À l’initiative de l’institut Civitas, et avec le soutien de diverses associations
Le rendez-vous est devant la brasserie Prunier (propriété du milliardaire et militant socialo-sodomite Pierre Bergé), 16 avenue Victor Hugo, Paris 16e à 14h30.
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Le rendez-vous est devant la brasserie Prunier (propriété du milliardaire et militant socialo-sodomite Pierre Bergé), 16 avenue Victor Hugo, Paris 16e à 14h30.
Depuis le 9 octobre, l'opinion française aura été focalisée sur ce qu'on considère désormais comme l'affaire de Léonarda Dibrani et celle de sa famille. D'une façon tout à fait artificielle le ton a monté. On a voulu, agiter une fois de plus, et selon l'expression opportune de Jean-Pierre Chevènement, la "dictature de l'émotion". (1)⇓
On le fait de manière systématique en France depuis une bonne, ou plutôt une mauvaise trentaine d'années. (2)⇓
Les cibles favorites de ce genre de dispositifs se recrutent à l'évidence chez les adolescents de notre époque nulle et molle.
Dans un tel contexte, la "gauche de la gauche" s'est emparée de cette affaire pour cristalliser un peu plus l'affrontement, désormais permanent, entre le ministre de l'Intérieur et ses homologues bien-pensants de la Justice, du Logement, de l'Éducation, etc. Ce jeu de rôles aboutit d'ailleurs à ce que Manuel Valls adopte la posture qui lui semble impartie, au nom de la "République".
Tous les protestataires entendent d'ailleurs enchaîner le gros mollasson faisant office de président à son alliance avec le parti communiste.
Tout d'abord on a donc présenté cette jeune fille comme "kossovare", comme s'il s'agissait d'une nationalité intouchable, à la fois improbable et de ce fait inexpulsable. Rappelons quand même que ce territoire arraché à la république de Serbie l'ancienne Yougoslavie, au nom du droit de la majorité albanaise comptait diverses minorités, dont des Tziganes, des Slaves musulmans "goranis", etc.
À la suite de la brillante expédition droitdelhommiste de 1999, tous ont eu tendance, pour fuir le "bon" fanatisme des "gentils" Albanais à se regrouper aux côtés des "méchants" Serbes et notamment dans le bastion de Mitrovitsa. C'est là que réside aujourd'hui la famille Dibrani, bien que son chef reconnaisse désormais avoir menti à l'administration française.
Soulignons aussi que ni l'Albanie, ni le Kossovo, ni même à ce jour la république de Serbie n'appartiennent à l'Union européenne ni, moins encore à l'espace Schengen.
Le séjour européen de cette famille manifestement "rom" et non Albanaise "kossovare" ne relèvent donc pas des règles de libre circulation au sein de l'Union européenne mais du droit d'asile.
La curiosité bien significative est que les filles Dibrani, étant nées en Italie, auraient pu a priori se revendiquer de l'Europe : or, leur père a préféré falsifier ses déclarations et invoquer faussement le droit d'asile, le sachant plus favorable.
Même le très bien-pensant "Huffington Post" posait donc la question ce 17 octobre : "Faut-il réformer le droit le droit d'asile ?" (3)⇓
Répondons-lui : il ne faut pas le "réformer". Il convient de l'abroger en sa qualité de "faux droit".
En effet, celui-ci est réglementé à partir d'une Convention internationale floue, remontant à 1951, signée dans des conditions complètement dépassées.
Celle-ci donne lieu à d'innombrables abus au détriment de nos pays. Elle génère une incroyable administration, manifestement submergée, dont les bâtiments jouxtent à Paris ceux de la délivrance des permis de conduire, 92 boulevard Ney, dans le 18e arrondissement, près de l'accueillante porte de Clignancourt. Je conseille aux curieux de s'y rendre et d'en prendre la température.
La doctrine du droit d'asile ainsi généralisé énonce qu'on ne le refuse pas au ressortissant d'un pays en état de conflit : de la sorte, nous considérons-nous comme contraints d'accueillir quiconque se réclame d'une nationalité secouée par des troubles, Afghans, Irakiens, Tchétchènes, Somaliens, Érythréens, Syriens etc. même s'il s'agit d'imposteurs.
