l’effacer” ; et vous demandiez : “à quoi sert d’attendre la prochaine manifestation ?”.
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La manifestation pour l’accueil du ministre à la réussite éducative Georges Pau-Langevin était bien déclarée à Herouville Saint Clair. Mais les policiers s’en sont pris aux manifestants, une mère de famille avec un mégaphone a été mise par terre devant ses enfants.
Il faisait très beau cet après midi à Caen. Le ministre Mme Georges Pau-Langevin, venait visiter le collège lycée expérimental. Evidemment un comité d’accueil était là composé de 3 mères de famille, trois retraités, 4-5 badauds et une poignée de jeunes de la cité où se trouve cet établissement. Sur place, des barrières de sécurité quelques policiers… Les manifestants faisaient un peu de bruit avec un mégaphone, tout se passait paisiblement, à une bonne centaines de mètres des opérations.
Soudain, le commissaire, sans sommation, a appelé une trentaine de CRS pour pousser les manifestants encore plus loin, des policiers en civils ont aussi débarqués et tels un rouleau compresseur ont chargé ! Le commissaire a insulté une maman en la traitant de veau, les coups de matraque sont tombés au hasard, et 4 policiers en civil sont littéralement tombés sur la maman qui avait le porte voix, ils l’ont roulée et tabassée à terre sous les yeux de ses enfants ! Un petit jeune de 16 ans qui n’en pouvait plus de voir cela les a traités de s… et est parti s’assoir sur un banc plus loin avec ses copains. 1/4h plus tard, des policiers en civil sont venus appréhender ce jeune de 16 ans, lui ont mis des menotes sans aucun ménagement et l’ont emporté au poste.
Le vent de fronde contre l’Europe de Bruxelles a soufflé très fort le 2 mai chez les sujets de sa très gracieuse majesté. A un an des élections européennes, le Parti pour l’Indépendance du Royaume Uni (UKIP) de Nigel Farage, fondé en 1993 dans la foulée du traité de Maastricht, a réalisé une percée spectaculaire. Qualifié de rassemblement de « barjos, de cinglés et de racistes » par David Cameron en 2006, lequel a depuis fortement musclé son discours sur l’Europe et les flux migratoires devant le raidissement de l’opinion britannique, l’UKIP (11députés européens depuis les élections de 2009) a obtenu en moyenne 25% des suffrages aux élections locales dans les 1734 communes où il présentait un candidat.
L’UKIP devance désormais le Parti libéral-démocrate (Lib-Dem) qui a obtenu 14% des suffrages, allié avec le parti conservateur de M. Cameron formant la coalition au pouvoir. Il fait donc jeu égal avec les Tories (droite) à 25 %, tandis que le Labour (gauche) est en tête avec 29 %.
Joris Karl a évoqué sur Boulevard Voltaire un résultat qui sonne peut être comme « la revanche d’Enoch Powell » lequel en 1968 « alors favori pour gouverner le pays, avait énoncé sa terrible prophétie : Nous devons être fous, littéralement fous à lier dans ce pays, pour autoriser chaque année l’entrée de 50.000 personnes qui seront à l’origine de la future augmentation de la population d’origine immigrée. J’ai l’impression de regarder ce pays construire frénétiquement son propre bûcher funéraire ».
Les médias europhiles se sont comme de juste inquiétés de cette percée, qui soulignant « les passerelles » entre UKIP et nos amis du British National Party (BNP), qui évoquant les « dérapages » de certains de ses candidats.
Dans les faits l’UKIP véhicule surtout à l’origine une idéologie libérale d’essence Thatchérienne, voire libertarienne , qui a été modérée sous l’effet de la crise. Le journal britannique The Observer constate en effet assez justement que « Les principales préoccupations des sympathisants de l’Ukip sont l’immigration, l’identité nationale, l’hostilité à l’Union européenne et la désaffection envers la politique as usual ». Ces thématiques lui ont permis d’élargir la base électorale du parti au-delà « des réactionnaires blancs de classe moyenne »
C’est dans ce climat de rejet grandissant des oukases de Bruxelles, après ce choc politique au Royaume-Uni succédant au coup de tonnerre des élections italiennes et le score du populiste Beppe Grillo dont le parti a aussi raflé 25% des voix , que Pierre Moscovici a crié au miracle et à une victoire de la diplomatie française.
