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  • Manif pour tous : « C’est le moment de se faire entendre des politiques »

    Manif pour tous : « C’est le moment de se faire entendre des politiques »

    Devant près de 600 personnes réunies ce soir à l’Athénée municipale à Bordeaux, Le collectif « La manif pour tous » a lancé, ce mercredi à Bordeaux son « Grenelle de la famille ».

    Celui-ci s’organise autour de six grands thèmes qui seront développés dans six grandes villes : le couple à Lyon, la filiation à Nantes, l’éducation à Lille, la lutte contre la paupérisation des familles à Paris, la solidarité intergénérationnelle à Marseille et la qualité de vie à Bordeaux.

    Ces séances de débat se dérouleront à partir de novembre et décembre. Une synthèse des six thématiques sera effectuée, et la rédaction du projet de loi se fera en eux temps : « les principes fondateurs » prévus pour la mi-janvier et « les mesures proposées » pour la fin-février début mars.

    Pour sa présidente, Ludovine de la Rochère, il est temps « de se faire entendre des politiques ». Après avoir expliqué le but de ce « Grenelle », cette dernière ne souhaite pas relâcher la pression sur les partis politiques « Nous irons voir les candidats aux municipales et leur demanderons quels seront leurs projets, comment ils perçoivent la loi Taubira sur le mariage homosexuel et quelles sont leurs convictions sur la libéralisation de la PMA et de la GPA ».

    Plusieurs intervenants se sont ensuite succédés à la tribune, notamment Véronique Signorini pour les AFC (Associations Familiales Catholiques), Jérôme Brunet (président de l’appel des professionnels de l’enfance), ou encore Albéric Dumont, coordinateur de la Manif pour tous.

    Du côté de la mairie de Bordeaux, s’il y a peu de chances qu’Alain Juppé reçoive les faveurs électorales des défenseurs de la famille (ce dernier ayant « déconseiller de manifester »), on pouvait noter la présence d’Hugues Martin et d’Anne Brézillon. Le candidat du Front national, Jacques Colombier, était également présent, ce dernier ayant participé à toutes les manifestations organisées par le collectif.

    grenelle-de-la-famille

    manif-pour-tous

    http://www.infos-bordeaux.fr/2013/actualites/manif-pour-tous-cest-le-moment-de-se-faire-entendre-des-politiques-5091
  • La religion des Gaulois

    La religion celte et donc gauloise était fondée sur un grand respect des forces naturelles. Les Gaulois portaient un culte tout particulier aux éléments de la nature, sommets, astres, sources, fleuves, eaux dormantes à l'image des anciens cultes naturistes pratiqués par les populations préhistoriques, cependant sans que cela ne montre aucune trace d'idolâtrie ni (1) d'anthropomorphisme.

    Il y a dans la philosophie sous-jacente à leur religion, la conscience que l'univers est un passage continu d'une forme de vie à une autre (2). Pour cette raison, leurs divinités peuvent prendre plusieurs formes. Dans la société gauloise, la religion a un rôle classificatoire, elle donne une cohésion à des groupes humains répartis selon une stricte hiérarchie.

    Elle fait partie intégrante de l'existence quotidienne et touche à tous les domaines. Il n'y a pas à proprement parler de distinction entre le profane et le sacré. La religion est indissociable de la vie. Elle était enseignée et maintenue par les druides et était le plus grand, sinon, le seul facteur d'unité chez les peuples gaulois.

    C'était un système de croyances très élaboré. Citons entre autres, la croyance en la fin du monde, en la vie éternelle et en la réincarnation des âmes ( une croyance qui expliquait, selon César, le courage des Gaulois au combat.)

    L'univers est quant à lui conçu comme une sorte de construction pyramidale divisée en trois parties, abysses infernales, terre et ciel, ce dernier apparaissant comme une voûte fragile et inquiétante sur laquelle s'appuie l'univers.

    Des lieux géographiques précis, appelés sidh sont établis sur le territoire de la tribu, en périphérie à l'ouest du territoire et en relation avec l'eau.

    L'Ouest est en rapport avec le soir, le coucher du soleil, avec l'automne, la fin de la vie. Le sidh permet de faire communiquer le monde des vivants et celui des morts.

