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  • Loire-Atlantique : nouvelle destruction d'un portique écotaxe

    La série noire se poursuit pour les portiques écotaxe. Après les récentes destructions d'installations observées fin décembre en Normandie, une installation a été incendiée dans la nuit de mercredi à jeudi, sur la route nationale 137 dans les environs de la commune de Jans (Loire-Atlantique). Prévenus du sinistre peu après 2h15 du matin, les gendarmes locaux et les pompiers ont constaté un départ de feu, qui à largement détruit l'installation. Selon les autorités locales, le portique est désormais inutilisable, et son démontage est «fortement envisagé».
    Source

    http://www.oragesdacier.info/

  • Jacques Bompard interpelle Manuel Valls

    Avec 2 questions écrites qui méritent une réponse :

    "M. Jacques Bompard attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur sur la délivrance du passeport français à Mademoiselle Inna Shevchenko, chef du mouvement féministe extrémiste connu sous le nom de FEMEN. Ce groupe, aux méthodes violentes et dégradantes, est responsable de la profanation de l'église de la Madeleine. Une militante a interrompu la messe de Noël dans la cathédrale de Cologne en montant sur l'autel en pleine cérémonie. Sur les réseaux sociaux, ces femmes soutiennent officiellement la destruction d'églises dans un message, suite aux dégradations de l'église parisienne Sainte-Odile. Depuis plus d'un an, ces femmes troublent gravement l'ordre public en France et s'y sont établies, avec le silence coupable, quand ce n'est pas la complaisance, de nos politiques, des élites de Saint-Germain des Prés, sans oublier la polémiste Caroline Fourest qui les soutient officiellement. Pour rappel, Mademoiselle Inna Shevchenko avait fui l'Ukraine, son pays d'origine, suite au tronçonnage du crucifix érigé en mémoire des victimes du NKVD, pour éviter les poursuites judiciaires. M. Jacques Bompard demande à M. le ministre de l'intérieur si la christianophobie est devenue une politique officielle du gouvernement, en délivrant un passeport national à une activiste dont les messages contre les chrétiens ne sont un secret pour personne.

    M. Jacques Bompard attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur sur les profanations d'Eglise. Alors que les fidèles de l'Eglise saint Odile dans le XVIIème arrondissement ont eu la douleur de voir leur Eglise détruite par un fanatique le groupuscule violent des FEMEN appelait à la destruction massive des lieux de culte catholiques, désignant ainsi l'ensemble de la communauté des fidèles et des amoureux du patrimoine français comme ses adversaires. L'Eglise en plus d'être une matérialisation de la foi de millions de nos concitoyens est le témoin vivant du génie de notre civilisation entre variations architecturales et minutie des artisans, des ouvriers qui firent naître des monuments que le monde nous envie. Alors que la recrudescence des actes christianophobes est quotidiennement soulignée les services du ministère de l'Intérieur semblent pour le moins apathiques devant ce phénomène qui pourtant ajoute des tensions au sein d'une société violente et en quête d'identité. Monsieur Jacques Bompard demande s'il n'est pas temps de prendre à bras le corps la question de la montée de la christianophobie et de dissoudre les ligues qui appellent au saccage de notre patrimoine."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • L’Europe est-elle encore une puissance politique ?

