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  • Sortie d’une brochure illustrée sur Dien Bien Phu, de Roger Holeindre !

    dien-moy.jpgVoici la dernière publication de Roger Holeindre :
    « Il y a 60 ans, Dien Bien Phu »

    A l’occasion du soixantième anniversaire de cette héroïque tragédie, voici une belle brochure richement illustrée, qui est « est un hommage à ceux qui surent se battre, souffrir et mourir. »
    Elle remet aussi quelques pendules à l’heure…

    90 pages en couleurs, format 21 x 29,7 cm, nombreuses photos. 15 €.
    Disponible en exclusivité ici.

    http://www.contre-info.com/

  • La journée de la jupe au lycée est encouragée par le ministère de l'Education

    Depuis que Le Salon Beige a révélé cette affaire de journée de la jupe dans un lycée de Nantes, les réseaux sociaux s'enflamment.

    Des documents officiels de l'Education Nationale montrent qu'il ne s'agit pas d'un délire isolé, mais bien un délire complémentaire de l'ABCD de l'égalité visant à expérimenter l'idéologie du Gender auprès des adolescents.

    Cette mascarade existe dans 27 lycées ce mois de mai 2014 et veut s'étendre !

    La Manif Pour Tous demande l’annulation immédiate de l’opération « ce que soulève la jupe » prévue le 16 mai à Nantes avec le soutien de l’académie et du Ministère de l’Education Nationale. La Manif Pour Tous annonce le lancement d’une grande consultation nationale sur le genre et l’ABCD de l’égalité intitulée « Garçons et filles : égaux mais pas identiques ». Ludovine de La Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous, déclare :

    « Toutes les discriminations doivent être combattues. C’est une évidence. Mais on ne peut accepter tout et n’importe quoi à ce titre ». « Inviter des garçons à porter une jupe n’est pas un acte anodin. Il s’agit d’une forme de travestissement et donc de négation de l’identité sexuelle des garçons. C’est un manque de respect de la masculinité et de la féminité. Voir les logos de l’Académie de Nantes et du Ministère de l’Education Nationale sur le dossier de presse de cet événement est stupéfiant ». « Je n’ose y croire tellement c’est grave. C’est scandaleux. C’est pourquoi M. Hamon doit intervenir sans délai pour condamner fermement cette initiative et l’annuler. »

    Michel Janva

  • Aymeric Chauprade : "Sortir de la nation, c'est abandonner la démocratie"

    Aymeric Chauprade, docteur en science politique, géopolitologue, tête de liste FN/RBM Ile-de-France et Français de l'étranger aux élections européennes du 25 mai, écrit dans Le Figarovox :

    "Depuis quelques décennies, le projet européen s'enfonce résolument dans un déni mortifère, signe d'une crise de civilisation sans précédent. Pour éviter la dissolution de la France dans l'Europe, et de l'Europe dans l'utopie mondialiste, il est plus que jamais urgent de redonner aux peuples le pouvoir qui leur a été insidieusement confisqué. Une soif d'omnipotence pousse nos élites européennes à nier peu à peu toutes les éléments fondamentaux d'un monde authentiquement humain: la nation, la famille, la culture.

    La construction européenne a volontairement instrumentalisé les deux guerres mondiales, les tragédies du XXème siècle pour culpabiliser la nation en tant qu'entité politique et culturelle.Reposant sur une vision aussi partielle que subjective de l'histoire pour être à même de réduire la nation au nationalisme, cette culpabilisation n'a servi qu'à légitimer une construction européenne postnationale. Or, comme le rappelle magistralement Pierre Manent, la nation est la forme politique berceau de la démocratie moderne. Sortir de la nation, c'est abandonner la démocratie au profit d'un gouvernement oligarchique, gouverné davantage par les intérêts particuliers de puissants lobbies que par le bien commun. Les peuples européens, notamment le peuple français, ne croient plus en l'Union européenne démocratique. Ils identifient désormais clairement le stratagème stigmatisant toute volonté nationale comme symptôme de «populisme».

