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  • Les impuissantes escalade et accélération du Système.

    On sait que dans le cadre d'un sport comme le football, s'il est un championnat, il existe aussi des coupes fonctionnant avec un match aller et une autre confrontation au retour. C'est ainsi qu'une équipe défaite à l'aller se doit dans un premier temps d'égaliser au retour puis de vaincre afin de se qualifier. Plus le temps passe, et plus l'étau se referme, obligeant donc l'équipe dominée à prendre de plus en plus de risques, ce au point de par trop se dégarnir, victime dans certains cas d'une contre-attaque fatale.
    Le Système, qui n'est autre que l'occident, se trouve dans cette configuration là. A titre de premier exemple, les Etats-Unis sont en situation de faillite financière, ce qui les oblige à relever fréquemment le plafond de la dette. Ils ont au demeurant bien de la chance que le dollar dispose d'un statut privilégié : d'un autre pays, on ne pardonnerait pas une telle gestion. Voilà qui explique en partie l'impérialisme américain et on songe ici tout particulièrement à l'invasion de l'Irak. C'est une course poursuite qui s'engage donc puisque dans le même temps, la monnaie chinoise apparaît comme une alternative de plus en plus crédible. Rappelons que d'un point de vue commercial, la Chine vient pour la première fois en 2013 de dépasser les Usa, et qu'au rythme où elle amasse de l'or, elle en sera le premier possesseur mondial en 2017.
    L'Europe, malheureusement une autre partie de l'occident, n'est pas non plus à la fête. Que des anticapitalistes fustigent l'euro, rien de plus normal. Qu'en revanche des magazines économiques spécialisés ou des prix Nobel, dans les deux cas capitalistes, nous annoncent la fin prochaine de l'euro, voilà qui nous laisse penser que l'union européenne, l'union économique, Bruxelles, vont très mal. Si on peut légitimement voir dans la crise ukrainienne, un fait impérialiste, c'est aussi un fait économique. Si la Russie souhaite maintenir l'Ukraine dans sa zone d'influence au motif de l'Histoire, Bruxelles elle, à des ambitions surtout économiques. Si ce sont surtout les pays du Sud de l'Europe qui se portent mal, le risque de contagion aux autre membres de l'Ue est réel. De surcroît, d'un point de vue politique, les élections qui se dérouleront dans une quinzaine de jours risquent fort de se traduire par une déferlante, justement anti-européenne. Que ce soit donc économiquement, politiquement ou diplomatiquement, l'Europe, elle aussi, va mal.
    En ce sens, il est assez comique aujourd'hui de se souvenir qu'il n'y a pas si longtemps, peu de temps après la chute du mur de Berlin, on nous avait annoncé la fin de l'histoire. Il n'a pas fallu bien longtemps pour que l'occident, pourtant de prime abord vainqueur, commence à patiner. C'est en fait depuis la première décennie du nouveau millénaire que le déclin s'est amorcé. Les interventions, directes ou non, aussi bien en Irak, Afghanistan ou Syrie furent autant de fiascos. Voilà qui traduit, en plus, des échecs militaires.
    La France, pays qui a choisi l'occident plutôt que l'Europe historique, va elle aussi très mal. Quoique puissent en dire François Hollande et Manuel Valls, « le bout du tunnel », n'est nullement proche. Bien au contraire, il semblerait plutôt que l'avenir soit sombre, et ce n'est pas la droite puisque la gauche pratique majoritairement la politique souhaitée par Copé et consorts, qui peut constituer une alternative crédible. La défaite flagrante n'est donc ni celle de la gauche spécifiquement, ni celle de la droite : elle et celle justement du Système. Soucieux de masquer l'avenir noir, l'actuel gouvernement français tente lui aussi d'accélérer le processus en cours de façon à enrayer le triste destin qui s'annonce. On comprendra ainsi tout autant le pourquoi de la réforme territoriale comme les coupes sombres pratiquées dans le budget. Quand bien même aussi commencerait-on comme cela semble être le cas, à mettre en valeur l'idée de peines alternatives à l'emprisonnement que cela ne masquerait pas la surpopulation carcérale, ni la non exécution de peines, faute de places. Si les entreprises françaises se portent mal au point que le gouvernement aille chercher ses ordres chez le Medef, l'Etat n'est pas lui non plus dans une situation plus réjouissante. C'est ainsi que font défaut enseignants, travailleurs sociaux, infirmières et nombre de fonctionnaires : si on recrute trop dans certains secteurs, il y a carence dans d'autres. Il semblerait, d'après ce qu'on peut lire sur internet, et c'est là vraiment fait aberrant, que police et gendarmerie dans certains cas ne peuvent agir, faute d'essence …
    L'occident ne pourra plus trop longtemps, pratiquer la politique qui consiste à déshabiller Paul pour habiller Pierre. Un peu comme certaines maisons rongées par les termites, qui semblent saines, c'est tout le Système qui est maintenant en danger de mort. Qu'un problème majeur se déclare en France, ou qu'un pays européens traverse une crise grave, et c'est l'ensemble qui s'effondrera. En ce sens, ce ne sont ni Valls ni Hollande qui sont les responsables de la situation présente. C'est le Système, c'est à dire la structure politico-économique, qui est malsaine. On sait comment la crise de 1929 s'est rapidement propagée et à quelle vitesse des cours boursiers pourtant très haut se sont effondrés. Les tenants du Système auront beau imposer nouvelles taxes et restrictions budgétaires, que l'heure des comptes, à tous les sens du terme, finira bientôt par sonner. Le système n'est plus qu'un cadavre ambulant.

