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  • APRES LA FLAMME OLYMPIQUE, VOICI LA TORCHE DES JEUX ISLAMIQUES.

    De G.H.W Bush à Barack Hussein Obama (prix Nobel de la Paix 2009), les Etats-Unis ont mis l’Orient à feu et à sang.
    Notre devoir de mémoire nous rappelle que pour contrer l’invasion communiste en Afghanistan (1979-1989), les américains ont recruté toutes sortes d’alliés et de mercenaires, dont Oussama Ben Laden et ses sbires salafistes, via le prince Turki al-Faycal –chef des services de renseignements saoudiens- et vieil ami des Ben Laden, famille richissime. La libération de l’Afghanistan devient pour Oussama son djihad personnel, sa croisade anticommuniste, pour laquelle il recrute, sur les fonds saoudiens et américains, des centaines de moudjahidines, affluant de tous les pays arabes.
    Après la déroute des armées russes venues en aide au régime communiste afghan de Najibullah et l’effondrement de l’URSS en décembre 1991, Ben Laden s’alliera finalement à la cause des talibans du mollah Omar, pour revenir au centre du « Grand Jeu ».
    En guise de représailles à l’effondrement des 3 tours du WTC (1,2 &7) le 11/9/2001, les USA interviennent militairement en Afghanistan contre Al-Qaïda (la Base) en février 2002.
    Guerre du Golfe. Irak acte I.

    En 1990, l’ONU condamne l’invasion du Koweït et son annexion par l’Irak. Une coalition de diverses armées envahit l’Irak en 1991 pour attaquer Saddam Hussein, désigné comme responsable de la mystification des couveuses de Koweït-City. Souvenons-nous quand même que c’est l’Irak qui est entrée en guerre contre l’Iran en 1979 (après la chute du Shah, valet des intérêts américains) pour tenter de faire tomber l’ayatollah Khomeiny et les gardiens de la révolution (pasdaran) auteurs de la prise d’otages à l’ambassade US de Téhéran. Jusqu’au cessez-le-feu en 1988, l’Irak n’a pas pu se développer socialement et économiquement, alors que dans la région d’Abadan, le Koweït lui pompait ignominieusement son pétrole !
    freedom-democracy
    Irak acte II.
    Sans doute pour mettre main basse sur les richesses pétrolifères de l’ancienne Mésopotamie, une offensive militaire anglo-américaine (hors mandat de l’ONU) et sur base de mensonges grotesques (armes de destruction massives, 4ème armée mondiale) lancée le 20 mars 2003, conduit à l’effondrement du régime le 9 avril et portent les USA à l’administration de l’Irak. Après une parodie de procès, Saddam Hussein est pendu le 30 décembre 2006. Le tyran éliminé, le pays s’en porterait beaucoup mieux …
    Stabilité, pacification ou développement économique ?

    Bien au contraire : la bête immonde du Nouvel Ordre Mondial a semé le désordre, la misère et le chaos dans tous les pays orientaux depuis plus de 30 ans, pour le plus grand bénéfice du complexe militaro-industriel américain et avec l’appui des gnomes de Wall Street. Il suffit de lire la rubrique « International » des grands quotidiens pour apprendre qu’en Irak ou en Afghanistan la situation est catastrophique.
    Qui peut prétendre, par ailleurs, que le « Printemps arabe » a été bénéfique pour la population en Tunisie, en Egypte ou en Libye ? Ces pays n’ont en aucune façon prospéré après la destitution de Ben Ali, l’emprisonnement de Moubarak et l’assassinat de Kadhafi. Au contraire : ils se sont inexorablement enfoncés dans l’obscurantisme le plus démentiel, accompagné d’un désastre institutionnel.
    Et de grandes âmes, intellos de gauche comme de droite, voudraient impérativement que l’on soutienne les euros-mondialistes belliqueux dans une sombre machination pour écraser la Syrie et renverser Bachar al-Assad, afin de le « punir » comme l’exigeait Hollandouille ? Au contraire : il faut défendre le soldat Bachar !

    Que la communauté internationale envoie plutôt ses missiles « Tomahawk » sur Tel-Aviv et Jérusalem pour que l’Etat hébreu respecte in fine les résolutions 181 et 242 restées inappliquées depuis des décennies et sur lesquelles les sionistes s’assoient ! L’exemple des bombardements de Belgrade en 1999 et de Bagdad en 2003, devrait leur servir de leçon. Mais il est vrai que ni les Yougoslaves, ni les Irakiens ne possédaient de missiles nucléaires « Jéricho », ni d’un centre de recherches comme celui de Dimona !

