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  • Formation pour jeunes résistants !

    Une solide formation politique, historique, culturelle et technique est indispensable à tous ceux qui veulent comprendre notre monde, et agir pour changer notre société.

    Nous relayons donc volontiers cette annonce du Renouveau français, une organisation sérieuse et fiable :

    « Les camps d’été du RF sont un point fort de notre mouvement, profitez-en, faites-en profiter vos enfants !
    Ne ratez pas ce grand moment de formation et de camaraderie !
    Le programme sera riche et des personnalités qualifiées interviendront (auteurs, conférenciers, etc). »

    Détails et inscription ici.

     
  • Laurent Obertone annonce la sortie de deux nouveaux livres

    Dans une vidéo, Laurent Obertone et les éditions Ring annoncent la sortie pour janvier 2015 de deux nouveaux ouvrages dont l’un est La France Orange Mécanique mais revu et augmenté et l’autre une grande enquête dont le contenu n’a pas été dévoilé. Cela s’annonce déjà explosif quand on se souvient la polémique vive qu’avait suscité la sortie de l’ouvrage sur la violence et l’insécurité en France. A suivre donc…


    LAURENT OBERTONE : DEUX LIVRES EN JANVIER 2015 par Editions_Ring

  • Bréviaire de "réinformation" historique

    Dans une société qui se réclame d’un adogmatisme absolu, le seul dogme intangible est la croyance en l’homme et à ses progrès, qui implique la fausseté du christianisme, religion traditionnelle par excellence. Pour lutter contre cet ennemi irréconciliable, la soi-disant "Renaissance" et les prétendues "Lumières" ont usé de toute une mythologie désinformatrice, devenue aujourd’hui le catéchisme de l’extrême majorité de nos contemporains.

    Mensonge

    Parmi les points fondamentaux de cette mythologie figure l’apport islamique. Cette théorie est trop connue pour que l’on s’y arrête. On se contentera de la résumer d’un mot : les "ténèbres" culturelles du Moyen Âge n’ont été dissipées que grâce aux lumières d’une société musulmane brillante et cultivée, infiniment plus tolérante que nos temps féodaux, qui aurait transmis à l’Occident l’essentiel de l’héritage de la Grèce classique. C’est contre cette idée, bien évidemment fausse, que s’inscrit le salutaire ouvrage de Sylvain Gouguenheim, Aristote au Mont Saint-Michel - Les racines grecques de l’Europe chrétienne, dans lequel il démontre, de façon très érudite, que l’héritage grec de l’Occident chrétien ne doit presque rien à l’islam.

    Le but de la vulgate moderne étant d’amoindrir le prestige de tout ce qui occidental et chrétien, on ne pourra s’étonner des mensonges et des falsifications commises pour augmenter l’importance des traductions des auteurs de l’antiquité du grec vers l’arabe, nombreuses dans l’Espagne musulmane, traduits par la suite en latin par des clercs et des savants chrétiens. Ce qui est beaucoup plus incroyable est la haine de soi, consciente ou non, qui a pu conduire certains universitaires, tels Alain de Libéra, spécialiste d’une mystique rhénane fortement influencée par les Pères hellénophones, à souscrire à cette légende qui ne peut tenir qu’en minimisant les contacts entre l’Occident latin et l’Empire chrétien d’Orient.

    La chrétienté médiévale connaissait la philosophie, la science et la médecine grecques grâce à un mouvement de traduction directe du grec vers le latin, « étonnant effort pluriséculaire dont la constance et l’opiniâtreté témoignent de l’intime conviction que là résidait la matrice de sa civilisation ». La langue grecque, qui fut celle de la rédaction des Évangiles, n’a jamais perdu de son prestige au cours du Moyen Âge, bien qu’elle ne fût plus parlée par le peuple, jadis bilingue. On rencontrait à Rome beaucoup d’orthodoxes hellénophones et leurs monastères étaient très nombreux, notamment en Calabre. La bibliothèque du Latran, enrichie par les papes successifs, fut un centre de redistribution des oeuvres grecs grâce à l’activité de nombreux copistes.

