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  • Chronique de livre : Anarchie et Christianisme de Jacques Ellul

     

    anarchie et christianisme.jpgAnarchie et Christianisme, deux gros mots pour certains, deux mots inconciliables pour d’autres. Jacques Ellul ne s’y trompe pas et l’écrit lui-même en introduction:

    « La question ici posée est d’autant plus difficile que les certitudes à ce sujet sont établies depuis longtemps, des deux côtés, et jamais soumises à la moindre interrogation. Il va de soi que les anarchistes sont hostiles à toutes religions (et le christianisme est de toute évidence classé dans la catégorie), il va non moins de soi que les pieux chrétiens ont horreur de l’anarchie, source de désordre et négation des autorités établies. » (p.7)

    Jacques Ellul aborde ici deux sujets qui lui tiennent à cœur. L’auteur est surement un des plus brillants intellectuels d’après-guerre. Spécialiste de Marx il prend pourtant parti pour la mouvance anarchiste. Protestant, il brosse une vision d’un christianisme qui se rapproche du christianisme des origines, ce « bolchevisme de l’Antiquité » qu’a tant fustigé la Nouvelle Droite. Il demeure aussi un spécialiste du droit romain et un critique de la pensée bourgeoise et de la technique. Il est l’auteur, à la suite de Léon Bloy, d’Exégèse des nouveaux lieux communs (1966).

    Anarchie et Christianisme est un livre assez court, 160 pages environ dans l’édition dont je dispose. Encore une fois, il est assez appréciable de pouvoir lire des livres synthétiques, sans que cela dénature la pensée ou le propos de l’auteur. Deux grandes parties structurent cet ouvrage. Tout d’abord le Chapitre Ier : L’anarchie du point de vue d’un chrétien puis le Chapitre II : La Bible, source d’anarchie.

    L’auteur commence par poser les bases de son anarchisme : « Si j’écarte l’anarchisme violent, reste l’anarchisme pacifiste, antinationaliste, anticapitaliste, moral, antidémocratique (c'est-à-dire hostile à la démocratie falsifiée des Etats bourgeois), agissant par des moyens de persuasion, par la création de petits groupes et de réseaux, dénonçant les mensonges, les oppressions, avec pour objectif le renversement réel des autorités quelles qu’elles soient, la prise de parole par l’homme de la base, et l’auto-organisation. Tout cela est très proche de Bakounine. » (p.24)

    Cette partie est d’ailleurs remarquablement intéressante car Jacques Ellul plaide pour des actions de rupture avec la société. L’auteur donne un certain nombre de domaines : refus de l’enseignement obligatoire, du service militaire, des vaccinations, de la police, retour à la terre, … et donne l’exemple d’un ami à lui, persécuté par l’administration pour avoir refusé de vacciner son bétail… Lorsque nous voyons le chemin parcouru depuis, avec les normes toujours plus drastiques de l’UE, soutenu par les lobbies pharmaceutiques, chimiques, etc…, on ne peut que saluer la clairvoyance de ces quelques lignes. D’ailleurs, la profondeur de sa pensée s’exprime en ces quelques mots : « Bien attendu, ce ne sont que des petites actions, mais si on en mène beaucoup, si on est vigilant, on peut faire reculer l’omniprésence de l’Etat. Compte tenu que la « décentralisation » menée à grand bruit par Defferre a rendu la défense de la liberté beaucoup plus difficile. Car l’ennemi ce n’est pas l’Etat central aujourd’hui, mais l’omnipotence et l’omniprésence de l’administration. » (p.28). Décédé en 1994, Jacques Ellul n’aura pas eu le temps de mesurer les effets dévastateurs du traité de Maastricht soutenu par la gauche (y compris Mélenchon). Lui le pourfendeur de l’administration et des techniciens… traité qui rajoute des contraintes à celles dénoncées par Ellul dans l’action des mouvements dissidents. Par ailleurs, comme le rappelle l’auteur « qui paie, commande ! » (p.29). Une phrase qui devrait restée gravée dans les esprits, car elle est non seulement au cœur du rapport de domination capitaliste, mais également plus largement dans la plupart des rapports de domination entre les hommes.

    Ces quelques pages sur l’anarchisme sont très vivifiantes pour accroître certaines réflexions quant aux façons d’agir. Jacques Ellul aura écrit avant l’avènement d’internet, qui constitue aujourd’hui un formidable moyen de contournement de l’Etat et de diffusion des idées comme le sont les radios internet (Méridien Zéro) ou les différents blogs (Novopress, Zentropa, …). La technologie peut avoir du bon…

    La deuxième partie, La Bible, source d’anarchie défend la thèse selon laquelle le message du Christ, puissamment révolutionnaire, s’oppose aux différentes formes de domination de l’homme par l’homme selon le sens composé à partir du grec an-arkhé. Cette partie se présente donc comme une forme d’exégèse et s’attarde aussi sur la Bible hébraïque, problématique de ce point de vue, en raison de l’omniprésence des figures royales. Jacques Ellul fait aussi œuvre d’historien, en replaçant le message christique dans son contexte et particulièrement dans celui de l’affrontement avec le pouvoir romain et le pouvoir hérodien, dépendant des Romains. Un élément est particulièrement intéressant dans cette partie du livre, la réflexion sur le Diable, bâti sur le terme grec diabolos, qui signifie « le diviseur ». Pour Ellul, « l’Etat et la politique sont facteurs de division entre les hommes ». Cette réflexion pourrait faire écho à cet extrait de l’Epitre aux Galates de Paul de Tarse : « Il n’y a plus ni Juif, ni Grec ; il n’y a plus ni esclave, ni homme libre ; il n’y a plus l’homme et la femme ; car tous, vous n’êtes qu’un en Jésus-Christ. » Un chrétien doit donner sa priorité à la Foi et tenter de rompre les barrières qui divisent l’humanité. La sous-partie Apocalypse est d’ailleurs très claire sur ces différents points d’après l’auteur : « […] il y’a une opposition radicale entre la Majesté de Dieu et toutes les puissances et pouvoirs de la terre (d’où l’erreur considérable de ceux qui disent qu’il y’a continuité entre le pouvoir divin et les pouvoirs terrestres, ou encore, comme sous la monarchie, qu’à un Dieu unique, tout-puissant, régnant dans le ciel, doit correspondre sur Terre un Roi unique, également tout-puissant ; l’Apocalypse dit exactement le contraire !) »

    Nous ne doutons pas que cette seconde partie, dont nous vous laissons découvrir l’intégralité de la réflexion, pour éviter les raccourcis, suscitera des débats autant au sein des Chrétiens, qu’au sein de tous ceux qui sont attachés à leur terre, à leur patrie.