    Entretien avec Alain de Benoist

    L’Europe est-elle encore une puissance politique ?
    Il semblerait que de plus en plus de gens estiment que nos soldats n’ont rien à faire en Afrique. La politique étrangère de la France devrait-elle se résumer à celle du Costa Rica ?
    De façon générale, nos concitoyens se passionnent pour la moindre anecdote de politique intérieure, mais s’intéressent assez peu à la politique étrangère. Qui peut citer, par exemple, le nom d’un seul ministre du gouvernement d’un pays voisin ? La politique étrangère est pourtant ce qui compte le plus. C’est elle qui détermine le rang d’un pays. C’est elle qui exprime l’idée qu’il se fait du nomos de la Terre. C’est elle, aussi, qui révèle le mieux l’essence du politique, puisqu’elle implique la dualité du couple ami-ennemi. Nous sommes, par ailleurs, aujourd’hui dans un monde globalisé, où tout retentit instantanément sur tout. Non seulement les frontières n’arrêtent plus rien, mais la mondialisation abolit l’espace et le temps : alors que le monde de la modernité était un monde de non-synchronicité, la mondialisation réalise une synchronicité planétaire (le « temps zéro »). Difficile, dans ces conditions, de rester le nez sur la vitre ou de se replier dans l’entre-soi. Mais encore faut-il avoir quelque curiosité, être capable de s’informer, posséder quelques notions de géopolitique. Et savoir raisonner avec des catégories un peu plus intelligentes que le « fascisme », les « États voyous » ou les « lécheurs de babouches ».
    L’exemple que vous donnez n’est cependant pas le meilleur. On peut en effet être convaincu de la nécessité d’avoir une politique étrangère et contester l’opportunité des récentes interventions en Afrique. Si l’on n’avait pas été assez stupides pour faire la guerre à la Libye avec pour seul résultat d’y instaurer la guerre civile et le chaos – ce qui a entraîné la déstabilisation de tout le Sahel –, on se serait épargné l’intervention au Mali, où nos troupes vont bientôt se retrouver prises entre deux feux. Quant à la République centrafricaine, où l’on est au contraire intervenu beaucoup trop tard – en ignorant de surcroît les réalités ethno-politiques locales –, les déboires s’y accumulent déjà. La vérité est que la France n’a plus de politique étrangère (elle s’est totalement déconsidérée dans l’affaire syrienne), et que les initiatives qu’elle prend sont plus favorables à l’axe américano-qataro-israélien qu’aux intérêts français. Si l’on y ajoute la baisse drastique des crédits militaires, tout cela augure mal de l’avenir.
    Quand Bernard Antony, ancien député européen FN, écrit que ce qui se passe en Palestine « ne nous regarde pas », n’est-ce pas étrange, pour un catholique revendiqué, de ne pas s’intéresser à cette terre qui a vu naître le Christ ?
    On compte aujourd’hui 90 000 chrétiens vivant dans les territoires occupés. Plusieurs figures éminentes de la résistance palestinienne sont issues de la communauté chrétienne (il suffit de citer les noms de Georges Habache, Hanan Ashrawi ou Nayef Hawatmeh). En avril dernier, les chrétiens de Palestine ont adressé une lettre ouverte au pape François pour protester contre la décision israélienne de bâtir un « mur de sécurité » qui va séparer Bethléem de Jérusalem au profit des colonies, la qualifiant « d’attaque contre le tissu social palestinien et la présence palestinienne chrétienne ». Sur le sort de ces Palestiniens chrétiens qui partagent le sort de leurs concitoyens musulmans dans les territoires occupés, on peut lire le rapport accablant publié en 2012 par le Conseil œcuménique des Églises sous le titre Faith under Occupation. Cela dit, M. Antony est libre de penser ce qu’il veut. Peut-être pourrait-on seulement lui rappeler que Jésus est maudit dans le Talmud, alors qu’il est vénéré (mais pas adoré) dans le Coran. Et subsidiairement, que les milices chrétiennes de Centrafrique ne sont pas moins criminelles que les milices musulmanes.
    Vous avez été l’un des premiers, à l’époque de la guerre froide, à appeler à une alliance entre l’Europe et ce que l’on nommait naguère le tiers monde. Quel codicille ajouter aujourd’hui ?
    Il y a peu de choses à ajouter, sinon qu’on a changé d’époque. Dans le monde bipolaire de la guerre froide, l’Europe aurait pu prendre la tête du mouvement des non-alignés. À l’époque des pays émergents, elle pourrait chercher à s’imposer comme une puissance autonome – et, simultanément, travailler à l’émergence d’un axe Paris-Berlin-Moscou. Mais l’Europe n’en a ni les moyens ni, surtout, la volonté. Elle préfère se transformer en un vaste marché plutôt que de devenir une puissance qui serait en même temps un creuset de culture et de civilisation. La grande alternative à laquelle nous sommes confrontés est pourtant plus claire que jamais : il s’agit de savoir si le nouveau nomos de la Terre sera unipolaire, c’est-à-dire dépendant globalement de la puissance américaine et des marchés financiers, ou bien multipolaire, les grands blocs continentaux s’imposant comme autant de pôles de régulation de la globalisation.
    À long terme, l’Afrique sera le continent qui comptera le plus, ne serait-ce qu’en termes de ressources naturelles. Les Chinois s’y installent, les Américains aussi. Que reste-t-il de la Françafrique ?
    Je ne suis pas sûr que l’Afrique sera, à terme, le continent « qui comptera le plus » (sauf peut-être sur le plan démographique). De la Françafrique, il reste des vestiges. Mais ce qui est sûr, c’est qu’il n’y a pas eu de décolonisation économique, commerciale ou technologique. Même sur le plan politique, l’Afrique reste en proie à des conflits ethniques dus à des frontières coloniales qui ont artificiellement coupé des peuples en deux ou réuni dans un même pays des ethnies antagonistes depuis toujours.
    La mondialisation elle-même, qui est dans une large mesure une nouvelle forme d’occidentalisme, fonctionne comme une structure néocoloniale fondée sur ce mythe du « développement » qu’a si bien critiqué Serge Latouche. Elle équivaut à une colonisation des sociétés humaines par la logique du profit et la finance de marché, puisqu’elle vise à généraliser à l’échelle planétaire les valeurs de l’Occident libéral : règne de l’individu, universalité abstraite, etc. – l’idée générale étant que ce qui n’a pas de sens économique n’en a aucun. La mondialisation est d’abord, et avant tout, une marchandisation du monde, où le fétichisme de la marchandise et le primat de la valeur d’échange entraînent une réification généralisée des rapports sociaux. Le système capitaliste continue plus que jamais à éradiquer toutes les cultures enracinées, et à supprimer toutes les structures traditionnelles qui empêchent l’émergence d’un individu manipulable à merci sur le grand marché planétaire. La mondialisation fait du déracinement un idéal et une norme. « En ce sens, dit à juste titre Hervé Juvin, la culture-monde est bien une négation de la condition humaine. »
  • Néopaganisme républicain : snif, snif, encore un "arbre de la laïcité" guillotiné !