    Les Gaulois qui donc croyaient en la survie de l'âme, croyaient aussi à la nécessité d'accomplir certains rites pour le repos du défunt et la purification des vivants. D'autre part, on redoutait la vengeance des défunts si on négligeait les rites funéraires. Deux modes de sépultures ont été pratiqués, l'incinération domine du premier siècle au troisième siècle, ensuite l'inhumation s'impose.

    Le culte

    Le culte se pratiquait dans un sanctuaire entourant d'une enceinte (le néméton) soigneusement close, un ou des bosquets par lequel on pénétrait par un monumental propylée (3), un fossé les cernaient (certains des fossés retrouvés contenaient des ossements humains). Seules quelques dizaines de participants assistaient au culte.

    Au centre de ce sanctuaire se trouvait un autel sous la forme d'une grande fosse creusée dans le sol, pour le protéger des intempéries, il était couvert par un dais supporté par des poteaux.

    Dans ces lieux, se déroulaient deux rites principaux :

    1) Le sacrifice de boeufs, de moutons et de porcs, appelé « de commensalité », on supposait que ceux qui offraient ces sacrifices partageaient ensuite le repas avec les dieux aux quels ils l'ont offert.

    Dans l'autre sacrifice qui était plus exceptionnel les bovidés, vaches, boeufs et taureaux étaient offerts dans leur totalité aux dieux ; égorgés, abattus d'un coup de hache ou de merlin (suivant les fêtes ou le but du sacrifice), ceux-ci étaient déposés entiers dans la fosse de l'autel où ils se pétrifiaient pendant des mois, comme pour alimenter le dieu qui vivait dessous.

    Le sol du sanctuaire de Gourmay a été creusé de plusieurs fosses dont la plus grande, surmontée d'un toit, recevait les carcasses de boeufs sacrifiés, des restes humains et des milliers d'armes «tuées», c'est à dire rituellement déformées.

    2) L'autre rite est de nature votive, c'est l'offrande d'armes qui sont arrivées dans leur grande majorité sous la forme de panoplies prestigieuses (épée dans son fourreau, chaîne de ceinture, lance, bouclier). Les armes parfois avaient déjà servi (dépouilles prises à l'ennemi). On les fixait, à l'aide de clous et de liens de cuir, en hauteur sur les parois du sanctuaire et y restaient pendant des années, jusqu'à ce que les liens se rompent et qu'elles tombent sur le sol.

    Cette chute annonçait la fin de l'acte d'offrande qui était alors désacralisé. Alors on la brisait et jetait dans le fossé bordant le mur d'enceinte du sanctuaire. Quelques fois dans les sanctuaires, étaient déposées les victimes de batailles qui avaient lieux à proximité de celui-ci. (4)

    Le personnel religieux

    Le personnel religieux gaulois n'est pas composé des seuls druides : les bardes, chargés de perpétuer la tradition orale, occupant une place tout aussi importante. Ces gardiens de la mémoire gauloise, considérés comme de véritables chantres sacrés, louent les exploits des hommes et des dieux, accompagnés d'un instrument proche de la lyre. Egalement oubliés, les «vates» sont les maîtres du sacrifice et de la divination, au cœur du culte gaulois.

    Fêtes religieuses

    Quatre grandes fêtes celtiques introduisent les saisons : l'Imbolc le 1er février, le Belteine le 1er mai, le Lugnasad le 1er août, le Samain le 1er novembre.

    Le banquet

    Le banquet est l'un des lieux les plus importants dans la vie religieuse et sociale des Gaulois. Celui-ci était donné dans un sanctuaire, entouré de hauts murs, situé au milieu de l'oppidum. Dans ce sanctuaire se trouvait une grande cour entourée de portiques, où sont construits des bâtiments dont le nombre variait suivant les sites.

    Les sanctuaires pouvaient varier suivant les différents peuples gaulois.

    Le gui

    Les Gaulois vénéraient le gui pour ses grandes vertus curatives. Mais surtout le gui provient du chêne, arbre sacré, choisi par la divinité. Dans l'art celtique, la feuille de gui qui est omniprésente, est une des formes que prend Lug « le Lumineux » : divinité solaire. Le gui se comporte vis à vis de l'arbre, comme l'âme immortelle vis à vis du corps humain.

