Béatrice Bourges, présentée par Manuel Gaz comme l'extrémiste du Printemps français, est là sereine :
La police va-t-elle charger ces centaines de veilleurs ce soir ? Manuel Gaz serait capable d'en donner l'ordre.
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Béatrice Bourges, présentée par Manuel Gaz comme l'extrémiste du Printemps français, est là sereine :
La police va-t-elle charger ces centaines de veilleurs ce soir ? Manuel Gaz serait capable d'en donner l'ordre.
Rien d’inconstitutionnel dans cette loi. Promulgation expresse, déclarations satisfaites, publication des premiers bans homosexuels, annonces tonitruantes, « vœux de bonheur ». Et l’on entend déjà les caciques de la prétendue opposition se plier à l’injonction du Président.
Oubliés, les argumentaires enflammés, les passages en force, la suffisance de l’une, l’arrogance de l’autre. C’est désormais une loi de la République, il faudra s’y plier. Il est temps de passer à autre chose, « revenez à la raison, chers amis, la pièce de théâtre doit se poursuivre ».
La classe politique imagine pouvoir nous détourner de ce combat de civilisation. Les menaces à peine voilées du pouvoir à l’égard de ceux qui auraient l’outrecuidance de défendre plus avant la famille naturelle annoncent la violence de la répression qui vient. On apprend que le ministre de la Défense a diligenté des enquêtes au sein des forces armées pour identifier les opposants. On entend Manuel Valls annoncer son intention « d’interdire le Printemps français », et le vieux Pierre Bergé appeler à une thérapie pour les élus qui oseraient écouter leur propre conscience. Et bien entendu les « médias aux ordres » de parler d’un « baroud d’honneur », prédire un essoufflement du mouvement, annoncer d’ores et déjà les chiffres de participation en baisse à la « dernière Manif pour tous ». [...]
Armel Le Péach - La suite sur Boulevard Voltaire
[Article de Laurent Glauzy pour Contre-info]
Si les acteurs du trafic de l’opium semblent avoir changé, la CIA n’en a pas moins accru son emprise… et, depuis la fin de la guerre froide, sa connivence avec l’intégrisme musulman pour lequel le contrôle de l’opium est vital. Le territoire afghan a vu depuis sa libération une augmentation de 59 % de sa production d’opium sur une superficie de 165 000 hectares. En termes de production annuelle, cela représente 6 100 tonnes, soit 92 % de la production mondiale. L’ONU rapporte que dans la province de Helmand, la culture de l’opium a augmenté de 162 % sur une superficie de 70 000 hectares. Ces statistiques sont d’autant plus alarmantes que ce sont seulement 6 des 34 provinces afghanes qui en sont productrices. Les Nations-Unies ont bien entendu proposé une aide au développement économique pour les régions non encore touchées par cette culture. Ce à quoi le président afghan Hamid Karsai a répondu de manière très explicite et franche que l’on devait d’abord réviser les succès du « camp anti-drogue »…
Les Skulls and Bones et les services secrets
L’implication des Etats-Unis dans la production et la consommation de la drogue n’est pas récente. Pour en comprendre les raisons, il faut remonter plus de 150 ans en arrière, car elle fait partie intégrante de l’histoire des Etats-Unis et de celle des sectes supra-maçonniques. Des noms très célèbres apparaissent sur le devant de cette scène très macabre. Ce sont pour la plupart des membres de la société initiatique des Skull and Bones (Les Crânes et les Os) de l’Université de Yale qui se partagent le monopole de la commercialisation de l’opium. L’instigatrice de cet ordre est la famille Russell, érigée en trust. Les Russell en constituent encore l’identité légale.
De quoi s’agit-il ?
