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  • Philippe de Villiers, Le roman de Saint Louis, ou le passé comme remède à la négation de nous-mêmes

     

    12/03/2014 – PARIS (NOVOpress) - Après Charrette, le « Roi de la Vendée », Philippe de Villiers – loin de la caricature médiatique qu’on lui inflige depuis des années et qui le réduit à un idiot au sang bleu, sûrement pour le châtier d’être un français de conscience ( ?) – se frotte à un autre personnage de notre roman national : Louis IX (1214-1270), entré dans la postérité sous le nom fameux de Saint Louis, après sa canonisation en 1297.

     

    Sans se prétendre l’égal de Jacques Le Goff, dont la biographie du même roi parue en 1996 fait autorité et qu’il affirme « indépassable », Villiers, sur le mode du pseudo-mémoire, nous propose un récit plein d’enseignements politiques et spirituels, d’une grande fluidité et d’une exemplaire érudition – dont témoigne la bibliographie en fin d’ouvrage. Et pour mieux nous plonger dans l’ambiance médiévale, l’auteur dissémine çà et là dans le texte les accents de l’époque, sans jamais alourdir son style, à la fois propre et concis, apparentant sa démarche d’écriture à celle « d’un moine copiste qui tente de faire revivre Saint Louis pour notre temps ».

     

    Évitant les poncifs dithyrambiques ainsi que les accusations faciles et anachroniques –, Villiers prend le parti de retracer humainement l’existence de ce roi, toutefois hors du commun, qui se rêvait en Galaad recouvrant le Saint-Graal. Une formidable et aventureuse vie nous est contée, depuis Poissy-le-Châtel – actuelle ville de Poissy – où le futur souverain naquit vraisemblablement le 25 avril 1214, jusqu’à sa fin tragique au pied des remparts de Tunis, le 25 août 1270.

     

     

     

    Du roi bâtisseur – nous ayant légué des merveilles de pierre telles la Sainte-Chapelle et l’abbaye de Royaumont – au chef de la septième croisade provoquant sa captivité en Égypte, nous découvrons un homme qui ne subit pas l’Histoire mais au contraire la rencontre sans jamais lui abandonner ses croyances intimes.

     

    Saint Louis, édifié par sa mère Blanche de Castille, sait que le pouvoir est une tâche sacrée et non un blanc-seing. Loin de l’orgueil démesuré de Louis XIV ou de la désinvolture d’un Louis XV, il se consacrera scrupuleusement à ses devoirs de roi : favorisant l’unité du royaume ; rendant une justice plus équitable ; à la fois ferme et diplomate avec ses vassaux ou les souverains d’Europe ; protecteur, enfin, de la foi catholique, ce qui aura raison de sa vie à Tunis, lors de la huitième croisade.

     

    Avec ce Roman de Saint Louis nous pénétrons dans ce monde méconnu – souvent obscurci par ignorance – du Moyen Age à travers un personnage qui ne s’y est pas seulement frayé un passage, mais qui en constitue, dans l’imaginaire collectif et de fait, un élément essentiel, au même titre que les cathédrales gothiques.

     

    Quelquefois – et cet avis n’engage que moi ! – Philippe de Villiers auteur laisse poindre l’autre Philippe : l’homme politique contemporain d’une époque dépouillée du sens de la Nation dans sa dimension civilisationnelle et culturelle. Sur le compte de qui doit-on en effet mettre cette fine réponse de Thomas d’Aquin à Louis IX, qui lui demande s’il existe un « gouvernement idéal » ? Le futur saint – il ne sera canonisé qu’en 1323 et proclamé docteur de l’Église en 1567 – dit ceci : « Oui : un gouvernement qui participe du régime monarchique dans la mesure où un seul est placé à la tête ; de l’aristocratie, dans la mesure où un certain nombre d’entre les meilleurs sont chargés des fonctions publiques ; de la démocratie, c’est-à-dire de la puissance du peuple, dans la mesure où les gouvernants peuvent être pris dans les rangs du peuple. D’ailleurs, ce peuple ne doit plus obéissance au prince lorsque le prince commande des choses injustes. Le peuple n’est pas fait pour le prince mais le prince pour le peuple. Sous le regard de Dieu. » Tout un programme !