    Pieter KERSTENS.

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/apres-la-flamme-olympique-voici-la-torche-des-jeux-islamiques-2_96387.html#more-96387

  • Une jeune fille trisomique devient mannequin

    Lu ici :

    K"Karrie est trisomique et rien ne laissait penser à sa mère que la jeune fille atteindrait son but dans la vie : poser pour des magazines de mode. C'est pourtant ce qui est arrivé, comme en témoigne cette photo, postée sur Facebook ce lundi. 

    La photo qui a transformé la jeune trisomique en mannequin

    L'histoire remonte à l'été dernier, lorsque la mère de Karrie a publié sur Facebook une photo de sa fille, souriante à souhait, heureuse, devant leur maison, aux États-Unis. De nombreux internautes, touchés par la grâce de l'instant capturé par la maman, lui demandent alors où a-t-elle acheté les vêtements portés par Karrie. 

    Il se trouve que la jeune trisomique porte des vêtements de sa marque préférée, Wet Seal, qui a développé une ligne pour jeunes filles rondes. La marque est devenue la préférée de Karrie, qui a même son groupe Facebook pour montrer comment elle porte bien ses collections. Et figurez-vous que Wet Seal a bien rendu à Karrie son amour.

    Shooting et... Miss Teen Celebrity 

    La mère de Karrie a été contactée par la marque de mode qui a proposé à la jeune fille de devenir son égérie pour un shooting qui a été couronné par la première place des ados célèbres décernée par le magazine américain J-14."

    Et en France 96% des enfants porteurs de la trisomie sont exterminés légalement avant leur naissance.

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Bordeaux : Le Front national appelle à manifester contre le projet de centre islamique

    BORDEAUX (via Infos Bordeaux) - C’est par le biais d’un communiqué de presse que le Front national appelle les bordelais à se mobiliser contre le projet de centre islamique à Bordeaux.

    Ce projet démesuré, qui est dans les tuyaux depuis une dizaine d’années, est porté à la fois par le maire en place Alain Juppé, mais aussi par le candidat socialiste Vincent Feltesse, qui avait versé son obole sur sa réserve parlementaire (50.000 euros).

    Situé dans le quartier de La Bastide, c’est un terrain de plus de 7.000 m2 que souhaite céder la mairie de Bordeaux à la Fédération des musulmans de gironde, organisation liée aux Frères musulmans. Critiqué par beaucoup de musulmans eux-mêmes qui le trouvent « disproportionné », ce vaste complexe comporterait une mosquée de 3.500 places, une école coranique, une bibliothèque, une librairie…

    Depuis plusieurs années, l’imam Tareq Oubrou (photo) et ses proches butent sur le financement d’un tel projet, et échouant à trouver une telle somme (plus de 22 millions d’euros), ces derniers se tournent désormais vers les pays étrangers. Le Qatar serait sur les rangs, avec toutes les conséquences indirectes que cela induirait.

    L'appel du Front national à manifester contre le centre islamique de Bordeaux

    L’appel du Front national à manifester contre le centre islamique de Bordeaux

    Pour les riverains et les commerçants, l’exaspération est à son comble. Vent debout contre cette « mosquée-cathédrale », certain comptent bien le rappeler à Alain Juppé lors de ses vœux au quartier de la bastide le 14 janvier prochain. Ce serait désormais le troisième lieu de culte à la Bastide, après ceux de la rue Tregey et de la rue de Pineau.

    A l’appel du Front national, de la liste Bordeaux bleu marine, du Siel (Souveraineté, indépendance et libertés) et de l’Association de défense de la laïcité, cette manifestation aura lieu le samedi 08 février, à 15h00, place Stalingrad à Bordeaux.

  • Alliance Vita soutient la Marche pour la Vie et appelle à manifester le 19 janvier

    Sur son site

    "Pour Alliance VITA, manifester contre des dispositions législatives injustes est à la fois légitime et nécessaire. VITA encourage les Français à se mobiliser et soutient la Marche pour la vie.

