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  • Radio Courtoisie : Chine, la guerre des monnaies (Audio)

    Libre journal de la Résistance française, diffusé le mercredi 02 avril 2014 sur Radio Courtoisie. Emmanuel Ratier recevait Jean-François Goulon et Lucien Cerise pour leur traduction de l’ouvrage de HongBing Song “La guerre des monnaies, la Chine et le Nouvel Ordre Mondial “.

     

  • La Place Vendôme sombre dans la violence : les sentinelles témoins d'une France malade

  • Violences policières : le nouveau gouvernement n’a pas changé de méthode

     

    sentinellesA peine la nouvelle du nouveau gouvernement tombée et les bonnes habitudes reprennent de chaque côté. Plusieurs centaines de Veilleurs et Sentinelles se sont regroupées aux abords du Ministère de la Justice pour protester contre le maintien de Taubira. Cependant les forces de l’ordre avaient déjà bloqué la Place Vendôme si bien qu’il a été impossible d’y accéder. Les manifestants se sont donc regroupés aux abords. C’est alors qu’ils ont été évacués de manière parfois violente. L’un d’eux a même dû aller à l’hôpital et en est ressorti avec trois jours d’arrêt. Il y a eu cinq interpellations. D’autres Sentinelles se sont ensuite dirigées vers l’Assemblée Nationale où là aussi un important déploiement de forces de l’ordre les attendaient. Le message est passé. Manuel Valls a changé de ministère mais pas de méthode !

    http://medias-presse.info/violence-policiere-le-nouveau-gouvernement-na-pas-change-de-methode/8272

  • Les LGBT de l'UMP s'en prennent à Christine Boutin

    Des membres de l'UMP demandent à faire condamner Christine Boutin pour ses propos. Florian Silnicki, délégué et membre fondateur de la Nouvelle Donne (collectif regroupant les plus jeunes secrétaires nationaux du parti) et Sébastien Chenu, secrétaire national de l’UMP en charge de l’exception culturelle et fondateur de GAYLIB, écrivent dans un communiqué :

    "Nous condamnons avec la plus grande sévérité les déclarations de Christine Boutin. Rien ne saurait excuser ou légitimer ces propos. Nous souhaitons que le parquet de Paris se saisisse sans délai de ces déclarations dangereuses. Ce dérapage n'en est plus un. Ces déclarations choquantes ne sont pas une opinion mais un délit pénal. Christine Boutin doit être condamnée. La description de l'homosexualité comme "une abomination" prouve une fois de plus l'homophobie profondément enracinée au coeur de la pensée de Madame Boutin. Que Madame Boutin mesure les conséquences que ces déclarations ont sur les homosexuels et notamment les plus jeunes qui peuvent avoir du mal à faire accepter leur choix amoureux et qui subissent les fruits de ces dérapages parfaitement contrôlés. La République doit rappeler à Madame Boutin que la liberté d'expression a des limites: celle de la mise en danger d'autrui puisque son refus de l'autre comme étant son égal est désormais
    clairement posé sur la place publique. Nous appelons l'UMP à condamner ces propos et à exclure définitivement Madame Boutin de toute association ou participation aux instances même consultatives."

    Ces deux olibrius vont devoir poursuivre tous les catholiques, puisque l'Eglise enseigne :

    "S’appuyant sur la Sainte Écriture, qui les présente comme des dépravations graves, la Tradition a toujours déclaré que " les actes d’homosexualité sont intrinsèquement désordonnés ". Ils sont contraires à la loi naturelle. Ils ferment l’acte sexuel au don de la vie. Ils ne procèdent pas d’une complémentarité affective et sexuelle véritable. Ils ne sauraient recevoir d’approbation en aucun cas."

    Michel Janva

  • De l’Ukraine à l’Eurasisme

    Les chroniques de la vieille Europe recevait sur Radio Courtoisie Pascal Gauchon, rédacteur en chef de la nouvelle revue de géopolitique Conflits à propos de son dossier “Eurasie, le grand dessein de Poutine”.