Dimanche, dans l’émission Le Grand Rendez-vous Europe 1-I>Télé-Le Parisien, le ministre de l’Economie et des Finances a assuré que le délai que la Commission européenne a bien été obligée d’accorder à notre pays en récession pour réduire son déficit public à 3% du PIB , est «un tournant décisif dans l’histoire de la construction européenne depuis que l’euro existe ».
« On a assisté à la fin d’une certaine forme d’orthodoxie financière et à la fin du dogme de l’austérité», « c’est une victoire pour les thèses françaises » qui a été obtenue « parce que nous avons une politique crédible » a affirmé M. Moscovici.
Dans les faits, et faute d’agir sur les causes principales du déclin français – coût faramineux de l’immigration, assistanat, fiscalisme confiscatoire frappant entreprises et particuliers, tares de l’Education nationale,refus d’un protectionnisme intelligent, monnaie unique non adaptée, soumission l’euromondialisme…- gageons que les mesures « d’austérité » prônées par François Fillon seront finalement appliquées par les sociaux-démocrates européistes du PS : retour aux 39 heures, retraite à 65 ans, hausse de 5% de la TVA. Sans grands résultats eu égard à l’ampleur de a crise.
Le 25 avril dernier, Yves de Kerdrel signait un éditorial dans Valeurs actuelles sous le titre « Rendre l’Europe aux Européens ». Il relevait que .l’Europe bruxelloise « est le plus grand gâchis de ces vingt dernières années. Un gâchis économique et financier. Un gâchis humain, surtout (…) ».
Une Europe «qui tue petit à petit l’industrie, l’agriculture, la banque, l’assurance, le made in France, mais aussi nos villages. Et qui prive chacun de ses libertés à cause d’une multitude de normes aussi ineptes qu’inutiles, ou qui sert de passoire à des centaines de milliers d’immigrants comme à des milliards de produits asiatiques (…) ».
Bref il s’agit dit-il, de refonder « une Europe moderne et efficace, qui doit être respectueuse des États et de ses individus. Cela passe par la reconstruction complète de la gouvernance européenne et de cette administration bruxelloise aussi incompétente qu’inefficace. Cela passe par la redéfinition de vraies frontières (…) des frontières qui protègent chaque pays de l’invasion de populations non désirées et de produits qui viennent détruire nos emplois. Cela passe enfin par une remise à plat complète de la monnaie unique, qui a davantage coûté à l’Europe qu’elle ne lui a rapporté (…) ».
« Jamais la croissance économique n’a été aussi faible en Europe au cours des cinquante dernières années que depuis la mise en œuvre de l’euro ». Et M. de Kerdrel de prôner une Europe « de la coopération renforcée entre Etats , comme celles faites dans le passé pour l’espace ou l’aéronautique. »
Il invite également à la réduction de « ces États providence qui n’ont plus un sou et qui servent d’appel d’air à des immigrants ». « Pourquoi ne dit-on jamais que l’Union européenne, c’est 7 % de la population mondiale, 25 % de la richesse mondiale, mais 50 % des allocations en tout genre versées dans le monde… ? Ce n’est pas en faisant des chèques en bois qui devront être payés par les générations futures que l’on protégera les Européens. À l’heure actuelle, parmi les six pays les plus puissants du monde, trois sont européens. En 2020, parmi les dix pays les plus puissants de la planète, plus un seul ne sera européen. »
Il est piquant de constater, note Bruno Gollnisch, qu’en ce qui concerne notamment la question centrale de l’Europe bruxelloise, nombreux sont ceux qui taxaient il y a encore quelques temps, le FN d’irréalisme, d’extrémisme, de passéisme, de repli frileux, mais qui se rangent désormais, au moins en partie, aux vues, aux souhaits développés par le Mouvement national. Il faut s’en féliciter !