     

    Dans tous les cas, s’il n’est pas moine, Villiers a réalisé làun travail de bénédictin ! Il s’est abondamment documenté et entouré de savantes personnes pour un projet dont le résultat insuffle de l’élan romanesque à notre Histoire, la dynamise sans la pervertir. Quoique le passé de la France soit « révolu » pour certains malveillants – banni de l’école pour nombre de ses chapitres, quand ils ne sont pas réécris à des fins de propagande ! –, il n’en existe pas moins dans la plus petite parcelle du territoire national et a, de ce fait, toute légitimité à s’exprimer.

     

    Quant à l’antisémitisme de Louis IX – terme du XIXe siècle et donc « intransportable » au XIII! –, on pourrait reprocher à l’auteur de ne pas s’appesantir sur la réalité de la persécution des juifs sous ce règne ; mais s’attarde-t-on souvent sur les accointances de Mitterrand avec le régime de Vichy ou ses repas intimes avec René Bousquet quand « on » lui consacre une énième biographie ?! Louis IX s’opposait au judaïsme dans une perspective religieuse et non raciale.

     

    A ce propos, Jacques Le Goff, qui fait référence en la matière, déclarait en 1996 à l’Express qu’il s’agissait : « d’un antijudaïsme, de nature essentiellement religieuse. Louis IX, profondément chrétien, n’aime pas ces juifs qui ont refusé de reconnaître le Christ. Il condamne le Talmud parce que celui-ci, à ses yeux, dit des horreurs sur Jésus et présente la Vierge comme une gourgandine ! Le roi, par ailleurs, n’aime pas ces gens qui constituent un corps étranger à l’intérieur du royaume qu’il cherche à unifier. Il est vrai que Saint Louis a été déconcerté par ce problème. “Les chrétiens ont un chef, se dit-il, c’est l’évêque. Les juifs n’ont personne, je dois donc être l’évêque des juifs : les punir quand ils se comportent mal, mais aussi les protéger quand ils sont injustement attaqués…” Il reste que Saint Louis a bien été un persécuteur des juifs. »

     

    Et au sujet du port obligatoire de la rouelle – morceau de tissu circulaire et d’une couleur voyante porté par les juifs sur leurs vêtements en signe distinctif –, Le Goff explique :

     

    « C’est l’Église qui a pris cette décision au quatrième concile du Latran, en 1215. Saint Louis a longtemps refusé de l’appliquer, notamment par souci d’intégration des juifs à la communauté nationale. Mais il a cédé, à la fin de son règne, à la pression des juifs convertis de son entourage, dont le rôle fut extrêmement néfaste. »

     

    Oubliant ces stériles et possibles querelles à faire à l’auteur, c’est un pari gagné pour Philippe de Villiers, puisque son vœu était de restituer un : « Saint Louis à l’humanité sensible, un Saint Louis de chair, à figure humaine. »

     

    En conclusion, je laisse le mot de la fin à Henri Martin, dont la définition de Saint Louis me plaît : « Le souvenir de saint Louis a bien longtemps protégé ses descendants, et a consacré, en quelque sorte, la royauté française pendant des siècles. Et, quoique saint Louis ait participé au terrible égarement du Moyen Age sur le principe de persécution, le monde moderne a confirmé le jugement des hommes d’autrefois sur celui qui fut le meilleur des rois de France. Aucun homme n’a cherché plus sincèrement le bien, et n’a conformé avec plus de fidélité ses actions à sa croyance. » (Henri Martin, Histoire de France populaire).

     

    Charles Demassieux

    http://fr.novopress.info/159188/philippe-villiers-roman-saint-louis-passe-remede-negation-memes/#more-159188

  • Le 3e tour des municipales : les communautés d'agglomération

    Lu dans Présent :

    "Les élections municipales des 23 et 30 mars prochains se doubleront d’un enjeu que beaucoup d’électeurs ne perçoivent pas toujours très clairement : celui du contrôle des agglomérations et de l’ensemble des structures intercommunales, « lieux de pouvoir aussi importants que méconnus ». Entre le 31 mars et le 2 mai prochains, seront pourtant désignés les exécutifs des 2 145 structures intercommunales.