     

    2013, année Poutine. Le journal britannique The Times l’a nommé homme de l’année, le magazine américain Forbes l’a placé en tête des « personnalités les plus puissantes de la planète ». Jusqu’aux jeux Olympiques de Sotchi qui ont tourné à son avantage, alors que certains médias prédisaient le désastre… 2014, nouvelle année Poutine ? Sa feuille de route tient en un mot : Eurasie, un mythe auquel il entend donner un sens concret. Il s’agit de rassembler autour de la Russie les nations qui lui sont liées par la géographie et l’histoire. Avec cependant une première pierre d’achoppement, l’Ukraine. (extrait de Conflits n°1)

    Pour écouter ici

    Pascal Gauchon, admis à l’École normale supérieure en 1970, agrégé d’histoire en 1973. Depuis 1985, il est directeur de Prépasup, un institut privé spécialisé dans les classes préparatoires aux grandes écoles commerciales (ESSEC, HEC, ESCP Europe, EM Lyon, EDHEC) et aux instituts d’études politiques. Il assure un cours d’histoire, de géographie et de géopolitique en deuxième et troisième année à Ipesup.
    Les chroniques de la vieille Europe

  • La belle équipe de combat

    Communiqué ironique de Bernard Antony sur le nouveau gouvernement :

    "La composition du gouvernement décidé hier, 1er avril, et rendue publique ce jour, appelle les observations suivantes.

    Revoici en belle position Ségolène Royal. Il ne faut certes pas dauber ici sur les questions de la vie privée – vie publique du chef de l’Etat. Comme chacun le sait ceci n’interfère pas du tout sur les choix politiques de ce dernier. On mesure cependant ici la grandeur de madame Royal acceptant avec abnégation de travailler pour la République avec le père de ses enfants, bien qu’il l’ait abandonnée jadis. On aurait apprécié que dans le même élan de pure utilisation des compétences acquises, François Hollande eut le panache d’attribuer à Valérie Trierweiler, ardente militante LGBT, par exemple le ministère de la Santé. En effet celui-ci en tant que tel n’existe plus. Il aurait pu de même rétablir pour l’actrice Julie Gayet, ancienne militante ardente de la Ligue Communiste Révolutionnaire, celui du Temps libre, jadis voulu par François Mitterrand pour le gouvernement de Pierre Mauroy. Ceci n’aurait pas déplu au camarade Mélenchon.

    Madame Taubira, contrairement à ce que nous avions imprudemment anticipé, est maintenue à la Justice. En fait Manuel Valls qui a fait un beau tandem avec elle dans la mise en œuvre de la loi de dénaturation du mariage et de répression policière de ses opposants, n’était, sur d’autres plans, qu’en apparent désaccord avec elle. Ils étaient dans un jeu de rôle : Manuel jouait celui du méchant flic et Christiane celui de la gentille juge... pour les malfrats. Nul doute que l’entente de Manuel Valls et de Christiane Taubira sera désormais visiblement sans nuage. Madame la ministre de la Justice qui est, comme nul ne saurait en douter, titulaire de plusieurs authentiques doctorats, continuera à apporter au gouvernement les fruits de son expérience et de sa vaste culture.

    Quant à Manuel Valls on ne peut que comprendre le choix du chef de l’Etat quand on considère les grandes œuvres qu’il a accomplis comme ministre de l’Intérieur. Il a en effet, sans faiblir, courageusement dissout deux ou trois groupuscules d’extrême-droite qui mettaient la République en danger. Et il a combattu avec le courage des héroïques combattants de « No pasaran » l’effroyable menace des conjurés de la « quenelle »."

    Michel Janva

  • De la désinformation

    Voici quelques techniques courantes utilisées par différents organes de pouvoir – publics ou privés – cherchant à occulter des vérités qui dérangent. Il est utile de garder ces concepts à l’esprit lors de la lecture d’informations relatives à des sujets controversés (ils sont nombreux)… Pour autant, règle n°1, que vous sachiez même qu’ils le sont. Faites le test. Vous serez sans doute surpris de constater à quel point ces procédés percolent au travers de nombre de propos tenus par des instances officielles, des “experts” et par extension de nombreux médias.

    Technique n°1 : Évitement

    Ne pas écouter la controverse, ne pas la voir, ne pas en parler. Si elle n’est pas rapportée, elle n’existe pas et il n’y a pas lieu de s’en occuper.

    Technique n°2 : Superficialité

    N’aborder la controverse qu’en périphérie, sur des points mineurs voire pittoresques. Éviter soigneusement les points clés de l’argumentation.

    Technique n°3 : Indignation

    Rejeter le sujet de façon indignée (“jamais une chose pareille ne serait possible”). Jouer sur le sentiment d’incrédulité (“il y aurait eu des fuites”, “ça se saurait”, …)

    Technique n°4 : Rumeur

    Considérer la controverse comme une rumeur de plus, sans fondements, quels que soient les arguments présentés.

