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  • Actes chistianophobes : pourquoi diable un tel silence ?

    Chaque année, la presse nous fait part de la recrudescence quasi-constante des actes antireligieux. Par actes antireligieux, comprenez les actes islamophobes et antisémites : il y en aurait eu respectivement 369 et 614 en 2012 d’après un article publié par France Info [1].

    Ces statistiques, émises généralement par des organes communautaires, désignent des méfaits à travers lesquels l’identité religieuse des personnes agressées ou des lieux profanés serait de toute évidence l’élément motivant les coupables.

    La presse est cependant plus discrète concernant les actes dirigés contre l’identité chrétienne. Elle les traite comme des faits divers, et se prive bien, contrairement aux actes islamophobes et antisémites, de se lancer dans des analyses géopolitiques ou macro-sociétales à grand renfort d’ « experts » de la question.

    Pourtant, les actes christianophobes sont une réalité indéniable. Des médias plus indépendants nous en apportent régulièrement la preuve. Ainsi le site Atlantico [2] en dénombre-t-il au bas mot 79 pour l’année 2012, juste pour les profanations et les dégradations de lieux de cultes. Viennent ensuite les agressions de personnes, les interruptions de célébrations, les menaces, etc. L’Observatoire de la christianophobie [3], de son coté, répertorie les attaques subies par les chrétiens et leurs institutions, en France et dans le monde, reportant ainsi des faits généralement passés sous silence par les médias dominants. 

    L’enjeu statistique de la question réside dans les critères considérés pour retenir, ou non, le caractère antireligieux d’un acte. En ce qui concerne par exemple les profanations, Le Figaro, en septembre 2010, nous informait qu’il y en avait environ « une […] tous les deux jours », et que, d’après la gendarmerie, elles concernaient « très majoritairement des tombes chrétiennes ou des églises » [4]. À voir donc, si l’on doit considérer l’intention des auteurs ou les résultats eux–mêmes pour qualifier un délit de « christianophobe ».

    En tout cas, les associations communautaires qui font loi sur le nombre d’actes islamophobes ou antisémites ne semblent pas s’embarrasser de ce type de questionnement : au-delà des chiffres, lorsqu’on en vient aux faits, on constate qu’il ne s’agit pas toujours d’agressions clairement identifiés ou de dégradations revendiquées de lieux de cultes : des suspicions de discriminations ou des altercations au sujet de la « laïcité » sont ainsi prises en compte sans état d’âme [5].

    « Deux mères de famille se voient interdites d’accompagner une sortie scolaire par la directrice pour cause de port du voile » : voilà un exemple d’acte « islamophobe » utilisé par le CCIF (Collectif contre l’islamophobie en France) pour composer ses statistiques. Statistiques reprises par les médias dominants pour dénoncer la hausse de l’islamophobie, le tout au milieu d’articles au ton complaisant envers la loi antivoile de 2004. Incompétence, schizophrénie ou manipulation ?

    Un certain nombre d’actes de profanations de lieux de cultes musulmans restent cependant indiscutables : graffitis hostiles dans des cimetières, têtes de porcs devant des mosquées [6]... Il apparaît effectivement que l’absence d’un islam français et intégré tel que l’invoque Camel Bechikh [7], ainsi que le traitement médiatique dont l’islam fait l’objet ces dernières années (foulard, prières de rue, pain au chocolat…), génèrent de tristes amalgames dans certains esprits, souvent isolés et certainement adolescents, dont l’expression d’un malaise bien réel débouche sur de déplorables insultes au sacré.

    Quant aux actes antisémites, il est bien dommage qu’on ne puisse les déplorer sans garder une certaine distance, tant des précédents comme l’affaire « Marie L » [8] ou, plus encore, la fausse agression du Rabin Farhi [9] nous ont laissés dubitatifs. Ce genre d’affaires douteuses n’est d’ailleurs en rien propre à la France, les exemples aux États-Unis étant aussi nombreux (affaire Kerri Dunn, affaire Sarah Marshak…) [10].

