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  • « ÉGALITÉ DES CHANCES » (arc 2006)

    Jean-Louis Borloo et Azouz Begag ont présenté la semaine dernière, en conseil des ministres, le projet de loi qui reprend les mesures annoncées par le gouvernement après les émeutes de novembre, visant à « mettre fin aux situations d'inégalité des chances et aux discriminations dont sont victimes les populations des quartiers difficiles, particulièrement les jeunes ».
    Cette formulation n'est pas seulement d'une parfaite langue de bois idéologique, elle établit que ceux que Sarkozy appelait des voyous et des racailles sont en réalité des "victimes" , selon le vieux schéma gauchard selon lequel les délinquants sont d'abord des victimes de la société. Ce recours, d'emblée, à l'idéologie, est caractéristique de l'ensemble.
    Fourre-tout
    Le projet de loi énumère donc, d'un seul jet, les mesures disparates annoncées ; l'apprentissage à partir de 14 ans, un accès «privilégié» (sic : on croyait que la République avait aboli les privilèges) au contrat "jeunes en entreprise" pour les « jeunes issus de zones urbaines sensibles », la création de 15 nouvelles zones franches urbaines « afin de promouvoir l'emploi au bénéfice des habitants des quartiers en difficulté », la création d'une agence nationale pour la cohésion sociale et l'égalité des chances, le renforcement des pouvoirs de la Halde (Haute autorité contre le discriminations et pour l'égalité), qui pourra prononcer des sanctions administratives, la légalisation du testing de SOS Racisme, la mission donnée au CSA de « renforcer la diversité au sein de l'audiovisuel », l'institution d'un "contrat de responsabilité parentale" dans certaines situations familiales, avec une très éventuelle possibilité de suspendre certaines allocations si le contrat n'est pas respecté, le renforcement des pouvoirs des maires « face aux incivilités », la création d'un service civil volontaire.
    L'énumération qu'on vient de lire suit scrupuleusement l'ordre (si l'on peut dire) du texte du conseil des ministres. C'est un véritable fatras auquel il faut encore ajouter la nomination, par anticipation de la loi de six « préfets pour l'égalité des chances » ; pour les régions PACA, Nord-Pas-de-Calais, Rhône-Alpes, et pour trois départements d'Ile-de-France ; Essonne, Seine-Saint-Denis, Val-d'Oise. Les habitants des autres régions et départements sont donc exclus de cette action de l’État pour l'égalité.
    Ce nouveau projet fourre-tout semble défier la logique la plus élémentaire. Mais c'est sciemment que l'on y mélange, comme le remarque Jean-Marie Le Pen, des dispositions sur l'apprentissage et des dispositions de police de la pensée, elles-mêmes mélangées à la discrimination positive.
    C'est « caractéristique de la méthode désastreuse d'une fausse droite fascinée par la gauche », souligne le président du Front national : « Pour tenter de faire passer une mesure de bon sens, on la plonge dans un bain idéologique propre à satisfaire les lobbies du soi-disant antiracisme. » Enlever les adolescents des bancs des écoles où ils n'ont rien à faire et leur permettre l'apprentissage d'un métier c'est du simple bon sens. Très nombreux sont les adolescents pour lesquels cette perspective est une véritable libération. Mais la gauche et les lobbies de l’Éducation nationale ne l'acceptent pas. Alors on l'environne de toute une série de mesures qui n'ont rien à voir mais qui sont des revendications de la gauche et des lobbies idéologiques. Ce que le gouvernement fait sans peine, tant il a adopté le principe énoncé par Léon Daudet selon lequel le libéral est celui qui pense que son adversaire a raison, au point d'être désormais imprégné jusqu'à l'os par la même idéologie.
    Cela n'empêche en rien la gauche et les lobbies de dénoncer la bonne mesure, tandis que dans le même temps et le même mouvement, comme le constate Jean-Marie Le Pen, « s'aggrave la dictature camouflée sous le nom de "lutte contre les discriminations" qui, par le pouvoir exorbitant de "sanctions" attribué à la Halde, en vient à court-circuiter la Justice ! »
    Le communiqué du conseil des ministres soulignait que ce projet de loi, sur lequel viennent en outre se greffer les mesures pour l'emploi énumérées lundi par Villepin (tout cela est à l'évidence improvisé au jour le jour), s'ajoute au plan de cohésion sociale, au plan d'urgence pour les banlieues, et aux mesures spécifiques à l’Éducation nationale, pour que l'année 2006 soit « celle de la grande cause nationale de l'égalité des chances ».
    Mais cette expression d'égalité des chances, à strictement parler, ne veut rien dire. Sauf si on lui donne un contenu idéologique, à savoir subversif.
    Concrètement, dans la société, comme dans la nature, l'égalité des chances n'existe pas. La gazelle dans la savane n'a pas les mêmes chances face au lion que celle qui vit dans un parc animalier. L'enfant idiot de parents illettrés et alcooliques n'a pas les mêmes chances pour ses études que l'enfant intelligent de bourgeois instruits.
    Il est humain de vouloir corriger, autant que faire se peut, les inégalités de départ. C'est le rôle qui fut assigné à l'école de la République. Une fois entrés à l'école, tous les enfants étaient égaux, comme le manifestait leur blouse unique, et ils bénéficiaient du même enseignement. Ce qui n'était d'ailleurs pas une invention de la République, car nombre d'écoles religieuses procédaient de la même façon.
    Et ce n'est pas un vain mot. Chacun sait que d'innombrables enfants de miséreux ont pu accéder ainsi à des positions enviables. Quoi que l'on en dise, et quelle que soit la faillite de l’Éducation nationale, il en est toujours globalement ainsi, et chacun voit des enfants d'immigrés indigents (puisque les « jeunes issus » mobilisent l'attention) devenir chefs d'entreprise, journalistes ou... ministres.
    Une monstruosité
    Si c'était cela, l'égalité des chances, il n'y aurait rien à en dire. Aussi ce n'est pas de cela que l'on parle. L'« égalité des chances » se confond avec la discrimination dite positive, comme le projet de loi en donne du reste quelques exemples frappants. il s'agit de fabriquer artificiellement une égalité arithmétique entre les citoyens, en « donnant plus à ceux qui ont moins », comme le dit exactement Nicolas Sarkozy.
    Si l'on veut vraiment obtenir cette égalité, il n'y a qu'une solution : supprimer la famille, et élever tous les enfants de la même manière dans des établissements d’État. C'est la vieille utopie socialiste totalitaire, jamais réalisée (du moins à grande échelle), mais jamais abandonnée non plus. Le problème est qu'une telle société est rigoureusement impossible à créer, comme ont dû le constater tous les révolutionnaires. Parce que la société n'existe que par les familles, Or les familles sont forcément dissemblables, inégales. L'égalité des chances, vue de façon idéologique, est une chimère. À savoir une monstruosité. Mais nous y (re )voilà en plein.
    Y. Daoudal National Hebdo du 19 au 25 janvier 2006