    Technique n°5 : Homme de paille

    Présenter la position de son adversaire de façon volontairement erronée, en sélectionnant son argument le plus faible, en amplifiant sa portée puis en le détruisant.

    Technique n°6 : Messager

    Décrédibiliser le porteur du message. Par extension, associer les opposants à des dénominations impopulaires telles que “excentrique”, “extrême-droite”, “gauchiste”, “terroriste”, “conspirationniste”, “radical”, “fanatique”, ou même “blonde” etc…

    Technique n°6 bis: Attaque ad hominem

    Très appréciée et souvent utilisée. Quitter l’objet de la querelle (indéfendable) et diriger les attaques sur la personne de l’opposant en tenant des propos désobligeants, blessants ou grossiers à son égard. C’est un appel des facultés de l’esprit à celles du corps ou à l’animalité.

    Technique n°7 : Biais

    Exacerber tous les faits qui pourraient donner à penser que l’opposant opère en dissimulant ses véritables intentions ou est sujet à tout autre forme de biais.

    Technique n°8 : Confusion

    Quelque soit le niveau de la polémique mais sans y faire référence, confirmer la thèse officielle par un communiqué laconique sur une nouvelle étude favorable et rassurante.

    Technique n°9 : Autorité

    S’associer à l’autorité (organismes internationaux etc.) et présenter ses arguments avec suffisamment de jargon, de détails techniques et de sources pour les crédibiliser.

    Technique n°10 : Innocence

    Faire l’innocent. Quelle que soit la solidité des arguments de l’opposant, éviter la discussion en leur contestant toute crédibilité, toute existence de preuves, toute logique ou tout sens. Mélanger le tout pour un maximum d’efficacité.

    Technique n°11 : Amalgame

    Associer les charges de l’opposant à des charges farfelues facilement réfutables, qu’elles soient antérieures ou le fait d’autres opposants. En y étant associées, les charges subséquentes, quelle que soit leur validité, sont alors beaucoup plus facilement discréditées.

    Technique n°12 : Diviser

    Diviser pour mieux régner et par extension mettre l’accent sur les différences entre les différents courants des opposants et l’impression de chaos que cela procure.

    Technique n°13 : Pseudo-débat

    Présenter la version de l’opposant en premier lieu puis démentir par une succession de déclarations issues de sources faisant apparemment autorité.

    Technique n°14 : Confession

    Admettre avec candeur que des manquements (mineurs) ont été identifiés et que des solutions ont été apportées. Les opposants cependant en ont tiré parti pour gonfler la controverse et tenter de démontrer ce qui n’existe pas.

    Technique n°15 : Édulcorer

    Utiliser des termes techniques sans contenu émotif pour décrire le problème.

    Technique n°16 : Énigme

    Les énigmes n’ont pas de solution. Étant donné la multitude des paramètres, des intervenants et de leurs interactions, le sujet est bien trop complexe pour ne pouvoir être jamais résolu. Une technique couramment utilisée pour décourager ceux qui cherchent à suivre…

    Technique n°17 : Solution complète

    Éviter le problème en exigeant de l’opposant qu’il fournisse une solution complète à la résolution de la controverse.

    Technique n° 18 : Omission

    Omettre des preuves, des publications ou des témoignages contraires. S’ils n’existent pas, ce ne sont pas des faits, et le sujet ne doit pas être couvert.

    Technique n°19 : Sang froid

    Amener l’opposant à argumenter dans une position difficile et jouer sur sa perte de sang froid pour le décrédibiliser.

    Technique n°20 : Expertise

    “You don’t bite de hand that feeds you”, disent les Anglais (vous ne mordez pas la main qui vous nourrit). Créer son propre groupe d’experts et le financer directement ou indirectement.

    Technique n°21 : Preuve impossible

    Ignorer les preuves présentées par l’opposant comme étant non pertinentes et lui demander des preuves inaccessibles, que ce soit matériellement (non disponibles ou soustraites au regard du public), techniquement (années de recherche) ou financièrement.

    Technique n° 22 : Déni

    Dénier toute crédibilité ou être extrêmement critique vis à vis de publications, de témoignages ou même de propos officiels d’organes de pouvoir, en les désignant comme des “sources non valides” ou “des éléments sortis de leur contexte”.

