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  • Thomas Joly : « L’Europe est à vendre…le Qatar achète »

     

    Autoc-16-novembre-248x300.jpgThomas Joly est secrétaire général du Parti de la France. Nous l’avons interrogé sur deux événements importants du parti ainsi que sur la loi Taubira. Il nous répond avec franchise et sans détour…

    1) Le 11 novembre, il y a la 7ème journée nationale et identitaire sur le thème : Face à la répression socialiste : défendons la liberté. Qui organise cette journée et quelle en sera le programme ?

    Chaque année, à l’initiative de la revue Synthèse Nationale, dont le directeur est Roland Hélie, se déroule une journée nationale et identitaire où se tiennent des tables rondes thématiques, où différents stands politiques, culturels, associatifs sont à la disposition des participants, et où plusieurs orateurs de la mouvance nationale se succèdent à la tribune. Le Parti de la France y est invité depuis sa création ; cette année encore nous y tiendrons un stand et Carl Lang, président du PdF, prendra la parole. Le programme de cette journée sera très bientôt dévoilé par les organisateurs. Le thème de cet événement est tout à fait d’actualité puisque, ces derniers mois, la répression socialiste a été particulièrement féroce à l’égard des nationalistes (arrestations, dissolutions, etc) et des défenseurs de la famille traditionnelle (gazage de femmes et d’enfants, répression judiciaire délirante, etc). Face aux commissaires politiques du gouvernement socialistes, à des médias aux ordres et à un certain nombre de magistrats d’extrême-gauche qui se comportent en Cerbères de la pensée unique, il existe encore des Français qui se dressent et défendent la liberté d’expression.

    2) Comment le parti a-t-il pris part à ce formidable mouvement de mobilisation contre la loi Taubira où la jeunesse avait une grande place ?
    Le Parti de la France a été de toutes les manifestations et de toutes les actions contre l’infâme loi autorisant les parodies de mariages entre invertis. A l’inverse du néo-FN où les nombreux homosexuels de sa direction nationale semblent avoir une puissante influence, le Parti de la France ne transige pas, au nom d’une prétendue modernité ou d’une démagogie électoraliste, avec cette atteinte à la famille et à l’institution sacrée du mariage. Ouvrant les portes à toutes les dérives (adoption d’enfants par les couples homosexuels et demain gestation pour autrui et légalisation de la polygamie), cette mesure socialiste est un nouveau coup porté à nos valeurs de civilisation, au respect de l’enfant et à la dignité de la personne humaine. L’abrogation de la loi Taubira est tout à fait possible et ceux qui prétendent l’inverse sont tout simplement des menteurs et des lâches soumis au lobby homosexuel. Le Parti de la France s’engage à abroger cette dénaturation du mariage. Aucune argutie juridique ne tiendra face à une consultation par référendum du peuple français où il sera proposé d’inscrire dans la Constitution que le mariage est l’union d’un homme et une femme.

    3) Le 16 novembre, vous organisez un grand rassemblement contre l’islamisation et la politique migratoire à Amiens, pourquoi avoir choisi cette ville au lieu de Paris ?

    Le Parti de la France organise en effet samedi 16 novembre à 10h30 un grand rassemblement à Amiens afin de dire non à l’islamisation et à la colonisation migratoire. Cette manifestation se tiendra symboliquement dans le quartier colonisé d’Amiens-Nord – tristement célèbre pour ses émeutes ethniques chroniques – à l’endroit-même où doit prochainement s’ériger une gigantesque mosquée. Carl Lang et moi-même prendrons tous les deux la parole. Les manifestations politiques ne doivent pas se cantonner à Paris, les problèmes de la capitale sont les mêmes dans les villes de province.

    Face à la submersion migratoire et à l’islamisation de notre société qui en découle, méthodiquement organisées par nos gouvernants et différents groupes de pression depuis des décennies, les patriotes français ont le devoir de se mobiliser pour affirmer notre droit à rester maîtres chez nous. Nous avons encore le droit de ne pas vouloir vivre dans une France africanisée et islamisée. Amiens, et en particulier ses quartiers nords, sont tout à fait symboliques de cette France envahie que nous voulons libérer. La politique ne se fait pas que sur les plateaux télés ou derrière un clavier d’ordinateur, il faut aller aussi dans ces zones lâchement abandonnées par les pouvoirs publics, où les Français qui restent doivent raser les murs et se soumettre à la loi des caïds.

    Également, ce même jour, se déroulera un déjeuner-débat présidé par Carl Lang. La participation aux frais est de 24 € par personne. Pour réserver : thomasjoly60@yahoo.fr ou 06.09.96.44.37

    4) N’avez-vous pas peur qu’on vous taxe d’islamophobe en organisant un tel rassemblement ?

    L’islamisation est un facteur aggravant de la colonisation migratoire mise en place par toute une engeance mondialiste destructrice des peuples et des Nations. Il y a 10 ans, Carl Lang faisait campagne sur le thème : « vous avez aimé l’immigration ? Vous allez adorer l’islamisation ! »Et bien nous y sommes.

