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  • La France des invisibles est devenue visible

    Patrick Buisson est interrogé dans Le Monde. Extrait :

    "Comment interprétez-vous la mobilisation massive de La Manif pour tous ?

    La France des invisibles est devenue visible. A travers La Manif pour tous, cette France a accédé à une conscience civique et politique. Nul ne peut mesurer l'impact qu'aura cette révolution culturelle. Nous sommes dans cette phase que décrivait Lénine de politisation de catégories jusque-là réfractaires ou indifférentes à l'égard de la chose publique. Regardez ce qui s'est passé avec les catholiques qui, en opposant la loi morale reliée à la transcendance comme légitimité supérieure à la loi, se sont redécouverts pleinement chrétiens et pleinement actifs contre la prétention de César de se substituer à Dieu. Il y a là incontestablement comme un écho à l'appel lancé par Nicolas Sarkozy lors de son discours du Latran en 2007 : "La France a besoin de catholiques convaincus qui ne craignent pas d'affirmer ce qu'ils sont et ce en quoi ils croient." D'une certaine manière, ce mouvement aura été la première manifestation de ce qu'on peut appeler un populisme chrétien.

    Dans une crise économique aussi grave, la mobilisation de la droite n'est-elle pas outrancière ?

    La place symbolique accordée par le pouvoir à cette réforme a été perçue par beaucoup comme un non-sens. La faible consommation du pacs par les homosexuels aurait dû interpeller le législateur sur la réalité d'une quelconque demande en ce domaine. Malgré cela, François Hollande a voulu en faire un marqueur politique. Du coup, il a mis simultanément en évidence l'activisme sociétal de la gauche et sa faillite sociale. Un fort ressentiment s'est développé dans les catégories populaires à l'égard de l'exécutif, qui est apparu avant tout préoccupé de donner satisfaction aux revendications purement idéologiques d'une minorité de privilégiés appartenant à la classe urbaine dominante. La fracture sociale passe aussi par là.

    Quels enseignements la droite doit-elle en tirer pour revenir au pouvoir ?

    Il y a un continuum parfait entre la campagne de Nicolas Sarkozy engagée en février 2012 sous la bannière des valeurs et la mobilisation, un an plus tard, de centaines de milliers de Français sur des questions sociétales dont on disait qu'elles ne passionnaient personne. La synergie dialectique créée par le candidat Sarkozy a rendu à ce peuple la fierté de se battre pour autre chose que des intérêts catégoriels. Elle lui a du même coup redonné une suprématie morale. En ce sens, la présidentielle n'a pas été un échec, mais une défaite fondatrice.

    Cette ligne droitière est contestée à l'intérieur même de l'UMP. Est-elle la seule efficace pour battre la gauche ?

    Une récente enquête de l'IFOP pour la Fondation Jean-Jaurès atteste de l'émergence de cette droite des valeurs portée par un haut niveau d'adhésion de l'opinion. D'aucuns persistent à garder les yeux grand fermés sur ce mouvement de fond. Ils voudraient vite refermer la parenthèse du sarkozysme et de La Manif pour tous. Ils rêvent d'un retour à ces temps où la droite n'était qu'une moindre gauche ou, pour reprendre le mot de Muray, une "petite gauche de confort". Avec cette mécanique implacable si bien décrite par Mark Twain : "Les gens de gauche inventent des idées nouvelles ; quand elles sont usées la droite les adopte." Ce ressort-là est cassé. On ne reviendra pas à la case ante Sarkozy. Ceux qui voudraient à nouveau faire de la gauche et des médias les arbitres de la stratégie de la droite mènent un combat d'arrière-garde. [...]

    La crise doit amener la droite à repenser son rapport à l'économie. Il n'y a pas d'économique pure. L'économique est toujours le reflet d'une métaphysique. On est passé d'un capitalisme entrepreneurial qui, en osmose avec l'éthique chrétienne, conférait une valeur morale au travail, à l'investissement à long terme, à l'ascétisme et la satisfaction différée à un capitalisme financier qui privilégie la pulsion et la compulsion, le court-termisme et la jouissance instantanée. La crise économique actuelle est en réalité une crise de civilisation, celle d'une forme de capitalisme qui favorise des comportements humainement, socialement et économiquement destructeurs. [...]

