Dénoncer les flics… c’est pas délétère ça ?
La grogne serait à son comble chez les policiers. C’est plus qu’un mouvement d’humeur après la dernière réforme de Manuel Valls. Pour certains, il est impossible, dans le climat actuel, que cela aille jusqu’au bout. Les policiers baissent déjà les bras dans un contexte politique et judiciaire de suspicion à leur égard. R.F.
On voit bien que le pouvoir, lâché par son électorat, courtise le réduit des banlieues à population largement d’origine immigrée. Mais ce faisant, on prend des risques. Il ne faut pas être manichéen. Des policiers se défoulent parfois au délit de faciès vis-à-vis d’une population jugée par eux solidaire de certains comportements criminels ou hostiles. C’est inacceptable. Mais la réforme Valls de la police des polices est une stupidité. Elle pousse à la délation et au défouloir de haine.
Le ministre de l’Intérieur a confirmé dimanche lors d’une émission de M6 sur les « ripoux » que « chaque citoyen pourra saisir » l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), la « police des polices », en cas de litige. Il a évoqué à cet égard « la déontologie et les valeurs » des policiers dont il attend « un comportement exemplaire ». Comme des politiques bien sûr.
Cette réforme est en chantier depuis novembre 2012. Manuel Valls avait limogé le « patron » de l’Inspection générale des services (IGS) de la préfecture de police de Paris, lui reprochant notamment d’avoir impliqué à tort un haut fonctionnaire classé à gauche sous Nicolas Sarkozy. Le point de départ est nettement politicien. Il avait critiqué des « dysfonctionnements » et promis une « harmonisation des pratiques » de l’IGS afin que celle-ci devienne une « composante à part entière » de l’IGPN. A compter du 1er septembre, il n’y aura qu’une seule « police des polices » , aussi dénommée les « boeuf-carottes » dans le jargon policier pour la réputation de ses enquêteurs à faire mijoter les collègues pris en faute. N’importe quel citoyen pourra la saisir en cas de contestation, de bavure ou de corruption – le cœur du métier des inspections, grâce à une plate-forme nationale de signalement sur internet ouverte à tous, à condition de s’identifier. Heureusement qu’internet n’existait ni pendant l’ occupation ni à la libération.
Les syndicats sont plus que réticents. «Tout est ficelé d’avance», s’indigne Jean-Claude Delage, secrétaire général d’Alliance (seconde organisation de gardiens de la paix) pour qui « la plainte en ligne va nous stigmatiser ». « C’est injustifié et injustifiable », a surenchéri Patrice Ribeiro de Synergie (second syndicat d’officiers). « 75% des plaintes contre les policiers sont des calomnies, cela va multiplier les plaintes », ajoute-t-il, « on ouvre une boîte de Pandore ». Pour le SNOP-SCSI (majoritaire chez les officiers), Jean-Marc Bailleul n’a «pas d’opposition» : « il n’y a pas de raison que cela jette la suspicion », dit-il, mais il « faudra que les petites affaires soient traitées en interne pour ne pas surcharger » l’IGPN qui « va travailler à effectifs constants » soit un peu plus de 200 personnes. Nicolas Comte, porte parole d’Unité police SGP-FO (premier syndicat de gardiens), « n’est pas opposé à la transparence ». Mais, prévient-il, « dans un moment où l’on parle d’améliorer la relation police/population, il ne faudrait pas que nos collègues pensent que tout est de leur faute ». « À quand une réforme de l’inspection des gendarmes ? » interrogent-ils tous.
Deux poids deux mesures. Les syndicats qui « comprennent » la réforme au contraire de leur base pourraient en payer le prix lors des prochaines élections professionnelles. Patrice Ribeiro patron de Synergie-officiers, précise: « Nous nous battrons contre la réforme Valls, car la police est déjà le corps le plus contrôlé, avec des contrôles hiérarchiques, judiciaires, déontologiques, reposant sur un code spécifique, mais aussi un contrôle parlementaire et même un contrôle permanent des médias. » Selon lui, « cette initiative revient à envoyer un message ambigu aux voyous, qui stigmatise les policiers. Elle est d’autant plus incompréhensible qu’elle ne s’applique pas aux gendarmes et laisse supposer que les policiers seraient une sous-catégorie de forces de l’ordre, dont il faudrait se méfier. C’est intolérable! »
Le ministre ira-t-il jusqu’au bout ? Il peut imposer son point de vue par un décret et s’est donné un délai jusqu’au 1er septembre. On prend le pari que cela ne se fera pas…. car pour les policiers trop c’est trop et qui prendrait le risque politique d’une police en rupture dans la France actuelle.
Raoul Fougax
Metamag
4/05/2013 http://www.polemia.com
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7 mai 1954 : la chute de Diên Bien Phu
« Le Soldat n'est pas un homme de violence. Il porte les armes et risque sa vie pour des fautes qui ne sont pas les siennes. Son mérite est d'aller sans faillir au bout de sa parole tout en sachant qu'il est voué à l'oubli » (Antoine de Saint-Exupéry)
Diên Bien Phu, le « grand chef-lieu d'administration frontalière », est habité par les Meos, rudes montagnards qui cultivent le pavot et font commerce de l'opium, et par les Thaïs qui travaillent les rizières de la vallée et font du petit élevage. Cette localité, à la frontière du Laos, est reliée au reste du pays par la route provinciale 41 qui va jusqu'à Hanoï située à 250 kms et vers la Chine. C'est une cuvette de 16 kms sur 9 entourée de collines de 400 à 550 mètres de hauteur et traversée par la rivière Nam Youm.
