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  • MANUEL GAZ VEUT INTERDIRE LE PRINTEMPS FRANCAIS : INTERDISONS MANUEL VALLS !

    Le Ministre de l’intérieur était depuis jeudi en déplacement dans la région.

    Ce vendredi 31 mai, en collaboration avec les autres composantes du mouvement pour la défense du mariage et de la filiation, le Printemps Français à décidé de réveiller Manuel Valls plus tôt que prévu;

    Sifflets, cornes, slogans et bonne humeur ont rythmés le levé du sinistre de l’intérieur;

    Fidèle à son surnom de “Manuel Gaz”, le chef de la police a ordonné que soient – une foi de plus – gazés les manifestants pacifiques, dont une immense majorité de jeunes parfois mineurs et de filles, sans distinction aucune.

    Il est vrai que les socialistes détestent par dessus tout la France qui se lève tôt; mais il n’aura pas réussi à entamer la détermination de nos sympathisants;

    Après plus d’une heure de slogans tels que “Hollande démission”, “Je ne veux pas, que ma mère s’appelle Robert” “ou encore “manuel, paye nous les croissants!” déclenchant l’hilarité des policiers présents, nos militants se sont dispersés dans le calme.

    Notons néanmoins que comme à son habitude, la presse sous influence – qui n’était pas présente ce matin! – à entendu des slogans faisant plus échos à ses propres phantasmes qu’à la réalité: ainsi, si sud ouest s’était levé aussi tôt que nous, il aurait entendu “Taubira à Cayenne”, référence au bagne bien connu, et non pas “Taubira en Guyane”, ce que sud ouest voulait comprendre comme un slogan raciste..

    Le Printemps Français, de concert avec toutes les composantes de la résistance sera présent à l’avenir autant de fois que cela sera nécessaire pour faire tomber un gouvernement illégitime et minoritaire, ses alliés et ses complices.

    http://fr.altermedia.info/

  • Allocations familiales : le gouvernement devrait s'attaquer aux fraudes

    Communiqué du député Dominique Tian :

    "Après le concours Lépine des propositions socialistes pour taxer davantage les familles, François HOLLANDE vient de trancher en baissant le plafond du quotient familial. Dominique TIAN, Député des Bouches du Rhône, s’insurge contre cette décision qui touche à l’universalité des  allocations familiales et concerne 1,5 million de familles.

    Il rappelle que la Cour des comptes a refusé de certifier pour l’année 2011 les comptes de la branche familiale de la Sécurité sociale en raison d'un trop grand nombre d'irrégularités dans le versement des prestations pour 2011. Les erreurs atteignent le chiffre record de 1,6 milliard d'euros en 2011, ce qui représente plus de 9% du déficit total de la Sécurité sociale. La Cour des Comptes soulignait que "l'augmentation du montant des erreurs (...) mettait en lumière l'inadaptation du dispositif de contrôle interne de la branche", en raison "d'insuffisances de conception et de pilotage par la Cnaf". En 2011 comme en 2010, un cinquième des dossiers présentait au moins une erreur. Deux prestations sont particulièrement sujettes aux fraudes le revenu de solidarité active (RSA) et les allocations logements.

    Dominique TIAN demande que des mesures soient prises en urgence pour lutter contre la fraude.

    De même, alors que le 5 avril 2013, l'Assemblée plénière de la Cour de cassation vient de décider que les prestations familiales pour les enfants entrés hors regroupement familial ne peuvent être refusées aux Algériens, il se demande comment justifier une telle mesure alors que les familles françaises et étrangères en situation régulière vont être pénalisées par les nouvelles mesures du gouvernement HOLLANDE."

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • CÔTE-D’OR - HISTOIRE/ Kader : « J’évite de dire que je suis fils de harki »

     Que font Valls et Taubira contre ce racisme-là ?

    Kader est né en Bourgogne en 1965. Son père était harki. Aujourd’hui encore, il peut difficilement afficher cet épisode de l’histoire familiale.