    Quoi qu’il en soit, Richard Prasquier nous assure que la lutte contre les actes antisémites, « à ne pas mélanger » avec les actes islamophobes, doit faire l’objet d’un traitement spécial : la France doit en faire une priorité. François Hollande s’exécute : elle sera « une cause nationale » [11].

    Ni Prasquier, ni le président de « tous » les Français ne mentionnent cependant les actes christianophobes.

    Mais cela ne nous étonne point. Tout comme la lutte contre l’antisémitisme, il semblerait que jeter l’opprobre sur la foi chrétienne et plus précisément sur le catholicisme soit une priorité nationale.

    Piss Christ est ainsi applaudi comme représentant de l’art subversif au nom de « la libre création artistique » [12], les écoles catholiques sont attaquées par les politiques au nom de la sacro-sainte laïcité [13], Charlie Hebdo, érigé en symbole de la liberté d’expression, souille la foi chrétienne continuellement (en prenant récemment le prétexte de la question du « mariage pour tous » pour doubler ses doses d’insultes)…

    Bien sûr, les milieux audiovisuels apportent eux aussi leurs flots de mensonges et d’ordures permanents : Case départ et Inquisitio l’été dernier [14], Au Nom du Fils et Le Silence des Églises cette année [15]. Cela aurait-il d’ailleurs un lien avec les disproportions communautaires marquant le monde des médias, sur-représentations que semble même admettre Élisabeth Lévy lorsqu’elle disjoncte [16] ?

    Non ! Pas de « complotisme » ! La négation des actes christianophobes, tout comme les attaques anticatholiques des médias dominants ne sont pas la preuve d’une volonté oligarchique. Comme nous l’expliquerait certainement le prophète Jacques Attali, l’antichristianisme ambiant est en fait un phénomène normal et endogène, un simple effet secondaire de la marche vers « l’hyperdémocratie » cette « expression ultime du moteur de l’Histoire : la liberté » [17]. Que c’est beau, le progrès !

    Léon Saint-Quay http://www.egaliteetreconciliation.fr

    Notes

    [1] http://www.franceinfo.fr/societe/nouvelle-explosion-des-actes-antisemites-en-2012-898227-2013-02-20

    [2] http://www.atlantico.fr/decryptage/derriere-chiffre-voitures-brulees-grand-silence-celui-actes-anti-chretiens-jacques-charles-gaffiot-593100.html?page=0,0

    [3] http://www.christianophobie.fr/

    [4] http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2010/09/22/01016-20100922ARTFIG00705-une-profanation-tous-les-deux-jours-en-france.php

    [5] http://www.islamophobie.net/la-carte-de-france-des-actes-islamophobes

    [6] http://www.leparisien.fr/societe/dijon-une-mosquee-souillee-par-une-demi-tete-de-porc-10-05-2013-2793381.php

    [7] http://www.egaliteetreconciliation.fr/Camel-Bechikh-repond-aux-questions-du-public-au-colloque-de-Fils-de-France-18041.html

    [8] http://news.bbc.co.uk/2/hi/europe/3927739.stm

    [9] Il s’agit de porter attention à l’aplomb incroyable avec lequel le Rabin Farhi a menti : http://www.dailymotion.com/video/x8rnzk_les-mensonges-du-rabin-victime-d-an_news#.UZjrf9iIT6M

    [10] http://www.davidduke.com/?p=3127 & http://articles.latimes.com/2004/aug/19/local/me-dunn19

    [11] http://lci.tf1.fr/france/societe/le-crif-appelle-a-ne-pas-melanger-islamophobie-et-antisemitisme-7651282.html

    [12] http://archives-lepost.huffingtonpost.fr/article/2011/04/20/2471743_avignon-contre-les-conservatismes-soutenons-la-creation-artistique-et-le-debat-democratique.htmlc

    [13] http://religion.blog.lemonde.fr/2013/01/02/tensions-entre-leglise-catholique-et-le-gouvernement-au-dela-de-lanticlericalisme/

    [14] Voir les bandes-annonces et les analyses d’Alain Soral, dans l’entretien de septembre 2012, partie 4

    [15] Voir les bandes-annonces et les analyses d’Alain Soral dans l’entretien de mars & avril 2013, partie 3

    [16] La pleurniche communautaire des autres rend maboule Élisabeth Lévy, et dans sa crise, elle tient des propos intéressants : http://www.youtube.com/watch?v=5uY7hDuSFPA.

