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  • Le référendum d’initiative populaire : un objectif essentiel

    « L’initiative populaire, seule garante de lois conformes à la volonté populaire »
    Dimanche 22 septembre 2013 il y avait des élections en Allemagne. Madame Merkel a été reconduite comme chancelier et formera une coalition avec les socio-démocrates (ou les Verts). Beaucoup de bruit pour pas grand-chose… Le même jour les Suisses s’exprimaient directement par référendum. Au rebours du politiquement correct ils se sont prononcés à 72% pour le maintien de l’armée de milice. Les électeurs de Zurich ont refusé la construction d’un grand stade. Et ceux du Tessin l’interdiction de la burqa. Bruno Guillard revient pour Polémia sur l’importance de la démocratie directe.
    Polémia.
    Au cours du discours qu’elle prononça lors de la clôture de l’université d’été de son parti, le 15 septembre dernier, Marine Le Pen a annoncé que lorsqu’elle accédera au pouvoir, elle gouvernera de manière référendaire de façon à n’entériner que des décisions validées par une majorité du peuple.
    Un approfondissement considérable de la démocratie
    Cette manière de gouverner constituerait un approfondissement considérable de notre démocratie sans commune mesure avec les projets de démocratie participative des socialistes qui permettraient surtout d’octroyer aux « associations », dont nous connaissons bien la nature et la filiation idéologique, une surreprésentation dans le débat public.
    Sans commune mesure non plus avec le « référendum d’initiative partagée » que N. Sarkozy a introduit dans l’article 11 de la constitution en 2008 et qui nous a été présenté comme étant un référendum d’initiative populaire, ce qu’il n’est nullement puisqu’en fait les parlementaires détiennent la prérogative de l’initiative en cette matière (une demande de référendum doit être faite par un minimum d’un cinquième des membres du Parlement soutenus par un dixième des électeurs inscrits sur les listes électorales ; autant dire que cette disposition ne suscitera aucune initiative puisque les parlementaires, dans leur grande majorité, ne souhaitent nullement s’en remettre à un peuple dont l’opinion est opposée à la leur de manière très majoritaire sur tous les sujets importants ; de plus la condition supplémentaire imposant un soutien des parlementaires par 10% des électeurs inscrits est quasiment inaccessible. (Un projet de loi constitutionnelle, rédigé par Yvan Blot et défendu par Christian Vanneste en 2011, prévoyant l’organisation de référendums à la demande de 500.000 citoyens inscrits sur les listes électorales, n’a recueilli que 77 signatures de députés.)
    Une pétition de 500.000 citoyens
    Cette orientation prise par la présidente du Front national n’est certes pas tout à fait nouvelle puisque son parti a inclus depuis longtemps (1985) le référendum d’initiative populaire dans son programme et envisage un allégement des conditions permettant son exercice mais sans préciser l’ampleur de cet allégement. Pour que le référendum d’initiative populaire puisse devenir une institution allant dans le sens de la démocratie directe et nous permettre de sortir du carcan oligarchique qui nous est imposé par le système représentatif, il faudrait donner l’initiative au peuple en permettant à 500.000 citoyens de déclencher une procédure référendaire comme c’est le cas en Italie. L’introduction d’une telle loi devrait faire elle-même l’objet d’un référendum dont le résultat positif ne fait aucun doute (un sondage a montré que 70% de nos compatriotes sont favorables à la pratique du référendum).
    Comme l’a montré Yvan Blot dans un excellent ouvrage intitulé La Démocratie directe : une chance pour la France (Economica, 2012), le général De Gaulle considérait que le référendum était la seule vraie pratique démocratique et que la représentation déformait considérablement l’opinion populaire. Il considérait que la seule façon de mettre un terme au régime des partis politiques, qui sont des oligarchies (lire à ce sujet le livre de Robert Michels : Les partis politiques, Editions de l’Université de Bruxelles, 2009), résidait dans le vote populaire direct.
    Éloge du populisme
    Beaucoup de critiques négatives ont été portées à l’encontre de la démocratie directe, en particulier celles d’inconstance et de médiocrité de l’opinion populaire ; certains politistes ont pensé ou pensent encore que le peuple dans son ensemble est capricieux, immature et même déraisonnable et immodéré. Les longues expériences des Suisses, des Italiens, des Allemands et de certains Nord-Américains montrent au contraire que le peuple fait preuve de beaucoup de modération et de constance dans ses choix (voir l’ouvrage d’Yvan Blot cité plus haut). Aristote, déjà, avait remarqué que l’opinion de l’ensemble du peuple valait mieux que celle de n’importe quelle fraction du peuple. Remarquons également que le peuple dans son ensemble est beaucoup plus conservateur que ses élites, aussi éclairées soient-elles ; ces dernières ont une fâcheuse tendance récurrente à s’enticher des idées les plus absurdes et les plus nocives. Le conservatisme du peuple a été remarqué par le philosophe Vincent Coussedière, auteur d’un essai passionnant intitulé Eloge du populisme (Elya Editions, 2012) dans lequel il montre que ce qu’il appelle la « réaction populiste » est une réaction profondément conservatrice qui s’oppose aux lubies révolutionnaires des libéraux–libertaires (immigrationnisme, mariage pour tous, dissolution des communautés enracinées, mondialisme…).
    L’initiative populaire, seule garante de lois conformes à la volonté populaire
    Pour conclure, disons que plus que le triomphe d’un parti politique, ce qui importe c’est l’adoption du référendum d’initiative populaire parce qu’il semble que ce soit la seule institution susceptible de permettre l’abrogation légitime et difficilement contestable de toutes les lois néfastes qu’on nous a imposées au cours des quarante dernières années et leur remplacement par des lois conformes à la volonté populaire majoritaire (sur tous les sujets essentiels l’opinion majoritaire est à l’opposé de celles des partis dits de gouvernement).
    À la limite, peu importe le parti qui osera prendre une telle décision pourvu qu’il nous permette, enfin, d’en terminer avec le règne des oligarchies tyranniques et liberticides.
    Bruno Guillard, 23/09/2013
    http://www.polemia.com/le-referendum-dinitiative-populaire-un-objectif-essentiel/