    Technique n°23 : Fausse preuve

    Introduire des éléments contradictoires par rapport à l’argument de l’opposant, au besoin en fabriquant de fausses preuves, par exemple sous la forme d’études scientifiques au protocole particulièrement étudié.

    Technique n°24 : Grand Jury

    Organiser un grand jury ou des états généraux avec tous les atours de la consultation la plus large et la plus ouverte qui soient. Neutraliser ensuite les sujets qui fâchent et présenter le rapport final comme étant l’état du consensus général.

    Technique n°25 : Diversion et distraction

    Créer l’événement ailleurs pour distraire et écarter l’attention du public.

    zorgonaute.wordpress.com

    http://fortune.fdesouche.com/334849-de-la-desinformation#more-334849

  • Sortir du mondialisme et de la république antisociale :

    L’ancien Régime vécu des siècles en communauté avec les organisations ouvrières qu’il protégeait. Le pouvoir royal, sans aucun contrôle arbitraire laissa les corps de métiers s’organiser librement, dans l’intérêt commun, avec le principe de subsidiarité, cher aux Etats chrétiens. La République détruisit tout l’édifice protecteur. Elle supprima les corps de métiers et interdit aux ouvriers de s’associer pour « leur soi-disant intérêt commun ». Elle pilla les milliards accumulés pendant des siècles par les corporations, servant de primitives caisses d’assurance et de maladie, de retraite et de formation et d’aides diverses…Un vol manifeste et honteux quand on connaît la misère du peuple entrant dans l’effroyable révolution industrielle du XIXe siècle. Mais le scandale de la République naissante ne s’arrête pas là, suppression de toutes les fêtes religieuses et des dimanches qui constituaient des temps de repos. La semaine du « Décadi » fut instauré, dix jours d’affilés de travail, sans repos, tout âge confondu et pour tout sexe, voilà pour l’égalité. Durant le siècle qui suivit, ceux qui se battront pour soulager cette misère, ne seront pas de gauche ni libéraux mais d’ardents royalistes dont la volonté est résumé par ce que disait au début du XXe siècle le Père de Pascal : « Social parce que Royaliste ». Peuple et Roi ont une histoire commune qui vient du fond des âges, presque mystique. D’autant qu’à la différence de la gauche qui deviendra sociale dans le but d’utiliser la misère pour en faire des bataillons de contestataires, les royalistes aideront pour l’humanisme et sans attendre un quelconque remerciement, par chevalerie.

    La Tour du Pin :

    La Tour du Pin construisit durant sa vie, une doctrine sociale en vue de restaurer un système où le citoyen reprendrait ses pouvoirs usurpés par la République. De la famille au plus proche du pouvoir, par le principe des « Etats Généraux ». Une organisation qui prouva son efficacité et qui, empirique peut demain par ses expériences positives de participation décentralisée, faire de la France un pays humaniste et puissant. L’homme décidera de nouveau dans sa commune et son métier de tout ce qui le touche : congés, retraite, impôt, votes, famille, commune…Une Libération Nationale des citoyens redevenus responsables de leur destin, contre l’emprise des partis donnant leurs directives. Il existe encore certains cantons Suisses qui votent à main levée sur la place du village. C’était ainsi, en France avant la révolution et l’enseignement républicain s’est bien gardé de le relater… Qu’est ce que la vie ? Doit-elle être dirigé par d’autres, parlant en notre nom ? Un corporatisme caricaturé sera utilisé pendant les années 40, dans notre pays occupé, sans grand résultat mais ayant apporté, quand même un peu de réconfort au monde ouvrier. L’expérience doit servir de canevas pour en tirer des lois salutaires pour une réelle politique sociale. La justice et la paix sociale réclament une organisation communautaire calqué sur le principe des anciennes corporations qui, seules garantissaient des réalisations sociales, justes et durables. Ecoutons Antoine Murat :
    « Cette organisation exige des institutions qui soient enracinées dans les lieux où s’exercent les activités professionnelles : communes, pays, départements, provinces, nation.»
    Une saine décentralisation devra être le préalable indispensable pour la réalisation de ce projet. Un véritable régionalisme serait le terreau d’où pourrait naître des organisations autonomes dans leurs administrations et seraient reconnues par les pouvoirs publics. Il faut donc recréer les corps intermédiaires : communaux, provinciaux, professionnels…