    Les institutions européennes sont aussi le foyer du démantèlement de l'ordre familial et du sens de la filiation, dont la pression sur les Parlements nationaux s'est encore vérifiée l'an dernier en France. Par une habile redéfinition du concept de «vie privée» et sous couvert d'un pseudo respect des minorités, le droit de la famille est chaque jour méthodiquement réécrit dans un esprit libertaire et nihiliste. «L'individu total» dont parle Marcel Gauchet est devenu le principe légitimant ce nouveau démocratisme virtuellement totalitaire. Sortir de l'enracinement naturel de la filiation, c'est, qu'on le veuille ou non, s'orienter vers un modèle de relations humaines laissées à l'arbitraire de toutes les volontés individuelles. Mais derrière ce visage souriant du consentement se cache en réalité une logique implacable: celle du transhumanisme, cher à Jacques Attali, celle de la réduction du corps humain à un matériau enfin délivré de ses limites naturelles, si bien décrit par le visionnaire Aldous Huxley.

    Enfin, l'Union européenne a choisi de couper l'Europe de son identité culturelle en niant ses origines gréco-latines et chrétiennes, et ce au nom d'une vision lisse et abstraite de l'humanité à laquelle elle s'identifie de manière prétentieuse et naïve. Forte d'une lecture nouvelle des droits de l'homme et d'une révision inexacte du principe de non-discrimination, l'Europe devrait ainsi devenir une terre d'accueil de tous les individus paraissant souscrire aux valeurs d'égalité, de liberté et de solidarité. Nul ne peut nier que l'intégration de dizaines de millions de personnes de cultures différentes est suicidaire, si l'Europe ne sait pas qui elle est, d'où elle vient et où elle va. Le refus de voir ces différences culturelles et religieuses ne peut qu'engendrer la montée des communautarismes et la fragmentation des peuples européens. Le nouvel étendard de la laïcité n'est alors brandi que pour masquer de nouveaux référents culturels et religieux, désarmant chacun, tant son concept comme ses applications restent aussi divers qu'incertains. [...]"

    Michel Janva

  • Colonisation, esclavage… brisons nos chaînes !

    Selon le nouveau sondage metronews-Clai-LCI réalisé par OpinionWay sur les européennes, 23% des personnes interrogées voteraient pour les listes UMP, 22% pour le FN, 16% pour le PS, 10% pour le Modem/ UDI, 9 % pour EELV 7% pour le Front de Gauche… Bruno Jeanbart, directeur général adjoint d’Opinion Way, explique que «l’abstention, qui sera certainement très élevée (62% selon cette enquête), est un facteur défavorable au FN. Mais ce parti n’a pas de réelle concurrence sur le créneau anti-européen, tandis que l’UMP est divisée entre souverainistes et pro-européens». «Il y a une absence totale de campagne dans l’esprit des Français, aucune thématique ne ressort. Ceci explique la stabilité des intentions de vote» affirme M. Jeanbart… Il serait plus juste de dire que seul le FN met sur la table les véritables enjeux de cette élection, évoque les dossiers brûlants comme la directive approuvée par l’UMPS sur les travailleurs détachés, la destruction de nos services publics, de notre industrie, les ravages de la monnaie unique, l’absence de réponse proportionnée à la très forte pression migratoire des pays non européens… Et bien évidement le traité sur le grand marché transatlantique, calamité d’essence purement mondialiste, concocté

    secrètement sur le dos des peuples européens. Il est l’objet d’une omerta sidérante de la part des partis européistes, de droite comme de gauche et des grands médias (exception faite d’un dossier assez pâlot publié dans le Nouveau Marianne).Nous avons longuement dit sur ce blog, et depuis très longtemps, ce qu’il faut en penser.

    Mondialisme en marche comme les spectateurs de l’eurovision l’ont vu avec la victoire, ô combien symbolique, d’un chanteur à barbe déguisée en femme, publicité vivante pour cette Europe qui se veut transgenrehors-sol, sans frontières ni identité particulièresMais aussi en constatant que 26 pays sur les 34 en compétition ont chanté en Anglais ; 4 ont chanté moitié dans leur langue nationale, moitié en anglais, et seulement 4 ont chanté uniquement dans leur langue (Italie, Portugal, France et Monténégro).

    Une colonisation culturelle de l’Europe à laquelle répond en France la promotion institutionnalisée de la haine de soi, de notre histoire, l’exaltation de la repentance et du masochisme.

    Le dix mai dernier, certes, il n’y avait pas foule à Villers-Cotterêts (Aisne), pour la cérémonie de commémoration de l’abolition de l’esclavage. Seuls des militants de gauche et d’extrême gauche, beuglant des slogans haineux, avaient fait le déplacement, parfois d’assez loin. Une ville choisie pour cette commémoration car elle est celle du grand écrivain populaireAlexandre Dumas, fils du premier général de l’armée française ayant des origines afro-antillaises, le général d‘empire Thomas Alexandre Davy de la Pailleterie, dit général Dumas, mulâtre de Saint-Domingue.