    Certains harkis ont pu être rapatriés en France grâce à des officiers français qui ont désobéi. Photo archives SDR

    « Après avoir servi dans l’armée française, dans le sud de l’Algérie, mon père a été rapatrié en France en 1962, sans doute grâce à un officier qui avait désobéi aux ordres. Il est arrivé dans le même bateau que des pieds noirs, mais au niveau inférieur, puisque les harkis étaient encore considérés comme des indigènes. Il a ensuite passé quelques mois dans des camps, dans le Larzac et à Rivesaltes, sous des tentes, parfois dans un froid terrible, avec des barbelés et des militaires pour les surveiller. Puis il est arrivé en 1963 à L’Oasis, un lotissement de Saint-Valérien, dans l’Yonne, où une trentaine de harkis était regroupée. C’est là que je suis né, en 1965. »

    « Les claques du directeur »

    Quand Kader déroule la pelote de son histoire familiale, le fil s’emmêle régulièrement. Il passe une dizaine d’années à L’Oasis. Ses souvenirs d’enfance sont heureux, mais déjà gâchés par le racisme : « Je me souviens encore des claques que j’ai reçues du directeur de l’école. Quand un Patrick ou un Michel ne comprenaient pas un problème, la punition était beaucoup plus douce… » Sa scolarité est chaotique, tiraillé entre un père musulman pratiquant et l’école de la République française. Il mise alors beaucoup sur son service militaire, à Lure puis au 35e Régiment d’infanterie de Belfort. « Je voulais notamment passer mon permis poids lourd, pour trouver un emploi ensuite. Mais malgré tous mes efforts, mon supérieur ne me l’a jamais autorisé. De toute la promo, j’ai été le seul à essuyer ce refus… » Quelques années plus tard, il décroche enfin ce sésame, grâce au volontarisme du Préfet de l’Yonne, sollicité par une association d’anciens harkis, car plusieurs d’entre eux se sont finalement installés à Sens.

    Aujourd’hui, Kader est toujours chauffeur-livreur. Il vit dans une petite maison du Grand Dijon, avec sa femme, française, et ses deux jeunes enfants. Il est retourné plusieurs fois en Algérie.

    « Vous n’avez plus rien à faire ici »

    La première fois, c’était en 1982, en famille. Mais son père n’a pas pu aller plus loin que le port d’Alger. « Les douaniers l’ont renvoyé en France avec des mots terribles : “vous avez porté l’uniforme français, vous n’avez plus rien à faire ici.” Je n’avais jamais rien entendu de plus humiliant. »

    Depuis, l’ancien soldat français a pu retourner sur sa terre natale. En catimini et en évitant soigneusement de parler de son passé. Aujourd’hui, il vit toujours à Sens. Il a 88 ans. Il a été longtemps manœuvre en usine, mais il bénéficie aussi d’une pension d’invalidité depuis ce jour de 1961, où un indépendantiste a voulu le poignarder dans les rues d’Alger. Dès que la discussion rôde autour des harkis, le vieil homme élude.

    « Pour mon père, c’était la valise ou le cercueil »

    Cette part d’histoire, c’est aussi un bout d’identité qui manque à Kader : « Aujourd’hui encore, j’évite de dire que je suis fils de harki. Je n’en ai pas honte, mais les idées reçues persistent. Beaucoup d’immigrés continuent de les voir comme des traîtres. Moi, je ne suis pas immigré, je suis rapatrié, c’est complètement différent. Pour mon père, c’était la valise ou le cercueil. Mes enfants portent des prénoms français. Je suis Français. Ma culture, c’est la langue de Voltaire et le son de la cloche le dimanche matin. Quand je suis en Algérie, je me sens étranger. La reconnaissance des harkis, c’est la moindre des choses que l’état français leur doit.  »

    Le Bien Public

    http://www.actionfrancaise.net

  • Bienvenue en homocratie

    Pas d’attaques sur le physique, sur CI…

    Jean Bourdeau, attaché parlementaire du sénateur Jean-Pierre Michel – qui s’était lui-même illustré en qualifiant les opposants à la loi Taubira de « pires des homophobes » – a franchi la ligne jaune sur Twitter.
    Dans un tweet du 26 mai, le jeune homme souhaitait que Manuel Valls utilise des armes pour tirer sur les manifestants du « Printemps Français ».