    Alliance VITA formule le souhait que la manifestation, organisée à Paris le dimanche 19 janvier 2014 soit un succès :

    - qu’elle contribue à sortir l’avortement du silence, sans qu’aucune femme ou famille ayant l’expérience de l’avortement ne se sente jugée ou condamnée, car l’IVG est déjà la source de grandes souffrances morales ;

    - qu’elle favorise la prise de conscience d’une urgence : la mise en place d’une véritable politique de prévention de l’IVG, mobilisant tous les acteurs des domaines sociaux, médicaux, éducatifs, etc."

    Lahire

  • Rendez-vous le 19 janvier Place Denfert Rochereau à Paris à 14h30

    Nous montrerons aux responsables politiques français, espagnols et européens que de nombreux citoyens veulent :

    • REFUSER l'inscription dans la loi française des avortements de complaisance, des avortements eugéniques, et de l'obligation de présenter la vie et la mort comme deux réponses équivalentes.
    • DENONCER l'omerta sur cet enjeu en France et la modification en douce de la législation alors même qu'il s'agit d'un "véritable bouleversement" selon le constitutionnaliste Bertrand Mathieu.
    • ENCOURAGER les rares députés français qui vont s'opposer à ces dispositions inscrites dans le projet de loi Egalité Femmes/Hommes voté à partir du 20 janvier à l'Assemblée nationale.
    • SALUER le courage du gouvernement espagnol qui vient de présenter un projet limitant l'avortement et qui ira le présenter à Bruxelles en février.
    • INSCRIRE la défense de la vie au programme des élections européennes, après le succès des mobilisations ONE OF US et anti-ESTRELA et alors que la Commission européenne fait du forcing pour relancer le débat sur le rapport Estrela, remettant en cause « l’autorité de la chose votée ».

    Michel Janva

  • Moïse, Marx and co.

    La question du destin humain est résolue depuis longtemps : ce destin n’existe pas, et nul n’a jamais réfuté le troisième livre de Lucrèce. Le christianisme n’a conquis Rome qu’à la faveur d’une névrose de masse, d’un aveuglement consenti. Les ignorants s’en sont servis pour prendre une basse revanche sur les lucides, dont le courage intellectuel les offensait, tout en se donnant le plaisir de s’attribuer une vie éternelle aussi vulgaire et stupide qu’eux-mêmes ; et les gauchistes de l’époque (Saint-Augustin et consorts) en ont profité pour céder voluptueusement, servilement et morbidement, au vertige de la bêtise, reniant leur intelligence et organisant le massacre de tous ceux qui refusaient de trahir…

    Cette irrésistible ascension de la bigoterie, dans un monde qui avait pourtant lu Épicure, est pour nous un enseignement précieux, qui doit nous vacciner à jamais contre l’illusion voltairienne du « progrès des Lumières ». En fait, les véridiques sont toujours une minorité. Quand par hasard un groupe humain se débarrasse des faux dieux (et quels dieux ne sont pas faux ?), presque aussitôt survient une révolution « démocratique », sociale, populaire, qui replonge les masses dans leur élément de prédilection : dogmatisme, puritanisme, ignorance, optimisme, sadisme, agressivité, héroïsme au service de l’erreur, goût du martyre et de la tyrannie… Ibsen, bien avant moi, l’avait remarqué : l’homme qui dit la vérité est un « ennemi du peuple ».

    Cette haine des masses pour le Vrai, qui est universelle et de tous les temps, finit par en devenir touchante. Je suis vraiment ému quand je pense aux trésors d’imagination que l’homme a dépensés pour se cacher à lui-même l’évidence, savoir : qu’Épicure était dans le vrai, que la vie est un accident, qu’il n’y a pas de psychisme sans corps, que l’humanité finira comme elle a commencé, dans l’indifférence cosmique. Religions et idéologies n’ont été fabriquées, enseignées, imposées que pour jeter un voile sur ces vérités si simples, et il semble bien qu’elles remplissent, dans l’histoire, une sorte de fonction vitale. Osiris, Ishtar, Baal, Moïse, Jésus, Mahomet, Karl Marx, Lénine et Mao-Tsé-toung ne sont pas seulement des crétiniseurs de peuples : ce sont aussi des consolateurs, car il faut bien nous rendre à l’évidence : l’humanité aime encore mieux subir l’Inquisition ou le NKVD que d’y voir clair. Sur ce point, le gros Marx et le maigre Jésus sont bien de la même race d’imposteurs chaleureux : ils se conduisent envers l’homme comme la famille apitoyée d’un cancéreux qui doit ignorer, à tout prix, son état véritable. Il y a, dans leur cas, beaucoup de cuistrerie, de prétention et d’ignorance, mais aussi une sincère pitié pour la bête du troupeau, la bête violente et malade, qui ne veut pas savoir ce qui l’attend.