    [17] Une brève histoire de l’avenir, avant propos, Jacques Attali, Fayard Ed. Mars 2012

  • L'Etat doit agir contre le chômage.

    Le chômage est un véritable fléau qui ronge nos sociétés contemporaines, et la France, depuis plus de quarante ans, n’arrive pas à sortir de cette situation de chômage de masse, celui-ci touchant plus de 2 millions de personnes depuis une bonne trentaine d’années, avec une durée qui ne cesse d’augmenter au fil du temps, en particulier pour les plus de cinquante ans.

    Moins d'emplois : la pente dangereuse...

    Si la reprise d’un emploi, voire sa création, peut dépendre aussi des personnes elles-mêmes et de leur esprit d’initiative, cela n’enlève rien à la nécessité d’une politique d’Etat pour faire reculer le chômage en tant que phénomène de masse, trop souvent lié, qu’on le regrette ou non, à la pratique de la mondialisation, et pour créer des emplois dans des secteurs stratégiques pour l’avenir de notre pays : un Etat qui renoncerait à cette ambition économique et sociale n’aurait que peu de moyens pour exister sur la scène internationale et, même, nationale. De plus, si l’Etat n’a pas vocation à tout faire, et ne doit pas céder à cette tentation étatiste, il a néanmoins des devoirs sociaux autant qu’économiques, et la préservation d’une certaine sécurité sociale en fait partie, ne serait-ce que pour assurer l’équilibre et la pérennité de la société sans laquelle l’homme ne serait plus qu’un loup pour l’homme !

    Le combat contre le chômage n’est pas une tâche facile mais l’Etat ne doit pas renoncer à le mener, « par tous les moyens, même légaux »… Encore faudrait-il ne pas céder au fatalisme d’un François Mitterrand, assurant, au détour des années 1990, que « contre le chômage, on a tout essayé » : non, on n’a pas tout essayé ! Que la République et ses experts aient manqué, parfois, d’imagination, cela est certain ! Mais, justement, renoncer à combattre alors que tant de nos concitoyens connaissent la souffrance sociale, en leur propre sein, ce serait abandonner la France aux seules règles de la Finance, celle-là même que l’actuel François président prétendait combattre hier, lorsqu’il n’était que le candidat favori des sondages mais pas encore assuré du lendemain. Cela serait renoncer aux prérogatives du politique et aux devoirs de celui-ci envers les citoyens. Cela serait la pire des abdications, dans le déshonneur et la défaite sociale… Un véritable « Mai 40 » dont la France aurait bien du mal à se remettre, comme son sinistre précédent…

    Non, décidément, non : il ne faut pas accepter la fatalité du chômage. Le haut de l’Etat a le devoir de montrer l’exemple d’un esprit de combat et de décision : mais le président, s’il le veut (peut-être), le peut-il ? Les institutions mêmes de la République élective sont-elles les mieux adaptées à ce nécessaire combat qui se livre, non sur un quinquennat, mais sur une ou plusieurs décennies, comme le rappelait il y a quelques années le philosophe Michel Serres ? La question mérite d’être posée…

    Jean-Philippe Chauvin http://www.actionroyaliste.com

  • 26 mai : la manif pour tous en direct par http://www.lesalonbeige.blogs.com/

    Messeigneurs Brouwet et Batut sont présents. 

    Mgr B

    Une manif difficile à suivre... le pont de l'Alma ne désemplit pas depuis près de deux heures. L'esplanade des Invalides est noire de monde. Il semble que des cortèges sont arrêtés (exemples : rue Eblé. "Cortège Austerlitz bloqué en vue des Invalides..") car ils ne peuvent accéder sur le lieu d'arrivée. Est-ce pour cela que de nombreux manifestants pensent que la destination de leur cortège a été modifiée? 

    Blocage

    En tout cas, il s'agit bien de centaines de milliers de manifestants qui sont venus défendre la famille et l'éducation des enfants à Paris. Ils ne lâchent rien !