Et le père de Léonarda a reconnu lui-même appartenir à cette dernière catégorie.
Les passeurs qui exercent leur joli métier à partir de quelques pays complaisants ou complices, Maghreb, Turquie, etc. savent d'ailleurs conseiller leurs clients, en général très bien renseignés. Il devient donc de plus en plus urgent de se retirer de carcan. Le moins que l'on puisse dire est que ni la France ni l'Europe ne semblent consentir à prendre ce chemin.
Curieusement, des territoires immenses comme ceux des États-Unis 9,3 millions de km2, ou du Brésil 8,5 millions de km2 ne pratiquent pas l'hospitalité forcée imposée au Vieux Continent. Et ils consentent encore moins aux très attractives pratiques de notre "modèle social français", de plus en plus coûteux pour les cotisants régnicoles, de plus en plus généreux pour les bénéficiaires venus d'ailleurs.
Pour tout un chacun l'asile politique concerne au départ d'attachantes personnalités individuelles, victimes d'un coup d'État en Amérique latine, tel le général Alcazar chassé par son rival Tapioca dans les albums de Tintin. On l'accueille donc chrétiennement et libéralement, en attendant que l'affreux Chavez meure (il est mort mais son État demeure) ou que le castrisme s'effondre à Cuba. Bienvenue aux quelques poètes fuyant d'authentiques dictatures comme aux Russes blancs d'hier ou aux Européens de l'est franchissant le rideau de fer. Cet accueil hospitalier ne devrait d'ailleurs même pas être tenu pour un "droit" mais pour une libéralité traditionnelle de l'Europe chrétienne : elle entraîne comme contrepartie que son bénéficiaire observe une certaine réserve de bon sens et de bon goût.
Tout cela est périmé. Quelques bandes de jeunes ignorantins, lycéens boutonneux, agités du bocal d'associations subventionnaires, femmes du monde, gauchistes de sacristie, etc. s'emparent du sujet comme si l'Hexagone n'avait désormais vocation qu'à subir l'invasion sans broncher, et qu'un seul devoir celui d'accueillir "toute la misère du monde" au risque de s'y noyer.
Ne confondons pas le vrai droit universel à l'émigration avec un faux droit à l'immigration chez le voisin. Ce faux droit est celui des squatteurs, des pillards et des destructeurs : en un mot, celui qui sied aux socialistes.
JG Malliarakis http://www.insolent.fr/2013/10/trop-de-droit-dasile-tue-le-droit-dasile.html
Apostilles
1 - cf. Libération en ligne le 16 octobre.⇑
2 - Jules Monnerot souligne le rôle éminemment subversif de l'émotionnel au service de la dialectique marxiste. Il en expose la logique dans le tome III de sa "Sociologie du communisme", laquelle décrit la lutte inéluctable de la religion séculière marxiste à la conquête de "L'Imperium mundi". Ceci fonctionna au cours du XXe siècle comme l'islam médiéval, et comme les islamistes du XXIe siècle voudraient sans doute le renouveler.⇑
3 - où Mme Anne Sinclair exerce depuis 2012, retour des États-Unis, ses immenses talents.
Mais qui profiterait de nouvelles législatives ?
Nous avons été les premiers, dans un article, à envisager la dissolution de l’assemblée nationale. Dans notre analyse et dans la perspective de défaites électorales socialistes lourdes aux municipales puis aux européennes, c’était la seule planche de salut politique pour le président Hollande.
En effet la dissolution ramène la droite au parlement, le président nomme un premier ministre de droite qui crame bien sûr l’Ump à nouveau aux affaires et Hollande a de nouveau une chance pour la présidentielle de 2017. Mais le contexte a changé. La situation du pouvoir s’est considérablement aggravée. L’échec de l’Ump à Brignoles et le désaveu des militants socialistes de Marseille brouillent les cartes.