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Affaire Meric : le scandale politico-médiatico-judicaire se poursuit

    Ahurissant : le procureur de Paris, François Molins, a annoncé qu’une information judiciaire pour « homicide volontaire » a été ouverte aujourd’hui, visant Esteban, un jeune de 20 ans qui s’est défendu contre la bande d’extrémistes de gauche qui l’agressait et dont faisait partie Clément Méric, mort accidentellement au cours de la rixe.

    Autre scandale : le parquet a requis le placement en détention provisoire de quatre des cinq personnes déférées, a précisé le procureur lors d’une conférence de presse. Sous quel motif ?!

    Enfin, en dépit des témoignages, les médecins légistes prétendent que la mort de l’agresseur gauchiste serait due aux coups et non au choc de la tête avec un poteau… Il faut exiger une contre expertise indépendante.

    La collusion gros médias – politiciens – justice est patente dans cette affaire : les agresseurs deviennent les victimes et les défenseurs deviennent des assassins pour des motifs purement politiques.

    Tiens, saviez-vous qu’à Rennes, un jeune homme de 25 ans vient de mourir, après avoir reçu un coup de poing ?
    Non ? C’est normal. Et Valls et compagnie n’en parleront pas, ne pouvant instrumentaliser l’affaire.

    En attendant, on peut déjà aider les victimes du Système et de ses nervis « antifas » avec le CSVR.

    http://www.contre-info.com/

  • Du génocide au mémoricide et le roman de Charette

    Le film tourné à Grand Champ, dans le Morbihan, est enfin disponible ; c'est un DVD d'une durée de 155 minutes, remarquablement réalisé par un cinéaste professionnel. En plus de la qualité des intervenants, Reynald Secher et Philippe de Villiers, le Souvenir Chouan de Bretagne vous propose une production de haute qualité que méritent largement les deux acteurs de cette soirée. Reynald Secher présente son thème favori : "Vendée, du Génocide au Mémoricide" avec sa conviction bien connue. Philippe de Villiers entre dans le personnage de François Athanase Charette de La Contrie qui nous raconte le roman que fut sa vie. Connu comme homme politique convaincu, Philippe de Villiers nous révèle ses très grandes qualités d'acteur au service de l'Histoire et d'un personnage emblématique, avec humour et émotion.

    Ce DVD est l'unique compte-rendu d'un parcours de conférences qui s'est terminé le 17 avril dans le Morbihan. Il est la chance pour ceux qui n'ont pu y assister ; mais il est aussi, pour ceux qui y ont assisté, la façon de conserver dans leur vidéothèque un moment rare.

    Son prix est de 13,55€ (port compris). Adresse de commande: Souvenir Chouan de Bretagne 2 rue de Solferino, 44130 Fay de Bretagne France.

    Michel Janva   http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Le vent de l’Est redouté par les USA

    L’art de la guerre

    Le sommet « informel » entre le président Obama et le président chinois Xi Jinping, les 7et 8 juin en Californie, sera retransmis en mondovision selon la mise en scène washingtonienne de la chaude atmosphère familiale, assaisonnée de sourires et facéties. Mais, les caméras des télés étant éteintes, le ton changera. De nombreuses questions brûlantes sont sur le tapis.

    Les USA, au premier rang mondial dans les investissements directs étrangers (Ide), ont investi plus de 55 milliards de dollars en Chine (première destination mondiale des Ide), où les multinationales étasuniennes ont de plus en plus délocalisé leur production manufacturière, dont une grande partie est ensuite réimportée aux USA. De cette façon cependant les Etats-Unis ont contracté à l’égard de la Chine un déficit commercial qui en 2012 a dépassé les 315 milliards de dollars, 20 de plus par rapport à 2011. Les investissements chinois aux Etats-Unis sont bien plus petits, à cause surtout des restrictions imposées : on permet aux sociétés chinoises, par exemple, d’investir dans le secteur alimentaire (un groupe de Shanghai vient à peine d’acheter le plus gros producteur étasunien de viande porcine), mais le secteur des télécommunications reste off limits pour eux.  Washington accuse en outre la Chine d’avoir pénétré avec ses hackers dans les systèmes informatiques étasuniens, en dérobant les données relatives à une vingtaine des systèmes d’arme les plus avancés.