    Alain Rebours

    http://www.voxnr.com/cc/a_la_une/EFAAAVAkuFTQvnRdVC.shtml

  • La Syrie honore ses martyrs

    Alors que la France et les autres pays valets du sionisme et des monarchies pétrolières arment et soutiennent en notre nom les terroristes takfiristes en Syrie, le gouvernement syrien rend hommage à ses morts.

    Le président et Madame Al-Assad reçoivent les familles dont le fils unique est mort pour la patrie. En Syrie les fils uniques sont dispensés de service militaire, mais si ils le désirent, ils peuvent néanmoins intégrer l’armé pour servir leur pays. Le fait que ces jeunes homme aient fait don de leur vie pour leur patrie de manière totalement volontaire, rend leur sacrifice et celui de leur famille d’autant plus admirable. Un article de Al-Manar donne plus de détails.

    (La musique de fond est l’hymne aux martyrs de la diva nationaliste libanaise Majida El-Roumi)

    Dans la 2eme vidéo le président et son épouse reçoivent de jeunes Syriens ayant perdu un parent mort pour la patrie.

    Dans la 3eme vidéo on peut voire la première dame Asma Al-Assad réconforter des mères syriennes qui ont perdu un fils ou proche dans cette guerre.

  • BFM Politique: Marine Le Pen face à Geoffroy Didier - 11/05 5/6

  • Cortège AF Traditionnel de Sainte Jeanne d’Arc - 11 Mai 2014 [1ère vidéo officielle]

    Chaque année depuis avant la Première Guerre Mondiale, l’Action Française rend hommage à celle qui, par la Divine Providence, a sauvé la France alors que tout semblait perdu.

     
  • Maurice Allais, économiste visionnaire

    L’unique Prix Nobel d’économie français, auteur du “Traité d’économie pure”, fut précurseur dans de nombreux domaines de l’économie contemporaine. Portrait.

    Maurice Allais (au centre) recevant la Médaille d’or du CNRS, en 1978

    Le regard perçant malgré des lunettes à montures épaisses, Maurice Allais pouvait sembler un personnage sévère et de relation difficile. Pourtant, travailler auprès de lui révélait vite un savant passionné qui consacrait chaque instant de sa vie à l’étude et à la recherche, un homme qui ignorait certes les jugements en demi-teinte ou les appréciations ambiguës, mais qui prodiguait aux plus jeunes ses encouragements et son aide souvent généreuse. Ingénieur du Corps des mines, professeur à l’École des mines de Paris et directeur de recherche au CNRS, Maurice Allais fut aussi professeur à Paris-X-Nanterre, dont le plus grand amphithéâtre porte depuis peu son nom.

