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  • L’extension du plateau continental au delà de 200 milles marins

    Le mercredi 9 octobre le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a voté son avis sur “l’extension du plateau continental au-delà de 200 milles marsins: un atout pour la France”.

    L’article 76 de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer (Le terme de mer recouvre plusieurs réalités.) de 1982 (Montego Bay) donne la possibilité à la France d’étendre ses droits souverains sur les ressources naturelles du sol et du sous-sol marins de son plateau continental. Pour Gérard Grignon, rapporteur (Un rapporteur (ou rapporteur d’angle) est un outil utilisé en géométrie pour mesurer des angles et pour construire des figures. Les…) de l’avis et Président de la délégation à l’Outre-mer du CESE, “cette possibilité d’extension du plateau continental français sur près de deux millions de km² est une chance et un atout à ne pas négliger”.

    Un atout car il s’agit d’abord d’affirmer la juridiction française sur l’espace du plateau continental étendu et ses droits souverains sur ses ressources naturelles. Il s’agit ensuite de connaître et de préserver les ressources et l’environnement (L’environnement est tout ce qui nous entoure. C’est l’ensemble des éléments naturels et artificiels au sein duquel se déroule la vie humaine. Avec les enjeux écologiques actuels, le terme environnement tend…) marin pour un développement durable. Il s’agit enfin de mettre en valeur l’espace du plateau continental et les ressources qu’il renferme au bénéfice des collectivités ultramarines et des populations.

    L’accès à des richesses potentielles (hydrocarbures, sulfures hydrothermaux, encroûtements cobaltifères, nodules polymétalliques, terres rares, hydrogène (L’hydrogène est un élément chimique de symbole H et de numéro atomique 1.) naturel, ressources biologiques) peut être un atout considérable pour notre pays (Pays vient du latin pagus qui désignait une subdivision territoriale et tribale d’étendue restreinte (de l’ordre de quelques centaines de km²), subdivision de la civitas gallo-romaine. Comme la civitas qui subsiste le plus souvent sous…) s’il contribue à un nouveau modèle de développement durable, en particulier dans les Outre-mer. Pour saisir cette opportunité, la France s’est dotée d’un programme intitulé EXTRAPLAC, chargé à partir du CIMER 2003 de préparer les dossiers pour toutes les zones d’extension potentielle du plateau continental.

    L’avis du CESE sur “l’extension du plateau continental au-delà de 200 milles marins: un atout pour la France” considère le bilan de ce programme mitigé et assez éloigné des objectifs ambitieux définis à son lancement.

    C’est pourquoi, il recommande de finaliser le programme EXTRAPLAC et de tirer toutes les conséquences de l’acquisition (En général l’acquisition est l’action qui consiste à obtenir une information ou à acquérir un bien.) des droits souverains sur le sol et le sous-sol marins du plateau continental étendu en termes de connaissance de l’environnement marin et de ses ressources ; de leur préservation et de leur exploitation ; d’encadrement juridique des activités mises œuvre et d’implication des territoires ultramarins dans le cadre de leur développement durable.
    Cet avis a été voté à l’unanimité lors de la séance plénière du Conseil économique, social et environnemental du 9 octobre 2013 (180 votants/180 voix pour).

    Pour plus d’information voir Programme français d’extension du plateau continental EXTRAPLAC.

    techno-science.net

    http://fortune.fdesouche.com/328083-lextension-du-plateau-continental-au-dela-de-200-milles-marins#more-328083

  • Bernard Lugan : « J’entends l’alouette chanter... »

    Entretien avec Bernard Lugan sur Le Rouge et le Noir

    Corsaire : Bernard Lugan, bonjour, et merci beaucoup de prendre le temps de répondre à nos questions. Commençons notre entretien par un fait brulant d’actualité.
    Quelle analyse faites-vous de l’actualité migratoire à Lampedusa ? Quelles en sont les causes profondes ?
    Plus largement, de quelles options disposent les nations européennes - et notamment la France - pour éviter le scénario catastrophique du Camp des Saints ?

