Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 60

  • Répression policière de la manifpourtous dans le Calvados

    Scandaleux comportement policier lors de l’acceuil Manifpourtous de G.P. Langevin à Hérouville Saint Clair le 6 mai 2013. Les consignes d’en haut : vers plus de répression et de violence contre des manifestants pacifiques, des mères de famille ? Que veut on faire taire ?
    La personne qui filme a été agressée par un policier dans le dos… le médecin lui a donné 10 jours d’ITT.

    http://fr.altermedia.info

  • Thomas Porcher : “Le mirage du gaz de schiste”

    Au coeur des débats, le gaz de schiste est supposé constituer l’énergie du futur et même sortir la France de la crise. Thomas Porcher démonte un par un l’ensemble des arguments des lobbies progaz de schiste. Depuis le discours de François Hollande à la Conférence environnementale du 14 septembre 2012, la France est le premier pays à avoir clairement refusé l’exploitation des gaz et huiles de schiste.

    Ce choix peut paraître paradoxal dans la mesure où c’est aussi le pays européen qui dispose des ressources les plus importantes. Alors que le débat se focalise le plus souvent sur les problématiques environnementales, Thomas Porcher aborde le sujet d’un point de vue économique et décline de manière synthétique les conséquences d’une ouverture législative d’une telle exploitation. Entre autres : Absence de création d’emplois pérennes ; Absence d’incidence sur le coût de l’énergie pour les particuliers.

    Appauvrissement de la valeur immobilière des terrains à l’entour d’une exploitation sans bénéfice pécuniaire pour les propriétaires ; Cet argumentaire vient contrebalancer point par point une information largement dominée par les lobbies et éclaire le citoyen sur des choix de société qui auront des conséquences sur plusieurs décennies.

    Émission “C à dire ?!” du 03 Mai 2013

    http://fortune.fdesouche.com/

  • Nos ancêtres les Gaulois – par Stéphane Foucart (4)

    IV- Le sang et le vin

    Noceurs, ripailleurs, voire franchement ivrognes… nos « ancêtres » trament derrière eux une solide réputation d’intempérance, entretenu par les scènes de banquet qui concluent chaque aventure d’Astérix. Pourtant, les Gaulois n’ont pas toujours bu du vin, et on ne trouve pas de traces de sangliers sur les sites archéologiques.