    Dans plusieurs grandes villes, spécialement à Lille, Bordeaux, Marseille, Amiens, Reims, Saint-Etienne, Angers, l’UMP et ses alliés spéculent sur un PS en recul pour prendre la direction de communautés urbaines qui leur paraissent gagnables. Par exemple, dans le Nord-Pas-de-Calais, si le candidat de l’UMP et de l’UDI parvient à s’emparer de Tourcoing, comme certains sondages en indiquent la possibilité, Martine Aubry, même confortablement réélue dans sa ville, perdra néanmoins la présidence de la communauté urbaine de Lille.

    A Marseille, prévient Jean-Claude Gaudin, l’élection du 30 mars « donnera les clés de la ville, de la communauté urbaine et, dès 2016, de la grande métropole ». Votée par les parlementaires fin 2013, la création de cette métropole Aix-Marseille réunira 93 communes et 1,8 million d’habitants.

    Comme le notait récemment un journaliste politique : « La place prise par l’intercommunalité dans le débat public, quasi nulle, est inversement proportionnelle à son importance dans les politiques locales. Depuis plus d’un siècle, les lois successives de décentralisation ont transféré des compétences essentielles des mairies vers les regroupements de communes, notamment le développement économique, l’aménagement du territoire, l’organisation des transports urbains, l’habitat, l’assainissement de l’eau. »

    Autrement dit, les scrutins locaux sont un peu comme les élections européennes : les pouvoirs de décision ne se trouvent pas exactement là où beaucoup d’électeurs le croient. Ces derniers votent de plus en plus souvent pour des coquilles vides. Ou, du moins, de plus en plus vidées de leur substance décisionnaire. [...]

    Dans les municipalités, comme à Bruxelles, de transferts de souveraineté subreptices en transferts furtifs de compétences locales, le pouvoir politique s’anonymise… [...]"

    Michel Janva

  • Des boulettes au menu du CRIF : François la gaffe ?

    Ils n’ont que le mot « diversité » à la bouche mais réduisent la race à la couleur de peau, et la culture des non européens à des clichés journalistiques.

    On en rirait s’il s’agissait du président du Kosovo. Mais c’est du nôtre dont il s’agit, celui que, très normalement, nous avons porté à la présidence dans l’espérance, moi le premier, qu’il serait une sorte de nouveau René Coty ou Vincent Auriol. Impuissant (qui pouvait se faire des illusions ?) mais digne. Or si le pire n’est pas toujours certain il n’est jamais à exclure. Un jour, il confond le Japon et la Chine, un autre jour, le 21 février 2014, il judaïse le groupe Manouchian, arménien, pas plus, pas moins. Ce n’est plus un président, c’est Garcimore. Le cabinet de Madame Taubira avait rebaptisé le cardinal André Vingt-Trois « André XXIII » (sic). Que font les conseillers du Président et des ministres ? Qui sont ces conseillers ? Qu’est-ce que c’est que ces zozos ? Énarques peut-être mais incultes à coup sûr. Et chers payés en plus. Par nous.

    Suite des gaffes. A eu lieu récemment le fameux diner du Conseil Représentatif des Institutions Juives de France (ce qui bizarrement donne le CRIF et non le CRIJF, il est vrai que l’ancienne dénomination était Conseil Représentatif des Israélites de France). A cette occasion, le président François Hollande a évoqué les victimes du tueur Mohamed Merah, quatre français juifs et trois militaires français. Il a parlé de ceux-ci comme de trois musulmans. Or, l’un de ces militaires, Abel Chennouf, était catholique. D’origine algérienne, kabyle pour être précis, et alsacienne, mais chrétien, et exactement catholique.

    C’est (c’était) son droit non ? « Nul n’est assigné à ses origines » ne cessent de répéter les socialistes, et pas fichus de s’en souvenir quand un cas se présente ? Ils ne croient même pas à ce qu’ils disent. Bourde de Hollande donc. D’où des protestations indignées du père du militaire assassiné. On le comprend. Ce genre de bourde est très caractéristique de l’impensé de nos « élites ». Car pour les « élites », tous les Arabes sont musulmans, tous les Juifs sont sionistes, et tous les Noirs sont, au mieux, de braves garçons mais un peu simplets, au pire des sauvages (« pas entrés dans l’histoire »). L’idée qu’un Noir du Bénin soit aussi différent d’un Noir d’Ethiopie ou du Gabon qu’un Finlandais d’un Sicilien ou d’un Écossais ne leur vient pas à l’esprit.