  • Il faut riposter aux propos antichrétiens de Pierre Bergé !

        « Je suis pour la suppression intégrale de toutes les fêtes chrétiennes en France », déclarait hier soir Pierre Bergé sur les antennes de RTL France, dans l’émission « On refait le monde ». Des propos inadmissibles qui surviennent quelques jours après la provocation de Dounia Bouzar qui, à peine nommée à l’Observatoire de la laïcité par le Premier ministre, revendiquait la suppression de deux fêtes chrétiennes parmi les jours fériés reconnus par l’Etat et leur remplacement par Yom Kippour et l’Aïd. Ajoutez à cela les propos récurrents du ministre Vincent Peillon voulant « éradiquer » le christianisme en France et vous avez quelques indices d’une volonté manifeste de mener une nouvelle offensive antichrétienne avec le concours des plus hautes autorités de l’Etat et des puissances d’argent.

    La réaction des catholiques de France – ainsi que de toutes celles et ceux qui, ayant perdu la pratique de la Foi, n’en reconnaissent pas moins les bienfaits de la civilisation chrétienne – doit être sans appel et immédiate. Il faut stopper net cette surenchère destinée à accentuer la déchristianisation de la France.

    Que le changement de saison soit l’occasion de faire souffler un vent d’automne catholique ! Assez de mollesse, assez de tiédeur, assez de « politiquement correct », assez d’enfouissement de notre Foi au nom de stratégies consensuelles qui n’ont jamais apporté aucune victoire !

    Pierre Bergé a mis sa fortune, depuis des décennies, au service du vice, de l’anti-France et de l’antichristianisme. Ripostons en ciblant ses intérêts financiers.

    Cet appel s’adresse à toutes les forces de résistance qui ont émergé au cours des douze derniers mois et à cette génération qui a su faire preuve d’inventivité et de courage pour faire face aux destructeurs de la Famille. Que nos veilles et nos rondes de sentinelles se placent prochainement devant ces lieux chers à Pierre Bergé :

    -      la société de vente aux enchères Pierre Bergé & Associés ;
    -      la brasserie parisienne de luxe Prunier spécialisée dans le caviar et dont Pierre Bergé est PDG ;
    -      la Fondation Pierre Bergé – Yves Saint Laurent.