    Avec un aveu de taille du député Alain Tourret qui avait participé à la plantation de cet arbre de la laïcité : ceux qui l’ont scié ont commis une ... "profanation" ! Ou quand la laïcité est bien une religion, celle du néopaganisme républicain.

    " L’arbre de la laïcité victime de la bêtise obscurantiste

    Le samedi 23 novembre dernier, à Parfouru-sur-Odon, en présence de Dominique Aguiton, maire de la commune, j’avais participé à la plantation d’un « Arbre de la Laïcité ». Ce lundi 5 janvier, les Délégués Départementaux de l’Education Nationale, qui avaient pris l’initiative de cette plantation, m’ont informé que l’érable symbolique n’a pas résisté à la bêtise obscurantiste.

    Entre le 2 et le 5 janvier, le tronc de cet Arbre de la Laïcité a en effet été scié et la plaque provisoire rappelant sa plantation taguée.

    Madame le maire de Parfouru-sur-Odon a décidé de porter plainte et l’association des DDEN du Calvados s’associera à cette démarche que je soutiens.

    Joël Chauvin, président des DDEN du Calvados, avait, lors de la plantation de cet arbre, défini la laïcité comme « la possibilité de vivre ensemble en se respectant les uns les autres, quelles que soient les opinions politiques ou religieuses. »

    L’enquête de gendarmerie permettra, je l’espère, d’identifier les auteurs de cette profanation et de savoir s’ils ont agi par pure bêtise ou s’il faut donner, comme je le crains, une signification politique à leur geste.

    Dans le climat actuel de montée des extrémismes, je constate que les atteintes à la laïcité et les actes d’hostilité aux symboles républicains se multiplient. A Angers, par exemple, un tel Arbre de la Laïcité a été abattu à deux reprises.

    Les auteurs de tels actes doivent donc savoir qu’ils seront poursuivis et châtiés avec la sévérité qui convient. "

    Alain Tourret, député du Calvados

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Neopaganisme-republicain-snif-snif

  • Camouflet pour Valls : Dieudonné gagne devant le tribunal administratif de Nantes et jouera ce soir !

    L’affront suprême pour Manuel Valls est arrivé à l’instant.

    Aujourd‘hui, à 14h20, le tribunal administratif de Nantes a annulé l’arrêté pris par le préfet pour interdire le spectacle de l’humoriste Dieudonné.

