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  • Ukraine : Un pas supplémentaire de la France dans l'asservissement aux Etats-Unis

    Le Figaro - La France suspend sa coopération militaire avec la Russie

    Après l’annexion de la Crimée par Moscou, ce geste est une « preuve de coopération et de solidarité » avec les pays d’Europe de l’Est, selon François Hollande.

    Fin des échanges entre les états-majors, annulation des exercices communs avec les États-Unis et le Royaume-Uni, prévus en avril... La France suspend sa coopération militaire avec Moscou en raison de la crise en Ukraine et de l’annexion de la Crimée par la Russie, un moyen selon Paris de rassurer les pays d’Europe de l’Est.

    « Nous avons décidé d’interrompre toute coopération militaire avec la Russie, c’est la suite de la décision qu’a prise le président de la République de renoncer à la réunion qui devait avoir lieu mercredi dernier entre (le ministre des Affaires étrangères) Laurent Fabius et moi-même et nos homologues russes », a déclaré ce vendredi Jean-Yves Le Drian. « Il n’y a plus d’escale de bateau, plus d’échange d’états-majors, il n’y a plus d’exercices en commun parce que nous condamnons ce qui s’est passé », a-t-il expliqué. « On ne peut pas à la fois condamner une annexion militaire [sic] et continuer à coopérer, ce n’est pas possible. »

    La question des deux porte-hélicoptères Mistral construits en France ne se posera que lors de la livraison éventuelle du premier bâtiment prévue en octobre, a dit le ministre, répétant ses propos de la veille. [...]

    La suite ici

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Un-pas-supplementaire-de-la-France