Au début de l'été 1953, l'Indochine entre dans sa 8ème année de guerre. Le Vietminh, très mobile, se meut avec facilité sur un terrain qu'il connaît parfaitement. Son corps de bataille est de surcroît numériquement très supérieur à celui du corps expéditionnaire français et bénéficie, en outre, de l'aide sans réserve de la Chine libérée de son action en Corée depuis la signature de l'armistice, le 27 juillet 1953. C'est dans ce contexte, que le 7 mai 1953, le général Navarre se voit confier le commandement en chef en Indochine en remplacement du général Salan. Navarre avait un grand principe : « On ne peut vaincre qu'en attaquant » et il décidera de créer à Diên Bien Phu une base aéroterrestre pour couper au Vietminh la route du Laos et protéger ainsi ce pays devenu indépendant. Quand les responsables français décident d'investir la cuvette de Diên Bien Phu, ils savent pourtant que des forces régulières vietminh importantes de la division 316 du régiment 148 et du bataillon 910 occupent solidement la région depuis octobre 1952. Qu'à cela ne tienne ! L'endroit paraît idéal au commandant en chef. Il est un point de passage obligé pour le Vietminh qui ne pourra que très difficilement le contourner... De plus, il bénéficie d'un aérodrome aménagé durant la Deuxième Guerre mondiale par les Japonais tandis que le fond de la cuvette est une véritable plaine de plus de 100km2 qui permettra l'emploi des blindés. Par ailleurs, le commandement français considérait en cet automne 1953 que le Vietminh, vu l'éloignement de ses bases, à 500 kms de Diên Bien Phu, ne pourrait entretenir dans le secteur que deux divisions maximum... Il en conclut donc qu'il ne pourrait mener que de brefs combats en ne disposant, en outre, que d'une artillerie limitée qu'il sera aisé de détruire par les canons du colonel Piroth, qui s'était porté garant.
L'occupation de la cuvette fut fixée le 20 novembre 1953. Elle fut baptisée « opération Castor ». Ce sera le plus important largage de parachutistes de toute l'histoire de la guerre d'Indochine. Vers 11h du matin, les deux premiers bataillons sont largués : le 6e Bataillon de Parachutistes Coloniaux du commandant Bigeard et le 2e Bataillon du 1er Régiment de Chasseurs Parachutistes du commandant Brechignac. Puis arriveront : le 1er Bataillon de Parachutistes Coloniaux, deux batteries de 75 sans recul du 35e RALP, une compagnie de mortiers de 120 et une antenne chirurgicale. Le lendemain, les légionnaires du 1er Bataillon Etranger de Parachutistes sauteront ainsi que le 8ème Bataillon de Parachutistes Coloniaux, des éléments du génie et le PC de l'opération (général Gilles, lieutenant-colonel Langlais avec 25 hommes). Le 22 novembre, le 5e Bataillon de Parachutistes vietnamiens est largué à son tour. Au soir du 22 novembre 1953, il y aura 4 195 hommes dans la célèbre cuvette. Durant près de quatre mois, les soldats français vont aménager la cuvette en camp retranché. Les petites collines entourant le camp prennent le nom de Gabrielle, Béatrice, Dominique, Eliane, Anne-Marie, Huguette, Claudine, Françoise, Liliane, Junon, Epervier et enfin Isabelle.
L'offensive vietminh débute dans la soirée du 13 mars 1954 par une intense préparation d'artillerie (près de 9 000 coups) visant particulièrement Béatrice et Gabrielle. Le combat du tigre contre l'éléphant commençait : le tigre tapi dans la jungle allait harceler l'éléphant figé qui, peu à peu, se videra de son sang et mourra d'épuisement.
Le point d'appui Béatrice est écrasé par les obus de canons et de mortiers lourds. Pendant plusieurs heures il reçoit des milliers d'obus. Les abris, n'étant pas conçus pour résister à des projectiles de gros calibre, furent pulvérisés. La surprise est totale dans le camp français. Malgré un combat acharné et sanglant, au prix de lourdes pertes de part et d'autre, Béatrice, tenue par la 3/13e Demi-Brigade de la Légion Etrangère, commandée par le commandant Pégot, fut enlevée par les Viets en quelques heures. Un malheureux concours de circonstance favorisa cette rapide victoire vietminh : les quatre officiers, dont le lieutenant-colonel Gaucher, responsables de la défense de Béatrice furent tués dès la première heure par deux obus qui explosèrent dans leur abri. En une nuit, c'est une unité d'élite de la Légion qui est supprimée. Nul n'a imaginé un tel déluge d'artillerie. La contre-batterie française se révèle inefficace. Le Viêt-Minh utilisant une énorme capacité en bras, a pu creuser des tunnels en travers des collines, hisser ses obusiers et s'offrir plusieurs emplacements de tir sur la garnison sans être vu. Des terrasses furent aménagées et dès que les canons avaient fini de tirer, ils regagnaient leur abri. De ce fait jamais l'artillerie française ne fut en mesure de faire taire les canons Viêt-Minh, pas plus que les chasseurs-bombardier de l'aéronavale.