  • Plainte contre Hollande "pour travail dissimulé" et "menaces sur une victime"

    Lu sur Valeurs Actuelles :

    "Une plainte avec constitution de partie civile pour “travail dissimulé” et “menaces et intimidations visant une victime” a été déposée, en mars, contre François Hollande et son conseiller à l’égalité et à la diversité, Faouzi Lamdaoui.

    Les deux hommes sont également visés par une action aux prud’hommes, qui sera jugée le 2 octobre. À l’origine de cette double procédure : Mohamed Belaid, un ancien chauffeur de celui qui n’était pas encore chef de l’État. L’affaire, qui vient de rebondir, remonte à décembre 2008. Venant de quitter la tête du PS, Hollande, s’il dispose toujours d’une voiture avec chauffeur en Corrèze, en tant que président du conseil général, n’en a plus à Paris. Selon le plaignant, Lamdaoui, l’une de ses relations, lui propose alors d’officier pour Hollande contre 1 500 euros par mois. Mais Belaid ne sera pas payé. Six mois plus tard, il cesse son travail. Plusieurs témoignages et documents (dont un de la société Hertz) attestent de son emploi. L’ex-chauffeur affirme avoir aussi été victime de menaces. En décembre 2012, après l’élection de Hollande, un membre du cabinet de Christiane Taubira et un journaliste l’auraient aussi approché afin, dit-il, de lui proposer un « arrangement »."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Sociale-traîtrise quand tu nous tiens

     

    Article publié dans l'Action Française du 2 au 15 mai 2013

    Par Adrien Abauzit

    Le constat est tellement évident que nous avons presque honte de le dire : le PS est depuis le « tournant de la rigueur » (1983), un parti qui travaille officiellement pour les intérêts de l'oligarchie financière.

    Une fois revenu au pouvoir, il était donc annoncé qu'il trahisse à nouveau la France. En témoigne son travail depuis onze mois : adoption du TSCG, validation du MES, énième ralliement au libre-échange via le rapport Gallois et avortement du Glass-Steagall Act tant promis. N'oublions pas non plus le marché transatlantique, prévu de longue date, contre lequel le PS, évidemment, omettra de mettre son véto le moment venu.

    A côté de tout cela, sur la base de l'Accord national interprofessionnel (ANI) du 11 janvier 2013, le PS nous prépare, dans sa réforme prochaine du droit du travail, un clou du spectacle auquel nous ne voulions croire : le détricotage en douce du CDI.

    Ce qu'est le CDI et ce qu'il va en rester

    Un CDI est un contrat de travail qui offre deux garanties au salarié. Un, le contrat de travail ne peut être régulièrement rompu qu'en cas de cause réelle et sérieuse de licenciement. Deux, l'employeur ne peut modifier unilatéralement le salaire, le temps de travail, la qualification et le lieu de travail du salarié.

    Grâce à ces deux garanties, le salarié dispose d'instruments qui lui permettent de défendre ses conditions de travail contre l'employeur malveillant. Autrement dit, les abus de l'employeur sont soit empêchés, soit sanctionnés en justice le cas échéant. A cet égard, la jurisprudence de la chambre sociale de la Cour de cassation, globalement favorable au salarié, veille à ce que le CDI reste un « donjon », c'est-à-dire que sans l'accord du salarié, son contrat de travail reste inchangé.

    Pour démonter cette jurisprudence, Hollande, comme à son habitude, finasse. Une loi dont l'article 1er serait : « les garanties offertes par le CDI sont abolies » ferait mauvais genre, puisqu'officiellement François Hollande est de gauche et que le souvenir du CPE est toujours dans les têtes. Hollande a donc préféré laisser les syndicats et le MEDEF conclure un accord ; un accord écrit en novlangue suffisamment complexe de technique juridique pour que le quidam moyen soit circonvenu.