    On sait d'après les témoignages anciens que les Celtes croyaient à une forme d'immortalité de l'âme. Derrière tout cela, il existe une tradition millénaire qui repose sur le culte des astres et le retour cyclique de la vie. Le soleil renaît chaque jour et, dans sa course annuelle, il parcourt un cycle complet. Il y a, dans le couple du gui et du chêne, le signe d'une alliance qui reflète cette éternité de la vie.


    Les divinités gauloises

    Parmi les divinités gauloises principales, l'une des plus honorées a été Lug qui a laissé son nom à la ville de Lyon (Lugdunum). Dans la légende, il est le bon ouvrier, capable d'exécuter n'importe quel ouvrage. C'est qu'il est à la fois charpentier, forgeron et poète. Protecteur du commerce, il est l'inventeur des arts et des techniques. C'était l'une des divinités les plus populaires du monde celtique, au point que l'on choisit le jour de sa fête le 1er août, pour instaurer le culte de l'empereur en son lieu et place, suivant le procédé de romanisation familière aux vainqueurs.

    Cernunos, autre célèbre divinité est le dieu cornu au cou orné d'un torque. La plupart du temps, il est entouré d'animaux sauvages dont presque toujours un serpent.

    Cernunos est à la fois maître de la nature et dieu du monde en dessous. Il est l'époux de la déesse de la fécondité, il est aussi un génie primordial et un maître de la magie.

    Toutatès quant à lui, est le dieu suprême, le maître du cosmos : il protège le chef et le roi ainsi que le père de famille et les petits-enfants.

    L'historien J. Vendryes écrivit : « À mesure qu'on avance dans l'étude de la religion Celtes, on a l'impression de poursuivre un objet qui recule sans cesse et se dérobe à toute prise. » La religion des Celtes

    La responsabilité en incombe d'ailleurs aux gaulois eux-mêmes car ils ne nous ont laissé aucun écrit. Leur religion comme leur philosophie, leurs traditions et leurs poèmes.... etc., n'ont été transmises que par voie orale.

    Notes :

    (1) - Les Grecs reconnurent chez les Celtes, que par ailleurs ils méprisaient, une haute philosophie pythagoricienne.

    (2) - On a quelques fois parlé de métempsycose à leur sujet. Ca signifie tout simplement que, pour les Celtes, la mort n'est que le début d'une autre vie.

    (3) - Le propylée est un vestibule à colonnes d'un temple ou d'un palais gréco-romain.

    (4) - Il y a un fait particulier et incroyable chez les Celtes d'en haut (du nord) concernant les enceintes consacrées aux dieux. Dans les sanctuaires et dans les enceintes sacrés, érigés dans ces régions, on a jeté beaucoup d'or en offrande aux dieux, et aucun habitant ne s'en empare par crainte des dieux, bien que les Celtes aiment l'argent à outrance. (Poseidonios d'Apamée, résumé par Diodore de Sicile.

    Pat

    Sources :

    Renée Grimaud, Nos ancêtres les Gaulois

    Maurice Meuleau, Les Celtes en Europe

    Barry Cunliff, Les Celtes

    Régine Pernoud, Les Gaulois

    L'Archéologue, février-mars 2008

    Religions et Histoire, septembre-octobre 2006

    Jean Markale, Druides et chamanes

    Jean-Louis Brunaux, Nos ancêtres les Gaulois

  • Pires que les OGM, les «nanoparticules» agro-alimentaires

    Tapies dans l'ombre des OGM, cent fois plus terrifiantes, manipulant l'atome et la molécule, elles attendent sournoisement pour sortir au grand jour que les dernières barrières de résistance biologique aient été emportées ; les nanotechnologies. Mais leur banalisation se généralise. A travers le monde, des dizaines de milliers de chercheurs sont au travail, des milliards distribués, des technopoles spécialisées - en France : Grenoble - construites pour étendre sans cesse la recherche tous azimuts. Sans aucune étude à long terme des conséquences dévastatrices qu'elles pourraient entraîner, sans contrôle, sans législation. elles ont déjà partout pénétré le marché. Au point, alors que la plupart l'ignorent et que les media le taisent, de s'être introduites dans les cosmétiques, la pharmacologie industrielle, l'alimentation, les vêtements, les peintures, ustensiles de cuisine et de table, X-Boxes, I-Pods, filtres à air, produits anti-bactériens domestiques et animaliers etc.