Dans la soirée du 14 mars, Gabrielle, défendue par le 5/7 Régiment de Tirailleurs Algériens, subit un intense et meurtrier pilonnage d'artillerie. À 5h, le 15 mars, le Vietminh submerge la position, dont les défenseurs ont été tués ou blessés. L'artillerie ennemie - que l'on disait inefficace - fait des ravages parmi les combattants sans que l'on puisse espérer la réduire au silence. Conscient de cet échec et de sa responsabilité, le colonel Piroth, responsable de l'artillerie française, se suicidera dans la nuit du 15 au 16 mars en dégoupillant une grenade. Cependant, la piste d'aviation, bien que pilonnée quotidiennement - mais aussitôt remise en état - permettait l'arrivée régulière des renforts. Ce pilonnage s'intensifiant, les atterrissages de jour devinrent impossibles et les appareils durent se poser de nuit dans les pires conditions. Bientôt il fallut renoncer complètement et les assiégés se retrouvèrent, dès lors, isolés du reste du monde. À noter que le 28 mars, l'avion devant évacuer les blessés de la cuvette, endommagé au sol, ne put décoller. L'infirmière convoyeuse de l'équipage, Geneviève de Galard, était à bord. Elle restera jusqu'à la fin parmi les combattants.
Le général vietminh Giap, afin de s'infiltrer plus facilement dans les défenses françaises, fit alors intervenir des milliers de coolies dans le creusement d'un réseau de tranchées, véritable fromage de gruyère, menant aux divers points d'appui. Le 30 mars, après une préparation d'artillerie très intense et l'infiltration des viets par ces tranchées, Dominique 2 et Eliane 1 furent prises. Cependant, les parachutages français continuaient encore dans la plus grande confusion. La superficie de la base aéroterrestre ayant été réduite et les liaisons avec les points d'appui encore tenus par les soldats français devenant impossibles, ces « volontaires du ciel » exposés aux feux directs de l'ennemi, connaissaient des fortunes diverses. Certains atterrissaient directement chez l'ennemi, d'autres étaient morts en touchant le sol, d'autres étaient perdus... tandis que le ravitaillement parachuté faisait la joie du Vietminh en améliorant son ordinaire.
Du 9 au 11 avril, une nouvelle unité de légion, le 2e Bataillon Etranger de Parachutistes, est largué dans des conditions déplorables et engage aussitôt une contre-attaque sur la face est. Il est en partie décimé. Les rescapés fusionnent alors avec les restes du 1er BEP reformant une unité sous les ordres du commandant Guiraud. Le 4 mai ont lieu les derniers parachutages d'hommes provenant du 1er Bataillon de Parachutistes Coloniaux tandis que les Viets intensifient encore leurs bombardements faisant intervenir les fameuses orgues de Staline, aux impacts meurtriers en rafales, provoquant d'énormes dégâts dans les abris minés par les pluies quotidiennes d'avril. La cuvette disparaît dans des nuages de boue soulevée par les obus.
Dans la soirée du 6 mai, c'est le déchaînement de l'artillerie viet et de toutes les armes dont elle dispose. Dans le camp agonisant, c'est l'apocalypse. Tout ce qui est inflammable prend feu ; les abris s'effondrent, les tranchées s'écroulent, la terre se soulève. La mort frappe sans interruption. À 23h, les taupes vietminh, après avoir creusé un tunnel de 47 mètres de long, déposent sous Eliane 2 une charge d'une tonne de TNT puis se ruent à l'assaut. La résistance des défenseurs est héroïque ; ils refusent de se rendre et luttent jusqu'à la mort. Une poignée de survivants arriveront à se replier sur Eliane4 afin de poursuivre le combat. À l'aube du 7 mai, Dominique et Eliane sont tombées. Les tranchées sont jonchées de cadavres et de blessés des deux camps. Alors que le Colonel de Castries vient d'être promu général, à 10h du matin, les Viets finissent d'investir les Eliane. Du côté français, il n'y a plus ni munitions, ni réserve d'hommes mais les sacrifices continuent...
Le général Cogny adresse un dernier message au général de Castries, souhaitant qu'il n'y ait ni drapeau blanc, ni capitulation. « Il faut laisser le feu mourir de lui-même pour ne pas abîmer ce qui a été fait » précise-t-il. L'ordre de cessez-le-feu tombe à 17h. Après destruction de tout le matériel et de tout le ravitaillement, le PC de Diên Bien Phu adresse son ultime message à Hanoi à 17h50 : « On fait tout sauter. Adieu ! » Quelques minutes plus tard, les viets font irruption dans le PC du général de Castries. Un drapeau rouge à étoile d'or est planté sur le PC français. Diên Bien Phu est tombé mais n'a pas capitulé.
Durant cette bataille, le corps expéditionnaire français comptera 3 000 tués et un nombre très important de blessés. 10 300 seront faits prisonniers mais les effroyables conditions de détention des camps Vietminh sont telles que seulement 3 300 d'entre eux reviendront de captivité. Le 21 juillet 1954, les accords de Genève mettront fin à cette guerre.