    Parmi les nombreux points de la réforme, deux se distinguent par leur importance : les accords de maintien dans l'emploi et la négociation sur la mobilité interne.

    L'accord de maintien dans l'emploi est un accord d'entreprise qu'il sera possible de conclure en cas de difficultés financières de l'entreprise. L'accord permettra à l'employeur de trouver « un nouvel équilibre global dans la répartition salaire/temps de travail/emploi ». Traduction : l'employeur pourra augmenter le temps de travail du salarié et baisser son salaire, s'il s'engage en contrepartie à ne pas le licencier. Si le salarié refuse de se plier à l'accord, il sera licencié et la cause réelle et sérieuse de son licenciement sera attestée par l'existence même de l'accord. En résumé, l'employeur pourra licencier sans véritable cause réelle et sérieuse et il sera libre de modifier la rémunération et le temps de travail contractuellement prévus.

    La négociation sur la mobilité interne permettra à l'employeur de muter le salarié aux quatre coins de la France sans lui demander son avis. En cas de refus du salarié, il sera licencié et la cause réelle et sérieuse de son licenciement sera réputée. Là encore, l'employeur licenciera en l'absence de véritable cause réelle et sérieuse. Quant au secteur géographique dans lequel le salarié s'était engagé à travailler lors de la conclusion de son contrat de travail, il n'existera plus.

    La modification unilatérale de la rémunération, du temps de travail et du lieu de travail, ainsi que la création de causes réelles et sérieuses de licenciement artificielles nous font aboutir à la conclusion suivante : du CDI, ne restera que des lambeaux.

    Apportons un bémol. Les mesures précitées ne pourront se faire qu'en cas d'accord d'entreprise. Ainsi, les PME, désert syndical oblige, en seront exclues de facto. Leurs salariés peuvent respirer.

    Des syndicats aux ordres du Système

    Ne nous attardons pas sur les syndicats signataires de l'ANI, à savoir la CGC, la CFDT et la CFTC : par leur simple signature, ils ont démontré leur obéissance aux ordres de l'oligarchie financière.

    Intéressons-nous d'avantage aux syndicats qui officiellement protestent contre la réforme, c'est-à-dire la CGT et FO. Notons qu'ils n'ont absolument aucune légitimité pour critiquer le gouvernement puisqu'ils ont appelé à voter pour François Hollande. Ils sont donc les complices des estocades portées contre le CDI.

    Rappelons-nous ensuite le printemps 2006. En pleine rivalité Villepin-Sarkozy, nous vîmes tous les syndicats manifester et bloquer les services publics pour demander l'abrogation du fameux CPE. Ce contrat consistait en ceci : allonger la période d'essai à deux ans et supprimer la procédure de licenciement (et non le motif de licenciement).

    Le dispositif du CPE, réservé aux moins de 26 ans, ne s'attaquait pas à la substance du CDI que sont les deux garanties précitées. Il était donc nettement moins attentatoire aux droits des salariés que les accords pour le maintien dans l'emploi et la négociation sur la mobilité interne.

    Logiquement, on pourrait s'attendre à ce que les syndicats bloquent une nouvelle fois la France. Mais au lieu de cela, la CGT et FO ne font que des manifestations on ne peut plus classiques, soit des manifestations absolument inoffensives pour le pouvoir.

    Moralité ? Les syndicats savent d'instinct ce que le Système attend d'eux, ce qu'il leur autorise à faire. Il est déjà écrit qu'ils se plieront aux injonctions du Système. Et pour cause : leur financement provient essentiellement de subventions publiques et de la Confédération européenne des syndicats, elle-même sous perfusion financière de la Commission européenne.

    Sociale-traîtrise, quand tu nous tiens...