    Gaulois ? «Qui a une gaieté franche, rude et un peu libre, répond pudiquement le Petit Robert. Et s’il est une image qui exprime à merveille cette définition, c’est sans doute la vignette qui conclut chaque épisode des aventures d’Astérix. Tous sont là dans ce qu’on imagine être un joyeux désordre voué à se prolonger jusqu’à pas d’heure. On boit sans soif, on ripaille, on s’esclaffe : cette peinture du banquet, Goscinny et Uderzo ne la tirent pas de nulle part. Tout au long de l’antiquité, « nos ancêtres les Gaulois » ont souffert d’une solide réputation de fêtards, voire d’ivrognes. Quatre siècles après la conquête romaine, l’historien grec Ammien Marcellin (vers 330-395) écrit qu’« ils aiment le vin de passion, et fabriquent pour y suppléer diverses boissons fennentées ». « L’ivresse (…) y est l’état habituel de bon nombre d’individus de la basse classe, qui ne font qu’errer çà et là dans un abrutissement complet », ajoute-t-il. Mais qu’on ne se méprenne pas : comme les colonisateurs occidentaux du XIXe siècle glosaient sur la langueur supposée des peuples à peau plus sombre, les auteurs grecs et latins font volontiers le procès de l’ivrognerie aux « Barbares » – Germains, Perses ou Scythes ne sont pas logés à une autre enseigne que les Gaulois. Ces formidables agapes ont-elles seulement existé ? « Non seulement elles ont existé, mais à dire, comme Uderzo et Goscinny, qu’en Gaule « tout commence et tout finit par un banquet » ; on ne doit pas être très loin de la réalité, répond l’archéologue Matthieu Poux (université Lyon-II). L’activité religieuse, funéraire, les victoires militaires, mais aussi les « campagnes politiques » de certains aristocrates, sont autant d’occasions de banqueter ». L’énormité de festins se lit dans les vestiges archéologiques. « On reconnaît les enclos à banquet par la nature des ossements exhumé explique l’archéozoologue Patrice Méniel (CNRS, université de Bourgogne). Il s’agit quasi exclusivement de boeufs, de moutons et de cochons. » N’en déplaise à Obélix, nulle trace de sanglier ! Mais, en guise de consolation, des quantités qui se chiffrent en tonnes. « Sur des ‘dépôts instantanés’ où les os ont été déposés après un unique festin, nous avons des cas d’abatage d’une cinquantaine de brebis à la fois », raconte M. Méniel. Matthieu Poux ,évoque, lui, les ossements de « plusieurs centaines de moutons et de chèvres » trouvés sur un site de banquet à Corent [Puy-de-Dôme], probable chef-lieu des Arvernes, le peuple gaulois qui donnera son nom à l’Auvergne. Cette démesure est décrite par quelques auteurs antiques. Le philosophe grec Poseidonios d’Apamée (- 135/- 51), qui voyage en Gaule vers – 100, rapporte que, « pour se rendre populaire », un chef arverne du nom de Luernios « faisait aménager une enceinte carrée de douze stades (soit environ 2 km) de côté, à intérieur de laquelle il faisait remplir des cuveaux de boisson de prix et préparer une telle quantité de nourriture qu’il était possible pendant plusieurs jours à qui le voulait de profiter de tout ce qui était préparé ». Que le banquet soit politique, funéraire, commémoratif, le sacrifice qui y préside est toujours religieux. « Viande et vin : on trouve ce couple indissociable du festin dès le néolithique proche-oriental, explique M. Poux. La viande est le sacrifice animal, le vin est le sacrifice végétal, le sang symbolique de la terre. Le rituel d’un animal de bétail sacrifié et partagé entre les hommes et les dieux est présent dans toutes les cultures :ce qui est consommable va aux hommes, ce qui ne l’est pas va aux dieux » Une preuve archéologique de ce partage minutieux est l’organisation des fosses dans les-quelles les reliefs du banquet sont disposés. « Dans ces dépôts, on trie les restes, dit M Poux. Par exemple, on met les os longs d’un côté et les crânes de l’autre. Ce tri est l’expression matérielle du partage effectué… » Et le vin ? La question est plus délicate Plus intrigante. Car s’ils ont traîné, des siècles durant, cette réputation de pochards, les Gaulois n’en ont pas moins eu des relations au vin compliquées et changeantes « Dans les tombes princières des VIe et VIIe siècles avant notre ère, on trouve de la vaisselle à boire importée de Grèce et typique de la consommation de vin, explique M. Poux. Puis, tous les objets liés à cette consommation semblent disparaître de Gaule pendant près de trois siècles ! » Aucune certitude quant à cette « disparition ». Pour certains, il s’agit peut-être du résultat d’un interdit édicté par les druides. La Gaule indépendante ne produisant aucune vigne, cette « fatwa celtique » sur le vin aurait coupé court aux importations. D’autres imaginent un effondrement économique et social, suivi d’une longue période de repli sur soi du monde gaulois, moins enclin à commercer avec ses voisins. Mais vers le IIe siècle avant notre ère, le vin revient. Les sites archéologiques livrent, sur la période qui s’étend de – 150 à – 50, des quantités phénoménales d’amphores vinaires importées d’Italie. Selon les estimations d’André Tchernia (Centre Camille-Jullian), grand spécialiste du vin dans l’antiquité, environ 100 000 à 150 000 hectolitres sont débarqués chaque année en Gaule pendant environ un siècle. « A mon sens, c’est un commerce de troc qui se met en place. Les Gaulois échangent principalement des esclaves contre du vin. » Celui-ci est importé à grand prix : le chroniqueur grec Diodore de Sicile (Ie siècle avant J. C.) écrit qu’une unique amphore (soit une vingtaine de litres) peut s’échanger contre un jeune homme… Comment, dans les banquets, utilisait-on un si précieux nectar ? Certains voient dans cet amour gaulois pour le vin une manière de singer les Grecs et les Romains. Rien ne semble plus faux. D’abord, à en croire Cicéron (- 106/ – 43), les Gaulois boivent le vin pur, alors que Romains et Grecs le coupent à l’eau. « Il y a là quelque chose d’étrange, dit M. Poux. Pourquoi s’acharner à boire pur un breuvage de surcroît très coûteux, si c’est pour imiter ceux qui le boivent dilué ? » Sans doute les Gaulois ne cherchaient-ils nullement à imiter leurs voisins « civilisés ». Bien au contraire. Vin et amphores remplissaient sans doute des rôles symboliques ou religieux et particuliers à « nos ancêtres les Gaulois ». « Au milieu des années 1990, à Bâle, nous avons découvert des fosses, datées de – l00 à – 120, emplies de vestiges d’amphores, raconte M. Poux. Dans l’une d’elles figuraient plusieurs amphores disposées en cercle autour du corps sans tête d’une jeune femme. Or les jarres placées autour d’elle avaient elles-aussi, été décapitées d’un coup d’épée. Elles avaient été ‘sabrées’, dirait-on aujourd’hui« . Quelques années auparavant, à Lyon, sur la colline de Fourvière, l’exact « négatif » des trouvailles de Bâle était mis au jour : un crâne de jeune femme, à proximité de tessons de cols d’amphore sabrés… « Dans les deux cas, nous n’avons pas retrouvé la totalité des vertèbres cervicales, dit M. Poux. Nous ne pouvons pas dire si les victimes ont été décapitées ou si leurs têtes ont été détachées post mortem, dans le cadre d’un rituel funéraire lié à un banquet ». Reste le parallèle étonnant, révélé par le tri effectué dans les dépôts, entre le traitement réservé aux amphores et celui subi par des animaux- ou des humains ? – consacrés aux dieux: on leur tranche le col. Et de ces grandes jarres d’un mètre vingt, lorsqu’elles sont ainsi « sabrées », le sang-pardon : le vin ! – gicle comme de la jugulaire du boeuf ou du mouton sacrifié. L’amphore était-elle pour « nos ancêtres les Gaulois » un « substitut sacrificiel »? « Quelques textes anciens nous font comprendre qu’on apprécie alors en Italie les vins blancs et précisément, des vins blancs madérisés qui devaient ressembler à des rivesaltes ou des xérès, explique André Tchernia. Or il semble que les Gaulois aient importé préférentiellement du vin rouge. » Rouge… comme le sang, bien sûr. En témoigne, selon M. Tchernia, « le liquide pourpre » qui s’échappait de certaines des quelque 6 000 amphores transportées par un navire romain coulé aux environs de – 70 au large des côtes varoises et découvert en 1967. Il y a, aussi, cette phrase énigmatique de l’agronome romain Columelle, écrite près d’un siècle après la conquête des Gaules, après l’arrêt brutal du commerce de vin entre l’Italie et les peuples gaulois. « Columelle explique en substance que des viticulteurs italiens n’ont toujours pas réussi à se débarrasser de certains cépages de raisins noirs, dit M. Tchemia. Il y aurait eu ainsi plusieurs décennies d’efforts pour arracher ou remplacer des cépages spécifiquement plantés aux IIe et Ie siècles avant notre ère pour satisfaire la demande gauloise en vin rouge. ». Après la conquête, les banquets se raréfient et disparaissent: sans doute Rome voyait-elle d’un mauvais oeil ces rassemblements. A en croire Columelle, plus personne n’est alors preneur du contestable breuvage. Peut-être sa principale vertu, sa couleur, ne tenait-elle qu’à la rigueur des codes qui réglaient les agapes gauloises.

