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  • Réchauffement climatique dû à l’homme : une grande escroquerie ?

    Dans ses interventions au Parlement européen comme dans d’autres assemblées, Bruno Gollnisch a souvent pointé les arrières-pensées, pas toujours très avouables, des tenants de l’hypothèse catastrophiste dans le domaine du réchauffement climatique imputé aux activités humaines. Un dogme  s’appuyant  sur certaines conclusions, prévisions et suppositions  - qui ne font pas l’unanimité de la communauté scientifique nous allons le voir-  de membres du Giec, le groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, organisme créé à la fin des années 80 sous l’égide de l’ONU. 

    Le cinquième rapport du  Giec,  dont une partie des travaux a été dévoilée  fin septembre, a été instrumentalisé par de nombreux médias occidentaux. Il apporterait la preuve définitive  de cette marche vers l’abîme générée par les égoïsmes et les aveuglements des nations développées ou émergentes,  que seule une instance supranationale,  mieux encore un gouvernement mondial  imposant ses règles à tous pourrait juguler…

    Un Giec qui n’évoque d’ailleurs pas une question aussi déterminante que la disparition des forêts, non pas tant imputable aux industries  qu’à l’explosion démographique mondiale, qui a débouché sur la conversion de forêts tropicales, en particulier en Amérique du Sud et en Afrique, en surfaces agricoles cultivables. Quant à  l’augmentation du niveau de vie des pays émergents, elle  induit également d’autres modes de consommation alimentaire, indirectement responsables de cette déforestation, notamment avec l’augmentation des cheptels de bêtes à viande.

    Pour autant, les médias relayent  le même message que résumait à sa façon le quotidien de la gauche libérale britannique The Guardian: « Oubliez le changement climatique, c’est à un effondrement catastrophique du climat que nous devons nous préparer ».

    En résumé le rapport du GIEC prouverait que l’homme est indubitablement  responsable du réchauffement climatique, avec comme conséquences une augmentation  des températures de de 0,3 à 4,8°C d’ici la fin du siècle, générant des tornades, des ouragans et des inondations;  la fonte accélérée de la banquise qui verra  l’océan Arctique quasiment libre de glace avant le milieu du siècle; une augmentation du niveau des océans de 26 à 82 cm d’ici la fin du siècle par rapport à la moyenne de 1986-2005;  des émissions de gaz à effet de serre (GES) dont les effets se feront sentir pendant des siècles…

    Tout cela est-il parole d’évangile? Sur le site Boulevard Voltaire, Aristide Leucate relevait le 27 septembre que « la climatologie est une science à peu près aussi rigoureuse et incontestable que la divination de foire (…). Poser comme postulat indiscutable l’origine anthropique du dérèglement climatique est une attitude des plus ascientifiques. Ici, l’axiome relève d’un pur acte de foi, le GIEC se muant, pour l’occasion, en synode quasi conciliaire pour prêcher, urbi et orbi, le nouvel Évangile droit-de-l’hommard du climat unique ! Mais on n’a que faire de la science en cette affaire, pourtant sérieuse, puisque la moraline moralisatrice de ses dispendieux rapports est couverte par l’onction d’un hallucinant prix Nobel décerné à l’institution en 2007. »

    Pourtant comme  le souligne Marcel Leroux, professeur émérite de climatologie, membre du CNRS, « aucune relation causale, physiquement fondée, prouvée et quantifiée, n’a été établie entre l’évolution de la température (hausse, mais aussi baisse) et la variation de l’effet de serre par le CO2. A fortiori, aucune relation n’est démontrée entre les activités humaines et le climat : l’homme n’est en aucune façon responsable du changement climatique. »

    « (…) Pour sa part, l’historien Emmanuel Le Roy Ladurie a justement démontré que le climat a toujours été objet de fluctuations dans la longue histoire de l’humanité, plusieurs fois entrecoupée de périodes plus ou moins glaciales, plus ou moins tempérées. »