    Ils n’ont que le mot « diversité » à la bouche mais réduisent la race à la couleur de peau, et la culture des non européens à des clichés journalistiques. Ils prônent la diversité pour les autres mais se marient entre eux. Ils se veulent « progressistes » et vitupèrent les « réacs » mais sont incapables de s’intéresser vraiment aux autres. Il n’y aura jamais, sorti de nos « élites », un Raoul Salan, capable d’écrire un dictionnaire français-laotien (il épousa d’ailleurs une laotienne). Les élites se veulent ouvertes au monde mais pour eux, le monde, c’est un hall d’aéroport ou le bar d’un hôtel international. « Le poisson pourrit par la tête », dit le proverbe chinois. Nous le voyons tous les jours.

    Boulevard Voltaire

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Des-boulettes-au-menu-du-CRIF

  • Feuille de route pour abattre la tyrannie médiatique

    En ouverture de la 5e cérémonie des Bobards d'Or hier, Jean-Yves le Gallou a émis 10 propositions, que voici :

    "1-  Développons encore l’esprit critique de nos concitoyens. Sapons ce qui leur reste de confiance dans les médias. C’est évidemment l’un des objectifs des Bobards d’Or : dénoncer les travers des médias par le rire. C’est aussi ce à quoi contribuent l’ACRIMED et l’OJIM, ces remarquables observatoires des médias.

    2-  Montrons sans relâche les mensonges des médias grâce au contrôle des faits (fact checking) instantané via Internet. Quand la Manif pour tous et le Printemps français ont condamné l’enseignement du genre à l’école, les médias bêlant ont dénoncé, je cite, une « rumeur ». En quelques heures les internautes ont apporté de multiples preuves des faits avancés. Nous savons désormais que pour les médias officiels « rumeur » est un mot de novlangue qui signifie « faits qu’il faut cacher ».

    3-  Surveillons de près l’AFP, sorte de préfecture de police de la pensée, où opèrent des professionnels du deux poids / deux mesures et des cadors de la désinformation. Créons un observatoire indépendant des dérives idéologiques, policières et politiques de l’AFP.

    4-  Montrons les travers des grands seigneurs des médias. Faisons apparaître leurs revenus, leurs compromissions, leurs ridicules. Dénonçons les cumulards qui répandent la même parole faisandée d’un média à l’autre. Appliquons-leur, à eux aussi, la transparence ; imposons des déclarations d’intérêt pour les journalistes et les médias.

    5-  Assurons la promotion gratuite de ceux qui discréditent le mieux les médias de l’oligarchie par leur suffisance, leur arrogance et leurs excès. Ah ! Patrick Cohen, Caroline Fourest, Christophe Barbier, Bruno Roger-Petit, Frédéric Haziza, Yann Barthès, merci, merci d’en faire trop ! Continuez !

    6-  Appelons les choses par leur nom: n’hésitons pas à parler de médias menteurs et de journalistes collabos ; les médias de propagande sont malmenés dans les manifs, c’est bien normal car les gens de Canal+, par exemple, ne sont pas des journalistes, ce sont des propagandistes, des diffamateurs, des délateurs, des désinformateurs, de vulgaires relais des pouvoirs dominants. Utilisons systématiquement le nom de médias de propagande pour qualifier la presse du système.

    7-  Cessons de ménager les médias de propagande. Cela ne sert à rien. Bravo à Dupont-Aignan de bousculer Apathie ou Haziza ! Bravo à Marine Le Pen de résister à leurs oukases ! Bravo à la Manif pour tous, au Printemps français ou à Jour de colère de déplacer des foules immenses malgré le mépris des medias de propagande! Merci à ces médias de leur silence : ils apportent ainsi la preuve bénéfique qu’on peut se passer d’eux et que leur faire des risettes ne sert à rien.

    8-  Semons le doute dans le camp adverse. Portons-y la contradiction – pour les journalistes eux-mêmes et pour leurs lecteurs – en intervenant dans les commentaires ou sur les réseaux sociaux des médias de propagande, sans agressivité ni invectives mais avec des faits, rien que des faits. N’oublions pas que l’Union soviétique est tombée quand les apparatchiks qui la dirigeaient ont cessé d’y croire. Déstabilisons les croyances de la médiacratie, à travers Twitter notamment.