    C’est dire que l’Erreur est invincible, qu’elle renaîtra toujours, multiple, protéiforme, increvable, sous forme d’une infinité d’églises, de partis, de sectes contradictoires, mais qui auront toujours en commun la même volonté d’imposer le silence à ceux qui ont compris…

    En tant qu’écrivain fantastique, le simple jeu de l’imagination me fascine. Rien de ce qui est fabuleux ne m’est étranger, et je ne peux rester indifférent à tous ces univers-fantômes que l’homme s’est créé pour ne pas voir le vrai, décidément trop triste. Mon seul regret, c’est que le monde, en vieillissant, devienne trop raisonnable, et que ses mythes se dessèchent, s’appauvrissent… L’univers de Karl Marx est à périr d’ennui, comparé à celui de la Bible, et ce dernier paraît bien étriqué auprès des grandes mythologies sémitiques (cananéenne et babylonienne) dont il dérive. Et quelle richesse dans l’Edda, dans Homère, Hésiode, les tragiques grecs, dans le Ramayana, dans le pullulement poétique et familier des kami du shintô japonais primitif !

    Une fois de plus nous assistons à une régression, là où nos démocrates bien-pensants voudraient nous faire croire à une évolution. Car enfin au nom de qui, de quoi, devrions-nous considérer le monothéisme comme représentant un progrès sur le polythéisme ? Même philosophiquement, c’est faux. Le monde d’Homère – monde héroïque et pessimiste s’il en fut – est un monde dont le principe n’est pas la volonté des dieux, mais la causalité (anankè). Les dieux eux-mêmes y sont soumis et l’homme, en fin de compte, est « la plus misérable des créatures qui respirent et qui rampent sur la terre ». C’est Zeus en personne qui le dit, au chant 17 de l’Iliade ! Si de là nous passons à la Bible, que voyons-nous ? Un petit dieu hargneux, possessif, populacier, gonzesse, qui prétend se faire passer pour le Principe unique, l’ordonnateur du cosmos (auquel il n’a rien compris), le créateur de l’hippopotame et du crocodile, dont il donne, à la fin du livre de Job, une description d’un grotesque achevé, sur un ton de vantardise et d’impudence qui donne envie de lire le texte avec l’accent de Marseille, en ajoutant un té !, un vaï ! ou un ouop putéing ! à la fin de chaque phrase. Et dans le Nouveau Testament, ce dieu galéjeur prétend nous rendre immortels afin de nous obliger à le fayoter grossièrement in saecula saeculorum… Fort heureusement nous sommes périssables, et par bonheur il n’y peut rien !

    Enfin ! À quelque chose malheur est bon ! Les idéologies officielles devenant de plus en plus mornes, il nous reste la consolation de nous raconter, en pleine connaissance de cause, des histoires de fantômes, de vampires et de Martiens, qui nous consoleront quelque peu, sans pour autant nous faire renoncer à la saine, réconfortante et salubre pensée du néant qui nous attend tous.

    Pierre Gripari, Éléments n°16, 1976.

    http://grece-fr.com/?p=3703

  • Endoctrinement et desinformation : 11 janvier

     

    Alors que d'une main l'oligarchie frappe et se sert de l'épouvantail de l'antisémitisme pour tester la résistance du peuple français à l'oppression du moralement correct, premiers pas de la dernière phase du mouvement vers une mise sous coupe réglée de la liberté d'expression et de manifestation - au fond la finalisation de l'esprit de la loi Gayssot -, autant sur internet que dans le monde "réel" ; de l'autre elle reprend les bonnes vieilles méthodes du conditionnement positif en travestissant ses lubies totalitaires futures. On retrouve tout l'usage subversif du libéralisme dans ce conditionnement médiatique de fonds, dont on observe par période les plus grosses ficelles.