    Ceux-ci devront informer les instances supérieurs de leurs besoins jusqu’à l’Etat : « Ils représentent les intérêts qu’ils gèrent. Un régime représentatif est en place, habile à instruire l’Etat, des besoins et des droits des diverses communautés qui forment aux différents niveaux de la vie nationale, la société française. L’ordre corporatif suit l’ordre naturel des activités sociales. L’organisation corporative, décentralisée et représentative, éclaire l’Etat, organe suprême du bien commun. En même temps qu’ils instruisent ainsi le pouvoir, les corps intermédiaires le décharge de multiples tâches dont ils ont la charge.» (A. Murat)
    Tout cela à la condition que le pouvoir soit indépendant (absolu en latin) débarrassé des tâches subalternes pour laisser le pays s’administrer pendant qu’il se charge des hautes responsabilités diplomatiques, de la haute justice, de l’armée…

    Le pouvoir royal :

    Enfin un pouvoir possédant la durée pour reconstruire ce que deux cents ans de République aura détruit d’humanisme dans la société française. Seule, la Monarchie peut concilier autorité et libertés, comme dit Maître Murat : « Le roi héréditaire est le mainteneur de l’unité et des diversités, dans l’espace comme dans le temps…La restauration des associations professionnelles, dans le monde nouveau, avait ses exigences. La constitution des corps de métiers, leur fonctionnement, leur représentation de même que la rénovation des communes, des « pays », des provinces risquaient d’être fragiles, sans grande efficacité, voire dangereux, sans un Etat souverain qui collabore avec eux, qui les encourage, les écoute, les protège, au besoin les corrige. » Seul un roi peut être fédérateur des républiques françaises réellement libérées de l’Etat centralisateur jacobin qui malgré tout subsiste. La décentralisation socialiste ne fut qu’une déconcentration administrative, où les luttes partisanes trouvèrent de nouveaux lieux de conflits et donnèrent finalement naissance à de nombreux petits mandarins locaux… « Les républiques françaises, territoriales et professionnelles, ont besoin d’un fédérateur. On ne sauve une nation qu’en respectant, ou bien en retrouvant, le principe qui a présidé à sa naissance.» (A.Murat)
    La Tour du Pin, par l’observation, comme Le Play et plus tard Maurras, mit comme préambule, l’homme social (école d’Aristote…) ayant besoin de vie communautaire par l’association. « La France était hérissée de libertés » disait l’historien Frantz Funck Brentano, dans des formes multiples et variées : clans, cités, guildes, franchises, bourgs, communes, confréries, compagnons, maîtrises, jurandes, universités, ordres, sociétés… « Le corporatisme conjugue l’organisation professionnelle à la décentralisation, au régionalisme à la représentation des intérêts et des droits. Il ne s’agit pas seulement d’un syndicalisme plus parfait qui se prolongerait et s’achèverait dans un organisme plus étendu et plus puissant. Ce ne sont pas de simples corps socioprofessionnels s’interpénétrant et s’échelonnant qui couvriraient le territoire et s’élèveraient en pyramides suivant un plan rationnel dans un mécanisme logique et complexe » (A. Murat)
    Tout cela pour préciser que ces corps de métiers légifèrent dans tout ce qui concerne la profession que ce soit dans les fêtes chômées, les conditions de travail, les heures de travail, le salaire, la justice professionnelle, la formation, les assurances et retraites, la qualité…Nous entrerons ainsi dans le modernisme où l’homme reprend son destin en main. Le sens des réformes doit aller comme le définissait Henri V comte de Chambord :
    « la constitution volontaire et réglée des corporations libres deviendrait un des éléments les plus puissants de l’ordre et de l’harmonie sociale, et que ces corporations pourraient entrer dans l’organisation de la commune et dans les bases de l’électorat et du suffrage ? Considération qui touche un des points les plus graves de la politique de l’avenir». On touche là, peut être, une des causes essentielles de l’échec de la Restauration. Les rois sont revenus dans un système républicano-bonapartiste administratif, véritable gaufrier sur la France …