    Bruno Gollnisch comprend tout à fait la résonance bien légitime que

    cet événement historique peut avoir pour nos compatriotes ultra- marins, antillais notamment, il serait stupide de le nier. Il rappelle au passage que c’est l’église et non la république qui mena la première le combat contre l’esclavagisme, notamment celui qui sévissait en Amérique du sud à l’époque des conquêtes espagnoles et portugaises. Mais c’est bien le détournement de cette commémoration à des fins partisanes qui est scandaleux.

    Ainsi ce dix mai, outre le ministre des Outre-mer, Mme George Pau- Langevin dépêchée parManuel VallsClaude Ribbe, président des Amis du Général Alexandre Dumas a-t-il déclaré que le maire FN

    Frank Briffaut « en refusant de se joindre à cette commémoration s’est déshonoré (…) et son parti aussi en ne le désavouant pas. (…). La commémoration de l’abolition de l’esclavage est nécessaire parce qu’elle nous oblige à revenir aux origines du racisme.»

    Revenir aux origines du racisme ? Vaste débat. Comme nous le confiait un ami enseignant antillais, sympathisant de longue date du FN, lui même descendant d’esclaves africains, «ses bonnes âmes n’évoquent jamais un racisme sournois bien présent aux Antilles qu’on ne peut imputer aux blancs. C’est celui qui existe entre afro-antillais, au terme d’une classification-discrimination non dite, affligeante, entre noirs en fonction de la teinte plus ou moins foncée de leur peau. Des racistes on en voit de toutes les couleurs ! ».

    En attendant ce dix mai, les litanies antifrontistes se sont succédées à Villers- Cotterêts avec le passage à la tribune de représentants de coquilles vides, comme le très contesté Patrick Karam, président du Crefom (Conseil représentatif (sic) des Français d’Outre-Mer). «C’est la République qu’on honore le 10 mai, cet élu FN montre qu’il n’est pas un élu de la République » a affirmé sans rire M. Karam.

    Le vice-président de SOS racisme, Ibrahim Sorel-Keita, a profité des médias présents pour indiquer la mise en en place des « comités de vigilance » dans les onze villes dirigées par un maire FN. La tête de liste EELV pour la région Nord-Ouest, Karima Dellia, a tenté de faire sa pub: «Nous ne reculerons jamais sur les questions de droits de l’homme, de mémoire collective ou juste de liberté ». Des syndicalistes étaient aussi de la partie pour dénoncer les mesures d’économies prises par la nouvelle municipalité , notamment la suppression des subventions accordées à la CGT et à la FCPE.

    La palme de la déclaration la plus surréaliste revenant peut être au maire sortant socialiste,Jean-Claude Pruski qui, apparemment, n ’a toujours pas digéré d’avoir été congédié par les électeurs: « Aujourd’hui

    on s’attaque aux commémorations de l’abolition de l’esclavage, demain à celles de la Shoah»!

    Invitée de d’iTélé lundi 12 mai, Marion Maréchal Le Pen a regretté que notre ami Frank Briffaut n’ait pas assisté à cette commémoration, expliquant qu’il eut été à son avis « plus intelligent de faire un discours politique intelligent lors d’une commémoration plutôt que de susciter ce genre de polémique. (…). D’ailleurs il ne remet pas en cause l’existence-même de l’esclavage ».

    La veille sur BFMTVMarine Le Pen avait relevé que Frank Briffaut « n’a pas interdit la commémoration, il n’ a pas voulu y participer. Il fait partie des nombreux Français qui ont le sentiment que les gouvernants ont la volonté de (les) culpabiliser par rapport à leur passé.C’est son choix».

    « Moi, je serais allée à la commémoration et j’aurais dénoncé l’esclavage actuel ». «Le président de la République s’honorerait à rompre les relations avec le Qatar, petit pays par la superficie mais grand pays par l’esclavage»,«400 ressortissants venant d’Inde sont morts dans les chantiers du Mondial de football dans l’indifférence générale de nos grandes consciences européennes !».

    Indifférence et indignations sélectives sont en effet la norme au sein de nos « élites ». Mais le FN s’honore à rappeler ces vérités là, au moment ou le monde exprime son indignation devant l’enlèvement de 200 lycéennes au Nigéria par la secte terroriste islamo-mafieuse Boko Haram. Un groupe de crapules qui par le passé a déjà rapté des jeunes filles pour les revendre comme esclaves à des réseaux de prostitution.

