Alors qu'elles n'avaient rien cassé... C'est 16 de plus que lors de la razzia effectuée par les voyous du PSG. Parmi les personnes embarquées, un jeune a été arrêté sous les yeux du député italien Luca Volontè, lequel interviendra demain lors de la manifestation.
- Page 18
-
-
Lettre à un gendarme mobile de service le 26 mai
Cher camarade,
Dans quelques jours, tu seras face à moi et aux familles de la « Manif pour tous ». Tu es militaire, fier de ton état et tu as raison. Tu appartiens à l’arme la plus ancienne de l’armée française. Le 14 juillet, tu défiles toujours en tête des troupes et ton drapeau porte au revers : « Valeur et Discipline ».
Tu as prêté serment, il serait donc malvenu, moi qui suis ton ancien, de te demander de désobéir aux ordres d’un gouvernement qui, du reste, passera aussi vite que les autres. Cependant, cher « moblot » (surnom donné aux gendarmes mobiles), lorsque tu tiendras ton bouclier, bâton au poing, ou ton diffuseur lacry, rappelle-toi simplement que tu as en face de toi des mères, des pères, des enfants, des gens simples comme toi, venus de toutes les régions de France. Des citoyens issus de cette majorité habituellement silencieuse, docile et laborieuse, qui, bannières au vent, crient leur colère de se trouver méprisés par leur Président.
Ce sont ces gens que tu croises chaque jour, que tu fréquentes parfois, dont tu es le fils, le frère ou l’oncle… Ce sont les mêmes avec qui ta femme papote à la boulangerie ou avec qui ton fils joue dans la cour de récréation. N’oublie pas que ta mission première est de leur porter secours et protection, parfois au péril de ta vie. Ils ont déjà, par millions, manifesté sans casser, sans incendier, sans blesser, toujours d’une manière bon enfant. Ils ne traitent pas de cons les pères dont l’enfant a été assassiné, ils ne brandissent aucun autre drapeau que nos trois couleurs, ils s’excusent facilement et bannissent l’invective.
Alors si tu as des coups à porter…. Que ta main soit plus douce qu’elle ne le fut avec les casseurs et ton doigt moins crispé sur la queue de détente de ta bombe lacry qu’il ne le fut avec les bandes.
Quand tu relèveras un manifestant d’un sit-in, vas-y doucement, sans force excessive et glisse lui à l’oreille : « Désolé, moi aussi je suis père, moi aussi je suis français mais j’ai des ordres ! »
Et si tu es dans l’obligation de l’arrêter, ne le pousse pas brutalement en le faisant monter dans le car mais soutiens-le après une discrète tape amicale.
Ta fermeté ne sera plus alors empreinte de dureté mais de magnanimité et tu pourras clamer avec fierté et sans retenue… Moi aussi, j’étais à la grande manif du 26 mai !
-
L’Europe l’a décidé : ce sera les “allocs” pour tous…
-
Zemmour : «Les Suédois ont leur Villiers-le-bel, les Anglais leur Mohamed Merah»
Eric Zemmour et « l’axe Paris-Londres-Stockholm » (RTL, 24 mai 2013)
« Et si le multiculturalisme c’était la guerre ? »
-
Plutôt que d'exercer une pression morale, que Valls fasse son boulot
Hervé Mariton sur Atlantico :
"Je suis consterné par les pressions exercées par Jean-Marc Ayrault, Manuel Valls et d’autres encore, pour empêcher les citoyens de manifester. Dans l’affaire du PSG, le gouvernement a été incapable d’assurer l’ordre public et nous avons déjà eu de nombreuses manifestations contre le mariage pour tous avec zéro vitrine cassée, zéro voiture volées. Je trouve cela ahurissant que l’on impute un crime à des manifestants qui jusqu’à présent ont toujours respecté l’ordre public.
Les déclarations de Manuel Valls relèvent, soit de la banalité - parce que lorsque l’on fait quelque chose, on réfléchit avant - soit de la pression morale. Et cela est honteux.
Dans une manifestation, il y a toujours une part de risque, mais il s’agit là de la gestion de l’ordre public et cela relève du travail du ministre de l’Intérieur. Alors plutôt que de prétendre une interdiction morale d’une manifestation, qu’il fasse son boulot.
Avec un dispositif de 4500 policiers et gendarmes, soit un millier de plus que lors de la manifestation du 24 mars, l’Etat n'a-t-il pas pris les mesures nécessaires ?