    L’Islam conquérant est à la manœuvre avec les milliards de l’argent du pétrole du Qatar et de l’Arabie Saoudite. Puisque l’Europe est à vendre, ils l’achètent, et puisque la France est trahie par ses dirigeants et maîtres, ils l’occupent et l’islamisent. Et les mêmes qui sont les les tenants d’un laïcisme de combat contre l’Église catholique sont devenus, face à l’Islam, des laïcistes de collaboration. Le mythe de la laïcité et des soi-disant valeurs de la République comme protection face à l’Islam est balayé par la réalité et par les faits. La laïcité républicaine n’est rien d’autre que le cheval de Troie de l’islamisation.

    Nous le disons sans détour : les règles de l’Islam ne sont pas compatibles avec nos valeurs européennes et chrétiennes de civilisation et elles menacent notre sécurité, notre identité et nos libertés. Soyons clair, la France n’est pas terre d’Islam et nous devons refuser de voir la France des terroirs et des clochers transformée en République des banlieues et des mosquées.

    Contrairement aux obsédés de la dédiabolisation et de la normalisation politique, nous entendons dire la vérité aux Français sans nous soucier des anathèmes que peuvent nous lancer nos adversaires politiques ou les islamo-collabos.

    5) Alors que ces derniers temps se multiplient des attaques contre le christianisme, le parti participera-t-il à la grande marche du 20 octobre contre l’antichristianisme, organisée à l’initiative de l’Institut Civitas avec le soutien de nombreuses autres associations ?

    Le Parti de la France soutient naturellement toute action visant à dénoncer la haine anti-chrétienne hélas orchestrée par nos gouvernants acquis ou soumis à l’idéologie franc-maçonne. Nous plaçons la France au-dessus de la République, la nationalité au-dessus de la citoyenneté et nous préférons la France fille ainée de l’Église à la République citoyenne fille ainée du Grand Orient. C’est pourquoi, nous invitons nos militants, nos adhérents et nos sympathisants à se joindre à cette marche organisée par l’Institut Civitas.

    http://medias-presse.info/?p=1187

  • Socialisme : le FMI veut confisquer nos biens

     

    De Guillaume de Thieulloy dans Les 4 Vérités :

     

    F"Quelques rares médias français, tout spécialement le magazine « Challenges », se sont fait l’écho d’un récent rapport du FMI intitulé « Fiscal Monitor » d’octobre 2013. Ce rapport [...] contient à la page 49 une véritable bombe. Le FMI « propose », en effet, pour rendre les dettes souveraines occidentales supportables (elles devraient, cette année, atteindre les 110 % du PIB, soit 35 points de plus qu’en 2007…), de taxer les capitaux privés à hauteur de 10 %. Il est bien évident que nous sommes d’accord avec le FMI sur le fait que les dettes publiques sont devenues dramatiquement insupportables et qu’elles sont désormais le principal frein à la reprise de la croissance – et donc de l’investissement et de l’emploi. Mais c’est là le seul accord que nous pouvons avoir avec cette officine de propagande socialiste.

    Je dis bien : de propagande socialiste. Je n’ignore évidemment pas qu’en France, la quasi-totalité des médias et des politiciens prennent le FMI pour une agence « ultra-libérale ». La réalité, c’est que l’internationalisme défendu par le FMI est parfaitement compatible avec le socialisme le plus doctrinaire. Et, surtout, le FMI partage avec le socialisme le plus doctrinaire une haine du droit de propriété, que nous voyons aujourd’hui s’étaler cyniquement au grand jour. De même que le gouvernement envisage tranquillement de taxer les « revenus fictifs » que constitue, pour les propriétaires, le fait de ne pas payer de loyer, le FMI envisage de saisir purement et simplement 10 % des capitaux privés pour payer les folles dépenses de l’État-providence démagogique.

    Oh, bien sûr, il est question d’une taxe « exceptionnelle ». Mais on sait ce que vaut ce genre de promesse ! Se souvient-on encore que l’impôt sur le revenu n’a pu être accepté, après bien des rejets, qu’en 1914, à titre exceptionnel ? Comment avoir encore confiance ? J’ai d’autant moins confiance que la mesure, en elle-même, révèle une idéologie avec laquelle nous ne pouvons pas discuter : s’il est possible de prendre « exceptionnellement » 10 % des capitaux des ménages et des entreprises, on voit mal quel principe empêcherait que cela soit durable, et que cela dépasse 50 ou 80 %. [...] La « mesure » du FMI serait pire encore que ce qui avait été envisagé à Chypre. À l’époque, ce n’était « que » les dépôts bancaires des épargnants qui étaient visés. Cela renvoyait déjà à l’opinion publique le message qu’il n’y avait plus aucun droit de propriété et que tout appartenait, en principe, à l’État. Mais, là, ce serait pire encore : il faudrait faire évaluer l’ensemble des biens et, sans doute, pour une bonne partie de la classe moyenne, vendre sa maison pour payer la taxe…

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/10/socialisme-le-fmi-veut-confisquer-nos-biens.html

  • La diabolisation de la Russie est injuste

    Blog d'Alexandre Latsa : « Si la Russie court derrière le modèle occidental, elle sera toujours en retard »

    Aymeric Chauprade bonjour, pourriez-vous vous présenter aux lecteurs de RIA-Novosti qui ne vous connaîtraient pas ?