    Le pays aspirait à une réforme en profondeur mêlée de décentralisation et de reconstitution de corps professionnels…Le parlementarisme ne vit que de passions éphémères à coup de publicités, la foule change d’opinion du jour au lendemain...
    Ecoutons La Tour du Pin : « Il est fatal que les électeurs corrompent leur député par leurs exigences et que celui-ci corrompe ses électeurs par ses complaisances depuis que, de contrôleur du gouvernement, il est devenu participant. Les lois n’en sont pas moins viciées que les mœurs, parce que dans le système une question ne se présente jamais à la délibération par son principe, mais par les conséquences du vote qu’elle entraînera.»
    Le parlementarisme est donc un système dangereux, artificiel et dépassé. L’individu roi au détriment de la famille entraîne la société vers le totalitarisme. C’est pour cela que la Révolution de 89 dans son fondement rousseauiste porte en germe tous les totalitarismes qui ont suivis, qu’ils soient robespierristes, fascistes, communistes ou autres…La racine du mal est dans la volonté de faire de l’individu un absolu et de construire la société avec cette abstraction anti-naturelle. Le temps n’est pas loin où se dresse l’échafaud et où la moindre originalité disparaît au nom du « Pas de liberté pour les ennemis de la Liberté ». Le fondement individualiste détruit la société et amène le despotisme et la dictature. Le «Contrat Social» et le «Code Civil» de Napoléon détruisirent toutes les libertés (corps intermédiaires, franchises, droits…). Il suffit pour le prouver de relire la lettre de Napoléon à son frère en Italie lui conseillant d’y mettre le fameux Code civil… «Cet Etat tient à la merci de sa loi les personnes et les biens. Chacun se trouve seul contre l’Etat » (A.Murat)
    L’établissement d’un régime représentatif où chaque personne serait active en tant que citoyen par sa famille, dans sa commune, par son métier. Des élections multiples où gravirait non des partis politiques mais des compétences. Il faudrait alors choisir un digne représentant tant dans le métier que dans la commune. On arriverait alors à un système organique et naturel d’organisation de la cité.

    Notre Jour Viendra…

    Frédéric WINKLER

    http://www.actionroyaliste.com/bibliotheque-du-gar/les-revues-sociales-asc/1337-sortir-du-mondialisme-et-de-la-republique-antisociale-

  • Pourquoi les écolos quittent le navire ?

    À force de descendre vers des abîmes d’impopularité toujours plus profonds, François Hollande prendra-t-il enfin acte du rejet massif des Français à son égard ?
    Mais pourquoi donc les écolos quittent-ils le navire ? Parce que la soupe du gouvernement ne serait plus assez bonne ? Parce que, tout compte fait, les maroquins, bof ? Parce qu’ils seraient définitivement allergiques à Valls qui leur donnerait des boutons ?
    Laissez-moi rire… Les écolos se sont toujours accommodés de Valls, lequel, en réalité, leur a permis à peu de frais, alors qu’ils faisaient mine de le combattre férocement et le brocardaient chaque fois qu’ils le pouvaient, de se mettre en valeur à l’intérieur du gouvernement Ayrault. Quant aux maroquins ministériels, loin d’en être blasés, ils en sont extrêmement friands puisque, à chaque négociation avec le Parti socialiste, ils en réclament toujours plus. Les écolos ne sont en effet jamais les derniers quand il s’agit d’aller à la soupe : on l’a bien vu en mai 2012 où ils ont demandé et obtenu deux portefeuilles malgré le score ridicule de leur candidat au premier tour des présidentielles (Eva Joly : 2,31 %).
    Alors, pourquoi ? Mais parce que les élections européennes sont dans deux mois ! Pour eux, en effet, il ne s’agit nullement d’une rupture stratégique fondamentale, d’un divorce définitif avec leurs protecteurs socialistes, mais seulement d’un retrait tactique momentané.
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  • Après Manuel Gaz, Bernard GAVeneuve contre les Sentinelles ?

    L'opération Sentinelles lancée ce soir par La Manif pour tous ne semble pas plaire au pseudo-nouveau gouvernement. Comme vous le signalait Michel dans ce précédent post, dès la fin de l'après-midi, la place Vendôme était bouclée.

    S 0 Quelques personnes ont réussi à passer malgré tout, avant d'être prestement évacuées. Même les chiens veillent :

    S33 19h : voilà donc ce que donne cette opération Sentinelles inversée, alors que des hooligans supporters du PSG et de Chelsea s'affrontent dans un bar, rue Saint Denis, faisant plusieurs blessés...

    S1Plus d'une centaine de Sentinelles affluent :

    S3

    Certaines décident d'adopter une attitude menaçante, en chantant "l'Espérance" :


    S4Voir la suite