« Le Courage est un embrasement de l'être qui trempe les Armées. Il est la première des vertus, quelle que soit la beauté des noms dont elles se parent. Un soldat sans Courage est un Chrétien sans foi. Le Courage est ce qu'il y a de plus sacré dans une Armée. Nul n'a le droit de troubler ses sources limpides et fécondes. »
José CASTANO. Rivarol du 13 mai 2011 -
En Marche pour Tous, de Rennes à Paris
L'opération "En Marche pour tous" est partie de Rennes ce matin pour rejoindre Paris le 26 mai. Ils sont pour le moment une dizaine mais l'idée est qu'ils grossissent pour arriver très nombreux à Paris. Leur itinéraire est ici :
jour
Ville de départ
Ville d’arrivée
Lundi 6
Rennes
La Peinière 35 St Didier
Mardi 7
La Peinière 35 St Didier
Erbree 35500
Mercredi 8
Erbrée 35500
Laval 53000
Jeudi 9
Laval 53000
Montsurs 53150
Vendredi 10
Montsurs 53150
Voultré 53600
Samedi 11
Voultré 53600
Segrie 72170
Dimanche 12
Segrie 72170
Courgains 72260
Lundi 13
Courgains 72260
Bellême 61130
Mardi 14
Bellême 61130
Remalard 61110
Samedi 18
Remalard 61110
Champrond / Gatine 28240
Dimanche 19
Champrond/gatine 28240
Courville /Eure 28190
Lundi 20
Courville /Eure 28190
Chartres 28000
Mardi 21
Chartres 28000
Gallardon 28320
Mercredi 22
Gallardon 28320
Rambouillet78120
Jeudi 23
Rambouillet 78120
Chevreuse 78460
Vendredi 24
Chevreuse 78460
Versailles 78000
Samedi 25
Versailles 78000
Paris 75000
Ils s'arrêterons tous les soirs dans une ville étape où un happening devrait être organisé. Si les gens veulent les rejoindre, ils sont les bienvenus. Lundi : Arrivée à Chateaubourg (35).
Le lundi de Pentecôte 20 mai, ils seront à Chartres, sans doute pour rejoindre l'arrivée du pèlerinage de Chrétienté venu de Paris.
Vous pouvez les contacter par courriel : enmarchepourtous35@gmail.com
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Manif pour tous: l’avertissement solennel de Bruno Gollnisch
Hier, la veille du premier anniversaire de l’élection de François Hollande, et confirmant les sondages catastrophiques pour le chef de l’Etat et le gouvernement, les Français de droite, de gauche et d’ailleurs, étaient dans la rue. Les uns pour poursuivre la mobilisation pour la défense des familles, des enfants et du mariage ; les autres pour dénoncer l’austérité et les promesses trahies du candidat pour lequel les dirigeants des petits partis membres du Front de gauche avaient appelé à voter. Concernant le rassemblement parisien de l’ extrême gauche hier, nous croyons bien volontiers Jean-Luc Mélenchon quand il dénonce un trucage de Manuel Valls. En l’espèce l’estimation mensongèrement très basse de cette mobilisation fournie par le ministère de l’Intérieur, soit 30 000 manifestants, six fois moins que le chiffre annoncé par le FG. Au même moment, dans le cadre de la Manif pour tous, plus de 125 000 personnes manifestaient à Amiens, Dijon, Lille, Lyon, Montpellier, Paris, Rennes, Toulouse…
Le Figaro y a vu « un joli tour de chauffe avant la grande démonstration de force du 26 mai » et l’avis du conseil d’Etat sur la constitutionnalité de la loi Taubira. « Sur le podium, barré d’une banderole Non à la marchandisation des femmes, spécialistes de l’enfance, juristes et parents adoptifs se succèdent ». Vincent Rouyer, « pédopsychiatre qui dit avoir recueilli de nombreux témoignages d’adultes élevés par deux parents du même sexe, profondément perturbés dans leur identité sexuelle, » dénonce «une lente intoxication de la pensée a abouti à une sacralisation du désir.»
Des manifestants « qui non seulement ne lâchent rien, mais s’engagent encore davantage. » Et cet article de rapporter le cas emblématique de « Pascal et Carole ». «La famille, lâche ce couple de quinquagénaires venus de l’Oise, il ne nous reste plus que ça! Bac + 5 comme son épouse, Pascal, après trois reconversions, est aujourd’hui ambulancier. On n’arrive plus à payer notre loyer, raconte-t-il. Qu’ils s’occupent de l’économie, au lieu de nous chambouler la famille d’un revers de main! L’homoparentalité, ça ne va pas de soi(…) !
C’est à Lyon, ville où elle a passé son enfance, que Virginie Merle alias Frigide Barjot, était présente dimanche pour s’exprimer devant environ 20 000 participants, dont la plupart des élus frontistes Rhône-alpins (notamment Christophe Boudot, tête de liste FN à Lyon en 2014,) et de nombreux militants nationaux.
Drapeau arc-en-ciel à la main ( !), symbole des associations dites LGBT (Lesbiennes, Gays, Bisexuel et Transsexuel), la porte-parole de la Manif pour tous a été mal accueillie par les manifestants quand elle a vanté à la tribune le Contrat d’union civile (CUC) préconisé par une très large partie de l’UMP, Jean-François Copé et François Fillon. Nous doutons que ce soit pour voir et entendre cela que les adhérents de l’Association familiale catholique (AFC), par exemple, se sont mobilisés !
Le Salon Beige rapporte ce témoignage : « Huée, elle (Frigide Barjot, NDLR) a quitté le podium, furieuse, s’est réfugiée au Mac Do de la place Bellecour et réclame la presse… ».
« Hervé Mariton (député UMP, NDLR) ramène Frigide Barjot sur le podium de la manif pour tous. Mais les sifllets redoublent dès que celle-ci aborde la question de l’union civile ou revient sur la défense intégrale du mariage. Le courant semble ne plus passer du tout.»