    L'affaire fait grand bruit en Australie où le gouvernement vient d'être interpellé par la plus grande fédération de syndicats, l'ACTU. Laquelle, en l'absence de toutes garanties et précautions spécifiques, exige une législation. « Il semble, proteste-t-elle, que le monde des affaires ait reçu le feu vert pour développer les nanotechnologies mais que du côté des régulations de sécurité et de santé on soit toujours au rouge ». En réalité, comme tous ses collègues des pays développés, le gouvernement australien fait l'âne et se retranche derrière les nécessités économiques. Si son livre blanc « Options pour une stratégie nationale sur les Nanotechnologies » recommande d'approfondir leurs effets sur la santé, la sécurité et l'environnement, il est clairement souligné qu'aucune nouvelle régulation ne saurait venir alourdir celles en vigueur dans le monde industriel. Le National Nano-Technology Coordination Office américain va même plus loin dans son refus d'une législation adaptée car cela « pourrait gêner tout développement en ce domaine ». Il ne saurait donc être question d'imposer des tests de sécurité particuliers aux nanotechnologies avant qu'elles ne soient mises sur le marché. Ce qu'avait suggéré en 2004 outre-Manche la Royal Society sans pour autant être suivie. « Pourtant, dénonce Steve Mullins, de l'ACTU, nous avons maintenant suffisamment de preuves pour imputer aux nanotechnologies des effets toxiques sur l'organisme ».

    Face à ceux qui, appartenant au monde industriel ou chercheurs eux-mêmes, affirment largement exagérés les effets pervers des nanoparticules - on parle ainsi de "pièces" pouvant mesurer un millionième d'un millionième de mètre -, nombre de spécialistes exigent un renforcement des sécurités. Le Pr Paul Wright, directeur du programme de recherches NanoSafe Australia souligne que « les effets des nanoparticules de synthèse sur l'organisme sont totalement inconnus ». Le Dr Sam Bruschi, qui vient d'achever sur le sujet une étude commandée par l'Australian Safety and Compensation Council, est beaucoup plus sévère. Il affirme avoir trouvé des lésions précancéreuses chez des animaux ayant respiré des nanotubes de carbone. Ou des tumeurs induites par des nanoparticules de titane issues de pare-soleil utilisés chez des animaux de laboratoire. Leur taille microscopique leur permet de passer, à travers filtres respiratoires et défenses immunitaires, dans les systèmes circulatoire et nerveux et de se déposer dans tous les organes y compris le cerveau. Pour beaucoup, les nanotechnologies pourraient être l'amiante de demain.

    L'HÉGÉMONIE DÉMENTIELLE DE LA SCIENCE

    Pour ceux qui doutent encore, une sociologue de la ruralité de l'Université Griffith dans le Queensland, Kristin Lyons, a présenté avec son équipe, en juillet dernier à Canberra, la capitale australienne, dans le cadre d'une conférence sur « Les futurs ruraux », un rapport fort inquiétant. Le Pr Lyons y observe d'abord qu'en dépit des investissements considérables effectués dans les nanotechnologies de l'agro-alimentaire - Syngenta, Kraft, Monsanto et Heinz à eux seuls devraient en 2010 atteindre 20 milliards de US$ -, aucune régulation de ce secteur n'a été considérée. Or, en agronomie, les nanotechnologies visent à obtenir une plus grande efficacité d'application des pesticides, en rendant les émulsions « plus stables, plus toxiques et mieux absorbées par les plantes et les insectes prédateurs ». Sauf que, en pénétrant dans les parties comestibles des plantes, elles représenteront un danger accru pour la faune, la flore et les humains. De la même façon les nanoparticules pesticides se diffuseront en nouvelles contaminations des sols, des eaux, de la chaîne alimentaire; Déjà existent des "nano-senseurs" ayant vocation à contrôler le PH, les oligo-éléments, les niveaux d'humidité de la flore ou du sol, à déceler la présence d'insectes pathogènes. Ou des nanosemences avec insecticide incorporé, contrôlées à distance par GPS. Les uns et les autres, disséminés dans les champs, deviendront vecteur d'une nanopollution plus périlleuse que celle provoquée par la chimie industrielle. L'argument privilégié des promoteurs de ces techniques étant qu'ainsi, comme le revendique l'agriculture de précision, on ne donnerait à chaque culture que la dose minimale dont elle aurait besoin. Les faiseurs d'OGM tinrent le même discours. On sait qu'il advint, hélas, le contraire. En introduisant dans le pesticide un gène protecteur des plantes cultivées, on ouvrit la porte à un déferlement chimique jamais atteint auparavant.