    Ce qui me frappe dans la lecture de ce petit livre, c’est qu’on y trouve une pensée qui s’oppose en bien des points à ce qui fut celle de la Nouvelle Droite et en particulier de celle de Dominique Venner qui notait dans le Choc de l’histoire ou encore dernièrement dans son testament politique que l’Europe n’avait pas de religion identitaire (à l’inverse, par exemple, de l’Inde). La ND proclame une pensée très marquée par le paganisme et l’importance de la hiérarchie (aristocraties), là où Ellul en chrétien sincère s’y oppose. Pourtant, je dois bien admettre que la pensée d’Ellul est fortement « séduisante » car elle présente un christianisme qui s’oppose dans ses bases au monde dans lequel nous vivons et qui offre l’espérance.

    Que l’on s’intéresse à la pensée anarchiste, au christianisme ou qu’on cherche quelques « cartouches intellectuelles », la lecture d’Anarchie et Christianisme s’impose. C’est aussi un moyen d’entrer en contact avec la pensée de Jacques Ellul avec ce qu’elle a de plus profonde : sa foi chrétienne.

    Jean http://cerclenonconforme.hautetfort.com/

  • Manif pour tous: la répression policière dénoncée à l’ONU

     

    Le Conseil des Droits de l’Homme, organisme interne de l’ONU, vient d’être saisi au sujet de la répression policière injuste et injustifiée exercée par le « pouvoir » socialiste, à l’occasion des manifestations contre la loi Taubira. Sale temps pour la Hollandie !
    Intervention complète de M. Grégor Puppinck, directeur du Centre Européen pour les Droits de l’Homme et la Justice, au Conseil des Droits de l’Homme à Genève lors de la 23ème session régulière, le 6 juin 2013. À visionner absolument !

     
    TEXTE INTÉGRAL
    Merci Monsieur le Président,
     
    Dans le cadre de l’Examen Périodique Universel, l’ECLJ souhaite attirer l’attention du Conseil des droits de l’homme sur des événements graves qui se produisent actuellement en France en matière de contrôles d’identités, d’arrestations et de détentions arbitraires ainsi que de violences policières.
     
    Depuis plus de huit mois, des millions — je dis bien des millions- de français manifestent pacifiquement dans toute la France pour défendre la famille et les droits des enfants contre une loi nouvelle qui crée un droit à l’adoption d’enfants et au mariage par les couples de même sexe. Ce mouvement social est le plus important en France depuis Mai 68.
     
    Plutôt que de tenir compte de ce mouvement, le gouvernement a menacé de l’interdire, il le réprime par l’usage abusif de gaz lacrymogènes contre la foule, par des violences policières, des arrestations et des détentions arbitraires par centaines, je dis bien — arbitraires et par centaines.
     
    Monsieur le Président, Du 24 au 26 mai, ce sont 350 personnes qui ont été interpellées (par la Police parisienne) et détenues en garde à vue jusqu’à trois jours durant. Sur ces 350 détenus, sept seulement ont été condamnés, très légèrement. L’arrestation des 343 autres était arbitraire et politique. En plus, des centaines d’autres personnes ont été arrêtés et retenus pendant plusieurs heures au prétexte de contrôles d’identités. Souvent, elles ont été arrêtées « au faciès », parce qu’elles portent ce vêtement marqué du symbole du Mouvement.
     
    À aucun moment, la légalité de ces arrestations n’a été contrôlée par un magistrat indépendant.
     
    Ces manifestants sont à présent fichés, leurs identités et empreintes sont conservées par la police. En outre, le gouvernement a ordonné l’identification dans l’armée des officiers proche du mouvement.
     
    L’ECLJ documente tous ces cas de répression : nous recevons de très nombreux témoignages, notamment de victimes de brutalités policières, y compris sur des enfants et des mères de famille.
     
    Monsieur le Président, cette répression doit cesser et être dénoncée. Elle démontre en particulier un dysfonctionnement grave des procédures de contrôles d’identité et de gardes à vues. L’ECLJ invite donc respectueusement le Conseil des Droits de l’Homme à se saisir de ces violations particulièrement graves pour un pays qui se targue d’être exemplaire dans le respect des droits de l’homme.
     
    Je vous remercie.
     
    http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=dRyXkhLZoBw
  • Relâchez les Hommens

    Communiqué :

    C’est avec stupeur et indignation que nous apprenons ce mardi 11 juin à 17 h 30 l’incarcération de 4 jeunes militants dits Hommens de la lutte contre la loi de dénaturation du mariage.

    Ils n’ont strictement commis aucun crime contre des biens ou des personnes. Ils ont seulement profité d’un lieu et d’une circonstance pour émettre leur protestation qui est aussi la nôtre.

    On ne peut que comparer cela à la complaisance des pouvoirs publics pour les actions violentes, racistes et christianophobes du groupuscule des Femens. Ces dernières notamment, on s’en souvient, avaient fait irruption à Notre-Dame de Paris, se rendant coupables de vols et de violences.  Elles ont été immédiatement relâchées, comme d’ailleurs après d’autres provocations.

    On mesure là l’effarante partialité du gouvernement Hollande-Ayrault-Valls-Taubira.

    Les soussignés appellent tous leurs adhérents et amis, et par-delà tous les Français, à manifester leur écoeurement devant ce déni de justice et leur soutien aux jeunes incarcérés.