    http://www.propagandes.info

    A lire : L’Age du vin. Rites de boisson, festins et libations en Gaule indépendante, de Matthieu Poux, éd. Monique Mergoil, 2004. Les Gaulois et les animaux : élevage, repas et sacrifices, de Patrice Méniel, éd. Errance, 2004.

  • Le Dictionnaire des écoliers contre les nouvelles idéologies modernes

    Si nos actuels gouvernants préfèrent largement opter pour une formation contre les méfaits et dangers du sexisme plutôt que sur l’art de la gouvernance ou des théories économiques, ce n’est pas par simple altruisme, mais bien pour souligner implicitement le véritable poids des lobbys antisexistes dans la politique de notre pays.
    « L’ABCD de l’égalité », programme récemment lancé par le Ministre de l’Education Nationale et le Ministre du Droit des femmes (sic ! ) Najat Vallaut-Belkacem, n’est au fond qu’un exemple de plus corroborant l’hypothèse de plus en plus réaliste que l’exécutif républicain n’est aujourd’hui plus qu’une marionnette affligeante, virevoltant au son des lobbys égalitaristes et nihilistes.
    Première victime malheureuse de la lutte contre le sexisme, grand thème de la rentrée scolaire 201 3 : le Dictionnaire des écoliers, lancé en 2010 par le Centre National de Recherche Pédagogique (CNRP) qui recueille plus de 17000 définitions écrites et illustrées par des élèves de la grande section au CM2.
    Mais l’outrecuidant Dictionnaire a eu l’audace de laisser passer l’ impensable, l’ inimaginable dans une société moderne… Pensez donc ! Voici les propos exacts du méfait, relevé au mot « Père » : « C’est le mari de la maman, sans lui la maman ne pourrait pas avoir d’enfant. C’est le chef de famille parce qu’il protège ses enfants et sa femme. On dit aussi papa. »
    Choquant évidemment… Mais choquant de bon sens. Et c’est ce bon sens, cette belle logique enfantine qui ne saurait souffrir de fioritures idéologiques, que le rouleau-compresseur gouvernemental ne peut supporter et s’apprête à écraser de toutes ses forces. Pour avoir rappelé que les enfants naissent au sein du mariage entre un homme et une femme, que le premier devoir d’un homme reste de protéger sa famille et de veiller sur elle, ce Dictionnaire finira aux oubliettes de la bienpensance, condamné pour avoir laissé passer un relent de bon sens au sein d’une société où le nihilisme idéologique fait loi.
    Aujourd’hui, les jeunes français viennent de faire un magnifique pied de nez à une classe médiatico-politique adepte du Gender, refusant avec l’ ingénuité et la spontanéité de la jeunesse la bêtise des soixantards patentés. L’adage disait donc vrai : « La Vérité sort de la bouche des enfants »… Encore faut-il avoir le courage de savoir l’écouter.
    Prospectives Royalistes de l'Ouest Décembre 201 2