    Le seul économiste français à avoir obtenu un prix Nobel d’Économie à ce jour était en même temps un personnage difficile à classer. Passionné de physique et d’histoire, ce major de Polytechnique s’était lancé – seul et sans connaissance préalable du domaine – dans l’étude de la science économique, parce qu’il avait constaté les ravages du chômage aux États-Unis lors de la crise des années trente. Démobilisé en 1940, il parvint en moins de trois ans à reconstruire la discipline dans un ouvrage majeur, aujourd’hui publié sous le titre de Traité d’économie pure.

    Remise en cause des idées reçues

    Né en 1911 dans une famille très modeste, pupille de la nation dès 1915, il aspirait socialement à une société ouverte, où les élites issues de milieux défavorisés pourraient arriver à remplacer celles des milieux installés. Mais socialisme et libéralisme comportaient à ses yeux – sous condition d’une rigoureuse honnêteté intellectuelle – certaines règles susceptibles d’être fructueuses du point de vue collectif. Loin d’obéir à une idéologie quelle qu’elle soit, ses convictions personnelles ont ainsi été forgées à partir de l’observation des faits.

    Il voulait cette observation rigoureuse et celle-ci a souvent conduit Maurice Allais à remettre en cause les idées reçues, l’amenant ainsi à découvrir qu’il existe des réticences à s’amender chez les intellectuels aussi. Combat difficile, car Maurice Allais était prêt à payer le prix de la fidélité à ses idées : cet économiste étiqueté “libéral” refusa ainsi d’entrer dans la Société du Mont-Pèlerin parce que le président – Von Hayek – lui avait demandé de ne plus insister sur l’appropriation collective de la rente foncière !

    Pépites d’idées inexploitées

    Cette originalité sourcilleuse, Maurice Allais l’a exprimée en français de façon quasi exclusive jusqu’au milieu des années soixante. Les ouvrages couronnés en 1988 par le prix Nobel n’ont donc jamais été traduits en Anglais – ce que la Fondation Maurice Allais s’efforce de faire aujourd’hui. Qu’il eût été ignoré des économistes qui ne lisent pas le français n’aurait donc pas été étonnant, que ses écrits ne figurent pas encore dans nombre de bibliothèques françaises et ne soient pas davantage recommandés aux étudiants français en économie est beaucoup plus surprenant, surtout lorsque Maurice Allais est l’auteur séminal des modèles qu’on essaie d’inculquer.

    Car Maurice Allais n’est pas seulement précurseur dans divers domaines : il a devancé les économistes de référence actuels pour la demande de monnaie, pour la macroéconomie qui considère la coexistence de plusieurs générations dans le partage des fruits de l’activité économique et des efforts d’épargne, pour le rôle des banques centrales, pour la tarification des services publics, pour la théorie du risque la plus avancée aujourd’hui, etc. Et les ouvrages de cet économiste puissamment intuitif restent semés de pépites d’idées inexploitées encore à ce jour (multiplicité de prix d’équilibre, de technologies de marchés, etc.), que les chercheurs français seraient avisés de développer.

    Dans le domaine monétaire, certains chercheurs proposent aujourd’hui des idées voisines pour que soient à l’avenir évitées les crises du type de celle que nous vivons encore et contre lesquelles il avait été l’un des très rares à mettre en garde. De nombreuses personnalités rendront d’ailleurs hommage à ses travaux dans ce domaine dans le cadre des Ateliers Maurice Allais du 23 mai (voir le site web de la fondation). Et si Maurice Allais avait eu raison sur ce point-là aussi ?