    Selon Kristin Lyons, il existe déjà des nanocapsules directement implantées dans l'estomac de l'insecte. On voit toutes les dérives possibles d'une telle technique en train de se développer sous le manteau. Pas plus que pour les émulsions pesticides contenant des nanoparticules, les nanocapsules ne font l'objet de contrôle. On ne sait d'ailleurs pas qui fabrique ces capsules et en quelles quantités elles circulent déjà sur le marché. Ce dont est sûre en revanche l'universitaire australienne, c'est que des nanocapsules contenant du calcium ou du fer sont déjà ajoutées à un certain nombre d'aliments industriels. Il existerait ainsi quelques 300 "nanoaliments" dans le monde dont en 2005 la valeur était estimée à 5,3 milliards de US$. La revue spécialisée US Small Times Magazine a publié la liste des 80 produits contenant des nanoparticules manufacturés dans les seuls Etats-Unis.

    Les tenants des nanotechnologies alimentaires, comme le font depuis des années ceux des OGM, se justifient par la nécessité de faire progresser la science et d'ouvrir à la médecine et à la pharmacopée des espaces illimités. Mais c'est aussi le prétexte invoqué pour déverser des milliers de milliards de dollars dans la conquête spatiale et l'imbécile tocade de la colonisation marsienne. Par lesquels se légitiment le renforcement du gouvernorat mondial et la mise au pas de tous ceux qui refusent l'hégémonie insensée des professeurs Tournesol mâtinés de Dr Folamour.

    Petrus AGRICOLA. Rivarol du 4 avril 2008

  • Une nouvelle découverte remet encore en cause l'évolutionnisme

    Ce n'est pas la polémique entre le FN et Christiane Taubira qui pourrait remettre en cause l'hypothèse darwiniste de l'évolution du singe à l'homme, mais la découverte d'un crâne humain vieux de 1,8 million d'années :

    "En Géorgie, des chercheurs ont retrouvé un crâne vieux de 1,8 million d'années. Une découverte qui remet en question toute l'histoire de l'évolution humaine car il laisse entendre que les hominidés de l’époque, qu’ils soient en Europe ou en Afrique, appartenaient à une seule et même espèce. [...] Le nouveau crâne découvert il y a 5 ans maintenant, est le fossile le mieux préservé d'un ancêtre de l'homme connu à ce jour. Baptisé "crâne 5", il a été trouvé à côté des restes de quatre autres crânes, tous associés au même lieu et à la même époque. Toutefois, le fossile a présenté des caractéristiques tout à fait étonnantes, des caractéristiques similaires à ceux de la même époque retrouvés en Afrique. Or, les scientifiques ne s'attendaient pas à cette ressemblance. En effet, les hommes modernes, ou Homo sapiens, sont actuellement le seul membre en vie de la lignée Homo apparue sur Terre en Afrique il y a quelque 2 millions d'années. Toutefois, avant qu'Homo sapiens ne fasse son apparition, plusieurs autres espèces d'Homo auraient existé tels qu'Homo habilis, Homo rudolfensis, Homo ergaster ou encore Homo erectus. Plusieurs espèces qui n'en font qu'une ? C'est du moins ce qu'estime actuellement la majorité des scientifiques au vu des nombreuses découvertes réalisées jusqu'ici. Mais le "crâne 5" bouleverse complètement cette théorie et suggère qu'il n'y aurait pas eu plusieurs hominidés présents à cette époque en Afrique et en Europe, mais une seule et même espèce globale. [...]"

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/10/une-nouvelle-d%C3%A9couverte-remet-encore-en-cause-l%C3%A9volutionnisme.html

  • Fabrice Robert : “Novopress média incontournable de la réinformation”

    PARIS (NOVOpress) - Entretien avec Fabrice Robert, fondateur et directeur stratégique de Novopress

    Novopress vient de faire peau neuve. Pouvez-vous revenir rapidement sur la genèse de ce média ?