     Sur ce même site le 2 octobre le collectif  La révolution des jonquilles enfonçait le clou: « Outre que nous avons la mémoire bien courte quant aux affaires qui ont entaché le GIEC (démission, il y a trois ans, de membres scientifiques éminents qui dénonçaient une dérive politique, le scandale du climategate), nous avons aussi oublié que nous sommes, d’après les spécialistes, dans une ère interglaciaire, donc pas particulièrement chaude en règle générale. »

    « Nous avons oublié qu’en l’an mil de notre ère, on faisait pousser des vignes en Écosse et pâturer les vaches dans la vallée blanche. Nous avons donc encore un peu de marge en matière de hausse des températures, hausse qui serait plutôt une bonne nouvelle : des températures plus élevées = des économies d’énergie pour les ménages = moins de CO2 dans l’atmosphère. »

    Bruno Gollnisch évoquait  incidemment le scandale du climategate  évoqué plus haut  lors d’une intervention au Parlement européen: « Aucun démenti sérieux et étayé, ou en tout cas irréfragable, n’a été apporté aux nombreux savants qui pensent que la fameuse courbe exponentielle du réchauffement climatique en forme de crosse de hockey est en réalité une fabrication graphique. Contrairement aux affirmations du GIEC, les glaciers ne fondent pas partout. « 

    « En tout cas, contrairement à ce que le GIEC avait annoncé, ils ne fondent pas dans l’Himalaya. Le niveau de l’eau n’est pas près de surmonter le Bangladesh, au contraire. Le delta du Gange augmente sous l’effet des alluvions. Les ours blancs que l’on dit en voie de disparition n’ont jamais été aussi nombreux qu’aujourd’hui. L’alternance de périodes chaudes et de périodes froides s’est produite à plusieurs reprises dans notre histoire, y compris tout récemment, en-dehors de toute activité humaine. Elle a sans doute des causes astronomiques et non les gaz prétendus à effet de serre… »

    « Tant qu’il ne sera pas répondu à ces questions, on pensera forcément qu’il y a peut-être là un dogme idéologique magnifique de nature à justifier l’avènement d’un gouvernement mondial » notait encore  le député européen FN.

    Invité de RTL le 26 septembre, le physicien François Gervais a lancé un pavé dans la mare à l’occasion de la sortie de son livre « L’innocence du carbone » (l’effet de serre remis en question) réponse cinglante mais polie  et étayée aux  diagnostics sentencieux  de certains Diafoirus du GIEC.

      Le Co2 d’origine humaine dit-il  » est peu responsable du réchauffement climatique »  et « une concentration plus importante sera  sans influence notable sur la température.  Depuis 17 ans les températures au sol n’ont pas augmenté alors que dans cette période là on a envoyé un tiers de tout le CO2 émis dans l’atmosphère depuis le début de l’ère industrielle au XIX ème siècle »!

    Et  François Gervais de poursuivre:  » la  cause du réchauffement climatique est d’origine naturelle c’est la conjonction de plusieurs phénomènes », « un  petit réchauffement qui restera inférieur aux fameux deux degrés qui sont discutés dans toutes les conférences internationales ».

    Signe de cette partialité des médias dans l’exposé de cette question, il note encore significativement que « sur les 2000 publications scientifiques » qui traitent  de ce fameux réchauffement, « il y en a   1000 qui vont dans le sens (de ses conclusions)  » raportait encore M Gervais.  Mais  ce sont  ces 1000 là qui sont quasi systématiquement tus par « nos » médias…

    Bref, nous sommes en droit de légitimement   douter des affirmations  des propagandistes  de la pensée unique dans ce domaine, sans être pour autant un ahuri, un suppôt du grand capital, un misérable ayant vendu son âme aux lobbies des industriels pollueurs.