  • UBU PRÉSIDENT !!

    Individus libres, mes chers Concitoyens, Compatriotes et Consommateurs,

    Vous savez tous combien l’actuel Président de notre attachante République traîne scandaleusement dans la mise sur les rails d’une Humanité nouvelle. C’est un peu, si j’ose cette métaphore, comme s’il était englué dans un nappage de caramel. Vous avez même remarqué la lenteur avec laquelle sa Garde des Sots avance sur la route pourtant ensoleillée du dynamitage méthodique des structures anciennes qui entravent encore la libre liberté libérale-libertaire de chacun de nous. Il faut accélérer. Il faut faire plus vite et mieux. Il n’est pas trop tôt, Bira !

    Alors, c’est d’une même voix et d’un même cœur que vous vous lèverez de vos fauteuils pour acclamer et porter maintenant au sommet du pouvoir le candidat unique de l’Organisation Ultra-Individualiste et Libérale-Libertaire (OUILL) : le providentiel Ubu, c’est-à-dire moi-même.

    Seul Ubu (moi-même) peut aujourd’hui vous proposer un programme pur de toute scorie d’affligeant réalisme et de passéisme. Seul Ubu va d’un pas décidé, les yeux hermétiquement clos et l’esprit grand ouvert, dans le sens de l’histoire. Seul Ubu est un plus redoutable apprenti-sorcier que l’actuel Président.

    C’est pourquoi Ubu est fier (oui, je suis fier) de vous proposer, en avant-première, en exclusivité et sous bénéfice d’inventaire (en cas d’arrivée au pouvoir), son programme :

    ● Un nouvel élan pour la démocratie :

    • Tolérance universelle et liberté de conscience illimitée pour tous ceux qui pensent comme l’OUILL.

    • Par respect pour les opposants (s’il y en a), une pleine liberté de manifester sans autorisation préfectorale pour tout cortège de moins de cinq individus (chaque enfant de plus de dix-huit mois comptant pour un individu).

    • Utilisation par nos policiers de gaz lacrymogènes aux arômes de fruits, avec une gamme adulte et une gamme mouflet, afin de convaincre les opposants (s’il y en a) de notre bonne volonté et de notre douceur.

    • Gain de temps considérable grâce au vote à main levée, sans aucun quorum, pour les députés et sénateurs (avec autorisation pour les manchots de faire voter leur voisin).

    • Remplacement de la pelouse des Invalides par une dalle de béton coloré, nettement plus esthétique pour les touristes, beaucoup plus solide face aux intempéries, et moins confortable pour les fesses factieuses des ennemis (silencieux et insidieux) de notre démocratie.

    ● Une politique financière et économique d’un genre nouveau :

    • Réduction drastique du déficit budgétaire par la création d’une taxe d’1 € sur chaque emploi, écrit ou oral, d’un certain nombre de termes prohibés, comme homme, femme, garçon, fille, père, mère, sexe, maternité, etc.

    • Suppression totale des allocations familiales pour tous les individus qui souhaiteraient narcissiquement porter leur enfant dans leur propre ventre au lieu d’aider la société à créer des emplois neufs en ce domaine.

    • Fondation d’usines d’État de sex-toys vendus à des prix attractifs, afin de lutter contre les répugnants et obsolètes rapports corporels.

    • Coup de pouce décisif à la production nationale de papier recyclé par la mise au pilon de tous les dictionnaires définissant encore le mariage comme l’union d’un homme et d’une femme.

    ● Une audacieuse refondation de l’éducation républicaine :

    • Passage au régime de l’internat pour l’ensemble des écoles et collèges publics, afin de mieux garantir l’arrachage des marmots et des ados aux déterminismes familiaux, sociaux, culturels, psychologiques, religieux, biologiques et autres. Au passage, notons l’heureux impact d’une telle mesure sur le secteur du bâtiment et l’industrie des instruments de torture.