     

    Signataires :

     

    • Bernard Antony, président de l‘AGRIF.
    • Daniel Hamiche, directeur de l’Observatoire de la christianophobie.
    • Vivien Hoch, Itinerarium.
    • Jeanne Smits, directrice de Présent.
    • Guillaume de Thieulloy, directeur de Riposte Catholique.
    • Michel Janva, Le Salon Beige
    • Abbé Guillaume de Tanouärn, directeur du Centre Saint Paul.

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • L’échec total de la volonté de puissance de l’Afrique du Sud de l’ANC

    Des années 1950 aux années 1980, l'Afrique du Sud blanche avait réussi à devenir la puissance dominante de la partie méridionale du continent, bien au-delà de ses frontières. La Namibie dépendait directement de Pretoria ; la Rhodésie jusqu'à l'abandon de 1979 avait constitué un allié proche, comme les pouvoirs coloniaux portugais jusqu'aux indépendances chaotiques suivies de guerres civiles en 1975 en Angola et au Mozambique. Cette puissance régionale reconnue avait su construire une armée efficace, héritière des unités terrestres, aériennes, navales, formées durant la seconde guerre mondiale sous supervision britannique - hélas contre l'Allemagne idéologiquement plus proche-.
    LE DÉTESTABLE SUICIDE DE L'AFRIQUE DU SUD BLANCHE
    La rupture progressive avec Londres après 1945, avait donné l'occasion de développer une industrie militaire autonome, très capable, en particulier dans les armes légères, les véhicules rustiques, tel le célèbre Ratel, la production sous licence, souvent copie avec amélioration de matériels européens éprouvés, tel le char Centurion anglais, base de l'Olifant, ou le chasseur léger Mirage III français, base du Cheetah (guépard). L'entraînement, intensif et adapté, avait élevé l'armée sud-africaine à un niveau d'excellence, qui avait permis de contenir voire de vaincre, les troupes gouvernementales angolaises et cubaines, alors surarmées d'un matériel soviétique supérieur, dans les années 1980. Elle a possédé aussi en 1980 la bombe atomique. Significativement, il y a lieu de regretter la renonciation, au nom d'illisibles intérêts supérieurs d'équilibres, le refus volontaire d'emporter des victoires décisives notamment lors des multiples sièges de Cuito Canavale (dont celui célèbre de 1988) ; de même la Rhodésie blanche a nonobstant toutes les déclarations de soutien et les aides significatives antérieures été franchement abandonnée en 1979, prélude sinistre au naufrage de l'Afrique du Sud elle-même a posteriori. 
Enfin, problème à la fois intérieur et extérieur, on regrettera le peu d'efficacité de la propagande favorable à une immigration blanche, alors que le Sud de l'Europe des années 1950 aux années 1970 émigrait encore massivement, tout comme le manque de sérieux relatif de la politique de regroupement des Noirs dans des bantoustans appelés à devenir des républiques noires indépendantes, laissant l'Afrique du Sud à sa composante blanche comme minorité menacée structurellement, avec au maximum 20 % de la population totale, contre moins de 10 % aujourd'hui.
    Tous les pouvoirs marxistes de la région, après 1975 de Luanda à Maputo, puis Harare après 1980, ont eux apporté une aide efficace, constante, aux opposants noirs à l'Afrique du Sud, principalement l'ANC - Congrès National Africain -, conjuguant fort bien racisme de fait antiblanc et forte influence des théories marxistes, assumées au moins jusqu'au milieu des années 1990.
    Malgré quelques limites nettes, dont sur le plan extérieur une dimension un peu velléitaire qui a fini par se payer très cher, il faut reconnaître la réussite globale du régime de l'Apartheid, la construction effective d'une vraie puissance régionale. Une excellente armée correspondait au développement d'une véritable économie nationale, vivant une intéressante expérience de semi-autarcie, en s'appuyant sur les riches ressources naturelles de l'Afrique du Sud, avec des pistes encore aujourd'hui d'avenir, comme la transformation du charbon en carburants, en remplacement du pétrole, selon le procédé Fischer-Tropsch.
    Même si les pressions extérieures, trop mollement combattues, ont été indéniables, jusqu'à d'iniques sanctions économiques, non bénignes contrairement à la légende dans les années 1980, l'effondrement de la domination blanche en Afrique du Sud a correspondu à un effondrement moral intérieur, un suicide volontaire collectif. Nous déplorons philosophiquement le suicide à titre personnel au collectif, privilégiant la lutte jusqu'au dernier souffle. On ne répétera jamais assez la faiblesse intrinsèque de l'idéal démocratique, conduisant mécaniquement à des abandons selon les caprices des foules ; il est impossible de les sauver contre elles-mêmes lorsque leurs humeurs deviennent morbides, autodestructrices. Le Parti national a fini par organiser lui-même la fin de l'Apartheid ; le cœur du débat a été sur la renonciation totale et immédiate dès le milieu des années 1980, avec les ultralibéraux, ou le démantèlement par étapes, avec les libéraux, derrière Frederik de Klerk, qui n'en est pas moins un traître, le soutien populaire même blanc n'excusant rien. Ce dernier, homme-clef à partir du milieu des années 1980, a conclu le processus par sa présidence de l'Afrique du Sud de 1989 à 1994 ; il ne faut pourtant pas idéaliser la présidence précédente de Pieter Botha de 1978 à 1989, clair précurseur, qui avait démantelé de nombreuses lois essentielles de l'Apartheid, comme l'interdiction des mariages racialement mixtes, et mené déjà cette politique extérieure de retraits constants, sinon de capitulations systématiques. Parfois, l'extrême-droite, politique ou militaire, a le devoir de se saisir du pouvoir, ou du moins de tenter de le faire, même si la masse démocratique opine en faveur du suicide collectif - 68 % de oui pour la poursuite de la politique de destruction de l'apartheid en 1992 - ; nos amis d'Afrique du Sud n'ont rien tenté de concret, beaucoup misant à tort sur l'échec de négociations face à la maximaliste ANC, des promesses non-tenues, ou d'illusoires percées électorales avant la catastrophe finale.
    LES REVERIES DE L'A.N.C. ET L'ÉCHEC COMPLET DE L'AFRIQUE DU SUD NOIRE
    Nelson Mandela avait su construire, dès les années 1960, une image de héros de tous les hommes noirs, sinon tous les "opprimés" de la planète, avec le soutien massif des média occidentaux, champions de la haine du Blanc, et des propagandes des pays communistes. La complaisance a été quand même étonnante : non Mandela n'a nullement désapprouvé la lutte armée, ni même les attentats terroristes frappant des civils ou les infrastructures économiques essentielles du pays. Jim Reeves l'a déjà assez démontré avec constance dans Rivarol et Ecrits de Paris, mais il est bon de le rappeler tant est forte la prégnance de la propagande du Système encensant un prétendu "Gandhi" sud-africain, ignorant délibérément tous ses aveux postérieurs publics au nom du prétendu processus dit de « vérité et réconciliation », chasse asymétrique systématique aux anciens responsables blancs. Il faut lui reconnaître une certaine habileté dans la manipulation de ses partisans ou adversaires, la détermination dans sa volonté de se donner l'apparence d'un martyr, prisonnier volontaire embarrassant pour un régime sud-africain en décomposition délibérée... Il n'a accepté d'être relâché que contre la certitude d'accéder au pouvoir.