    L’africaniste Bernard Lugan le soulignait dans L’Afrique réelle«aujourd’hui, la traite des Noirs a repris au Nigeria, pays, au bord de l’éclatement et pourtant paradoxalement présenté par les médias comme un paradis pour les investisseurs…» Et « c’est à la veille du 10 mai, jour anniversaire du vote en 2001, de la « loi Taubira » qualifiant la traite européenne, et elle seule, de crime contre l’humanité» , que ces

    enlèvements ont été commis.

    Mme Taubira avait déclaré «que sa loi n’évoquait pas la traite négrière musulmane afin que les jeunes Arabes (…) ne portent pas sur leur dos tout le poids de l’héritage des méfaits des Arabes » !!! Or, la traite musulmane (…) a bien existé. Elle débuta au VIII° siècle de notre ère et ne prit fin qu’avec la colonisation. Madame Taubira et la totalité des députés français ont donc fait l’impasse sur la vérité historique qui est que, du Sahel à l’Afrique centrale en passant par l’Afrique orientale, ce furent les colonisateurs européens qui libérèrent les malheureuses populations noires (…) ».

    « L’Afrique sud-saharienne fut en réalité victime de trois traites : la traite interafricaine, la traite arabo-musulmane et la traite atlantique. O. Pétré-Grenouilleau a donné les chiffres suivants les concernant : la traite atlantique ou traite européenne porta sur 11 millions d’individus; la traite interne ou interafricaine sur 14 millions, et les traites arabo-musulmanes, sur 17 millions. Or, pour Christiane Taubira et pour les députés français qui, et je le redis, votèrent à l’unanimité la loi du 10 mai 2001, seule la traite pratiquée par les Européens » -« qui se fit avec la complicité de pourvoyeurs noirs »- est condamnable ».

    «Au XIXe siècle, l’abolition décidée par les seuls Européens ne concerna pas la traite esclavagiste musulmane, des caravanes organisées militairement continuant en effet à dévaster des régions entières de l’Afrique noire (…) Partout, ce fut la colonisation européenne qui mit un terme à ces odieuses pratiquesCertaines ethnies ne survécurent alors que parce que les colonisateurs séparèrent victimes et razzieurs, comme au Mali,comme au Niger, comme au Tchad, comme en Centrafrique, comme au Nigeria, comme enRDC, comme en Tanzanie, comme en Ouganda, comme au Soudan, comme au Malawi, comme au Mozambique etc… »

    Rappelons aussi au passage comme le fit notamment Bruno Gollnich, que « la colonisation française de l’Algérie, qui a eu indéniablement

    sa part d’ombre et d’erreurs, eu aussi le grand mérite de libérer ce territoire du joug de la colonisation ottomane, de l’arbitraire de ses

    féodaux, de la violence des pirates barbaresques et là aussi de l’esclavagisme».

    En 2006 déjà, alors président du groupe FN au Conseil régional d’Aquitaine et Conseiller municipal de Bordeaux, le secrétaire départemental Jacques Colombier avait rappelé ces mêmes vérités énoncées par le professeur Lugan lors du débat autour du rapport commandé par le maire Alain Juppé sur l’implication de la ville dans la traite négrière.

    «L’honnêteté intellectuelle et la vérité historique doivent donc prendre le pas sur toute démarche anti-blanc de repentance sélective et perpétuelle » affirmait l’élu FN.

    Un refus du manichéisme, de l’hémiplégie intellectuelle de médias incultes ou partiaux, des associations dites antiracistes et/ou communautaristes que le FN continuera de porter, vaille que vaille, dans ce domaine comme dans d’autres. Nous devons la vérité aux Français.

    Brisons nos chaînes!

    http://gollnisch.com/2014/05/14/colonisation-esclavage-brisons-chaines/

  • Le but de la construction de l'UE n'est pas la paix mais l'argent

    De Guillaume de Prémare sur Liberté Politique :

    "A quoi sert la construction européenne ? La déclaration Schuman du 9 mai 1950 avançait la paix comme justification principale. Nous l’avons eue. Mais cette paix — ou plutôt cette absence de guerre — a été obtenue par l’équilibre de la terreur nucléaire, laquelle n’a rien à voir avec la construction européenne. Quant à la paix entre la France et l’Allemagne, elle était faite en 1950. Ce n’est pas la construction européenne qui a permis cette paix, c’est cette paix qui a rendu possible la construction européenne, laquelle l’a renforcée bien sûr.