    La place des Invalides est remplie. Les manifestants emplissent désormais la place Vauban et l’avenue de Breteuil.

    Le cortège d'Austerlitz continue d'arriver avenue de Breteuil et celui de la porte Saint Cloud n'est toujours pas arrivé. La sécurité echelonne l'arrivée des trois cortèges tant le nombre de manifestants est important !

    Premiers chiffres

    Place Vauban :

    Place Vauban
    17h00 Les Invalides

    Invaloches3
    Les cortèges arrivent petit à petit sur l'esplanade des Invalides et les manifestants sont comptés. Il y a tellement de monde que les moments d'attente sont importants. Mais la météo est clémente et le ciel ne tombera pas sur la tête de ceux qui ne lâchent rien! 

    Nombreux discours : Mères veilleuses, énarques, etc.

    Les réseaux de téléphonie semblent saturés, preuve du très grand nombre de manifestants : plus beaucoup d'informations sur le net...

    Boulevard des Invalides actuellement :

    Invalides
    La police annonce 500 000 participants... Les LGBT 1 000 000! Cherchez l'erreur : 

    Ng
    Capture2

    Capture blanche

    Epl01

  • 26 mai : la manif pour tous en direct par http://www.lesalonbeige.blogs.com/

    Pont Alexandre III :
    Alexandre 3
    Trocadéro rebaptisé "Troca pour tous" :
    Ambiance au troca
    Alma :
    Arrivée a alma
    Vers Montparnasse :
    Montparnasse
    Monseigneur Aillet sur le quai d'Orsay :
    Mgr Aillet
    16h00 : combien de manifestants? C'est la question... et bien malin qui peut répondre!

    Des cortèges plus denses que les autres manifs pour tous. Trois cortèges pleins du point de départ à l'arrivée.

    Mais : des bus retenus hors de Paris, des manifestants fouillés dans les gares, un hélico qui ne sait pas compter.

    Honnêtement, on peut annoncer facilement plus d'un million. La préfecture de polide donnera moins de 300 000, moins que le 24 mars et moins que le 13 janvier dans le but de servir la cause politique qui veut que le mouvement s'essoufle! 

    Slogan : «Hélico : prends de meilleurs photos!»

    Alerte : il semble que les destinations des cortèges viennent d'être modifiées par le ministère de l'Intérieur! Un seul irait aux Invalides... où la MPT sera comptée. Mais en fait, il s'agit de laisser piétiner et de faire attendre les manifestants pour des raisons de sécurité liées au trop grand nombre de manifestants...

     

    Cortè
    Sur le podium des Invalides, le thème du Genre et de l'éducation bat son plein. 

    "Hollande, de quel droit veux-tu élever nos enfants sans la famille !"

  • 26 mai : la manif pour tous en direct par http://www.lesalonbeige.blogs.com/

    Le pont de l'Alma et le pont Bir Hakeim sont pleins de manifestants.

    Foule11
    Cfm
    Bande
    Sal
    Aux Invalides à 15h30 : une intervention sur le podium contre le Genre. Le mariage homo est la porte ouverte pour l'idéologie du Genre! Voilà qui est bien annoncé... on ne lâche rien, car ce combat-là ne fait au commencer!
    Rue de Rennes : 
    Rue derennes
    A Saint Germain des Prés : 
    Gavroche
    La quête se fait pendant le déplacement, le comptage aux Invalides.
    "Passage de la quête : "on veut des euros pas du mariage homo"
    Du podium : "Hollande nous somme votre pire cauchemar".
    Toureiff

    Capture3
    La foule arrive aux Invalides... 
    ... l'avenue d'Iena est encore pleine
    Avenue d'iena
    ...Les familles sont partout dans les rues...
    Ponts

    Et toujours pas les débordements promis et prévus par Valls :
    Policev
    Malgré quelques tentatives : 
    Bac
    Mais la haine n'est pas où on croit : 
    Haine1
    Sur le podium : "Monsieur le président, Réveillez-vous, Réveillez-vous!! Ecoutez votre peuple!!"
  • Du bon usage des génocides, par René-Louis Berclaz