Une entrée en force du Fn au parlement ne serait pas pardonnée par l’aile gauche du Ps à Hollande. C’est le grand risque. Pourtant la pression se fait plus forte et notamment de la part du centre qui pense peut-être naïvement tirer les marrons du feu. Cependant son analyse exprimée clairement par Jean-Louis Borloo sur la crise de confiance vis à vis du gouvernement qui imposerait un retour aux urnes par respect des électeurs et de la démocratie risque d’en convaincre plus d’un et même à gauche. La dissolution pourrait également s’imposer en cas d’implosion du gouvernement et même de la gauche. Car la gauche a décidé d’avoir la peau de Valls.
La preuve par Leonarda.
C’est peut-être l’affaire qui fait déborder le vase dans les rangs de la gauche ou plutôt le prétexte attendu. Si de nombreuses expulsions ont par le passé suscité la polémique, celle de Leonarda, une rom kosovare de 15 ans vivant dans le Doubs, est celle de trop pour ne nombreux responsables de la majorité qui pointent du doigt l’action de Manuel Valls, déjà critiqué il y peu, y compris au sein du gouvernement, pour ses récents propos niant la volonté d’intégration d’une majorité de Rom
Alors on a droit à tout, la petite fille sortie de force du car devant ses camarades… la rafle, la déportation, les heures les plus sombres etc.… etc. La gauche de la gauche est hystérique face au ministre de l’intérieur et cela ne pourra donc pas durer comme cela longtemps.
La dissolution c’est peut être finalement la solution à l’implosion, mais certainement pas à la crise du Ps aussi divisée que l’Ump. Il y a deux Ump, il y a deux Ps, il faudra bien un jour en tirer les conséquences.
Raoul Fougax, MetaMag, 16/10/2013
http://www.polemia.com/mais-qui-profiterait-de-nouvelles-legislatives/
RENNES (NOVOpress) – L’incendie couve en Bretagne face à la crise que connaît le secteur agroalimentaire avec la suppression de 900 emplois chez Gad, 500 autres prochainement chez Harvest Marine auxquels s’ajoutent les 1000 emplois supprimés l’année dernière chez Doux. L’agroalimentaire emploie plus de 80 000 personnes en Bretagne qui subit de plein fouet la concurrence des autres pays européens Certains ne sont pas sans comparer la situation de l’agroalimentaire en Bretagne à la crise qu’a connu la sidérurgie en Lorraine, avec la casse que l’on connaît : des régions entières sinistrées économiquement, en proie au désespoir social.
Dans l’agriculture aussi, directement dépendante des industries agoalimentaires, les temps sont rudes : En 10 ans sur une surface agricole comparable, le nombre d’exploitations et de leurs patrons (chefs ou coexploitants) a chuté d’un tiers, tandis que les salariés permanents non-familiaux progressait, symptôme d’une montée en puissance des grands groupes, au détriment des petits producteurs…
Autre motif de colère : la mise en place au 1er janvier 2014 de l’écotaxe, perçue par les Bretons comme une nouvelle gabelle. Ce dispositif fiscal à vocation écologique va s’appliquer à tous les camions français et étrangers de plus de 3,5 tonnes qui circulent sur le réseau national non payant et qui seront contrôlés automatiquement par des portiques bardés d’électronique. La Bretagne paiera le prix fort pour cette nouvelle taxe puisqu’elle ne dispose d’aucune autoroute payante et qu’elle constitue une péninsule à l’extrême ouest. Les transporteurs bretons ont d’ores et déjà calculé que cette écotaxe coûtera 70 à 80 millions d’euros aux seules entreprises agricoles et agroalimentaires et dissuaderait d’éventuels investisseurs de s’installer en Bretagne.
Depuis le début de la semaine, les actions coups de poing se multiplient : occupation du tarmac de l’aéroport de Brest, opération escargot sur la RN 12 à Morlaix. Mercredi, l’ensemble des sirènes d’alarme et d’incendie ont sonné dans les entreprises membres de la marque « Produit en Bretagne » tandis que certaines communes faisaient sonner le tocsin au clocher des églises.