    Dont le cas d'une euthanasie joyeuse, "fun", d'un soit-disant plus vieil athlète de Belgique, qui a 95 ans a le bon goût de fêter sa mort en famille, un verre de champagne à la main, ce qui, soit dit en passant, est bien la mort que nous pouvons souhaiter au plus grand monde, mais qui, au service des utilitaristes capitalistes, devient un fait divers politiquement progressiste poussant à l'acceptation d'une nouvelle règlementation nécessaire, si et seulement si elle se faisait sur des principes nobles et dans une société dont le cadre serait sain. Car pour un joyeux luron ayant estimé à raison, par lui-même, que sa vie devait prendre fin, usant de l'une de ses libertés les plus fondamentales, combien de vieillards malades et déprimés attendent la mort dans la solitude la plus complète, réifiés, soignés tant bien que mal - et plus mal que bien - et feront alors, grâce à une future réglementation, les bataillons d'euthanasiés pour raison de restrictions budgétaires?

    Voir aussi en quoi détermine-t-on l'intérêt vers où doit tendre la recherche et les fonds qu'on lui alloue, dans la découverte d'un médicament luttant contre la dépendance du cannabis, amenant de fait une future consommation encore plus "cool", dénuée du versant négatif de la drogue : un premier pas vers la synthèse d'une drogue obligatoire et sans effets secondaires qu'Aldous Huxley dans Le meilleur des mondes avait nommé Soma.

  • Patrick Klugman, l’avocat des Femen, de BHL, de Caroline Fourest et de SOS Racisme…

    Focus sur Maître Patrick Klugman. Celui-ci est à la fois l’avocat des Femen, de Caroline Fourest, de Bernard-Henri Lévy et de SOS Racisme.

    Cet avocat trouve naturel d’interdire les spectacles de l’humoriste Dieudonné mais considère que les Femen doivent pouvoir librement profaner les lieux de culte catholiques.

    Né en 1977, Patrick Klugman est ancien président de l’Union des étudiants juifs de France (UEJF).

    Lire la suite ....

  • Le « choc de la simplification » c’est ça ?

    « Un clou chasse l’autre, après les galipettes tonitruantes de Dieudonné, les galipettes amoureuses du Président ! » soulignait  Jean-Marie Le Pen samedi lors d’une conférence de presse aux côtés de Bruno Gollnisch et de la tête de liste du FN/RBM aux municipales de Lyon et responsable  rhodanien, Christophe Boudot. Alors que Marine Le Pen passera sa journée le 1er mars dans la capitale des Gaules et la clôturera par une grande réunion publique, le président d’honneur du FN répondait à l’invitation de la fédération du Rhône pour partager avec plus de 600  militants, une galette des rois  à l’Espace Tête d’Or de Villeurbanne. Comme il fit la veille au micro de RTL,  le «Menhir » a relevé que s’il n’avait pas à «soutenir » Dieudonné, «n’en déplaise aux cuistres de l’établissement politico-médiatique, c’est un comédien, un artiste, un créateur ». «L’année commence par une polémique subalterne. Le ministre de l’Intérieur étant incapable de faire face à la montée de l’insécurité, il dérive l’attention sur un comédien qui ne serait pas convenablement placé sur les rails de la pensée unique. Dans notre pays la comédie satirique est de très ancienne extraction ». « C’est (Manuel Valls)  qui (a  lancé) cette affaire afin d’embarquer toute la classe politique française dans une histoire d’antisémitisme, exactement comme son prédécesseur Monsieur Joxe avait essayé de piéger le Front National avec l’histoire de Carpentras ». « Toujours l’antisémitisme, ça mobilise et par conséquent on est considérés comme un nazi, désigné comme tel… On est victimes, voilà la vérité ! ».

    Précisons d’ailleurs que le journaliste politique Denis  Jeambar, consultant pour la chaîne LCP, affirme que c’est   un coup de fil de Jean-François Copé donné courant décembre au ministre de l’Intérieur, qui est à l’origine de ce déchainement. M. Copé aurait demandé à M. Valls de prendre des mesures contre Dieudonné , et le ministre aurait donné son accord en échange d’un soutien de  la « droite » dans cette affaire, qui ne s’est pas démenti depuis.

    Pour Jean-Marie Le Pen, «Dieudonné exerce son talent satirique tous azimuts, mais on sait qu’il y a des cibles qui sont taboues (…).  Il n’incite pas à la haine et à la violence. Il incite à la rigolade. » « Il faut avoir une certaine mauvaise foi pour nier que ce genre satirique a toujours déplu aux puissants ». Ce qui nous invite bien sûr à nous interroger sur les limites d’une  liberté d’expression censée être garantie par une  justice qui  en fait n’est jamais vraiment indépendante du pouvoir politique.