    En réalité,les motivations de la construction européenne sont fondamentalement économiques. Dans le préambule du Traité de Rome, les Etats membres assignent « pour but essentiel à leurs efforts l'amélioration constante des conditions de vie et d'emploi de leurs peuple ». [...]

    J’invite chacun à apprécier les résultats par rapport aux objectifs. Où sont les emplois de nos enfants ?Cette seule question suffirait à caractériser le bilan. Sauf à considérer que la maîtrise de l’inflation soit principale et l’emploi accessoire,la construction européenne a échoué dans ses missions essentielles : « Les performances économiques de la zone euro sont dramatiques en termes de chômage et de croissance », souligne Jean-Claude Guillebaud dans son bloc-notes de l’hebdomadaire La Vie.

    L’union économique et monétaire devait pourtant nous donner la taille critique pour "peser" dans l’économie mondiale, pour "gagner la compétition" : « On est plus fort à plusieurs ; chacun de nos pays est trop petit pour exister dans la mondialisation ; on ne peut vivre isolé, » etc. Ceux qui ont contesté ce discours ont été maintenus à l’écart de la crédibilité publique. Parlant des "dissidents" de l’Europe, Guillebaud écrit : « On traitait alors volontiers ces impertinents d’oiseaux de mauvais augure ou d’ignorants. Ce n’est plus possible. 

    Revenir aux faits

    Ce n’est plus possible, en effet, d’écarter les faits. Ce n’est plus possible de faire croire que nous n’aurions le choix qu’entre toujours plus d’intégration européenne et l’isolationnisme, le repli sur soi ; qu’entre l’euro et la banqueroute. Les faits : l’Union européenne est seule en son genre ; etles pays qui ne disposent pas d’un tel modèle ne vivent pas isolés en autarcie économique.

    Un autre fait : il y a, dans le vaste monde, et même en Europe, des pays qui n’appartiennent pas à une union économique et monétaire, qui pèsent d’un poids marginal dans l’économie mondiale, et qui vivent cependant une relative prospérité et fournissent des emplois à leurs enfants.

    Bonne conscience

    Ce n’est plus possible, non plus, de se réfugier dans la justification morale et les bons sentiments, fussent-ils chrétiens, avec d’un côté la générosité communautaire et de l’autre l’égoïsme national. [...]"

    Michel Janva

  • Le travail de Cameron

    On évoque souvent en France, face à la crise qui frappe l'Europe, la réussite spectaculaire de nos voisins et cousins germains. A juste titre on nous la présente en exemple.

    Celle de nos amis d'outre-Manche vaut également le détour.

    En Allemagne, en effet, les lois Hartz, votées entre 2002 et 2005, et particulièrement la dernière en date connue sous le nom Hartz-IV, ont joué un rôle économique bénéfique incontestable. En revanche, sur le plan politique, leurs effets ne sont intervenus qu'au seul bénéfice d'Angela Merkel, principale adversaire de leur promoteur. Le chancelier de l'époque, Gerhard Schroeder commit l'erreur de provoquer en septembre 2005 des élections anticipées. Les résultats positifs de son "Agenda 2010" n'avaient pas encore pu commencer à être mesurés. Non seulement, il disparut de la vie politique à partir d'octobre 2005, mais son impopularité continuait encore à rejaillir sur sa jeune et charmante épouse. Celle-ci fut écartée en janvier 2012 de la candidature par les sociaux-démocrates de Basse-Saxe. Et, à son propos, un syndicaliste pourra déclarer :"Dieu merci, il reste des gens dans le parti pour lesquels il ne suffit pas d'être la femme de quelqu'un. Doris Schröder-Köpf ne porte pas le parfum métallo du parti." (1)⇓

    En Grande Bretagne, au contraire les bonheurs du pays ne se bornent pas à ceux de la famille royale.

    Dès la défaite électorale des travaillistes en 2010, un gouvernement de coalition était mis en place associant pour la première fois de l'Histoire les conservateurs et leurs rivaux séculaires libéraux-démocrates. Et le cabinet Cameron allait très rapidement prendre de courageuses mesures destinées à redresser une situation économique particulièrement dégradée.