    http://www.scriptoblog.com/index.php/blog/economie

  • Manœuvres d’été autour du chaudron égyptien

    Ex: http://www.dedefensa.org
    On peut d’abord se référer à deux textes publiés sur ce site, le 17 août 2013 et le 19 août 2013. En les rapprochant, voire en les rassemblant, on peut déjà disposer d’indices sérieux pour annoncer le développement que nous allons proposer ici. Il s’agit nécessairement d’une spéculation mais qui nous semble correspondre à de grandes tendances, donc présentant une cohérence qui justifie de la développer. Même si cette spéculation concerne essentiellement la communication, elle a toute son importance, à la mesure de l'importance du système de la communication dans l'évolution des situations.
    • D’un côté, il y a le constat jusqu’ici en constant renforcement d’une considérable inconsistance de la politique égyptienne (et moyenne-orientale) des USA. On peut même parler, à ce stade, d’une dissolution passive de cette politique, et par conséquent d'une érosion accélérée de l’influence US avec la mise en question des liens de coopération entre les USA et l’Égypte. A ce stade, on ne peut rien avancer d’assuré mais on est tout de même conduit à constater que la tendance est déjà affirmée sur la durée, qu’elle correspond à une tendance générale de la politique US, à une situation politique à Washington, voire au caractère d’un homme (Obama), tout cela d’ailleurs s’additionnant. Comme l’on sait (le 17 août 2013), les militaires égyptiens s’en sont avisés, tandis que le sentiment général en Égypte est clairement antiaméricaniste (voir le 7 août 2013). Comme l’on sait également, le grand sujet au cœur de la “politique égyptienne” des USA, c’est l’aide militaire US à l’Égypte et son éventuelle suspension ou suppression, qui gagne de plus en plus de partisans. Daily Beast du 20 août 2013 affirme même que l’administration Obama a “discrètement” décidé de “suspendre” l’aide US à l’Égypte sans pourtant nommer “coup” la prise de pouvoir des militaires (ce qui obligerait légalement à une suppression officielle de cette aide) ; cette affirmation (suspension de l’aide) étant plus ou moins mollement démentie par la Maison-Blanche, qui continue pourtant son exploration sémantique du mot “coup”... (Le constat ici est qu’avec Obama la maxime “pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué” est toujours respectée, le processus d’examen et de décision concernant le maintien ou pas de l’aide militaire ressemblant de plus en plus à une farce burlesque filmée au ralenti. L'absence de réalisation de cette perception catastrophique de sa politique par l'administration Obama est un phénomène psychologique remarquable, qui tient de l'autisme pour sa manifestation.)
    • Devant cette incertitude de la position US, avec la perte d’influence considérable que cela entraîne, des rumeurs se sont développées à partir de la visite impromptue de Sultan Bandar, le chef du renseignement saoudien à la carrière mouvementée, à Moscou, le 31 juillet, avec 4 heures d’entretien avec Poutine à la clef. On a signalé, en nous attachant à la question des armements (voir le 19 août 2013), quelques-unes de ces rumeurs, affirmations semi-officielles et démentis qui le sont également ; et l'on a observé combien cette idée d’une certaine dynamique de consultation entre l’Arabie et la Russie, et encore plus à propos de l’Egypte que de la Syrie, avait la vie dure. La citation venue de Egyptian Independent ou/et (?) de DEBKAFiles sur le sujet d’une réunion convoquée par Poutine qui aurait eu lieu le 15 ou le 16 août à Moscou, est reprise dans nombre de textes («Putin had called an extraordinary session in the Kremlin to put “all Russian military facilities ‘at the Egyptian military's disposal.’” The report, which cited several sources without providing any further details about them, also said that “Putin will discuss Russian arrangements for joint-military exercises with the Egyptian army.”»)
    • Justement, le site DEBKAFiles, qui alterne le pire et le meilleur, des narrative de circonstance à certaines indications intéressantes, a montré depuis des mois une constance réelle et bien documentée dans l’appréciation qualitative de la politique russe au Moyen-Orient, en Syrie certes mais aussi, depuis quelques temps, vis-à-vis de l’Égypte et là aussi en connexion avec l’Arabie. Dans une récente nouvelle, le 19 août 2013, DEBKAFiles explique la position d’Israël, favorable certainement aux militaires égyptiens mais dans une mesure très contrainte qui n’engage en rien l’avenir, avec une coopération strictement limitée à la lutte antiterroriste dans le Sinaï. («On Saturday, Aug. 17, El-Sisi remarked “This is no time to attack the US and Israel, because our first priority is to disband the Muslim Brotherhood.” Jerusalem found this remark alarming rather than comforting, noting that he made no promises about the future.») DEBKAFiles explique que la campagne en cours pour inciter le bloc BAO à soutenir les militaires selon le thème “les militaires ou l’anarchie” est essentiellement le fait, non d’Israël, mais de l’Arabie et des UAE, à l’instigation de Prince Bandar, et cela accordant une part importante de l’argument à la possibilité d’un tournant pro-russe de l’Égypte si ce soutien ne se manifeste pas... (Et tournant pro-russe de l'Arabie également...)
    « Saudi Arabia and the United Arab Emirates – not Israel – are lobbying the West for support of the Egyptian military. Their campaign is orchestrated by Saudi Director of Intelligence Prince Bandar Bin Sultan - not an anonymous senior Israeli official as claimed by the New York Times, DEBKAfile’s Middle East sources report. The prince is wielding the Russian threat (Remember the Red Peril?) as his most potent weapon for pulling Washington and Brussels behind Egypt’s military chief Gen. Abdel-Fattah El-Sisi and away from recriminations for his deadly crackdown on the Muslim Brotherhood.
    « The veteran Saudi diplomat’s message is blunt: Failing a radical Western about-turn in favor of the Egyptian military, Cairo will turn to Moscow. In no time, Russian arms and military experts will again be swarming over Egypt, 41 years after they were thrown out by the late president Anwar Sadat in 1972. Implied in Bandar’s message is the availability of Saudi financing for Egyptian arms purchases from Moscow. Therefore, if President Barack Obama yields to pressure and cuts off military aid to post-coup Cairo, America’s strategic partnership with this important Arab nation may go by the board.
