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Clément Méric, mort et récupéré
Par Jacques de Guillebon
Je suis presque sûr que Robert de Maubeuge aussi bien que Kader de Villetaneuse rigolent devant leur écran plat. Oh non, ils ne rigolent pas de la mort du pauvre Clément, ils ne sont pas des bêtes, et moi non plus, ils sont tristes comme tout le monde et peut-être le soir dans leur lit disent-ils pour son âme les pauvres mots qui leur restent comme une prière à quelque force supérieure inconnue.
Oh non, ils ne rient pas parce qu’ils n’aiment pas la mort, même quand c’est celle d’un jeune homme qu’ils ne connaissaient pas.
Mais ils rigolent fort et à gorge déployée devant l’opération de récupération la plus minable et la plus sordide des dix dernières années. Résumons-nous : un groupuscule d’antifas se rend à une vente de vêtements où il sait qu’il rencontrera nécessairement des skins. Une fois sa proie localisée et dûment échauffée à coup d’insultes et de « tar-ta-gueule à la récré », ledit groupuscule se lance dans la bagarre. Tragique baston qui s’achève par la mort d’un jeune homme. Aussitôt les skinheads sont accusés. Parfait. Cela s’appelle un homicide, involontaire ou pas, je ne sais, que justice passe. Mais aussitôt, tous les gauchistes du monde crient à la « marque de l’extrême droite », aux années 30 et au retour du fascisme. Aussitôt ils érigent Clément en martyr du nazisme et réclament l’interdiction, la dissolution de toute l’extrême droite, du Front national, voire de l’UMP et de la Manif pour tous. Alors Robert, et Kader, et moi, nous rigolons. De joie murayenne devant l’absurdité du temps, ou de désespoir devant la chute définitive de la raison, je ne sais pas non plus.
Mais nous rigolons quand nous lisons que l’extrême droite a le monopole de la violence. Nous rigolons quand nous nous souvenons de ces manifs altermondialistes – et j’en étais, je peux en témoigner – où les black blocs ravageaient des quartiers entiers, incendiaient des banques, lapidaient des policiers et mettaient à sac des épiceries. Sans doute des gens d’extrême droite, comme les autonomes de Montreuil et leurs barres de fer, les milices de la CNT cagoulées qui font régner la terreur quand des vieillards anti-avortements s’enchaînent aux hôpitaux. [...]
La suite sur Causeur
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Les mots, la novlangue et les remplaçants
« Imbus de matérialisme et d’utilitarisme les tenants du Système qui nous oppresse tiennent le langage pour chose secondaire et négligeable.»
Bien que d’habitude on tienne les mots pour choses secondaires, négligeables, bien qu’on considère les questions qu’ils posent comme des questions byzantines, les mots – notre sang et notre sève – véhiculent un pouvoir plus que considérable : énorme, décisif ; un pouvoir qui découle non seulement de ce que les mots disent, mais de la façon dont ils le disent – c’est-à-dire de « l’aura poétique » qui entoure tout mot, y compris le plus banal.
Imbus de matérialisme et d’utilitarisme, les tenants, aussi bien à « droite » qu’à « gauche », du Système qui nous oppresse tiennent, eux aussi, le langage pour chose secondaire et négligeable. Ils le considèrent comme un simple « outil » de communication. Mais cet outil, ils sont passés maîtres dans l’art de le manipuler à leur guise ! Ils ont même mis sur pied toute une novlangue qui, transmise par la médiacratie, diffuse insidieusement partout, nomme l’air même du temps, les impositions de la Bienpensance.
La chose est si insidieuse qu’il peut même arriver que cet air pollué contamine, à l’occasion, la langue de ceux qui s’opposent au Système, à ses exactions et à sa bêtise. Ainsi, par exemple, les Tziganes se sont vus dépourvus – même parmi nous – de leur nom ancestral pour être désormais appelés « les roms » ou, d’une façon encore plus douceâtre, « les gens du voyage ».
Je l’avoue, pourtant : en ce qui nous concerne, c’est bien le seul cas de contamination langagière que je connaisse. C’est bien de pied ferme que nous faisons face à la langue de bois… pourri du Système. Tout un travail extrêmement important a été accompli, notamment par Polémia, consistant à dénoncer la dénaturalisation du langage qui se développe jour après jour sous nos yeux et au travers de nos langues.