     

    Bernard Lugan : Le drame de Lampedusa est une conséquence directe du renversement du colonel Kadhafi devenu un partenaire, pour ne pas dire un allié, dans deux combats essentiels : la lutte contre le fondamentalisme islamiste qu’il avait entrepris d’éradiquer en Libye et la lutte contre l’immigration clandestine transitant par la Libye. Aujourd’hui, les islamistes ont pris le contrôle du trafic transsaharien, dont celui des migrants.
    Le drame de Lampedusa nous plonge directement dans le « Camp des Saints » de Jean Raspail. Ce livre prophétique, puisqu’il date de 1973, décrit l’implosion des sociétés occidentales sous le débarquement de milliers de clandestins arrivés sur des navires-poubelle. Clandestins devant lesquels toutes les institutions s’effondrent en raison de l’ethno-masochisme des « élites » européennes déboussolées par un sentimentalisme qui a pris le pas sur la raison et même sur les instincts vitaux. Relisez le « Camp des Saints », tous les personnages du livre revivent actuellement devant nous dans les médias, à commencer par ces clercs pour lesquels, plus le prochain est lointain et plus il semble devoir être aimé… aux dépens des siens.

     

    Corsaire : Les révolutions arabes ne sont pas la victoire démocratique que les media européens espéraient. Les pays du Maghreb ou l’Egypte sont-ils faits pour le modèle démocratique que l’Occident rêve de leur imposer ? Quelle est l’alternative réaliste, dans ces pays, à la politique islamiste ?

    Bernard Lugan : De l’Egypte au Mali et à la Libye, nous assistons actuellement à la fin du règne des principes philosophiques occidentaux qui, depuis plusieurs décennies, tuent l’Afrique à petit feu. En Libye, au nom des « droits de l’homme », nous avons chassé un dictateur, avec pour résultat l’anarchie et comme solution nous proposons la démocratie alors que le pays est construit sur une base tribale…

    La suite sur Le Rouge et le Noir

  • Qui sont les lycéens qui défilent pour Leonarda ?

    PARIS (NOVOpress) – Plusieurs manifestations de lycéens, en faveur de Leonarda Dibrani, la collégienne Rom kosovare expulsée de France le 9 octobre, ont eu lieu vendredi à Paris, Marseille, Grenoble, Angers, La Rochelle ou encore Avignon. Ces manifestants réclamaient le retour des élèves étrangers expulsés en scandant : « On veut des papiers pour tous ! ». Des heurts violents ont éclaté à Paris.

    Des manifestations qui ne sont en rien représentatives des attentes des Français, soucieux de dire stop à l’immigration de masse. Encadrés par des militants très à gauche (FSU, CGT Educ’action, Réseau éducation sans frontière, Ligue des droits de l’homme), ces lycéens ont été pris en photo par Olivier Corsan, photo-reporter au Parisien. Ses clichés, visibles ici, sont révélateurs de cette récupération gauchiste : la plupart des jeunes arborent des autocollants du Front de Gauche ou du mouvement anarchiste. Dans les défilés aussi, plusieurs racailles venues pour en découdre.

     

    Par ailleurs, Cécile Duflot, ministre du Logement, a estimé que le parcours en France de Leonarda était la « démonstration de la capacité d’intégration ». Une déclaration éloignée de la vérité puisque l’environnement familial de la collégienne kosovare s’avère guère reluisant. Le père « a eu des problèmes avec la justice car il avait tapé ses filles », peut-on lire sur Metro News. Et selon RTL, le chef de famille n’aurait jamais travaillé depuis son arrivée sur le sol français, « faute de papier en partie, mais surtout de volonté ». Quand la gauche mêle angélisme et idéologie pour mentir aux Français…

    http://fr.novopress.info/142288/qui-sont-les-lyceens-qui-defilent-pour-leonarda/#more-142288

  • Les Hommen viennent rhabiller les Femen

    Ce soir, les Hommen sont venus offrir aux Femen une tenue décente en leur apportant... des soutiens-gorges. En effet, malgré les subventions secrètes de la mairie de Paris, le groupuscule extrémiste Ukrainien "Femen" n'arrive manifestement pas à boucler les fins de mois : les fonds leur manquent pour s'offrir une tenue décente. Les actions violentes et seins-nus des Femen sont une insulte à la féminité et une dégradation de la femme. Elles sont une provocation honteuse aux yeux des enfants auxquels elles s'exposent en toute impunité.