A l’évidence, l’exaspération monte, devant les compromissions tant doctrinales que politiciennes. Mais n’était-ce pas prévisible ? Avant son déroulement, Bruno Gollnisch a souligné que « cette manifestation est une manifestation contre la défiguration du mariage que constitue le prétendu mariage homosexuel. Elle ne saurait être une manifestation en faveur d’un mariage gay repeint aux couleurs de je ne sais quel Contrat d’Union Civile. Tout autre objectif relèverait de l’arnaque pure et simple. »
Certes, le dernier sondage Ifop pour Valeurs actuelles, indique qu’au moins 54 % des Français sont opposés à l’adoption pour les couples homos puisqu’ils disent préférer une union civile pour les couples de même sexe, en ce qu’elle offrirait les mêmes droits que le mariage mais sans l’adoption.
Pour autant, Bruno Gollnisch réaffirme que ce passage à la trappe de la filiation et de l’adoption pour les couples de même sexe dans ce CUC défendu par l’UMP, participe aussi de l’effacement des repères. C’est une attaque directe contre l’institution du mariage qui perdrait ainsi son caractère unique, exclusif comme fondement légal de la vie commune.
Plus largement d’ailleurs, cette promotion du CUC par Mme Barjot-Merle est assez significative des atermoiements de cette dernière dans son souci apparent d’éviter le conflit, de flatter les minorités progressistes, de viser le consensus, de dépolitiser le débat, pour tenter de rassembler autour du plus petit dénominateur commun, le moins clivant possible.
Cela est bien évidemment impossible et ne peut être tenté que par l’utilisation de beaucoup de faux-semblants.
Entendons nous bien : ce vœu de ratisser large contre la loi Taubira, sans agressivité excessive et dans le respect des convictions de tous, est tout à fait légitime. Et Bruno Gollnisch réitère tous ses souhaits de réussite pour les futures mobilisations, avec les réserves exprimées plus haut, comme il l’a répété avec constance depuis les tous premiers rassemblements.
Pour autant, Bruno Gollnisch n’est pas un naïf, il sait notamment que quand on veut chasser par la porte la « politique », elle entre par la fenêtre car le principe de réalité reprend toujours ses droits.
Il faudrait être aveugle et sourd pour ne pas constater que ce mariage pour tous est une question éminemment politique. Et qu’à de notables exceptions prés, mais qui restent assez marginales, il est surtout combattu par le peuple de la droite des valeurs, au sens large, par les électeurs et sympathisants du Mouvement national et de l’UMP.
De plus, la nature apolitique de cette mobilisation vantée par Frigide Barjot-Valérie Merle ne résiste pas à l’examen puisque les manifestations sont cornaquées par l’UMP de manière de plus en plus évidente et visible.
Certes à Lyon, sous la pression du FN, les organisateurs, et à la grande fureur des caciques locaux de l’UMP, n’ont pas donné la parole à cette formation comme à aucune autre d’ailleurs.
A dire vrai, en lieu et place de cette apparente stricte neutralité, Bruno Gollnisch aurait préféré que chaque élu représentant une sensibilité politique puisse s’exprimer. Ce n’est pas l’option qui a été retenue, ce qui est regrettable car «cela aurait pu créer une dynamique politique » dépassant le strict cadre du parti de MM. Copé et Fillon.
Or, le député européen frontiste a été systématiquement écarté des micros, notamment lors de la manifestation à l’Etoile le 21 avril dernier, tandis que les dirigeants de l’UMP et autres probes amis de l’amateur de peinture Claude Guéant, alors plein de morgue, monopolisaient la parole.
Pourtant, rappelle Bruno Gollnisch, « au cours de mes 25 années de combat comme parlementaire et élu régional contre les politiques de désagrégation morale, qu’elles viennent de la vraie gauche ou de la fausse droite – théorie du Gender, promotion du LGBT, euthanasie, etc.- je n’ai pas le souvenir d’avoir vu les pontes de l’UMP à mes côtés dans ces combats. Et cela continue chaque mois à Strasbourg et à Bruxelles. En revanche, j’ai des souvenirs très précis et très nombreux de l’action délétère des élus et ministres RPR/UDF, ou, aujourd’hui, UMP… ».
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A Rennes comme ailleurs : très forte mobilisation populaire contre la loi sur le mariage homosexuel
RENNES (NOVOpress Breizh) – Les organisateurs de la Manif Pour Tous peuvent être satisfaits : répondant à leur appel, 20.000 personnes étaient présentes à Rennes dimanche pour manifester pacifiquement dans les rues de la cité bretonne. Malgré le calendrier mêlant vacances scolaires et jours fériés, les manifestants étaient également nombreux à Paris (35.000 selon les organisateurs, 15.000 selon la police), à Lyon (20.000) comme à Rennes, pour ne citer que trois rassemblements. Au total, les organisateurs ont dénombré dans toute la France 125.000 manifestants.
Un succès qui témoigne de la très forte mobilisation populaire contre la loi sur le mariage homosexuel.