Plus radical encore, les entrepreneurs et routiers bretons sont bien décidés à refuser les portiques écotaxes. Déjà au début d’août, environ 450 manifestants avaient abattu en pleine journée à Guiclan (Finistère) un portique écotaxe enjambant la N12. Au début de la semaine, un portique similaire situé sur un axe routier majeur près de Quimper a été saboté et un autre, dans la nuit de jeudi à vendredi, dans le Morbihan, sur la commune de Saint-Allouestre. Le 11 octobre dernier à Pont-de-Buis, environ 450 opposants, éleveurs, industriels, salariés de coopératives ont défilé sur la RN 165, mais ils ont été stoppés par un cordon de gendarmes mobiles au pied du portique. Mais ce n’est visiblement que partie remise : « Ce portique ne restera pas. J’encourage à le démonter, on n’en restera pas là », a déclaré Thierry Merret, président de la FDSEA du Finistère, lui-même producteur de légumes. « Nous avons demandé aux préfets de dégager les portiques, ils n’ont rien a faire en Bretagne », a affirmé de son côté François Palut, président de l’Association pour le maintien de l’élevage en Bretagne.
Les mesures annoncés par Jean-Marc Ayrault sont considérés comme une provocation par les Bretons, les 15 millions d’euros promis représentent une goutte d’eau par rapport aux fermetures d’usine. Pire encore, malgré quelques assouplissements, les portiques écotaxes resteront en Bretagne.
Par la faiblesse des mesures annoncées dans son « Pacte d’Avenir », le gouvernement ne semble pas avoir pris conscience de la menace. Le gouvernement semble avoir oublié les terribles colères bretonnes, lorsque des sous-préfectures étaient prises d’assaut par les agriculteurs, ou bien lors des dévastatrices émeutes des marins pêcheurs. Pour lui rafarichir la mémoire, une représentante du personnel de Doux tenait le 16 octobre des propos lourds de menace : « Si rien ne se passe, il y aura le feu. Aujourd’hui, il y a une alliance paysans-ouvriers. On a les moyens, s’il faut qu’on entre en lutte, on le fera. Octobre 2013, ce sera peut être mai 68, la révolution. Alors les moyens pour éteindre le feu devront être à la hauteur. »
http://fr.novopress.info/142276/la-bretagne-commence-a-gronder/#more-142276
Lu ici :
""Quelle est la position de Michel Havard sur le Mariage pour Tous ?" c'est la question que posent les opposants au mariage gay venus manifester devant la permanence du candidat UMP [à Lyon] à l'occasion de l'inauguration de cette dernière par...NKM.
Des militants proches de la Manif Pour Tous, des Enfants des Terreaux, des Marianne pour Tous, etc. se sont donnés rendez-vous devant la permanence de campagne de Michel Havard au moment où celui-ci l’inaugurait en présence de Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate elle-même à la Mairie de Paris.
"Ce choix interroge sur le positionnement de Michel Havard concernant le Mariage pour Tous : en effet, alors qu’il a manifesté ostensiblement auprès des Lyonnais l’année dernière, voici que Michel Havard chef de file de l’opposition au Conseil municipal, s’est dernièrement abstenu lors du vote d’une subvention de 15000 € à une association LGBT, et que Michel Havard candidat se félicite aujourd’hui du soutien de celle qui, après avoir pris fait et cause pour le Mariage pour Tous, multiplie les oeillades à la communauté Gay." ont souligné les manifestants dans un communiqué adressé à la rédaction de Lyon 1ère.Dans le but d'éclaircir sa position, les anti mariage gay demandent au candidat UMP de les recevoir rapidement et de faire une déclaration publique sur le sujet... En clair, Havard peut-il se passer de la communauté gay pour gagner la ville ?"
Variante pour la conclusion : Havard peut-il se passer des anti-mariage homo pour gagner la ville ?
L’eurasisme : politique, géopolitique et philosophie par Stéphane Blanchonnet
L’oeuvre d’Alexandre Douguine nous invite à la fois à un dépassement des trois idées politiques caduques que sont le libéralisme, le socialisme et le fascisme, à une réflexion géopolitique sur la théorie des grands espaces et à une tentative de transposition politique de la pensée métaphysique d’Heidegger.