    « It is not clear to what extent Russian President Vladimir Putin is an active party in the Saudi drive on behalf of the Egyptian military ruler. On July 31, during his four-hour meeting with Prince Bandar, he listened to a Saudi proposition for the two countries to set up an economic-military-diplomatic partnership as payment for Russian backing for Cairo. [...]
    « ... From Israel’s perspective, the Bandar initiative if it takes off would lead to the undesirable consequence of a Russian military presence in Egypt as well as Syria. This would exacerbate an already fragile - if not perilous situation – closing in on Israel from the south as well as from the north.»
    • Parmi d’autres commentaires qui vont dans le même sens, on notera celui de “Spengler”, le célèbre commentateur pseudo-incognito de ATimes.com, le 19 août 2013. “Spengler” ne déteste pas de se citer lui-même et il est attentif à suivre les grandes tendances de la politique générale d’une façon musclée. La situation américaniste ne lui a pas échappé, et sa description de l’extraordinaire “désordre paralysée“, de la formidable “impuissante puissance” du pouvoir américaniste à Washington n’est pas si mal vue. “Spengler” en déduit qu’il faut bien que d’autres prennent en charge ce que les USA ne sont plus capable d’assumer en aucun cas, – et, à son tour, il corrobore la connexion Russie-Arabie.
    « Other regional and world powers will do their best to contain the mess. Russia and Saudi Arabia might be the unlikeliest of partners, but they have a profound common interest in containing jihadist radicalism in general and the Muslim Brotherhood in particular. Both countries backed Egypt's military unequivocally. Russia Today reported August 7 that “Saudi Arabia has reportedly offered to buy arms worth up to $15 billion from Russia, and provided a raft of economic and political concessions to the Kremlin - all in a bid to weaken Moscow's endorsement of Syrian President Bashar Assad. »
    « No such thing will happen, to be sure. But the Russians and Saudis probably will collaborate to prune the Syrian opposition of fanatics who threaten the Saudi regime as well as Russian security interests in the Caucasus. Chechnyan fighters - along with jihadists from around the world - are active in Syria, which has become a petrie dish for Islamic radicalism on par with Afghanistan during the 1970s... »
    Plus loin, “Spengler”, qui met également en scène la Chine pour nous proposer la vision surréaliste d’une alliance Moscou-Ryad-Pékin pour policer le Moyen-Orient, développe un raisonnement analytique pour montrer que, contrairement aux analyses ossifiées des experts du bloc BAO, la Russie est en bonne voie de renaissance et représente une puissance en pleine activité et pleine possession de ses moyens. Tout cela va dans le sens du courant général esquissé ici et là pour avancer l’hypothèse d’un changement de responsabilité dans le contrôle des affaires moyennes-orientales, qui pourrait effectivement se réaliser à l’occasion de la crise égyptienne où le bloc BAO se retrouve paralysé dans l’habituel dilemme qui, dans le brouhaha de sa rhétorique interne et de ses débats de communication, le conduit à considérer les deux options d’une politique comme aussi détestables l’une que l’autre. Ainsi les pays du bloc BAO, à l’image du Washington d’Obama, ne parviennent-il pas à se décider entre la condamnation décisive de la répression des Frères au nom de la sauvegarde d’une “démocratie” bien incertaine et le soutien affirmé aux militaires au nom de l’espoir du rétablissement d’un “ordre” bien suspect.
    Mais cette paralysie renvoie moins à la difficulté du choix, quelle qu’en soit le justesse, qu’à la déliquescence interne du bloc BAO. Le cas extraordinaire des hypothèses qui sont soulevées dans ces rumeurs et ces diverses appréciations semi-officielles, se trouve dans ceci qu’on est conduit à se trouver obligés de constater que la monarchie archi-pourrie et déliquescente des Saoud s’avère finalement moins paralysée, moins ossifiée en un sens, que les pays du bloc BAO. Quant à la Russie, qu’on puisse envisager sans s’en étonner vraiment qu’elle-même puisse envisager de telles voies d’affirmation nouvelle au Moyen-Orient n’a justement rien pour étonner, puisque la situation égyptienne finit par ressembler pour elle à la situation syrienne : la proclamation des principes, dont ceux de la souveraineté et de la légitimité que les chars du général Sisi semblent avoir verrouillés à leur façon, et la lutte contre l’activisme islamiste en général et sous quelque forme que ce soit qui reste plus que jamais son obsession intérieure alimentée par les événements extérieurs. Simplement, on doit mesurer le chemin parcouru entre aujourd’hui et, disons, il y a trois ans d’ici, si l’on avait évoqué la possibilité d’un renouveau d’une influence majeure de la Russie en Égypte. (Ce chemin parcouru, cette situation nouvelle, justifient également les craintes israéliennes, appréhendant de voir un Sisi, à la tête d’un pays surchauffé, avec la “tutelle” US en déliquescence et dans les tendances nouvelles qui se manifestent, plus tenté de suivre dans sa politique régionale la voie nassérienne que celle de Moubarak pour verrouiller un rassemblement populaire qui rencontrerait un sentiment général.)
    Finalement, la seule certitude que nous apporte cet ensemble de rumeurs et de suggestions semi-officielles sur une connexion de facto entre Russie et Arabie, c’est l’état absolument délabré de l’architecture du Moyen-Orient telle qu’elle fut élaborée depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale à l’avantage du bloc BAO. Le chaudron égyptien est moins le résultat de multiples manigances et manipulations que l’expression de cette décrépitude extraordinaire ; ainsi ne peut-on être surpris en aucune façon que cette situation égyptienne soit l’objet, dans tous les cas dans le champ de la communication, de manœuvres si nouvelles dans la composition de ceux qui les conduiraient éventuellement, pour tenter une recomposition de cette architecture. Quant au bloc BAO, finalement, tout s’explique dans le chef de sa paralysie, outre son état chronique qu'on observe : il se trouve plongé si profondément dans un débat sur l’état de lui-même, avec la crise Snowden/NSA, qu’il n’est pas loin d’être, d’une autre façon certes, dans une situation de confusion proche de la situation égyptienne. D’une certaine façon, il en est l’équivalent, encore une fois à sa manière, par rapport à la “décrépitude extraordinaire” de sa propre architecture.
    http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • Pétition contre la guerre en Syrie