« Un papa, une maman y’a pas mieux pour les enfants ». A Rennes, venues de Bretagne, de Vendée, de Normandie, d’Anjou, de Mayenne et de la Sarthe, 20.000 manifestants de tous âges, très souvent en famille, ont envahi les rues pour clamer leur opposition à la loi Taubira. En tête du cortège on notait la présence de Marc Le Fur (député des Côtes-d’Armor), Tugdual Derville (délégué général d’Alliance Vita), Bruno Retailleau (sénateur, président du conseil général de la Vendée), Christine Boutin (Parti Chrétien-démocrate) et Philippe Gosselin (député de la Manche).
Après un parcours dans les rues de Rennes, les manifestants se sont retrouvés devant l’hôtel de ville où différents orateurs ont pris la parole. « Le mariage gay est le révélateur du refus de cette société de consommation où l’enfant devient un objet de consommation, où le ventre des femmes va devenir un objet de commerce », a déclaré Christine Boutin. De son côté, Tugdual Derville a affirmé : « On ne lâchera pas parce que demain nous voulons que les être humains puissent naître d’un homme et d’une femme comme chacun d’entre nous et non pas d’un bricolage procréatif qui ne respecterait pas leur identité profonde ». Un message reçu 5 sur 5 par la foule qui a longuement applaudi les orateurs.
Pour Nicole, une jeune étudiante venue de Brest, « il n’est pas question de lâcher. Celle loi est inique dans la mesure où elle va permettre que des enfants soient privés de leur droit à connaître leurs origines, à se situer dans une lignée. » Un avis que partage Hervé, un jeune père de famille venu de Caen, qui estime qu’ « avec cette loi des enfants seront privés légalement de père ou de mère. Le gouvernement serait mieux inspiré de s’occuper sérieusement du chômage!»
« On a gagné ! » En marge de la manifestation de Rennes, une petite centaine de défenseurs de la loi Taubira, contenue par le service d’ordre de la manifestation, a tenté vainement de se faire entendre. Faute d’y parvenir, ces « mutins de Panurge » (Philippe Muray), défenseurs de toutes les bonnes causes de la bien-pensance, auraient, selon la police, agressé deux personnes, dont un journaliste de la webTV RennesTV.
Crédit photo de la manifestation à Rennes : Séverin Galibert/NOVOpress Breizh (cc).
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[Vidéos] Manif pour tous : Valls lance des chiens contre des femmes et des enfants
Merci au Salon Beige d’avoir révélé cette information qui dépasse l’entendement : Valls lance des chiens contre des femmes et des enfants dont le seul crime est de manifester contre la loi Taubira
Des chiens pour les manifestants
Hier, après être allés sur le périphérique, les manifestants sont allé dans le 16ème. Les gendarmes ont sorti des chiens pour poursuivre les manifestants :
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Lettre de Luca Volonté, président du groupe PPE/DC de l'assemblée parlementaire du conseil de l'Europe
Il m'a été adressé ce message du président du groupe parlementaire PPE pour qu'il soit diffusé à tous ceux qui agissent... pour tous : Manifestants, veilleurs, etc. C'est avec plaisir que je le reproduis ici in extenso pour que chacun puisse non seulement le lire, mais aussi le copier et le transmettre à tous ceux qui sont concernés.
"Chers amis de la « Manif pour Tous »,
Vous êtes la plus belle surprise d'Europe de cette année!
Dans ces derniers mois, du Royaume-Uni à l'Irlande, de la Belgique à la Hollande, nombreux croyants et non-croyants, chrétiens, musulmans et laïcs descendent dans les rues avec courage et protestent contre les lois et les mesures des gouvernements qui veulent changer la société et la nature humaine. Dans ces derniers mois, il semble être politiquement incorrect de réaffirmer la simple vérité des faits, la vérité de la vie de l’homme, la vérité de tous les siècles, la dignité de la vie humaine de sa conception à sa mort naturelle, la vérité de la famille fondée sur l'amour d'un père et d'une mère, la liberté religieuse d’affirmer ses propres convictions en public… Vous avez été capables, avec spontanéité et esprit pacifique, d’être un signe de vérité dans la société française. "Pour se poser, il faut s'opposer!",écrivait votre poète Claudel.
Vous avez fait face, avec courage et audace, persévérance et détermination, à cette barbarie moderne qui voudrait appeler progrès ce qui est simplement un retour aux jours les plus sombres de la décadence de toute l’histoire.
Vous n'êtes pas seuls, vous devez être sûrs que de toujours et pour toujours il y aura des hommes et des femmes qui, avec vous et comme vous, auront le courage de vivre publiquement dans la vérité et de s’opposer fermement aux décisions injustes du pouvoir provisoire de n’importe quelle majorité.
C’est ce qui s’est passé en Espagne, sous le régime de Zapatero, qui voulait «changer la société, la rendre heureuse». Un rêve des pires idéologies du passé; la politique et les politiciens doivent servir le peuple et non pas appliquer au peuple une théorie qu’ils ont eux-mêmes construit ou qui dérive des lobbies et des marchands sans scrupules. Servir le peuple et gouverner pour le bien du peuple est tout autre chose que de vouloir changer par la loi la nature et la famille humaines. Vous êtes un exemple brillant d'un peuple qui se rebelle contre les lois injustes : rien de plus naturel, rien de plus courageux et prophétique.
Votre présence quotidienne dans les places publiques avec des bougies allumées, votre silence de réflexion et de prière, sont le bruit le plus résonant que vous pouviez donner au pouvoir français. Un silence qui peut déplacer les montagnes et les aprioris idéologiques dans toute la France et dans toute l'Europe.