    • Triplement, étalé sur environ six mois, des effectifs de gardiens des jardins publics, afin de lutter plus efficacement contre les stéréotypes de genre parmi les bambins en situation ludique. Ici encore, l’exaltant projet d’une Humanité nouvelle montre son potentiel en matière de création d’emplois stables et épanouissants. 

    ● Des initiatives culturelles résolument tournées vers le futur de notre passé :

    • Une judicieuse révision des paroles de la Marseillaise, comme dans cet échantillon : Entendez-vous sur notre terre / Mugir ces féroces soldats / Qui viennent jusque dans nos bras / Saigner nos enfants, nos partenaires.

    • Un vaste programme de littérature potentielle pour la réécriture de nos classiques, afin d’en exclure toute trace d’hétérosexisme : à l’horizon, des chefs d’œuvre nouveaux comme Roméo et Julien, Antoinette et Cléopâtre, Les Princes de Clèves, Titine et Bérénice, Paulette et Virginie, L’Énième Sexe, Le Château de mon Parent 2, etc.

    • Promotion cinématographique de la GPA par la projection gratuite, dans toutes nos bonnes villes, du chef d’œuvre de Carole Fourrée, Autant en porte le ventre.

    ● Des réformes civilisationnelles à couper le souffle (et pas seulement le souffle) :

    • Abrogation systématique des lois de la nature (pesanteur, différence des sexes, température d’ébullition de l’eau, etc.), lesquelles se sont toujours avérées fort gênantes pour la liberté individuelle et pour les chiffres de la consommation.

    • Mise entre parenthèses (rigides) de la (dégoûtante) dimension corporelle de chaque individu.

    • Abolition complète de la notion même de réalité et du principe qui allait avec, l’une et l’autre d’un caractère réactionnaire déjà assez souvent dénoncé par l’élite intellectuelle et médiatique des régimes précédents.

    • Inscription dans la Constitution de la priorité absolue de la culture sur la nature (si tant est, d’ailleurs, que celle-ci existe vraiment).

    Individus libres, mes chers Concitoyens, Compatriotes et Consommateurs,

    La lumière qui rayonne de ce programme ne saurait aveugler vos yeux éblouis. Vous aspirez tous à une Humanité d’un type inédit, où l’émancipation des individus sortira enfin des limites qui jusqu’à maintenant lui imposaient des bornes (et inversement). Alors, c’est avec enthousiasme que vous porterez au pouvoir le candidat de l’OUILL, le très faible fiable Ubu.

    La rupture avec le passé ne vous laissera jamais comme avant. Ubu vous conduit vers un avenir que vous ne regretterez pas. Prouvez votre lucidité en lui faisant confiance aveuglément. Vous êtes un peu moins d’un Français sur quatre à aimer l’actuel Président. Vous adorerez Ubu. Aujourd’hui, c’est maintenant.

    Vive l’OUILL ! Vive le libre individualisme ! Vive l’Humanité d’un nouveau genre ! Vive Ubu ! Vive moi !

    http://www.printempsfrancais.fr

  • Conférence à Lyon (25/05/13): L'occidentalisme contre l'Europe par Tomislav Sunic

    Conférence du GUD et d'Europe Identité à Lyon (25/05/13) :

    L'occidentalisme contre l'Europe par Tomislav Sunic

    146516460.jpg

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/

  • Christian Malbosse, Le soldat traqué, Editions de la pensée moderne, 1971.

    le soldat traqué.JPGLa majeure partie des récits de guerre des anciens engagés de la division Charlemagne se concentre majoritairement sur leur expérience au feu et sur les combats qu’ils ont menés. Ce n’est pas le cas pour le présent ouvrage qui traite pour sa part du parcours d’un soldat français dans les mois qui suivirent la défaite de l’Axe en mai 1945.

    Christian s’est engagé très jeune dans la LVF devenue en 1944 la division de Waffen SS Charlemagne. En mai 1945, la guerre est terminée et il tente de rejoindre le Danemark, en vain. Après des mois de combat furieux face aux Russes commence pour lui une longue période d’errance dans l’Allemagne occupée par les alliés. Christian pensait au départ gagner clandestinement la France pour ensuite se réfugier en Espagne mais va vite déchanter devant la difficulté de la tâche et les nouvelles qui lui parviennent du pays sur la manière dont on traite les « collabos »... Lui, qui est seul dans un pays en ruines, lui qui fait partie d’une armée que ceux qui ont réécrit l’histoire ont qualifié de criminelle, lui qui est marqué, comme tous les Waffen SS, du tatouage de son groupe sanguin sous l’aisselle… tatouage si gênant et si recherché lors des contrôles qu’il en arrivera à se mutiler lui-même au rasoir et au feu pour en effacer la trace… 