    Signez et faites signer de toute urgence notre pétition au Président de la République !

     

    Monsieur le Président,

     

    Nous entendons avec inquiétude les bruits de bottes s’intensifier autour de la Syrie.

     

    Nous qui,  depuis des mois, suivons avec vigilance et angoisse l’actualité dans cette région du monde, ressentons le pressant devoir de protester par avance contre toute participation française à une action aux conséquences incalculables, mais qui serait désastreuse pour toutes les chrétientés de la région.

     

    La France, traditionnelle protectrice des chrétiens d’Orient, va-t-elle s’associer à une aventure militaire qui, de toute évidence, mettrait cette région, déjà tant éprouvée, à feu et à sang ?

     

    La France, traditionnel recours des minorités opprimées de cette région, va-t-elle assumer l’inévitable arrivée des islamistes radicaux les plus barbares à la tête de ce pays (en attendant la chute, presque aussi inévitable, de la fragile démocratie libanaise) ?

     

    Nous n’avons aucune tendresse pour l’actuel pouvoir syrien. Mais l’intervention “occidentale” annoncée reposerait, une nouvelle fois, sur une manipulation médiatique. Alors que l’enquête internationale n’est pas conclue, il est insensé d’affirmer hautement que Bachar Al-Assad a fait gazer les populations civiles. Il est de notoriété publique que les prétendus rebelles (dont la plus grosse partie est, en réalité, constituée de djihadistes étrangers appartenant à Al Qaïda et à d’autres groupuscules que vous n’oserez sans doute pas qualifier, comme certains médias, « d’opposition démocratique ») ont pris des sites militaires et donc sans doute des réserves d’armes chimiques. Il est donc à peu près impossible de savoir sans une enquête approfondie ce qui s’est réellement passé. Malgré cela, vous laissez vos ministres désigner hautement des coupables tout trouvés et annoncer une intervention militaire pour laquelle le Parlement n’a même pas été consulté.

     

    Nous vous demandons instamment de refuser cette intervention désastreuse et précipitée.

     

    D’abord, parce que la France n’a aucun intérêt stratégique à l’embrasement d’une zone où elle était traditionnellement influente et écoutée.

     

    Ensuite, parce qu’il est impossible, en l’absence de toute prise de position du Conseil de sécurité de l’ONU, de parler d’une intervention internationale. Dans l’état actuel des choses, il ne s’agirait que d’une intervention unilatérale sans aucune légitimité juridique – intervention d’autant moins fondée que la plupart des dirigeants occidentaux qui s’y préparent ont publiquement dénoncé l’intervention américaine en Irak, pourtant infiniment moins dangereuse.

     

    Enfin, et surtout, parce que les premières victimes de cette guerre, et du régime qui en sortira le plus vraisemblablement, seront les minorités syriennes – tout spécialement la minorité chrétienne – à l’égard desquelles la France a des devoirs, maintes fois confirmés par les traités internationaux, puis par un effet de dominos les minorités chrétiennes de toute la région.

     

    C’est pourquoi les signataires de cette lettre vous adjurent solennellement de refuser de laisser la France être entraînée dans une aventure militaire funeste pour la paix du monde, pour notre pays, pour nos soldats, pour le Proche-Orient, et pour les chrétiens de Syrie.

     

    Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, d’agréer l’expression de notre très haute considération et de notre vigilante attention.

     

    Guillaume de Thieulloy (Riposte Catholique)

     

    Daniel Hamiche (L’Observatoire de la Christianophobie)

     

    Michel Janva (Le Salon Beige)

     Le Salon Beige

  • Elle a infiltré les FEMEN ! Interview EXCLUSIVE d'Iseul membre des "Antigones"

  • L’imposture du carbone-14

    Certains auront souri (d’autres auront ragé) en lisant dans "Créationnisme et géocentrisme, ces autres révisionnismes" (LLJ n° 307, du 20/11/03), qu’en 1967, sur de la lave provenant de l’éruption de 1801 du volcan Hualaleï à Hawaï, les résultats basés sur le potassium-argon donnaient 60 à 160 millions d’années, ceux basés sur l’uranium attribuaient 3 milliards d’années.

    Et pourtant, l’analyse des errements du système de datation au carbone-14 et de leurs causes est essentielle à la compréhension des origines de l’homme(1).

    Pour diverses raisons, un sujet reste cependant peu étudié dans les cercles scientifiques et créationnistes. De quoi s’agit-il ? Du mystère de la race des géants. A-t-il vraiment existé des géants avant et après le Déluge ? Comment sont-ils apparus à ces deux périodes distinctes ? Ont-ils été les fondateurs de civilisations beaucoup plus avancées que la nôtre ? Que dit la Bible à leur sujet ? Existe-t-il des preuves archéologiques ? Pourquoi ont-ils disparu ? Existerait-il une cause morale à leur disparition ?

    Quel lien peut-il y avoir entre le carbone-14 et les géants ? Le thème des géants bat en brèche le mythe de la préhistoire, dont une des clefs de voûte est précisément l’imposture du carbone-14.

    En 1947, le Dr Williard Libby propose une nouvelle technique pour dater à partir d’échantillons de plantes, d’ossements. Il s’agit du carbonc-14.

    Qu’est ce que le carbone-14 ?

    La pénétration des radiations cosmiques dans la couche supérieure de l’atmosphère entraîne une série de réactions chimiques. Le nitrogène-14 se transforme en carbone-14. Cependant, l’isotope de carbone est très instable. La moitié des atomes de carbone-14 se décompose au bout de 5 730 ans pour redevenir du nitrogène-14. Cette durée est la moitié de la vie du carbone-14. Si on la multiplie par cinq, il restera alors très peu d’isotopes de carbone-14, trop peu pour une datation précise.