    " Bonaparte tira des coups de canons face aux ennemis de la République ! devrait faire de même, concernant le !"

    http://www.contre-info.com/

  • Halte à la répression policière et judiciaire

    A l'appel d'un collectif d'avocats :

    "Depuis plusieurs semaines, la politique pénale des commissariats et du parquet de Paris semblent se cantonner à arrêter les manifestants hostiles au mariage unisexe et à la théorie du genre. Contrôles d’identité abusifs, gardes à vue arbitraires, passages à tabac de jeunes manifestants par des policiers en civil se comptent par centaines.

    50 gardes à vues le 25 mais, 174 sur la seule esplanade des Invalides ( pour seulement 14 poursuites) 93 arrestations devant le lycée Buffon, la France devient progressivement un etat totalitaire.

    L’Etat française qui prétend faire la morale à la Turquie et à la Tunisie ferait mieux de balayer devant sa porte et respecter les libertés fondamentales qu’il bafoue allègrement à l’encontre de ses opposants politiques.

    Les avocats soucieux des libertés fondamentales et des droits de la défense dénoncent ces arrestations arbitraires et appellent à un rassemblement pacifique et invite toutes les victimes et associations engagées dans ce mouvement à se joindre à cette manifestation, dans le calme et la dignité.

    Place du Trocadéro vendredi 7 juin à partir de 19h30 sur le parvis des droits de l’homme pour dénoncer dans le calme et la dignité ces atteintes intolérables. Pour tout contact : pressecarp@gmail.com

    Michel Janva http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • CEDH : Lillian Ladele, officier d'état civil, aurait dû accepter d'enregistrer des unions homosexuelles

    Lillian Ladele, officier d'état civil britannique, vient de voir rejeter par la Cour européenne des droits de l'homme sa demande de faire entendre par la Grande chambre sa plainte contre ses employeurs qui entendaient la forcer à célébrer des unions civiles homosexuelles.
    La CEDH rend ainsi définitif, en fermant la porte à dernière possibilité d'appel de Mme Ladele, l'arrêt de chambre qui en janvier dernier a décidé que la jeune femme n'avait pas subi de discrimination antichrétienne ni de méconnaissance de son droit à l'objection de conscience.
    C'est un véritablement harcèlement au travail qu'a subi cette employée de la municipalité d'Islington à Londres où elle était chargée depuis 2002 d'enregistrer des actes civils : naissance, décès et mariages civils qui concernent en Angleterre ceux qui ne se marient pas religieusement. En 2005, avec l'entrée en vigueur d'un partenariat civil ouvert aux couples homosexuels, aligné sur le mariage civil en ce qui concerne l'enregistrement, Lillian Ladele s'était organisée de manière à ne pas avoir à participer à ce style d'unions.
    Si d'autres municipalités britanniques ont admis que des employés puissent se soustraire, ainsi, pour des motifs de conscience, à l'enregistrement d'unions gays, il n'en a pas ainsi à Islington où, sous l'impulsion de collègues homosexuels qui se sentaient « discriminés », les collègues de Mme Ladèle l'ont accusée d'alourdir leur tâche de manière intolérable. Si bien que son employeur a fini par lui proposer un avenant à son contrat, fondé sur la politique avancée de « non-discrimination » de la commune. Les négociations furent longues, Lillian Ladèle ne voulait pas céder, et elle finit par renoncer à son poste. Mais non sans se plaindre devant la justice du « harcèlement » subi. Dans un premier temps elle obtint gain de cause devant un tribunal du travail de Londres. Mais elle devait perdre ensuite à tous les échelons judiciaires, en terminant par cet arrêt de chambre de la CEDH.
    En rejetant la demande d'appel formulée par Mme Ladele, la Cour solennise l'idée que les droits de chrétiens doivent pouvoir céder le pas devant les droits de personnes « protégées » face à la discrimination, comme les homosexuels.
    « La Cour reconnaît généralement aux autorités nationales une ample  marge d’appréciation lorsqu’il s’agit de droits conventionnels qui se trouvent en compétition (…). La Cour considère que les autorités nationales, à savoir l’employeur représentant l’autorité locale, qui a mis en place la procédure disciplinaire, ainsi que les cours locales qui ont rejeté la plainte pour discrimination de la demanderesse, n’ont pas outrepassé la marge d’appréciation qui leur est reconnue. »
    Pourquoi ? Parce que la non-discrimination à l’égard des homosexuels peut prendre le pas sur la non-discrimination à l’égard des chrétiens.