    Lors du procès intenté en avril 2000 devant le Tribunal correctionnel de Lausanne contre Gaston-Armand Amaudruz pour violation de l’article 261 bis du Code pénal [version helvétique de la loi Fabius-Gayssot], le procureur général Schwenter déclara dans son réquisitoire : « Il y a une année, je me suis rendu au Rwanda, où j’ai vu une fosse commune avec mille cinq cent victimes, massacrées à la machette. De telles visions sont plus éloquentes que mille dossiers. La peste brune peut encore se propager : en l’éradiquant, la Justice joue un rôle essentiel. Chacun connaît les déclarations de Voltaire sur la liberté d’opinion, et les paroles de Prévert : « Quand la Vérité n’est pas libre, la Liberté n’est pas vraie », mais, en l’occurrence cette maxime est déplacée. Le dossier de l’accusé est rempli des nombreuses infractions de ses agissements illégaux. Ses prises de position contre le métissage, pour l’eugénisme, et son obstination à vouloir éliminer les « déchets biologiques », tout cela est insupportable dans un Etat de droit. Quand Amaudruz déclare qu’il ne prône pas la supériorité d’une race mais la conservation des particularités de chaque race, même cela doit être assimilé à de la discrimination raciale ! Dans ce procès, il ne s’agit pas de juger un simple libraire ou un diffuseur, mais l’auteur lui-même ! Que la plupart des écrits datent d’avant 1995 [année de l’entrée en vigueur de la loi dite antiraciste] et ne tombent pas sous le coup de la loi ne change rien à l’affaire ! » (Source : Collectif, Deux Procès politiques au scanner, Editions de Cassandra, 2009, pages 85-86).
    Quelle mansuétude ! Pour avoir aiguisé lui-même les machettes, Gaston-Armand Amaudruz fut condamné en première instance à une peine ferme de douze mois de prison, peine réduite en appel à trois mois, exécutée intégralement dans un pénitencier de haute sécurité, un châtiment tellement ridicule pour un crime tellement énorme qu’il constitue en soi une véritable incitation au génocide !
    Quelle perspicacité ! Avec le procureur Schwenter, la Justice du canton de Vaud dispose d’un clone amélioré de Sherlock Holmes capable de désigner le grand coupable à la vindicte populaire rien qu’en regardant les victimes !
    Quelle décadence ! Alors que des « nazis » pouvaient en pleine guerre mondiale mettre en œuvre un génocide ultrasecret réalisé grâce à une technologie si sophistiquée que personne n’en savait rien, d’autres « nazis » en furent réduits à rameuter des foules sanguinaires armées de vulgaires machettes afin de réaliser les objectifs de l’accusé !
    Quel aveu ! Dans ces procès d’intention, il suffit de prétendre que l’Etat de droit est menacé par quelques écrits révisionnistes pour balancer par-dessus bord les règles d’airain et les immortels principes de ce même Etat de droit !
    Les bucoliques habitants du Rwanda étaient sans doute loin de se douter qu’ils seraient invités, eux aussi, à franchir les portes de l’enfer, dont un des cercles, celui du Goulag, fut éprouvé par Soljenitsyne, qui en tira cette mise en garde restée lettre morte : « Vous entrez dans l’enfer d’où je sors ». Ce petit pays de l’Afrique centrale de la région des Grands Lacs bénéficiait pourtant de l’enviable réputation d’être la Suisse du Continent noir, une réminiscence de l’époque où ce territoire était une colonie prospère du Kaiser.
    La Première guerre mondiale eut pour conséquence l’occupation du Rwanda par les armées belge et anglaise en 1916 déjà. En 1923, ce territoire fut attribué par la Société des Nations à la Belgique, mandat qui se termina par la proclamation de l’indépendance du pays en 1962.
    Dès le début de la colonisation, les Pères blancs entreprirent l’évangélisation des populations autochtones, composées principalement de Tutsis et de Hutus, ethnies rivales dont les conflits furent par la suite exploités par les administrateurs belges. L’Eglise catholique elle-même entra dans ce jeu, en favorisant d’abord les Tutsis, dans l’idée de christianiser les élites de cette monarchie de droit coutumier.