    Novopress.info a été créé en 2005. 8 ans déjà !

    Les médias « classiques » ont longtemps détenu le monopole de l’information. Grâce au réseau des réseaux, il me paraissait important – à l’époque – de tenter l’expérience d’un nouveau média susceptible de proposer une information alternative en ligne. Et le constat est désormais sans appel. Internet a permis de révolutionner l’accès à l’information tout en permettant une diversification de ses acteurs.

    Pourquoi avoir choisi un tel nom ? « Novo » signifie, en latin, « renouveler » ou encore « refaire ». Novopress se donnait alors comme objectif de refaire l’information face à la propagande du système et face à l’« idéologie unique ». On ne parlait pas encore, à l’époque, de réinformation mais l’approche était – avec du recul – assez similaire. Dans un certain sens, on peut dire que Novopress a joué un rôle de précurseur par rapport à qu’il est convenu d’appeler aujourd’hui, la réinfosphère.

    Novopress apparaît donc comme un média incontournable au sein de la galaxie des sites de réinformation. Pour les médias du système, qui aiment bien caricaturer ceux qu’ils ne contrôlent pas, Novopress est présenté comme l’un « des organes de presse les plus influents de l’extrême droite française ». D’autres nous perçoivent plutôt comme « un rouleau compresseur de “réinformation” »…

    Mais le moment nous semblait venu de passer à autre chose. Car il faut sans cesse réinventer, innover, évoluer pour conserver une longueur d’avance. D’où cette refonte qui ressemble, en réalité, à une véritable mutation de forme et de fond et qui permet de faire de ce média, une première en France.

    Quel est le fil directeur de cette refonte de Novopress ?

    Nous sommes partis du principe que l’actualité se fait désormais aussi à travers les réseaux sociaux. L’exemple emblématique reste, sans aucun doute, Twitter. Cette plateforme de microblogging, qui permet d’exposer ses points de vue en 140 caractères, a envahi notre quotidien. Le fameux hashtag (ou mot-dièse) associé au symbole #, se retrouve partout : le web, la presse papier, la radio et la télévision. De plus en plus de personnalités politiques et médiatiques préfèrent s’exprimer, avant tout, sur leur compte Twitter officiel pour contourner le filtre déformant des médias traditionnels. Dans le même temps, on incite de plus en plus le grand public à réagir – via Twitter – au cours d’une soirée politique, un journal télévisé ou une simple émission de divertissement. La télévision amplifie l’audience des réseaux sociaux mais l’inverse est également vrai. Il y a donc aujourd’hui une véritable interconnexion entre les deux types de plateformes. Le concept de télévision « sociale » (ou « Social TV » ) est en plein essor. Nous devons exploiter ce phénomène pour faire passer nos messages dans une optique de guerre culturelle. La piraterie politique à l’abordage de la télévision « sociale » !

    Vous l’avez compris. Le réseau Twitter va donc logiquement occuper une place centrale sur Novopress. Nous allons mettre en avant les tweets importants, proposer un fil d’information dédié aux hashtags du moment et aux comptes de personnalités qui résistent face à la mondialisation. Mais, de manière plus large, Novopress va désormais mettre l’accent – à travers son contenu – sur les réseaux sociaux (Twitter mais aussi Facebook) et certaines plateformes emblématiques du web 2.0 (comme YouTube, Flickr, etc). Certains développements très spécifiques effectués sur Novopress ne se retrouvent pour le moment – à mon sens – sur aucun site.

    Novopress évolue donc vers une plateforme mixte qui va agréger entretiens, contenus rédactionnels et informations issus des réseaux. Novopress devient un « médiagrégateur social », une sorte d’entonnoir informationnel capable de filtrer l’actualité qui compte.

    Novopress devient un « médiagrégateur social », une sorte d’entonnoir informationnel capable de filtrer l’actualité qui compte.

    Nous allons donc nous appuyer sur des collaborateurs capables de fouiller le web à la recherche du contenu le plus intéressant. Chaque jour, des milliers de contenus pertinents sont noyés dans un océan d’information numérique. Des documents plus anciens peuvent aussi être exhumés et constituer des pépites pour nos lecteurs.