    Comment expliquer ce phénomène ? Dans l’atmosphère, les deux isotopes de carbone s’assemblent avec des molécules d’oxygène pour former du dioxyde de carbone (CO2). Par photosynthèse, les plantes captent le dioxyde de carbone qui contient du carbone-14. Quand, par le cheminement de la chaîne alimentaire, les animaux mangent les plantes, ils absorbent de minuscules quantités de carbone-14. Ainsi, tous les êtres vivants possèdent du carbone-14. Quand la plante, l’arbre ou un être vivant meurt, il cesse d’assimiler de nouvelles molécules de carbone-14. Le stock précédemment constitué commence à décroître. Certains scientifiques, dont le Dr W. Libby(2), reconnaissent que la production de carbone-14 est supérieure d’environ 25 % à son taux de décomposition, ce que nie l’ensemble de la science, qui affirme qu’il existe depuis trente mille ans un équilibre entre sa formation et sa décomposition. Pourquoi ? Parce que les évolutionnistes sont convaincus que la Terre n’a connu aucun changement, aucune catastrophe majeure depuis des dizaines de milliers d’années. C’est la philosophie scientifique de l’uniformisation de Sir Charles Lyell(3).

    Ces affirmations contestables sur le carbone-14 ne sont pas les seules. Nous en recensons cinq majeures :

    1.- La formation du carbone-14 dans l’atmosphère est constante depuis au moins soixante-dix mille ans.

    2.- Sa formation est partout la même.

    3.- Sa teneur dans les objets, dans les êtres vivants, est proportionnelle à sa durée de vie.

    4.- Les anciens échantillons qui sont étudiés ne peuvent pas être contaminés par des solutions ou un environnement récents possédant du carbone-14.

    5.- La perte disproportionnée de carbone-14 est impossible, sauf par décomposition radioactive.

    Toutes ces assertions rendent cette technique de datation peu crédible. Illustrons tout d’abord notre jugement par un simple cas pratique. Dans une pièce se consume une bougie. On vous demande de calculer le temps depuis lequel cette bougie est allumée. Vous pensez y arriver en évaluant la quantité de cire fondue, ou la teneur en dioxyde de carbone et en oxygène contenu dans la pièce par rapport à leur teneur extérieure. Si toutes ces techniques de calcul sont justes, elles ne prennent pas en compte le fait qu’un plaisantin a pu, à votre insu, ouvrir la porte et les fenêtres, ou éteindre la bougie avant de la rallumer.

    Les évolutionnistes oublient que plusieurs facteurs peuvent altérer le taux de production du carbone-14. Prenons cinq cas :

    1.- La diminution du champ magnétique de la Terre. Quand celui-ci diminue, davantage de rayons cosmiques entrent dans la couche supérieure de l’atmosphère. Cela, comme nous lavons vu, conduit à un accroissement de la production de carbone-14.

    2.- La pollution atmosphérique due à l’activité volcanique, aux rejets de fumées industrielles, peut faire écran aux rayons solaires et changer les proportions gazeuses.

    3.- L’activité solaire peut entraîner une modification de ses rayonnements, causant temporairement un changement du taux de carbone-14.

    4.- Les rayonnements cosmiques qui atteignent la partie supérieure de l’atmosphère peuvent connaître des transformations brutales en raison de l’activité de la galaxie, comme l’explosion d’une supernova.

    5.- La chute sur la Terre des météores et des astéroïdes peuvent aussi avoir une incidence sur le carbone-14.

    Comment des météores ou des astéroïdes peuvent-ils affecter les concentrations de carbone-14 ? Dans son dossier intitulé "Riddle of the Great Siberian Explosion" (L’énigme de la grande explosion de Sibérie), la revue Reader’s Digest d’août 1977 traite des conséquences scientifiques de l’explosion sibérienne du 30 juin 1908. Quelque chose a explosé avec la puissance de mille fois la bombe Hiroshima et a dévasté plus de deux mille km2 d’arbres et de faune. Dans le monde entier, on observe alors des modifications du taux du carbone-14 prélevé sur les arbres. La déflagration est si énorme qu’on l’entend à mille cinq cents kilomètres à la ronde, jusqu’au cercle arctique. Outre des secousses sismiques qui se déclenchent par vagues partout sur notre planète, d’incroyables phénomènes lumineux se produisent. A cette date, la nuit ne se couche pas dans la région de Toungouska. Il en est de même dans presque toute l’Europe, où des nuits d’une blancheur irréelle s’installent pendant plusieurs semaines. Le lendemain à minuit, soit cinq heures après cette explosion, la Grande-Bretagne est éblouie par un coucher de soleil étincelant. Le Times relate l’événement : « La nuit est si claire que les Londoniens peuvent lire leur journal dans la rue, à minuit, sans avoir recours à l’éclairage de la ville ! » Un journaliste décrit cette nuit du 30 juin : « Le ciel était clair comme en plein jour et sillonné de nuages de lumière rose ; de ma vie, je n’ai assisté à quelque chose d’aussi stupéfiant ».