    Mais ce favoritisme trop visible ayant l’inconvénient de maintenir les Hutus dans leur statut inférieur, il convenait dès lors pour l’Eglise de rétablir l’équilibre en se conciliant les Hutus. C’est alors que Mgr André Perraudin, archevêque de Kabgayi, publia dans sa lettre pastorale du 11 février 1959 les propos suivants : « Dans notre Rwanda, les différences et les inégalités sociales sont pour une grande partie liées aux différences de races, en ce sens que les richesses d’une part et le pouvoir politique et même judiciaire d’autre part, sont en réalité en proportion considérable entre les mains des gens d’une même race. »
    C’était pour ce partisan de la théologie de la libération mettre le feu aux poudres et ouvrir la boîte de Pandore. Ces propos furent perçus par les Hutus comme une incitation à renverser le pouvoir tutsi. Il s’ensuivit dans la région de Kabgayi, au mois de novembre de la même année, les premiers massacres de Tutsis par des Hutus, massacres endémiques qui se poursuivirent en 1960, 1963, 1966, 1973, 1990, 1991, avec la quasi bénédiction de l’inamovible Mgr André Perraudin, maintenu en place jusqu’à son départ du Rwanda en 1991, pour aboutir au génocide de 1994. Peu après le génocide, Mgr André Perraudin affirmait dans le périodique La Croix du 25 octobre 1995 : « Il faut souligner que les affrontements qui provoquèrent ces victimes résultaient des attaques de Tutsis réfugiés à l’extérieur du pays ». Les marxistes de la théologie de la libération avaient réussi à prendre en otage l’Eglise conciliaire issue de Vatican II afin de la compromettre avec le pire génocide du XXe siècle.
    Pourtant, la signature des Accords d’Arusha en 1993 entre le président rwandais Juvénal Habyarimana et son homologue du Burundi Cyprien Ntaryamira avait mis un terme aux différends qui les opposaient à cause de la présence au Burundi d’opposants Tutsis armés et regroupés sous la houlette de Paul Kagamé, une créature des Américains et une marionnette des Israéliens. Le 7 avril 1994, l’avion du président Habyarimana explosait en plein vol, touché par deux missiles soviétiques sol-air SAM 16, au moment où il survolait Kigali, la capitale du Rwanda.
    L’attentat décapita les têtes dirigeantes de deux Etats voisins et coupa l’herbe sous les pieds de ceux qui cherchaient une issue pacifique aux troubles qui ravageaient le Rwanda depuis l’indépendance en donnant le signal de massacres qui tuèrent un million de Tutsis en trois mois. Les tueurs n’avaient que de simples machettes pour accomplir leur sinistre besogne, car les victimes, impuissantes et désarmées, ne purent se défendre par elles-mêmes. La leçon est à retenir, car les forces de sécurité internationale françaises et belges placées sous le commandement de l’ONU, censées assurer la sécurité des populations civiles, restèrent l’arme au pied en marge de la scène du crime. A titre de comparaison, la guerre civile en Syrie n’aurait fait « que » 70 000 morts en deux ans. Les troupes du Front patriotique rwandais (FPR) de Paul Kagamé, bien organisées et regroupées au Burundi et en Ouganda, attendaient depuis des années un bon prétexte pour agir, ne se pressèrent pas d’intervenir et faire cesser les massacres de Tutsis qui appartenaient pourtant à la même ethnie qu’eux. Il fallait, pour que Paul Kagamé apparaisse comme un autre « grand libérateur », que le génocide soit dûment établi par son étendue et ses atrocités, afin qu’il devienne un prétexte humanitaire assez fort pour balayer toutes les oppositions, même les mieux fondées.
    En 1990, le Pape Jean-Paul II s’était rendu en visite pastorale au Rwanda, car des efforts considérables avaient été engagés pour faire de ce petit pays la vitrine du catholicisme en Afrique. Inquiet pour sa boutique, Jean-Paul II envoya en catastrophe le cardinal Etchegaray au Rwanda pour essayer d’arrêter les violences : mission impossible, quand on sait qu’au moins 750 000 personnes, soit plus d’un quart de la population adulte de l’ethnie Hutu, furent impliquées, de près ou de loin dans les massacres. Et dire qu’avant le génocide, victimes et bourreaux se rencontraient le dimanche à la messe où ils pouvaient s’abreuver de catéchèse sur la tolérance, l’amour du prochain et la non-violence !