Certes, l’autisme des eurocrates qui vivent sur la « bête », les mains dans le portefeuille des contribuables, la dictature intellectuelle de leurs agents d’influence qui, dans le monde politique comme médiatique, s’acharnent à expliquer que « Hors de Bruxelles, il n’y a point de salut », ne se dément pas.
Nigel Farage a dressé il y a peu le portrait psychologique de cette coterie européiste qui vit dans sa bulle:
« Ce qui me surprend, c’est qu’alors que 5 pays ont déjà dû bénéficier d’un plan d’urgence dans la zone euro, et qu’un sixième est en train de se présenter, que l’opinion publique de la plupart des pays européens est en train de changer rapidement et de s’élever contre ce modèle centralisé, c’est qu’il y ait encore si peu de personnes au sein de ces institutions qui seraient prêtes à ne serait-ce qu’envisager que quelque chose cloche avec le projet européen. »
Et de poursuivre : « Maintenant, quand je pénètre dans cet immeuble à Bruxelles, j’ai l’impression d’être entouré par des adeptes de la scientologie, des adeptes d’un culte étrange, qui continuent de croire en leur projet alors même que le désastre est général!»
Gageons là encore que tout ce petit monde sera lui aussi rattrapé par le réel. Et la chute sera brutale.
De Pierre-Olivier Arduin dans La Nef :
"Le 1er janvier 2013 à minuit et une poignée de secondes, le premier bébé né en France était celui d’un « couple » d’homosexuelles domiciliées à Moulins dans l’Allier. Si celle qui s’est faite inséminer en Belgique et qui a accouché en France a été reconnue civilement comme la mère, sa « compagne » sera déclarée à son tour parent légal de l’enfant lorsque la loi ouvrant le mariage et l’adoption aux « couples » de même sexe entrera en vigueur.
Cette histoire illustre les non-dits du chef de l’État s’évertuant, lors de son intervention télévisée du 28 mars, à nous faire croire que le texte sur « le mariage pour tous » n’incluait ni de près ni de loin la question de la procréation médicalement assistée (PMA). Le chef de l’État ne peut ignorer que le marché des procréations artificielles en France et à l’étranger est organisé de telle façon que la loi Taubira, même sans prévoir de volet spécifique sur la « PMA homosexuelle », va accélérer le recours à ce genre de pratiques tout en validant juridiquement le fait délictueux commis à l’étranger. Les médias se sont fait l’écho ces dernières semaines du caractère opérationnel des filières de don de sperme pour les lesbiennes avec la complicité d’une partie des spécialistes français de l’assistance médicale à la procréation. [...]
Destinations phares de ces délocalisations procréatives, l’Espagne et la Belgique qui autorisent toutes les femmes, quelles que soient leur orientation sexuelle et leur configuration parentale, à recourir à des cellules sexuelles de qualité, objet de toutes les convoitises. Ces réseaux fonctionnent d’autant mieux qu’en vertu de la loi communautaire sur l’égalité de l’accès aux soins dans les pays de l’Union européenne, la Sécurité sociale prend en charge une partie des frais à l’étranger et couvre de toute façon l’ensemble des traitements tant avant qu’après l’insémination artificielle (traitement de stimulation, surveillance des ovaires, dosages hormonaux, échographies, et bien sûr la durée intégrale de la gestation). Depuis l’entrée en vigueur de cette directive européenne, les homosexuelles françaises sont de plus en plus nombreuses à se faire fabriquer illégalement des enfants sans père avec la collaboration de la médecine et de l’assurance-maladie françaises. Pour que le crime soit parfait, il manquait seulement la reconnaissance civile du statut parental en faveur de la compagne de celle qui mène la grossesse. Ce sera chose faite avec la loi ouvrant le mariage et l’adoption aux personnes de même sexe qui va inéluctablement démultiplier ce tourisme reproductif transfrontalier puisque la « conjointe mariée » de celle qui aura accouché sera régularisée comme second « parent » de l’enfant après adoption plénière.