En 1823, Samuel Russel fonde la compagnie de navigation Russell & Company qui lui permet de se ravitailler en Turquie en opium et d’en faire la contrebande avec la Chine. En 1830, avec la famille Perkins, il crée un cartel de l’opium à Boston pour sa distribution avec l’Etat voisin du Connecticut. A Canton, leur associé s’appelle Warren Delano jr, le grand-père de Franklin Delano Roosevelt. En 1832, le cousin de Samuel Russell, William Hintington, fonde le premier cercle américain des Skull and Bones qui rassemble des financiers et des politiques du plus haut rang comme Mord Whitney, Taft, Jay, Bundy, Harriman, Bush, Weherhauser, Pinchot, Rockefeller, Goodyear, Sloane, Simpson, Phelps, Pillsbury, Perkins, Kellogg, Vanderbilt, Bush, Lovett. D’autres familles influentes comme les Coolidge, Sturgi, Forbes, Tibie rejoindront cette nébuleuse fermée. Ces noms démontrent qu’au fil des générations la démocratie reste l’affaire de cercles pseudo-élitistes. Le pouvoir ne se partage pas ! A noter aussi que tous ces membres du Skull and Bones ont toujours entretenu des liens très étroits avec les services secrets américains… L’ancien président des Etats-Unis George Bush sr., ancien étudiant à Yale, a par exemple été directeur de la Central Intelligence Agency (CIA) en 1975-76. Ajoutons que pour cet établissement, tout a commencé quand quatre diplomates y ont formé le Culper Ring, qui est le nom d’une des premières missions des services secrets américains montée par George Washington dans le but de recueillir des informations sur les Britanniques pendant la Guerre d’Indépendance.
En 1903, la Divinity School de Yale monte plusieurs écoles et hôpitaux sur tout le territoire chinois. Le très jeune Mao Tse Toung collaborera plus tard à ce projet. La diplomatie actuelle de ces deux pays en est-elle une des conséquences ? Quoi qu’il en soit, le commerce de l’opium se développe. Son sous-produit, l’héroïne, est un nom commercial de l’entreprise pharmaceutique Bayer qu’elle lance en 1898. L’héroïne reste légalement disponible jusqu’à ce que la Société des Nations l’interdise. Paradoxalement, après sa prohibition, sa consommation augmente de manière exponentielle : on crée un besoin et une population dépendante ; des textes définissent ensuite les contours d’une nouvelle législation, fixent de nouvelles interdictions, afin d’accroître la rentabilité d’un produit ou le cas échéant d’une drogue.
L’implication des hauts commandements militaires
Imitant leurs homologues américains, les services secrets français développent en Indochine la culture de l’opium. Maurice Belleux, l’ancien chef du Service de documentation extérieure et de contre-espionnage (SDECE), confirme le fait lors d’un entretien avec le Pr Alfred Mc Coy : « Les renseignements militaires français ont financé toutes les opérations clandestines grâce au contrôle du commerce de la drogue en Indochine. » Ce commerce sert à soutenir la guerre coloniale française de 1946 à 1954. Belleux en révèle le fonctionnement. Nos paras sont contraints de prendre l’opium brut et de le transporter à Saïgon à bord d’avions militaires, où la mafia sino-vietnamienne le réceptionne pour sa distribution. Nous constatons une fois encore que la République n’a aucune honte à souiller la nation. De leur côté, les organisations criminelles corses, sous couvert du gouvernement français, réceptionnent la drogue à Marseille pour la transformer en héroïne avant sa distribution aux Etats-Unis. C’est la French Connection. Les profits sont placés sur des comptes de la Banque centrale. M. Belleux explique que la CIA a récupéré ce marché pour en continuer l’exploitation en s’appuyant au Vietnam sur l’aide des tribus montagnardes.
Cet élément doit être conjugué à l’évidente supériorité de l’armée américaine pendant la guerre du Vietnam. Une seule année aurait suffi pour que les Etats-Unis remportassent ce conflit. Mais cette logique n’est pas celle des Affaires étrangères et des cercles d’influence mondialistes.