  • « La Quatrième Guerre mondiale » de Costanzo Preve

    « L’Europe n’a donc devant elle que deux voies, comme Hercule à la bifurcation du chemin : ou bien accepter l’hégémonie absolue (le leadership) des Etats-Unis et en devenir un appendice touristique et “humanitaire”, ou bien chercher la voie d’une autonomie stratégique réelle, eurasiatique ou même euro-centrique (…) »
    « La première opération symbolique à accomplir dans cette Quatrième Guerre mondiale doit donc viser, du moins en ce qui concerne l’Europe, à remplacer la manipulation “politique” gauche/droite par la nouvelle opposition bien explicite entre partisans de l’euro-atlantisme et de l’empire américain, d’une part, et partisans de l’eurasisme qui résistent à cet empire, d’autre part. » Changer de paradigme, voici ce que propose l’auteur de « La Quatrième Guerre mondiale (*) » : une analyse originale des événements historiques du dernier siècle et qui décrit la tentative de l’empire américain de s’étendre à l’ensemble du monde. Un livre à mettre en parallèle avec « Le Siècle de 1914 » de Dominique Venner (**).
    Polémia.
    Costanzo Preve (1943-2013) est un philosophe italien qui se définissait comme un marxiste « hérétique » et qui était un très fin connaisseur de la philosophie de Marx mais aussi de celle d’Aristote lequel était, à son sens, le maître penseur de la communauté. Costanzo Preve a écrit une centaine de livres dont seuls quelques-uns ont été traduits en français. Un de ses ouvrages, intitulé Eloge du communautarisme, a été publié en 2012 par les éditions Krisis, tandis que les éditions Armand Colin avaient publié son Histoire critique du marxisme en 2011. Les éditions Astrée viennent de faire paraître La Quatrième Guerre mondiale qui est un livre récent publié en Italie en 2008 dans lequel Preve fait une analyse de la montée en puissance de l’ « empire occidental » et de l’extension de sa domination culturelle au cours du siècle écoulé.
    Première et Deuxième Guerre mondiale
    La Première Guerre mondiale a été l’occasion pour la jeune puissance américaine de s’inviter sur la scène européenne et elle lui a permis de prendre le leadership de nations européennes exténuées auxquelles elle a imposé sa vue du monde. Cette guerre marque donc le début d’un processus de domination géopolitique, économique et culturelle du monde qui n’est pas encore achevé et qui a pour objectif d’imposer la création d’une société mondiale uniformisée dans laquelle s’épanouira un capitalisme absolu (la logique de ce que Preve appelle « capitalisme absolu » est celle de l’incorporation intégrale de la décision politique dans la pure reproduction capitaliste).
    « Quant à la deuxième guerre (…), elle ne fut en rien pour les Etats-Unis une guerre “antifasciste”, selon la fable politiquement correcte, mais une guerre géopolitique pour la conquête permanente de l’Europe et du Japon », conformément aux analyses des géopoliticiens anglo-saxons pour lesquels la puissance qui contrôle le heartland eurasiatique, c’est-à-dire le centre du continent qui s’étend de l’Atlantique au Pacifique, domine le monde (théorie énoncée par Halford Mackinder au début du siècle dernier). En conséquence, les Etats-Unis se devaient d’empêcher la conquête de cet espace par l’Allemagne, indépendamment de la nature de son régime politique.
    Troisième Guerre mondiale
    La période qui débute en 1945 et s’achève en 1991 correspond à ce qu’on appelle la guerre froide mais Costanzo Preve souligne que ce fut aussi une période de guerres chaudes ; pendant cette période il y eut presque en permanence des conflits au cours desquels les protagonistes étaient soutenus, les uns, par les Américains, et les autres par les Soviétiques.
    Cette Troisième Guerre mondiale, faussement froide, s’inscrit en fait dans la continuité de la Deuxième, laquelle prolongea la Première. C’est parce que les Etats-Unis n’acceptaient pas que son allié soviétique de la veille dominât le heartland eurasiatique qu’ils menèrent cette guerre d’un genre inédit de 1946 jusqu’à l’écroulement de l’adversaire en 1989.
    Quatrième Guerre mondiale
    Au cours des années 1990, les Etats-Unis ont cru que leur domination allait pouvoir s’étendre non seulement à tous les pays du centre et de l’est de l’Europe, mais aussi à l’ancienne Union soviétique. Le livre de Zbigniew Brzezinski intitulé Le Grand Echiquier, publié en 1997, traduit parfaitement le sentiment et les intentions américaines. Brzezinski, qui pensait alors que les Etats-Unis avaient atteint l’objectif fixé par Mackinder, n’avait pas imaginé qu’un homme, Vladimir Poutine, allait renverser la table et changer le cours de l’histoire (lire à ce sujet les analyses d’Aymeric Chauprade). Depuis l’an 2000, Vladimir Poutine a restauré l’Etat russe et a redonné des couleurs à sa puissance militaire et à son système économique, ce qui déplaît terriblement aux Etats-Unis et à tous leurs « vassaux » (dixit Brzezinski). La renaissance d’une Russie patriotique et très conservatrice, réfractaire à l’idéologie et à la culture occidentales, constitue un obstacle majeur pour le projet « messianique » d’unification de l’humanité.