On retrouve le même schéma pervers avec les « couples » d’hommes qui eux ont besoin d’un don d’ovules et d’une location d’utérus pour mener à bien leur « projet parental ». Alors que, dans la même émission, le président de la République jurait la main sur le cœur être absolument opposé aux mères porteuses, son gouvernement a déjà légitimé le contournement de la loi française prohibant la gestation pour autrui (GPA). En demandant aux juridictions, par la circulaire du 25 janvier, de faciliter l’acquisition de la naturalisation d’enfants nés à l’étranger d’une mère porteuse, Christiane Taubira vient d’accorder aux « couples » de gays une prime à l’impunité en leur offrant sur un plateau l’assurance qu’ils pourront continuer à recourir à la GPA en dehors de nos frontières sans être inquiétés pas les consulats lorsqu’ils rentreront avec l’enfant abandonné par celle qui l’aura porté pendant neuf mois. Après la circulaire Taubira, la boucle sera bouclée avec la loi Taubira puisque celle-ci, là encore, permettra au « conjoint » du géniteur (celui qui a donné son sperme à l’origine de l’embryon conçu par fécondation in vitro et réimplanté dans la mère porteuse) d’engager une procédure d’adoption plénière vis-à-vis de l’enfant, laquelle lui sera accordée automatiquement par l’État français. Contrairement aux dires de François Hollande, la fabrication artificielle d’enfants privés intentionnellement de père ou de mère est donc inhérente à la loi Taubira. Non contente de décupler les trafics procréatifs en tous genres, la nouvelle législation va par-dessus le marché ratifier les fraudes commises à l’étranger en infraction avec le droit français par nos ressortissants homosexuels en mal d’enfants. On entend déjà la majorité nous dire que cette situation hypocrite ne peut durer et nécessite que la France inscrive à son tour la PMA et la GPA pour tous dans son arsenal législatif."
LE MANS (NOVOpress) – Succès pour ces premières journées identitaires de l’Ouest organisées dans la province du Maine. Près d’une centaine de personnes y ont participé, venant des sections de l’Ouest (Bretagne, Anjou, Maine, Orléanais). Au menu le samedi, conférence de Gérald Pichon, auteur de Sale Blanc – il a également dédicacé son livre –, ainsi que Damien Rieu, porte-parole de Génération identitaire, et Fabrice Robert, président du Bloc identitaire. Une soirée conviviale s’en est suivie. Ces journées se sont closes par un atelier avec différents acteurs de la réinformation.
A noter lors de ces journées la présence amicale de cadres de la fédération sarthoise du Front national ainsi que de militants de Vox Populi.
Crédit photos : DR http://fr.novopress.info/
Si l’on consulte le dictionnaire Robert, on trouve cette définition pour "camelot du Roi" : « militant royaliste ». "Camelot du Roi" est en effet devenu un nom commun après son apparition à l’automne 1908. La première fois que les camelots du Roi sont officialisés, c’est dans L’Action Française du 16 novembre 1908.
L’ouvrage de Maurice Pujo Les Camelots du Roi, publié en 1933, raconte leur première année d’existence, en 1908-1909, une année riche en actions de toutes sortes.
La création des "Camelots" fut spontanée et leur développement rapide, au rythme des manifestations qui se succédèrent. Toute une jeunesse accourut alors pour répondre aux mots d’ordre de l’Action française ; des étudiants mais aussi des jeunes travailleurs. De cette époque date l’emprise de l’AF sur le Quartier latin, emprise qui devait durer longtemps.
Nouveau style
Avant la création des "Camelots", il y avait, bien sûr, des militants royalistes, mais ceux-ci se bornaient souvent à des conciliabules de salon et s’interdisaient d’affronter les autorités républicaines et leur police. Avec les camelots, le combat change de style : on fixe des objectifs à atteindre et pour cela, on recourt aux moyens de force sans peur d’affronter la police et les tribunaux. L’offensive contre le régime est continuelle et se développe dans une exaltation joyeuse malgré les coups reçus.