Ces réflexions d’un penseur majeur de la Russie contemporaine peuvent-elles et doivent-elles inspirer les nationalistes français ?
Renseignements complémentaires : 06 82 83 92 00
lyon@actionfrancaise.net
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Lyon-Cercle-d-etude-le-mardi-5
Ex: http://www.europesolidaire.eu
Cette carte est déjà un peu ancienne, mais dans l'ensemble, elle marque bien les tendances
Le monde qui vient, notre monde, est la proie de ce que certains ont appelé les quatre Cavaliers de l'Apocalypse (cf un de nos articles). On peut sans grand risque les identifier, même si la liste peut paraître trop courte: la multiplication des Etats faillis, la dislocation économique générant des inégalités croissante entre les pays (revenus moyens de 1 à 2 dollars par jour et par personne pour de nombreuses sociétés africaines, contre 50 à 100 en Europe), la diffusion des idéologies et religions radicales, le réchauffement climatique.
Les causes en sont très diverses, toutes sont aggravées par le capitalisme financier international principalement basé dans les pays riches, toutes pèseront en priorité sur le milliard et demi d'Africains que comptera prochainement l'Afrique, toutes finalement se traduiront par une augmentation continue des migrations provenant de ce continent et qui tentent de profiter du niveau de vie supérieur des Européens.
Les naufrages à répétition d'embarcations apportant des dizaines, et maintenant des centaines d'émigrants africains autour de Lampedusa et des côtes voisines ne sont donc pas près de diminuer., suscitant selon les cas soit l'indifférence, soit des deuils nationaux, objurgations du pape et manifestations d'ONG. Ces réactions sont tout à fait compréhensibles, les secondes sont à l'honneur de ceux qui s'émeuvent (encore que dans le même temps nul ne s'émeut vraiment du nombre des morts sur les routes, qu'il serait facile de diminuer en réduisant drastiquement la vitesse). Il reste cependant, aussi impopulaire que ce soit de le dire, qu'un minimum de mises au point s'impose.
Les citoyens des pays riches accepteraient-ils volontairement les sacrifices considérables qui seraient nécessaires pour atténuer le poids imposés sur les citoyens africains par les quatre Cavaliers de l'Apocalypse sus-désignés. La réponse est évidemment négative. Sans même envisager que des aides massives soient accordées à l'Afrique pour tenter de fixer sur le continent des millions de candidats au départ, quelle commune européenne accepterait l'implantation et l'entretien de centaines ou même de dizaines d'Erythréens, Somaliens ou ressortissants d'autres pays même plus proches de l'Europe. Pratiquement aucune.
Il faudrait que ceci soit imposé par les gouvernements, faute de politiques européennes communes en ce sens. Aucun gouvernement n'y consentira, sauf au compte-goutte. Les difficultés actuelles liées à la circulation et à l'intégration des Roms seraient multipliées à l'infini. Parler de couloirs humanitaires permettant de sécuriser des flux migratoires ne correspond à rien, dans la mesure où aucune structure d'accueil viable ne serait mise en place au bout de ces couloirs. Quant à prétendre qu'avec leurs cultures spécifiques ces migrants se dissoudraient sans effort dans les populations autochtones, ce n'est pas seulement rêver mais mentir sciemment.
L'Europe
Les opinions et les gouvernements se tourneront donc vers l'Europe, pour demander une adaptation radicale de la politique de l'Union européenne en matière de migration (cf Wikipedia). Mais comme on le constate aujourd'hui tous les jours, celle-ci est bien trop superficielle et complexe pour s'appliquer à des changements en profondeur des flux migratoires. Pour le moment, elle a surtout pour résultat d'encourager différentes maffias à faire miroiter l'éden européen à un nombre croissant de candidats au départ durement rackettés à cette occasion.