    Citons dans ce cas de figure Sami Solanki, spécialiste de physique solaire, le météorologiste Henrik Svensmark, Gerd Wendler, directeur du Centre de recherche climatique de l’université d’Alaska, qui réfutent certaines positions du GIEC , le  mathématicien Benoît Rittaud  dans son ouvrage « Le mythe climatique », celui du géochimiste, membre de l’Académie des sciences française et de la National Academy of  Sciences Claude Allégre « L’imposture climatique », ou encore « CO2, un mythe planétaire » du polytechnicien Christian Gerondeau …

    http://aemn.eu/fr/2013/10/07/rechauffeuet/

  • France Télévision à la recherche de ses spectateurs perdus

    Cela reste encore à prouver. Le groupe audiovisuel public, qui a déjà commencé à dégraisser, annonce un plan de départs visant 361 postes. Il faut dire que l'ardoise prévue pour 2013 devrait atteindre 133 millions d'euros.

    Réduire les dépenses, c'est bien. Retrouver ses spectateurs, et les recettes publicitaires qui vont avec, c'est autre chose. A ce sujet, motus pour l'instant. Fin août, France Télévision a sérieusement revu ses prétentions à la baisse : 100 millions d'euros de recettes publicitaires de moins que prévu d'ici 2015. Et encore, en tablant sur un rebond miraculeux à partir de 2014, grâce, notamment, à Sophia Aram. Sauf que son 'émission, "Jusqu'ici tout va bien", tient plus du bide que du miracle, à tel point qu'elle pourrait disparaître des écrans en novembre.

    Pour ne parler que d'elle, en septembre, France 2 devait se contenter de 13,5% de parts d'audience, loin derrière les 23,4% de TF1, et en chute continue par rapport aux années précédentes.

    France Télévision, la télé bientôt sans public ?

    Louise Tudy

  • Marseille : la ministre battue par le communautarisme – Désaveu et vote ethnique interpellent le PS

    Franchement Samia Ghali (photo) passe mieux que Marie-Arlette Carloti. C’est comme ça. On peut même dire que les marseillais connaissaient plus celle qui veut faire appel à l’armée que la très discrète ministre des handicapés.

    Ce vote des militants dans une primaire prouve deux choses. Le rejet de l’étiquette gouvernementale concerne même les militants du parti. Pas seulement les électeurs, les militants ! Le vote communautariste est plus que jamais incontournable et fait la différence. Le PS est otage de la communauté immigrée. C’est indiscutable et cela doit tout de même en interpeller plus d’un dans la gauche républicaine et laïque.

    Les propos de la très désabusée madame Carloti sont tout de même assez surprenant sur un sujet tabou au Ps. « Nous avons assisté tout au cours de la journée à un fonctionnement à plein régime du clientélisme. Personne n’avait vu ce système fonctionner avec une telle puissance, avec un tel sentiment d’impunité, à la vue de tous, avec des dizaines de minibus qui sillonnent la ville, avec des échanges d’argent, des intimidations, le tout avec une organisation que je qualifierais de quasi militaire », s’est insurgée Marie-Arlette Carlotti, en début de soirée. La ministre a même demandé à la Haute Autorité le recueil des comptes de campagne de chaque candidat pour constater si le plafond de dépenses, 20 000 euros, n’a pas été dépassé. « Les moyens déployés interrogent sur un contournement possible des règles de financement », a-t-elle ajouté.

    Et Le Figaro de préciser : « ce qui a particulièrement suscité les commentaires des candidats et affolé la twittosphère, c’est le système de covoiturage en minibus loués pour l’occasion par la sénatrice pour amener les électeurs à voter. Les abords de la Maison communale de la Calade, dans le XVe arrondissement, étaient particulièrement embouteillés et une foule bigarrée avait envahi les bureaux dans une ambiance plutôt festive ». Bigarrée ! Ça ne tombe pas sous le coup de la loi ça ?