    L’économie chinoise, arrivée au second rang mondial avec un revenu national brut de presque la moitié de celui des USA, est de plus en plus dynamique : non seulement sa capacité productive est impressionnante (elle exporte chaque année un milliard de téléphones mobiles et 20 milliards de vêtements), mais elle investit aussi de plus en plus dans des pays d’importance stratégique pour les USA.

    Après avoir dépensé dans les guerres en Irak et en Afghanistan 6mille milliards de dollars et s’être avec cela lourdement endettés, les Etats-Unis voient à présent la Chine économiquement de plus en plus présente dans ces pays.  En Irak, non seulement elle achète environ la moitié du pétrole produit, mais elle effectue à travers des compagnies étatiques de gros investissements dans l’industrie pétrolifère, pour plus de 2 milliards de dollars annuels. Pour le transport du personnel technique chinois a été construit un aéroport spécifique aux environs de la frontière iranienne. La carte gagnante des compagnies chinoises est que, à la différence de la société étasunienne ExxonMobil et d’autres compagnies occidentales, elles acceptent des contrats pour l’exploitation des gisements à des conditions beaucoup plus avantageuses pour l’Etat irakien, en ne misant pas sur le profit mais sur le fait de pouvoir avoir du pétrole, dont la Chine est devenue le principal importateur mondial. En Afghanistan, des compagnies chinoises sont en train d’investir surtout dans le secteur minier, après que des géologues du Pentagone ont découvert de riches gisements de lithium, cobalt, or et autres métaux.

    De plus en plus en difficulté dans la compétition économique, les USA jettent leur épée sur le plateau de la balance. A la veille du sommet, le secrétaire à la défense Hagel a « rassuré les alliés asiatiques face à la croissance militaire chinoise », en promettant que, malgré l’austérité, les USA déploieront dans la région Asie/Pacifique des forces dotées des technologies militaires les plus avancées : unités navales à armes laser, navires de combat côtier, chasseurs F-35 et autres. Les navires de guerre déployés dans le Pacifique, qui constituent aujourd’hui la moitié des cent déployés (sur un total de 283), seront augmentés ultérieurement. Ainsi, souligne Hagel, les Etats-Unis conserveront « une marge décisive de supériorité militaire ».

    À laquelle s’agrippe, pour lutter contre son déclin, l’empire américain[1] d’Occident.

    Manlio Dinucci

    Edition de mardi 4 juin 2013 de il manifesto

    http://www.ilmanifesto.it/area-abbonati/in-edicola/manip2n1/20130604/manip2pg/14/manip2pz/341237/

    Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio

    Manlio Dinucci est géographe et journaliste.

    [1] L’adjectif américain est ici volontairement employé en référence au déclin de l’empire romain d’Occident (NdT).

    http://www.mondialisation.ca

  • Après-manifs : le deuxième round sera judiciaire !

    Depuis quelques semaines, plusieurs centaines de personnes — bientôt un millier — ont été contrôlées, arrêtées, enfermées et certaines même tabassées par les forces dites de l’ordre.

    Pour quel motif ?

    Parfois pour avoir participé paisiblement à une marche ou un rassemblement de défense de la famille, lors de manifestations autorisées et bien organisées. Parfois pour avoir simplement été présent à proximité de ces manifestations. Pour avoir été au mauvais endroit au mauvais moment – devant le Louvre ou le théâtre des Champs-Élysées, dans une gare, aux abords d’un lycée. Parce que le mauvais moment, c’est quand un ministre vient au concert, quand le Président vient faire une causerie…

    Non, nous ne sommes pas dans une de ces républiques bananières qu’on se plaît à moquer, mais en France, pays des libertés.

    Tous ces gens sont sans histoire, respectueux des lois. Ils croyaient sincèrement, et sans doute naïvement, pouvoir exprimer leurs opinions ou circuler librement dans la rue. La preuve est faite que ce n’est pas vrai ! [...]