    Le tribunal administratif de Nantes a approuvé le recours en référé déposé par l’avocat de l’humoriste contre un arrêté d’interdiction pris mardi par le préfet de Loire-Atlantique.

    L’annulation de l’arrêté du préfet de la Loire-Atlantique a pour effet de permettre la représentation du spectacle de Dieudonné ce soir à Nantes pour lequel  5.730 places étaient vendues ce matin. Nul doute que les dernières places vont s’arracher.

    Selon le juge, « le spectacle ‘Le Mur’ prévu à Nantes, qui apparaît comme la reprise, dans le cadre d’une tournée, du même spectacle présenté depuis plusieurs mois sur une scène parisienne, n’a pas donné lieu, au cours de cette période, à des troubles à l’ordre public ». 

    Interrogé par BFMTV sur les mesures de sécurité prises pour encadrer le spectacle de Dieudonné au Zenith de Nantes ce soir, le maire PS de Saint-Herblain où se situe la salle de spectacles a déclaré  « qu’il est difficile d’anticiper sur ce qui va se passer ce soir au Zénith. Il n’y a aucune raison pour que l’enthousiasme des uns sorte des limites de la salle. ».

    Media Presse Info Lire la suite

  • Le mouvement national polonais s’engage dans les élections européennes

    VARSOVIE (NOVOpress via le Bulletin de réinformation) – Le Mouvement national polonais qui regroupe plusieurs dizaines de petites organisations nationalistes, catholiques et anti‑européennes, a annoncé mardi à Varsovie qu’il se lançait dans la course au Parlement européen.

    Il s’agit de présenter des listes de dix candidats dans chacune des treize conscriptions et ensuite, selon le candidat Robert Winnicki, de “lutter ensemble contre le fédéralisme et centralisme européen de Bruxelles et militer pour une alliance des nations”. Il envisage une coalition avec le Parti de l’indépendance du Royaume‑Uni de Nigel Farage, le Front national français, ou encore Jobbik, mouvement hongrois.

    Le mouvement s’engage aussi pour la défense de la famille traditionnelle et le rétablissement de la monnaie nationale, le zloty.

    http://fr.novopress.info/151834/mouvement-national-polonais-sengage-les-elections-europeennes/