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    2Michel Janva http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Délit de faciès vs délit de police…

    Contrôles au faciès : la police est-elle raciste ?

    Il faut toujours qu’il y en est pour rappeler les promesses de campagne. Et comme on est toujours enquiquiné par les siens (avant d’être trahi ?), c’est Razzy Hammadi, député socialiste de Seine-Saint-Denis, qui a décidé de rappeler à François Hollande l’engagement numéro 30 de sa campagne présidentielle : la « lutte contre le “délit de faciès” dans les contrôles d’identité par une procédure respectueuse des citoyens… »
    Dans l’esprit du candidat socialiste, l’engagement ne devait sans doute pas survivre au lendemain de la victoire escomptée.
    Certes, le Tribunal de grande instance de Paris a débouté début octobre 13 plaignants qui poursuivaient l’État et le ministère de l’Intérieur pour des contrôles au faciès – ils font appel bien sûr – mais des associations, regroupées dans le collectif « Stop le contrôle au faciès » et l’ONG « Open Society Justice Initiative », militent activement pour qu’on instaure la remise d’un récépissé à chaque personne ayant dû montrer ses papiers. C’est qu’une étude du CNRS en 2009 indiquait que les jeunes noirs ou maghrébins se faisaient contrôler en moyenne 15 fois plus souvent que le reste de la population.
    Manuels Valls, Ministre de l’Intérieur, fait toutefois remarquer : « Certains pensent que les contrôles d’identité sont un problème et un vecteur de discrimination et proposent un mécanisme de récépissé. Je ne suis pas de cet avis (…) Il s’agirait d’une mesure de défiance vis-à-vis des forces de l’ordre, et elle présenterait beaucoup plus d’inconvénients que d’avantages. »
    Mais c’est peut-être justement ce que ces fameux collectifs cherchent : Enfermer nos pandores dans une « camisole de paperasserie » n’est-il pas le moyen le plus efficace de les empêcher de contrôler « toute personne, quel que soit son comportement, pour prévenir une atteinte à l’ordre public, notamment à la sécurité des personnes et des biens », tel que l’autorisent les textes actuels en vigueur ?
    Ils bénéficient désormais d’un allié de poids en la personne de Dominique Baudis, ex-gloire de l’ancienne majorité et désormais président d’une institution qui répond au doux nom de « Défenseur des droits » qui vient de constituer un groupe pour expertiser ces pratiques sur « la question des contrôles d’identité. »
    Toutefois, on prête peut-être un peu facilement aux forces de l’ordre des penchants racistes. Le témoignage (à titre personnel) d’un officier de gendarmerie est à ce titre explicite : « Quand on arrête un véhicule sur la route, ce n’est jamais en fonction de la tête du conducteur qu’on voit rarement avant l’arrêt du véhicule… Mais à cause de l’état extérieur suspect du véhicule. C’est vrai aussi que la majorité des propriétaires de ces véhicules-là est d’origine étrangère… »
    Il est donc probable également que les contrôles d’identités dans les rues hors d’un véhicule répondent en général aux mêmes critères de « sélection »… soit l’attitude plutôt que le faciès d’un groupe ou d’une seule personne.

    Philippe Randa http://www.voxnr.com/cc/politique/EFlkEplAkArVjEOXaI.shtml

  • Réponse au très court article révélateur (1)

    Il est certaines prises de position que l’on peut qualifier de lapidaires qui, de par leur jusqu’au-boutisme, ne peuvent laisser indifférent. Si la rédaction a jugé intéressant de mettre à disposition du lectorat cette diatribe (1), c’est très probablement parce qu’elle représente un point de vue qui n’est pas isolé.

    Je peux comprendre l’impatience de certains militants dont on pourra surement affirmer qu’ils ont de la bouteille, eux qui se sont investis depuis si longtemps, et qui par voie de conséquence voudraient voir le train de l’histoire, propulsé avec une plus grande célérité.