Mais comme il nous arrive souvent dans d’autres domaines, la plupart de ce travail est « négatif ». Il consiste avant tout à dénoncer, à faire face, à aller à l’encontre de tout ce à quoi il faut s’opposer. Ce qui est très bien, sauf qu’il ne suffit pas de s’opposer. Il faut aussi créer, être imaginatif, inventif. Il faut trouver des mots justes, parlants, pertinents et surtout… impertinents.
Voilà qui, malgré tout, commence déjà petit à petit à se faire. « La Manif pour tous » (face au « “Mariage” pour tous ») est, par exemple, une grande trouvaille qui a fait fortune méritée. Il y en a d’autres : la « bienpensance » (terme beaucoup plus parlant, beaucoup plus ramassé que « la pensée du politiquement correct », à supposer que celle-ci soit une pensée) ; la « médiacratie » (au lieu des simples médias) ; la « novlangue » (celle-là nous la devons, depuis 1947, à un certain George Orwell et à son Big Brother).
Mais ces trouvailles – ces coups de fouet par lesquels la langue frappe droit, mieux que par un long discours, dans l’imagination et dans l’émotion des gens – sont encore trop peu nombreuses. J’en propose une autre. L’idée m’est venue l’autre jour à Paris, où chaque fois que je m’y rends je constate un nombre de plus en plus important d’immigrés. Puisque, grâce à Renaud Camus, le « Grand Remplacement » est une expression qui commence déjà à s’introduire dans notre langue, ce ne sont pas des immigrés, me disais-je, ces gens qui, venus d’ailleurs, vont chambouler toutes les données ethniques, culturelles et spirituelles de nos peuples. Ce sont des « remplaçants », puisque telle est la fonction pour laquelle nos oligarques, tout en tirant bénéfice des bas salaires qu’ils leur infligent, leur ont ouvert les portes.
Ne les désignons pas de ce mot – « immigrés » – qui évoque seulement le sort pénible de quiconque doit quitter son chez-soi pour aller chercher fortune ailleurs. Ils sont certes cela, les immigrés. Mais ce n’est pas cela qu’ils sont pour l’essentiel. Telle n’est ni la fonction objective qu’ils remplissent ni la raison pour laquelle nos maîtres – ces zombis dépourvus d’origine, d’attache et de tradition – leur ont ouvert grandes les portes. Ils sont là en vue d’accomplir le Grand Remplacement de populations qui est en train de submerger l’Europe. Ceux qui accomplissent un Remplacement d’une telle ampleur ce ne sont pas de simples immigrés. Ce sont des Remplaçants. Appelons-les donc du nom qui est le leur.
Javier Portella http://fr.novopress.info
Voir aussi :
- Le Dictionnaire de novlangue (Mise à jour janvier 2013) 1/2
- La Novlangue de l’Union européenne (première partie)
- Le Dictionnaire de Novlangue (Mise à jour janvier 2009)
- Dictionnaire de la réinformation – Cinq cents mots pour la dissidence(neuvième et dernière section T-U-V-W-X-Y-Z)Source : Polémia – 8/06/2013
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La presse étrangère parle des Hommens
Quand il y a 2 millions de personnes dans la rue, la Préfecture truque les chiffres et quelques échos paraissent dans la presse internationale.
Quand un hommen pénètre sur le cour lors de la finale de Roland-Garros, toute la planète en parle (sauf les JT de TF1 et France 2). Le monde entier sait désormais que d'irréductibles Français luttent encore et toujours contre la dénaturation du mariage. -
Deux erreurs fiscalistes ordinaires
Commençons par un petit rappel. Les communistes osent écrire : "La relance de la dépense et des services publics, ça, c’est moderne !" (1)⇓Cette phrase nous semble, à première vue, risible. Mais son auteur ne se trompe qu'à moitié. Certes, ce qu'il appelle modernité est singulièrement passé de mode dans les pays qui ont officiellement subi le joug marxiste, léniniste et stalinien. Rien ne peut y être considéré comme plus ringard que l'étatisation, la collectivisation et la planification. Enfin, partout sauf en France.Mais d'un autre côté on peut bien considérer aussi que "la mode c'est ce qui se démode". De la sorte, nous devons savoir qu'au fond l'Utopie socialiste réapparaîtra sous d'autres formes, comme elle n'a jamais cessé de le faire au cours de l'histoire. (2)⇓ Et, dans ces conditions, alourdir systématiquement les prélèvements obligatoires et les interventions de l'État, dans l'économie, dans le social à crédit, dans la culture, ou plutôt dans l'inculture de masse et ses techniques de l'ahurissement – c'est marcher lentement mais sûrement vers le socialisme étatique.