    En tout cas la nouvelle « bonne mère « de Marseille, Samia Ghali n’y va pas non plus avec le dos de la cuillère à bouillabaisse et couscous, puisqu’elle demande la démission du gouvernement de sa rivale éliminée de la primaire. « Tricheuse », « casse-toi »…. Décidément la féminisation de la vie politique apaise les mœurs.

    Eh oui, à force de féminiser artificiellement la politique pour l’objectif de la parité par les quotas et autres stratagèmes, on en arrive partout (attendons Paris) à des batailles de dames, et qui ne sait que dans certaines circonstances les femmes sont bien pires que les hommes… mais a-t-on le droit d’écrire encore un propos qui ne soit pas « féministe » ?

    Heureusement certaines luttent pour la tolérance et l’égalité, comme par exemple la compagne de l’actuel président qui en Afrique du sud a trouvé une mission à la “hauteur de son rôle”. Alors que le chef de l’Etat se rend lundi en Afrique du Sud pour une visite officielle, Valérie Trierweiler et Christiane Taubira rencontreront en parallèle un couple de lesbiennes à Johannesburg, a révélé Le Parisien dimanche.

    Une visite qui permettra, précise le journal, de réaffirmer l’engagement de la France sur le terrain de la cause homosexuelle, alors que Christiane Taubira a porté la loi sur le mariage pour tous votée en mai dernier. Avant cette rencontre, la Première dame s’entretiendra, de son côté, avec des représentants d’associations de femmes et de défense des droits LGBT (Lesbiennes, gays, bi et trans), lors d’un déjeuner.

    Depuis 1996, la Constitution sud-africaine garantit les droits des minorités sexuelles et le pays a ouvert en 2006 le mariage aux personnes de même sexe, qui peuvent également adopter. Une exception sur un continent où l’homosexualité est passible de peine de mort dans certains pays, comme le Soudan ou la Mauritanie. Mais dans les faits, de nombreuses lesbiennes des townships – les bidonvilles sud-africains – sont persécutées. Certaines d’entre elles sont ainsi victimes d’agressions et de viols “correctifs” dans le but de les “guérir” de leur homosexualité.

    Valérie Trierweiler a encore du boulot.

    Raoul Fougax 

    Source : Metamag.

    http://fr.novopress.info/142165/marseille-la-ministre-battue-par-le-communautarisme-desaveu-et-vote-ethnique-interpellent-le-ps/#more-142165

  • Enracinement, identité et esprit européen

    L’enracinement est un concept fréquemment utilisé par les différents mouvements nationalistes ou identitaires et désignant l’attachement à une terre ou le fait d’avoir des racines sur un territoire dans lequel on vit.

    L’enracinement est également proclamé comme étant une condition au bien être de l’homme comme c’est le cas pour la philosophe Simone Weil qui écrira un ouvrage traitant (entre autre) de ce sujet et sobrement intitulé L’enracinement. Elle y traite aussi du déracinement dans ses différents aspects (Déracinement ouvrier, déracinement paysan, déracinement et nation). Bien sur dans la mouvance nationale, c’est plutôt Barrès qui est mis en avant avec par exemple son ouvrage Les Déracinés.

    A une époque marquée par l’apologie du nomadisme et du village global, une telle idée suscite souvent deux types de réactions. Soit l’enracinement semble quelque chose de profondément « réactionnaire », contraire au « sens de l’histoire » et à « l’évolution du monde », soit l’enracinement apparaît comme le concept clef autour duquel peut s’organiser la résistance au mondialisme. D’un côté les nomades sans racines, de l’autre les sédentaires enracinés.

    Autour de cette opposition se greffent des discours plus politiques que réellement philosophiques ou sociologiques. Cette opposition est particulièrement clivante au sein de la jeunesse entre d’un côté des jeunes très versés dans le sans-frontiérisme gauchiste ou la mondialisation capitalisme « heureuse » et de l’autre des jeunes attachés à leurs pays, leur identité ou leur religion. Cela touche absolument tous les jeunes, quelque soit leurs origines.