En 1996, le colonel Philip Corso, ancien chef de l’Intelligence Service ayant servi dans les troupes commandos d’Extrême-Orient et en Corée, déclare devant le National Security Council que cette « politique de la défaite » entrait dans les plans de la guerre froide. C’est après 1956 que le colonel Corso, assigné au Comité de coordination des opérations du conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, découvre cette politique de la « non-victoire » opérée au profit de la guerre froide et de l’expansion du communisme.
En revanche, la lutte pour le monopole de l’opium s’intensifie. Dans ce trafic, nous trouvons des militaires appartenant au haut commandement de l’armée vietnamienne, comme le général Dang Van Quang, conseiller militaire du président Nguyen Van Thieu pour la sécurité… Quang organise un réseau de stupéfiants par l’intermédiaire des Forces spéciales vietnamiennes opérant au Laos, un autre fief de la CIA.
Le général Vang Pao, chef de tribu des Meo, reçoit l’opium à l’état brut cultivé dans toute la partie nord du Laos et le fait acheminer à Thien Tung à bord d’hélicoptères appartenant à une compagnie de la CIA, Air America. Thien Tung est un énorme complexe construit par les Etats-Unis. Il est appelé le « Paradis des espions ». C’est ici que l’opium du général Pao est raffiné pour devenir de l’héroïne blanche.
La CIA intervient à ce stade de la fabrication pour sa distribution. Et Vang Pao dispose à cet effet d’une ligne aérienne personnelle. Dans le milieu, elle est nommée « Air Opium ».
De l’héroïne dans le cercueil des GI’s !
Les points essentiels du trafic sont établis à proximité des bases aériennes américaines comme celle de Tan Son Nhut. Une partie de la drogue est d’ailleurs destinée à la consommation des militaires américains. Chapeauté par les réseaux de Quang, la plus grande part de la production est expédiée à Marseille d’où elle part à Cuba, via la Floride. Là-bas, le gang des Santos Trafficante contrôle le marché. Ce détour est essentiel ; il faut récupérer les paquets d’héroïne dissimulés à l’intérieur des corps des soldats américains morts que l’on rapatrie. De plus, leur sort indiffère les représentants politiques. Le secrétaire d’Etat Henri Kissinger déclarera aux journalistes Woodward et Berristein du Washington Post que « les militaires sont stupides, ils sont des animaux bornés dont on se sert comme des pions pour les intérêts de la politique extérieure ». Les bénéfices seront investis en Australie, à la Nugan Hand Bank.
Le cas du Cambodge est semblable à celui de ses voisins. Après son invasion par les Etats-Unis en mai 1970, un autre réseau voit le jour. Des régions entières sont destinées à la culture de l’opium. La contrebande est contrôlée par la marine vietnamienne. Elle dispose de bases à Phnom Penh et le long du Mékong. Une semaine avant le début des hostilités, une flotte de cent quarante navires de guerre de la Marine vietnamienne et américaine commandée par le capitaine Nyugen Thaanh Chau pénètre au Cambodge. Après le retrait des troupes américaines, le général Quang, considéré dans son pays comme un grand trafiquant d’opium, séjourne quelque temps sur la base militaire de Fort Chaffee dans l’Arkansas, et s’installe à Montréal. Concernant la Birmanie, elle produit en 1961 quelques mille tonnes d’opium, que contrôle Khun Sa, un autre valet de la CIA. Le gouvernement américain est son unique acquéreur.