    Je suis géopolitologue. Une formation scientifique d'abord (mathématiques) puis de sciences politiques (docteur) et dix années titulaire de la Chaire de géopolitique de l'Ecole de Guerre à Paris, entre 1999 et 2009. J'ai aussi enseigné la géopolitique et l'histoire des idées politiques en France à la Sorbonne et en Suisse à l'Université de Neuchâtel.

    Je suis maintenant également consultant international et très heureux de travailler de plus en plus avec la Russie. Mais je suis également souvent en Amérique Latine et j'ai des réseaux africains développés.

    Vous êtes considéré comme l’un des fondateurs de la nouvelle géopolitique française, pluridisciplinaire, attentive à décrire le « continu et le discontinu » dans l’analyse des questions internationales, pourriez vous expliquer aux lecteurs de RIA-Novosti ce qu’il en est exactement ?

    Je me rattache au courant dit réaliste qui tient compte de la force des facteurs de la géographie physique, identitaire et des ressources, dans l'analyse des relations internationales. Mais pour autant, je ne néglige pas les facteurs idéologiques. Ils viennent en combinaison des facteurs classiques de la géopolitique que j'évoquais à l'instant à savoir les déterminants liés à l'espace, aux hommes dans leur identité culturelle (ethnie, religion...), et à la quête des ressources. J'insiste sur la multicausalité (il n'y a pas de cause unique mais chaque situation est la combinaison unique, un peu comme l'ADN d'une personne, d'une multiplicité de facteurs déterminants) et sur la multidisciplinarité (je refuse l'idée que ma matière, la géopolitique, puisse rendre compte à elle seule de la complexité de l'histoire ; attention au "tout géopolitique", au "tout économique" ou "tout sociologique"). La tentation de tout expliquer par sa discipline, comme le font beaucoup les sociologues aujourd'hui, est une dérive née de l'hyperspécialisation qui nous éloigne de l'époque des savants généralistes, ces savants du XVIe siècle qui étaient à la fois philosophes, mathématiciens et souvent hommes de lettres!

    Quant au "continu et au discontinu" c'est ce souci qui me vient de ma première formation scientifique de séparer la dimension continue et même parfois linéaire des phénomènes, de leur dimension discontinue et parfois erratique. Il faut savoir suivre les courbes des facteurs de temps long (la démographie par exemple) mais il faut aussi savoir lire les discontinuités, les sauts, de l'Histoire.

    Vous avez le mois dernier été invité au prestigieux Forum Valdaï, cofondé par RIA-Novosti. Pourriez-vous nous faire part de vos impressions sur ce forum ?

    D'abord j'ai été très honoré de figurer parmi les nouveaux invités du Forum de Valdaï. Ce fut une expérience véritablement passionnante. Les débats sont de qualité, l'organisation rigoureuse. C'est une sorte de Davos russe mais avec une différence notable : il n'y a pas de pensée unique mondialiste unanimement partagée. Des sensibilités différentes sont représentées. Si l'on voulait simplifier d'un côté, les Occidentalistes qui, Russes ou Occidentaux, célèbrent le "modèle démocratique occidental", essentiellement américain et considèrent que celui-ci doit être l'horizon vers lequel doit tendre la société russe, et de l'autre côté, les partisans d'un modèle original russe, dont je fais partie, bien que n'étant pas russe, qui considèrent que la Russie n'est pas seulement une nation, mais une civilisation, dont la profondeur historique est telle qu'elle permet de proposer aux Russes un modèle original. A Valdai, j'ai beaucoup entendu les Occidentalistes se lamenter du fait que la Russie était encore loin des standards occidentaux, à cause d'un prétendu déficit démocratique et d'une forte corruption. Je n'idéalise pas la Russie sous Poutine qui travaille d'arrache-pied au redressement de ce pays depuis 13 ans ; j'en mesure les maux mais je dis simplement que lorsque l'on parle de corruption il faudrait premièrement rappeler que les indicateurs de mesure sont faits pour l'essentiel par les Occidentaux, et les Américains en particulier, ce qui n'est pas une assurance d'objectivité, et deuxièmement s'intéresser non seulement à la corruption de l'Occident lui-même mais à son fort pouvoir corrupteur dans les pays en voie de développement!

    Par ailleurs je considère que si la Russie court derrière le modèle occidental, elle sera toujours en retard. Bien au contraire, un pays qui a su pousser si loin la création artistique et scientifique, me paraît plus que capable de proposer un contre-modèle, lequel ne devra pas être fondé sur la toute puissance de l'individualisme, mais au contraire sur l'âme russe, sur la dimension spirituelle de ce pays. Il faut faire attention à une chose : le communisme, comme rouleau compresseur de l'esprit critique et de la dimension spirituelle de l'homme, a été un préparateur redoutable pour le projet de marchandisation de l'homme que propose l'individualisme américain.

