de la Grande-Bretagne.

    Ce sont donc les Etats-Unis qui ont le plus à gagner avec l’arrivée des islamistes au pouvoir ?

    Le lien entre les Etats-Unis et les islamistes est établi. Il y a d’abord les différents câbles diplomatiques divulgués par Wikileaks qui en attestent. Ensuite, la mort de Ben Laden qui, après une cavale de plus de dix ans, disparaît brutalement en plein « printemps arabe » ! De plus, les interventions militaires en Libye et Irak, qui visaient à détruire les courants de la gauche arabe, ont mené à la montée d’islamistes au pouvoir.

    Il y a aussi les déclarations fortes du directeur de la police de Dubaï lors d’une réunion en présence de l’ambassadeur américain, accusant directement les Américains de vouloir renverser des régimes arabes et de favoriser l’accès des islamistes au pouvoir.

    Comment expliquer cette sortie fracassante alors que les Emirats arabes unis sont considérés comme les alliés des USA ?

    Il faut savoir que les Emirats ne sont pas le Qatar ou l’Arabie saoudite. Ils s’en démarquent. Ils refusent le wahhabisme promu par ces deux pays et tentent vraiment de se développer et de progresser. Ils ne cachent plus leur grand malaise face au wahhabisme qatari et avaient d’ailleurs osé s’opposer à l’Arabie saoudite en l’appelant à s’occuper de ses cinq millions d’habitants vivant sous le seuil de la pauvreté.

    Quels sont les scénarios envisageables maintenant en Syrie ?

    Le premier scénario voudrait que la guerre perdure. Certaines crises en Amérique latine, comme en Colombie, ont duré des décennies, car dans cette guerre, il y a ce qu’on appelle « une mobilisation totale des ressources », qu’elles soient humaines, financières ou médiatiques, de toutes les parties impliquées. On assiste également à des divisions au sein de l’opposition. Le deuxième scénario prévoit, lui, une victoire du pouvoir syrien. N’oublions pas qu’il vient de reconquérir des espaces qui étaient aux mains de l’opposition armée.

    Il est vrai que la crise dure, et elle risque de durer encore ; l’armée étant de formation soviétique, elle n’est pas préparée à la guérilla ; les guerres des villes sont les plus dures, d’autant que l’armée syrienne ne s’y était pas préparée. Ceci dit, c’est une armée qui est en train de gagner des batailles, si l’on en croit les vraies sources d’information. Car à en croire Al Jazeera par exemple, le régime syrien aurait dû tomber depuis longtemps. Il devra cependant faire des concessions et aller vers des réformes. Ce n’est pas perdu pour lui.

    Le siège de la Syrie à l’ONU ne serait-il pas menacé ?

    Non, il ne l’est pas. L’Onu n’est pas la Ligue arabe. Cette dernière n’a plus aucun poids. Son rôle a pris fin en 1973 quand l’organisation a décidé l’embargo pétrolier. C’est bien la dernière décision de la Ligue qui, depuis, n’est qu’une marionnette aux mains des dictatures absolues du Golfe ; elles-mêmes sont des marionnettes aux mains des Etats-Unis.
    Riadh Sidaoui http://www.voxnr.com
    notes :
    Riadh Sidaoui est le directeur du Centre arabe de recherches et d’analyses politiques et sociales.

    Entretien réalisé par Mehdia Belkadi

  • Hollande joue au “Monsieur plus” de la transparence

    PARIS (NOVOpress via Bulletin de réinformation) – Comme la semaine dernière, le président de la République a pris la parole après le Conseil des ministres, avec toute la solennité républicaine qui s’impose. Soucieux de démontrer son exemplarité et de convaincre les Français que sa République est irréprochable, il a annoncé une série de mesures.

    Le président souhaite toujours plus de transparence et de contrôle

    En l’occurrence, il renforce en théorie la lutte contre la fraude fiscale et les conflits d’intérêts

    Le président a d’abord annoncé la création d’une nouvelle haute autorité, qui contrôlera les patrimoines des ministres, grands maires et autres décideurs publics. Ce qu’il ne dit pas, c’est de quels moyens d’investigation cette commission disposera : là où l’administration fiscale a échoué à identifier le compte bancaire de Cahuzac, on voit mal comment une commission Théodule y parviendra.

    Mais le président voudrait aussi rayer de la carte de la terre les paradis fiscaux

    En réalité, c’est surtout l’exploitation des données des banques que le gouvernement pourra améliorer : un projet de loi le prévoyait d’ailleurs déjà. Et, comble du ridicule, le président de la République a aussi annoncé des mesures… déjà prises par Nicolas Sarkozy. Hollande a ainsi affirmé, je cite, « La France établira chaque année une liste des paradis fiscaux, pays par pays. ». Or cette liste est une réalité depuis que le président Sarkozy s’était engagé, avec le G20 et l’OCDE, dans la lutte contre les paradis fiscaux et la fraude fiscale.