    9-  Et surtout réinformons l’opinion sans relâche avec rigueur et précision : la réinformation, ce n’est pas une désinformation en sens contraire, c’est la remise des faits en perspective dans toute leur diversité. Je salue ici toute la réinfosphère sans qui rien ne serait possible.

    10-  Enfin professionnalisons les médias dissidents en lançant une école de journalisme alternatif."

    Vous pouvez visionner toute la cérémonie des Bobards d'Or ici et retrouver le palmarès ici.

    Louise Tudy

  • Élections, pièges à….

    Toujours ignares et bornés, souvent faméliques et corrompus, voilà les maîtres de la France. On nous dit qu'on les changera. Changer le personnel ne servira à rien. De pareilles institutions corrompent leurs hommes quels qu'ils soient.
    Charles Maurras.
    C'est un prodigieux moyen de propagande. C'est aussi, hélas, un élément d'abêtissement en ce sens que les gens se fient à ce qu'on leur montre. Ils n'imaginent plus. Ils voient. Ils perdent la notion de jugement et ils se prêtent gentiment à la fainéantise. La TV est dangereuse pour les hommes. L'alcoolisme, le bavardage, et la politique en font déjà des abrutis. Etait-il nécessaire d'ajouter encore quelque chose ?
    Louis-Ferdinand Céline.
    La République, ça ! Allons donc ! La République, cette puante macédoine défaisons, de mendiants, de prévaricateurs, de trafiquants d'influence, de ministres véreux ?
    Henri Béraud.
    Créer des mécontents pour obtenir les agités, et jouir enfin du désordre, c'est le procédé ordinaire de l'esprit de révolution.
    Charles Maurras.
    L’adrénaline fait frémir les candidats en lice. Les élections à venir donnent du travail aux journaleux et à leur canard en faillite, aux préfectures, aux politiciens évidemment et souvent à leur progéniture, à leur femme ou maîtresse, aux banques, aux imprimeries, à la Poste... Et puis les élections, surtout, font perdre du temps aux hommes et aux femmes qui n'ont rien compris. Tout d'abord, la campagne électorale les excite et attise les petites divisions de nounous "commèreuses" et de citoyens fictifs. Dans le même temps, les abrutis qui se prennent encore au jeu électoral cultivent consciemment ou inconsciemment (peu importe) un esprit de supporteur, de fan enclin à soutenir devant son poste chinois de télévision le dernier candidat "du" terroir mis à la mode par un Système qui tire les ficelles de toutes les marionnettes les plus en vue. (Que devient José Bové que le média graisseux et olivâtre a explicitement fait passer pour le nouvel Astérix de notre Gaule il y a quelques années et cela au cours d'une émission télé qui lui était entièrement consacrée en première partie de soirée ?) Candidat du terroir ou candidat du peuple comme l'inénarrable Jean-Luc Mélenchon qui passa toute sa jeunesse à pourrir son pantalon et son tablier en peau de porc au sein d'un Sénat où les profiteurs s'empiffrent comme des ténias bien planqués dans leur boue. Longévité sénatrice et maçonnerie rigolarde qui ne l'empêchent pas d'être présenté comme un homme populaire et même quasi révolutionnaire par ces média qui veulent faire l'opinion. Faut-il encore une fois, par ailleurs, décrire la manière avec laquelle les commentateurs assermentés présentent l'égérie des invertis et de la république en danger ? Cette femme parvenue à deux doigts de la fin de son processus de dédiabolisation serait la candidate du renouveau et de la laïcité défendue bec et ongle contre les terrifiants nazislamistes. Nous savons depuis 2002 et la grosse fanfaronnade de Roger Cukierman présentant le second tour obtenu par Jean-Marie Le Pen lors du 21 avril comme un avertissement adressé à la population judéophobe et antisioniste que l'opposition patriotique officielle était factice. Cet événement est en effet des plus éloquents, constitue l'indice que la grosse machinerie électorale est une énorme guignolerie qui persiste à dicter sa loi aux gens placides, abrutis, éduqués, polis, bêtes suivant les ordres appuyés de l'Engeance. Et la masse d'individus ébahis reste suffisamment importante pour que rien ne change. Grâce à la magie des élections qui dessinent artificiellement les camps politiques puis malaxent les consciences subjuguées par ces partis tout superficiels et qui ne peuvent faire un tri politique qu'en fonction de ce que le Système propose, le citoyen isolé comme jamais dans cette société contre-nature