    Je suis convaincu que le retour à la Sainte Russie, au contraire, peut être un formidable réveil du génie créateur russe, qui seul lui permettra de reconstruire, au-delà des hydrocarbures et d'autres secteurs, une économie performante et innovatrice.

    La question de l’identité a été extrêmement discutée et le président russe a utilisé une rhétorique eurasiatique pour parler de l’Etat Civilisation russe, pensez vous comme certains que le réveil russe l’éloigne de l’Occident, et donc de l’Europe, et devrait intensifier son rapprochement avec la Chine ?

    Si la Russie s'éloigne de l'Occident ce sera de la faute de l'Occident américain. La Russie est en effet diabolisée dans les médias américains dominants et par conséquent dans les médias européens qui s'en inspirent. Cette diabolisation est injuste, c'est de la mauvaise foi qui vise à présenter le redressement russe comme agressif alors que celui-ci cherche à consolider sa souveraineté face à l'impérialisme américain qui fait glisser les frontières de l'OTAN aux frontières de la Russie et de la Chine.

    La Russie développe ses relations avec la Chine, dans le cadre notamment du groupe de Shangaï et aussi parce que les Chinois ont compris que les Russes pouvaient être des partenaires solides dans un monde multipolaire. De fait, ces deux puissances partagent la même vision de l'organisation du monde : elles respectent la souveraineté des Etats, refusent l'ingérence chez les autres, veulent l'équilibre des puissances comme garantie de la paix mondiale. Toutes deux s'opposent au projet unipolaire américain qui, il suffit de le constater, a déclenché une succession de guerres depuis l'effondrement soviétique : Irak, Yougoslavie, Afghanistan, Libye, Syrie maintenant... Où avez-vous vu les Russes dans toutes ces guerres?

    Je pense que la Russie ne veut pas se contenter d'un partenariat avec la Chine. Certes la Russie est une puissance eurasiatique, mais il suffit de s'intéresser à son histoire, à son patrimoine culturel, pour voir qu'elle est une puissance profondément européenne et qu'elle n'entend pas se couper de l'Europe. Si les Européens se libéraient de leur dépendance à l'égard des Etats-Unis tout pourrait changer et un fort partenariat stratégique pourrait se nouer entre l'Europe et la Russie.

    Vous aviez lancé le 13 juin dernier un « Appel de Moscou », quel regard global portez vous sur la Russie d’aujourd’hui ?

    D'abord j'essaie de ne pas idéaliser la Russie même si je ne vous cache pas que je me sens extrêmement bien dans ce pays, parce que le matérialisme m'y paraît sans cesse équilibré par une sorte de profondeur d'âme insondable. Je pense que quelque chose est en train de se passer dans la Russie de Poutine et j'espère seulement que le Président Poutine pense à la manière de perpétuer son héritage, car la pire chose qui pourrait arriver ce serait le retour des occidentalistes de l'ère Eltsine, qui prennent la Russie pour un pays du Tiers monde qu'il faudrait mettre aux normes occidentales. L'appel de Moscou que j'ai lancé poursuivait deux buts: d'abord montrer mon soutien au refus russe du programme nihiliste venu d'Occident (mariage homosexuel, théorie du genre, merchandisation du corps), ensuite montrer aux Français qui défendent la famille et les valeurs naturelles que la Russie peut être une alliée précieuse dans ce combat. Je suis très surpris et heureux de constater à quel point mon appel de Moscou lancé à la Douma le 13 juin 2013 a circulé en France dans les milieux catholiques qui se sont mobilisés contre le mariage homosexuel.

    Le souverainisme est à vos yeux une notion clef de l’équilibre mondial. Très curieusement ce concept est abandonné en Europe alors qu’en Russie et dans nombre de pays émergents l’affirmation et le maintien de la souveraineté semble au contraire un objectif essentiel. Comment expliquez-vous cette différence d’orientation ?

    La souveraineté est une évidence pour tous les peuples du monde, et en particulier pour ceux qui ont pris leur indépendance récemment ou qui aspirent à créer un Etat indépendant. Les Européens de l'Ouest, ou plutôt leur fausses élites gouvernantes, sont les seules du monde à avoir abdiqué la souveraineté de leurs peuples. C'est une trahison dont elles devront répondre devant l'Histoire. Des millions de Français ont péri à travers l'Histoire pour défendre la liberté et la souveraineté du peuple français, sous les monarques comme en République. Mon nom est inscrit sur les monuments aux morts français. Si les Français voulaient s'en souvenir, il n'est pas une famille française qui n'ait son nom inscrit sur ces monuments aux morts, de la Première, de la Deuxième ou des guerres de défense de l'Empire français.

    Imaginez-vous un Américain ou un Russe abdiquer sa souveraineté? Pour eux le patriotisme est une évidence, qui va d'ailleurs tellement de soi que tout parti affirmant un programme nationaliste en Russie est perçu comme extrémiste parce qu'il n'y a nul besoin là-bas d'affirmer l'évidence. Nos amis russes doivent comprendre en revanche qu'en France ce n'est plus l'évidence et par conséquent qu'il est normal qu'un parti politique qui veut rendre au peuple la souveraineté, mette celle-ci au sommet de son programme!