    Anne-Laure Blanc, Présidente de Solidarité pour tous - La suite sur Boulevard Voltaire

    http://www.actionfrancaise.net

  • Le populisme d’apparat ou la neutralisation nationaliste

    Il s’agit en effet d'un raz de marée, d'un tsunami. Mais la lame n'est pas physique, n'est pas tangible, ne constitue aucunement la réification d'une conscience collective forte, apte à modifier les choses en profondeur. Le papier mâché est abondant, la peinture dégorge des cartons, les masques sont épais, les échasses ajustées, le maquillage apposé à la truelle. Mais malgré la publicité incessante orchestrée par le média unique (comme il existe une pensée unique), malgré le vedettariat institué par le Système, malgré l'officialisation conforme de son statut de rebelle « tout désigné », malgré les cris d'orfraie enregistrés en studio, malgré cette phénoménale mise en scène, le Premier mai du nouveau Front national annoncé par l'ensemble de la canaille journalistique n'a rassemblé que quelque 3 000 ou 5 000 personnes devant l'égérie systémique du néo-populisme à la "française". Une véritable dérision spectaculaire ! Las, les cadres de l'entreprise familiale (trois générations lepénistes entouraient le commissaire politique Gilbert Collard) avaient distribué des centaines de drapeaux tricolores bon marché aux naïfs destinés à faire la claque aux bénéficiaires directs de la petite PME. Mais l'impression de dépression ou d'atonie se dégageant de la manif était bien la seule à triompher. Le charisme ne se décrète pas, et pourtant aucune magie insaisissable ne vit en lui.
    LE CHARISME EST D'ABORD ENFANT DE PRINCIPES INCARNÉS
    Car ni le rhéteur ni le fanfaron ne possèdent en eux la quintessence charismatique ! Le charisme n'est pas un don comme le font croire les journaleux incultes ou les animateurs de l'Engeance. Le charisme naît chez le personnage habité, mû par une inflexible volonté de servir les principes vrais ; la volonté même ne suffit pas : Elle doit servir la vérité ! L'exposé du grand sociologue Max Weber sur les trois sortes de dominations caractéristiques dévoile implicitement cette condition nécessaire. Le pouvoir charismatique constitue un tout auquel on ne peut rien retrancher. En cela le dirigeant charismatique ne peut être l'émissaire que d'une partie de vérité, ne peut postuler la tempérance, ne peut jouer le jeu du régime qu'il prétend combattre, bref ne peut mentir à soi-même et donc aux autres. Rappelons aux primo-arrivants rivaroliens que la puissance charismatique est toujours première sur le plan chronologique et qu'elle précède apparemment l'avènement d'une domination traditionnelle pendant laquelle la vérité est enseignée et respectée dans une atmosphère plus sereine, sur une durée plus longue, une période traditionnelle où les progrès et les innovations existent mais ne peuvent remettre en cause l'ordre établi. Un autre type de pouvoir appelé domination bureaucratique par Weber semble in fine peu pertinent en tant que grille de lecture sociologique. L'apparence du froid technocratique, du « sine ira et studio » est fort trompeuse. Il ne peut y avoir de pouvoir exclusivement technocratique, il faut des postulats axiologiques (aussi faux soient-ils) pour tenir la macrostructure sociale et politique. Nous vivons actuellement l'époque du tout mensonge bureaucratique où les experts sont de fieffés hypocrites et les rebelles ou bouffons du régime élaborés en silicone industriel. Peut-être comprenons-nous mieux maintenant pourquoi le monde médiatique d'une manière générale est si dénué de talent. Non que les décideurs n'aiment point par principe le talent ! C'est le charisme qui leur fait horreur ! La condition du vrai changement, l'hétérogénéité dogmatique, les métaphores diverses et variées non de la fantaisie mais de la réalité ! L'on comprend parfaitement à l'aune de ce petit dessin didactique l'inanité plastique d'une femme superficielle comme Marine Le Pen. La belle fadaise ! Seule, incapable de fasciner le peuple (son chantre officiel pourtant...), elle est tirée par toute l'industrie du média hexagonal et désormais invitée dans les émissions où « l'on rigole » entourée d'invertis et de cocaïnomanes. Tout cela a un prix comme la Peau de Chagrin, la jeunesse, l'argent, la renommée et les photographies dans les magazines. Voilà ce que l'on pouvait trouver sur le site Internet du FN la semaine dernière : « À l'heure où la justice allemande se penche non sans courage sur la responsabilité de la division SS Das Reich dans ces massacres, en lançant depuis peu une enquête pour crime de guerre contre les six suspects toujours en vie qui appartenaient à cette unité blindée, le Rassemblement Bleu Marine s'alarme du possible abandon d'une part insigne des vestiges d'Oradour-sur-Glane, qui seraient ainsi sacrifiés sur l'autel des restrictions budgétaires : devant cette perspective inconcevable, il réclame avec force des pouvoirs publics qu'ils s'engagent franchement à doter l'intégralité du site d'Oradour-sur-Glane des moyens financiers permettant d'en assurer la préservation durable. Sur cette affaire qui malmène une fois de plus l'intégrité du patrimoine historique de la France, qu'il