    Le Front National, de groupuscule qu’il fut autrefois, est désormais un des mouvements politiques majeurs de la France d’aujourd’hui. L’effet d’inertie qui dans un premier temps lui fut néfaste, joue désormais en sa faveur. On considère aujourd’hui que le Front National se situe à une altitude numérique que l’on peut maintenant encadrer en pourcentage de suffrages, par les chiffres de 20 et de 30. On peut donc en déduire aujourd’hui que le Front National n’a plus rien à envier en terme d’audience aussi bien à l’Ump qu’au parti socialiste.

    En conséquence, on peut donc affirmer qu’il est aujourd’hui abusif de prétendre que nous avons les Français contre nous. S’il existe encore réellement dans la France d’aujourd’hui des spécialistes de la désinformation qui semblent avoir fait de la critique unilatérale du Front National l’alpha et l’omega de leur existence, force est de constater qu’ils sont de moins en moins nombreux. Si les Français qui suivent maintenant le Front National ou qui minorent avec le temps leurs critiques sont de plus en plus nombreux, c’est parce que le grand basculement a commencé.

    Si tant de Français ont mis du temps pour nous rejoindre, c’est en grande partie en raison de la désinformation dont nous avons tous été au Front, les victimes. J’ajouterai qu’il ne faut pas omettre non plus que plus nous avançons dans le temps, et plus les prédictions qui étaient déjà les nôtres voilà bien longtemps, s’avèrent aujourd’hui validées au quotidien. Cela aussi, les Français l’ont compris, même si je veux bien admettre que la prise de conscience chez les uns et les autres a pu sembler à certains militants ou sympathisants de toujours, un peu longue.

    Aussi, le parallèle avec Les Palestiniens, s’il peut être effectué, présente tout de même ses limites. Je ne prétends pas que la France d’aujourd’hui, ne soit pas d’une certaine façon en guerre pour sa survie. Quelque part en effet, le Front National lutte aujourd’hui de façon à ce que la France demain, puisse survivre. A la limite, si la guerre, au sens conventionnel du terme était, tout serait alors plus clair pour chacun.

    La destruction de la France, qui a déjà commencé depuis bien longtemps, est malheureusement l’oeuvre d'individus, de prime abord français, même s’ils ont - contradiction - décidé de souscrire au mondialisme anti-français: que des Français pur souche puissent autant trahir, et sans que la plupart des Français - eux innocents - n’en aient conscience, peut en effet nous faire malheureusement regretter l’existence, d’un point de vue théorique, d’une guerre réelle qui aurait le mérite d’apporter toute la clarté.

    Quant au terme péjoratif de «populace», il ne désigne plus son objet habituel. La populace à laquelle il faut aujourd’hui songer n’est plus ni stupide ni pauvre. Elle est au contraire riche et dispose de façon héréditaire du savoir. Elle habite les beaux quartiers, préservés des vices qu’elle a elle même engendrés, et s’estime très sure de son bon droit.

    Afin de bien me faire comprendre, il ne faut plus associer au terme de «populace» un regard vers le bas, mais lever les yeux vers les sommets qui ne méritent pas leur nom, où l’on verra sans surprise les corrompus associés au grands pouvoir.
    Note :
    (2)"le problème des gens comme nous, et la fumisterie de la comparaison avec les jeteurs de cailloux palestiniens notamment, c'est que nous avons notre propre peuple CONTRE nous, et pas avec nous ce qui est essentiel "de trop grand idéaux pour la basse populace"

  • L’insupportable dette publique et sa jumelle abyssale !

    « Six ans après le début de la crise financière, la dette publique de la plupart des pays industrialisés a atteint un niveau jamais vu en temps de paix. Et le fait que les statistiques de dettes officielles sous-estiment leur véritable ampleur aggrave encore la situation. De nombreux gouvernements font des promesses impliquant des augmentations considérables de dépenses en matière de retraites et de soins de santé pendant les décennies à venir. » Selon le rapport de La Banque des Règlements Internationaux (BRI) en son chapitre 4.

    Cette dette publique, non exprimée dans les statistiques officielles, deviendra réalité par les engagements pris par les gouvernements. Cette dette en gestation est appelée dette implicite. La dette contractée jusqu’à maintenant est la dette explicite.