    Aujourd’hui nous assistons à une relative rapide modification des relations internationales, avec le basculement du monde vers l’Asie et la potentielle fin du monde unipolaire. Comment envisagez vous que cette transition puisse se passer ?

    Ce que je vois c'est que les Etats-Unis refusent de perdre leur premier rang mondial et peuvent créer de grands désordres, peut-être même des guerres de grande ampleur, dans les décennies à venir, et que les Européens, quant à eux, sont dans la gesticulation kantienne, la proclamation de belles leçons de morale qui s'accompagnent d'un déclin en puissance dramatique et donc pathétique.

    Au sein de cet basculement, la France semble quant à elle pourtant de plus en plus aligner sa politique étrangère sur les intérêts américains, cela est visible avec la crise en Syrie. Comment l’expliquez-vous ?

    Je l'explique très simplement. L'oligarchie mondialiste a pris le contrôle des principaux partis de gouvernement français, le PS et l'UMP. La majorité de ses dirigeants ont été initiés dans les grands clubs transatlantiques. Ils ont épousé le programme mondialiste et ne raisonnent plus en patriotes français comme le faisait le général de Gaulle. Lorsque le peuple français l'aura compris, ces fausses élites seront balayés car elles n'ont pour bilan que le déclin en puissance de la France et la perte de sa souveraineté.

    Vous avez soutenu Philippe de Villers en 2004, auriez appelé à Voter pour Nicolas Sarkozy en 2007 et vous venez de vous ranger au coté de Marine Le Pen. Souhaitez-vous désormais entamer une carrière politique ?

    Le mot carrière ne me va guère. Si j'avais choisi de faire une carrière dans le système, alors j'aurais choisi de proclamer autre chose que des vérités qui dérangent. Je n'ai qu'une ambition, pouvoir dire à mes enfants, au seuil de la mort, que j'ai fait ce que je pouvais pour défendre la liberté et la souveraineté du peuple français. J'ai soutenu Philippe de Villiers que je respecte.

    Mais je n'ai jamais appelé à voter pour Nicolas Sarkozy, que je vois comme soumis aux intérêts américains. Je ne sais qui a pu dire une chose pareille mais je vous mets au défi de trouver un seul texte de soutien de ma part à Nicolas Sarkozy. C'est d'ailleurs son gouvernement, en la personne de son ministre de la défense Hervé Morin, qui m'a brutalement écarté de l'Ecole de Guerre parce j'étais trop attaché à l'indépendance de la France et que je m'opposait au retour de la France dans les structures intégrées de l'OTAN. Donc de grâce que l'on ne dise jamais que j'ai soutenu ou appelé à voter Sarkozy.

    En revanche, oui je soutiens Marine le Pen et il est possible que je joue prochainement un rôle sur la scène politique à ses côtés. Marine a un caractère fort, une carapace héritée des coups que son père a pris pendant tant d'années, et je la sens donc capable de prendre en main avec courage le destin du pays. Le courage plus que l'intelligence est ce qui manque aux pseudo-élites françaises, lesquelles sont conformistes et soumises à l'idéologie mondialiste par confort.

    Comment envisageriez vous la relation franco-russe ?

    Je l'ai dit et je le redis haut et fort. Si le Front national arrive au pouvoir, il rompra avec l'OTAN et proposera une alliance stratégique avec la Russie. Ce sera un tremblement de terre énorme au niveau international et c'est la raison pour laquelle, avant d'arriver en haut des marches, et même avec le soutien du peuple, il nous faudra affronter des forces considérables. Nous y sommes prêts. Et n'oubliez pas que la France est le pays de Jeanne d'Arc. Tout est possible donc, même quand tout semble perdu!

    Merci Aymeric Chauprade.

    Les lecteurs souhaitant en savoir plus peuvent consulter votre blog ou le site Realpolitik-TV.

    L’opinion exprimée dans cet article ne coïncide pas forcément avec la position de la rédaction, l'auteur étant extérieur à RIA Novosti.

    Alexandre Latsa est un journaliste français qui vit en Russie et anime le site DISSONANCE, destiné à donner un "autre regard sur la Russie".

    http://fr.ria.ru/blogs/20131016/199564880.html

  • Testament de Marie-Antoinette, reine de France assassinée par les républicains il y a 220 ans

     

    Le 16 octobre 1793, à 4H30 du matin, soit 8 heures avant son exécution, la Reine rédige sa dernière lettre, à l’adresse de la sœur de Louis XVI,  Marie-Elisabeth.
    Ce sera son testament.

    «C’est à vous, ma soeur, que j’écris pour la dernière fois : je viens d’être condamnée non pas à une mort honteuse, elle ne l’est que pour les criminels, mais à aller rejoindre votre frère, comme lui, innocente, j’espère montrer la même fermeté que lui dans ces derniers moments.