    Le Point

  • Législative partielle : un candidat pro-famille à Toulouse

    Nicolas Rimaud est candidat sans étiquette, avec le slogan « La famille au cœur », aux élections législatives partielles de la 3e circonscription de Toulouse, qui auront lieu le 25 mai, le même jour que les élections européennes. Il déclare à Famille chrétienne :

    Je suis un père de famille de 40 ans qui a découvert l’engagement en s’investissant, de façon locale, dans La Manif pour tous. Lors des municipales, Jean-Luc Moudenc (UMP) m’a sollicité pour rejoindre sa liste, et j’ai accepté, afin de défendre les valeurs familiales.

    Pourquoi vous présentez-vous pour être député ?

    Jean-Luc Moudenc a été élu maire, et il a ensuite démissionné de son poste de député. C’est alors que j’ai rencontré la candidate UMP aux élections législatives partielles, Laurence Arribagé. Au début, elle a accepté d’intégrer les valeurs familiales dans son programme, avant de se rétracter. J’ai donc décidé de me présenter sans étiquette, et j’ai déposé ma candidature le 2 mai. C’est une campagne très courte, de trois semaines. [...]

    Dans la crise que nous traversons, les solutions qu’on nous propose sont toujours économiques. Or, la crise est aussi sociale et culturelle. Selon nous, c’est en travaillant sur les enjeux sociaux de la crise que les questions économiques pourront être résolues. [...] Aujourd’hui, on envisage la famille soit comme un lieu de consommation, soit comme un poids financier pour la société. Or la famille est aussi un lieu de production de richesses : elle crée des vies nouvelles, mais aussi du lien social, de la cohésion intergénérationnelle. Je suis favorable à ce que le parent qui reste au foyer soit rémunéré.

    Le deuxième point est l’éducation des enfants. L’école primaire ne remplit plus ses fonctions, et beaucoup d’enfants arrivent en classe de sixième sans maîtriser la lecture. L’instruction doit être axée sur les savoirs de base, et abandonner les expérimentations pédagogiques et idéologiques. Je pense par exemple aux méthodes de lecture globales et semi-globales, qui n’offrent pas les mêmes résultats que la méthode syllabique, pourtant délaissée. Je pense aussi, bien sûr, aux ABCD de l’égalité, expérimentés dans dix académies, dont celle de Toulouse.

    Notre troisième préoccupation concerne la famille, support structurel de la société. La famille doit être fondée sur la réalité humaine, et la filiation sur la complémentarité homme-femme. Si je suis député, je proposerai l’abrogation de la loi autorisant le mariage aux couples de même sexe, et je proposerai une formation au mariage civil à tous les futurs époux. [...]"

    Michel Janva

  • « Le lobby LGBT dicte sa loi partout ! »

    Porte-parole de la deuxième Marche pour l’égalité et contre le racisme, en 1984, Farida Belghoul s’investit aujourd’hui dans la lutte contre le gender. En janvier dernier, elle lançait la Journée de Retrait à l’Ecole (JRE) qui invite les parents, une journée par mois, à garder leurs enfants à la maison pour protester contre la diffusion de la théorie du genre à l’école. Ce qui lui vaut de subir les foudres de l’establishment et des médias mainstream. Mais, à l’entendre, elle doit aussi faire face à des oppositions plus inattendues…

    La théorie du genre est-elle enseignée à l’école ?
    Farida

    C’est une évidence. Elle est rentrée à l’école, notamment sous couvert des ABCD de l’égalité, mais pas uniquement. Le gender n’est, certes, pas enseigné formellement, mais l’idéologie qui le sous-tend imprègne les textes officiels de manière diffuse. Ce qui rentre totalement dans l’objectif assigné à l’école par le gouvernement socialiste. L’ancien ministre de l’Education nationale, l’inénarrable Vincent Peillon, l’avait dit au recteur en janvier 2013 : il s’agit de « changer les mentalités ».