    Pour Preve, la caractéristique la plus intéressante du messianisme états-unien est d’être :
        …un messianisme dépourvu de véritable promesse messianique. Les promesses messianiques regardent en général le présent comme une réalité imparfaite, inepte, corrompue, qui doit être « rachetée » par l’avènement final d’une autre réalité, qui restaurera en quelque sorte le monde originel. Il n’y a rien de semblable dans le messianisme des Etats-Unis. Il est vrai que ce messianisme se fonde sur un projet d’homogénéisation globale du monde entier, qui est justement l’objet de l’actuelle Quatrième Guerre mondiale ; il est vrai aussi que cette homogénéisation n’a pas encore été réalisée, et qu’il s’agit de la mener à terme ; mais son projet suit son cours, il est présent sous nos yeux, il est déjà manifeste, c’est « La maison sur la colline », visible de partout dans le monde entier : l’impérialisme des Etats-Unis.
        En tant que catégorie historique, la nation, en particulier sous sa forme moderne d’existence qui est celle de l’Etat-Nation, demeure inassimilable à l’Empire américain en tant que tel. Du moment que l’Empire américain trouve son origine dans un Etat-Nation particulier, les Etats-Unis, messianique et expansionniste, la destruction de toutes les autres nations du monde doit s’accomplir (…), en ruinant sur un plan géopolitique la souveraineté des autres, en ne conservant que certaines caractéristiques exotiques pour le seul marché touristique (…). Le processus prendra fin quand les nations ne seront plus que de simples ressources pour le marché touristique ; alors pourra commencer le dernier stade de leur existence, par l’adjonction de la langue anglaise obligatoire aux « dialectes nationaux » en voie de dépérissement.
    L’hostilité que l’hyperclasse mondiale (pour laquelle les Etats-Unis sont le bras armé et le modèle) voue à la Russie est une conséquence du rejet par cette dernière du processus d’homogénéisation voulu par la première. La Russie apparaît de plus en plus clairement comme le principal môle de résistance au processus d’homogénéisation de l’humanité voulu par l’oligarchie occidentale, ce qui explique l’hostilité permanente et l’hystérie qui frappe fréquemment les « élites » et les médias occidentaux comme c’est le cas depuis quelques mois au sujet de l’affaire ukrainienne.
    Vers un nouveau paradigme
    « L’Europe n’a donc devant elle que deux voies, comme Hercule à la bifurcation du chemin : ou bien accepter l’hégémonie absolue (le leadership) des Etats-Unis et en devenir un appendice touristique et “humanitaire”, ou bien chercher la voie d’une autonomie stratégique réelle, eurasiatique ou même euro-centrique. »
    La caste des politiciens qui tirent les ficelles, tant à Bruxelles que dans les capitales nationales, a choisi la première voie ; ainsi, en France, nous n’avons jamais connu un tel suivisme que celui de François Hollande, lequel prend clairement ses ordres à Washington. Mais, d’une part, de nombreux peuples européens ne partagent plus l’engouement de leurs « élites » pour les Etats-Unis (en France, en Espagne, en Allemagne… les opinions favorables aux Etats-Unis sont très minoritaires) et, d’autre part, le leader occidental donne des signes de faiblesse et de déclin, au moins relatif, ce qui permet d’envisager un futur retournement des peuples européens contre le projet d’uniformisation de l’humanité dans le cadre d’une société « capitaliste absolue » ; mais nous n’en sommes pas encore là, tant s’en faut.Pour combattre efficacement ce projet, il convient de ne pas se tromper sur le sens du combat qui doit être mené :
        La première opération symbolique à accomplir dans cette Quatrième Guerre mondiale doit donc viser, du moins en ce qui concerne l’Europe, à remplacer la manipulation « politique » gauche/droite par la nouvelle opposition bien explicite entre partisans de l’euro-atlantisme et de l’empire américain, d’une part, et partisans de l’eurasisme qui résistent à cet empire, d’autre part.
    En effet, le simulacre de démocratie que nous octroie l’hyperclasse est articulé autour de la compétition entre ce que les médias appellent la droite et la gauche, lesquelles ne sont que deux factions qui sont au service de son projet mondialiste. Pour Costanzo Preve, il est essentiel d’en finir avec cette opposition factice qui dissimule et, surtout, qui nous fait oublier les vrais enjeux.
    Bruno Guillard, 19/03/2014
    (*) Costanzo Preve, La Quatrième Guerre mondiale, éditions Astrée, 2013, 216 pages.
    (**) « Le Siècle de 1914 / Utopies, guerres et révolutions en Europe au XXe siècle »
    par Dominique Venner
    http://www.polemia.com/la-quatrieme-guerre-mondiale-de-costanzo-preve/