Il y a un énorme mouvement - réduit au silence par les média européen - : c’est le courage de la foi et des raisons de millions de citoyens européens, enfants, jeunes, maris et épouses, professionnels et ouvriers, commerçants et professeurs, qui se mobilisent, sous différentes formes, pour affirmer leurs raisons, leur tradition, le désir d'être conforme à la nature. Oui, nous sommes anticonformistes et avec cette simple conviction profonde, nous sommes l’obstacle le plus gênant au pouvoir idéologique.
De la Scandinavie à la Hongrie, de la Pologne au Royaume-Uni, des Pays-Bas à la Bulgarie, un peuple laïc et chrétien, juif et musulman se lève pour défendre ses convictions et affirmer sa dignité. Vous n'êtes pas seuls, je vous le dis avec force! Vous avez des exemples lumineux devant vous, de Sainte Jeanne d'Arc qui s’est opposée au nom de l'unité et de la sainteté de la nation française jusqu'à Jacques Maritain, Charles Péguy et aujourd’hui nombreux d’autres courageux promoteurs de la vérité sur l'homme.
Défendre les droits des enfants, mais ne pas défendre leur premier droit à vivre dans une famille avec un père et une mère, c’est un paradoxe tragique dans lequel de nombreux politiciens, loin de la réalité de la vie, sont tombés. De quels droits parlent-ils, s’ils ne sont même pas capables de défendre le premier droit des enfants?
Nombre d’entre nous sont toujours horrifiés devant la violence de la police dans les différents pays du monde. Nous nous souvenons tous de la violence inacceptable de la police à Moscou après les élections ; nous avons eu raison de protester. Pourquoi aujourd'hui, dans cette Europe civilisée, les images de violence sans précédents contre les enfants, les parents, les jeunes et les prêtres en France ne sont pas fournies par la télévision publique et privée? Le vrai problème n'est pas l’anticléricalisme généralisé, la maçonnerie, le vrai problème est la liberté de la presse et l’honnêteté de la profession de journaliste en Europe. Nous devons respecter les droits humains dans notre maison avant d’en demander le respect aux autres pays. Où étaient les organisations telles que «Save the Children» quand les policiers vaporisaient des gaz lacrymogènes contre les enfants dans les rues de Paris?
On parle beaucoup et à juste titre de la promotion des femmes et de la lutte contre la violence faite aux femmes, mais l’on n'explique pas la violence du commerce d'ovules ou l'utilisation des femmes comme incubateurs pour faire naître des enfants qui vont être cédés par adoption à des couples de même sexe. N’est-ce pas cela la violence faite aux femmes ? Où est la cohérence de la défense de la femme dans tout cela? Pourquoi les féministes de la France se taisent sur cette future barbarie qui se prépare pour les filles françaises?
Chers amis de la « Manif pour Tous », que ces quelques lignes soient un encouragement et un gage de fidélité.Il faudra du courage, de la persévérance et du temps pour gagner cette bataille de civilisation. Votre unité et votre amitié sincère sera votre seule compagnie dans les moments difficiles à venir. Sachez que vous ne serez jamais seuls.
Il faudra une lutte de changement que vous avez déjà commencé en vous-même. Devenir de vrais hommes signifie entrer dans une lutte quotidienne contre le mensonge qui nous entoure partout. Dans cette lutte, déjà gagnée mais pas encore terminée, il faut qu’il ne vous manque jamais l'espérance que l’on voit aujourd'hui dans vos yeux, touchés aujourd’hui dans les mains de vos amis, épouses, maris. On ne pourra jamais vous enlever la vérité et l’espérance, aucun policier qui vous frappera ni aucune loi injuste contraire au bien commun de la nation… rien ne pourra jamais arracher votre cœur et votre âme!
Je vous laisse avec les paroles de mon écrivain préféré, Chesterton, qui, il y a cent ans avait décrit ainsi notre actualité:
"Les feux seront allumés pour témoigner que deux et deux font quatre. Les épées seront dégainées pour démontrer que les feuilles sont vertes en été. Nous nous retrouverons à défendre non seulement les incroyables vertus et l’incroyable signification de la vie humaine, mais quelque chose d'encore plus incroyable, cet immense, impossible univers qui nous regarde en face. Nous allons combattre pour les visibles prodiges comme s'ils étaient invisibles. Nous regarderons l'herbe et les cieux impossibles avec un courage étrange".
C’est notre même combat !A bientôt!
Votre serviteur;Hon. Luca Volonté
Président du Groupe EPP-CD
Assemblée Parlementaire CoE"
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La France en mode low cost
Conséquence de la crise européenne, le low cost se développe partout.
Cette expression anglo-saxonne pour « bas prix » signifie que les Européens, ayant de moins en moins de ressources, du moins les autochtones d’en bas, se trouvent réduits à consommer des produits de moindre qualité, mais aux prix plus abordables. Les entreprises pratiquent de leur côté depuis longtemps le low cost, consistant à rogner sur la qualité pour réduire leurs coûts de production.
Mais les Français, toujours à la pointe de l’innovation, expérimentent au surplus la politique low cost depuis un certain temps. M.G.
La démocratie low cost
Il y a déjà l’alimentation low cost, où l’on se procure des produits sans choix de marque. On connaît aussi les médicaments low cost (pour la Sécurité sociale, s’entend) qu’on appelle des « génériques ». Il y a aussi les voitures low cost comme la Logan : elles roulent encore sur quatre roues. On trouve aussi des avions low cost, où les passagers doivent s’estimer heureux de ne pas voyager debout à bord. Certaines compagnies envisagent même de faire payer l’accès aux toilettes en vol, pour réduire leurs coûts.