Milton Friedman l'avait fait remarquer un jour : si les engagements du "Social security trust", qui assure les retraites publiques américaines depuis sa création par Roosevelt en 1935, étaient effectivement garantis par des actifs, les États-Unis auraient institué le communisme puisqu'un fond dépendant du gouvernement posséderait la totalité de la capitalisation boursière et des valeurs industrielles du pays.
Au stade où en est arrivé notre pays, avec 57 % de dépenses publiques dans le produit intérieur brut officiel, tout ce qui développerait plus avant ce pourcentage nous rapproche du communisme.
Or deux familles de discours, sans peut-être s'en rendre compte, proposent comme remèdes à la crise des solutions qui tendent à un résultat peu différent, et qui, accessoirement, ne tendront qu'à aggraver le marasme.
La première famille est poussée par certaines équipes qui tiennent le haut du pavé au sein de la "citadelle Bercy", et qui inspirent la réflexion et l'action de gens habituellement classés comme "sociaux-démocrates".
L'erreur que commettent ces gens – bien intentionnés n'en doutons pas – consiste à considérer comme "dépenses fiscales" toutes les formes de réductions d'impôts et d'exonérations. Ils classent donc leurs diminutions comme équivalentes à de moindres prélèvements. Évidemment c'est tout le contraire qui se produit : quand on décide de limiter l'effet du quotient familial, par exemple, comme on s'apprête à le faire, on arrive à augmenter très sensiblement l'impôt sur le revenu que payeront 12 % des ménages.
On ne "supprime" pas, dès lors, une "niche" qui "coûtait" 2 milliards, on rallonge, ou plutôt on se propose de rallonger d'autant l'ardoise de la fiscalité directe. D'ailleurs, au bout du compte, l'État récupérera un peu moins que ses espérances car nous sommes entrés dans la phase où la hausse des taux ne se traduit plus par un meilleur encaissement du Trésor public mais par diverses formes de fuite devant l'impôt.
Il est cependant probable que les gens avertis, même au sein des équipes Hollande-Ayrault ont pris conscience de tout cela, mais qu'ils n'osent pas en tirer les conclusions.
Une deuxième forme de raisonnement, plus subtilement pervers consiste à soutenir que la réduction des déficits doit se faire au rythme de 2/3 de dépenses en moins et 1/3 d'impôt en plus.
Telle était la doctrine avancée, en fin de règne, par la présidence Sarkozy. Certains dirigeants de l'UMP s'y raccrochent encore aujourd'hui sans trop y réfléchir. (3)⇓Malheureusement nous n'en sommes plus à rêver une telle demi-mesure reposant sur une telle doctrine chèvre-chou.
Pour la première fois depuis bien longtemps, en effet, les investissements étrangers dans l'Hexagone sont durablement en recul. Pendant de longues années les achats d'entreprises françaises par des groupes internationaux ont été mis en avant comme représentant "l'attractivité du pays". Cette illusion cynique sous-estimait le fait que les règles successorales et les droits supportés par les héritiers amènent ceux-ci à céder leurs parts à des investisseurs internationaux. Or ce mécanisme ne fonctionne même plus que de moins en moins car, et l'hyper fiscalité, et l'hyper réglementation, et les discours imbéciles du soi-disant "ministre du redressement industriel" concourent à dissuader de plus en plus la venue d'opérateurs extérieurs.
Augmenter en quoi que ce soit les impôts infligés à l'économie française c'est la tuer à petit feu. Elle ne revivra que par une diminution des impôts et une réduction des déficits, ce qui suppose bien évidemment une réduction des prélèvements plus rapide encore. (4)⇓
Manifestons la fermeté de le dire nettement.