    Selon les chiffres publiés (par Eurostat à fin juillet), la dette publique atteignait à fin mars 2013 : 160% du PIB en Grèce ; 130% en Italie ; 127% au Portugal ; 125% en Irlande ; 104% en Belgique ; 92% en France ; mais seulement 10% en Estonie ; 18% en Bulgarie ou 22% au Luxembourg, parmi les 27 de l’Union Européenne.

    Voyons maintenant ce qu’il en est de la dette publique implicite, conséquence des décisions de ceux qui gèrent les finances dans nos pays, et ce, depuis fort longtemps.
    Les chiffres qui suivent proviennent de la Stiftung Marktwirtschaft (23.07.2013), liée à l’Université de Fribourg. Les analyses de cette institution sont régulièrement comparées et décortiquées aussi bien par la BCE, que par la BRI, le FMI, ou l’OCDE, qui corroborent leurs propres données.
    A fin 2012, la dette implicite était de 1271% du PIB en Irlande ; de 1209% au Luxembourg ; de 720% en Grèce ; de 735% en Espagne ; de 558% en Belgique ; de 396% au Danemark ; de 356% en France ; de 160% en Bulgarie ; de 75% en Estonie et curieusement de -42% en Lituanie et de -123% en Italie ! Ces deux pays réalisent des excédents budgétaires primaires depuis des années et en Italie, la réforme en profondeur du système des retraites n’handicapera pas les finances à moyen terme.

    La dette réelle de chaque pays est l’addition de la dette explicite et de la dette implicite. Ce qui pour la France donne 92% + 356% = 448% du PIB; pour la Grèce : 160% + 720% = 880% ; pour le Luxembourg : 22% + 1209% = 1231% et pour la Belgique : 104% + 558% = 662%.
    Finalement, la véritable ampleur de la dette publique aux USA et au Japon n’est pas meilleure qu’en Europe et tous les pays riches sont logés à la même enseigne. Ce que les charlatans politiques nous racontent sur la dette publique (fixée avec un maximum de 60% du PIB selon le traité de Maastricht !), les économies à réaliser dans les budgets et le contrôle des finances publiques, se trouve très loin de la triste réalité.

    Face à ce gouffre financier, on pourrait croire (ou rêver) que les financiers en charge des deniers publics en fassent un usage parcimonieux. Que nenni, chers lecteurs ! Sachez que depuis la cessation des combats, la « communauté internationale » (dirigée par la Davos Goldman Sachs Idéologie) a octroyé 164 milliards de dollars à la reconstruction de l’Irak, pays bombardé et détruit par les mercenaires du Nouvel Ordre Mondial. Mais quelle part de ces aides a-t-elle été réellement investie dans les nouvelles infrastructures ? Moins de 20% ! (Source : agence Jana 03/2013).
    Et que cela ne vous coupe pas l’appétit…sachez que les 80% restants ont atterri dans les banques off-shore, à l’ombre des palmiers et loin du fisc.

    Pieter KERSTENS.

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/linsupportable-dette-publique-jumelle-abyssale_86935.html#more-86935

  • [Communiqué] Conseil constitutionnel et clause de conscience : une décision sans surprise

    C’est avec regret mais sans aucun étonnement que l’Action française a appris la décision du Conseil constitutionnel de ne pas accorder aux maires et à leurs adjoints une clause de conscience leur permettant de refuser de célébrer des parodies de mariage entre personnes de même sexe, arguant de leur fonctions d’officier d’état-civil.

    Instance strictement politicienne dont la composition reflète le monopole du parti socialiste et de l’UMP sur le pays légal, le Conseil constitutionnel ne saurait évidemment se poser comme le gardien d’une loi fondamentale dont la république est dépourvue puisqu’elle ne reconnaît aucune loi transcendante ou naturelle s’imposant à la prétendue Volonté générale.

    Si l’Action française comprend que, pour des raisons tactiques, le collectif des Maires pour l’enfance, à l’origine de la procédure, ait annoncé sa décision de se tourner désormais vers la Cour européenne des droits de l’Homme de Strasbourg pour tenter d’obtenir satisfaction, la France ayant progressivement abandonné sa souveraineté politique et juridique au Leviathan européen, elle n’en regrette pas moins une démarche qui, quelle que soit son issue, ne fait que légitimer davantage encore aux yeux des Français cette instance supranationale qui n’ a de cesse de nous imposer des dispositions contraires à notre identité.