    Notre stratégie suit une double logique : Nous souhaitons informer mais aussi enrichir l’internaute. Par ailleurs, nous savons que le flux d’information en continu crée de l’infobésité. En sélectionnant les contenus intéressants et qualifiés – dont certains n’ont jamais été traités par d’autres – nous voulons recréer de la rareté au sein de l’abondance.

    Peut-on parler de combat culturel ?

    Bien évidemment. Novopress a, d’ailleurs, toujours voulu inscrire son travail dans une logique de combat culturel et technologique. La prise DES pouvoirs – plutôt que DU pouvoir – passe logiquement par la conquête préalable des esprits. Le réseau des réseaux nous permet de mener à bien cette offensive culturelle destinée à réveiller les consciences.

    Aujourd’hui, de plus en plus de Français s’informent avant tout sur Internet et boudent les médias classiques. Et cela concerne toutes les générations. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les jeunes ne sont pas les seuls à être très présents sur le Net. Des études révèlent, par exemple, que les seniors ont aussi largement investis les réseaux.

    La guerre culturelle passe donc inévitablement par une bonne maîtrise des nouvelles technologies. Un outil de communication comme Novopress doit permettre de contourner le silence médiatique et la diabolisation tout en offrant une plateforme pour susciter des mobilisations militantes. Inutile de se mentir sur la soi-disant « neutralité » des journalistes. Tout média a – un moment ou un autre – une vocation militante. Pour s’en convaincre, il suffit de voir les prises de position des journalistes du système majoritairement en faveur du « mariage pour tous ». Contrairement à ces militants déguisés en journalistes, nous assumons clairement notre rôle de média-militant.

    Ces journalistes qui se proclament « républicains » symbolisent, en fait, cette nouvelle féodalité qui refuse l’abolition de ses privilèges et craint plus que tout de subir un 4 août de la liberté de l’information.

    C’est d’ailleurs à se demander si nous ne sommes pas passés du concept de la lutte des classes à celui de la lutte des médias. Une lutte opposant une caste médiatique jalouse de ses privilèges à des initiatives qui se constituent pour offrir une autre information et démasquer les tenants de l’idéologie unique. Si je voulais être un tant soi peu provocateur, je serais tenté de faire un parallèle historique avec la Révolution française. Ces journalistes qui se proclament « républicains » symbolisent, en fait, cette nouvelle féodalité qui refuse l’abolition de ses privilèges et craint plus que tout de subir un 4 août de la liberté de l’information.

    Comment est-il possible d’aider Novopress ?

    Nous travaillons dans une logique de réseau avec une approche participative. Chacun peut donc participer au projet en nous transmettant des informations (un tweet, un statut Facebook, une vidéo, une photo, un article de presse, un document d’analyse ou de réflexion, etc.).

    Mais il est également possible de participer plus activement en rejoignant l’équipe opérationnelle de Novopress. Pour cela, il suffit de faire acte de candidature en spécifiant ses motivations ainsi que les domaines et sujets que l’on maîtrise (veille, recherche d’information, rédactionnel, traduction, etc.).

    Rien ne se fera sans un réseau puissant de collaborateurs armés – numériquement parlant – et compétents

    Nous avons, avant tout, besoin de têtes chercheuses, de veilleurs et de personnes qui maîtrisent bien les réseaux. Novopress rentre dans une autre dimension, avec une plateforme technique et une approche éditoriale novatrices. Mais rien ne se fera sans un réseau puissant de collaborateurs armés – numériquement parlant – et compétents.

    http://fr.novopress.info/142399/fabrice-robert-novopress-media-incontournable-reinformation/