  • Des révoltes populaires aux manifs « populistes », le peuple est dans la rue

    La France bouge, comme dit la chanson. La révolte des bonnets rouges a suivi la protestation géante contre la légalisation du pseudo-mariage entre personnes du même sexe. Cette fois le pouvoir a reculé, devant des manifestants pourtant beaucoup moins nombreux...
    Au-delà des différences entre ces mouvements, la protestation des manifestants commencée en 2012 contre la loi Taubira et la révolte des Bonnets rouges en 2013 trahissent l'exaspération croissante des Français à l'encontre d'une classe politique coupée du peuple. La Manif pour tous a sonné, l'an passé, le réveil d'une certaine France, celle que notre amie Gabrielle Cluzel appelle la « France polie » (trop peut-être ?), catho, familiale, nombreuse, mais si peu sûre d'elle à l'origine qu'il lui a fallu recourir à des codes vestimentaires qui n'étaient pas les siens, à des mots d'ordre qui ne lui correspondaient pas, et suivre une égérie qui ne lui ressemblait pas. Cette France des familles était si bien élevée, si soumise depuis si longtemps, que le gouvernement n'a d'abord pas cru à ce réveil. En quoi il a eu tort, car une jeunesse s'est levée. Or, la jeunesse n'est pas encore habituée à marcher dans les clous (souhaitons à celle-ci de ne jamais l'apprendre.) Et bien que la loi dénaturant le mariage soit passée, pour l'instant, cette France de moins en moins polie, continue à conspuer les ministres et le président lui-même chaque fois que l'un d'entre eux met le nez à sa porte : François Hollande l'a vérifié à ses dépens le 11 novembre dernier - et Christiane Taubira le 17 décembre en se rendant au siège du Grand Orient de France, rue Cadet à Paris, pour y recevoir les congratulations bien méritées des enfants de la veuve. Il n'en faut pas davantage en hollandie pour être étiqueté populiste ; pourtant, un mouvement qui a mis dans la rue un Français sur soixante ne mérite-t-il pas plutôt d'être qualifié de populaire ?
    Révolte fiscale
    Les bonnets rouges bretons, eux, ne placent pas la lutte sur le terrain d'une foi, ni d'une morale et n'appartiennent pas aux adversaires idéologiques traditionnels de la gauche - en 2012, la Bretagne a voté majoritairement pour Hollande. Leur révolte fiscale contre l’écotaxe a aussi une dimension régionaliste, caractérisée par la volonté de « vivre, décider et travailler en Bretagne », et la mise en cause de « l’État jacobin qui n'a pas évolué depuis Napoléon », comme le dit Christian Troadec, porte-parole du mouvement (voir aussi l'entretien que nous publions page suivante). Maire de Carhaix, élu en 2001 et réélu en 2008 sous l'étiquette « gauche alternative », en outre conseiller régional de Bretagne, ce fils d'agriculteur, ancien journaliste, a cofondé et présidé le festival de musique rock des Vieilles charrues, repris en 1999 les bières artisanales Coreff, et soutient les écoles Diwan, où l'enseignement est dispensé en breton. Il en appelle à « une grande réforme institutionnelle et administrative en France », en considérant la régionalisation comme « un vrai atout pour l'avenir de l'Hexagone ». Moyennant quoi, sa révolte connaît des limites : le maire de Carhaix explique dans Libération que le mouvement « regroupe différentes sensibilités politiques, à condition qu'elles ne soient pas d'extrême droite » et, tout breton qu'il soit, l'élu local cultive sa fibre européenne avec l'idée de jouer l'Europe contre Paris - ou contre la France ?
    La protestation des bonnets rouges n'est pas dépourvue d'ambiguïtés. Ainsi, l'on peut comprendre la colère des salariés des volaillers industriels Tilly-Sabco et Doux, dont les emplois sont menacés - mais comment avaliser la politique du groupe Doux, l'un des rois de l'élevage en batterie pollueur des eaux bretonnes, qui a reçu de l'Europe, en 2011, quelque 55 millions d'aides agricoles et se plaint aujourd'hui de la diminution de cette manne ? Le mouvement n'en garde pas moins une assise populaire, qui échappe aux relais ordinaires du système, prend de court les syndicats - et gêne jusqu'à l'extrême gauche, fâchée que ce mouvement de protestation, en réunissant salariés et patrons au coude à coude, tourne résolument le dos à la lutte des classes.
    Pacte de quel avenir ?
    Le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a, quant à lui, préféré céder, en proposant même, pour tenter de calmer les esprits, un Pacte d'avenir pour la Bretagne - auquel les meneurs de la révolte reprochent d'avoir été « griffonné dans l'urgence par des cabinets parisiens ». Le gouvernement rend ainsi les armes devant des manifestations qui rassemblent 30 000 à 40 000 participants, alors qu'il a traité par le mépris plus d'un million de Français descendus dans la rue protester contre la légalisation du prétendu « mariage » homosexuel et de l'adoption d'enfants par des personnes de même sexe, et continue même à les provoquer en punissant fiscalement les familles et en annonçant un projet de loi sur la famille calamiteux.
    C'est que la bagarre n'a pas lieu sur le même « terrain ». Dans le dernier cas, il s'agissait d'un enjeu de civilisation, réunissant contre le pouvoir socialiste des opposants qu'il pouvait considérer comme des adversaires idéologiques. Il est difficile d'en dire autant des bonnets rouges. Surtout, il s'agit dans ce cas d'une révolte fiscale, toujours plus inquiétante pour le pouvoir et qui pourrait faire tache d'huile, s'étendre hors des frontières de la Bretagne : des bris de portiques écotaxes (à Valenciennes, par exemple) et de radars ont été commis dans d'autres régions et en novembre, les agriculteurs ont tenté de bloquer Paris avec leurs tracteurs... Le gouvernement s'effraie à bon droit : il se pourrait que les Français descendent en nombre dans la rue le 26 janvier prochain, au rendez-vous des colères populaires.
    Hervé Bizien monde & vie  27 décembre 2013

  • Renaud Camus : Notre seul salut est d’établir ce qui est français et ce qui ne l’est pas !