Je ne suis pas ministre de l’Intérieur, c’est en effet la mission de le l’Etat que de garantir l'ordre public. Et je pense que les mesures nécessaires ont été prises. Ces déclarations sont une manière de faire peur aux gens. Cela est profondément méprisant, à la fois de la démocratie, et des gens qui ont, et qui vont, manifester en prouvant leur respect de l’ordre public. C’est consternant ! Le gouvernement essaye de déconsidérer un mouvement social puissant et généreux. Faute de pourvoir plaider sur le terrain du débat, ils plaident sur le terrain de la peur. C’est une atteinte grave à la liberté de manifester.
Jean-Marc Ayrault a, de son côté, estimé que les responsables de l'UMP, qui comme vous, appelent à manifester aujourd’hui contre la loi Taubira prenaient "une lourde responsabilité en provoquant la crispation et la radicalisation" de certains manifestants. Ne serait-il en effet pas plus sage de s’abstenir ?
Plus sage de quoi ? De se taire ? De se résigner ? On ne va pas se taire, parce que la loi Taubira est mauvaise. Comme légalement le gouvernement ne peut pas interdire la manifestation, il table sur une interdiction morale. Par ailleurs de quelle radicalisation parle-t-on ? En effet, des déclarations, que je n'approuve pas, ont été faites. Néanmoins, je ne crois pas qu’il y ait eu des gestes portant atteinte à autrui et de natures à témoigner d’une quelconque radicalisation. Ces déclarations sont de l’ordre de la police morale, d’une interdiction morale de manifester.
Manuel Valls a également remis en question le sens d’une telle manifestation alors que la loi a été votée par le parlement et ratifiée par le Conseil constitutionnel….
Je renvoie cette question à la gauche. A l’époque du CPE, elle n’avait pas ce genre d’états d’âme. Par ailleurs, le Conseil constitutionnel a considéré que la loi Taubira n’était pas d’ordre constitutionnel, donc qu’elle n’était pas gravée dans le marbre. Dans une démocratie, ce qu’une loi fait, une autre peut le défaire. Le débat démocratique, c’est effectivement de discuter une loi, de la respecter lorsqu’elle est votée, et si on considère qu’elle est mauvaise, et bien de la changer."
-
Depuis six jours, la Suède connaît d’impressionnantes nuits d’émeutes raciales
STOCKHOLM (NOVOpress/Kiosque Courtois) – Tout a commencé dimanche dernier à Husby, dans la banlieue de Stockholm, par la mort d’un immigré africain tué par la police alors qu’il menaçait des passants avec une machette. Depuis dimanche, chaque soir, des affrontements opposent racailles et forces de l’ordre, des voitures sont brûlées, des magasins pillés, des équipements publics incendiés, des commissariats attaqués.Dans la nuit de vendredi à samedi les émeutes se sont étendues à plusieurs autres villes suédoises. En 2010, Stockholm avait déjà été touchée par des émeutes similaires. Un habitant du quartier de Kista déclare : « J’ai peur que cela s’aggrave. Cela va devenir comme en France. ».
Le président du parti populiste, le parti des Démocrates suédois, explique : « Jamais auparavant on n’avait dépensé autant d’argent qu’aujourd’hui dans les banlieues à forte population d’immigrés : des bibliothèques flambant neuves et des maisons de la jeunesse qui ont des horaires d’ouverture généreux ».
Près de 15 % de la population suédoise est d’origine extra européenne — la proportion la plus élevée de tous les pays scandinaves. Trocadéro, Londres, Stockholm, etc. sous des formes différentes, il s’agit de la même conséquence d’une immigration incontrôlée et incessante.
Ci-dessous, sous-titrage en français de la dernière partie de la vidéo en Une de cet article. Une journaliste qui ne se cache pas derrière le politiquement correct.
-
26 mai : une étape nouvelle pour le Printemps français…
Nous avons perdu une bataille… Du reste, il ne pouvait en être autrement. Les obstacles juridiques et administratifs devaient sauter un à un sous la volonté farouche d’un pouvoir décidé à mettre en application une idéologie prométhéenne, comme jadis Lyssenko sous Staline voulait mettre au pas les chromosomes réactionnaires.
Le mariage homosexuel est un nouveau pas vers une vision du monde qui considère que rien, pas même la nature, n’est au-dessus de l’État républicain. De quoi nous inquiéter sur les projets en préparation concernant notamment les manipulations génétiques. Un verrou essentiel ayant sauté sur un principe fondamental de la nature humaine, la voie est libre. Nous aurons droit notamment à la gestation pour autrui et, dans notre société mercantile, tout le « kit » qui va avec. [...]