    La très grande majorité des populations noires vote massivement pour le candidat noir, Mandela, donc président de l'Afrique du Sud de 1994 à 1999. Il symbolise. C'est son action essentielle. Il laisse d'autres gouverner dans son ombre tutélaire, de façon parfaitement détestable, transformant l’État en État-Parti, celui de l'A.N.C, contrôlant la politique comme jamais le Parti National du temps des Blancs. L'effondrement économique, prévisible, n'est que partiel à cause de la forte hausse des cours des matières premières dans la seconde moitié des années 1990 ; à l'exception d'une élite noire ANC kleptomane, le niveau de vie des Noirs stagne, tandis que celui des Blancs s'effondre. La criminalité explose. Toutefois l'Afrique du Sud est constamment louée par le Système, car elle incarne une forme d'utopie mondialiste à son échelle. Bien évidemment, elle ne fonctionne pas plus que le mondialisme à l'échelle globale. À la volonté d'exemplarité a été couplée celle de la responsabilité régionale, la "nouvelle" Afrique du Sud devant assurer une forme de puissance imposant la paix sur une Afrique troublée, au Sud du Sahara, ou du moins de l'équateur. Cette dernière ambition, avec le legs sans heurts de l'excellente armée des Blancs, n'est pas apparue sur le coup absurde.
    L'Afrique d'après 1994 a donc pour ambition d'incarner une vitrine africaine des rêves maçonniques du Nouvel Ordre Mondial. Derrière l'icône Mandela, personne la plus décorée au monde, dont un « prix Nobel » en 1993, croulant littéralement sous les milliers de distinctions au point de finir par en refuser systématiquement de nouvelles, devait se construire un modèle de démocratie, de diversité ethnique, de société harmonieuse, avancée en pointe dans lutte "antidiscriminations" jusqu'aux droits explicites pour les minorités sexuelles - avec le mariage et l'adoption pour les couples homosexuels en 2006 -. On a vu l'échec des mythiques progrès économique et social.
Ces droits formels ne correspondent à rien de réel. Les Blancs, en particulier les courageux fermiers demeurés sur leur terre, sont constamment massacrés par des bandits noirs, impunis, tandis que leurs  complices s'emparent des propriétés, transformant un grenier à blé de l'Afrique en agriculture vivrière sinon désert ; une évolution de long terme semblable au Zimbabwe voisin est à craindre. Outre la persécution de fait des Blancs, dont un million aurait quitté le pays - aucune statistique officielle évidemment-, les affrontements ethniques entre Noirs causent des centaines de morts chaque années ; ils sont dissimulés dans les chiffres, énormes et pourtant sous-évalués de l'insécurité générale. Quant aux Noirs étrangers, ils sont souvent violemment chassés, là encore avec des centaines, sinon des milliers de morts. Les Noirs seraient-ils racistes, contre les Blancs, mais aussi entre leurs différentes ethnies ? Le discours sur la prétendue harmonie devient de plus en plus comique tant le décalage avec les réalités s'accroit. Les minorités sexuelles demeurent fort peu appréciés dans les quartiers noirs, là encore avec des centaines de meurtres annuels ; les discours spontanés indigènes continuent à qualifier le vice de Laïos de « maladie des Blancs » ; toute la propagande officielle n'a guère de prise. Évidemment, les « droits des femmes » sont promus ; toutefois ils coexistent difficilement avec les droits coutumiers traditionnels, totalement réhabilités : ainsi le président sud-africain Jacob Zuma (au pouvoir depuis 2009), s'affirme un ferme partisan des traditions bantoues, dont le mariage avec plusieurs femmes, le pratique personnellement. Mandela n'avait eu que de multiples épouses successives, dont les enfants s'opposent d'ailleurs les uns aux autres, tandis que Zuma, polygyne toujours, mais aux multiples divorces, offre des motifs d'amusement aux caricaturistes de son pays, dont il apprécie d'ailleurs peu l'humour - nombreux procès pour offense au chef de l’État-. Il en est résulté des difficultés protocolaires régulières lors des rencontres internationales.
    L'échec de la vitrine est total. Durant la Coupe du Monde de 2010, la sélection nationale a effectué une prestation pitoyable selon les experts, à défaut du degré de comique de l'équipe de France, tout aussi mélanoderme. Quant à la grande politique étrangère, concrète, vaut-elle mieux ? Elle souffre déjà du sabotage continue de l'armée sud-africaine, très réduite en volume, hommes, moins de 50 000 militaires, comme matériels, privée des exceptionnelles compétences des officiers blancs systématiquement chassés, avec comme conséquence immédiate la disparition ou presque des éléments prometteurs d'industrie de défense autonome. Evidemment, la bombe atomique a été sacrifiée. Au final, l'armée de Pretoria compte quelques chasseurs légers suédois Grippen qui ne volent plus, comme les 4 frégates et 3 sous-marins qui ne naviguent plus. Les équipements terrestres ont vieilli de vingt ans, sans guère de remplacement - il ne reste qu'une trentaine de vieux chars -, tout comme la restreinte mais essentielle capacité de projection. Quelques hélicoptères d'attaque Rooivalk, une douzaine, excellent type développé à la fin de l'Apartheid, volent encore et forment l'essentiel de la capacité offensive du pays. Elle ne serait plus en mesure d'assurer en dernier recours l'ordre intérieur, quand bien même l'ANC le voudrait. Ancienne première armée d'Afrique, elle est aujourd'hui bien loin de l'Égypte, l'Algérie, le Maroc, même derrière l'Angola et le Nigeria, voire l'Ethiopie et l'Erythrée. Une grande armée n'est plus que la milice de l'ANC.
    En conséquence les initiatives diplomatiques de l'Afrique du Sud ne sont absolument plus prises au sérieux. Les multiples médiations au Zimbabwe voisin, ou même dans l'enclavé Swaziland, n'ont débouché sur rien. A fortiori, les accords de paix, multiples, au Burundi, ont échoué, tout comme ceux pour le Congo démocratique, signés solennellement à Sun City en 2003 en Afrique du Sud ; la guerre ravage toujours terriblement l'Est de cet État, avec la guérilla du M23 au Kivu, encore soutenu par le Rwanda. Récemment, en mars 2013, l'Afrique du Sud a été humiliée à Bangui par la coalition Seleka, à la force armée pourtant faible ; les bataillons sud-africain défendant la capitale sud-africaine au nom de l'ONU ont subi une claire défaite. Ils ont depuis été rapatriés en urgence.
    Aussi, dans tous les domaines, l'ANC a échoué. Même le prélat noir anglican, icône de la lutte contre l'Apartheid et ancien fervent supporter de l'ANC, Desmond Tutu, vient d'annoncer en termes durs sa très forte déception. Pourtant par les lois de la démocratie, elle se maintiendra vraisemblablement au pouvoir ; aucun opposition cohérente n'est construite. L'affaiblissement possible de l'ANC profiterait d'ailleurs davantage à une extrême-gauche raciste antiblanche noire, partisane de la confiscation des biens des Blancs, voire des riches en général - élite-ANC comprise donc -, d'une forme de socialisme panafricain, plutôt qu'à des centristes mous libéraux qui chantent l'impossible « nation arc-en-ciel ».
    Un éventuel effondrement de l’État-ANC, fort possible, surtout en cas d'entrée en un cycle, même court, de baisse des prix des produits primaires, s'il déboucherait dans l'immédiat sur une situation encore pire pour les Blancs, pourrait peut-être enfin permettre la création indispensable du Volkstaat Afrikaner. Cet État légitime, plus ou moins promis en 1994 par Mandela dans le cadre de son Afrique du Sud de la diversité, demeure sans aucune réalisation pour l'instant. Il n'existe que la très symbolique enclave d'Orania, de 2000 habitants. Ce Volkstaat regrouperait les 5 % de Blancs de langue afrikaner, soit 2,5 millions d'habitants potentiels, sauvés de la disparition dans la Tour de Babel ingérable de l'Afrique du Sud de l'ANC. Il prendrait place sur les territoires semi-désertiques quasiment vides d'une partie de l'Ouest de l'Afrique du Sud actuelle. Les Blancs anglophones, moins de 2 millions aujourd'hui, plus urbains, arrivés plus tard, assez facilement cosmopolites, émigrent le plus facilement, particulièrement vers l'Australie, et le flux s'amplifierait.
    Scipion de SALM Rivarol du 31 mai 2013