L’éradication de la concurrence
Devons-nous croire aux principes d’une politique anti-drogue? En 1991, le Pr Alfred Mc Coy dénonce à la radio un rapport institutionnel volontairement trop proche entre le Drug Enforcement Administration (DEA) et la CIA. Avant la création de ce premier organisme, dans les années 1930, est fondé le Federal Bureau of Narcotics (FBN) qui a pour fonction gouvernementale et secrète la vente des narcotiques. Le FBN emploie des agents dans le cadre d’opérations clandestines. Ils seront transférés après 1945 dans le nouvel Office of Strategic Services (OSS), précurseur de la CIA. Ces imbrications rendent impuissant le DEA contre les magouilles de la CIA. Car la drogue qui entre aux Etats-Unis est sous le monopole de la CIA qui en détient tous les circuits de distribution depuis le sud-est asiatique et la Turquie. Quand, en 1973, le président Richard Nixon lance « la guerre à la drogue », il provoque la fermeture du réseau de la contrebande turque qui passait par Marseille. Le résultat en est une augmentation directe de la demande d’héroïne provenant du Triangle d’Or et particulièrement de Birmanie.
Aujourd’hui, nous avons suffisamment de recul pour nous interroger lucidement et remettre en doute le rôle officiel de la CIA et la politique des Etats-Unis dans le monde. Nous observons que le commerce de l’opium et des autres drogues, par des cartels dont les populations blanches et européennes sont la cible, s’opère depuis toujours entre la CIA et des partenaires présentés au grand public comme des « ennemis à abattre » : le communisme et l’islam.
Cet état de fait est d’autant plus grave qu’il intervient après les événements du 11 septembre 2001, le conflit du Kossovo dont l’emblème national sous Tito était un pavot, et l’invasion de l’Irak par l’armée américaine. La CIA et la drogue apparaîtraient donc comme les piliers cachés mais bien réels d’une stratégie mondialiste ayant pour but l’asservissement des peuples.
Enfin, les arguments étudiés prouvent d’une part que le pouvoir n’est pas l’affaire du peuple et d’autre part, que notre actualité et notre avenir ne sont pas le fruit du hasard, mais le résultat de plans mis en œuvre secrètement par des groupes d’influence extrêmement dangereux.
Laurent Glauzy http://www.contre-info.com
Extrait de l’Atlas de Géopolitique révisée (Tome I)
Le dimanche 12 mai dernier, comme le veut la tradition, les nationalistes de l’OEuvre française et des Jeunesses Nationalistes ont rendu hommage à Sainte Jeanne d’Arc.
Les nationalistes ont défilé rue de Rivoli, pour terminer leur marche au pied de la statue de Jeanne à Paris afin d’y déposer une gerbe.
A Jeanne d’Arc, symbole de la France aux français.
Qui vive ? France !
Samedi 25 mai 2013, des jeunes militants d’Action Française prennent la Bastille pour dire non à la Loi Taubira.
Nous ne lâcherons rien !
Monsieur Valls perd son sang froid.
En déclarant hier matin qu’il envisageait de dissoudre le Printemps Français, Monsieur Valls a démontré qu’il n’était pas seulement un esprit sectaire et totalitaire : il est aussi un parfait incompétent. Après avoir démontré ses limites lors des émeutes prévisibles du Trocadéro, ses forces de police étant accaparées à gazer et interpeller des manifestantes de 18 ans en sweet shirt rose de la manif pour tous ainsi que les turbulents veilleurs, le voici qu’il envisage de tordre le cou à tous les principes républicains qu’il est censé protéger.
Rappelons à Monsieur Valls que pour dissoudre une organisation, il faut que celle-ci ait explicitement appelé à participer à une manifestation armée ou à provoquer à la haine ou à la violence contre les personnes.
Nul doute qu’aucun juge sérieux ne considérera que le réveil matinal de Chantal Jouanno avec des croissants ou du Nutella ou encore le collage d’affiche ludique devant le salon LGBT constituent un appel à une manifestation armée ou une provocation à la haine contre les personnes.
En réalité, devant la lame de fond de l’opposition au projet totalitaire d’enseignement de la théorie du genre à des enfants et à la marchandisation du corps humain prônée par Pierre Bergé, le bailleur de fonds du PS et de l’inter LGBT, le ministre de l’intérieur perd son sang froid.
Face à ces manœuvres d’intimidation, les hommes libres ne céderont pas.