    L’enracinement apparait pourtant comme un concept beaucoup plus problématique qu’il en a l’air lorsqu'il est associé à un identitarisme caricatural. Il est pour certain un moyen de revendiquer une identité particulière, d’affirmer sa différence pour elle-même, valorisant le culte du moi et l’égo. L’enracinement peut parfois conduire à des formes de clanisme ou de tribalisme entre gens se reconnaissant des mêmes identités lorsqu'il est envisagé de façon restrictive. L’enracinement est en effet bien souvent une construction individuelle comme on le voit chez les jeunes musulmans persuadés de puiser une identité authentique dans un islam salafiste totalement différent de l’islam traditionnel de leurs ancêtres ou ces militants politiques se revendiquant d’identités dont ils ne parlent pas la langue et connaissent souvent mal la culture qui devient alors très vite du folklore. Il s’agit alors plus d’une affirmation de soi par le biais d’une identité enracinée fantasmée que d’un véritable enracinement, vécu et non théorisé, au sein d‘une région dans laquelle on compte ses ancêtres et dont on est capable de cultiver la terre. Enfin l’enracinement est une comparaison à l’arbre qui plonge ses racines dans le sol pour s’élever vers le ciel, mais l’arbre est solitaire et n’implique pas de dynamique collective. L’arbre ne renvoie pas philosophiquement aux mêmes concepts et au même symbolisme que la forêt.

    Comme l’avait dit Laurent Ozon au cours d’une conférence à Lille « nous ne sommes pas des arbres ». Ce qui fait le fond de l’âme européenne c’est l’esprit de conquête et d’aventure. L’Européen va de l’avant. L’Europe est une terre d’aventuriers, de savants, de guerriers, de pèlerins, de poètes qui sans jamais abdiquer ce qu’ils étaient, leur appartenance à leur cité, à leur pagus, étaient animés par un élan vital, par une volonté.

    Ainsi pas plus qu’il n’existe d’homme seul mais des communautés et des systèmes holistiques, l’arbre prend sa véritable force au sein de la forêt. La forêt progresse, elle s’étend, et s’impose aux hommes qui y sont sensibles. Elle peut effrayer, mais elle est aussi le territoire de cette faune que le chasseur tente d’attraper pour nourrir son foyer. L’arbre n’est rien de tout cela.

    Dans une forêt, c’est la multitude qui prend son importance et non l’arbre pris dans son individualité.

    L’enracinement est une base sur laquelle s’appuyer et grandir. L’arbre seul est un axe vertical, un lien entre la terre et le ciel, c’est l’Axis Mundi ou l’Irminsul des Saxons, celui autour duquel peut s’organiser le clan. La forêt quant à elle implique l’horizontalité. Une forêt qui avance, peut être un signe que la civilisation, frappée par Nemesis, a disparu au profit du monde sauvage et de sa beauté qui ne doit rien à l’homme. La forêt est un temple de la Nature. Songeons à Brocéliande ou aux temples antiques décorés de motifs floraux. La forêt est une société en elle-même, elle se compose d’arbres qui abritent un biotope, favorisent la vie et des écosystèmes particuliers, ce qu’un arbre seul ne peut pas faire avec autant d’ampleur.

    Rappeler qu’une forêt se compose d’arbres est bien plus qu’une simple évidence, c'est affirmer que pour vivre en société et se projeter dans l'espace, il faut un ensemble d'individus enracinés. L’enracinement ne doit donc pas être considéré comme étant le concept autour duquel doit se greffer notre combat, il doit être vu comme le socle sur lequel nous reposons mais dans le but non pas de flatter notre égo ou de croître sans autre perspective que croître mais de constituer d’authentiques sociétés vitalistes et volontaristes. L’enracinement est un moyen, et non une fin.