  • Zone euro : Pour François Hollande, “la crise est terminée”

    Lors de sa visite au Japon, le président de la République a assuré que la crise de la zone euro était finie. Il souhaite que la France joue un rôle majeur dans les discussions entourant l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Japon. Le dossier nucléaire a également été abordé.

    En déplacement au Japon, François Hollande s’est engagé samedi à Tokyo à être “un acteur majeur” pour qu’aboutissent les discussions en vue d’un accord de libre-échange entre le Japon et l’Union Européenne, enjoignant aux Japonais de “bien comprendre que la crise dans la zone euro est terminée”.

    Je serai un acteur majeur pour qu’il puisse y avoir un accord de partenariat économique entre l’Europe et le Japon, a-t-il déclaré au troisième jour d’une visite d’Etat lors d’une conférence de presse devant un parterre d’officiels et hommes d’affaires européens et japonais. Selon le président de la République, la conclusion d’un partenariat Japon-Europe “sera bon économiquement pour l’Europe et excellent pour le Japon“.

     

    Des dispositions en faveur de la croissance

    François Hollande a insisté sur la nécessité pour l’Europe de prendre des dispositions fortes tournées vers la croissance, tout comme le fait le gouvernement japonais de Shinzo Abe en place depuis six mois et dont les mesures économiques sont à rebours de l’austérité. Il a dit regarder de façon “favorable” cette politique économique dite des “trois flèches” (largesse budgétaire, souplesse monétaire et stratégie de croissance) et surnommée “abenomics”, car elle est tournée vers la croissance.

    “La parabole des trois flèches a fait le tour du monde. Elle ne doit pas susciter d’inquiétudes à l’extérieur”, a expliqué François Hollande qui, interrogé sur ce point, a demandé aux Japonais de comprendre la nécessité pour la France de “travailler avec l’Asie et de ne pas opposer tel ou tel pays”.

    Une relation d’amitié

    Nous avons une relation d’amitié depuis longtemps avec la Chine et nous avons un partenariat exceptionnel d’amitié exceptionnelle avec le Japon. Ne nous demandez pas de choisir. Je suis ici au Japon, heureux d’être au Japon, fier d’être au Japon“.

    Les Japonais ont craint d’être délaissés par la France, en raison du déséquilibre du nombre de visites présidentielles françaises en Chine et au Japon, le prédécesseur de François Hollande, Nicolas Sarkozy, ayant visiblement privilégié la première. François Hollande s’est pour sa part rendu en Chine fin avril dernier, pour la première fois depuis son entrée en fonctions.