    Il semble à cet égard indispensable de faire comprendre à nos compatriotes que les réformes très profondes entreprises dès sa constitution en 2010 par le nouveau pouvoir londonien, expliquent le retournement de la conjoncture. Attendre le retour d'une croissance venue du ciel, tels les aborigènes de Nouvelle Guinée espérant la venue des avions cargo, caractérise les socialistes parisiens et ne produira aucun effet bénéfique.

    Or, après quatre ans d'impopularité les sondages et les projections en termes de sièges parlementaires démontrent la remontée de la droite et récompensent son courage. Notre classe politique et pourrait en accepter la leçon.

    Mais il y a plus.

    Car une étude de la banque d'Angleterre tend à démontrer un autre effet, celui-là à long terme de la diminution de ces aides sociales. Celle-ci se traduira par une modification des mentalités. Dès maintenant, le nombre des entrepreneurs indépendants au Royaume-Uni atteignait début 2014 le chiffre record de 4,5 millions, en augmentation de 600 000 en quatre ans et 1,5 millions de nouveaux emplois ont été créés pendant la même période, essentiellement donc dans les petites unités de production.

    Très logiquement le ministre du Travail M. Iain Duncan Smith souligne ce qu'annoncent ces résultats tangibles et mesurables : « La diminution des aides sociales, dit-il, va créer en Grande-Bretagne une nouvelle génération d'entrepreneurs.»

    Ce pragmatique Écossais catholique, élu conservateur de Londres, déplaît par nature à cette gauche caviar traditionnellement si puissante dans l'intelligentsia britannique. Celle-ci pousse donc des hauts cris devant un tel constat. Une raison supplémentaire d'applaudir au delà-même des déclarations de Duncan Smith, au travail de David Cameron.

    JG Malliarakis      

    Apostilles

    1.  cf. "L'épouse de Schröder perd des primaires en Allemagne""in "Le Figaro" en ligne 31 janvier 2012. 

    http://www.insolent.fr/

  • Sud de l’Amérique : 75 % des cliniques d’avortement sur le point de disparaître

    La chaîne de télévision MSNBC diffuse des informations en continu vers les États-Unis et le Canada. C’est la plus ancienne de ce type. Elle est classée à gauche et politiquement correcte (pléonasme !). En effet elle déplore que les lois pro-vie qui sont progressivement votées par une série d’Etats vont aboutir à la fermeture de 75 % des avortoirs.

    Rappelons que les avortements sont effectués dans des cliniques autonomes. L’Etat fédéral d’Obama fait tout pour neutraliser ces lois au fur et à mesure qu’elles sont prises. Ceci concerne surtout la partie sud de l’Amérique. Prenons un exemple d’une de ces lois. Dans le Mississipi, il est exigé que les avortements soient effectués par un spécialiste en gynéco-obstétrique. Résultat il ne reste plus qu’une seule clinique d’IVG, elle-même menacée. L’idée a fait école dans plusieurs autres Etats du Sud. Ceci concernerait déjà 21 millions de femmes. Une telle situation s’explique par le fait que les juges de ces régions seraient devenus progressivement « conservateurs » dit MSNCB. Ils le seraient de plus en plus déplore la chaîne de télévision. Ce qui est partiellement faux. Ils sont en réalité de plus en plus « anti-avortement ».

    Toujours selon la chaîne de télévision, au Texas un tiers des cliniques d’avortement ont disparu. Mais si les tribunaux ne bloquent pas la transformation des avortoirs en mini-hôpitaux, il n’en restera que six. Dans le Mississipi, un tribunal a bloqué la décision de fermeture des 3/5ème de ces cliniques mais il ne le pourra plus longtemps. La Nouvelle Orléans, l’Oklahoma et la Louisiane ont voté des lois de fermeture similaires. Selon l’institut de surveillance Guttmacher favorable à l’IVG, il faut s’attendre à une chute de plus de 100.000 avortements ; soit la moitié du nombre de ceux qui sont pratiqués en France.

    En réalité l’avortement ne peut être interdit en raison de la fameuse décision de la Cour Suprême Roe versus Wade. Mais les opposants pro-vie s’attaquent aux cliniques elles-mêmes en commençant par les plus insalubres.

    A noter que la majorité des Américains est désormais opposée aux IVG. Elle est de plus en plus puissante.

    http://medias-presse.info/sud-de-lamerique-75-des-cliniques-davortement-sur-le-point-de-disparaitre/9686

  • Implosion à l’UMP ? Ascension au FN ?