Les camelots ne se livrent pas à de simples chahuts : ils mènent des batailles selon une stratégie qui a été arrêtée par leurs chefs. Ils expliquent au public les raisons des actions entreprises et ripostent aux arguments de leurs adversaires acculés à la défensive. Ils adopteront la maxime « La violence au service de la raison ». De nos jours, la violence fait peur car on pense aux attentats terroristes. La violence des camelots du Roi était toujours mesurée et proportionnée au but à atteindre. Ils n’ont jamais tué personne ; En revanche, ils eurent des morts dans leurs rangs, tels Marius Plateau assassiné en janvier 1923 ou Ernest Berger assassiné en mai 1925.
En 1908, la France est aux mains de ceux qui se sont servis de l’affaire Dreyfus pour mener une campagne antipatriotique et antimilitariste. Le service de renseignement de l’armée a été supprimé, ce qui nous coûtera cher en vies humaines en 1914. C’est le pouvoir en place qui a déclenché au début du siècle la lutte contre l’Église catholique au nom de la laïcité. C’est lui aussi qui ne craint pas de faire tirer par l’armée sur les terrassiers en grève à Draveil-Vigneux. Tel est le visage de la République. On comprend le succès remporté par les camelots du Roi qui bousculent les autorités établies et bafouent avec entrain leurs représentants et leurs symboles.
L’acte de naissance des camelots du Roi est le 16 octobre 1908. Ce jour-là un étudiant des Beaux-Arts, âgé tout juste de vingt ans, Maxime Real del Sarte, interrompt le discours du président de la Cour de Cassation le jour de la rentrée judiciaire. Après avoir crié « Et l’article 445 ? » (violé par la Cour de Cassation en 1906 pour innocenter le capitaine Dreyfus) il poursuit : « Magistrats indignes et faussaires, il ne sera pas dit qu’un Français ne vous crachera pas au visage votre forfaiture et votre infamie ! » Il est arrêté, mais bientôt relâché. Il va passer un concours à l’école des Beaux-Arts puis rejoint les bureaux de l’Action française où l’on fête son exploit qui aura un énorme retentissement.
Fessé en Sorbonne
À partir du 2 décembre 1908 jusqu’au 17 février 1909, se développe« "l’affaire Thalamas", du nom d’un professeur du lycée Charlemagne qui avait insulté la mémoire de Jeanne d’Arc devant ses élèves et qui a été chargé de donner une série de cours à la Sorbonne sur La pédagogie de l’Histoire. C’en est trop pour l’Action française qui chaque mercredi – jour où officie Thalamas – appelle à manifester contre le professeur indigne. La première fois ses amis n’ont pas de mal à pénétrer dans l’amphithéâtre Michelet où ils couvrent de leurs cris la voix de Thalamas et le bombardent d’oeufs, de même que le doyen Croiset venu à la rescousse. Les semaines suivantes la Sorbonne sera filtrée et bouclée, mais l’AF organise des manifestations à l’extérieur qui prennent de plus en plus d’ampleur. Maurice Pujo s’impose naturellement comme leur organisateur. La campagne entreprise est expliquée dans L’Action Française et des affiches placardées au Quartier latin. Chaque mercredi, la manifestation se termine au pied de la statue de Jeanne d’Arc, place des Pyramides. Le récit alerte de la campagne contre Thalamas, sous la plume de Maurice Pujo, est toujours aussi captivant aujourd’hui. Il est plein d’imprévus et de rebondissements.
Le 17 février, les camelots se sont enfermés dans la Sorbonne et, à l’heure du cours de Thalamas, ils pénètrent dans son amphithéâtre. Ils étendent l’insulteur de Jeanne d’Arc sur la chaire, relèvent sa redingote et lui administrent une fessée mémorable. Il n’y aura pas d’autre cours de "pédagogie de l’Histoire"...
Toutes ces actions, et bien d’autres, se soldent par de nombreuses arrestations et condamnations par des magistrats qui ne manifestent aucune mansuétude à l’égard des camelots. Maurice Pujo, pour sa part, sera emprisonné plusieurs mois.
Maurice Pujo arrête son récit en juin 1909, et l’on regrette de ne pas lire la suite des exploits des Camelots du Roi. Hélas, il n’a jamais écrit le second tome qu’il avait pourtant annoncé.