    Selon le journaliste Olivier Le Gendre (Confession d’un Cardinal, JC Lattès, 2007, page 193-194), le Pape tira les conclusions suivantes du rapport que lui fit le cardinal Etchegaray au retour de sa mission au Rwanda : « La grande leçon du Rwanda est celle-ci : la foi chrétienne, notre foi chrétienne, n’a pas empêché que surviennent ces atrocités en grand nombre. D’où la question qui frappe tout responsable de l’Eglise, comme elle me frappa et comme elle frappa le Pape : de telles atrocités dans des pays chrétiens – le Rwanda des années 90, l’Allemagne de l’avant-guerre – ne sont-elles pas le signe d’un échec chrétien ? De l’échec chrétien ? »
    Nous y voilà.
    Les Allemands, sous le Troisième Reich, ne sont jamais sortis dans la rue pour massacrer les Juifs à la hache. Il a fallu, pour donner vie au mythe de l’Holocauste, une débauche d’imagination, de mensonges et de lois mémorielles, censés remplacer les preuves que les véritables historiens attendent toujours.
    Quant aux Rwandais, ils succombèrent sous le poids d’un atavisme tribal exacerbé par les partisans d’une « théologie » de la libération issue de Vatican II, concile orchestré par la judéo-maçonnerie en vue de détruire l’Eglise de l’intérieur, ou en la compromettant, avec le génocide rwandais, dans des aventures néocolonialistes porteuses de catastrophes. Le bilan de ce génocide n’est pas « l’échec chrétien », mais l’échec de l’Eglise judéo-maçonnique de Vatican II.
    Quant aux « bons » de cette histoire, c’est-à-dire les victimes Tutsis, dont Paul Kagamé se proclame le justicier, ils furent à leur tour les auteurs de massacres de masse. Une fois au pouvoir, Paul Kagamé poursuivit les Hutus qui s’étaient réfugiés en grand nombre dans les vastes territoires limitrophes de la République démocratique du Congo, un pays plongé dans le chaos des guerres tribales depuis la chute du dictateur proaméricain Mobutu. La région du Kivu, à l’est du Congo, voisine du Rwanda, est riche en pétrole et en ressources minières inexploitées. C’est là précisément que des Hutus génocidaires ou innocents furent massacrés, de même que de nombreux habitants de la province du Kivu, qui avaient le tort de se trouver là chez eux. Le nombre de victimes de cette opération de l’ombre, occultée par les gros médias, serait très largement supérieur à celui du génocide rwandais et se compterait par millions : un train peut en cacher un autre…
    Il fallait faire place nette pour que le lobby sioniste puisse toucher les juteux bénéfices justifiés par ses investissements au Rwanda. Quant à Paul Kagamé, le fantoche des Israéliens, il a bien appris sa leçon. Voici ce qu’il déclara en août 2012 au journal Metro, distribué à 20 millions d’exemplaires sur le territoire américain : « Comme Israël, nous vivons dans un environnement difficile. Nous comprenons que la sécurité nationale est vitale pour l’économie et le progrès social. Notre sens de la cause nationale s’est forgé sur une tragédie incommensurable. Nous avons aussi en commun les critiques qui visent notre légitimité fondamentale, et même jusqu’à notre droit à l’existence. Israël et le Rwanda prennent tous les deux une part active dans les organisations internationales, ce qui inclut les Nations Unies, mais je pense qu’il est vrai que nos expériences uniques en tant que nations ont façonné une farouche indépendance à laquelle nous ne renoncerons pas. »
    Les machettes en moins et le gaz sarin en plus, le scénario de la guerre civile syrienne s’inspire largement de la guerre civile rwandaise. Manque encore le génocide et son cortège d’atrocités, à mettre sur le dos du président Bachar el Assad, moyen radical de le faire disparaître de la scène du Proche-Orient. L’intérêt supérieur d’Israël l’exige. Les bons apôtres des Droits de l’homme s’y emploient…