    Reste l’essentiel, où sont plongées les racines des individus ? Lorsqu’un arbre croît, cela peut prendre des dizaines d’années et certains arbres peuvent demeurer à la même place pendant des siècles, ce qui est autant signe d’immobilisme, que du fait qu’un enracinement se fait progressivement. L’enracinement se fait du bas vers le haut. Or chez beaucoup d’individu, nous assistons à un faux enracinement qui s‘effectue du haut vers le bas. C’est l’individu qui décide de s’implanter. La réalité est que nous sommes pour la plupart des déracinés, nous vivons bien souvent dans des régions qui ne nous ont pas vu naître ou dont nos parents ou grands-parents ne sont pas originaires et n’ont jamais cultivés le sol. Nos identités sont multiples et ne peuvent se réduire à des localités, des régions ou des nations. Le retour à la terre n’est pas un enracinement, de même que la pratique d’une langue régionale que n’ont jamais pratiquée nos aïeux n’est pas de l’enracinement, c’est une démarche personnelle d’intégration dans une culture particulière ou sur un territoire particulier. C’est une recherche personnelle de racines ou de ce qui est perçu comme un territoire authentique. Cela explique que le Moi devienne le centre de la plupart des démarches identitaires.

    Un jeune maghrébin se perçoit comme un arabe en Occident et peut se sentir proche d’un palestinien luttant contre Israël. Un individu qui apprécie de forniquer avec une personne du même sexe va parfois être amené à définir son identité selon son orientation sexuelle (on parle d'ailleurs d'identité sexuelle ou de transidentité). Un français de souche européenne peut se sentir comme étant un « blanc » et résumer son identité à sa pigmentation, ce qui explique le développement des mouvements suprématistes blancs comme des mouvements suprématistes noirs. Phénomènes qui se sont développés sur cette terre de déracinés que sont les Etats-Unis d’Amérique et qui se développent en Europe où les autochtones sont paradoxalement à peu près autant déracinés que les allochtones. Les enfants d’immigrés européens vont se revendiquer du pouvoir blanc là où les descendants d’immigrés africains peuvent se revendiquer du pouvoir noir et du communautarisme noir mélangeant même des antillais et des africains, certains allant jusqu’à se convertir à l’islam salafiste, signe du gloubi-boulga identitaire et du sac de nœud induit par la mondialisation et le nomadisme généralisé. Et ce à toutes les échelles.

    Pour résoudre l’équation, peut-être qu’il faut suivre les conseils éclairés de Dominique Venner et se ressourcer dans le seul héritage qu’il nous reste en dehors, pour ceux qui ont de la chance, d’un véritable enracinement régional familial. Celui forgé par notre longue mémoire européenne. Notre enracinement doit être dans un premier temps un enracinement de l’esprit dans les mythes anciens avant d’être poursuivi par un enracinement physique sur un territoire à l’échelle locale ou régionale. Ensuite vient le temps de la fondation d‘une communauté autour d’un esprit commun sur un territoire partagé, c’est alors que commence à rayonner la communauté qui peut raisonnablement songer à devenir puissante.

    Jean http://cerclenonconforme.hautetfort.com/archive/2013/09/09/l-enracinement-5135236.html

  • [Nantes] Cercle d’études le 26 octobre

    Cercle d’étude d’AF pour les jeunes

    le 26 Octobre 2013

    6, boulevard Léon Jouhaux à Nantes

    Chers amis,

    Pour faire suite à notre courrier du 24 juilletvous annonçant la création d’un cercle d’étude de formation politique, économique et sociale pour nos jeunes, vous trouverez en annexe, notre invitation à diffuser très largement pour ce deuxième cercle d’étude qui se déroulera le 26 octobre prochain. Amenez-y vos enfants, vos jeunes, ils ne seront pas déçus. Un calendrier de formation leur a déjà été remis lors du 1er cercle du 28 septembre avec les thèmes abordés par des intervenants de qualité qui ne seront d’ailleurs pas nécessairement de l’Ecole d’Action Française (celle des Maurras, Daudet, Bainville, Bernanos, Boutang, Estienne d’Orves, Maulnier, Déon et du Maréchal LECLERC…) mais qui s’inscrira dans la droite ligne de la pensée classique. Seront étudiés entre autre : le marxisme, la politique naturelle, les parlementarisme, le libéralisme politique et économique, la pensée classique et moderne, le catholicisme, l’Islam, la monarchie française, l’Europe communautaire, la politique étrangère française… Les supports de formation seront ludiques et adaptés à notre jeunesse.