  • Françaises contre Femen, acte 2

    « Il y a quelques semaines, des militantes du RF Paris parvenaient à envahir le local de la milice neo-féministe mais surtout anti-chrétienne « Femen » (video ici).

    Il y a dix jours, plus d’une vingtaine de militantes du Renouveau Français, qui avaient rendez-vous avec le collectif « Antigones » devant ce même local, se sont vues interdire les abords du 35 rue Léon par un déploiement disproportionné de « forces de l’ordre »…

    Les jeunes militantes ont refusé d’en rester là et trois jours plus tard se sont rendues devant la cathédrale Notre-Dame pour défendre ce que les hystériques à demi nues veulent détruire : la Femme, la France et l’Eglise ! » (source)

    http://www.contre-info.com/

  • Béatrice Bourges contre Frigide Barjot : le combat des dames

    Alors que Frigide Barjot vient d'envoyer quelqu'un au Maroc pour défendre le droit des homosexuels dans ce pays, alors qu'elle revendique, avec ses amis de l'UMP, la nécessité d'un Contrat d'Union Civile pour les homosexuels, qui aurait tous les effets du mariage sauf l'adoption plénière, il importe de revenir sur ce qui est en jeu dans la Loi Taubira, à laquelle il ne manque plus pour l'instant que l'onction du Conseil Constitutionnel pour être promulguée.
    Les circonvolutions de Frigide décrivent assez bien le champ de ce qui est en question au fond : je dirais, la mare aux canards. À cet égard, elle a cette propriété que l'on s'accorde à reconnaître à la grenouille qui annonce la pluie par ses coassements. Plus on l'entend coasser, plus le problème est imminent. Aussi bien doit-on aujourd'hui réfléchir avec elle et sur le Contrat d'Union Civile et sur le droit des personnes homosexuelles.
    Il y a eu le PACS, il y a le CUC (1)... Les deux systèmes procèdent du même individualisme viscéral et de la même idée simple : un couple a besoin avant tout de reconnaissance sociale. Les homosexuels en manquent, on doit leur en donner, « puisqu'ils s'aiment ». Il faut donc inventer un système qui ne soit pas le mariage, qui ne donne pas droit à l'adoption (l'enfant n'est pas un objet, il a lui-même droit à un père et une mère), mais qui permette à la société de reconnaître les amours homosexuelles. Et voilà le CUC, drôlement nommé. Vous êtes deux personnes homosexuelles ? Vous vous aimez ? Cet amour, vous l'avez - socialement - dans le CUC...
    Béatrice Bourges, Aude Mirkovic et Elizabeth Montfort, dans leur dernier ouvrage, si précieux et si précis, L'effet dominos (2) expliquent bien la nocivité de tels contrats, fondés uniquement sur une reconnaissance sociale de l'affect : « Non, le mariage n'est pas la reconnaissance sociale du couple (...) Si c'était cela, au nom de la non-discrimination, toutes les personnes qui s'aiment devraient avoir le droit de se marier, qu'elles soient deux ou plusieurs ». Ce modèle de contrat, sanctionnant l'affect, est merveilleusement souple. Il permettrait que deux personnes, que trois personnes, que quatre personnes puissent contracter une union, donnant à chacune des droits sur les autres. La dimension naturelle induite par la possibilité de l'union féconde des deux sexes est totalement oubliée. La parentalité serait, dans cette perspective à envisager également de façon purement contractuelle : Lionel Labosse, « enseignant », a signé une tribune en ce sens au mois de mai dernier dans le très sérieux journal Le Monde : « Le mariage monogame est biphobe et ceux qui ne réclament que cela le sont aussi, en dépit de leurs tours de passe-passe rhétoriques. Un contrat universel à trois ou quatre constituerait un cadre idéal pour ce que l'on appelle l'homoparentalité » (cité par B. Bourges et al.).