appartient à chacun d'entre nous de respecter avec une égale rigueur, le gouvernement Hollande ne saurait davantage fuir ses responsabilités vis-à-vis des Français en refusant plus longtemps de prendre clairement position ». Lignes conformes écrites par Karim Ouchikh, conseiller de Marine Le Pen à la Culture, à la Francophonie et à la Liberté d'expression et Président exécutif du SIEL... Où l'on s'aperçoit que la dédiabolisation désirée par l'héritière de Montretout est fort aisée. Puisqu'il s'agit, en somme, de conformer la ligne du vieux FN à la doxa obligatoire. Il suffit d'écouter les bonnes personnes aux bons moments et bien sûr de respecter les directives de ceux qui "savent". « Là dans l'intimité d'un petit appartement en duplex, le 8 avril, un repas organisé chez Paul-Marie Couteaux (vrai patron d'Ouchikh), réunit quelques convives, parmi lesquels Marine Le Pen et Philippe Martel. » Martel est l'ancien chef de cabinet du mondialiste bien élevé Alain Juppé au Quai d'Orsay. « Marine Le Pen, soucieuse de ne pas veiller tard (de qui se moque-t-on ?), quitte la soirée vers 22h30. Non sans que l'ancien conseiller d'Alain Juppé lui ait proposé l'envoi d'une note. Comme ça, pour aider. » Les articles de L'Express sont souvent intéressants lorsqu'ils concernent la fille de Jean-Marie Le Pen. Le magazine aux couvertures triangulaires systématiques consacre désormais des pages et des pages à cet outil du Système dont la fonction sert à désactiver le potentiel révolutionnaire « des exclus » et de « ceux qui souffrent ».
    UNE VACUITÉ VÉCUE SEREINEMENT
    Mais l'Engeance est bel et bien confrontée à un problème né tout naturellement. Comment peut-elle soutenir durablement la marionnette tout en cultivant sa nécessaire image iconoclaste, condition de son pouvoir de fascination ? Comment préserver la réputation du Golem quand on l'encourage (comme le font Franz Olivier Giesbert ou le délicat Stéphane Bern) et le défend publiquement, propagande oblige ? Une Engeance qui voudrait un FN aussi attrayant qu'un vrai mouvement hétérogène mais au sein duquel l'on ne trouverait que des membres châtrés, dévirilisés, tenus, comme une vieille gaupe à la retraite tiendrait ses greluchons. Pour ce faire, elle crée des scenarii qui dictent le déroulement même d'émissions que tous les péquins croient honnêtes et sérieuses, des émissions d'information, nous dit-on... Tous les six mois, les téléspectateurs ont ainsi droit à leur match de catch opposant la très fatiguée Marine Le Pen (l'éreintement consécutif à une comédie qui n'a que trop duré) qui abuse visiblement des produits cosmétiques, à Anne-Sophie Lapix, jolie, sémillante et très servile animatrice de Canal plus. Encore une chamaillerie jouée (et en l'occurrence fort mal jouée) pendant laquelle Marine Le Pen traita son intervieweuse de « commissaire politique » à plusieurs reprises... Comme si ses purges innombrables au Front National l'avaient vaccinée contre l'insulte politique. Si, taquin, nous avions un sale conseil à lui donner, ce serait de prendre quelques cours de comédie style "téléréalité" afin de redonner au moins un peu de lustre à une baudruche bien ternie.
    L'ERSATZ PATRIOTIQUE ?
    Ne sont-ils pas pénibles tous ces nationalistes qui osent dénoncer la pantomime mariniste ? Chut ! Nous ruchonnent tous les Roger-bontemps, invertis, francs-maçons, potiches éhontés de Conseils Régionaux inutiles, chut ! Hein ? Quels intérêts devrions-nous préserver, quelles causes devrions-nous défendre par notre silence ? Les rares "petits", élevés dans la pouponnière frontiste du FNJ, hier dynamique faisceau de jeunes radicaux qui se riaient du danger, sont sélectionnés, eux-aussi, semble-t-il, en fonction de critères d'une inquiétante modernité ! Comme s'il n'y avait absolument plus rien à préserver. Le numéro 1 de la juvénilité frontiste, Julien Rochedy, s'est lâché pour L'Express, encore une fois... Incroyable comme les démocrates marinistes sont prolixes lorsqu'ils sont interrogés par le reporter du magazine, le bien nommé Tugdual Denis ! « Quand j'étais en Cinquième, je voulais être hippie ou rappeur, et je détestais la France. [...] Je m'adapte à mon temps. Si l'on veut triompher dans son époque, il faut l'épouser. » Puis notre alter-rappeur explique que l'étiquette frontiste lui donne un « côté rebelle » qui plaît bien aux filles, alors que « ses vrais amis ne sont pas au Front national ». Une manière de dire, peut-être, qu'il n'est pas homosexuel sans heurter les grands chefs auxquels il doit rendre des comptes ? Enfin, l'atomisation morale, le ramollissement des troupes, la « néo-ringardisation », la « beauferie » du mouvement atteignent de tels niveaux que même notre bon L'ExpressJusqu'où mènera la banalisation poussée à l'extrême ? ») s'alarme et s'inquiète d'une dédiabolisation qui pourrait écorner l'image d'un FN "sulfureux" attirant, en les chloroformant, les petits, les délaissés, les oubliés, les enragés, les "prérévolutionnaires". Il ne faudrait quand même pas démonétiser ce fabuleux instrument du Système, énorme camp d'attente éternelle, et d'extinction, du nationalisme orthodoxe.
    François-Xavier ROCHETTE. Rivarol du 31 mai 2013