est condamné à tourner en rond jusqu'à la mort. Car évidemment, les choix proposés sont tous artificiels : ils ont l'apparence de la radicalité, de la nouveauté, de l'authenticité, de la générosité, de la tolérance, de l'intransigeance, de la propreté, de l'écologie, du patriotisme, du racisme, que sais-je encore ? C'est un peu comme le cinéma 3D qui déglingue les yeux et le bulbe des petits enfants cinéphiles. L'impression totale du réel, mais surtout, en outre, l'impossibilité de fuir cette prison mentale. Trop de journaux, trop de télé, trop de radio, trop de conformisme au travail, à l'école, en famille, trop de politesse idéologique, trop de retenue, trop de grégarisme, trop d'ignorance, trop de naïveté, trop de pensée comprimée, trop de tabous. L'électeur est avant tout un individu enseveli de préjugés systémiques. Il est programmé mentalement au cours de son interminable enfance (une enfance et une adolescence prolongées et des études souvent bidon qui n'en finissent pas) non seulement pour vénérer (même inconsciemment) ou pour maintenir complètement irrationnellement un état d'esprit maladif de tolérance, d'antiracisme névrotique, une propension à ne pas accepter l'enracinement, à exiger l'égalité pour rien, à se chamailler entre frères et à se faire battre sans broncher par l'Autre, mais aussi est-il programmé, le cerveau verrouillé, pour ne pas imaginer la vie, la société, le monde sans l’électoralisme, sans l'urne qui sanctifie, sans la griserie des vingt heures annonçant le vainqueur et le défait, sans ce suspens interminable qui précède le grand match, le Super Bowl de la politicaillerie émaillée de ses strass, de ses paillettes et de ses publicités.
    La comédie américaine grand public de facture moyenne The Truman Show constitue dans une certaine mesure une allégorie de ce que vit l'électeur lambda. Il a le sentiment d'avoir le choix, de pouvoir s'engager d'une manière opératoire sur tel ou tel chemin, d'aimer ou de ne pas apprécier telle ou telle personne, de « voir ailleurs » quand il le souhaite. Ce sentiment de liberté n'est pas remis en cause, jamais remis en question en son for intérieur ; il le vit naturellement. Sous l'œil torve de ses maîtres qu'il ne parvient même pas à détecter (puisqu'il ne les cherche pas...), l'électeur s'excite, pactise, s'épanche, déchante, erre, s'agrippe de nouveau à son candidat, à son parti ; et c'est reparti pour un tour. Parfois l'image du hamster enfermé dans sa cage affreuse et tournant, désœuvré, sa roue, nous fait penser à cet électeur qui s'excite ainsi bestialement ou comme un chien baveux avec son os en plastique qui fait pouet pouet quand il le mord en grognant. Mais voilà, l'élection l'a fait fantasmer ; il s'est défoulé par son biais ; il a rêvé ; il a trouvé un nouveau point d'appui ; il a le sentiment faux de ne pas être seul. Bref, l'électeur ne peut imaginer la politique autrement que dans le cadre prétendument démocratique. L'électeur actif tout comme l'électeur passif, le petit nightclubeur qui n'a jamais voté et qui ne votera jamais ! Il faut le dire sans ambages : il existe bel et bien une conscience collective assise sur la croyance superstitieuse de la démocratie curative et de l'élection prophylactique. Il existe bien la survivance historique de l'homme providentiel dans cette conscience collective mais même l'unité héroïque, l'individu charismatique désiré reste assimilé, dans cette idéosphère si prégnante, au système électoral dans son entièreté.
    Réveillons-nous !
    D'aucuns nous rétorqueront que la critique de l'électoralisme et du démocratisme est incongrue à quelques semaines des élections préférées des Français, les municipales. Pouah ! Nous connaissons les antiennes des "modérants" ne manquant jamais de nous dire que les municipales ont leur spécificité, que ces élections ne sont pas contrôlées par le Système. Enfin, avec le bulldozer de l’intercomrnunalité, l'aspect pragmatique des élections locales en a pris un coup... Les petites libertés disparaissent, qu'on le veuille ou non. Mais reste la grosse propagande électoraliste amadouant l'homme, l'exhortant à participer au devoir de sa liberté. Car la petite élection locale, celle où presque tout le monde connaît tout le monde, la villageoise, n'a pas besoin de la fanfare médiatique pour vivre, n'a pas besoin du fantasme démocratiste pour être considérée comme utile : elle est une histoire de familles, a trait à la vie organique des populations enracinées. Nous pensons quant à nous que si nous pouvions nous en passer pendant quelque temps, ce ne serait pas plus mal. Histoire de désintoxiquer complètement le Français, de le désaliéner, de le mettre devant le fait accompli qui lui dessillera les yeux.