     Liberté d’expression dont Marine Le Pen a rappelé que sa défense était un des fondamentaux du Mouvement qu’elle  préside.  Mais une liberté   qui,  quel que soit le régime en place,  est toujours  encadrée, amputée, amodiée,  en fonction des intérêts des puissants du moment.

    Bref, le vœu de Evelyn Beatrice Hall, attribué de manière synthétique  à Voltaire, «Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire » (« I disapprove of what you say, but I will defend to the death your right to say it »), n’est certainement pas une devise socialiste, et encore moins celle d’un ministre de l’Intérieur de la Vème République…

     Les Français ne sont pas dupes de cette diversion  et sont ici de nouveau  en phase avec le FN. Selon le  sondage BVA pour ITele-CQFD paru en fin de semaine, 74 % de nos compatriotes  pensent que le gouvernement parle « trop » de cette affaire, 52 % (contre 46 %) sont hostiles aux interdictions des  spectacles de Dieudonné. Les sympathisants de droite sont plus particulièrement hostiles à ces interdictions (61 %), chiffre qui atteint 77 % pour les sympathisants du Front National.

    Français qui encore une fois, partagent le sentiment de Marine concernant le caractère essentiel de la protection de la vie privée. Un  principe réaffirmé par la présidente du FN lorsqu’elle fut interrogée sur les consternantes  révélations ( ?) sur la vie sentimentale de François Hollande, parues dans le  magazine pipole  Closer.  Selon celles-ci,   le président tromperait sa compagne officielle, Valérie Trierweiler,  hospitalisée ces dernières heures pour « prendre du repos »,  avec l’actrice Julie Gayet.

    Une affaire qui polluera inévitablement la conférence  de presse du chef de l’Etat prévue cet après-midi,  au cours de laquelle il doit présenter les mesures traduisant le  virage social-libéral qu’il entend parait-il  impulser pour la suite de son quinquennat.

    Un autre sondage  paru dans le   JDD  indique que pour   84% des personnes interrogées, l’opinion (elle est de toute manière très majoritairement extrêmement négative eu égard à la politique conduite) qu’elles ont du président n’a pas changé après les «allégations» de Closer ; 77% des sondés estiment qu’il s’agit d’une «affaire privée qui ne concerne que François Hollande».

    Une confirmation de la différence de mentalité  existant entre la France  notamment  et  les pays protestants  anglo-saxons.  Un président des  Etats-Unis ou un Premier ministre britannique,  doivent être exemplaires,  y compris dans leur  vie privée. Une exigence qui a comme corollaire  que les médias de ces pays n’hésitent pas  à exposer, fouiller, explorer leur vie intime et à la livrer en  pâture à l’opinion. Ce n’est pas là notre tradition  française, nos compatriotes  ayant généralement  une indulgence certaine  pour les frasques hors-mariage  de « nos » dirigeants ; il n’est pas nécessaire de remonter à Henri IV (dit le vert-galant)  et ses dizaines de maîtresses officielles, pour s’en convaincre.

    Cette affaire, il est vrai anecdotique au regard des  problèmes autrement plus importants et angoissants qui assaillent la France et les Français, n’en agit pas moins comme un révélateur de la décadence de cette ripoublique là, donneuse de leçons mais dont l’arrière cour est peu ragoutante.

    Certains avancent ainsi que Manuel Valls ne serait pas étranger à ce déballage,  lequel mènerait là aussi la danse à des fins personnelles comme il le fait dans le dossier Dieudonné. L’hebdomadaire Le Point s’interroge:  « comment la police ne pouvait-elle pas être au courant que le président se rendait rue du Cirque dans un appartement prêté à Julie Gayet depuis six mois par une comédienne qui y vivait jusque-là avec Michel Ferracci, ancien du cercle Wagram, réputé proche du gang de la Brise de mer et condamné à dix-huit mois de prison avec sursis ? (…). Manuel Valls a-t-il alors cherché à planter le président ? Ou à devancer ses désirs de séparation ? ».

     « Valérie Trierweiler peut-elle rester à l’Elysée ? » s’interroge la journaliste  Catherine Nay, pour qui  ce psychodrame  aurait une dimension  quasi psychanalytique, en révélant le caractère d’un chef d’Etat pâte molle,  incapable de prendre des décisions.