    Je suis calme comme on l’est quand la conscience ne reproche rien ; j’ai un profond regret d’abandonner mes pauvres enfants : vous savez que je n’existais que pour eux et vous, ma bonne et tendre sœur. Vous qui avez, par votre amitié, tout sacrifié pour être avec nous, dans quelle position je vous laisse! J’ai appris, par le plaidoyer même du procès, que ma fille était séparée de vous. Hélas! la pauvre enfant, je n’ose pas lui écrire, elle ne recevrait pas ma lettre ; je ne sais même pas si celle-ci vous parviendra : recevez pour eus deux ici ma bénédiction. J’espère qu’un jour, lorsqu’ils seront plus grands, ils pourront se réunir avec vous, et jouir en entier de vos tendres soins.

    Qu’ils pensent tous deux à ce que je n’ai cessé de leur inspirer : que les principes et l’exécution exacte de ses devoirs sont la première base de la vie ; que leur amitié et leur confiance mutuelle en feront le bonheur. Que ma fille sente qu’à l’âge qu’elle a elle doit toujours aider son frère par des conseils que l’expérience qu’elle aura de plus que lui et son amitié pourront lui inspirer; que mon fils, à son tour, rende a sa sœur tous les soins, les services que l’amitié peut inspirer ; qu’ils sentent enfin tous deux que, dans quelque position où ils pourront se trouver, ils ne seront vraiment heureux que par leur union. Qu’ils prennent exemple de nous : combien, dans nos malheurs notre amitié nous a donné de consolation; et dans le bonheur on jouit doublement, quand on peut le partager avec un ami ; et où en trouver de plus tendre, de plus cher que dans sa propre famille ? Que mon fils n’oublie jamais, les derniers mots de son père, que je lui répète expressément :  » qu’il ne cherche jamais à venger notre mort. »

    J’ai à vous parler d’une chose bien pénible à mon cœur. Je sais combien cet enfant doit vous avoir fait de la peine; pardonnez-lui, ma chère sœur ; pensez à l’âge qu’il a, et combien il est facile de l’aire dire à un enfant ce qu’on veut, et même ce qu’il ne comprend pas : un jour viendra, j’espère, où il ne, sentira que mieux tout le prix de vos bontés et de votre tendresse pour tous deux. Il me reste à vous confier encore, mes dernières pensées; J’aurais voulu les, écrire dès le commencement du procès ; mais outre qu’on ne me laissait pas écrire, la marche en a été si rapide que je n’en aurais réellement pas eu le ténus.

    Je meurs dans la religion catholique, apostolique et romaine, dans celle de mes pères, dans celle où j’ai été élevée, et que j’ai toujours professée ; n’ayant aucune consolation spirituelle à attendre, ne sachant pas s’il existe encore ici des prêtres de cette religion, et même le lieu où je suis les exposerait trop, s’ils y entraient une fois, je demande sincèrement pardon à Dieu de toutes les fautes que j’ai pu commettre depuis que j’existe. J’espère que, dans sa bouté, il voudra bien recevoir mes derniers vœux, ainsi que ceux que je fais depuis long-tems pour qu’il veuille bien recevoir mon âme dans sa miséricorde et sa bonté. Je demande pardon à tous ceux que je connais, et à vous, ma sœur, en particulier, de toutes les peines que, sans le vouloir, j’aurais pu vous causer. Je pardonne à tous mes ennemis le mal qu’ils m’ont fait. Je dis ici adieu à mes tantes et à tous mes frères et sœurs. J’avais des amis; l’idée d’en être séparée pour jamais et leurs peines sont un des plus grands regrets que j’emporte en mourant ; qu’ils sachent, du moins, que, jusqu’à mon dernier moment, j’ai pensé à eux. Adieu, ma bonne et tendre sœur; puisse cette lettre vous arriver! Pensez toujours à moi; je vous embrasse de tout mon cœur, ainsi que ces pauvres et chers enfans : mon Dieu ! qu’il est déchirant de les quitter pour toujours. Adieu, adieu, je ne vais plus m’occuper que de mes devoirs spirituels. Comme je ne suis pas libre dans mes actions, on m’amènera peut-être un prêtre ; mais je proteste ici que je ne lui dirai pas un mot, et que je le traiterai comme un être absolument étranger. »

    http://www.contre-info.com/testament-de-marie-antoinette-reine-de-france#more-22540

  • « Vivre ensemble » : « qu’est-ce que c’est la France? »

    François Hollande était en début de semaine en voyage d’Etat en Afrique du Sud,  flanqué de sa concubine Valérie Trierweiler, invitée  à le suivre en contradiction totale avec les usages, les règles protocolaires et surtout le moindre respect des contribuables français. La psychologie, la compréhension du ressenti du peuple français  n’est décidemment pas le fort de la caste au pouvoir…Interrogé sur la victoire du FN à Brignoles, le chef de l’Etat a expliqué que c’est le rebond  qu’il attend de la reprise ( ?) économique aux Etats-Unis qui fera baisser le FN dans les urnes. «La seule obligation que nous avons, c’est d’obtenir des résultats, sur l’emploi, la croissance, la sécurité. Obtenir des résultats, c’est une obligation». «L’action du gouvernement (doit) être entièrement tournée vers ces objectifs: la lutte contre le chômage, l’amélioration encore de la sécurité de nos concitoyens, la recherche de plus de justice et de solidarité » a-t-il  encore expliqué.