    Que nos voix se fassent entendre également devant ces médias dans lesquels Pierre Bergé a des capitaux - le journal Le Monde, le journal Libération, le magazine La Vie – ainsi que devant le siège de la radio RTL France qui se plaît à laisser ce personnage viscéralement antichrétien déverser sa bile sur ses ondes.

    Qu’à ces occasions, notre attachement à la Foi catholique soit fièrement affirmé. Christus vincit. Christus regnat. Christus imperat.

    Que ceux qui ne peuvent se déplacer devant ces lieux n’en prennent pas moins la peine de saisir leur téléphone, leur stylo ou leur clavier d’ordinateur pour adresser par toutes les voies envisageables des messages polis mais déterminés signifiant notre colère et notre mobilisation farouche.

    Il ne s’agit en aucune façon d’un appel à la violence. Mais il convient de rappeler cette vertu de force dont les catholiques doivent faire preuve lorsque les situations l’exigent.

    En avant ! L’automne catholique est de retour !

    Alain Escada,
    président de CIVITAS
    Civitas  -  France Jeunesse Civitas

  • Drogues : “Les banques blanchissent des milliards de dollars provenant des trafics”

    Peter Dale Scott, professeur émérite de Littérature anglaise à l’Université de Berkeley, Californie, a travaillé durant quatre ans (1957-1961) pour le service diplomatique canadien. Expert dans les domaines des opérations secrètes et du trafic de drogue international. Il est connu pour ses positions anti-guerre et ses critiques à l’encontre de la politique étrangère des États-Unis.

    Le premier produit agronome de la Californie est la Marijuana, une culture illégale et donc non-taxée. Les grands profits réalisés par la consommation de l’héroïne sont réalisés dans les pays de consommation (comme les États-Unis) et non dans ceux de production (comme l’Afghanistan)

  • Serbie : victoire des nationalistes contre la « Gay Pride »

    2010-10-10T133715Z_1222889311_GM1E6AA1O6501_RTRMADP_3_SERBIA-GAYS_0.JPGLa marche de promotion du vice contre-nature prévue hier samedi à Belgrade a été interdite pour la troisième année consécutive, le gouvernement serbe invoquant un « risque de trouble à l’ordre public » de crainte de manifestations nationalistes et chrétiennes.

    De violentes émeutes avaient en effet suivi la dernière Gay Pride organisée dans la capitale serbe en 2010.

    Cette année, le gouvernement serbe avait été soumis à des pressions diplomatiques pour qu’il autorise le défilé, alors que les négociations sur l’adhésion de la Serbie à l’Union européenne doivent s’ouvrir en janvier prochain…

    Après une réunion de trois heures avec des responsables de la sécurité, le Premier ministre et ministre de l’Intérieur Ivica Dacic a finalement annoncé que la manifestation ne serait pas autorisée.
    Il a invoqué « de graves menaces pour la sécurité publique » qui pourraient entraîner des incidents mortels. La police anti-émeute a été déployée dans le centre de Belgrade vendredi soir. Selon la presse serbe, plus de 6.000 policiers étaient mobilisés pour maintenir l’ordre alors que plusieurs manifestations anti-homosexuelles eurent lieu.

    Bref, une méthode qui paie mieux que les ballons roses à la française !

    http://www.contre-info.com/

  • Les Roms, vus de votre village et vus par Bruxelles

    Les Roms, vus de votre village et vus par Bruxelles

    PARIS (NOVOpress/Kiosque Courtois) - « Les occupants de campements ne souhaitent pas s’intégrer dans notre pays pour des raisons culturelles ou parce qu’ils sont entre les mains de réseaux versés dans la mendicité ou la prostitution. » « C’est illusoire de penser qu’on réglera le problème des populations roms à travers uniquement l’insertion. » « Il n’y a pas d’autre solution que le démantèlement des campements et les reconduites à la frontière. » Autant de petites phrases prononcées ces jours-ci par Manuel Valls en réponse aux appels à l’aide de centaines de maires.

    C’est une véritable déferlante

    Le Conseil de l’Europe décompte 20.000 Roms en France, mais l’ONG de défense des Roms, « La Voix des Roms », estime leur nombre à 500.000. Combien seront-ils en 2014, quand la Roumanie et la Bulgarie seront membres de plein droit de l’Union européenne ?