  • Christine Lagarde : le FMI a fait son mea culpa sur le plan de sauvetage de la Grèce… décidé par DSK

    Plan de « sauvetage » de la Grèce : 110 milliards d’euros dépensés en pure perte

     

    Le 6 juin 2013, les médias se sont concentrés sur la mort tragique de Clément Méric. Pourtant cet événement relève du fait divers comme il en survient, hélas,  presque chaque jour en France, sans déclencher un tel tapage médiatique. Mais, aux yeux des politiques, qui, semble-t-il, ne peuvent retenir leur émotion, où est vraiment le drame ? Ce n’est pas, comme on pourrait le ressentir, la mort brutale et violente de l’étudiant de Sciences Po, mais, pour reprendre les mots du ministre de l’Intérieur Manuel Valls, « la marque de l’extrême droite ». N’y aurait-il pas une inversion des valeurs ?
    Or, ce même 6 juin, une autre information est tombée, celle-là de taille, énorme, qui n’a fait la Une d’aucun grand quotidien ni l’ouverture de journaux télévisés : le FMI venait de reconnaître solennellement que le fameux « plan de sauvetage » de la Grèce du 11 mai 2010 avait accumulé tant d’erreurs qu’il avait provoqué une catastrophe.
    Polémia.

     

    GRÈCE – Faute avouée, à moitié pardonnée ? Le FMI a fait son mea culpa mercredi et admis que le premier plan de sauvetage de la Grèce en 2010 s’était soldé par des « échecs notables » en raison notamment de désaccords avec ses partenaires européens au sein de la « troïka ». « Il y a eu (…) des échecs notables. C’est Dominique Strauss-Kahn qui était le patron du Fonds à cette époque, depuis remplacé par Christine Lagarde. La confiance des marchés n’a pas été rétablie (…) et l’économie a été confrontée à une récession bien plus forte que prévu », a indiqué le Fonds monétaire international dans un rapport évaluant les résultats du plan d’aide de 110 milliards d’euros accordé à Athènes en mai 2010 en contrepartie d’un plan d’économies drastiques.

    Le Fonds s’était alors montré bien optimiste en tablant sur un retour de la croissance en Grèce dès 2012 et une amélioration sur le front de l’emploi. Les faits lui ont donné tort: le pays s’enfonce actuellement dans la récession pour la sixième année consécutive avec un taux de chômage de 27%, malgré un deuxième plan d’aide international massif au printemps 2012.

     

    Les projections de dette publique grecque établies par le Fonds ont elles aussi été balayées « dans une très large mesure », reconnaît l’institution. Ce n’est pas la première fois que le FMI fait son aggiornamento sur la Grèce. En octobre, son chef économiste Olivier Blanchard avait fait sensation en admettant avoir sous-estimé les « multiplicateurs budgétaires » qui mesurent l’impact des mesures d’austérité sur la croissance.