  • Syndicat de la magistrature : un syndicat de subversion politique. Par Jean Ansar

    Le trotskyste Edwy Plenel ne s’en cache pas. Le journaliste n’est pas soumis au secret de l’instruction. Il en use et surtout il en abuse. Cela veut dire qu’il faut réformer la loi et obliger les journalistes à respecter l’état de droit, à s’inscrire dans la limitation des pouvoirs, d’un pouvoir parmi les autres, mais au-dessus des autres, intouchable.

    Car bien entendu, dans notre société de connivence où le pouvoir médiatique non régulé est devenu le premier des pouvoirs, la séparation des pouvoirs n’existe plus et la démocratie qui protège le citoyen du lynchage avant le jugement non plus.

    C’est par les journalistes que policiers et magistrats fuitent des affaires pour les révéler et les médiatiser.  Le journaliste le fait le plus souvent pour faire de l’audience mais aussi pour être acteur et pour conforter ses idées politiques à 90 % à gauche. En cela il se comporte souvent en «  petit télégraphiste » du Syndicat de la magistrature (SM).

    Le métier est dévoyé par la primauté de l’idéologie. Rachida Dati, décidément de plus en plus lucide, l’a dit avec un certains courage : « certains «  tocards » de la presse ne font plus leur véritable profession ».

    Quand à la très gauchiste Christiane Taubira, harcelée pour son mensonge par une meute de petits porteurs de micros traquant la bête et se prenant pour des journalistes d’ investigation, elle a laissé échapper «  quel métier ». Aurait-elle également compris ?

    Vous en avez entendu parler ? Ah si c’était Sarkosy qui l’avait dit. Il y a indiscutablement une volonté de juges minoritaires mais activistes, politisés et membre du SM d’empêcher un retour politique en se servant des affaires de l’ancien président. Et des affaires il y en a. Mais ce sont des affaires encore politico- médiatiques car sur le plan de la procédure aucune condamnation. La présomption d’innocence est également piétinée. Le Syndicat de la magistrature fait de la politique en se servant de la justice. Et c’est vrai également à l’international :

    Quittons un moment la France. L’hebdomadaire marocain « Le temps »,  dans son numéro du 20 mars, démontrait comment un membre du syndicat, d’origine algérienne, avait été à l’origine de la convocation du patron de la DST marocaine  en déplacement à Paris, ouvrant une crise inédite entre les deux pays.  « Le temps » met le doigt sur le parcours de cette magistrate des milieux trotskystes, proche de l’Algérie,  et se servant d’une plainte d’une association de défense des droits de l’homme également comme toutes, très politisée. C’est assez éclairant.

    Mais il y a mieux. On sait que l’actuelle présidente de ce syndicat s’indigne car mise en examen pour le « mur des cons ». Il était temps. Le journal rappelle et cite un discours, devant les magistrats, de l’un des leurs, Oswald Baudot : « Soyez partiaux. Soyez pour la femme contre le mari, pour l’enfant contre le père, pour le débiteur contre le créancier, pour le malade contre la sécurité sociale, pour le plaideur contre la justice, pour le voleur contre la police ».