Le ministre de l'incompétence Manuel Valls a annoncé 96 interpellations (bien plus que pour le PSG), alors que rien n'a été cassé, et 39 gardes à vue.
De source judiciaire, 11 personnes ont été arrêtées sans raison à la sortie de la messe ce midi, alors qu'elles voulaient rejoindre la manifestation. Détenues sans motif duranty 4h30, elles ont été relâchées sans excuse. Une plainte va être déposés à l'IGS.
Le député italien Luca Volontè, président de groupe PPE à l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, a assisté samedi soir sur les Champs-Elysées à l'interpellation par les forces de l'ordre de plusieurs jeunes qui manifestaient contre la loi Taubira. Il a été choqué :
"Il était un peu moins de 22 heures. Nous descendions les Champs-Élysées, avec Matthieu Colombani (Délégué général du Parti chrétien-démocrate de Christine Boutin, NDLR) et Loïc (responsable des réseaux européens de la Manif pour tous), chargé de m'accompagner dans mes déplacements à Paris. Nous voulions aller veiller avec les Veilleurs. A hauteur du magasin Louis Vuitton, nous avons remarqué, sur le trottoir d'en face, des jeunes de la Manif pour tous qui brandissaient des drapeaux. Il y a avait beaucoup de cars de CRS, et les policiers étaient en train de les interpeller. Matthieu et Loïc ont pris des photos... quand des policiers sont venus les arrêter, eux aussi! Comme je ne parle pas français, je n'ai pas clairement compris la raison, mais il semblerait que ce soit parce que Loïc portait un sweat-shirt de la Manif pour tous…
Vous avez eu des nouvelles depuis?
Avant minuit, Loïc m'a envoyé un SMS disant qu'il était dans un car de CRS avec d'autres jeunes. Vers 1 heure du matin, un policier m'a appelé pour me demander si je le connaissais. Depuis, plus rien. Les portables des jeunes, qui doivent être en garde à vue, ne répondent pas.
Vous qui avez déjà alerté le Conseil de l'Europe sur les violences policières contre les partisans de la Manif pour tous, qu'est-ce que cela vous inspire?
Je n'ai pas de mot tellement je suis choqué! Cela signifie qu'en France vous avez une nouvelle législation: on peut porter des tee-shirt arborant Che Guevara ou je ne sais qui, mais pas le symbole de la Manif pour tous! C'est réellement problématique pour une démocratie! N'est-ce pas une atteinte aux droits de l'Homme? Pire qu'en Ukraine ou en Russie, car là-bas, on ne se fait pas arrêter pour port de tee-shirt valorisant la famille… Avec mes collègues du PPE, on va se réunir bientôt pour réfléchir à la suite de nos actions. Je pense en ce moment à une nouvelle initiative que je présenterai aux instances du Conseil de l'Europe en juin, lors de la dernière séance plénière."
Berlin amorce un déclin lent, à cause d’une croissance en net recul qui met en danger l’avenir de toute la zone-euro!
L’économie de toute la zone-euro poursuit son ressac et l’Allemagne, à son tour, devient sujet de préoccupation, car l’état de l’économie allemande empire. Ce n’est pas un hasard si l’économie allemande n’accuse qu’une très misérable croissance de 0,1% seulement au cours de ces trois derniers mois, tandis que la France, elle, a déjà basculé dans la récession, comme le signalent les données d’Eurostat. Avec un recul de 0,2% au cours des trois premiers mois de l’année 2013, l’économie de la zone-euro est bel et bien, désormais, en récession et cela, depuis un an et demi: c’est là la période de récession la plus longue depuis 1995, année à partir de laquelle Eurostat a commencé à rassembler des données. L’Etat de la zone-euro qui se trouve dans la pire des situations est bien entendu la Grèce, dont l’économie s’est réduite de 5,3%. Elle est suivie du Portugal, qui accuse une récession de –3,9% par rapport à la même période l’an passé.