    Dès leur plus jeune âge, on s’emploie donc à bouleverser l’identité sexuelle des enfants et à déconstruire – en fait, à détruire – la complémentarité naturelle homme/femme. Sont mises en œuvre des séances qui s’attachent à promouvoir l’égalité fille/garçon, à lutter contre les « stéréotypes de genre », à combattre l’homophobie et même… la « LGBTphobie » ! Ainsi diffuse-t-on sournoisement la théorie du genre à l’école sous couvert d’égalité et de lutte contre les discriminations. On est en train d’insinuer aux enfants – parce qu’il s’agit d’insinuer – que leur corps sexué est une chose, mais que leur genre en est une autre. Aux enfants de comprendre qu’ils ont le choix de leur genre puisque celui-ci serait différent de leur sexe biologique.

    Vous avez lancé la Journée de retrait à l’école. Pour quel résultat ?

    Cela a été une réussite. La preuve : grâce à la JRE, les sites officiels et certains documents, comme ceux de la ligne azur, ont été nettoyés. Il n’empêche que les projets demeurent, en particulier là où la résistance est moindre. Mais la refonte des programmes a été reportée et Peillon n’a pas été reconduit dans le nouveau gouvernement. C’est une petite victoire, mais une victoire quand même, au moins symbolique. Quand un ministre déclare peu ou prou que l’Etat est propriétaire des enfants au travers de l’Education nationale, tous les gens de bon sens, et pas seulement les Catholiques et les Musulmans, devraient se révolter ! Malheureusement, beaucoup parmi nos compatriotes sont complices du gender même quand ils prétendent le combattre.

    Vous n’avez pas rencontré le soutien que vous escomptiez ?

    C’est le moins que l’on puisse dire. A l’exception de quelques personnalités comme Alain Escada – de Civitas -, Béatrice Bourges ou Christine Boutin, tout le monde s’est dégonflé après les premiers encouragements. A commencer par la Manif pour tous dont les instances dirigeantes nationales m’ont empêché de prendre la parole lors de la manifestation du 2 février dernier à Lyon. Des consignes pour ne pas soutenir nos actions ont été données aux comités locaux et aux comités Vigi-gender qui en sont l’émanation. Il paraît que je sentirais la poudre du fait de mon appartenance – totalement fantasmée ! – à l’extrême-droite. Mais même le FN a refusé de se solidariser avec nous. En quoi la JRE est-elle radicale ? J’ai même interdit les rassemblements publics pour éviter tout débordement. La JRE, c’est tout simplement des parents qui gardent leurs enfants à la maison une journée par mois. C’est radical ? Le fond du problème, c’est que, comme la marche des Beurs a été une arnaque du Parti socialiste en direction des quartiers populaires, la Manif pour tous a été une manipulation de l’UMP en direction des Catholiques.

    Vous ne pouvez donc compter sur personne ?

    Aujourd’hui, personne ne nous soutient : ni les élites musulmanes, ni le clergé catholique, ni les mouvements de défense de la famille. C’est un comble ! Chez les imams, dans les fédérations de parents d’élèves, le lobby LGBT dicte sa loi. J’ai été invité par l’UOIF au salon du Bourget. Ils m’ont déprogrammé pour finalement me reprogrammer sous la pression de leur base… ce qui m’a permis de découvrir, au cours d’un débat houleux, l’existence d’un lobby LGBT musulman. Je suis tombée de haut !

    Les Musulmans aurait dû davantage s’investir dans la lutte contre les lois « sociétales » et la diffusion de la théorie du genre ?

    Oui, car contrairement à ce qui s’est dit, les Musulmans se sont peu mobilisés. Partout où je suis allée, notamment dans les mosquées dont on me ferme aujourd’hui les portes, je les ai culpabilisé sur cette question en leur expliquant que, s’ils s’étaient mobilisés en masse avec les Catholiques, la loi Taubira aurait été retirée. Même chose, dans l’autre sens, pour le gender. Comprenez-moi bien : je n’ai aucune chapelle à défendre. Je sais juste que les enfants sont en danger, en particulier ceux des quartiers populaires qui sont les plus vulnérables et qui servent aujourd’hui de cobayes à une expérimentation qui sera bientôt généralisée partout. Et personne ne se lève pour s’opposer à ce scandale, personne ne veut faire le boulot ! Certains apparaissent dans les médias pour avoir une audience institutionnelle qui leur donne le sentiment d’exister. Ils se font instrumentaliser et ils ne s’en rendent pas compte. C’est grave ! Cessons de bavarder et agissons.