    Il s’agit bien d’un discours fondateur de subversion trotskyste ayant mis la main sur un syndicat de magistrats voulant instaurer une république des juges imposant à la société leur idéologie en détruisant judiciairement leurs adversaires. Faudra-t-il interdire le Syndicat de la magistrature ? Manuel Valls qui adore apparemment les dissolutions de ceux qui menaceraient la république n’est pas prêt, on en prend le pari, de se poser la question.

    Jean Ansar 

    Source : Metamag.

    http://fr.novopress.info/160330/syndicat-magistrature-syndicat-subversion-politique-jean-ansar/#more-160330

  • Spinoza le maudit

    Pour avoir assimilé Dieu à la Nature, et douté de l'immortalité de l'âme, le jeune homme est exclu, à 23 ans, de la communauté juive d'Amsterdam.
    Il y a foule, ce 27 juillet 1656, dans la grande synagogue d'Amsterdam, située sur le quai du Houtgracht. Les visages sont graves. Depuis des jours et des jours, dans la communauté juive, on commente l'événement. Spinoza, le jeune, le fils, celui qui a repris les affaires de son père Michaël, l'honorable marchand, décédé il y a deux ans, va être solennellement exclu de la communauté. Dans un instant, devant l'Arche, tous entendront le texte rapporté de Venise par Rabbi Mortera. Le jeune homme a seulement 23 ans. Pour en arriver là, il s'est montré singulièrement obstiné. Les juifs d'Amsterdam ne sont pas particulièrement rigides ni sévères. Il y a une cinquantaine d'années qu'ils se sont installés dans la ville, venant pour la plupart du Portugal, comme les Spinoza, où les familles s'étaient réfugiées quand la reine Isabelle avait décidé, en 1492, de les expulser d'Espagne. Ils ne sont pas encore officiellement citoyens hollandais, mais, à titre de "groupe étranger", ils bénéficient de la tolérance religieuse de l'Union d'Utrecht. De fait, la communauté et ses écoles ont prospéré. Et de nombreux courants d'idées traversent ces groupes de négociants, médecins et banquiers. Pour se faire exclure solennellement, il faut y avoir mis du sien.
    Ce n'est évidemment pas mortel, comme de se faire brûler, si c'était une affaire d'hérésie catholique à Rome. Sans doute est-ce aussi moins terrible que d'être embastillé ou torturé. Malgré tout, le herem, qui existe depuis le début de l'ère commune, est un châtiment grave. Le terme désigne une chose dont on ne doit pas faire usage, ou une personne avec laquelle on ne doit avoir aucun contact. Par extension, le mot s'emploie pour le texte rédigé pour écarter un membre de la communauté en raison de son inconduite. Celui qui est ainsi frappé ne peut ni vendre ni acheter, ni enseigner ni recevoir un enseignement. Nul ne peut lui adresser la parole, et il n'est plus admis à participer à aucun des rites. Heureusement, cette mort symbolique est généralement temporaire. Dans le cas de Baruch Spinoza, aucune des mesures ne sera jamais rapportée. Et les paroles prononcées sont d'une dureté particulière. Voici que l'on commence à lire quelques mots de préambule : "Les Messieurs du Maamad vous font savoir qu'ayant eu connaissance depuis quelque temps des mauvaises opinions et de la conduite de Baruch de Spinoza, ils s'efforcèrent par différents moyens et promesses de le détourner de sa mauvaise voie."
    On dit que pour tenter de convaincre le jeune Spinoza d'abandonner ses convictions, les rabbins ont discuté pied à pied avec lui. Ses anciens maîtres, ceux de l'école Talmud Torah où il avait été un si brillant élève, qui connaissait toujours les textes et comprenait aussitôt tous les commentaires, sont venus pour tenter de le fléchir, voire de l'intimider. En vain. Ils tentèrent d'obtenir au moins son adhésion de façade : qu'il vienne normalement à la synagogue, et l'on ferait comme si rien n'était. A bout d'arguments, l'un d'eux aurait proposé à Spinoza 1 000 florins pour qu'il se fasse voir de temps en temps. Sa réplique : même avec dix fois plus il ne viendrait pas, car il ne cherche que la vérité, non l'apparence.
    Il faut donc employer les grands moyens. "Ne pouvant porter remède à cela, recevant par contre chaque jour de plus amples informations sur les horribles hérésies qu'il pratiquait et enseignait et sur les actes monstrueux qu'il commettait et ayant de cela de nombreux témoins dignes de foi qui déposèrent surtout en présence dudit Spinoza qui a été reconnu coupable ; tout cela ayant été examiné en présence de Messieurs les rabbins, les Messieurs du Maamad décidèrent que ledit Spinoza serait exclu et écarté de la nation d'Israël à la suite du herem que nous prononçons maintenant en ces termes :
    "A l'aide du jugement des saints et des anges, nous excluons, chassons, maudissons et exécrons Baruch de Spinoza avec le consentement de toute la sainte communauté en présence de nos saints livres et des six cent treize commandements qui y sont enfermés. (...) Qu'il soit maudit le jour, qu'il soit maudit la nuit ; qu'il soit maudit pendant son sommeil et pendant qu'il veille. Qu'il soit maudit à son entrée et qu'il soit maudit à sa sortie. Veuille l'Eternel ne jamais lui pardonner. Veuille l'Eternel allumer contre cet homme toute sa colère et déverser sur lui tous les maux mentionnés dans le livre de la Loi ; que son nom soit effacé dans ce monde et à tout jamais et qu'il plaise à Dieu de le séparer de toutes les tribus d'Israël l'affligeant de toutes les malédictions que contient la Loi." La fin du document parachève la rupture : "Sachez que vous ne devez avoir avec Spinoza aucune relation ni écrite ni verbale. Qu'il ne lui soit rendu aucun service et que personne ne l'approche à moins de quatre coudées. Que personne ne demeure sous le même toit que lui et que personne ne lise aucun de ses écrits."
    ON dit qu'un excité aurait tenté de poignarder ce fier jeune homme. Il n'aurait été blessé que superficiellement, mais aurait conservé de longues années son manteau troué par le poignard pour se souvenir des méfaits du fanatisme. Qu'a-t-il donc fait pour susciter tant de colère ? Avec ses grands yeux noirs, son visage long, sa peau mate, son air si doux, personne ne pourrait l'imaginer dangereux. Il passe d'ailleurs pour très calme, ne se met jamais en colère, ne rit jamais de manière bruyante ou inconsidérée. Tout le monde sait qu'il est d'une intelligence remarquable, comprend tout très vite et retient l'essentiel avec la plus grande exactitude. Qu'a-t-il dit pour être si rudement traité ? Quelles idées lui valent de se retrouver seul contre tous ? Le jeune Spinoza a-t-il été exclu de la communauté pour avoir explicitement soutenu que l'immortalité de l'âme est un mythe ? Ou bien que Dieu et la nature sont deux noms pour une seule et même réalité ? Ou encore que notre volonté n'est pas libre ? C'est probable, mais il n'y a pas moyen de le savoir avec certitude. Faute de documents, nous ne savons pas ce que disait, pensait Baruch Spinoza au moment de son exclusion de la communauté juive d'Amsterdam. Il est possible de le conjecturer à partir de ce qu'il écrira plus tard et des milieux qu'il fréquente à l'époque, mais une marge d'incertitude demeure. On le voit dans une série de cercles connus pour leur critique de la religion, comme l'école de Franciscus Van Enden, où il découvre en apprenant le latin les penseurs de l'Antiquité. Le jeune Spinoza est également en relation, à cette époque, avec des marchands érudits et des médecins formés aux sciences nouvelles, lecteurs de Descartes et amateurs de philosophie. Il baigne évidemment dans le climat d'effervescence intellectuelle et de liberté spirituelle qui caractérise Amsterdam dans le milieu du XVIIe siècle.