    Les musulmans et le grec

    Sylvain Gouguenheim fait de Jacques de Venise, clerc italien qui vécut longtemps à Constantinople avant de devenir moine au Mont-Saint-Michel, l’exemple archétypal de ce lien constant, bien que distendu par les différences culturelles, mais surtout théologiques, entre ce qui fut les deux parties du même empire chrétien. C’est au mont Saint-Michel que ce moine traduisit en latin, dès le début du XIIe siècle une grande partie des oeuvres d’Aristote, bien avant que celles-ci fussent traduites de l’arabe.

    Alors que l’auteur insiste sur les "renaissances" successives de l’Occident chrétien, toujours liées avec le savoir antique, non sans que cela représente des inconvénients pour la pureté de la foi, il brosse, en revanche, un tableau sans complaisance du rapport de ce savoir avec l’Islam. Si certains musulmans furent des érudits, ils furent toujours mal perçus par les autorités religieuses, pour lesquelles le Coran était non seulement une Révélation, mais la Parole même de Dieu, ce qui rendait difficile, voire impossible, toute recherche métaphysique. Ce n’est pas un hasard si la mystique "musulmane" est pleine d’emprunts au néoplatonisme ou au christianisme, car la lettre même de cette religion rend impensable la relation avec un dieu lointain et moralement ambigu, confiné dans sa transcendance, et décidant du bien comme du mal que font des hommes privés de liberté.

    Il est d’ailleurs intéressant de constater à quel point, toujours pour minimiser le christianisme et les chrétiens, il est rarement fait mention du fait que la plupart des musulmans ignoraient le grec et furent initiés aux auteurs antiques grâce aux Syriaques chrétiens, qui les traduisirent dans leur langue dès le IVe siècle, puis en arabe à partir du VIIe siècle, début de l’occupation musulmane de ces terres jadis romaines.

    La livre de Sylvain Gouguenheim constitue ainsi un véritable traité de "réinformation" dont la nécessité ne fait que s’accroître à mesure que les gouvernements démocratiques se font les complices de l’islamisation de l’Occident, par intérêt et par lâcheté, mais avant tout par haine de l’Europe chrétienne et monarchique.

    Jean D’Omiac L’Action Française 2000 du 3 au 16 juillet 2008

    * Sylvain Gouguenheim : Aristote au Mont-Saint-Michel – Les racines grecques de l’Europe chrétienne. Seuil, 280 p. 21 euros

  • La Russie laisse faire et observe

    Moscou a donné des signes d'apaisement à l'approche de la présidentielle du 25 mai en Ukraine, mais a émis suffisamment de réserves pour ne pas cautionner un vote qui renforcerait le pouvoir pro-occidental de Kiev.