JG Malliarakis http://www.insolent.fr/
Apostilles
- cf. L'Humanité du 21 mai. ⇑
- cf. "Histoire du communisme" avant Marx par Alfred Sudre. ⇑
- cf. intervention, très agaçante, de M. Apparu sur Radio Classique Public Sénat le 5 juin 2013.⇑
- C'est ce que j'essaye de démontrer dans mon petit livre "bleu" "Pour une Libération fiscale" en réponse au petit livre rouge de la gauche
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La mobilisation antifasciste : un classique
Personne à juste titre ne prendra la défense du skin tueur. Même si son intention n’était pas de tuer, il a tué. La violence bestiale est toujours sans excuse, d’où qu’elle vienne. Qui peut croire cependant que le régime soit menacé par des groupes fascistes ?
Uniquement ceux qui ont intérêt à le faire croire pour l’instrumentaliser, les groupes gauchistes antifascistes dont c’est la raison d’être et le fonds de commerce également. Rajoutons les gauches qui jouent aux résistants sans grands risques et le gouvernement qui peut faire des effets de manches et donner une impression de fermeté. R.F.
Cela étant dit, l’enquête et le procès diront ce qu’il en a été exactement de ce drame épouvantable. Les médias s’emballent, les politiques aussi, même si les faits sont indiscutables.
On notera que les deux groupes qui veulent détruire la société de consommation se sont retrouvés dans une « vente privée » pour accéder à leur mode, curieusement partagée et à prix réduit. On notera que la mort a été provoquée par une chute fatale suite à un coup de poing américain (à confirmer). Les avocats plaideront qu’il n’y avait pas intention de tuer, mais il y a eu mort d’homme. Le résultat est le même.
Le gouvernement inquiet de la montée d’une extrême droite plus radicale, c’est une réalité, cherchait un prétexte pour un coup d’arrêt. Elle a plus qu’un prétexte et ne s’en gênera pas.
On suggérera cependant quelques réflexions.
Certains mouvements ont toujours desservi la cause qu’ils prétendaient défendre en recrutant des marginaux violents et incontrôlables. La violence marginale des extrêmes assumée n’est pas une nouveauté. L’exploitation de ces violences non plus.
La dissolution est une fausse solution. Des groupes se reforment immédiatement que les policiers doivent à nouveau infiltrer de l’intérieur. L’efficacité de la police contre les skins prouve qu’ils étaient connus, infiltrés certainement et mieux contrôlés que certains islamistes apparemment.
L’immédiate mobilisation politico-médiatique contre le péril fasciste est un classique français. Il y a une sorte d’exorcisme qui frise l’hystérie dans certains comportements. Les slogans « no pasaran » montrent que certains vivent encore à l’heure de la Guerre d’Espagne. Quant au « chant des partisans » il y a là aussi un certain anachronisme. Les « verts de gris « seraient-ils rentrés dans Paris » ?
Devant une telle menace et une telle émotion, on s’étonnerait presque que Roland Garros, temple des belles consciences, n’ait pas été interrompu. Delanoë n’y était pas puisqu’il a tenu un discours musclé sur les lieux du drame, repris de volée par un Ayrault pour une fois dynamique. Il a exhorté à « tailler l’extrême droite en pièces » pire que le Kärcher, Montjoie et St-Denis. L’hystérie antifasciste comme dérivatif à l’impuissance politique est un exercice où excelle une classe politique incapable de combattre le déclin et le chômage. Cela n’excuse rien, mais ne justifie pas la récupération et l’amalgame.
Accusé de complicité morale, Copé se sent obligé d’en faire des tonnes, et certains pensent sans doute pouvoir trouver un lien avec le FN pour diaboliser la dédiabolisée. Le PS cependant est tenu à l’écart par des militants gauchistes qui ne veulent pas qu’on se serve de leur « martyr ». Il veut complexer un électorat qui serait tenté de voter mal. C’est aussi le but de l’UMP et des médias. Le front antifasciste pourrait relancer le front républicain. L’hystérie antifasciste est aussi et surtout un exorcisme électoral. Mais il ne chassera pas les vrais démons qui possèdent notre société et qui sont les incubes de la violence.
Raoul Fougax Metamag 7/06/2013 via Polémia
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Le mariage français devenu républicain
Être républicain n'est pas une opinion neutre. Un mariage explicitement républicain n'est pas un mariage neutre. L'état français a-t-il le droit d'imposer, contre les consciences, un type de contrat obligatoire qui engage les époux au-delà de son objet réel?