    Ce soldat, traqué, partout, par un ennemi redoutable va, pendant des mois, survivre dans des conditions extrêmes. Alternant les périodes de captivité (auxquelles il arrive souvent à se soustraire avec brio), l’errance et les séjours dans la forêt, Christian vit comme un paria. Très débrouillard, il se construit un refuge dans la forêt, trouve un vieux fusil qu’avec persévérance il répare, chasse sangliers ou chevreuils et construit même un barrage qui lui permet de disposer d’une « piscine » pour se laver… Ses talents militaires le font même devenir démineur pour des paysans et il arrive à subsister un temps en vendant de la poudre extraite d’obus trouvés ça et là. Il faut dire que l’Allemagne manque de tout et que les campagnes sont des lieux où de nombreuses personnes de la ville, les « hamsters », viennent s’approvisionner…

    Cette vie à la dure est heureusement enjolivée par la bonté et l’hospitalité du peuple allemand envers notre jeune soldat. De nombreuses familles l’hébergent temporairement, deviennent ses amis, l’aident de toutes les manières possibles et lui permettent de retrouver, quelques nuits ici, quelques nuits là, une sociabilité d’autant plus touchante qu’elle se veut gratuite. Combien de fois est-il hébergé par de pauvres paysans, par des gens n’ayant pratiquement rien et qui l’accueillent comme un fils parmi eux ? C’est le même peuple allemand que la propagande nous présente comme haïssant les Français et habité par le criminel gène nazi ? Certes, le fait qu’il ait combattu aux côtés des Allemands lui apporte un capital de sympathie certain de la part d’une bonne partie de la population mais tout au long de ces longs mois, des rencontres et situations qu’il connaît, on peut sans aucun doute démontrer à quel point les Allemands étaient bien intentionnés envers les Français ; d’ailleurs, certains compatriotes du STO, ayant plutôt bien vécu la guerre en Allemagne, ne voulaient même plus revenir en France…

    Tentant finalement de rejoindre la France via la Belgique, Christian sera emprisonné dans ce dernier pays pour y être rentré clandestinement. Ces mois de détention constituent la seconde partie du livre –non moins passionnante que la première-. En prison, il rencontre aussi bien d’anciens Waffen SS que différentes crapules dont il brosse un portrait haut en couleurs. Pris en amitié par son avocat, il réussira à sortir puis, après quelques péripéties, à rejoindre clandestinement la France puis l’Espagne, son but depuis 1945… Il aura mis 3 ans pour cela, 3 ans qui le changèrent totalement :

    « Quand il partit pour la guerre, Christian était encore adolescent ; lorsqu’il revint, c’était un homme. Des mois de combat, des années d’errance et de solitude. Tout accepter pour que survivent la Chrétienté et son pays, faire par avance le sacrifice de sa vie. Endurer le froid, la faim, la soif, souffrir dans son âme et sa chair – tels furent sa croyance et son lot. » peut-on lire dans l’épilogue qui clôture en beauté ce superbe et fort touchant récit d’aventure mais aussi d’histoire qui demeure, pour moi, l’un des plus beaux témoignages sur cette époque.

    Rüdiger

    NB : A noter qu’il existe de cet ouvrage une très belle édition de 1998 chez Gergovie comprenant des planches dessinées par Guy Sajer.

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/

  • Nos ancêtres les Gaulois – par Stéphane Foucart (3)

    III- Le Druide ce philosophe

     

    Les druides n’ont pas encore livré tous leurs secrets : mages sanguinaires pour plusieurs auteurs romains, ils sont décrits par d’autres comme des penseurs proches des idéaux pythagoriciens. Reste qu’à l’époque de la conquête romaine ils avaient déjà perdu beaucoup de leur influence.

     