Gendarmes supplémentaires
C’est en 1908-1909 que les principes directeurs de l’action des camelots ont été définis : recours à une violence mesurée, c’est-à-dire à un désordre passager pour rétablir l’ordre véritable bafoué par les hommes du régime, discipline, persévérance et non des protestations sans lendemain. Les Camelots du Roi se proclament des « gendarmes supplémentaires ».
Être aujourd'hui fidèle à l’esprit des Camelots du Roi, c’est essentiellement rester disponible pour toute action que requiert le service du pays, fût-elle modeste et obscure. Les humbles tâches de militantisme quotidien, notamment la vente à la criée du journal, préparent à mener les actions plus importantes qu’imposeront les circonstances. La France a toujours besoin de camelots du Roi !
Pierre PUJO L’Action Française 200 du 3 au 16 novembre 2005
Olivier Delamarche, du groupe Platinium Gestion, le 07 mai 2013 sur BFM Radio, met les points sur les i, dans l’émission “Intégrale Placements“, face à Cédric Decoeur.
« Il n’y a rien de rassurant sur les bancaires – Le PNB de la Société Générale est en baisse, la totalité de son résultat vient uniquement de la partie marché, ce qui est aléatoire: autant espérer que vous allez gagner tous les ans au loto – La Chine ne viendra pas à notre secours, sa croissance est à la moitié de ce qu’ils annoncent – Investir sur le marché japonais actuellement est une idiotie complète – Les États-Unis perdent 21 millions d’heures de travail mensuellement. »
Comme l'écrit Thierry Bouzard dans l'introduction de son livre consacré à la croix celtique, cette dernière est « un symbole sur lequel courent de notnbreuses légendes souvent erronées ». De fait, ayant acquis depuis plus d'un demi-siècle une notoriété remarquable, « la croix celtique rayonne sur tous les continents » et elle est souvent présentée par les adversaires de la tradition nationale comme un avatar d'un autre symbole cruciforme qui puise ses sources dans la tradition indo-européenne ... Dans cet ouvrage de plus de cent vingt pages, richement illustré et bien documenté, les lecteurs peuvent, soit parfaire leurs connaissances, soit découvrir l'histoire et la signification de ce symbole qui a traversé les siècles sans prendre une ride. Avec ce premier ouvrage, Thierry Bouzard rentre dans la grande famille des témoins de la mémoire nationale. Ce nouvel ouvrage de la belle collection Prolégomènes qui a déjà à son actif une histoire des Camelots du Roi marque l'originalité de cette collection enracinée.
National Hebdo - Comment vous est venue l'idée de consacrer un ouvrage à l'histoire de la croix celtique ?
Thierry Bouzard - Après quelques années de militantisme, il y a déjà un certain temps, j'ai voulu comprendre d'où venait l'engouement des nationalistes pour ce symbole. Mes premières recherches m' ont rapidement fait apparaître qu'aucune étude n' avait été consacrée à ce sujet et que les utilisateurs en avaient des conceptions variées et parfois contradictoires. J' ai donc décidé d'en faire l'étude moi-même car je considère qu'il est important de connaître les raisons qui motivent l'engagement des individus. Le symbolisme constitue un vecteur puissant qui synthétise en quelques traits précisément tracés un concept complexe. Il est considéré comme le langage privilégié de l'esprit, le plus apte à appréhender des réalités inaccessibles au langage ordinaire. C'est un moyen universellement utilisé pour entraîner les hommes.
Mais la croix celtique ne voulait pas livrer facilement ses secrets. Les ouvrages sur le symbolisme ne l'évoquent que superficiellement et souvent comme un simple dérivé de la croix grecque ou de la croix latine.
Je me suis donc lancé dans mes recherches sans idée préconçue et je dois dire que je ne m'attendais absolument pas à ce que j'allais mettre au jour. L'aspect de plus étudié concerne les célèbres croix irlandaises. Son utilisation politique moderne est aussi assez connue depuis la réactualisation qu'en a fait Pierre Sidos, mais pas la genèse de celle-ci.