Par l’amendement n°4361 de la loi sur l’ouverture du mariage aux couples de même sexe, l’article 165 du code civil a été modifié en remplaçant les mots « célébré publiquement devant » par « prononcé lors d’une célébration publique et républicaine par ».Le mariage en France, par cette modification, de civil est devenu républicain.Ainsi l’exprime Monsieur Alain Touret lors de l’exposé sommaire de l’amendement qu’il a proposé :Cet amendement vise à introduire dans le code civil l'affirmation du caractère républicain de la célébration du mariage….Le mariage civil est aussi, depuis la Révolution française de 1789, une institution laïque. Le rite civil qui l'entoure en atteste… Lors de la cérémonie du mariage, le maire agit en sa qualité d'officier d'état civil, dans une salle de la mairie, devant le portrait de Marianne, symbole de la République, ceint de l'écharpe tricolore.Or si vous naissez de parents français, vous êtes citoyen français. Et si la France est une république, vous n’en êtes pas pour autant républicain.Adhérer à un système politique est affaire de pensée et de conscience. Ainsi, on peut être français et monarchiste, communiste, démocrate, anarchiste, ochlocrate, oligarche, totalitariste ou tout simplement en désaccord avec le système politique sans avoir rien à proposer.Si donc un couple non républicain veut s’unir devant les hommes, pas de mariage possible sans aller à l’encontre de ses opinions ou de sa conscience. N’est-ce pas là une atteinte à la liberté ? Cependant, il reste à ce couple la possibilité d’opter pour le PACS.Mais que dire du cas où le mariage républicain devient une obligation ? Oui, une obligation.Car pour un couple non républicain désirant se marier devant Dieu et les hommes, le mariage civil est une obligation. En France, le ministre d'un culte n’a pas le droit de marier religieusement sans avoir préalablement reçu l'acte de mariage civil. Il risque six mois d'emprisonnement et 7500 euros d'amende.En ce cas, il n’existe aucune alternative possible. Pour se marier religieusement, il faut signer un contrat civil et républicain. Bien que mariage civil et mariage religieux n’aient plus grand chose en commun.Nous demandons l’abrogation de l’article 433-21 du code pénal afin que la France, selon la Constitution, assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion, et selon la Convention européenne des droits de l’homme, garantisse pour toute personne le droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion.
Documents annexes :Code civil- Article 165 Modifié par LOI n°2013-404 du 17 mai 2013 - art. 3 et art. 5Le mariage sera célébré publiquement lors d'une cérémonie républicaine par l'officier de l'état civil de la commune dans laquelle l'un des époux, ou l'un de leurs parents, aura son domicile ou sa résidence à la date de la publication prévue par l'article 63, et, en cas de dispense de publication, à la date de la dispense prévue à l'article 169 ci-après.Article 433-21 du Code pénal :Tout ministre d'un culte qui procédera, de manière habituelle, aux cérémonies religieuses de mariage sans que ne lui ait été justifié l'acte de mariage préalablement reçu par les officiers de l'état civil sera puni de six mois d'emprisonnement et de 7500 euros d'amende.Le sujet a été clairement exposé par Madame Axelle Lemaire lors de la séance de vote à l’Assemblée Nationale le 25 janvier 2013 :Cet amendement adjoint le qualificatif républicain au terme célébration et rappelle ainsi que le mariage est une institution républicaine. C’est dans les mairies, temples républicains par excellence si j’ose l’expression, derrière les frontons qui énoncent la devise de la République, que sont célébrés les mariages avec bientôt un peu plus d’écho donné encore à l’égalité grâce à ce texte.Or rien, dans les dispositions du code civil relatives au mariage ne fait directement référence à la République, à part des dispositions d’ordre procédurales qui mentionnent le rôle du Président de la République et du procureur de la République.Pourquoi souligner, dans l’article 165 du code civil, qui traite des formalités relatives à la célébration du mariage, le caractère républicain de cette célébration ? Tout simplement parce qu’une occasion textuelle nous est ici donnée d’affirmer dans la loi ce principe désormais intangible, mais qui ne le fut pas toujours selon lequel le mariage fait l’objet d’une célébration républicaine. Le mariage est en effet plus qu’un seul contrat, plus que la validation d’un nouveau lien contractuel entre les époux, il est une entrée dans un cadre juridique destiné à régir un ordre sociétal lui-même défini par les lois de la République.Voilà ce que célèbre le maire ou ses adjoints lorsqu’il prononce le mariage et qui explique aussi l’importance du cérémoniel. Le rituel civil se distingue au demeurant du rituel religieux puisque, si les futurs époux peuvent choisir – et c’est aussi cela la liberté – de se marier de manière confessionnelle et spirituelle, c’est le mariage républicain et lui seul qui ouvre l’accès aux droits et aux devoirs des époux. Cet amendement officialise le caractère républicain de la célébration du mariage.Texte complet de l’exposé sommaire de l’amendement par Monsieur Alain Touret :Cet amendement vise à introduire dans le code civil l'affirmation du caractère républicain de la célébration du mariage. Vous savez, mes chers collègues, à quel point nous autres, radicaux, sommes sensibles à ce caractère républicain.