Dans quel sens la modifier? Rien de sérieux n'est pour le moment envisagé. Pourtant, d'ores et déjà, la moindre personne compétente en pratique maritime dira que pour décourager les embarcations de passeurs, il faudrait que des unités navales militaires européennes légères mais en nombre suffisant les interceptent et les repoussent vers les ports d'où elles proviennent. Ceci non seulement à partir des eaux internationales mais dans les eaux territoriales des Etats qui les tolèrent. Or nul Etat européen n'oserait le faire. On imagine sans peine, en cas de résistance voire d'accident, le scandale international en résultant. La Russie, la Chine, pour ne pas parler des Etats-Unis, seraient les seuls pays capables en ce moment, si leurs intérêts étaient menacés, de prendre de telles mesures contraires au droit maritime international.
Ajoutons que la situation ainsi décrite ne pourra que s'aggraver avec les effets du réchauffement climatique, le plus menaçant et le moins évitable de nos Cavaliers de l'Apocalypse. Ce ne seront plus alors des milliers mais des millions d'Africains qui entreprendront prochainement la longue migration vers le nord, vers une Europe de son côté affaiblie par les mêmes facteurs de destruction. Il serait illusoire de penser que ces migrants continueront à se présenter gentiment aux frontières de l'Europe. Très vite, les esprits montés par divers radicalismes, ethniques, nationalistes ou religieux, ils viendront en armes forcer les passages. L'Europe dans ce cas mobilisera ses forces militaires, comme les Etats-Unis commencent à le faire sur la frontière mexicaine, à l'encontre de migrants pourtant bien plus proches culturellement. Plus personne alors ne criera au scandale en Europe. On évoquera, à tort ou à raison en termes moraux, la légitime défense.
Que proposez vous, diront les lecteurs aux auteurs de cet article? Rien pour le moment, sinon commencer à considérer la situation actuelle dans toute son ampleur, et sur le long terme. Y compris bien sûr avec les représentants des Etats concernés et de l'ONU. Ce pourrait être le début de la sagesse, plutôt qu'en appeler à de bons sentiments caparaçonnés d'égoïsme et d'incompétence.
Depuis le 1er octobre, nos bons esprits nous communiquaient chaque jour leur message de faire peur. Thème récurrent, leur discours insistait sur le cataclysme financier qui s'abattrait sur la planète, si d'aventure l'affrontement frontal sur le budget des États-Unis ne se résolvait pas.
Peu leur importait qu'il se soit agi en l'occurrence de la 19e situation de ce genre depuis le veto présidentiel de Ford en 1976. Les précédentes avaient toutes été résolues en une période limitée, selon les années, parfois à un ou deux jours mais qui avait déjà pu atteindre jusqu'à trois semaines en 1995-1996. Certes on concédera qu'en Chine ou en Arabie saoudite cela ne se produise pas.
À peine laissait-on entrevoir que la constitution fédérale de cette république accorde une priorité à la chambre des Représentants dans l'examen des lois de finances. Au sein de cette assemblée les États disposent d'un nombre d'élus proportionnel à leur population. Et lors des élections intermédiaires de 2012 l'opinion américaine a bien confirmé à cet égard son vote de 2010 exprimant son opposition au principal projet de la Maison Blanche. Elle a envoyé 232 représentants conservateurs, favorables aux coupes budgétaires et particulièrement hostiles à cette ruineuse réforme, contre 203 soutiens du président.
L'intellocratie parisienne s'est particulièrement illustrée ces derniers jours dans le soutien aux positions du parti démocrate des États-Unis. Le quotidien Le Monde, rarement décevant, a cru savoir "chiffrer" dès ce 17 octobre le coût de cet affrontement à hauteur de 24 milliards de dollars, pas moinsse, en laissant entendre que cette somme virtuelle serait imputable évidemment à la droite, sinon acquittée par les Européens. Ceci va immanquablement consoler ces jours-ci les contribuables français.
Personne ne daigne donc observer le civisme de l'opposition. Déjà au 31 décembre 2012, une crise analogue avait donné lieu à une concession grave. Elle s'était traduite par une augmentation de 2 % du taux marginal de l'impôt sur le revenu.