    Amicalement,

    Jean-Christophe Visomblain

    Président de l’Union Royaliste Bretagne Vendée Militaire

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Nantes-Cercle-d-etudes-le-26

  • Le bal des faux-culs...

    C’était un dimanche électoral sans de grands enjeux mais les médias lui ont accordé une intérêt tout particulier, au point d’en faire des « éditions spéciales » tout au long de la soirée et de montrer, sans doute à leur corps défendant, quelques travers de la politique contemporaine : la République n’en sort pas grandie, et je ne parle pas ici électoralement mais bien politiquement et, d’une certaine manière, moralement…

    D’abord, l’élection cantonale de Brignoles, dans le Var, remporté par le candidat du Front national : ce qui n’était qu’une élection partielle dans le Var s’est avérée riche d’enseignements sur la montée des mécontentements et la déception de ceux qui, en 2012, avaient espéré en François Hollande et ses promesses d’en finir avec la crise économique et, surtout, de rétablir une certaine justice sociale. De plus, il est intéressant de constater que, en définitive, la hausse de la participation électorale ne désavantage pas forcément le Front national qui, au contraire, joue sur la « mobilisation anti-FN » dénommée « Front républicain » (comme si le FN ne se prétendait pas et n’était pas, lui-même, républicain à travers son programme…). Quant aux partis dits de gouvernement, ils semblent jouer à se faire peur quand, en fait, la montée du Front national arrange bien les affaires d’un François Hollande qui se verrait bien réélu grâce à un deuxième tour d’élection présidentielle qui l’opposerait à Marine Le Pen (les discours en ce cas de figure pour 2017 sont déjà prêts comme l’a incidemment avoué le porte-parole du Parti socialiste David Assouline lors d’un récent entretien…) et que les partisans de l’UMP croient y trouver un « réservoir de voix » pour de prochaines élections « sérieuses » (c’est-à-dire, selon eux, autres que les européennes ou les cantonales…). En somme, les cris d’orfraie des grands partis politiciens me semblent bien hypocrites, tout comme me semblent bien vaines (mais l’hypocrisie en moins !)  les illusions des militants du Front national qui oublient combien les précédentes ascensions électorales de leur parti préféré se sont toutes terminées par des scissions qui réduisaient à néant tous leurs espoirs immédiats ou par des « récupérations » qui les laissaient Gros-Jean comme devant, comme l’a montré l’habile campagne en ce sens de Nicolas Sarkozy en 2007… La politique est cruelle, et l’histoire encore plus !

    Ce qui est certain c’est que la République des partis ne fait guère le jeu de la France et aurait même tendance à la desservir : quand on ne pense qu’au Pouvoir, on perd souvent de vue le Bien commun… Dans la soirée d’hier, j’ai entendu plus de plaintes et de grondements que de propositions concrètes de la part des représentants d’un Pays légal aux abois ! Or, l’électeur qui est aussi un contribuable ou un travailleur, de plus en plus souvent sans emploi, attend des paroles de réconfort et des actes forts de la part de ceux qui gouvernent, et non des menaces contre ceux qui sont encore bien loin des allées du Pouvoir. En paraphrasant le baron Louis, on pourrait dire aux soutiens (é)perdus du gouvernement Ayrault : « Faîtes de bonne politique, vous aurez de bonnes élections »… On en est loin, là aussi !