Olivier Perceval - La suite sur Boulevard Voltaire
-
Les provocs à prévoir pour dimanche
Une « source bien informée », selon l'expression consacrée, annonce que les pouvoirs publics se concertent avec les médias pour bien mettre en exergue les débordements qui auront lieu demain à la Manif pour tous – foi d'animanual – afin de mieux justifier la répression qui s'annoncent pour demain.Gabrielle Cluzel, dans une talentueuse mise en boîte de Frigide – c'est ici – est donc fondée à prévoir les provocs :« Les dernières fois, au milieu de cette foule poupine et joyeuse en pantalon pastel, on voyait les flics en civil — tout de noir vêtus et qui faisaient la gueule — comme le nez au milieu de la figure. Si l’on veut qu’ils se fondent dans la masse, qu’on leur apprenne donc à sourire et qu’on leur offre un polo rose. C’est fou ça, il faut tout lui dire, à Valls. »Il se trouve qu'on m'a fourni quelques photos prises le 24 mars à Montparnasse. Ça vous donnera une idée.Il semble que le garçon à terre ait cherché à photographier une intervention policière.Rien que de très normal dans la France de François Hollande. -
Les idéologues du genre ont décidé d’en faire le fer de lance de la mondialisation
De Mgr Nestor Ngoy Katahwa, évêque de Kolwezi en Rép. Dém. du Congo :
"L’occasion m’a offert de prendre connaissance de votre récent message à vos diocésains à propos de la "Manif pour tous" du 26 mai. Et je me permets de vous joindre, au nom des diocésains, de toutes les personnes de bonne volonté de Kolwezi et en mon nom propre, pour vous exprimer notre solidarité dans votre prise de position. En effet, ce qui est en train de se jouer dans l’Héxagone n’est pas uniquement le sort de la France mais celui de toute l’Humanité, tant il est vrai que les promoteurs de l’idéologie du GENRE ont décidé d’en faire le fer de lance de la fameuse "mondialisation". Certes, il faut un courage exceptionnel, au sein d’une société polluée d’inversions de valeurs, pour dénoncer de manière aussi limpide que péremptoire des lois injustes promues par des "décideurs qui ... n’ont plus beaucoup l’expérience de ce qu’est le mariage ou la famille". Aussi je salue votre encouragement aux "Veilleurs" et votre propos de "rejoindre" ceux qui vont marcher à la "Manif pour tous" du dimanche prochain. Pour ma part, je me solidarise à l’offrande de ce vendredi comme une journée de jeûne et de prière à l’intention exprimée. Je vous assure de l’union dans la prière."
-
Guerre en Syrie : victoire de la realpolitik et défaite du mainstream médiatique ? Par Alexandre Latsa
Сe 22 mai 2013, l’armée syrienne semble en passe de remporter une bataille locale importante, en reprenant le contrôle d’un des principaux bastions de l’opposition, la ville de Qousseir [Note de Novopress : aujourd'hui 25 mai, la bataille n’est pas terminée mais parait toujours tourner à l'avantage de l'armée syrienne, malgré l'apport aux rebelles il y a deux jours d'une grosse cargaison d'armes à l'instigation de l'Arabie saoudite].
Cette victoire militaire, qui devrait être confirmée dans les jours qui viennent, arriverait alors que l’Etat Syrien a repris le contrôle de plusieurs dizaines de localités ces dernières semaines.Cette chute de Qousseir, qui résiste au régime depuis plus d’un an, serait stratégique pour l’Etat Syrien et lui permettrait de couper la principale route d’approvisionnement des rebelles dans le centre de la Syrie [Note de Novopress : Qousseir se trouve près de la ville de Homs, Hims en arabe sur la carte en Une].
L’armée Syrienne devrait ensuite vraisemblablement concentrer ses forces sur Homs, ville que près de 80.000 chrétiens ont fui depuis le début de la guerre et ainsi plausiblement reprendre le contrôle du centre du pays.On peut imaginer qu’ensuite, le régime décide d’en finir avec Alep et lance un assaut décisif pour reprendre cette ville partiellement aux mains des rebelles, réduisant ainsi à néant toute possibilité pour ces derniers d’en faire un bastion du nord, pourquoi pas même la pré-capitale d’une région indépendante du nord. Le régime Syrien avait du reste lui-même qualifié la bataille d’Alep, qui a commencé en juillet 2012, de mère des batailles.