Ce 16 octobre, elle compose en laissant un répit de trois mois à un président mal élu et à une chambre haute, plus traditionnellement compétente en matière de politique étrangère. Faut-il rappeler que dans cette constitution fédérale, le sénat se compose de deux élus pour chaque État, la charmante campagne du Vermont se trouvant à égalité avec la Californie ou New York ?
Bravo par conséquent, à cet acte de propagande patriotique : il démontre encore que tout semble possible en Amérique.
La seule chose qui demeurera inchangée c'est la certitude que l'Obamacare dessinera bien vite des conséquences inéluctablement catastrophiques pour la société et pour l'économie nord-américaines, pour le dollar et, à terme, pour l'équilibre du monde.
Ainsi dans moins de 90 jours, le sujet reviendra, puisque Mr Obama se cramponne sur son projet démagogique. Les Européens devraient mesurer dès lors combien leur coûte à terme l'affaiblissement de la devise américaine : certainement beaucoup plus que 24 milliards.
L'Obamacare tendra à faire converger le système de financement des soins de son pays avec ceux du Canada sinon du Royaume-Uni, le monopole étatique français de l'assurance-maladie demeurant certes hors concours. L'Obamacare ne fera qu'amplifier les effets des institutions ruineuses remontant à plusieurs décennies. La mise en place des systèmes d'avantages sociaux dans les grandes entreprises dans l'après-guerre avait plombé des industries que l'on croyait indestructibles. Depuis 1965 et la prétendue "Big Society" sous la présidence de Lyndon B. Johnson, avec notamment Medicare destiné aux personnes âgées, leur extension rongeait déjà les comptes publics du pays tout entier. Le déficit de ces politiques publiques de soins a coûté plus cher aux États-Unis que les guerres menées au Vietnam, en Afghanistan et en Irak, ce que personne n'ose imprimer.
Tout cela a également tiré, de manière inexorablement vers le haut, le coût des dépenses de santé qui sont passées en 30 ans de 9,2 % du PIB américain en 1980 à 17,9 % en 2010. Soulignons que la santé publique de cette nation, traditionnellement vigoureuse, ne semble pas en avoir bénéficié.
Il devrait être bien clair que l'effet de la nouvelle extension du système, si elle se confirme et si les républicains cèdent, ruinera encore plus la principale puissance du monde occidental.
Tout cela s'est essentiellement développé sous l'influence en général destructrice du parti démocrate.
On ne doit donc pas s'étonner que la gauche hexagonale, la plus intelligente du monde, exprime sa préférence pour son homolgue nord-américaine.
JG Malliarakis http://www.insolent.fr/2013/10/la-vraie-catastrophe-viendra-de-lobamacare.html
Communiqué de Marie-Claude Bompard, maire de Bollène :
"Je viens d'apprendre que le Conseil constitutionnel venait de refuser aux maires la liberté de conscience, cette même liberté de conscience dont l'existence avait été expressément rappelé par le Président de la République, il y a presque un an, à l'occasion du congrès des maires : « et il y a toujours la liberté de conscience ».
Les observations que j'avais moi-même introduites dans cette Question Prioritaire de Constitutionnalité (QPC) n'ont pas été examinées, le Conseil constitutionnel n'ayant pas estimé que j'avais intérêt à agir. Un argumentaire juridique qui laisse songeur, ayant été moi-même directement menacée à ce sujet, par le ministère de l'intérieur.
Chaque jour, j'agis en conscience pour la bonne administration de la commune. Pourquoi donc sur cette seule question du mariage de personnes de même sexe, l'usage de ma conscience me serait interdit ?
Le 16 octobre dernier, le Président de l'Assemblée nationale déclarait : « Il y a la loi. Mais il y a aussi des valeurs avec lesquelles la gauche ne saurait transiger. Sous peine de perdre son âme ». Visiblement, ce qui est valable pour « la gauche » est interdit pour les maires !
Quoiqu'il en soit, et malgré cette décision injuste, le combat continue pour que la liberté de conscience des élus soit reconnue et institutionnalisée par une clause de conscience.
D'ores et déjà, nous continuons à étudier tous les recours possibles, notamment auprès de la Cour Européenne des Droits de l'Homme".