    Ce village est une cour d’école. Il y a le souffre-douleur, le barde Assurancetourix. Il y a le querelleur, le forgeron Cétautomatix qui cherche constamment noise au poissonnier, Ordralfabétix. Il y a les bons, les mauvais élèves. Et, bien sûr, il y a le druide Panoramix – le vieux sage. La IIIe République est passée par là. Dans son Histoire de France populaire publiée en 1875,1′historien et homme politique Henri Martin (1810/1883) « représente les druides comme les philosophes précepteurs », écrit Nicolas Rouvière dans Astérix ou la parodie des identités (Flammarion, 2008). « Dans l’enseignement laïc de la IIIe République, ajoute-t-il, (…) le druide atténue la barbarie de a religion (…), il est dépositaire du savoir, ancêtre de l’instituteur. » Plus que celle du magicien barbare, c’est donc cette figure du druide en enseignant laïc que choisiront Goscinny et Uderzo. Les druides, précurseurs de l’école républicaine ? Voire. Le poète romain Lucain (- 39/ +65), les décrit comme habitant au fond des forêts dans des bois reculés » et, surtout, leur reproche leurs « rites barbares et leur sinistre coutume des sacrificeshumains ». Quant à l’historien Suétone (70/130 environ), il fustige la sauvagerie de leur « religion atroce ». Mais il est vrai que tous deux écrivent à une époque où le druidisme est déjà entré dans sa légende. qui croire ? pour l’historien et archéologue Jean louis Brunaux (CNRS), les druides ne sont ni de gentils professeurs ni de sombres sacrificateurs sanguinaires. Il faut, selon lui, voir le druidisme comme une école philosophique « à la grecque ». Un mouvement qui aurait littéralement régné sur la Gaule entre le Ve et IIe siècle avant notre ère, avant de décliner pour disparaître tout à fait au tournant de l’ère chrétienne. Ainsi, lorsque César (-100/-44) part en campagne, en – 58, « il ne reste déjà presque plus de druides en Gaule, les derniers se font discrets et ne sont que des produits de l’institution pédagogique », assure Jean-Louis Brunaux. Chose étrange. Car César est aussi l’auteur de l’antiquité qui s’étend le plus sur les druides et le druidisme. Dans La Guerre des Gaules, le récit, mené tambour battant, de ses opérations diplomatiques et militaires entre le Rhin et l’Atlantique, il consacre au sujet quelques pages des plus célèbres. Mais à aucun moment de son récit il ne narre la moindre rencontre avec l’un de ces mystérieux mages gaulois. « En réalité, la majorité des passages ethnographiques dans La Guerre des Gaules, sont recopiés de l’oeuvre de Poseidonios d’Apamée (- 135/-51), un philosophe grec qui a voyagé en Gaule une quarantaine d’années avant César », explique M. Brunaux. Injustement méconnu, Posidonios d’Apamée est une puissance intellectuelle. Il est scolarque (directeur) de l’école du Portique. Il est astronome et géomètre. Il est peut-être l’inventeur du prodigieux mécanisme d’Anticythère, machine antique permettant de calculer les positions astronomiques. Il est géographe et historien. Il est grand reporter. Que diable va-t-il faire dans la lointaine Gaule ? « II cherche l’âge d’or, il veut observer un monde dans lequel les gouvernements sont encore tenus par les savants, comme cela avait été le cas quelques siècles avant lui, lorsque des écoles philosophiques administraient des cités grecques, dit Jean-Louis Brunaux. C’est, entre autres choses, ce qu’il pense trouver en Gaule avec les druides. » Un siècle et demi avant Lucain et Suétone, les druides gaulois pouvaient donc aussi être considérés par les philosophes grecs comme des alter ego. Hélas ! Le récit complet de Poseidonios est perdu ; il faut se fier à ce qu’en laissent filtrer les auteurs ultérieurs qui l’ont lu, dont César. Les druides, écrit le proconsul, « apprennent par coeur, à ce qu’on dit, un grand nombre de vers : aussi certains demeurent-ils vingt ans à leur école. Ils estiment que la religion interdit de confier ces cours à l’écriture, alors que pour le reste en général, pour les comptes publics et privés, ils utilisent l’alphabet grec ». César ajoute qu’ils « discutent abondamment sur les astres et leur mouvement, sur la grandeur du monde et de la Terre, sur la nature des choses » qu’ils cherchent à « établir que les âmes ne meurent pas mais passent après la mort d’un corps dans un autre ». Il les crédite donc d’un pouvoir politique exorbitant, excédant de loin la seule régulation des pratiques religieuses. Ces druides, «commandés par un chef unique » et qui se réunissent une fois l’an, « dans un lieu consacré, au pays des Carnutes» [près d'Orléans], arbitrent les différends entre particuliers ou entre la soixantaine de peuples qui forment cette mosaïque bigarrée qu’est alors la Gaule. « Si un particulier ou un Etat ne défère pas à leur décision, ils lui interdisent les sacrifices et cette peine est chez eux la plus grave de toutes », précise César. Mais tout cela