Le mariage civil illustre à plusieurs titres les valeurs républicaines.
Il est d'abord une liberté : le droit de se marier, de refuser le mariage, de choisir son conjoint. En ce sens, il est l'émanation de l'une des valeurs fondamentales de notre République.
Il est aussi, depuis la Révolution française de 1789, une institution laïque. Le rite civil qui l'entoure en atteste, ceux d'entre nous qui sont maires, comme vous monsieur le président, le savent. Lors de la cérémonie du mariage, le maire agit en sa qualité d'officier d'état civil, dans une salle de la mairie, devant le portrait de Marianne, symbole de la République, ceint de l'écharpe tricolore.
Le rappel des dispositions du code civil marque les obligations et les devoirs nés de cet engagement. L'ouverture du mariage aux personnes de même sexe fait progresser encore cette institution dans le champ des valeurs de notre République.
C'est pourquoi nous proposons qu'à l'article 165 du code civil, les mots « célébré publiquement devant l'officier d'état civil » soient remplacés par les mots « prononcés lors d'une célébration publique et républicaine. » -
Discours de Herve Van Laethem - C9M - 2013
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Hervé Ryssen dans le rôle d’un antifa
L’écrivain Hervé Ryssen (livres ici) se met dans la peau d’un antifa dans cette déclamation (ironique) :
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Rassemblements de soutien à la « Manif pour tous » et aux 19 de Solférino à Varsovie et Budapest
Le 5 juin, de jeunes hongroises se sont rassemblées devant l’ambassade de France à Budapest pour dénoncer le traitement policier réservé aux 19 de Solférino. Crédit photo : DR
BUDAPEST (NOVOpress) — Les gigantesques manifestations du peuple français en opposition à la loi Taubira et au « Mariage pour tous » ne sont pas passées inaperçues à l’étranger. L’ignorance du gouvernement français et répression brutale contre les manifestants non plus.
C’est ce qui a motivé deux rassemblements spontanés – pilotés par Maria Piasecka-Łopuszańska du réseau « Christian Women Against Femen » interrogée par Novopress récemment – devant les ambassades de France à Varsovie et Budapest, ce mercredi 5 juin à 16h (horaire précoce choisi pour que les ambassades soient encore ouvertes).
À Budapest, parmi la trentaine de personnes présentes, la député Szilvia Bertha est venue accompagnée de plusieurs de ses enfants – dont le dernier est né durant son mandat – et a remis une lettre à l’ambassade. Était également présent le journaliste conservateur Ádám Pozsonyi.
Dans cette vidéo, une des manifestantes, Edda Budaházy, explique en anglais les raisons de la manifestation à Budapest.
Au même moment, à Varsovie, l’ambassade de France était particulièrement inquiète et a appelé à plusieurs reprises les organisateurs, semblant craindre des débordements. Il est vrai que le jour même de la Manif pour Tous du 26 mai à Paris, près de 10.000 personnes participaient à Varsovie à une marche pour la famille. Le rassemblement – tout aussi pacifique qu’à Budapest – s’est déroulé en toute quiétude et a attiré de nombreux médias.
Un message de soutien aux « 19 de Solférino » (en référence aux militants de Génération Identitaire qui ont – sans violence ni dégâts – brièvement occupé le toit du siège du Parti Socialiste à Paris) a également été déployé par les manifestantes à Budapest. Voilà qui devrait donner un peu de baume au cœur aux militants de Génération Identitaire qui sont l’objet de persécutions par la justice française, tout en contribuant à informer l’opinion internationale sur les sidérantes dérives du pouvoir français pourtant jamais à court de leçons de démocratie à donner au monde entier.
D’autres manifestations dans d’autres pays devraient avoir lieu dans les prochaines semaines.