    Emettons maintenant une hypothèse : si dans les premiers temps, la production de carbone-14 est très inférieure à son taux actuel, les objets ou les ossements qui sont étudiés, paraîtront donc beaucoup plus vieux. La datation en sera d’autant plus faussée. Nous comprenons pourquoi les évolutionnistes affirment généralement qu’il n’y a pas eu d’événements catastrophiques depuis trente ou cinquante mille ans. Comment affirmer pareille chose ? Parce que le carbone-14 le révèle ! Cela serait un raisonnement en boucle, un aphorisme presque. On pourrait presque en rire ! Si les scientifiques ont déjà beaucoup de peine à se souvenir des conséquences de l’explosion pourtant produite il y a moins de cent ans, comment pourraient-ils entendre et comprendre la réalité biblique du Déluge ?

    D’autres paramètres altèrent la datation du carbone-14. Elle varie en fonction de l’emplacement de l’échantillon étudié. Certains organismes assimilent du carbone-14 en quantité différente et autrement que dans l’air. Le carbone qui provient de l’eau et du sol est plus faible en carbone-14. Dans ces cas précis, les objets et les ossements étudiés au carbone-14 paraissent bien plus vieux. Maintes erreurs confirment ces explications : des mollusques vivants ont été évalués à 2 300 ans, des plantes vivantes cueillies à proximité d’une source d’eau donnent un résultat de datation de 17 300 ans(4).

    De plus, certains endroits de l’atmosphère constituent une forte concentration en vieux carbone, c’est-à-dire en carbone-12. Cela peut être dû à la combustion d’hydrocarbures ou à l’activité volcanique. Un bel arbre qui borde un aéroport peut offrir une datation de 10 000 ans. Pourquoi ? Parce que le dioxyde de carbone rejeté par les avions dilue le carbone-14 qui se trouve dans l’atmosphère(5).

    Nous comprenons donc fort bien que les plus anciens échantillons sont sujets à toutes les formes de contamination, d’autant plus qu’ils contiennent une plus petite quantité de carbone-14. Si des échantillons de charbon de bois trouvés dans le sol peuvent gagner ou perdre du carbone-14, cela dépend de la concentration de carbone-14 du terrain ou de la source d’eau souterraine, s’il y en avait une. Il en va de même pour les échantillons qui sont conservés dans des caisses en bois. Celles-ci peuvent occasionner une modification de la teneur du carbone-14.

    Le carbone-14 peut théoriquement être utilisé dans un cadre très restreint de datation, à condition qu’on sache tenir compte de certaines limites et des différents paramètres de contamination. Mais cela est-il vraiment possible ?


    (1) Cet article sera intégré à un livre qui, si Dieu le veut, paraîtra avant la fin de l’année, aboutissement d’un an de recherche documentaire, de de travaux de traduction, de réflexion biblique et scientifique.
    (2) Dr W. Libby, "Radiocarbon Dating" (La datation au Carbone), University of Chicago Press (1955), p. 7.
    (3) Lire "Les chutes du Niagara et les datations bibliques" (LLJ n° 352 du 09/06/05).
    (4) Dennis R. Pietersen, "Unlocking the Mysteries of Creation" (Introduction aux mystères de la Création), dans le chapitre intitulé "Is carbon-14 Testing Relaible ?" (La datation au carbone-14 est-elle fiable ?) (2002) pp. 64-65. Ce livre est un véritable chef d’oeuvre. Les anglophones passionnés ou interpellés par le créationnisme peuvent le commander à : Creation Resource Publications, P.O. Box 570 El Dorado, CA 95623, USA.
    (5) Bruno Huber, "Recording Gazeous Exchange Under Field Conditions" (Enregistrement des échanges gazeux selon les conditions de l’environnement) éd. K.V Thinmann, New York (1958) p. 194.
  • La police politique contre la banderole "Hollande démission"

    Lu ici :

    "Depuis le 10 août, David van Hemelryck remonte les côtes françaises avec son ULM en tractant une banderole Hollande démission. Parti de Biscarosse le 10 août il a fini par atteindre le Havre le 22 août. Dérangé par la gendarmerie pendant ses check-lists au décollage, il a cassé sa banderole. Il est en passe de la réparer pour s'envoler à nouveau au-dessus des côtes de Cabourg où se trouvera demain 28 août la « première concubine », Valérie Trierweiler, aux côtés d'enfants du Secours populaire privés de vacances. Cependant, la police politique a encore frappé. Le pilote est déjà traqué de piste en piste, par les efforts conjugués des gendarmes, des renseignements généraux et de la DGAC. Ses proches sont sur écoute, et probablement sa famille. Son site est régulièrement inaccessible, planté par des attaques D-DOS et autres.

    Mais la préfecture de Caen a fait mieux encore. Foulant aux pieds le droit, elle lui a interdit ce soir de survoler la plage de Cabourg, alors qu'une interdiction de survol doit être déclarée 48 heures à l'avance. Pas question de troubler l'opération communication de Trierweiler. Pire encore, pour notifier la décision à l'intéressé, les gendarmes ont cru bon de débarquer chez sa mère, dans l'agglomération orléanaise, le 27 août à 19h45. Evidemment, le pilote n'y était pas, puisqu'il est depuis quelques jours en Normandie, ce que les gendarmes savent très bien puisqu'il est contrôlé tous les jours, parfois plusieurs fois par jour. Au moment où ils étaient venus le déranger pendant ses check-lists pré-décollage au Havre, le 23 août, c'était déjà le troisième contrôle de la matinée. Comme si le pilote aurait pu changer d'identité en une demi-heure."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/