     

    La troïka (UE-BCE-FMI) n’est pas épargnée

     

    Mais le Fonds va plus loin aujourd’hui en remettant en cause l’efficacité même de la troïka, la structure hybride qu’il forme avec la Commission européenne et la Banque centrale européenne (BCE) et qui est aujourd’hui en charge de quatre plans de sauvetage dans la zone euro. Selon le rapport, cette cohabitation a obligé le Fonds à « négocier d’abord avec les pays de la zone euro (…) et ensuite avec les autorités grecques », créant une source d’ « incertitude considérable » alimentée par les hésitations et les revirements européens.

     

    « Il n’y avait pas de division claire du travail » au sein de la troïka, pointe le rapport, qui ajoute que les Européens manquaient d’expérience et de « compétences » sur des programmes d’aide liés à de très strictes conditions. L’ironie de l’histoire veut que l’Europe voyait d’un très mauvais œil l’arrivée du FMI sur le Vieux Continent. Début 2010, Jean-Claude Trichet, alors président de la BCE, jugeait même cette éventualité « mauvaise ».

     

    Décryptant les relations au sein de la troïka, le FMI s’attache à un point crucial du plan de sauvetage grec: la restructuration massive de la dette privée au printemps 2012. Le Fonds estime aujourd’hui que cette opération, la plus importante de l’histoire, aurait dû être menée dès 2010 mais que cette solution n’était alors pas « politiquement réalisable » en raison de l’opposition des Européens.

     

    Les créanciers ont pu fuir avant la catastrophe

     

    « La restructuration de la dette avait été envisagée par les parties à la négociation (du programme grec, ndlr) mais elle a été exclue par les dirigeants de la zone euro », qui craignaient qu’une telle mesure ne soit pas approuvée par les Parlements nationaux, indique le rapport.

     

    Cette décision a été lourde de conséquences, selon le Fonds. Elle a permis à de nombreux créanciers privés (banques, fonds d’investissement) de « s’échapper » du pays sans subir la moindre perte et de « passer le fardeau » aux Etats et donc aux contribuables qui ont dû de nouveau renflouer la Grèce en 2012. « Nous aurions dû avoir une réduction de dette plus tôt en Grèce », a reconnu mercredi Poul Thomsen, chef de la mission du FMI en Grèce.

     

    Le premier plan d’aide a en réalité été une mesure « d’attente », résume le rapport. Il a permis de donner le temps à la zone euro de construire son pare-feu, le Mécanisme européen de stabilité, afin de protéger d’autres pays « vulnérables » et limiter l’impact sur l’économie mondiale.

     

     Le HuffPost avec AFP
    6/06/2013  http://www.polemia.com

  • Lettre ouverte de Bruno Gollnisch et de Christophe Boudot à Jean-Jack Queyranne

    Monsieur le Président,

    Logo-FNRRANous apprenons que le maire de Lyon, Monsieur Gérard Collomb, et son épouse, ont été violemment pris à partie et poursuivis hier dans la soirée par des militants du groupe d’extrême gauche « antifa », alors qu’ils sortaient de l’Hôtel de ville à pied.

    Ils n’ont du leur salut qu’à une fuite protégée par les policiers de la BAC. Nous partageons l’indignation de Monsieur Collomb.

    Puisque vous avez demandé publiquement au Ministre de l’intérieur, Monsieur Valls, la dissolution de certains groupes extrémistes dont les actions n’ont rien de comparable à Lyon avec le degré d’outrage et de violence perpétré hier contre le premier magistrat de la ville, nous vous demandons si vous avez également l’intention de joindre à cette demande la dissolution du groupe d’extrême gauche « antifa » en question.

    Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’assurance de notre parfaite considération.

    Bruno Gollnisch (Député européen, Président du groupe FN), Christophe Boudot (Conseiller régional)

    Document original (fichier PDF).

    http://www.gollnisch.com

  • Un Algérien plus lucide que bien des Français

    Le blogueur algérien Aldo Sterone livre ses réflexions sur la Syrie, sur la France, et c’est tout à fait pertinent. Rafraîchissant même.

    Il a bien raison de souligner que le gouvernement « français » soutient les terroristes islamistes en Syrie, non pas malgré le fait qu’ils massacrent des chrétiens, mais probablement parce qu‘ils massacrent des chrétiens.

    http://www.contre-info.com/