    Seule certitude : il se retrouve seul contre tous, non pour une affaire de mœurs ou une malversation, mais à cause de ses convictions philosophiques. C'est en philosophe qu'il refuse de les abandonner, et assume les conséquences de son exclusion. Pierre Bayle lui attribue même une Apologie, aujourd'hui perdue, pour justifier sa sortie de la synagogue. Selon des témoignages de contemporains, le jeune homme aurait dit, en parlant du sort qui lui était réservé : "On ne me force à rien que je n'eusse fait de moi-même si je n'avais craint le scandale." Il aurait même ajouté, ce qui ne manque pas d'ironie provocatrice : "J'entre avec joie dans le chemin qui m'est ouvert, avec cette consolation que ma sortie sera plus innocente que ne fut celle des premiers Hébreux hors d'Egypte." Spinoza n'est pourtant pas parti. Selon toute vraisemblance, il est resté dans la ville d'Amsterdam, bien que les historiens perdent sa trace quelque temps. Ses amis ont dû subvenir à ses besoins, devenus extrêmement modestes. Il a songé à gagner sa vie comme peintre. Ses capacités en dessin sont connues, bien qu'aucune preuve tangible ne nous soit conservée. Finalement, le philosophe s'est tourné vers l'artisanat scientifique : la fabrication de lentilles pour lunettes et microscopes. Il y acquiert une notoriété importante et peut en vivre durant la majeure partie de son existence.
    Cinq ans après le herem, en 1661, on le retrouve établi à Rijnsburg, petite bourgade célèbre aujourd'hui pour sa culture des tulipes, qui est à l'époque un fief de la libre-pensée. On visite encore sa maison : à l'étage, la chambre ; au rez-de-chaussée, deux petites pièces. Dans l'une, Spinoza lit et écrit ; dans l'autre, se tient son atelier de polissage des lentilles, activité solitaire et précise. L'artisan-philosophe migre bientôt pour Voorburg. Le mathématicien et astronome Huygens écrit à son frère, en 1667 : "Les lentilles que le Juif de Voorburg avait dans ses microscopes avaient un poli admirable." Dirk Kerkrinck, médecin renommé, écrit pour sa part : "Je possède un microscope de toute première qualité fabriqué par ce Benedictus Spinoza, ce noble mathématicien et philosophe." Le solitaire, entouré malgré tout d'un cercle d'amis, ne s'occupe pas seulement de verres. Il taille aussi, et polit, et ajuste des concepts. Habitant de simples chambres meublées, mangeant peu, fumant de temps à autre une pipe avec ses hôtes, il renonce à la succession de son père, refuse l'argent de ses disciples et décline en 1673 l'offre d'une chaire de philosophie à Heidelberg. Car cet obscur devient vite célèbre. Ses entretiens avec quelques élèves aboutissent, en 1661, au Court traité, son premier ouvrage oublié. Il rédige le Traité de la réforme de l'entendement et travaille, dès cette époque, à l'Ethique, dont rien ne sera publié de son vivant. Nombreux et solidaires, les concepts sortant de son atelier philosophique découragent un exposé hâtif. On pourrait malgré tout considérer qu'il y a, dans sa pensée, trois formules liées qui disent l'essentiel.
    Deus sive Natura, Dieu, c'est-à-dire la Nature. Cette formule constitue le socle, en quelque sorte, de toutes les analyses spinozistes. Le bouleversement dans la conception de Dieu est radical : Dieu n'est plus une personne ni une Providence. Il n'est plus pur esprit ni séparé du monde. Pis, ou mieux, comme on voudra : Dieu-la-Nature n'a ni libre arbitre ni volonté. Substance infinie, sans commencement ni fin, sans extérieur, il englobe tout, et en lui tout a lieu en raison de la nécessité. Il n'y a donc pas d'exception humaine au règne des lois naturelles et du déterminisme. D'où la deuxième formule-clé : "L'homme est une partie de la nature." Là encore, pas d'effet sans cause, de liberté souveraine, de choix arbitraire. Nos désirs comme nos décisions sont déterminés par des causes qui pourront être biologiques, sociologiques, psychiques. Si nous nous croyons libres, c'est que nous ignorons ces causes qui nous déterminent. "L'enfant croit désirer librement le lait." Les passions des hommes et les effets de leurs désirs ne doivent donc plus faire l'objet de condamnation ou d'éloge mais d'analyse et d'étude rationnelle. Cessons de juger, tentons de comprendre comment ça marche. Si l'on rapproche pour finir la première formule, "Dieu, c'est-à-dire la Nature", et "L'homme est une partie de la Nature", on en déduit aisément que l'homme est une partie de Dieu. C'est pourquoi Spinoza peut écrire : "Nous sentons et expérimentons que nous sommes éternels" et déboucher sur une forme de sagesse où se conjoignent rationalité et mystique.
    On ne saurait oublier la dimension politique de son œuvre, qui le porte à chercher le type de régime où la pensée n'est pas soumise à obéissance. Le Traité théologico-politique est le second texte publié avant sa mort, sous un anonymat vite démasqué. Sa question centrale : pourquoi les hommes se battent-ils pour leur servitude comme s'il s'agissait de leur liberté ? Quand il meurt, le 21 février 1677, de phtisie sans doute, Spinoza est suivi, le 25, par six carrosses jusqu'à la fosse commune. Quelques mois plus tard, un don anonyme permet l'impression, sans nom d'auteur ni d'éditeur, de ses Opera posthuma, qui regroupent l'Ethique, un Traité politique (sa dernière œuvre, restée inachevée), le Traité de la réforme de l'entendement, ses lettres, et un Traité de grammaire hébraïque. Assez pour devenir l'un des penseurs les plus importants de l'histoire de l'humanité sans cesser pour autant d'être, à sa manière, seul contre tous. Mais il pense que c'est le lot de ceux qui s'attachent à la vérité, puisque, comme il l'écrit lui-même : "Une chose ne cesse pas d'être vraie parce qu'elle n'est pas acceptée par beaucoup d'hommes."
    En savoir plus
    Colerus, Lucas, Vies de Spinoza. Deux des plus importants témoignages de l'époque sur la personnalité du philosophe, dans une réédition contemporaine et accessible (Editions Allia).
    Spinoza et le spinozisme, de Pierre-François Moreau. La meilleure introduction actuelle, par un spécialiste incontestable (PUF, "Que sais-je ?", n° 1422).
    Spinoza, de Steven Nadler. Etude biographique la plus récente et la plus détaillée (Bayard, "Biographie", traduit de l'anglais par Jean-François Sené).
    Parmi les traductions françaises de l'Ethique, celle de Bernard Pautrat (Seuil) est une des plus recommandables.
    Source : Le Monde : | 23.07.03 | 12h57