    C’est une des conséquences directes de la destruction de la Libye de Kadhafi par l’Otan, sous l’impulsion notamment du trio infernal Sarkzozy-Juppé-Lévy. Ce pays en proie au chaos, dont des pans sentiers du territoire sont sous le contrôle de chefs de guerre islamo-mafieux, n’a plus d’Etat fort, n’est en plus en capacité de contrôler l’ensemble de ce pays aux frontières poreuses. La Libye est redevenue un lieu de passage privilégié pour les flux migratoires clandestins  qui  s’écoulent vers l’Europe, lesquels avaient été drastiquement limités par Kadhafi, comme il s’y était alors engagé…Dimanche, une embarcation ayant à son bord 130 immigrés a fait naufrage au large de Tripoli entraînant la mort de la majorité de ces malheureux. Hier une embarcation de 400 migrants clandestins, Africains et Syriens principalement, voguant vers l’Italie, a été arraisonnée par une marine libyenne débordée…mais pour combien qui passent  au travers de ce maigre filet plein de trous ?  

     Alain Juppé justement, n’a pas à son passif uniquement l’énorme bourde, aux conséquences géopolitiques dramatiques, que fut la destruction de l’Etat libyen. Sa carrière politique, ses choix, son passage à Matignon comme au quai d’Orsay l’attestent, M. Juppé n’a pas retenu du gaullisme la nécessaire défense de l’identité et de la souveraineté nationales, mais principalement  la morgue, l’arrogance et le mépris du  « connétable ».

     Invité dimanche du «Grand Jury » RTL-LCI-Le Figaro, l’ex complice de Jacques Chirac a affirmé que le député UMP des Yvelines, Henri Guaino, devait quitter l’UMP. Et ce, au motif que le patriotisme républicain de ce dernier s’accorde mal avec les tropismes bruxellois de la direction de l’UMP,  le choix d’un fédéraliste européiste comme Alain Lamassourecomme tête de liste en Ile-de France.

     Interrogé sur le cas Guaino, l’annonce par ce dernier qu’il ne voterait pas pour Lamassoure, M Juppé a ainsi déclaré : «Vous savez, moi, je ne pratique pas l’exclusion (sic). Mais quand on est à ce point en désaccord avec son propre parti politique, la dignité la plus élémentaire, c’est d’en tirer les conséquences ».

     Même son de cloche de Jean-François Copé, hier matin  sur Europe 1 : «Il faut être cohérent.Alain Juppé a raison. Il y a un moment où il faut tout de même rappeler qu’on a une famille politique et même si on peut avoir des nuances, moi j’attends qu’on soit constructif.»

     Tenant à rassurer les « élites bruxelloises » et ses amis  fédéralistes du PPE, M. Copé a pris soin de préciser que  les eurosceptiques de l’UMP, dont Henri Guaino et Laurent Wauquiez, sont «très minoritaires»….Une minorité pourtant très conséquente  au sein de l’électorat traditionnel de l’UMP. Electorat droitier que Copé et ses amis tentent d’enfumer en ajoutant dans leur brouet bruxellois, les mots immigration, frontières et patriotismeafin de le leur faire avaler plus commodément…ça fonctionne encore ?

     Il peut être légitime de s’interroger sur la tardive «révolte» de M. Guaino, qui n’entend pas démissionner de l’UMP, annonce qu’il «( n’apportera sa) caution publique à aucun autre parti »  et qui, de facto, a avalisé bien des dérives sous le règne de Chirac et bien sûr de  Sarkozy dont il fut le conseiller (sans grande influence ?).

     Mais sur le site de l’Opinion,  il a donné hier  un sentiment partagé par beaucoup quand il a fustigé «(les) mots (de Juppé, NDLR)  qui sont empreints d’arrogance, d’un mépris qui sont peut-être franchement déplacés». «C’est une vieille divergence avec Alain Juppé sur le caporalisme dans les partis politiques. Je n’ai jamais été partisan du caporalisme dans les partis politiques. Je me souviens comment il a dirigé le RPR quand il en était le secrétaire général dans les années 1980 et 1990. Je n’oublierai jamais la façon dont on a traité à l’époque des gens comme Philippe Séguin, Charles Pasqua, tous ceux qui de temps en temps se levaient pour dire non »…

     Sur Twitter, le député Thierry Mariani, du courant de l’UMP  dit  de la Droite populaire, n’a pas été tendre avec Juppé en lançant: «Après avoir soutenu Bayrou quand l’UMP soutenait son propre candidat à Pau, Alain Juppé est-il le mieux placé pour donner des leçons à Henri Guaino?».