     Une grille de lecture bien débile (au sens étymologique du terme) qui a été dénoncée par Claude Bartolone, président PS de l’Assemblée, en marge d’un déplacement à Bondy (Seine-Saint-Denis)  avec le Premier ministre Jean-Marc Ayrault. «Si on est là simplement pour dire on va améliorer la situation économique et on en reste là, ça ne suffit pas», a déclaré M. Bartolone.

     Le bulletin d’André Noël  le rappelait de son côté fort justement,   M. Hollande « oublie que, dans ce domaine, le bilan de Lionel Jospin, alors premier ministre, était enviable -toute chose relative par ailleurs, NDLR. En 1997, son gouvernement se trouvait devant un chômage record (près de 3,2 millions de demandeurs d’emploi) ; quatre ans plus tard, il fêtait son million de chômeurs en moins. Certes, tout y avait contribué, notamment un redémarrage de la croissance mondiale dont la France allait tirer profit au point de bénéficier de 3 % de croissance moyenne durant les années 1997-2001. Ce bilan flatteur n’a pourtant pas empêché Jospin d’être battu par Jean-Marie  Le Pen en 2002… ».

     Une donnée que  le président socialiste de l’Assemblée a bien intégré  lorsqu’il indique que «La République française a besoin de résultats économiques, sociaux et environnementaux, mais a toujours besoin que l’on renforce la règle du jeu qui permet le vivre ensemble».

     «On n’est pas là simplement pour être les mécaniciens de la chose économique». «Il ne faut pas exagérer ce que représente la victoire (du FN à Brignoles, NDLR),  mais il ne faut pas la sous-estimer non plus». «Au-delà des buts que nous devons marquer aux niveaux économiques et sociaux, il y a qu’est-ce que c’est la France?».

     C’est en effet LA bonne question qui est posée ici par M.  Bartolone. Il  y répond implicitement en soulignant   qu’en Autriche, «on constate que l’extrême droite est à 30%, alors que le chômage doit être à 4%». Un   constat qu’il aurait pu étendre à la très prospère  Norvège ou les « populistes », sur une ligne dure anti-immigration, sont même au pouvoir dans le cadre d’une coalition.

     Bien sûr nous ne minorons pas l’importance des problématiques sociales et  économiques comme facteur déclenchant du vote FN.  C’est sur la faillite des partis euromondialistes, sur leur incapacité structurelle  à assurer la prospérité et  de notre peuple,  que les solutions alternatives  prônées par l’opposition nationale  rencontrent un écho grandissant   au sein de l’électorat. Marine Le Pen le  répétait encore hier,   comme l’union soviétique, l’Europe mondialiste bruxelloise  est vouée à s’écrouler sur elle-même.

     Mais si le Front National conquiert chaque jour davantage le cœur des Français,  c’est bien  aussi parce qu’il répond à cette fameuse  question du vivre ensemble  en donnant sa définition de ce qu’est la France.

     A savoir la nécessité de préserver l’essence de notre nation, son génie particulier  menacée comme jamais dans son identité physique, culturelle    par l’entreprise  de démolition de nos valeurs fondatrices,  de nos repères, des piliers de notre civilisation helléno-chrétienne.   Le tsunami    migratoire que nous subissons  est bien  la  conséquence directe de l’idéologie antinationale de la caste au pouvoir.

     Ceux qui s’inquiètent,  souvent   à juste titre, du prosélytisme des fous d’Allah dans nos banlieues,  seraient d’ailleurs aussi bien inspirés  de voir que les racailles qui pourrissent la vie des Français dans les zones de  non droit,  ne se comportent pas  tant comme de «pieux  musulmans » respectueux des « valeurs de l’islam », même s’ils  revendiquent ce  marqueur identitaire, que  comme des voyous qui ont intégré tous les codes  de la sous-culture des ghettos américains.

     Ce constat s’est vérifié chez nos voisins. Les émeutes ethniques qui ont embrasé  Londres et d’autres villes anglaises   en août  2011 furent  le fait de gangs de voyous  originaires des Antilles britanniques et non de musulmans en provenance du sous-continent indien…

     Il n’existe pas de sociétés multiculturelles qui ne soient pas multiconflictuelles.  Sociétés qui même en l’absence de conflits ouverts, fonctionnent   implicitement sur une forme d’apartheid social plus ou moins hypocrite,   et  un communautarisme plus ou moins assumé -bien  étranger au modèle républicain français-, que ce soit aux Etats-Unis où  au Brésil, en Afrique du Sud où au Liban,  et maintenant dans  de nombreuses   villes des pays  de l’Union européenne.

     C’est  l’immigration-invasion qui empêche mécaniquement la nécessaire assimilation sur de nombreux pans de notre territoire, insécurise,  tiers-mondise, paupérise, fragilise, déstabilise, la France et les Français. Un  phénomène dont sont aussi victimes les Français d’origine non européenne,  qui veulent se fondre  dans notre communauté nationale.