    Comme la veille, le chef de l’Etat a répété son souhait d’apaisement des relations sino-nippones, détériorées par des querelles territoriales et des séquelles de la guerre. ”Il y a des tensions dans la région, je les vois (…), la position de la France est de prôner le dialogue, la réconciliation. Je vous invite avec la Chine à avoir ce souci d’apaisement“, a-t-il déclaré.

    Pas de pression sur le dossier nucléaire

    Sur le dossier nucléaire, François Hollande a été clair. “La France ne fait pas pression, en aucune façon sur le Japon pour qu’il réactive ses centrales nucléaires. Chaque pays détermine souverainement sa politique énergétique, nous ne voulons pas intervenir sur les choix du Japon. Quel que soit le choix du Japon, nous avons à coopérer pour plus de sûreté, pour avoir le plus haut niveau, pour qu’il n’y ait aucun doute sur la fiabilité des centrales“, a t-t-il expliqué rappelant que les autorités françaises de régulation étaient en contact avec leurs homologues nippones sur ce sujet.

    Selon François Hollande, la coopération est aussi essentielle pour le démantèlement de centrales, ce qui devrait se matérialiser par la création d’une coentreprise entre le français Areva et le japonais Atox pour le démantèlement de la centrale nucléaire de Fukushima, ravagée par un séisme et un tsunami en mars 2011.

    Notre industrie doit être à la pointe et elle l’est. Nous travaillons ensemble et chaque pays décide“, a poursuivi le chef de l’Etat.

    Ce dossier divise dans l’Archipel depuis l’accident de Fukushima en 2011 qui a entraîné le blocage des nouveaux projets de centrale. Le gouvernement nippon de droite de Shinzo Abe, en place depuis six mois, a manifesté sa volonté de réactiver tous les réacteurs nucléaires qui seront jugés sûrs par l’autorité de régulation, indépendante du pouvoir exécutif. Actuellement, seulement deux tranches, sur un parc de cinquante, sont exploitées dans l’archipel, les autres étant maintenues à l’arrêt en attendant la conclusion d’examens basés sur de nouvelles normes plus sévères qui entreront en vigueur en juillet. Les compagnies, qui ont été contraintes de stopper leurs centrales, espèrent que plusieurs redémarreront à brève échéance, mais tant elles que le gouvernement devront obtenir la compréhension de la population et le feu vert des élus locaux concernés.

    François Hollande a en outre rappelé que les partenariats franco-japonais dans ce secteur important servent aussi à favoriser la vente d’équipements de haut niveau technique et de plus grande sûreté à des pays tiers, comme en Turquie où la coentreprise Atmea d’Areva et du japonais Mitsubishi Heavy Industries (MHI) a obtenu des négociations exclusives pour la construction de quatre réacteurs en Turquie.

    Nous avons beaucoup bénéficié du concours du gouvernement français et de l’aide de l’Etat japonais pour décrocher ce marché. J’espère que nous pourrons avoir le soutien des deux gouvernements pour nous implanter dans d’autres régions, en Asie, au Moyen-Orient, en Amérique Latine et notamment au Brésil“, a confirmé devant François Hollande le patron de MHI, Hideaki Omiya.

    Concernant la France, le président de la République a assuré qu’il tiendrait ses engagements pour réduire la part de l’énergie d’origine nucléaire, dans le but passer de 75% à 50% dans la production d’électricité d’ici à 2025, à un rythme dicté par les débats publics.

    La Tribune  http://fortune.fdesouche.com

  • De la catastrophe Mauroy au désastre de la « troïka », ce sont (toujours) les Français qui trinquent

    Le battage médiatique autour de la  mort de Clément Méric et sa récupération politicienne ont occulté mercredi dernier   un aveu assez incroyable du Fonds monétaire international (FMI)  sur la   Grèce  qui,  malgré  un second  plan d’aide international massif au printemps 2012,   connaît la récession pour  la sixième année consécutive  et  un taux de chômage de 27%… équivalent peu ou prou à celui de l’Espagne. Dans un rapport évaluant les résultats du (premier) plan d’aide de 110 milliards d’euros accordé à Athènes en mai 2010, en contrepartie  d’un plan impitoyable d’économies , le Fonds a  confessé   des « échecs notables ». « C’est Dominique Strauss-Kahn qui était le patron du Fonds à cette époque, depuis remplacé par Christine Lagarde. La confiance des marchés n’a pas été rétablie (…) et l’économie a été confrontée à une récession bien plus forte que prévu », a indiqué le Fonds monétaire international.

    Ce rapport du  FMI souligne l’évidence, à  savoir que comme l’affirmait alors  Bruno Gollnisch,    les prévisions sur un retour de la croissance en Grèce dès 2012 et une baisse du chômage étaient  infondées.  Le Fonds  a remis en cause précise l’Afp «  la troïka, la structure hybride qu’il forme avec la Commission européenne et la Banque centrale européenne (BCE) et qui est aujourd’hui en charge de quatre plans de sauvetage dans la zone euro.»..avec  également, toujours, l’argent des contribuables Français.

    «  Selon le rapport, cette cohabitation a obligé le Fonds à  négocier d’abord avec les pays de la zone euro (…) et ensuite avec les autorités grecques , créant une source d’ incertitude considérable  alimentée par les hésitations et les revirements européens.  La restructuration de la dette avait été envisagée par les parties à la négociation (du programme grec, ndlr) mais elle a été exclue par les dirigeants de la zone euro , qui craignaient qu’une telle mesure ne soit pas approuvée par les Parlements nationaux, indique le rapport. »

    « Cette décision a été lourde de conséquences (…). Elle a permis à de nombreux créanciers privés (banques, fonds d’investissement) de s’échapper  du pays sans subir la moindre perte et de  passer le fardeau  aux Etats et donc aux contribuables qui ont dû de nouveau renflouer la Grèce en 2012.  Nous aurions dû avoir une réduction de dette plus tôt en Grèce , a reconnu mercredi Poul Thomsen, chef de la mission du FMI en Grèce.»