    http://www.voxnr.com/cc/dh_autres/EFAVukkFuEGSomjYWT.shtml

  • Les medias censurent Poutine. La trouille ?

    iTélé, BFM TV ou France 24 étaient bien préparés avec chacun un traducteur « live » du discours...
    Ce sont des tweets commentant le discours de Vladimir Poutine en direct qui me donnèrent envie de le regarder, certes un peu sur le tard. J'allume la télévision en pensant qu'il allait falloir faire du zapping afin de trouver la retransmission en direct. A vrai dire, je n'ai pas eu à chercher très loin : iTélé, BFM TV ou France 24 étaient bien préparés avec chacun un traducteur live du discours. Je n'ai pu assister qu'au dernier ¼ d'heure du discours qui me fit hérisser les poils tant son contenu était anti-occidental tout en étant empreint de non-violence. Les spectateurs, représentants du milieu politique (la douma + représentants des provinces Russes) et religieux (Orthodoxes, Juifs, Musulmans) ont tous fait une standing ovation à la fin du discours.
    Capture Bfm :
    Chateau
    Cherchant à revoir le début du discours, je laissais passer quelques heures en pensant qu'un internaute allait bien mettre à disposition ce discours sur YouTube ou Dailymotion. A mon grand étonnement, rien jusqu'à la fin de la journée. Sur les sites replay des grands medias (qui l'ont retransmis en direct) rien non plus, si ce n'est une vidéo résumé d'1 à 2 min. max.
    Autre capture :
    Chateau
    Autre capture :
    Chateau
    Le soir, seule l'image (ou presque) de Vladimir Poutine signant le traité rattachant la Crimée à la Russie est diffusée.
    Le soir même, je scrute les mass medias (France 2, CANAL+ et M6) et je suis stupéfait de voir que l'on diffuse seulement l'image de Vladimir Poutine signant le traité rattachant la Crimée à la Russie plus une allusion au fait qu'il ne s'attaquera pas au reste de l'Ukraine. Evidemment, je ne m'attendais pas à ce qu'il passe l'intégralité du discours à 20h mais ils sont allés très vite, trop vite à mon goût sachant que la veille (17 mars) David Pujadas était en Crimée pour une édition Spéciale pendant le JT de 20h, et là plus rien. Stop on remballe, circulez y a plus rien à voir.
    Poutine a purement et simplement ridiculisé et renvoyé d'un revers de main l'Occident.
    Le lendemain matin, je continue mes recherches, et enfin un internaute avait pu mettre l'intégralité du discours sur YouTube. Je lance la page et, étant donné la longueur (49 min), je laisse l'onglet de côté et n'y pense plus jusqu'au déjeuner ou je décide de la regarder sur mon téléphone. Etrange, plus rien du tout. Je file sur mon PC de bureau, la vidéo est toujours là, mais je lance l'url sur un autre onglet et là : « l'utilisateur a supprimé cette vidéo ».
    Capture Youtube :
    Chateau
    Cette vidéo n'aura eu pour durée de vie sur YouTube que quelques heures qu'il ne fallait pas rater. En revenant sur le premier onglet, je vois que la barre de chargement s'est arrêtée au 1/3. Tant pis, j'appuie sur le bouton, je verrai ce ce que je verrai. Mais grâce au cache de l'ordinateur, j'ai pu voir l'intégralité du discours. Et c'est là que j'ai compris que Vladimir Poutine avait purement et simplement ridiculisé et renvoyé d'un revers de main l'Occident et ses pratiques « grossières » pendant les événements de Maidan tout en les renvoyant au droit international . Il m'apparut donc évident que la presse occidentale n'allait pas s'étaler dessus (même s'ils s'étaient tous empressés de diffuser le direct). C'est juste que, pour la France en tout cas, ce discours, à l'heure où j'écris cet article, n'est pas/plus disponible. Pourquoi ? Nos chers dirigeants éprouveraient-ils un quelconque sentiment honte à l'approche d'échéances électorales faisant office de test d'opinion ?
    Il apparaît donc clairement que quand un Capitaine a de grosses faiblesses, les rendre publiques au reste de l'équipage risquerait de susciter une mutinerie. Hier ce Capitaine, c'était l'U(E)SA.