Ce faisant, le régime resterait sur la tactique qui est la sienne depuis le début du conflit, c’est à dire garder le contrôle des villes et refouler les rebelles dans les campagnes, les empêchant ainsi d’exercer tout contrôle politique.
Il semble donc bien que le gouvernement syrien reprend lentement l’avantage, une situation que la presse occidentale n’arrive même plus à maquiller, après avoir proclamé et martelé pendant deux ans et demi, depuis le début de la guerre civile, que la défaite d’Assad était évidente, certaine et toujours très proche. Cette situation remet de nouveau sur la table le projet de négociations internationales sur la question Syrienne.
Toutefois, c’est une équation totalement nouvelle qui apparait pour ces éventuelles négociations internationales. L’image médiatique de l’opposition en Syrie s’est beaucoup dégradée, sans doute au grand dam de ses sponsors. On parle moins d’opposition démocratique, on décrit maintenant des groupes Djihadistes sans coordination, et les multiples vidéos de tortures et massacres commis par certains de ces groupes armés ont semble t-il considérablement porté atteinte à la détermination de nombre de pays occidentaux d’armer ces mêmes groupes.
Peu à peu, une scission semble s’être en effet créée au sein des partisans du départ d’Assad, qui forment une étrange coalition entre des états occidentaux (Amérique, Israël et nations européennes) et des pays islamo-sunnites, Qatar en tête. Pour les premiers, l’absence d’une opposition politique modérée (laïque titrait même le New York Times) avec la rébellion qui n’arrive pas à contrôler le terrain, et ce malgré deux ans et demie de guerre, pose un réel problème de tactique diplomatique. Pour les seconds visiblement, la montée en puissance du Front Al-Nosra ne semble pas être un problème et l’organisation, qui a affirmé son rattachement a Al-Qaïda, vient d’ailleurs de faire des émules puisque l’opposition Syrienne comprend désormais également une brigade Oussama-Ben-Laden.
Sur le terrain il est sans doute encore très prématuré de parler d’une potentielle victoire d’Assad, militaire ou politique, ou de dire que la Syrie ne se dirige pas vers une partition de fait. Mais sans intervention militaire étrangère, on imagine mal comment l’armée Syrienne, qui a désormais elle aussi le soutien de milliers de combattants étrangers (notamment du Hezbollah) ainsi que directement de l’Iran pourrait perdre cette guerre.
Il y a même une hypothèse selon laquelle la guerre pourrait continuer, même en cas de départ ou d’élimination physique d’Assad, ce reportage d’un journaliste anglais tente de l’expliquer. Cette situation militaire redonne du poids à la position diplomatique russe qui depuis le début de la crise prône une solution politique. La plupart des états qui travaillent sur le dossier Syrien sont sans doute convaincus qu’une défaire militaire totale d’Assad semble de moins en moins probable, malgré les certitudes récentes du MAE Français Laurent Fabius qui n’en finit plus de ridiculiser la diplomatie française durant ce conflit.
Il reste l’idée d’une intervention militaire sur le scénario Libyen, mais visiblement ce n’est plus a l’ordre du jour et cette fois la diplomatie Russe ne la laisserait pas se mettre en place. La solution diplomatique et politique semble prendre forme puisque des sources diplomatique affirment que Damas a désigné des représentants chargés de négocier avec l’opposition en vue d’une conférence sous égide Russo-américaine devant faire suite à celle qui s’est tenue le 30 juin 2012 à Genève.
Finalement, le conflit syrien qui était présenté comme une lutte de démocrates contre une dictature a complètement changé de visage. Ce délire absolu du mainstream médiatique français, qui a lui par contre totalement perdu cette guerre, ne tient plus aujourd’hui et on voit désormais bien qu’il s’agit d’une guerre stratégique contre l’Etat Syrien, soutenue de l’extérieur, pour que l’axe Chiite (Liban-Syrie-Iran-Sud de l’Irak) perde son influence régionale.
La guerre en Syrie pourrait donc faire apparaitre des réalités inattendues: Marquer le point d’arrêt définitif du printemps islamiste que la région connaît? Faire échouer la politique anti-chiite développée par les Occidentaux en collaboration avec leurs alliés sunnites? Confirmer le statut de la Russie comme protectrice des chrétiens d’Orient et des minorités en Syrie, en lieu et place de l’Europe ?
Alexandre Latsa http://fr.novopress.info
Source : le blog d’Alexandre Latsa sur RiaNovosti.
Crédit de la carte : The World Factbook, domaine public.