    Déjà en janvier dernier,  nous en faisions état sur ce blog,  le gouvernement  Ayrault, mais aussi   les européistes de l’UMP, les « grands médias »,  avaient  préféré ne pas  relayer  le rapport d’un économiste  du FMI,  le Français Olivier Blanchard,  qui démontrait  que les cénacles  bruxellois s’étaient trompés  en imposant une austérité terrible aux Européens. Et qu’ils ont fait fausse route non seulement dans l’évaluation des conséquences de celle-ci, mais aussi dans l’énoncé des remèdes pour sauver  l’euro et les pays en crise qu’ils étouffent.  Ainsi ce n’est pas un point de PIB en moins qu’implique 1% d’austérité mais 3%… D’après M.  Blanchard, les experts du FMI ont « oublié » de tenir compte de l’impact psychologique des mesures d’austérité. En clair ils ont négligé le fait qu’au bout de la chaîne des décisions il existe des êtres de chair et de sang…

    Si l’austérité est associée à l’Europe, l’échec économique et le « tournant de la rigueur » ( rebaptisée à l’époque « parenthèse »),  le sont tout autant  tout autant au nom de Pierre Mauroy.

    Décédé à l’âge de 84 ans le 7 juin dernier, l’ex Premier ministre de François Mitterrand (de mai 1981 à juillet 1984) fut aussi  maire de Lille (1973-2001), Premier secrétaire du  PS (1988-1992), président de l’Internationale socialiste (1992-1999) sénateur du Nord (1992-2011)  et une  figure incontournable  de la très mafieuse et maçonnique  fédération  socialiste  du Nord.

    Malgré les  affaires de corruption  à répétition  qui émaillent l’histoire du  PS, relevons que le  « gros quinquin »,  comme le surnommait ses amis comme ses adversaires,  a su passer entre les gouttes de la justice.

    Le 4 février 2011, ce  très bon vivant et amateur d’agapes (pas toujours) républicaines,   fut cependant condamné à 20 000 euros d’amende avec sursis pour abus de confiance et à rembourser  avec les socialistes Lyne Cohen-Solal et Bernard Masset, 19 654 euros à la communauté urbaine de Lille ( CUDL)  pour détournement de fonds publics à propos d’un emploi présumé fictif attribué à Mme Cohen-Solal.

    L’ex premier ministre Michel Rocard l’a rappelé,  Pierre Mauroy « a été décisif  dans le fait de convaincre Mitterrand qu’il ne fallait pas sortir du Système monétaire européen (SME)  et casser l’Europe (qui n’était pas encore l’Union européenne, NDLR)  pour faire le socialisme dans un seul pays, Mitterrand  y avait un peu pensé.»

    M.  Mauroy fut  aussi  cet  européiste international-socialiste,  sous l’autorité duquel on assista  aux premières vagues de naturalisations massives d’immigrés et de régularisations de clandestins, et   qui  multiplia  les hargneuses déclarations antifrontistes dés ses  premiers  succès électoraux au début des années 80.

    Il fut aussi  le maitre d’œuvre, rappelle Yves Daoudal,  d’une « politique de destruction de l’économie française, en 1981-82, qui conduisait le pays très rapidement à la faillite. Sous la pression internationale et notamment européenne, et aussi des électeurs qui aux municipales avaient (dès 1983) rejeté la gauche, il changea de politique in extremis, avec Delors aux finances. Mais si la catastrophe fut évitée, le chômage continuait de grimper, l’inflation aussi, et l’attaque contre les libertés scolaires, vigoureusement repoussée par les Français, sonna le glas du gouvernement Mauroy. »

    Des sites comme le Salon beige soulignent  aussi que son gouvernement socialo-communiste se caractérisa par toute  une série de mesures fiscales très hostiles à la famille et à la natalité française, « par le remboursement à 70% de l’avortement », «par les premières campagnes publicitaires télévisuelles  ouvertement anti-natalistes ».

    Autant de raisons pour que le service public  retransmette les funérailles  de M. Mauroy comme cela fut  le cas pour celles de Stéphane Hessel. Elles  réuniront  aujourd’hui,  gauche et droite confondues, l’ensemble d’un classe politicienne qui, opposée parfois sur la méthode,  communie, in fine, dans le même idéal délétère constate Bruno Gollnisch.

    http://www.gollnisch.com

  • En marge de l’affaire Méric : cinq policiers blessés à Nantes par des « antifas »

    NANTES (NOVOpress Breizh) – La manifestation organisée en hommage à Clément Méric samedi dernier à Nantes s’est mal terminée pour cinq policiers de la brigade anti-criminalité qui ont été violemment agressés. Deux « antifa » ont été interpellés. Ils devraient être jugés en… janvier 2014.

     

    La manifestation en hommage à Clément Méric, ce jeune « antifa » décédé le 5 juin des suites d’une rixe survenue à Paris lors d’une vente privée de vêtements de marque,  a réuni samedi après-midi un millier de personnes dans le centre-ville de Nantes. Méconnaissant probablement les circonstances exactes de la mort du jeune étudiant, des manifestants s’en sont pris aux passants qui effectuaient des achats en criant, selon Ouest-France, « on tue des enfants de 18 ans dans les rues. Arrêtez le shopping ! ». On ignore si ces passants étaient acheteurs de vêtements « Fred Perry ».

    Lors de cette manifestation plusieurs vitres ont été brisées. Une quinzaine d’ « antifas » se sont rendus au  commissariat central en  jetant des bouteilles et en mettant le feu à quelques poubelles.