    Vous ne savez peut-être pas ce que sont les biphobes? Vous êtes comme moi. J'ai consulté Wikipédia et j'y ai trouvé cette définition admirable : « La biphobie est le fait d'avoir une attitude de peur, discrimination, ou haine des bisexueIs, des pansexuels où des omnisexuels ». Et on peut lire en outre cette petite précision : « La biphobie se rencontre indifféremment dans les communautés hétérosexuelles ou homosexuelles ». Les homosexuels en effet jalousent souvent leurs camarades bisexuels, qu'ils soupçonnent de vouloir le beurre et l'argent du beurre, la respectabilité et la paternité d'un côté, les aventures de l'autre. Mais cette fois, vous vous demandez peut-être ce que sont les pansexuels ? Voici Wikipédia : « La pansexualité (on utilise parfois le terme omnisexualité) est une orientation sexuelle caractérisant des personnes potentiellement attirées sexuellement et/ou sentimentalement par d'autres personnes, indifféremment du sexe anatomique ou du genre de celles-ci ». On trouve là aussi une petite note digne d'intérêt, qui contribue à mettre cette querelle sémantique à son véritable niveau : « La notion de pan-sexualité n'a pas été utilisée seulement pour parler des humains. Le primatologue Frans de Waal l'a utilisée pour décrire le comportement des bonobos ». Voilà donc une autre manière de comprendre et d'exaucer Dame Nature !
    Si nous en restons à l'idée que c'est l'affect qui fait le contrat, il est clair qu'il y a du pain sur la planche. Les partisans du PACS ou du CUC devraient comprendre que lorsque l'on sépare totalement la réalité sociale de la réalité naturelle, lorsque l'on scinde totalement reconnaissance sociale et complémentarité naturelle l'une de l'autre, lorsque l'on veut considérer tous les couples à égalité, alors que manifestement tous les couples ne sont pas égaux devant la biologie, on va vers de véritables catastrophes sociales. Lucien Labosse décrit cette catastrophe, sans qu'on ait besoin de forcer le trait à sa place : « Pourquoi, dans une société démocratique ne devrait-on pas laisser les personnes organiser leur vie privée par le biais de contrats, au lieu de les obliger à rentrer dans des institutions standards comme le mariage et le pacs ? Un contrat universel rendrait possible des unions dans lesquelles chacun des contractants serait à égalité avec chacun des autres ». Béatrice Bourges (toujours elle) note que aux Pays-Bas, on a reconnu le mariage des personnes de même sexe dès 2001 et l'union civile entre trois personnes en 2005. Dans cet acte de permissivité maximale, il y aurait, paradoxalement, une formidable légitimité donnée aux pratiques polygames de la communauté musulmane en France et en Europe. Une loi est-elle nécessaire pour cela ? Un peu de logique peut suffire. Au Brésil, l'année dernière, l'union civile d'un homme et deux femmes a été reconnue devant notaire à Tupa. Objectif affiché par l'avocat des contractants : protéger les droits des partenaires en cas de décès ou de séparation. L'argument est choc. Il me semble que si l'on accepte cette logique de l'union civile, on va y venir très vite en France. Pourquoi ? Au nom d'innombrables victimes de polygamies non déclarées et mal gérées par exemple...
    C'est donc la logique de l'union civile qu'il faut rejeter avec la dernière énergie, si nous ne voulons pas que le Monde, notre humanité éduquée se transforme en un vaste lupanar, où les bonobos eux-mêmes auraient du mal à retrouver leurs petits... La régression civilisationnelle qui s'annonce à travers cette idée - révolutionnaire, merci 1789 - du Contrat universel serait sans doute sans exemple dans l'histoire de l'Humanité. Oh ! Il n'y aurait pas besoin d'ailleurs d'en venir au Contrat universel du camarade Lucien Labosse. L'utopie garde ses droits d'utopie ! Un système à options serait déjà profondément subversif. Il suffirait de reconnaître à égalité d'une part l'institution du mariage, qui nous vient du fond de notre culture chrétienne (3) et qui a permis un progrès culturel considérable de l'humanité, et d'autre part le contrat, polymorphe, adaptable à toute volonté, reconnaissant tout affect d'une reconnaissance vraiment sociale. Ce serait déjà une belle pagaille. D'ailleurs, on y va...