La France aussi est officiellement en récession après que son économie se soit réduite de 0,2% au cours de ces six derniers mois, avec, en fond, un taux de chômage supérieur à 10%, assorti d’une perte de confiance des entreprises et des consommateurs. Entretemps, l’Allemagne a repris une croissance, après une récession de trois mois à la fin de l’année 2012, mais cette faible reprise s’avère bien trop lente et insuffisante, atteignant seulement le chiffre de 0,1%, surtout à cause d’une augmentation des dépenses de la part des consommateurs. Ce chiffre ne suffit pas, bien entendu, pour faire redémarrer l’économie de la zone-euro en général, qui se débat encore et toujours dans une crise qui perdure.
Les données d’Eurostat montrent que l’économie allemande s’est réduite de 0,3% par rapport à la même période l’an passé. Le bureau allemand des statistiques met ce faible rendement sur le compte d’un “climat hivernal extrême” qui a duré jusqu’en avril. A l’opposé, la Lettonie a enregistré une croissance de 5,6% et la Lituanie de 4,1% par rapport à la même période en 2012. Les deux pays espèrent adhérer à la zone-euro très bientôt: la Lettonie en janvier 2014 et la Lituanie en 2015. L’Estonie voisine, qui a adhéré à la zone-euro en 2011 a enregistré la croissance la plus élevée de la zone par rapport à l’an passé, avec +1,2%. Mais par rapport aux trois mois qui viennent de s’écouler, l’économie estonienne, à son tour, s’est réduite d’un pourcent.
Pour ce qui concerne Chypre, les chiffres montrent que l’économie de l’île a considérablement empiré pendant la période où l’on négociait son plan de sauvetage: son économie a chuté de 4,1% par rapport au trimestre de janvier-mars 2012. La situation économique de l’Italie, de l’Espagne, de la Finlande et des Pays-Bas est préoccupante car tous ces pays ont vu, eux aussi, se rétrécir leur assiette économique par rapport au trimestre précédent et à l’an passé, comme d’ailleurs toute les économies de la zone-euro. La Banque centrale européenne, au début mai 2013, a abaissé le taux de référence à son minimum historique de 0,5%, tentant ainsi de faire redémarrer l’économie de la zone-euro. Mais tout prêt avantageux demeure une chimère, surtout pour les banques des pays de l’Europe méridionale qui continuent à emprunter de l’argent à des taux d’intérêt beaucoup plus élevés que le taux de référence: même le président de la BCE, Mario Draghi, a souligné que les prêts à bon marché ne se sont jamais avéré bons pour l’économie réelle.
Andrea PERRONE. http://euro-synergies.hautetfort.com/
(article paru dans “Rinascita”, Rome, 17 mai 2013 – http://www.rinascita.eu/ ).
PARIS (NOVOpress) – Cet après-midi en marge de la grande manifestation contre le mariage homosexuel, une quinzaine de membres de Génération identitaire ont occupé temporairement le toit du siège du Parti Socialiste, rue de Solférino à Paris, en déployant une banderole demandant la démission de François Hollande. Ils sont montés sur ce toit à l’aide d’une échelle.
Voici quelques copies d’écran de tweets de Génération identitaire (en Une de cet article et en fin d’article) relatant l’opération.
Harlem Désir, premier secrétaire du PS dans un communiqué a “condamné fermement l’attaque du siège du Parti socialiste par un groupe d’extrême droite identitaire “. Une “attaque”, rien de moins.
Le Parti socialiste a immédiatement demandé l’expulsion des manifestants par la police ; ils ont été arrêtés.
Génération identitaire comporte décidément des escaladeurs puisque le mouvement s’était fait connaitre par la demande d’un référendum sur l’immigration et la construction de mosquées depuis le toit du chantier de la future mosquée cathédrale de Poitiers le 20 octobre dernier, action qui avait eu un retentissement énorme dans les médias français et même étrangers.