     Une assimilation qui ne peut aussi  fonctionner que si la France ne se vautre pas dans la repentance, la honte de soi, le masochisme anti-français. D’où la nécessité d’un  Etat qui aurait   la volonté de porter avec force nos valeurs,  de les revendiquer et d’en être fiers. C’est aussi cela  la révolution patriotique prônée par le Front National.

     Loin d’être un facteur d’enrichissement,  la babélisation de nos sociétés décrite comme une évolution nécessaire, indépassable  sur la route du  progrès  peuplée de citoyens du monde,  est un des défis les plus mortels auquel est confronté la France depuis sa longue existence.

     Stopper l’immigration permettra ce « vivre ensemble » dont se gargarise le PS et une large fraction de l’UMP. C’est un impératif que  le FN est le seul à défendre dans son programme. Cette certitude affirme Bruno Gollnisch,   explique aussi l’adhésion croissante de nos compatriotes aux thématiques du FN, crédité là aussi d’avoir vu juste.

    http://www.gollnisch.com/2013/10/16/vivre-quest-ce-cest-france/

  • Un cancre nommé Valls

    Pour combattre le FN, est-on obligé de réécrire l’Histoire de France ?

    “Historiquement, c’est la gauche qui a inventé la Nation en 1789.” Cette petite phrase, prononcée devant un parterre de journalistes, n’a pas suscité l’ire de la droite lors de la visite du ministre de l’Intérieur sur les nouvelles terres mosellanes de Florian Phillippot.

    Cet ancien haut-fonctionnaire incarnant le virage républicain et gaulliste du FN, la “rediabolisation” médiatique du parti de Marine Le Pen voulue par la gauche passait par là. Sans doute Manuel Valls cherchait-il aussi à réaffirmer son positionnement à gauche mis à mal ces dernières semaines par Cécile Duflot et Christiane Taubira.

    Seuls France Info et Le Monde y ont trouvé à redire. Peut-être parce que, face à la montée du Front National, Manuel Valls avait à cœur de reconquérir auprès des élites de gauche le concept de Nation. Lequel a été progressivement abandonné par celles-ci dans les années 80 au profit d’idéaux dits plus modernes, l’Europe fédérale et le multiculturalisme. [...]

    Hadrien Desuin - La suite sur Causeur

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Un-cancre-nomme-Valls

  • Les militants LGBT n'aiment la démocratie que lorsqu'elle sert leurs intérêts

    Trois semaines seulement après avoir été élus porte-parole de l'Inter-LGBT, Nathalie Mestre et Mathieu Nocent ont présenté hier leur démission. L'élection d'un nouveau président à la tête du lobby homosexualiste aurait tourné court. Les explications de Mathieu Nocent :
    "La virulence des propos échangés sur les listes de l'Inter-LGBT ces derniers jours et semaines est probablement la conséquence cumulée de douleurs, frustrations, colères, rancœurs générées durant l'année que nous venons de vivre. (...)
    La défiance exprimée à notre égard – nous, représentant.e.s élu.e.s – durant cette période est ahurissante. Une organisation qui laisse une poignée de personnes maltraiter et mépriser à ce point son processus démocratique et ses représentant.e.s élu.e.s est une organisation qui se fragilise et se met en danger."

    Pour résumer, si LGBT va mal, c'est :

    • la faute de la Manif pour tous.
    • parce que certains militants n'aiment la démocratie que lorsqu'elle va dans le sens de leurs revendications.

    Allez savoir pourquoi, je retiens la seconde explication.

    Louise Tudy

  • 18/10 : « La France peut-elle renier son héritage chrétien ? » à Thierenbach (Haut-Rhin)

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  • Assemblée : ça caquette dans le poulailler

     

    L’incident n’a plus à être présenté : dans la soirée du 8 octobre, le député du Morbihan Philippe Le Ray n’a rien trouvé de plus intelligent à faire que d’imiter les cris d’une poule au moment où sa collègue écologiste, Véronique Massonneau, prenait la parole.

     

    Significative affaire : lorsque nos élus républicains s’invectivent dans la plus basse vulgarité, la bobocratie ne bouge pas un cil, mais dès lors qu’une insulte transgresse un dogme de la religion politiquement correcte, une tempête d’indignation se lève et des têtes sont demandées.

    Si la blague était assurément de très mauvais goût, les réactions de la gauche ont été affligeantes. De la rentrée très solennelle des femmes députés de la majorité, lors des questions au gouvernement, à la conférence des présidents de l’Assemblée nationale qui à l’unanimité a décidé de sanctionner financièrement le député Le Ray, nous avons eu droit à un storytelling aussi pauvre que ringard. La palme du ridicule dans ce concours de réactions indignées étant sans doute à remettre à madame Laurence Parisot, qui s’est risquée à établir cette brillante théorie : « La misogynie est un racisme. » [...]

    Adrien Abauzit - La suite sur Boulevard Voltaire

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Assemblee-ca-caquette-dans-le