    C’est pourquoi l’Action française ne saurait clamer trop fort que c’est uniquement dans le cadre d’un retour à notre souveraineté pleine et entière que, notamment, le renversement anthropologique actuel trouvera sa solution. Elle invite donc tous les Français à l’accompagner dans la remise en cause d’un régime politique dont l’idéologie menace l’existence même de notre société et de la nation. Politique d’abord !

    Le Centre Royaliste d’Action Française

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Communique-Conseil-constitutionnel

  • Devoir d’obéissance : quand la loi est votée, on l’applique !

    Le mariage gay est la manifestation d’un désordre institué. Néanmoins, certains veulent user contre cette manifestation du désordre d’un moyen qui alourdira bien plus encore le règne du chaos.

    On parle de liberté de conscience pour les maires, terme abusif pour désigner en réalité l’objection de conscience. Kant, l’un des penseurs les plus puissants de la loi morale inscrite au fond de notre cœur, condamne cette « liberté » avec la plus grande vigueur. Il conteste même le droit à la résistance, au nom de l’idée même de loi : « Contre le législateur suprême de l’État il n’y a donc point d’opposition légale du peuple ; car un état juridique n’est possible que par soumission à sa volonté législatrice universelle » (Doctrine du droit, 2e partie, 1e section, 1e remarque). L’idée est la suivante : une loi étant universelle et nécessaire, elle ne peut pas admettre qu’on puisse ne pas l’appliquer ou s’opposer à elle ; c’est là une contradiction conceptuelle, qui mène dans la réalité à l’autodestruction de la loi, et à terme à celle de l’état juridique et de l’État, donc à la guerre civile.

    Est-ce excessif ? Prenons concrètement les choses. On voudrait que les maires puissent ne pas appliquer la loi. Disons-le clairement, il s’agit ici pour ceux qui ont échoué à faire abroger la loi Taubira, et qui ont choisi un autre cheval de bataille plutôt que d’élever l’intensité du combat, d’affaiblir par la bande l’application de la loi. Mais deux problèmes se posent ici. Qu’est-ce qui garantit que ce procédé se limitera à cette loi ? Et dans quelle mesure cette liberté de conscience pour les maires ne contaminera-t-elle pas l’ensemble de la société (perspective libérale explicitement souhaitée par des gens comme Chantal Delsol) ?

    Le souverain ne peut qu’être absolument souverain. Laisser à chacun la possibilité de faire son commerce dans les lois en fonction de son jugement personnel, de sa convenance ou de ses positions morales subjectives mène droit au chaos. À court terme, on applaudira des deux mains (ce qu’on s’était bien gardé de faire quand Noël Mamère avait fait de même, mais cette fois pour défendre le mariage gay au nom de « l’égalité républicaine »). Mais à moyen et long terme, on verse dans la contestation même du caractère absolu de la souveraineté, sans lequel il ne peut y avoir d’ordre social viable.

    Curieux que ceux qui contestent l’ordre libéral politique quand il s’agit du mariage gay le fassent revenir par la fenêtre en parlant d’une liberté fondamentale qui garantirait à certains de ne pas appliquer la loi. Mais seulement quand ça les arrange. Cela veut-il dire qu’il faut accepter la loi comme elle est ? Absolument pas. Mais cela implique deux choses :

    – L’intérêt de la loi, c’est de s’appliquer dans toute sa rigueur, y compris à ceux qui la désapprouvent. Si chacun pouvait être libre de décider en son for intérieur, alors inutile de faire des lois. Cela signifie que l’on ne peut pas s’opposer à une loi parce qu’elle nous déplaît, parce qu’elle serait contre-nature ou autre. On ne peut s’opposer à une loi qu’en s’opposant au système qui la sous-tend, si et seulement s’il est fondamentalement vicié. Il n’y a pas de demi-mesure.

    – Il ne peut y avoir de sédition que totale. On ne peut demander à des institutions ou à des lois la permission juridique ou politique de s’y opposer.