    Vendredi sur Europe 1,  elle a considéré  que « François Hollande doit être très content »  et évoqué des  « évènements » qu’il a peut être organisé. « Il sait très bien que cette rumeur était connue depuis très longtemps (…) si vous ne voulez pas être pris, il ne faut pas vous rendre au domicile de la dame ». Aussi, M. Hollande aurait cherché à sortir d’une « ambiguïté » qui le rongeait : « cette double vie lui pesait et il avait besoin que les évènements tranchent pour lui » croit savoir Mme Nay.  Ce serait donc cela «  le choc de la simplification » pour M. Hollande ?  On repassera…

    « Comment ne pas déplorer l’atteinte intolérable à l’image de la France, quand le chef de l’Etat, qui n’est pas un citoyen comme les autres, non content d’entretenir aux yeux de la terre entière une relation illégitime à l’Elysée, se fait surprendre casqué et à moto pour des rendez-vous galants, de surcroît entouré de gardes du corps rémunérés sur fonds publics?» a déclaré de son côté le député UMP Georges Fenech. « La liaison de François Hollande affaiblit la fonction présidentielle » a renchéri Jean-François Copé.  Nos deux compères ayant apparemment oublié l’affligeant storytelling sentimental que nous infligea Nicolas Sarkozy dans la première partie de son mandat.

    Car  si le président à le droit au respect de sa vie privée,  à charge pour lui de ne pas mélanger les genres et de sauvegarder  une dignité dans sa vie officielle qu’il doit tout autant aux Français qu’à sa fonction. Non en effet,  le président de la république n’est pas un citoyen normal, comme les autres. Cela est particulièrement vrai  dans un pays comme la France, sous  une Vème République dans laquelle l’esprit monarchique qui a façonné la représentation du pouvoir des Français  a perduré.

    Or,  cette affaire d’un président en scooter, le casque mal  attaché,  un paparazzi à ses basques,  se rendant à ses  rendez-vous amoureux,  poursuit  une pitoyable  évolution  qui a débuté sous la majorité précédente.

    Nous le notions sur ce blog  à la fin du quinquennat du mari de Carla Bruni, citant alors le journaliste François Bousquet,  la vraie rupture sarkozyste a consisté en  la « désacralisation du pouvoir ». « Des deux dimensions de la politique, la sacrée et la profane, Sarkozy a écarté d’emblée la première. C’est  son crime de lèse majesté. Plus rien en lui ne relève de l’éminence monarchique. Dans Les deux corps du Roi, l’historien Ernst Kantorowicz avait montré en quoi le monarque médiéval possédait un double corps : le corps naturel, mortel, et le corps surnaturel, celui qui incarne le principe dynastique et ne meurt pas. Sarkozy a mis fin à tout cela (…). »

    Et  comme nous l’affirmions déjà quelques mois auparavant,  évoquant  également  Kantorowicz,  c’est l’ensemble de la classe politicienne qui sombre à des degrés divers, dans  le dévoiement démagogique, dans la pipolisation, si ce n’est dans une certaine vulgarité,  passant du « du spectacle de la politique à la politique-spectacle ».

     Bruno Gollnisch souligne encore que ce mélange des genres entre la vie privée et la vie publique a été aussi initié  dés le départ par  François Hollande  qui en contradiction totale avec les usages, les règles protocolaires et surtout sans  le moindre respect des contribuables français,  a voulu que sa compagne Valérie Trierweiler l’accompagne dans ses voyages officiels et bénéficie à l’Elysée d’un bureau et de cinq collaborateurs affectés à son service. Les salaires nets de ces derniers    coûtent   officiellement  1 184 520 euros par an aux Français, somme qui n’inclut pas la domesticité et le personnel de sécurité veillant sur Mme Trierweiler.

    Or, rien ne justifie les avantages en  nature accordés  à  Valérie Trierweiler qui  ne bénéficie répétons-le  d’aucun statut officiel, n’est pas chargée d’une mission   ni dépositaire d’aucune autorité publique.

    De la vendetta  de Valls contre  Dieudonné, contraire à l’Etat de droit ,  aux virées  de M. Hollande, les  petits arrangements entre amis, le règne du deux poids deux mesures, le mépris des Français, l’insulte à leur intelligence encore et toujours, sont bien le  même fil conducteur de ce régime épouvantable.

    http://gollnisch.com/2014/01/14/le-choc-de-la-simplification-cest-ca/