    Oui nous pouvons vivre sans démocratie effective ou de carton ! Doit-il s'en convaincre avant d'appréhender, enfin, son intrinsèque nocivité ?
    Il est plus que temps de renouer avec la pensée nationaliste et antidémocratique. Pensée centrale et axiome politique oublié avec ces quarante ans de Front national et de jeux électoraux incessants. Quarante ans d'approximation nationale, quarante ans de publicité démocratique sous le masque patriotique, quarante ans de volontés gaspillées, quarante ans d'oubli, quarante ans pour remiser dans les livres d'histoire écrits par d'obscurs nomades la pensée nationaliste radicale. Une longévité étouffante qui ne permit in fine qu'à légitimer auprès de la mouvance nationale l'urne poisseuse de la Gueuse et la grand-messe du Vingt heures.
    Il faut douter, enfin, du patriotisme et dénier le nationalisme à ces électoralistes bien peignés qui s'incrustent chez les nationalistes sincères pour trouver colleurs d'affiches, cotisants et cybers militants. Mais bon sang ! Comment pourrions-nous oublier la grande leçon d'un Ernest Renan, libéral contraint de témoigner en faveur de la monarchie entière, de la non-démocratie dans son essence et même de la dictature.
    « En quoi consiste la vraie pénitence ? s'interroge Renan. Tous les Pères de la vie spirituelle sont d'accord sur ce point : la pénitence ne consiste pas à mener une vie dure, à jeûner, à se mortifier. Elle consiste à se corriger de ses défauts, et parmi ses défauts à se corriger justement de ceux qu'on aime, de ce défaut favori qui est presque toujours le fond même de notre nature, le principe secret de nos actions. Quel est pour la France ce défaut favori, dont il importe avant tout qu 'elle se corrige ? C'est le goût de la démocratie superficielle [...]. Corrigeons-nous de la démocratie. » Cette dernière est la pire erreur. « C'est, en tout cas, l'erreur qui affaiblit le plus une nation. Une assemblée élue ne réforme pas. Donnez à la France un roi jeune, sérieux, austère en ses mœurs ; qu'il règne cinquante ans, qu'il groupe autour de lui des hommes âpres au travail, fanatiques de leur œuvre, et la France aura encore un siècle de gloire et de prospérité. »
    Les élections municipales ne peuvent redorer le blason de leur démocratie. Quels que soient les résultats des prochaines fêtes urniques. Nous nous rappelons, de notre côté, de l'extase vécue par de jeunes militants à la suite de la victoire des Mégret à Vitrolles... « Aujourd'hui Vitrolles, demain la France ! » lisions-nous alors sur les murs de notre université. Il n'a pas fallu grand-chose pour dégonfler l'euphorie mégrétiste et, à terme, nous l'avons observé, le nationalisme de certains militants. Aujourd'hui ces élections s'illustrent avant tout par la mise en valeur d'un FN post-nationaliste et d'un populisme des plus niais. Les histoires de fesses de Hollande, les petites polémiques cousues main, et la starisation de candidats hybrides comme ce transsexuel effrayant étiqueté écologiste qui comble de bonheur gitons politiciens, journaleux égrillards, dégénérés tératoïdes,crapoussins de bistrots, janissaires préfectoraux, greluchons de conseils régionaux, hétaïres élyséennes, cagots voyageurs, uranistes marinistes, et Roger-bontemps du spectacle télévisuel, complétant le tableau d'une campagne électorale toujours plus dérisoire.
    Nous devons rompre radicalement avec la culture morbide de l'électoralisme, et c'est à nous de prendre l'initiative, de décider du moment où plus rien ne sera comme avant ! C'est à nous de prôner la fin de la démocratie. Personne ne le fera à notre place. Ni Dieudonné, ni Zemmour, ni la familia ou la maisonnée Le Pen, ni les prétendants de telle ou telle dynastie moribonde. Si nous devons commencer par la destruction des symboles démocratiques, nous le ferons. À nous de réfléchir dès maintenant sur l'incontournable problématique anti-démocratique. Arrêtons de perdre un temps si précieux avec ces gesticulations qui ne profitent qu'à quelques malins et à l'Engeance.
    François-Xavier Rochette. Rivarol du 27 février 2014