Ce sera aux lecteurs de dire. si j'ai atteint mon objectif qui était de présenter une vision complète et synthétique de la croix celtique et de son symbolisme.
- Quel est le lien entre les Celtes pré-chrétiens et la croix celtique chrétienne ?
- Ce sont les druides irlandais qui font le lien entre l'ancienne religion et le christianisme et c'est probablement par eux que le symbole a été transmis. Il faut savoir que les Celtes irlandais sont le seul exemple de populations qui se soient converties au christianisme sans avoir été préalablement conquises par les armées romaines. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, les Celtes ne faisaient pas un usage graphique de la croix celtique. En effet, aucun objet précédant la conversion de l'Irlande ne représente le symbole. Par contre je mentionne l'usage qui en est fait dans la géographie sacrée des Celtes irlandais et des Gaulois, ce qui n'est pas étonnant quand on sait que les druides transmettaient leur enseignement exclusivement oralement. Mais c'est en Irlande que la mutation du symbole s'est effectuée, Sans y voir forcément un lien, de cause à effet, on constate que la caste sacerdotale, les druides, ont embrassé la nouvelle religion presque naturellement et quoi de plus logique qu'ils aient voulu enrichir la symbolique de leur nouvelle religion par une lecture originale d'un motif qui leur était familier et dont on trouve la trace en Europe dès le néolithique.
Concrètement, on constate que la croix celtique, avant de servir dans le cùlte public sous la forme des grandes croix de pierre, a d'abord été utilisée dans le culte privé, gravée sur les pierres tombales. On la retrouve aussi dans l'orfèvrerie.
- Pouvez-vous retracer l'épopée du père Doncœur qui a redonné vie à la croix celtique ?
- C'est en effet le père Doncœur qui est à l'origine de l' emploi moderne de la croix celtique. Il en avait fait son symbole personnel sous le nom de "croix cadet". Il est une figure méconnue mais attachante de cette première moitié du XXe siècle. S'il reste méconnu, ses chansons le sont moins et notamment le célèbre Kyrie des gueux qui est devenu un classique du répertoire des Saint-Cyriens. Il est extrait de son carnet de chants le Roland dont plusieurs pages sont illustrées avec la croix celtique.
C' est la loi sur les congrégations religieuses de 1902 qui oblige le jeune Paul Doncœur à s'exiler. C'est en 1912 qu'il est ordonné prêtre en Belgique. En août 1914, il marche au canon pour partager le sort des soldats français sur le front. Blessé, prisonnier, décoré, c'est surtout après la guerre qu'il se fera remarquer en prenant une part éminente dans la campagne qui va faire céder le gouvernement Herriot en 1924. Le cartel des gauches voulait remettre en application la loi de 1901 et de nouveau expulser les congrégations religieuses. Parallèlement, le père Doncœur participe à la création du mouvement scout en France et spécialement des routiers. En 1939, il devient l'aumônier général de la branche Route et c'est certainement sous son influence qu'est choisi l'emblème des cadets d'Algérie en 1940, puis des Equipes nationales en 1943. Ces deux organisations vont utiliser comme emblème officiel la croix celtique telle que nous la connaissons.
- Que représente à vos yeux le symbolisme de la croix celtique ?
- On peut y distinguer plusieurs significations. Tout d'abord, il est incontestable que la croix celtique est une représentation du "signaculum domini", c'est-à-dire des cinq plaies du Christ en croix. Symbole très courant au Moyen Age et connu depuis le IVe siècle. Cette signification méconnue est pourtant explicite sur les premières croix en pierre irlandaises. D'ailleurs, les spécialistes de l'art irlandais ne qualifient-ils pas les cinq cabochons qu'ils remarquent sur ces croix de "têtes de clous" ?
La croix celtique est aussi l'héritière des anciennes roues solaires de l'âge de bronze. Par là, elle intègre le symbolisme solaire et elle l'enrichit en étant aussi une représentation du cœur. Sans entrer dans tous les détails, on peut dire que lorsque le soleil réchauffe et éclaire, il n'agit que dans un seul. sens tandis que le cœur exerce la même fonction dans les deux sens, par un mouvement à la fois centripète et centrifuge. C'est une image classique du Sacré-Cœur représenté très souvent entouré de rayons solaires.