    http://www.propagandes.info

  • 26 mai : la manif pour tous en direct par http://www.lesalonbeige.blogs.com/

    La foule est dense, la sécurité semble un peu dépassée. Ce sont des centaines de milliers de personnes qui ont pris place dans les rues de Paris. La colère est réelle contre ce gouvernement qui ne veut rien entendre, rien voir.

    Hollande ennemis de la famille Valls

    Les cortèges

    Départ porte dauphine

    Drapeaux

    Cortege austerlitz

    Un pont

    St cloud
    Sur le Pont de l'Alma, discussion libre avec des membres de force de l'ordre : elles se savent débordées par manque d'effectif. "C'est hyper chaud, hereusement qu'il y a des bus et des voitures bloquées hors de Paris". Sur le parcours :

    L'ambassade de Russie (Rappelons que des manifestants ont demandé l'asile politique).

    Adr

  • 26 mai : la manif pour tous en direct par http://www.lesalonbeige.blogs.com/

    Les juristes dans la manif! Cette loi inique, même promulguée, est inconvable pour un Etat de droit sensé protéger les plus faibles. S'est-il déjà vu des juristes manifester contre une loi promulguée ?

    Juristes
    La manif arrive près du Trocadéro : les cafés ne sont pas fermés, les grilles ne sont pas abaissées devant les vitrines... Manul Valls, où sont les vrais casseurs?

    Troca extremiste

    Tete de cortege
    Pretre en soutane

    La police est au calme...

    Polices

    CRS 2

    Panier à salades

    Loi contre-nature, la nature se rebelle :

    Carricature

    Chien
    Arrivée du cortege place de l'Alma au cri de "Hollande démission" !

    "François Hollade, écoute ton peuple! Sois pas têtu!"

    Une foule : 

    Foule45
    Des familles : 
    Famill
    Des volontaires :
    Volon
    Et les Hommens qui font leur apparition près du Trocadéro :
    Homen
    Homen coursse
    Le calme aux Invalides en attendant tout prochainement les centaines de milliers de manifestants :
     
    IMG_0319
    Ca y est la tête d'un premier cortège de manifestants arrive aux invalides et les points de départ sont encore pleins. BFMTV souligne le calme et l'esprit bon enfant de la manif sur les 4 cortèges (3 manif pour tous et Civitas). Pourtant les sirènes de police rententissent (elle est présente aujourd'hui).
    Le pont de l'Alma et le pont Bir Hakeim sont pleins de manifestants.

    Lahire

  • 26 mai : la manif pour tous en direct par http://www.lesalonbeige.blogs.com/


    Incontestablement, le ton monte et l'affluence est juste énorme de Paris, de province et d'Ile de France! Et pendant ce temps :

    Carsnord

    Douanes
    Imprim écrant

    La foule indénombrable à Austerlitz :

    Austerlitz foule

    Carpentras : 

    Cortege
    Lyon :

    Enfants des terreaux
    14h00 : le vrai départ de la manif va être lancé ! En fait, il y avait tellement monde sur les spots d départ que les cortèges se sont avancés sur les axes. Mais sans que cela soit LE vrai départ...

    Porte Saint Cloud : Tugdual Derville 

    Psc1
    Psc

    Psc3
    Les cortèges démarrent. L'ambiance est bon enfant et la foule au rendez-vous. Il y a tellement de monde que les manifestants ayant saturé les points de départ ont été contraints d'avancer sur les intinéraires et d'emprunter les rues adjacentes. Et c'est sans compter sur les milliers de manifestants bloqués aux portes de Paris par les travaux de la RATP ou le zèle des douanes...

  • 26 mai : la manif pour tous en direct par http://www.lesalonbeige.blogs.com/

    Austerlitz : les élus du Rhône : 

    Elus rhone Les Marianne sont en deuil aujourd'hui :

    Mariannes en noir

     

    Mariannes en deuil
    Dans le même esprit : 

    Ppc

     

    Quin

    Hollande tue la démocratie