était bel et bien révolu au moment de la Guerre des Gaules : sinon, César se serait inquiété des druides lors de ses opérations. Il n’en a rien été. Croyance dans la transmigration des âmes, prohibition de l’écriture pour conserver le secret de l’enseignement, initiation, pratique de l’astronomie, implication dans la vie de la cité : pour un esprit grec formé à la philosophie, ce qui est décrit là ne peut faire penser qu’à la doctrine du grand Pythagore (vers – 580/- 497), le « premier philosophe ». « De nombreux auteurs grecs se sont interrogés sur ces ressemblances frappantes entre les idées pythagoriciennes et celles des druides, explique Jean-Louis Brunaux. Certains se sont même demandés si Pythagore n’avait pas été instruit par des druides ! ». L’inverse est vrai, comme en témoigne saint Hippolyte qui, au IIe siècle de notre ère, écrit que « les druides, chez les Celtes, se sont appliqués avec un zèle particulier à la philosophie de Pythagore« . De même, Ammien Marcellin, vers 330/395, dernier grand auteur païen de l’antiquité, dit à propos des druides, qu’ils sont « formés dans l’oeuvre de Pythagore » et que leur esprit est « toujours tendu vers les questions les plus abstraites et les plus ardues de la métaphysique ». Ce lien pressenti entre les premiers cercles pythagoriciens et le druidisme pourrait-il être réel ? Pourquoi pas. Dès les plus hautes époques, les contacts entre le monde celte et la Méditerranée sont fréquents. « Via la colonie grecque de Phocée [Marseille], fondée au VIe siècle avant notre ère, les Gaulois du Sud étaient en contact quasi permanent avec le monde hellénique, dit M. Brunaux. Des influences ont pu transiter par là. » La conquête de la Gaule méridionale, quelque quatre siècles plus tard, en – 122, marquera le déclin du pouvoir druidique. C’est d’ailleurs depuis cette base arrière que César achèvera, soixante-dix ans plus tard, de soumettre tout le reste. Avec l’influence romaine croissante et le déclin des anciennes institutions, les connaissances des savants gaulois, transmises oralement, tombent peu à peu dans un oubli irrémédiable. Avouons-le : voilà qui est bien pratique ! Car il nous est bien difficile de croire à cette histoire de, savants celtes dissertant sur la longueur du méridien ou sur la course des astres. Les images formées par la bande dessinée, autant que par les manuels scolaires, sont trop fortes. Veut-on une preuve de l’étendue de ce savoir ? Il en existe – peut-être ! – une Elle pourrait être inscrite sur le fond d’un chaudron cultuel d’argent daté entre le IIe siècle avant J. C. et le tout début de notre ère.C’est le chaudron de Gundestrup, du nom de la commune danoise où il est retrouvé en 1891.Lesscénes représentées sur ses plaques latérales l’identifient sans aucun doute comme gaulois. En particulier, la présence de carnyx, longues trompes de guerre verticales, est sans équivoque. Sur le fond de cette cuve d’argent est figuré un grand taureau, entouré d’un lézard, d’un ours et d’un homme tenant une épée et talonné par un chien. De ces tableaux, il existe autant d’interprétations que de spécialistes. Mais la plus enthousiasmante est celle imaginée par l’ancien recteur d’académie Paul Verdier, l’astronome Jean-Michel Le Contel (observatoire de Nice) et l’archéologue Christian Goudineau. Pour eux, le fond du chaudron pourrait être une représentation du ciel ; il pourrait figurer une conjonction de constellations. Il y aurait celles d’Orion et du Petit Chien (l’homme armé suivi par le chien), du Taureau, du Dragon (le lézard), etc. Une telle conjonction astrale est-elle possible ? « Oui, répond Christian Goudineau. L’utilisation d’un logiciel ad hoc a montré qu’elle était visible depuis les latitudes moyennes de l’hémisphère nord autour de – 220 ». Or, à cette période, on sait qu’il s’est joué dans le ciel un événement capital pour les civilisations méditerranéennes : le Soleil cessa de se lever, il l’équinoxe de mars, dans la constellation du Taureau. L’ère astrologique commencée autour de – 4400 s’achevait, laissant la place à l’ère du Bélier. Dans le chaudron, l’animal est d’ailleurs agonisant. « A mon avis, le chaudron de Gundestrup figure la date à partir de laquelle les Celtes comptent le temps » dit Paul Verdier. L’origine de leur calendrier en somme ». Le chaudron représenterait donc l’aspect du ciel près de vingt siècles avant sa fabrication ! Venant d’astronomes grecs ou mayas, de telles prouesses n’étonnent pas. Venant des druides, elles soulèvent l’incrédulité. Ces mages gaulois ne seraient-ils pourtant pas en définitive, des savants comme les autres ?

     http://www.propagandes.info/blog/

     

    A lire : Les druides de Jean Louis Brunaux, Seuil 2006. César et la Gaule, C. Goudineau, Seuil, Point histoire 2000. Un calendrier celtique, le calendrier de Coligny, Paul Verdier et Jean Michel Le Contel, Errance 1998.