- Comment est-elle présente dans nos chants de tradition ?
- Collectionneur de recueils de chants, je me devais de mentionner, en annexe de mon livre, les chants qui citent la croix celtique dans leurs paroles. S'il est probable qu'il devait exister des chants religieux glorifiant ce type de croix, ils ont apparemment disparu. Il ne reste donc que des chants plutôt militaires et militants. Je les publie avec leurs partitions et ce que je connais de leur historique. Le plus célèbre est Les Lansquenets, moins connu est le chant des mercenaires Le vent menait. Bien entendu, on trouve le chant officiel de l'Œuvre française écrit par Pierre Sidos.
Propos recueillis par Françoise MONESTIER National Hebdo mai 1998
La croix celtique, Collection Prolégomènes, Editions Defi, 1 Place Paul-Verlaine, 92100 Boulogne Billancourt.
Frédéric Pichon, Président du Collectif des Avocats Contre la répression policière, écrit :
"« Celui qui s’incline devant des règles établies devant l’ennemi ne vaincra jamais disait Trotzky »
A l’occasion de la Loi Taubira, certains dans un souci légitime de séduire les médias utilisent la sémantique de l’idéologie dominante. Certes, il n’est pas interdit d’être rusé mais à condition de maîtriser le jeu. Or les cartes sont truquées. L’utilisation du terme « d’homophobie » par les partisans de la loi Taubira pour discréditer leurs adversaires démontre qu’ils n’ont finalement que très peu d‘arguments à opposer. Or au lieu de poser nos propres règles, certaines spécialistes autoproclamées de la communication passent les trois quarts du temps à se justifier quitte à brandir le drapeau arc en ciel des groupes communautaristes.
C’est oublier qu’au-delà de la Loi Taubira, nous combattons un diktat idéologique qui se décline à travers l’égalitarisme et l’idéologie libérale libertaire (que l’on pourrait aussi qualifier de relativisme, nihilisme ou encore déconstruction). Sous couvert de lutte contre les inégalités, on va créer des catégories artificielles et minoritaires en remettant en cause l’élément structurant de toute société humaine selon l’anthropologue Claude Levi Strauss : l’altérité homme/femme.
La théorie du genre et son bras armé, la notion d’orientation sexuelle visent à remplacer les notions biologiques et anatomiques incontestables telles que la distinction sexuelle homme / femme au profit de constructions idéologiques. Dans cette perspective, l’humanité se déclinerait en différentes catégories telles que hétérosexuels, homosexuels, bisexuels, trans etc… Il y a quelque chose de paradoxal à prétendre lutter contre les discriminations tout en créant des ghettos et en assiégeant la République de revendications communautaristes.
Et pour imposer cette nouvelle civilisation, on va créer des lois qui non seulement vont dénaturer le mariage mais encore qui vont réprimer tous ceux qui ne partageront pas ces préjugés totalitaires. Tel est le sens notamment de l’article 24.9 de la loi de 1881 voté en 2004 sous un gouvernement de droite et qui prétend lutter contre les discriminations en raison de l’orientation sexuelle. Or en vertu de cette loi, il peut devenir illégal de critiquer les argumentations des groupes communautaristes gays sous un angle anthropologique parce que telle ligue de vertu en aura décidé ainsi.
Que les choses soient claires : l’homosexualité n’est pas une identité. Il y a des hommes ou des femmes qui sont chacun uniques, éminemment respectables et sacrés. L’homme ne se réduit pas à ses actes, et encore moins à sa pratique sexuelle ou à ses tendances. Et les avocats en particulier savent plus que quiconque faire la différence entre les personnes et les actes.
Mais ouvrir la boîte de Pandore avec l’union civile – qui n’est absolument par une revendication de l’inter LGBT qui demande la PMA et la GPA - en prétextant accorder un nonos à des gens de même sexe "qui s’aiment", qui plus est lorsqu’on prétend le faire au nom de la lutte contre l’homophobie, c’est valider cette conception du monde idéologique et nihiliste."