    Quel avenir pour la JRE ?

    La prochaine aura lieu le 12 mai et, je vous l’annonce, elle sera spectaculaire. La suivante, qui sera aussi la dernière sous cette forme, est programmée en juin. Nous lancerons à cette occasion des assises nationales pour la création de la Fédération autonome de parents d’élèves courageux, la Fapec, qui ne sera pas une fédération de parents d’élèves comme les autres. Grâce à la Fapec, entre autres actions, nous formerons les parents à la méthode syllabique et à l’enseignement explicite. Nous organiserons également des initiatives autour du thème de l’alliance : entre l’homme et la femme, entre les classe sociales, entre le ciel et la terre. J’ai également créé une maison d’édition destinée aux enfants pour lutter contre la diffusion du gender. Notre premier livre vient de paraître (Papa porte un pantalon et maman porte une robe, éditions Reid, 15 euros).

    Il n’y aura donc plus de JRE ?

    Pas sous la forme qu’elle a prise cette année. Elle reviendra à la rentrée de septembre, mais sous forme d’actions ponctuelles et sous l’égide des comités Fapec locaux. Il faut se rendre compte de ce que les parents, qui ont participé à la JRE, ont subi. Que l’on me diabolise, je m’en fiche totalement. Mais, pour les parents, c’est une expérience éprouvante, voire traumatisante. Il faut beaucoup de courage et de ténacité pour résister à la pression de l’appareil d’Etat, des médias et des associations de parents d’élèves. Pensez que même les associations catholiques ne les ont pas soutenus ! C’était pourtant leur intérêt. La JRE est la seule action efficace pour lutter contre la diffusion de la théorie du genre à l’école.

    http://jre2014.fr
    Source: Politique Magazine

  • Lampedusa charrie chaque jour son lot de morts : arrêtons net l’immigration !

    Nous ne pouvons plus laisser des migrants mourir dans des conditions dramatiques alors que nous n’avons, par ailleurs, plus rien à leur offrir.   

    Jean Raspail publiait en 1973 son roman Le Camp des saints. Succès jamais démenti, cette œuvre prophétique décrit les conséquences d’une arrivée massive de cargos chargés d’immigrants extra-européens, qui échouent sur la Côte d’Azur. La première édition comportait une citation datée de Jean Raspail, plutôt interrogative quant au futur des flux migratoires. Chaque réimpression de l’ouvrage fut l’occasion, pour lui, de changer cette citation. À mesure que cette arrivée massive de migrants s’intensifiait dans le temps, son état d’esprit évolua. D’abord révolté, il semble aujourd’hui presque résigné. Jean Raspail avoua lui-même s’être trompé sur les modalités de l’« invasion » mais pas sur le fond. Il n’y a jamais eu l’arrivée d’un million de migrants en même temps, mais plutôt une infiltration constante dans le temps.

    Lundi 12 mai 2014, 41 ans après la publication de l’ouvrage, une embarcation chargée d’immigrants clandestins s’est échouée au large de l’île de Lampedusa en Italie. La marine italienne a pu sauver près de 200 personnes de ce naufrage, mais certains n’ont pu en réchapper. Des morts qui s’ajoutent à une triste liste de kamikazes sacrifiés au nom d’un rêve biaisé et destructeur. Déjà, le 3 octobre dernier, 350 migrants avaient péri près de Lampedusa. Nos bonnes âmes s’en émeuvent à chaudes larmes dès qu’on leur tend un micro ; ils sont pourtant les premiers responsables de ces malheurs.

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