    En quelque sorte, le président Hollande a rendu hommage à son prédécesseur.

    http://fr.novopress.info

  • L'UE menace d’amendes la France, l'Italie et l'Espagne

    La Commission européenne a « sonné l'alerte » face à l'aggravation des problèmes économiques en France, en Italie et en Espagne, ajoutant que la Slovénie devait prendre des mesures urgentes face au risque de déstabilisation de l'ensemble de la zone euro. Toujours cette « crise de l’euro » que Hollande lui-même disait pourtant terminée il y a encore quelques jours…
    Dans son deuxième examen approfondi des déséquilibres macroéconomiques de 13 pays de l'Union européenne, l'exécutif européen s'est « inquiété » de la France et de l'Italie, tout en incluant l'Espagne et la Slovénie parmi les pays pouvant être « mis à l'amende » (sic!) s'ils ne rectifient pas le tir.¢
    Aux dires des technocrates de l’UE, ce système d'alertes appelé « procédure des déséquilibres macroéconomiques » vise à circonscrire les problèmes individuels et à empêcher un effet de contagion. Il a été mis sur pied après les crises de la dette en Grèce, en Irlande et au Portugal. Au grand bénéfice des banques, naturellement. La procédure peut déboucher sur une amende représentant 0,1% du PIB à l'encontre d'un pays prévenu de déséquilibres macroéconomiques excessifs, mais qui n'a pas suivi les recommandations qui lui ont été adressées pour y remédier.
    En clair, il s’agit d’un nouveau flicage de l’UE qui n’a rien trouvé de mieux, dans les cas décidés par elle, que de soutirer du PIB à des états déjà en difficulté. Mais l’essentiel pour l’UE n’est-il pas encore et toujours de sauver sa monnaie de singe ?... quel que soit le prix à payer par les Peuples !

    Avec AFP http://www.francepresseinfos.com/

  • Taxer plus pour gagner moins

    Encadrer les hauts revenus, une idée nécessaire mais insuffisante.

    Les périodes de crise ont ceci d’intéressant qu’elles permettent de se poser les bonnes questions.

    Il y a encore peu (et même pendant la compagne présidentielle de 2012 le sujet était à la limite de l’incongruité), évoquer l’encadrement des salaires du privé faisait hurler au communisme. Aujourd’hui, on ne se demande plus s’il faut traiter la question mais comment la traiter ; nous tâcherons quant à nous d’y apporter nos éléments de réponse. Ce n’est pas chose aisée, tant le principe de liberté d’entreprise n’a rien d’ultra-libéral, pas plus que de poser la question de la limite de l’intervention de l’Etat dans les affaires privées.

    C’est pourquoi il n’est pas inutile, lorsque l’on aborde ce sujet, de rappeler une réalité abrupte : certains dirigeants perçoivent un salaire équivalent à plus de 100 fois celui de leurs employés les moins bien payés. Eu égard à la prise de risque – quasi nulle - de la plupart de ces dirigeants, de telles rémunérations apparaissent disproportionnées surtout lorsque l’on demande au contribuable un effort supplémentaire dont rien n’assure qu’il ne sera que temporaire. Et encore ne visons-nous ici que la part fixe des rémunérations, la part variable permettant bien souvent de doubler ou de tripler le fixe. Le gouvernement, après avoir établi une rémunération maximum dans les entreprises publiques (pour les mandataires sociaux uniquement) et envisagé de le faire dans le privé, a finalement (et comme bien souvent) opté pour le compromis. Devant la difficulté à mettre en place sa taxe à 75% et le tollé que ne manquerait pas de provoquer une mesure d’encadrement des salaires, il décide donc d’assigner cette taxe aux entreprises pour les salaires supérieurs à 1M€. Une fois de plus, cela ne règle rien et ne satisfait personne. Reprendre paraîtra toujours plus illégitime que limiter (il en va de même pour les acquis sociaux…), et les entreprises rivaliseront de toute façon d’ingénierie pour contourner la règle. Son efficacité, tant au plan dissuasif que fiscal, est donc plus que douteuse.

    On ne fera pas de nous des mélanchonistes pour autant, même si le rapport de 1 à 20 entre le plus bas et le plus haut salaire, évoqué par le patron du Parti de gauche, ne nous semble pas aberrant. Nous y apporterions toutefois quelques nuances, et en premier lieu celle de ne limiter que la partie fixe du salaire, afin de laisser l’entreprise disposer de la part variable comme levier d’incitation et de récompense. Mais à la condition que cette part variable soit de son côté également encadrée, par des exigences prenant notamment en compte des données sociales, mais pourquoi pas aussi – c’est notre obsession – la contribution à la richesse nationale.