    «La Russie ne va pas reconnaître ces élections», estime Nikolaï Petrov, professeur à la Haute école d'économie de Moscou. «La Russie ne sera satisfaite qu'avec une sorte de contrôle sur l'Ukraine toute entière, ou sur l'Est» du pays. Le Kremlin avait à l'origine rejeté l'élection présidentielle anticipée, organisée après la destitution du président Viktor Ianoukovitch, à l'issue de trois mois d'une contestation pro-occidentale qui s'étaient achevés dans un bain de sang à Kiev. Après le rattachement de la péninsule ukrainienne de Crimée à la Russie en mars, des séparatistes russophones ont pris le contrôle de certaines régions de l'est de l'Ukraine, suscitant une intervention des forces loyalistes ukrainiennes. Dans ces conditions, met en doute la légitimité d'une élection tenue «au son du canon». Tout en maintenant des réserves et en se gardant de dire s'il reconnaîtrait le résultat du scrutin, le président Moscou a adopté dernièrement un ton plus conciliant, admettant que le scrutin pouvait aller «dans le bon sens». Les experts l'ont interprété comme un changement de ton relevant d'une tactique visant notamment à éviter de nouvelles sanctions occidentales qui pourraient toucher non plus quelques hauts responsables mais certains secteurs de l'économie russe. La conjoncture économique est en effet mauvaise pour la Russie, entrée en récession selon le Fonds monétaire international (FMI), qui prévoit des fuites de capitaux de 100 milliards de dollars (73 milliards d'euros) sur l'année et la chute des investissements dans un climat d'incertitude. «Il y a le sentiment que l'Europe ne souhaite pas imposer de plus graves sanctions à la Russie, et Poutine voulait donner un argument à ceux qui s'opposent aux sanctions», remarque Maria Lipman, analyste au Centre Carnegie, à Moscou. «Cela ne veut pas dire que la Russie soutient l'élection en Ukraine... C'est une concession mais elle ne fait que peu de différence». Pour les analystes, la tactique de la Russie est aussi de permettre aux séparatistes de consolider leur contrôle des régions industrielles de l'Est de l'Ukraine. La Russie considère que les Occidentaux ont orchestré la destitution de Viktor Ianoukovitch, et observe le développement de la situation dans une région devenue instable et désormais ingouvernable pour le gouvernement pro-occidental. «L'objectif de la Russie est à long terme», indique Maria Lipman, il s'agit d' «installer un gouvernement qu'elle puisse contrôler». Son objectif à court terme, le rattachement de la Crimée à la Russie, ayant été achevé, Vladimir Poutine peut se permettre d'être patient avec le reste de l'Ukraine, soulignent les experts. La popularité du président russe a atteint des sommets vertigineux, stimulés par une vague de patriotisme. Selon un sondage en avril par le centre indépendant Levada, 82% des Russes soutiennent leur président. Le Kremlin souhaite par ailleurs que l'Ukraine soit un exemple pour les autres ex-républiques soviétiques qui pourraient chercher à se rapprocher de l'Occident - tout comme la guerre contre la Géorgie en 2008 était une réaction à ses efforts pour rejoindre l'Otan. Pour l'International Crisis Group, basé à Bruxelles, Vladimir Poutine, qui estime avoir la responsabilité de combattre ce qu'il considère être une domination occidentale et un déclin moral en Europe, est «fermement déterminé» à continuer sa stratégie en Ukraine. Même si cela signifie que «pour une génération au moins, les Ukrainiens vont considérer Moscou comme un puissant, dangereux voisin, et non pas un ami ou un allié».

    Source : L'Expression :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EuppyFkZEywbcdyCxi.shtml

  • Contre la victimisation : Foi et Force

    Lu sur le site des Hommes adorateurs :

    C"Selon Jean-Marie Apostolidès, depuis mai 68, la figure héroïque a été remplacée par l’exaltation victimaire multiculturaliste : toutes les communautés y ont naturellement besoin d’un ennemi infantile commun pour fonctionner : le « raciste » qui, dans notre société contemporaine, assume le même rôle que le diable au Moyen Âge.

    « Par l’école, les valeurs de la victimisation sont transmises, discutées, valorisées. Bref, la génération candide a réalisé passivement le rêve de ses parents. Mais cette docilité de surface fait problème, car elle s’accompagne d’une fragilité psychologique se traduisant souvent par un sentiment d’impuissance à modifier le cours des choses. La génération candide se tient dans la dimension de la mémoire car l’Histoire lui fait peur ».

    Jean-Marie Apostodès, Héroïsme et victimisation – 

    Hélas, chez de nombreux chrétiens, pessimisme et victimisation ont été de rigueur durant de nombreuses années. Quelles peuvent être les raisons de ce pessimisme qui conduit à la victimisation ? Tentation à laquelle on succombe ? Manque de Foi ? Manque de Force ?