  • La colère n’est pas télégénique

    En réaction à l’émission Envoyé Spécial du 17 octobre.
    Exposée à la violence physique, l’anarchie migratoire, la précarité sociale, l’effondrement des murs porteurs de la culture populaire, la population française a le droit de se suicider – comme la semaine dernière Alain Vigneron, ce sidérurgiste qui n’intéressera jamais les lycéens bourgeois de l’UDIL – mais surtout, elle a l’obligation de se taire.
    Le reportage d’Envoyé Spécial sur le FN hier et les déclarations de Mme Leclère, l’ex-candidate du FN à Rethel (suspendue ce matin par la direction du FN) sonnent comme un avertissement. La colère monte face à ces souffrances répétés set à l’autisme de l’oligarchie.
    Cette colère monte et fabrique de la haine et du ressentiment. Le ressentiment et la haine sont moches mais la colère affole, fait dérailler, haïr.
    Alors Mme Leclère est ce matin la risée des bonnes âmes. Alors la moulinette à humiliation va continuer pour elle et tous les autres. Elle sera dénoncée, ostracisée, moquée pour ces mots stupides. Mais qui donc s’intéressera à ce qui produit cette violence ?
    Où sont les sociologues médiatiques, toujours prêts à «expliquer» les «incivilités» des casseurs, violeurs, incendiaires pour peu qu’ils soient immigrés ? Où seront-ils lorsqu’il faudra essayer de comprendre Mme Rethel et les centaines de milliers de Fançais en colère ? Nulle part je le crains. Qui s’intéressera au pourquoi de cette colère, de ce ressentiment ? Personne.
    La France gronde. Elle veut être protégée. La contrepartie du pouvoir c’est la protection. Toutes les élites qui l’oublièrent dans l’histoire furent balayées. Il n’y avait pas de caméras pour filmer les visages et les mots de ceux qui firent la révolution de 1789 et les autres dans la rue, mais nous le savons bien, la colère incandescente n’est pas télégénique.
    Les malins et les bonnes âmes pourront continuer à dénoncer, ostraciser, humilier. Pourtant, pour sortir de la spirale du ressentiment et de la violence, il faudra plus de courage, de réalisme politique, de doigté que de condamnations et de mépris.
    Laurent Ozon, 18/10/2013
    http://www.polemia.com/la-colere-nest-pas-telegenique/

  • RAOUL GIRARDET ÉTAIT-IL DEVENU « AUTRE » ?

    La destinée de Raoul Girardet aura été enviable. Quoique s’étant engagé, avec grand courage, dans deux combats « interdits » : celui de la Monarchie, à l’Action française, et de l’Algérie française, à l’O.A.S., la presse a, sous ses meilleures plumes, marqué une étonnante unanimité à le célébrer.

    Cela faisait d’ailleurs des décennies que Girardet était devenu plus que fréquentable : une référence ; et, à l’Institut des Sciences Politiques notamment, une institution. Ce qu’il devait d’ailleurs – aussi ou plutôt avant tout – à la qualité de son enseignement, que beaucoup se plaisent à évoquer avec nostalgie. Le fait suscite cependant quelques réflexions.

    Enfer et Purgatoire

    La plus extérieure porte sur la fortune difficile de l’École d’Action française. Le poids de ce que nous appelons aujourd’hui le « politiquement correct » est tel que des penseurs éminents, profonds et féconds de cette tradition se sont toujours trouvés, davantage que marginalisés, interdits de séjour intellectuel. Le résultat en a été que la pensée de Maurras, pour ne prendre que l’exemple le plus emblématique, au lieu d’avoir été intégrée dans la réflexion politique, morale, littéraire et esthétique commune – et notamment dans son expression universitaire –, comme elle l’aurait mérité, s’est trouvé repoussée dans les ténèbres extérieures. Cette censure aura eu un double effet. D’abord, que ceux qui n’y auraient pas accédé ignoreront à tous jamais ce qu’ils manquent – ce qui ne les empêchera d’ailleurs pas, ou plutôt d’autant mieux, de « réprouver » publiquement Maurras par un effet de la « reproduction », ici idéologique, chère à Bourdieu et aux marxistes. Ensuite, que le public très restreint, de tradition ou de hasard, qui aura eu l’heur de le méditer, rongera son frein de participer à une contre-culture, honorable, certes, mais confinée et, forcément, quelque peu morose du fait même de ce confinement. Mais, fort heureusement, quelques-uns des « nôtres » ou de nos « ex. » – tels Bainville, Maulnier, Ariès ou… Girardet – ont réussi à s’imposer. La plupart non – ainsi Boutang.

    « Fortune de France » [...]

    Francis Venant - La suite dansL’AF 2872

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?RAOUL-GIRARDET-ETAIT-IL-DEVENU