    Les propos de Valls ont néanmoins provoqué l’ire de certains socialistes… Mais le soutien d’autres

    Martine Aubry, Harlem Désir, Cécile Duflot, Anne Hidalgo, Jean-Luc Le Drenn y sont allés de leur couplet, inquiets d’y voir « un tapis pour les thèses de l’extrême droite ». Voire de « mettre en danger le pacte républicain », un comble s’agissant de Valls, un ponte du Grand Orient !

    Mais ensuite seize élus socialistes, tous maires ou premier adjoint (les municipales sont proches !) ont publié une tribune soutenant Manuel Valls. Parmi eux le maire de Lyon, Gérard Collomb et l’ancien ministre, Daniel Vaillant.
    Il faut dire qu’un sondage BVA a trouvé que 77% des Français interrogés, approuvent les propos de Manuel Valls «car il faut dire les choses clairement». Après les municipales ces maires et adjoints socialistes auront 4 ans pour soutenir l’inverse.

    L’agacement de Viviane Reding

    « Si je ne me trompe, il y a de l’élection en l’air en France. A chaque fois qu’on ne veut pas parler de choses importantes comme le budget ou les dettes, on trouve les roms, » a ironisé la vice-présidente de la Commission européenne. Elle a rappelé au ministre de l’Intérieur que la Commission européenne a débloqué 50 milliards d’euros pour l’intégration des Roms – une bagatelle ; elle n’a pas exclu l’éventualité de sanctions si Paris limitait la libre circulation de certains ressortissants de l’Union.

    Crédit photo : Novopress, (cc).

    http://fr.novopress.info/141803/les-roms-vus-de-votre-village-et-vus-par-bruxelles/#more-141803

  • Le 4 septembre 1870 vu par un député bonapartiste

    4 septembre 1870
    Le 4 septembre, la foule envahit la salle des séances du Corps législatif.

    Le 4 septembre 1870, plus ou moins spontanément, une multitude de Parisiens envahit au matin la Chambre des députés. L’Empire vit ses dernières heures : Gambetta et Favre, entraînant à leur suite la foule, proclament la République à l’Hôtel de ville. Le baron Eugène Eschassériaux est témoin de cette scène. Bonapartiste, député de la Charente-Inférieure (actuelles Charentes-Maritimes) de 1848 à 1892 sans interruption (jamais battu aux élections), il se distinguera plus tard comme l’un des piliers du parti de l’Appel au peuple (impérialistes) et restera fidèle jusqu’à sa mort à la dynastie déchue.

    Eugène Eschassériaux
    Eugène Eschassériaux
    (entre 1852 et 1857).

    « [...] Gambetta venait de prendre la parole, lorsqu’un garçon le demanda de la part de M. Hébert, questeur. C’était pour le prier d’empêcher l’envahissement, s’il le pouvait par ses conseils. Au bout de quelques instants, on nous annonce que la Chambre est envahie. A ce moment, nous assistons à l’appel aux armes fait à un bataillon qui nous gardait dans la cour. Les soldats disséminés dans les cours s’élancent sur leurs fusils en faisceaux et leurs sacs. Gambetta revint et ressort aussitôt. Nous déclarons que, sans nous préoccuper de l’envahissement de la salle des séances nous devons rester à notre poste et délibérer. Mais l’émotion gagne le bureau ; on n’écoute pas un orateur, on regarde le bataillon qui entre sous le bureau pour prendre l’escalier et pénétrer dans la salle des Quatre Colonnes. Nous sortons alors du bureau. Je pénètre alors dans la salle des Quatre Colonnes, d’où j’aperçois à travers la porte la salle des Pas perdus envahie, des têtes, des bras en l’air, des bayonnettes, des chapeaux et un bruit très grand. [...]