    La tentation de la victimisation

    Elle peut être réelle, et être un vrai combat que le Seigneur permet pour la sainteté de certaines personnes. Elle n’est pas un pêché,  car c’est le consentement qui conduit au pêché. Ne vous troublez point, ne culpabilisez pas si la tentation est là : latentation est au contraire un occasion de se rapprocher de Dieu.

    Saint Augustin nous dit à ce sujet que « La tentation est un feu, dans lequel l’or se purifie et la paille se consume, le juste se perfectionne et le pécheur trouve sa perte ; c’est une tempête qui jette l’un à bord et engloutit l’autre. «  (In ps. 62. Exhort. ad martyr.)

    La solution : C’est Jésus qui nous la donne : « Veillez et priez pour ne pas succomber à la tentation ». Il nous demande donc de veiller comme de bons soldats

    Un manque Foi

    Notre Dieu est ressuscité ! Ne l’oublions jamais, et c’est Lui qui nous apporte l’Espérance, pas le monde ! Le chrétien qui consent au pessimisme et à la victimisation n’est, hélas, donc plus chrétien, mais mondain

    Benoit XVI écrivait dans « Spe Salvi » : « En ce sens, il est vrai que celui qui ne connaît pas Dieu, tout en pouvant avoir de multiples espérances, est dans le fond sans espérance, sans la grande espérance qui soutient toute l’existence (cf. Ep 2, 12). La vraie, la grande espérance de l’homme, qui résiste malgré toutes les désillusions, ce ne peut être que Dieu – le Dieu qui nous a aimés et qui nous aime toujours « jusqu’au bout », « jusqu’à ce que tout soit accompli » (cf. Jn 13, 1 et 19, 30) »

    La solution : La Foi est une vertu théologale,c’est-à-dire un don de Dieu, une grâce qu’il n’appartient pas à l’homme de faire naître ou de produire. C’est une vertu surnaturelle qui ne nécessite pas d’être travaillée comme les vertus naturelles : on dit qu’elle est infuse. Il est simplement « nécessaire » de prier pour l’avoir et pour la renforcer ! « Seigneur augmente en nous la Foi »  (Lc 17,5-6) est une excellente prière quotidienne à avoir ! Ensuite le don appelle une réponse de l’homme.

    Un manque de Force

    La force est un don de l’Esprit-Saint (il faut donc la demander), mais est également une vertu (à travailler !) appelée « vertu des vertus ». [...] Le pape François évoquait le don de la Force lors de sa catéchèse du 14 mai 2014 : « Par ce quatrième don, l’Esprit de Dieu vient à notre secours, au secours de nos manquements.La force est un don des plus précieux (…) Ce don doit être la toile de fond de notre être chrétien. Il doit alimenter une sainteté vécue dans l’ordinaire de la vie quotidienne. » La solution : La Prière, encore la prière ! Suppliez l’Esprit-Saint de vous envoyer ce don !

    La vertu de la force

    La force est une vertu morale, c’est à dire acquise par l’éducation, par des actes délibérés et par une persévérance toujours reprise dans l’effortcomme l’indique le catéchisme de l’Eglise Catholique. Il précise également que cette vertu « dispose à aller jusqu’au renoncement et au sacrifice de sa vie pour défendre une juste cause. » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, 1808)

    Deux facultés caractérisent la vertu de force : « résister » et « entreprendre ».

    • La résistance aux difficultés est associée à la capacité d’offrande à Dieu d’offrande de celles-ci, en résistant au désir de se prendre pour une victime.
    •  Entreprendre nécessite de faire preuve d’initiative, de décider puis d’exécuter la décision

    La solution : Mieux connaitre la vertu de la force, et la travailler, par exemple via un sport qui permet de se dépasser, de surmonter la fatigue. Si la personne n’est pas capable de se dépasser dans le domaine physique, il lui sera difficile de se dépasser dans sa lutte ascétique."

    Michel Janva