    Le chemin est donc révolutionnaire : soit on conteste le système qui a permis la loi Taubira, soit on doit accepter la loi Taubira. On ne peut demander son accord au système qu’on conteste.

    Certains se réclament de l’esprit d’Antigone. Celle-ci a accepté la contestation radicale, elle ne s’est pas traînée aux pieds de Créon pour lui demander un droit à la liberté de conscience.

    Romain Lasserre

    Source: Boulevard Voltaire

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/archive/2013/10/19/devoir-d-obeissance-quand-la-loi-est-votee-on-l-applique-5199881.html

  • Voltaire sans voiles

    Verser des flots de pleurs sur les victimes des massacres de 1793 et en même temps se croire tenu de chanter les mérites des hommes qui ont déclenché la Révolution au nom de la “tolérance” et de la “fraternité” est faire preuve au mieux de débilité mentale, au pire d’’ignoble hypocrisie.
    Une étude objective et profonde des “Philosophes des Lumières” chez qui s’’abreuvaient les manipulateurs d’’émeutiers est éclairante à ce sujet. Suivons un guide sûr, qui, écartant toutes les idées reçues et sans rien expurger, dissèque sans ménagement la littérature du XVIIIe siècle : Xavier Martin, professeur des universités, historien des idées politiques, révèle, dans son nouveau livre, autour de Voltaire méconnu, les Aspects cachés de l’humanisme des Lumières (1750-1800) (1)
    Mépris élitiste
    La documentation est foisonnante et époustouflante. On ne saurait imaginer à quel point Voltaire et ses amis se sont exprimés sur le mode du mépris, d’’un mépris confinant bien souvent à une haine débordante. Ces auteurs ont exalté “l’’Homme”, mais ils éprouvaient pour les hommes concrets une aversion inouïe : ceux-ci n’’étaient à leurs yeux que des « bêtes brutes » ou « puantes » auxquels l’’on doit préférer les insectes... Les femmes valaient encore moins (2). Quant au peuple il se situait pour Voltaire « entre l’’homme et la bête ». Ainsi le maître de Ferney manifestait-il un élitisme jouisseur (« Il faut jouir, tout le reste est folie »), savourant le plaisir de « mentir comme un diable », et ne reconnaissant que des « vérités utiles ». Et Xavier Martin de préciser, textes à l’appui, que ce mépris élitiste est un élément constitutif de l’œ’œuvre voltairienne.
    Mépris des écrivains autres que lui-même, allant jusqu’à se comporter avec un jeune auteur en véritable tyran, usant de la délation pour le faire embastiller, instituant dans les lettres de son temps ce que Xavier Martin n’’hésite pas à appeler une véritable « police de la pensée ». La “pensée unique” n’a pas été inventée au XXe siècle...
    Mépris de ceux qui passaient pour ses amis, par exemple le roi de Prusse Frédéric II, envers qui son mépris se faisait scatologique..., ou des autres “philosophes… au sujet desquels le mépris et la haine devenaient une sorte de libre échange sous le sceau de l’’hypocrite amitié. Jean-Jacques Rousseau en a fait les frais, nous ne le plaindrons pas...
    Le rejet de la nature humaine
    Mépris exacerbé de la religion : « Je recommande l’’infâme à votre sainte haine », écrivait Voltaire qui achevait ses lettres par ces mots « Écrasons l’’infâme », c’’est-à-dire le christianisme. L’’infâme, explique Xavier Martin, était le vecteur d’’une lourde charge de dégoût. Il voyait dans le christianisme la pire des superstitions, et pour en purger la terre, il aimait se référer à un « représentant éclairé », Julien l’’Apostat, l’’empereur qui s’’éleva aux raffinements de la persécution.
    Nous ne pouvons citer tous les termes orduriers par lesquels Voltaire désignait le catholicisme, mais Xavier Martin analyse en profondeur cette haine anti-chrétienne corrélative d’’une autre haine, celle de la nature humaine. « Il y a la haine claire d’’un dogme biblique bien identifié : l’’homme créé à l’’image de Dieu et à sa ressemblance. Son rejet de ce dogme se fait viscéral : il préfère l’’homme image du singe. » D’’où les termes ignobles dans lesquels il parle de la transsubstantiation. Ce qui, ajoute Xavier Martin, « le prive de tout frein sur la pente du racisme », le rejet méprisant du monogénisme de la Genèse le conduisant « à un violent rapetissement de l’’être humain ».