    Autre fait, tout aussi révélateur : la primaire socialiste de Marseille et la colère de cette ministre arrogante qui semblait ne pas comprendre et encore moins accepter que les électeurs aient pu la renvoyer à ses activités ministérielles parisiennes sans trop d’égards ! Son discours si peu mesuré contre l’une de ses concurrentes plus heureuse était de ceux que l’on réserve d’ordinaire à ses ennemis et non à ses collègues de parti : mais la victoire (provisoire, car il y a un second tour dimanche prochain) de la sénatrice Samia Ghali sonnait aussi et peut-être surtout comme un désaveu cinglant de la politique gouvernementale, de moins en moins comprise et appréciée de ceux qui, il y a un an et demi, ont voté pour François Hollande et qui ne se retrouvent pas dans sa politique d’aujourd’hui.

    Lui aussi incarnait les valeurs de la République... Lui aussi était ministre... Lui aussi avait la confiance de M. Hollande...

    J’avoue avoir été particulièrement choqué par l’attitude de la ministre incapable de reconnaître sa défaite (ce qui n’enlève rien aux possibilités de quelques « arrangements » de la part de la gagnante du soir…) et de se plier à ce qu’elle et ses collègues ne cessent d’ordinaire de vanter tout en s’en réclamant, c’est-à-dire la démocratie électorale… Ne sont-ce pas les mêmes d’ailleurs qui, sur les plateaux de télévision, ce même dimanche soir, en appelaient aux « valeurs républicaines » à Brignoles et pour le reste de la France ? A voir le décalage entre leurs grands discours et leurs attitudes si peu honorables de « mauvais perdants », je me dis que, décidément, je ne serai jamais assez hypocrite pour être républicain…

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1098:le-bal-des-faux-culs&catid=47:2013&Itemid=58

  • Banque Postale : on cherche un haut-fonctionnaire "de gauche"

    Si on avait dit chercher un haut-fonctionnaire de droite, la presse aurait fait un tollé. Mais un "de gauche", c'est normal :

    "L'affaire commence à faire tousser les uns et glousser les autres. La succession de Philippe Wahl à la tête de La Banque Postale tourne en effet au casse-tête politique et les tenants d'un processus de recrutement inattaquable en viennent à perdre la foi. Après un mois de recherches intensives confiées au cabinet de chasseurs de têtes Russel Reynolds Associates, quatre finalistes ont été auditionnés fin septembre par le comité de nomination et de rémunération du conseil de surveillance de La Banque Postale. Las ! Les pouvoirs publics sont restés sur leur faim.

    «  Philippe Wahl les a agacés en leur donnant l'impression qu'il avait fait sa sélection et qu'il ne restait plus qu'à la valider, décrypte une source bien informée. Du coup, Emmanuel Macron à l'Elysée et Franck Silvent à la Caisse des Dépôts (actionnaire à 26 % de La Poste) sont à la manœuvre pour trouver le haut fonctionnaire de gauche ayant eu une expérience de financier en entreprise et qui sera capable de tenir tête au nouveau patron de La Poste », conclut-elle."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/10/banque-postale-on-cherche-un-haut-fonctionnaire-de-gauche.html

  • Accueil de Christiane Taubira à Aix en Provence

    Malgré un changement d’horaire de dernière minute (12h45 au lieu de 14 heures), ils n’étaient pas loin de deux cent pour rappeler au Ministre de la « Justice » leur opposition au mariage des paires homosexuelles et à ses conséquences, la PMA, la GPA, c'est-à-dire la marchandisation du corps humain et de sa sexualité. Quand à 13h20, son cortège arriva toutes sirènes hurlantes, son véhicule fut entouré par des militants de la famille armés de leur sourire, de leurs slogans ponctués par un opérateur de mégaphone à l’ardeur sans faille, de leurs sifflets et autres casseroles et cuillère de bois (vidéo).

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    Michel Janva