    Source : Investig'Action
    Discours entier disponible ici (Capturer sur BFM TV) : Lien

    http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EFAVVpuZZkmUTzilrO.shtml

  • Gauche schizophrène

    La camarilla des camarades qui nous gouvernent, ou font semblant de nous gouverner, a déclenché un tir d’artillerie lourde en réponse au missile unique lancé par Nicolas Sarkozy.
    « Insupportable » (François Hollande), « grave faute morale » (Jean-Marc Ayrault »), « irresponsable » (Claude Bartolone), « attaque inouïe contre les institutions de la République » (Harlem Désir), « mise en cause des fondements mêmes des institutions judiciaires françaises » (Michel Sapin)… Piquée au vif ou plutôt mimant une indignation parfaitement factice, la camarilla des camarades qui nous gouvernent, ou font semblant de nous gouverner, a déclenché un tir d’artillerie lourde en réponse au missile unique lancé par Nicolas Sarkozy tandis que la magistrature dont l’impartialité et l’apolitisme avaient été révoqués en doute par l’ancien président de la République se drapait noblement dans sa dignité offusquée et sa toge offensée. Quant à la presse amie du pouvoir, plutôt que de dénoncer sinon le principe au moins l’évident abus constaté dans la pratique du système des écoutes judiciaires elle dénonçait la violence de sa victime.
    A l’aune du « faites ce que je dis et ne faites pas ce que je fais », le traitement de cette affaire mérite de rester dans les annales de la gauche morale et schizophrène ou, pour le dire plus simplement, de l’hypocrisie inhérente à l’exercice du pouvoir.

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  • La solidarité chrétienne au sein des camps de travail chinois

    Rose Hu, qui a passé 26 années dans les camps de travail de la République populaire de Chine, les fameux laogai, a livré son témoignage, dans un ouvrage en anglais, qui vient d'être traduit : Avec le Christ dans les prisons de Chine. Jeune convertie, elle a été arrêtée en 1955 et les autorités marxistes ont cru pouvoir la faire renoncer à la religion catholique. Elle a survécu aux camps, d'où elle est sortie en 1982, avant d'émigrer aux Etats-Unis, où elle est décédée en 2012.

    HUne fois, alors qu'avec d'autres chrétiens, elle avait assisté chrétiennement les dernières heures d'une religieuse mourante dans le camp, une séance de "critique" fut organisée. Les maoïstes organisaient ces séances pour faire critiquer les prisonniers à blâmer par les autres prisonniers, afin de briser toute solidarité et tout esprit de corps.

    "Dans la soirée, notre hôpital organisa une grande séance de critique. Tous nos collègues pointaient leur doigt sur nous. Ils blâmaient Yinqiu [la religieuse décédée !] pour avoir tenu un crucifix et l'avoir embrassé au moment de mourir. Et, chose encore plus terrifiante, quelqu'un avait allumé un cierge dans le service ! Quand le gardien demanda qui l'avait allumé, cinq ou six d'entre nous répondirent simultanément : "c'est moi". "Qui a fait la fleur de papier ?" La même réponse sortit de toutes les catholiques que nous étions : "Moi !" Au bout du compte, ils nous demandèrent de donner notre avis, et nous dîmes toutes : "Si vous voulez châtier quelqu'un, ne châtiez que moi. Les autres ne sont rien dans tout cela." De cette façon, la réunion ne dépassa pas une heure."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2014/03/la-solidarit%C3%A9-chr%C3%A9tienne-au-sein-des-camps-de-travail-chinois.html

  • Le Cardinal Burke persiste et signe

    Les  lecteurs de Médias Presse Info se souviennent peut-être de cet article expliquant que le Cardinal Raymond Burke, ancien archevêque de Saint Louis (Missouri) avait été limogé de la Congrégation des Evêques en raison notamment de ses positions conservatrices. Il lui était reproché essentiellement de clamer à tous vents que les politiciens catholiques ayant voté en faveur de l’avortement ne pouvaient plus s’approcher de la Sainte Communion. Cela concernait par exemple Hillary Clinton, intermittente du catholicisme, et surtout Nancy Pelosi, porte-parole du gouvernement américain. Mais aussi des dizaines de politiciens de tous bords. Idem pour ceux qui se déclaraient en faveur de l’homosexualité.

    Le Cardinal Burke malgré la sanction dont il a fait l’objet, récidive et va plus loin encore. Dans une interview publiée à l’origine en polonais par Polonia Christiana magazine, il déclare sur cette question : « Le prêtre qui refuse de donner la Sainte Communion fait un acte premier de charité en aidant la personne concernée à éviter de faire un sacrilège et en protégeant les autres fidèles du scandale… Ces personnes sont en état de péché grave. Ce n’est pas une affaire de punition mais de discipline». Il a rappelé le Droit Canon 915 qui précise que tout fidèle qui persiste dans un péché grave ne peut recevoir la Communion.

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