    Nous assistâmes pendant une heure à des divagations politiques, économiques, sociales de la part de la foule d’envahisseurs, de nature à faire douter la raison et à mettre Paris en-dessous du dernier des villages et au niveau d’une maison de fous. Il n’y a pas de stupidités, d’insanités qui ne soient sorties de ces têtes de gens armés et plus ou moins équipés en gardes nationaux. Pour eux les députés de la droite étaient des monstres, des voleurs, des brigands, des pillards emportant chaque soir chez eux une partie du trésor public. [Pour eux,] Les candidats officiels avaient été désignés sans élection par les préfets corrompus. D’autres protestaient contre le 2 Décembre, ne faisant pas attention qu’ils faisaient la même chose, au nom du désordre, quand l’ennemi est aux portes. Pour eux Paris est tout, les départements rien. Paris doit imposer la loi, et dans Paris les faubourgs, le peuple.

    On peut se demander dans quel milieu vivent de pareils hommes ; dans quelles ténèbres, dans quelle fournaise de passions aveugles et brutales ces gens passent-ils leur vie ? Ces hommes ne parlent pas notre langue, ne nous comprennent pas, et cependant ils vivent à quelques pas de nous. [...]

    Ainsi a fini l’Empire [...]. L’Empire aurait pu être sauvé après Sedan, par l’abdication de l’Empereur, si l’Impératrice et le ministère Palikao avaient transféré derrière la Loire, à Tours, le siège du gouvernement, en justifiant hautement le patriotisme de cette résolution par la nécessité de la défense nationale. C’eut été imiter les Valois pendant la ligue. Cette mesure de salut a été prise, quelques semaines après la chute de l’Empire, par les gens du 4 septembre. Elle s’imposait du jour où l’on a prévu le siège de Paris qui allait isoler le gouvernement du reste de la France et briser par cet isolement tous les moyens de défense. L’Impératrice et le ministère ont sacrifié au préjugé de croire que Paris est la France et surtout la peur de mécontenter les Parisiens. Les pouvoirs publics transférés à Tours eussent été libres, à l’abri des craintes de l’émeute, d’assurer la défense et de traiter de la paix sans cession de territoire. C’est ce qui aurait dû être fait au lendemain de Sedan. [...] »

    ESCHASSÉRIAUX Eugène (baron), Mémoires d’un grand notable bonapartiste, 1823-1906, présentés par François Pairault, Saintonge, éd. des Sires de Pons, 2000.

    http://histoire.fdesouche.com/3065-le-4-septembre-1870-vu-par-un-depute-bonapartiste#more-3065

  • L’American Jewish Committee salue l’arrestation des dirigeants d’Aube dorée

    L’American Jewish Committee salue l’arrestation des dirigeants d’Aube dorée

    Photo ci-dessus : distribution de nourriture et de vêtements par l’Aube dorée à la partie des Grecs en voie de clochardisation.

    NEW YORK (NOVOpress) - Dans un communiqué publié samedi, l’American Jewish Committee a félicité le gouvernement grec pour son action énergique contre l’Aube dorée : quatre députés du parti, dont son chef Nikolaos Mihaloliakos, et dix autres de ses responsables ont été arrêtés ; d’autres arrestations sont en cours. L’Aube dorée, troisième plus important parti grec dans les sondages, avait de bonnes chances de gagner des municipalités aux élections municipales de mai 2014.

    Selon le directeur de l’American Jewish Committee, David Harris, « l’essence même de la démocratie en Grèce est en jeu. Le gouvernement grec envoie un message clair pour dire que les forces de l’extrémisme violent sont une menace pour la société et ne seront pas tolérées ».

    « Quoique nous soyons conscients, a poursuivi Harris, des risques encourus en s’en prenant à un parti politique représenté au Parlement, il y a des limites, qui, dans le cas de l’Aube dorée, ont été franchies il y a longtemps. À son honneur, le gouvernement du Premier Ministre Samaras a reconnu la nécessité absolue qu’il y avait à dire “trop c’est trop”, et à agir effectivement pour arrêter la folie d’Aube dorée. Un parti ne peut pas être autorisé à utiliser cyniquement la liberté qu’offre la démocratie, dans le but de renverser cette liberté elle-même. »

    « L’American Jewish Committee va organiser une rencontre avec le Premier Ministre Samaras lors de sa venue à New York, dans la semaine qui vient ».

    Crédit photo : DR.http://fr.novopress.info/141807/lamerican-jewish-committee-salue-larrestation-des-dirigeants-daube-doree/#more-141807