    Entretien avec Renaud Camus sur Boulevard Voltaire

    L’affaire Dieudonné prend décidément toute la place dans l’actualité, « pain bénit » pour le gouvernement : c’est la nouvelle affaire Taubira ?

    Renaud Camus - J’avoue que je m’y intéresse peu et que j’aurais bien aimé n’avoir pas à m’en occuper du tout. C’est tout de même horriblement significatif du niveau du débat dans notre pays. Le président de la République dialogue par médias à peine interposés avec une collégienne diaboliquement demeurée, qui ridiculise sa fonction et la dignité de la France, et les principaux ministres paraissent n’avoir pas de souci plus pressant qu’un humoriste diaboliquement médiocre, dont tout l’humour prétendu est dans l’idiote transgression, cet hommage des obsédés aux puissances qu’ils prétendent nier. On peut toujours être plus grossier, on peut toujours être plus bas, il y aura toujours un public pour applaudir au record. Mais il s’agit de la France. Alain Finkielkraut et Christian Combaz ont tout à fait raison quand ils dénoncent le règne des humoristes et des Guignols.

    Le rapporteur public du tribunal administratif de Besançon a conclu, mardi 7 janvier, au rejet des requêtes déposées par la famille de Leonarda Dibrani en vue d’obtenir un titre de séjour en France. Une bonne chose ? [...]

    La suite sur Boulevard Voltaire

  • Manifester contre l’avortement n’est pas un combat perdu d’avance

    Cécile Edel, présidente de Choisir la Vie et co-organisatrice de la Marche pour la Vie 2014, répond au diocèse de Bayonne :

    E"En France, la loi sur l'avortement date de 1975 et, malgré les chiffres toujours élevés du taux d'avortements qui ne cesse d'augmenter, notamment chez les plus jeunes, malgré les conséquences dramatiques de cet acte sur les femmes, ce sujet reste très difficile à aborder et prisonnier d'une loi du silence. Ainsi, en complément des actions spécifiques et si précieuses que mène, tout au long de l'année, chacune des associations du collectif de la Marche pour la Vie, nous restons convaincus que la manifestation reste un des moyens privilégiés pour contribuer à lever le tabou qui entoure cet acte, à réveiller les consciences et porter témoignage sur la valeur de toute vie humaine. [...]

    Nous mesurons pleinement les pressions et les souffrances qui ont pu amener toutes ces femmes à refuser la Vie mais en aucune manière nous ne les jugeons. Au contraire nous souhaitons les accompagner afin qu'elles puissent se réconcilier avec elle et accueillir le pardon qu'elles attendent.

    En revanche, nous dénonçons  l'acte qui reste, quoiqu'il arrive, une atteinte profonde à la Vie et dénonçons le discours commun et mensonger qui est de faire croire que l’avortement est un acte banal, qu’il est un droit source de libération pour celle qui en use. Or la réalité c’est que l’avortement tue un enfant dans le sein de sa mère. Pour que les femmes puissent vraiment être libres, il est urgent d’informer : reconnaître la souffrance des femmes qui ont avorté, dénoncer les réalités sordides de l’avortement, accompagner les femmes, et les informer sur les alternatives possibles. Pour qu’un autre chemin soit possible pour elles à l’avenir. [...]

    Manifester contre l’avortement n’est pas un combat perdu d’avance. En atteste le changement culturel en Europe. Je pense bien sûr à l’Espagne, qui vient d’adopter le 27 décembre 2013 un projet de loi qui contribuera à limiter le nombre d’avortements. Cela a pu advenir grâce aux manifestations pro vie de 2009, sous le gouvernement Zapatero. Rajoy avait compris l’ampleur de la mobilisation et avait fait de la limitation de l’avortement un thème central de son projet de campagne qui l’a ramené au pouvoir aux dernières élections.

    En France, il faut être courageux pour se dire contre l’avortement tant nous croyons qu’il est impossible de revenir dessus. C’est pourquoi, confortés par l’exemple espagnol, les citoyens français ont un rôle clé à jouer dans le soutien aux députés qui s’apprêtent à s’opposer à la réforme qui s’annonce. Venir en nombre marcher pour la vie le 19 janvier est aussi susceptible de faire s’interroger certains élus qui se laisseront interpeller par cet évènement. [...]"

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/