    Reste la deuxième question posée par Frigide Barjot, celle du droit des homosexuels. Là encore Béatrice Bourges apparaît autrement armée. Il suffit de consulter son petit livre : elle soutient, avec toute raison que les homosexuels n'ont aucun droit en tant qu'homosexuels. Le droit est le droit des personnes. Il n'est ni homo ni hétérosexuel. Frigide envoie ses ambassadeurs de la Manif pour tous version consensuelle adresser un message au roi du Maroc à propos du droit des homosexuels. La démarche est étrange. Il est étrange d'abord qu'en tant que Français aujourd'hui, ayant à gérer le bazar made in France, l'on se sente concerné par le Maroc. Mais surtout la seule question à poser n'est pas celle du droit des homosexuels, mais celle du droit des personnes, tout simplement. Au nom du droit des personnes, il n'est pas possible qu'un État légifère sur les comportements privés des uns et des autres, du moment bien sûr qu'il respecte la liberté d'autrui. Certes le droit du Maroc, issu pour partie de la charia, en dispose autrement dans un certain nombre de domaines. On peut regretter par exemple que le droit à la conversion religieuse qui constitue l'article 17 de la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948 ne soit respecté ni au Maroc ni d'ailleurs dans aucun pays officiellement musulman. Dans le domaine de la liberté sexuelle, il me semble que quelques-unes de nos élites qui possèdent de grandes villas au Maroc, sont bien placées pour savoir que la plupart du temps le législateur ferme les yeux. Mais alors pourquoi revendiquer le droit des homosexuels... au Maroc ? Pour démontrer que l'on peut être opposé au mariage pour tous et néanmoins réclamer des droits pour les homosexuels, être attentif à la communauté homosexuelle et à ses revendications communautaires. Mais justement, un État qui prétendrait donner des droits à la vie privée des homosexuels pratiquerait une forme de discrimination dommageable. Comme s'il jugeait (en bonus ou en malus qu'importe) des citoyens en fonction de leurs mœurs...
    Le propre d'un État de droit ? C'est de ne pas faire acception de personne. Mais justement, direz-vous, les homosexuels déplorent une inégalité face au mariage puisqu'ils n'y ont pas accès. 
Erreur ! Homosexuels et hétérosexuels peuvent s'engager dans le mariage et aussi avoir des enfants. L’État n'exclut personne du mariage au titre de son orientation sexuelle : tout cela relève de la vie privée ! Plutôt que de parler d'un hypothétique droit des homosexuels, prenons garde au droit des personnes et d'abord à leur dignité en tant que personnes.
    Abbé G. de Tanoüarn monde & vie 21 mai 2013
    1) L’union civile ouvre droit néanmoins (dans l'état actuel du droit français) à l'adoption simple, c'est-à-dire à l'adoption dans laquelle l'enfant connaît l'identité de son père et de sa mère naturels.
    2) Béatrice Bourges, Aude Markovic et Elizabeth Montfort, De la théorie du genre au mariage de même sexe, L'effet dominos, éd. Peuple libre 2013,128 pp. 8 euros
    3) je ne dis pas judéo-chrétienne, car les juifs des temps bibliques reconnaissaient la polygamie. On pourrait dire néanmoins « biblique » car depuis Adam et Eve, le modèle n'a pas changé. En ce sens, il n'est pas spécifiquement chrétien.