    Il en arrivait même à se haïr lui-même, haïssant en fait en lui « la nature humaine, avec son libre arbitre et son pouvoir d’’aimer -— image de Dieu dont l’’hypothèse étonnamment le met en transe ». La haine de la nature humaine, n’’est-ce pas déjà le fondement de la Révolution ?
    Tolérant par haine
    Ajoutons que le même Voltaire n’’était pas tendre non plus pour les autres religions. Son mépris anti-juif était inlassable : pour lui les juifs étaient des poux, des porteurs de lèpre, des voleurs qui souillaient la terre... Autre part il parle de « l’’honneur de haïr le Croissant » et se livre sur l’’islam à des « pulsions homicides » à côté desquelles l’’affaire des caricatures de Mahomet de l’’an dernier n’’est que jeu d’’enfant… Les protestants ne valaient pas mieux, et il eut même des paroles odieuses sur les personnes, comme la famille Calas, qu’’il se donna l’’allure de défendre à grand renfort publicitaire...
    De toutes façons, pour lui comme pour d’’Holbach, d’’Alembert, Diderot, etc, toutes les religions se valaient et « le seul moyen de neutraliser les religions c’’est de les tolérer toutes sans aucune exception et de les décrier les unes par les autres ». C’’est clair : la tolérance tant vantée des “philosophes” était elle-même une composante du mépris. Tolérance instrumentalisée, utilitaire. La voie du laïcisme moderne était déjà toute tracée.
    Anti esclavagiste ?
    On le voit, le vrai Voltaire n’’a rien à voir avec celui que l’’on enseigne dans les écoles de la République. Xavier Martin ouvre plusieurs pistes aux chercheurs de demain. Par exemple sur la question de l’’esclavage, dont l’’auteur du Candide passe pour avoir été l’’un des dénonciateurs. D’’abord, outre le fait qu’’il tirait -— peut-être —- profit de la traite des Noirs, il a toujours feint de confondre servage et esclavage, condamnant le premier en ayant l’’air de condamner le second... Ensuite il se désolait quand on lui disait qu’’il n’’y avait plus assez « de nègres pour travailler à nos sucreries ». De la servitude, du travail forcé, du fouet, des sanctions corporelles, des mutilations en tous genres, Voltaire ne se souciait guère : le passage du Candide sur le nègre du Surinam relève plus de l’’autodérision dans un livre où il se plaisait à donner de tous ses personnages une image dégradée, que d’une volonté de dénoncer l’’esclavage.
    Orgies sanguinaires
    Après tant de haine lue et relue, cuite et recuite pendant des années par des penseurs qui méprisaient le peuple (la « canaille », selon Voltaire), faut-il s’’étonner que le siècle se soit achevé sur les jouissances sanguinaires des têtes portées au bout des piques et des massacres vendéens ? La nature humaine avait perdu son prix, donc la vie aussi, et les esprits s’’étaient avilis.
    Et pourtant, au soir de ce siècle de haine, alors que la Révolution imposait même à des enfants des serments de haine, Xavier Martin place l’’image sublime du roi Louis XVI victime de toute cette bestialité et demandant à son fils dans la prison de Temple, « d’’oublier toute haine et tout ressentiment ». Cette « voie royale du pardon » appartient à un tout autre monde que celui de Voltaire, dit Xavier Martin. Avec lui nous nous honorons de penser que, deux cents ans plus tard, enseigner cette voie royale est plus digne de la France que d’’exalter des “philosophes” qui se plurent à avilir l’’espèce humaine.
    Michel Fromentoux L’’Action Française 2000 du 2 au 15 novembre 2006
    (1) Xavier Martin : Voltaire méconnu. Aspects cachés de l’’humanisme des lumières (1750-1800). Éd. Dominique Martin Morin, 352 pages, 26 euros.
    (2) Voir du même auteur L’’homme des Droits de l’’Homme et sa compagne. Même éditeur, 2003.