     Un « ami » du maire de Bordeaux, le député Jacques Myard,  que l’on peut  ranger dans le camp des gaullistes-eurosceptiques de l’UMP, a affirmé «connaître des dizaines d’élus qui ne voteront pas pour Alain Lamassoure qui défend une vision fédérale de l’Europe». Il a qualifié les propos de Juppé   de «faute politique». «Ce n’est pas en excluant les gens que l’on renforce le nécessaire débat sur l’Europe au sein de l’UMP»…

     En fait de débat note Bruno Gollnisch, il se résume à l’UMP en quelques mots, à une seule question : comment faire pour maintenir la domination de partis bruxellois, le confortable entre soi avec la gauche européiste, le duopole UMP-PS, en empêchant autant que faire se peut l’ascension du FN ?

     L’ex président de l’Assemblée nationale et député de Haute-Savoie Bernard Accoyer a pris dans ce conflit le parti de M. Juppé en feignant de ne pas comprendre  que c’est bien la question du programme fédéraliste, supranational,  porté par l’Etat-major UMP dans cette campagne  qui est en jeu ici.  «Nous ne votons pas pour des personnes mais pour des idées. On ne peut pas se réclamer d’une formation politique et ne pas voter pour les listes qui portent ses idées», «Si par malheur nous étions derrière le FN, on mesurerait concrètement les conséquences des propos de Guaino» s’alarme M. Accoyer. Tout est dit…

     Mais l’UMP peut compter, à l’instar du PS sur la mobilisation de toutes les forcés du système pour empêcher le coup de tonnerre  que serait le 25 mai l’arrivée en tête dans les urnes du Mouvement national, du camp patriotique, souverainiste  et populiste.

     Alors même que les sondages enregistrent que le bipartisme UMP-PS est fini, que le FN serait devant le PS, voire  même devant  l’UMP dans douze jours malgré l’abstention(?), un nouveau  sondage BVA pour Le Parisien publié samedi tient à nous indiquer que Marine est rejetée par la très grande majorité de nos compatriotes ! Cherchez l’erreur !

     Ainsi 30 % des sondés auraient « une bonne opinion » de la présidente du FN mais 68 %une « mauvaise opinion »  (23 %, une plutôt une « mauvaise » et 45 %, « une très mauvaise »);78 % ne feraient pas confiance à la présidente du FN si elle devait gouverner le pays.

    71% des personnes interrogées qualifieraient Marine de  plutôt « agressive », de  « démagogique » (67 %),  « raciste » (60 %),  77 % des sondés la classant à « l’extrême droite ».

      Inversement 27% jugeraient la présidente du FN   «visionnaire», 31% « sympathique , 35% «honnête», 37% « ayant la stature d’une femme d’Etat », 38%  « compétente », 63 %  plutôt « courageuse ».

     « La sortie de l’euro serait jugée non souhaitable par 79% des sondés  et non crédible  par81% d’entre eux. Pourtant cette même enquête indique que 52% des sondés   jugent Marine  « convaincante ».

     Enfin, la présidente du FN perdrait  ses duels de popularité face à toutes les personnalités politiques qui lui sont opposées dans cette enquête .  Face à  Alain Juppé  (77 % contre 17 %), François Fillon (71 % contre 21 %), Nicolas Sarkozy (68 % contre 18 %), François Hollande (55 % le préfèrent, contre 35 %) et Jean-Luc Mélenchon (45 % contre 40 %) !

     Un désaveu qui semble d’autant plus curieux que  28 % des sondés disent qu’ils pourraient voter pour une liste FN lors des élections européennes, et 25 % pour Marine Le Pen lors de la prochaine présidentielle.

     Rappelons pou conclure  que la cote de popularité n’est pas synonyme d’intentions de vote. Le sondage Ifop pour Ouest-France publié le  18 avril créditait ainsi Nicolas Sarkozy de 30% des voix face à Marine Le Pen au premier tour de la présidentielle; score identique à celui qu’engrangerait Alain Juppé face à la présidente du FN, laquelle obtiendrait  24 % des suffrages face au premier et 26% face au second. Une bonne base de  départ à trois ans de l’échéance…

    http://gollnisch.com/2014/05/13/implosion-lump-ascension-au-fn/