  • Nouvel Arbitre : Réveil d’une conscience politique mais où se former ?

    L’année dernière nous avons assisté ou participé à cette vague de contestation face au gouvernement et nombre d’entre nous ont souhaité se former en politique. Mais où ? Avec qui ? Quand ?

    Nous vous proposons une série d’articles vous présentant tour à tour ces mouvements, cercles, groupes – qu’ils soient à Paris ou en Province.

    Partie 1 : DEXTRA

    http://dextra.fr/

    Sur le site, il y est définit comme   »une organisation politique apparue en 2009 qui s’est fixé pour objectif de reforger une droite authentique qui soit fidèle aux leçons de la philosophie classique afin de définir les principes et les axes d’une action politique au service de la France et des Français. ».

    La clé de voûte de la formation à Dextra est l’enracinement – un enracinement dans et pour la France, un véritable patriotisme et nationalisme qui constitue le socle de leur réflexion et la base de leur regroupement.

    Le mode de procédé est assez simple : Dextra propose des conférences d’hommes et de femmes politiques, de juristes, de philosophes pouvant nous éclairer sur certains points de lois, sur un parti, sur des questions de société …. Les conférences se déroulent tous les vendredi à Paris et une fois par mois environ à Versailles. Par ailleurs, il existe une université d’été où ils se retrouvent pour passer une semaine à se former.

    L’organisation a été fondée bien avant les manifs pour tous, ils sont déjà bien ancrés dans la réalité politique et militante, la formation par conférences et échanges permet à la fois d’apprendre et à la fois d’exercer l’art de la discussion. Ces points – et il y en a d’autres – sont des avantages non négligeables pour qui voudrait commencer à s’engager en acceptant d’avoir encore beaucoup à apprendre. Le politiquement correct et la condescendance ne sont pas de mise.

    Voilà un bon moyen de devenir citoyen en aimant son pays, sa patrie

    Pour les personnes désireuses d’apprendre et de se former une bière à la main, dans une bonne ambiance ; pour ceux qui se cherchent encore entre les différents partis et différentes idées défendues à droite ; enfin, pour la qualité des conférences, nous vous conseillons de faire un tour sur leur site et d’aller à une ou plusieurs conférences. Nos collègues de La Table Ronde seront présents ce soir à Versailles pour la conférence de Chauprade et vous retraceront la soirée (pour ceux qui ne pourraient pas y aller) - http://latableronde.wordpress.com/

    http://dextra.fr/2014/02/06/1202-conference-versailles-par-aymeric-chauprade/

    Il est fortement conseillé aux Versaillais de s’y rendre autant pour découvrir que pour rencontrer Monsieur Chauprade.

    Nous reviendrons sur le sujet une prochaine fois…

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  • Ce qui est écrit dans les documents brandis par Christiane Taubira

    « Non, je n'ai pas d'informations concernant la date, la durée, le contenu des interceptions judiciaires », a assuré Christiane Taubira, juste après le conseil des ministres du mercredi 12 mars. Accusée de mensonge par la droite dans l'affaire des écoutes de Nicolas Sarkozy, la ministre de la justice a brandi deux lettres. L'une du  procureur national financier, Eliane Houlette, adressée au procureur général de Paris, l'autre d'un représentant de ce dernier à la garde des sceaux. Sur les photos de ces documents, le contenu des lettres est facilement lisible, même si certains passages sont cachés par la main de Mme Taubira.

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