    En d’autres termes, une rémunération variable qui ne dépendrait plus seulement d’objectifs financiers dont on connaît trop les travers, mais de rapports entre rentabilité et création ou maintien d’emploi, recours à des fournisseurs nationaux, ou encore absence ou limite des délocalisations. Cela pourra paraître à certains difficile à mettre en œuvre et à contrôler, mais à l’heure où l’on note les Etats sur leur probabilité de défaut et où l’on déploie des trésors d’imagination pour réduire les allocations familiales, la difficulté nous semble toute relative. Ce qui manque, c’est la sagesse politique, c’est un arbitrage indépendant qui n’agira pas pour essayer de renflouer ses caisses ni pour contenter telle ou telle fraction de l’opinion mais pour mettre un peu plus d’ordre et de justice dans la société.

    Pierre Marchand - L’AF 2860

    http://www.actionfrancaise.net

  • La PAC et les grands groupes industriels

    Longtemps, la liste des subventionnés de la PAC (Politique agricole commune) a été gardée secrète. Ce sont les Belges qui, les premiers, ont vendu la mèche, en révélant que les grands profiteurs de la PAC n’étaient pas du tout des agriculteurs, mais des multinationales comme Unilever ou BASF.


    La PAC et les grands groupes industriels par Contribuables

  • Assez de querelles ! par Marc Noé

    c’était trop beau ! Cela marchait trop bien ! Frigide Barjot cherche-t-elle maintenant à diviser les opposants au mariage gay ? En vertu de quoi s’arroge-t-elle aujourd’hui le droit de dire qui sont « les gentils » et qui sont « les méchants » dans ceux qui s’opposent à la dénaturation du mariage ?
    Béatrice Bourges, porte-parole
    du Printemps Français
    La mégalomanie est-elle en train de monter à la tête de celle qui, à une époque, travaillait à la communication du RPR et participait à la rédaction des discours de Pasqua ? Alors, pour qui Frigide Barjot -alias Virginie Tellenne, née Virginie Merle- roule-t-elle réellement ? Après plusieurs de ses déclarations, il est effectivement permis de se poser la question.
    Elle vient encore d’appeler à une nouvelle manifestation le 26 mai mais, cette fois-ci, en excluant le « Printemps Français ». Ce mouvement est à l'origine d'actions médiatiques ces derniers jours comme, par exemple, porter le petit déjeuner à certains élus (voir l’article du 05/04/2013). Il a pour porte-parole Béatrice Bourges, par ailleurs présidente du Collectif contre le mariage et l’adoption homo qui regroupe 79 associations. Ce qui n’est tout de même pas négligeable… (voir les vidéos en fin d’article).¢
    Déjà, lors de la manifestation du 24 mars à Paris, de nombreux participants avaient été surpris par certains propos de Frigide Barjot, notamment lorsqu’elle évoquait « des fachos qui n’ont rien à voir avec nous » en parlant des personnes dont beaucoup venaient d’être « gazées » par les forces de l’ordre : des Familles, des personnes âgées, des enfants, des élus… et pas nécessairement encartés dans des formations politiques. Beaucoup également n’avaient pas du tout apprécié que, parmi les élus invités à prendre le micro sur la tribune, toutes les tendances politiques soient représentées, de l’UMP à l’extrême gauche en passant par des socialistes, mais pas le Front National –ni les mouvements nationaux/nationalistes- dont les élus étaient pourtant en nombre devant l’estrade.
    Récemment encore, comme on lui demandait si le mouvement le « Printemps Français » participerait à cette manifestation du 26 mai, Frigide Barjot  a répondu: « Certainement pas ! Ils n'ont rien à voir avec nous. Le Printemps français n'existe pas. Nous allons les poursuivre pour vol de pancartes, vol d'affiches, vol de slogan, actes illégitimes et illégaux. Nous ne voulons pas de violence. Nous dénonçons cette violence et les exactions, nous n'avons rien à voir avec les intégristes, ni avec les extrémistes ».
    En d’autres termes, pour elle, aller cueillir des élus et leur porter le petit déjeuner à domicile équivaut donc à une « action violente commise par des intégristes et des extrémistes » !... Il est vrai que, pour d’autres commentateurs, le fait que « Printemps Français » ait collé des affiches à l’entrée d’une réunion LGBT est déjà qualifié de « saccage de la façade ». Là, on est carrément dans le propos mensonger et la déformation de la réalité. Ça promet.
    Finalement, on distingue deux tendances néanmoins complémentaires au sein des opposants au « mariage pour tous » : la tendance Bisounours de Frigide Barjot d’une part et la tendance réaliste avec Béatrice Bourges et le Printemps Français d’autre part. D’ailleurs, les médias ne s’y sont pas trompés : pour eux, « les gentils » sont les Bisounours, et « les méchants », les autres… Forcément !
     
    Il serait quand même dommage que la dynamique de mobilisation soit cassée à cause des déclarations immodérées de Frigide Barjot. Les querelles, ça suffit !¢
    © Marc Noé
    Ancien Maire-Conseiller Général RPR de Seine-et-Marne