À l’heure du low cost politique, nous devons donc nous habituer à ce que les politiques fassent le minimum d’efforts pour répondre à nos attentes : uniquement lors des campagnes électorales pour obtenir nos voix. Ensuite, ils font tout le contraire, quand ils font quelque chose. C’est cela la démocratie low cost !
Les génériques politiques
Comme chez Lidl, la politique low cost nous vend des produits génériques.
Finies la gauche et la droite : voici le générique UMPS, l’équivalent politique des boîtes de « pâtes » ou de « sardines à l’huile ». Ce générique applique en effet le même programme, avec les mêmes résultats : atlantisme, défense de l’euro coûte que coûte, immigration de peuplement, lutte contre l’islamophobie, baisse du coût du travail, aide aux grandes entreprises, augmentation des impôts, etc.
Et la droite conduit une opposition low cost, tout comme la gauche combat « l’argent qui corrompt » – comme disait François Mitterrand – en mode low cost comme nous l’a rappelé M. Cahuzac. Evidemment, la qualité n’est pas tout à fait au rendez-vous mais c’est quand même beaucoup plus simple pour l’électeur qui n’a plus le souci de choisir entre les étiquettes !
Le Parlement low cost
Nous avons aussi, comme chez Leader Price, le Parlement low cost : les législateurs n’ont qu’à « transposer » les directives de Bruxelles et de toute façon les juges légifèrent à leur place. En outre, comme nous n’élisons pas ces derniers, cela coûte moins cher en frais électoraux.
Le même Parlement vient aussi, après le PACS, de nous faire entrer, avec la loi Taubira, dans le monde du mariage low cost : un mariage unisexe, le même pour tous. Et avec un peu de chance, bientôt nous aurons la citoyenneté low cost : celle où les étrangers ont les mêmes droits politiques que les nationaux.
L’Etat en Leader Price
Nous bénéficions aussi de plus en plus de services publics low cost, du moins ceux qui n’ont pas encore fermé.
L’Education nationale et l’Université produisent, par exemple, depuis longtemps un savoir low cost, selon un menu à base de calories intellectuelles : avec culture et orthographe basiques, diplôme pour tous et panne d’ascenseur social garantie.
On connaît, bien sûr, aussi les administrations low cost : les armées sans troupes, comme les services sans fonctionnaires – et les administrations sans formulaires (merci à l’usager de les télécharger à ses frais) et que l’on ne peut joindre que par téléphone, à condition de s’armer de patience et de savoir pianoter sur son clavier (personnes âgées s’abstenir).
Nous avons de même une excellente médecine low cost, où il est recommandé de ne pas tomber malade ni de vouloir accoucher la nuit, les week-ends et jours fériés, pendant les mois d’été ni, bien sûr, ailleurs que dans les villes.
Un président low cost
Bref, la France autochtone d’en bas – pas l’oligarchie, je vous rassure – est fortement priée de s’habituer à vivre dans un monde low cost : un monde où la sécurité, l’emploi, la protection sociale, la promotion sociale, l’accès à la culture ou la liberté sont de plus en plus « génériques », c’est-à-dire remplacés par des ersatz, mais qui leur coûtent néanmoins de plus en plus cher en tarifs, taxes, cotisations et impôts divers, ce qui n’est pas le moindre des paradoxes.
Pour bien nous y préparer on nous a certes doté d’un président de la République à faible empreinte carbone également : un chef d’Etat low cost qui « s’engage pour l’emploi » en attendant, telle sœur Anne, que la croissance revienne. Un petit gros qui ne fait pas le poids.
C’est ce que pensent en tout cas 73% de nos concitoyens selon le sondage TNS Sofres du 24 au 27 avril. Manifestement, ce Système low cost séduit de moins en moins les consommateurs qui attendent plus de qualité pour le même prix.
Michel Geoffroy 3/05/2013 http://www.polemia.comLien permanent Catégories : actualité, élections, France et politique française, lobby 0 commentaire -
Radio Courtoisie : “De la guerre économique à la guerre totale !”
Samedi 4 mai 2013 dans le Libre Journal des Lycéens, Pascal Lassalle (assisté de Franck Wilsdorf) recevait sur Radio Courtoisie, Jean-Loup Izambert, à propos des relations troubles entretenues entre l’État français et des organisations terroristes. La seconde partie de l’émission est consacrée à Georges Feltin-Tracol auteur de l’ouvrage : “Réflexions à l’Est“.
Afrique noire, Palestine, Yougoslavie, Irak, Afghanistan, pays du Caucase et du Maghreb, Iran… De François Mitterrand à François Hollande, les dirigeants de l’État français pactisent en secret avec des organisations terroristes pour engager la France dans les guerres planifiées et commandées par Washington.
Dans cette enquête sans compromis sur les coulisses des guerres contre la Libye et la République arabe syrienne, riche en révélations surprenantes, en documents inédits et en témoignages accablants, Jean-Loup Izambert met à jour le puzzle de vingt années de complicités criminelles contre le monde arabo-perse, l’Eurasie et l’Afrique.
Crimes sans châtiment: un nouvel éclairage sur les guerres contemporaines…
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Zemmour : le pillage des prestations sociales
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