  • La primaire pour la désignation du candidat UMP à la mairie de Paris tourne au fiasco

     

    La primaire pour la désignation du candidat UMP à la mairie de Paris tourne au fiasco

    PARIS (NOVOpress via Bulletin de réinformation) – Cette élection primaire se transforme en pugilat. Les Parisiens sont appelés jusqu’à ce soir à désigner le candidat de l’UMP pour les prochaines élections municipales. Ils doivent départager l’ancien ministre Nathalie Kosciusko‑Morizet, présentée comme la grande favorite du scrutin, et Jean‑François Legaret, Franck Margain et Pierre‑Yves Bournazel.

     

     

    Cette élection n’a, semble‑t‑il suscité d’engouement que chez les opposants au mariage homosexuel qui entendent sanctionner l’abstention de Nathalie Kosciusko‑Morizet à l’occasion du vote de la loi Taubira. Ils privilégient les candidatures de Jean‑François Legaret et de Franck Margain, qui ont tous deux participé aux manifestations contre la loi Taubira.

     

    Les défenseurs de la famille traditionnelle font aujourd’hui figure de faiseurs de rois.

     

    Le scrutin se déroule dans un étrange climat de suspicion

     

    Dès vendredi, le quotidien gratuit Métro annonçait avoir réussi à déjouer les sécurités du système de vote électronique. Ses journalistes ont fait voter une même personne plusieurs fois. Immédiatement, Pierre‑Yves Bournazel a réagi publiquement pour demander l’interruption du scrutin.

     

    Antoine Rufenacht, ancien maire du Havre et président du conseil supérieur de la primaire, a opposé une fin de non‑recevoir à Bournazel.

     

    Pour calmer les esprits, il a toutefois accepté d’organiser une réunion samedi soir entre les différents candidats. Présents en personne à l’exception de Nathalie Kosciusko‑Morizet, tous ont accepté que le scrutin se poursuive.

     

    Cela veut‑il dire que tous les esprits sont calmés ?

     

    C’est loin d’être le cas. A l’issue de la réunion de samedi, les candidats à la primaire ont également accepté de ne pas intervenir dans les médias jusqu’à la clôture du scrutin, ce soir. Les perdants ne devraient pas manquer de dénoncer des fraudes dès l’annonce des résultats. La démonstration de la faillibilité du système de vote, qui s’ajoute aux nombreuses difficultés techniques rencontrées par les votants, leur donnera du grain à moudre. Pendant ce temps, un boulevard s’ouvre pour la candidate socialiste, Anne Hidalgo.

     

    Crédit photo : Fondapol, via Flickr (cc).http://fr.novopress.info

  • L'AF Bordeaux contre Manuel Valls

    Notre Manuel Gaz national logeait la nuit dernière à l'hôtel de la préfecture de Bordeaux ! Les militants d'AF se sont rendus en nombre réveiller le ministre qui a une fois de plus utilisé sa police politique pour gazer les jeunes gens à bout portant sans raison aucune ! Loins de se démonter, la foule d'une soixantaine de personnes a fait face aux CRS et flics en civil, véritables gardiens du "désordre établi et institué" ! Il est 5h45 du matin !

    "Manuel les croissants !" Mais personne ne viendra, Manuel ne descend même pas nous saluer, ce qui provoquera les plus vives réactions : "Il a pas d'organe - il a pas d'organe !"

    Au bout d'une heure, les manifestants se dispersent échappant aux arrestations et en entonnant des chants camelots !

     http://afe-bordeaux.blogspot.fr/2013/05/laction-francaise-bordeaux-avec-le.html

    Quelques photos !