    Alors qu’ils voulaient contrôler l’identité d’un manifestant, cinq policiers ont été blessés par une quinzaine d’individus, armés pour certains de chaines métalliques et de bombes lacrymogènes. Deux jeunes, âgés de 19 et 23 ans, ont été interpellés. Ils comparaîtront devant le tribunal en janvier 2014, pour « rébellion et participation à un rassemblement avec armes ». Les « antifas » sont indiscutablement de grands humanistes.

    http://fr.novopress.info/

  • Des chrétiens traités comme des bêtes au Pakistan

    Lu sur Fides :

    "Les chrétiens sont « traités comme des bêtes ». Leur dignité d’êtres humains est remise en cause : telle est la dénonciation qui parvient à l’Agence Fides depuis le district de Kasur, au Punjab, dont un village est déjà connu pour le cas de viol, encore impuni, de la jeune Fouzia Bibi, âgée de 15 ans. [...]

    Au cours de ces derniers jours, des musulmans locaux ont abusé, se sont moqués, ont roué de coups et humilié publiquement des chrétiens et des chrétiennes, travailleurs agricoles ou pasteurs. Comme cela a été indiqué à Fides, la violence physique et psychologique a été déchaînée par un banal empiètement de troupeaux d’un chrétien, Shoukat Masih, sur les terrains d’un certain nombre de musulmans. Les animaux ont été placés sous séquestre et lorsque les fidèles sont allés les réclamer, les coups ont commencé à pleuvoir. Le 2 juin, un certain nombre de musulmans ont pénétré dans la maison d’une famille chrétienne, rouant de coups les trois femmes présentes Arshad Bibi, Sajida et Saruyia, les dépouillant de leurs vêtements et les contraignant à errer nues dans les rues, livrées aux quolibets et aux mauvais traitements, sous les yeux de tous les habitants du village qui ne sont pas intervenus. Le même traitement humiliant a été réservé à deux chrétiens âgés, à savoir les parents de Shoukat Masih. [...]"

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Violences médiatiques

    On connaît l’importance disproportionnée accordée au fait-divers par les médias contemporains… Pour peu que celui-ci soit de nature politique et que la droite dite « extrême » soit susceptible d’être impliquée, c’est l’emballement immédiat ! Auto-programmé, en quelque sorte.
    La mort à Paris d’un militant d’extrême-gauche a été l’événement majeur de la semaine passée… Aujourd’hui, un événement chassant l’autre, le soufflet d’une indignation politiquement manipulée retombe et la chasse aux sorcières s’essoufle. Médiatiquement, en tout cas.
    À nouveau, et quelle que soit la réalité de ce qui s’est passé à la gare Saint-Lazare et la responsabilité des uns ou des autres dans cette échauffourée, remarquons à nouveau que les comptes-rendus « à chaud » des médias tout autant que les réactions du monde politique n’ont été ni très sérieux, ni vraiment dignes.

    Alors que les supposés agresseurs n’avaient pas encore été interpellés, on passait suivant les commentaires, d’un « guet-apens tendu à la victime » à une simple altercation, à la conséquence certes tragique, entre celle-ci et trois de ses amis d’une part et un autre groupe dont certains « auraient arborés » des tatouages à croix gammées…

    Tandis que le Front de Gauche où militait la victime appelait derechef à la dissolution des « groupuscules d’extrême-droite », Pierre Bergé tweettait sur la responsabilité de « l’immonde Barjot » – meneuse la plus médiatisée des Manifs pour tous – au mépris de tous les risques de poursuites pour insultes et diffamations que cela implique ; sa fortune, il est vrai, le met au-dessus des fâcheuses conséquences pécuniaires de toute condamnation future.

    Et bien évidemment, comme d’habitude, planait dans tous les commentaires la question de l’implication du Front national dans ce fait divers…  ne serait-ce que par la simple interrogation de la possibilité d’une infime ou majeure responsabilité de ce mouvement, auquel répondait l’écho évident, mais lourd de sous-entendus, que cette implication serait évidemment très difficile à prouver. Ça, on n’en doute pas !

    L’UMP, de son côté, a appelé à dissoudre tous les « groupuscules extrémistes », de gauche comme de droite… renvoyant ainsi tout ce qui n’est pas UMPS dos à dos au grand dam des humanistes de gauche qui se sont aussitôt étranglés de rage que l’on puisse mélanger les abhorrés « torchons fascistes » avec les héroïques « serviettes antifas ».

    Bref, des commentaires cent fois entendus, mille fois répétés, cent mille fois sans suite aucune, un million de fois creux et inutiles.

    Car les bagarres entre ennemis politiques, il s’en déroule chaque jour et pas seulement à Paris … Rarement mortelles, heureusement, car qui peut croire que tous les protagonistes aux motivations certes idéologiques de cette « mort stupide » à Saint-Lazare aient eu l’intention de tuer ? Qui pourrait s’imaginer un instant qu’une organisation puisse ordonner ou encore suggérer, voire simplement fermer les yeux sur des tentatives de meurtres d’« opposants politiques » par ses militants ? Le juge d’instruction n’a d’ailleurs pas retenu l’intention de tuer en mettant en examen, samedi soir, l’auteur présumé des coups mortels.

    C’est pourtant ce que médias et politiques n’ont cessé de marteler des jours durant, au mépris de toute vraisemblance. Mais plus c’est gros, plus ça passe… ou, finalement, plus ça indiffère !

    Cette « baston » entre groupes politiques opposés n’a pas été la première et ne sera pas la dernière… Les rixes entre militants de partis opposés jalonnent l’histoire de l’Humanité et les agressions, préventives ou en représailles, ne sont l’exclusivité d’aucun camp, d’aucune idéologie.

    Imaginons enfin que la victime ait été présumée « d’extrême-droite », les commentaires auraient-ils été aussi nombreux et unanimes ? Bien sûr ! Qui en douterait ?

    Philippe Randa  www.francephi.com.

  • Fête de la Ligue du Midi

    COMMUNIQUÉ

    Retenez votre week-end !
    Fête de la Ligue du Midi
    Samedi 29 et Dimanche 30 juin 2013
    en Petite Camargue
     
    Stands, conférences, allocutions, livres, jeux, détente...
    Garderie d’enfants
    Veillée, bucher
    Grillades
     
    Inscription obligatoire
    Ligue du Midi
    BP 1-7114
    30912 – Nîmes cedex 2
    Tel: 04 34 40 41 29 / 06 83 25 36 10