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  • La souveraineté nationale, pilier d'une autre Europe

    Extrait du discours d'Aymeric Chauprade, prononcé mardi dernier au Chesnay :

    "Notre souveraineté, depuis 1500 ans, faisait de la fille aînée de l'Eglise, l'un des plus puissants pays du monde : un pays respecté, imité, aimé qui a perdu peu à peu le droit de gouverner son destin et de peser dans l’Histoire par lui-même. Le premier bilan que nous pouvons faire de l’Europe est celui de la dispersion à tous vents de notre souveraineté nationale : notre économie est partie à Bruxelles, notre monnaie à Francfort, notre Justice au Luxembourg, notre géopolitique à Washington…

    Evidemment, en cette période électorale, l’UMPS échafaude mille projets de nouvelle Europe…mais de quelle Europe ?Election européenne après élection européenne, traité après traité, l’UMPS a accompagné le même processus communautaire visant à nous déposséder de notre souveraineté, transformant nos régions en Lander gouvernés par des roitelets européistes dont la seule obsession est de détruire l'Etat-nation. L’UMP en campagne brandit l’étendard d'une Europe des nations alors même quele PPE, groupe auquel elle appartient au Parlement européen, vote depuis toujours 100% des transferts de souveraineté !

    Quant à M. Dupont Aignant, qui voudrait nous faire croire qu'il est gaulliste, mais il est FAF : il appartient à la French American Foundation, club de politiques français tous partis confondus (excepté le Front national) formés aux Etats-Unis à appliquer les ordres de leurs maîtres. M. Dupont Aignant est tout sauf un gaulliste, c'est un supplétif de l'UMP, c'est, après le premier filet tendu qui est M. Guaino pour lequel j'ai bien plus d'estime, un deuxième filet qui sert à rattraper l'électeur de l'UMP, effrayé par l'européisme congénital de M. Lamassoure et qui serait tenté de devenir logique avec lui-même en ralliant enfin la vague Bleu Marine le 25 mai. La tâche de convaincre de son opposition au traité transatlantique tout en étant fils des programmes d'influence américaine en Europe, ne doit pas être aisée…

    Comment l’UMPS a-t-elle réussi à nous vendre cette construction européenne depuis des décennies? Au nom du mythe de l'Europe-puissance. Une grande majorité de Français y a longtemps cru, et beaucoup hélas croient encore qu'au bout de cette longue route, nous cueillerons l’Europe-puissance, protectrice des Etats-Unis, de l'Asie émergente, du nouveau monde et de ses nouvelles puissances économiques et géopolitiques. Mais il n’en est rien :sans souveraineté nationale, toute velléité de puissance reste un mirage inaccessible. A défaut de souveraineté économique, l’UMPS console les Français en faisant vibrer les cordes d’une plus grande démocratie. Or il est facile de constater que la courbe de l'abstention dans les nations en Europe, et en particulier en France, épouse la courbe du transfert de souveraineté vers l'Union européenne. Plus la souveraineté nationale est transférée vers Bruxelles, Francfort ou Washington, moins les Français votent!

    L’UMPS nous assène que l'avenir de la France est dans la Commission européenne ce qui devrait logiquement conduire les Français à voter massivement aux élections européennes or ils ne le font pas. Pourquoi ? Parce qu’il n'y a pas de souveraineté européenne.En lieu et place des souverainetés nationales perdues, c’est le vide absolu. Seul reste le pouvoir d'une technocratie au service d'une oligarchie financière américaine et européenne, qui loin de travailler au Bien commun européen, veille au grain de ses intérêts particuliers.

    Sur les 200 pays dans le monde, seuls les 28 de l'UE ont accepté cette folie de l'abandon de leur souveraineté au profit d'une élite mondialisée, affranchie de ses nations, ses identités, ses territoires et ses religions, pour vivre dans l'esclavage du Dieu Argent, en poussant les peuples à devenir esclaves de leurs pulsions consuméristes et sexuelles, déliés de leurs appartenances naturelles, la famille, la nation, le Divin.

    Alors, comme ultime argument l’UMPS assure que la souveraineté nationale créerait un isolement suicidaire dans notre nouvel ordre mondial, mais qu’en est-il des Etats-Unis, de la Corée du Sud, du Japon, de la Chine, de la Russie et tant d’autres ? Sont-ils isolés ?Au contraire de tout cela, nous devons rétablir des coopérations régionales et inter-étatiques flexibles, adaptées à la nouvelle Europe de demain : celle de la coopération des Etats aux intérêts de sous-groupes méditerranéens, danubiens, balkaniques, baltiques... Si demain la France retrouve sa souveraineté, elle aura les moyens de reconstruire sa puissance et la démocratie renaîtra de ses cendres : les Français, comprenant qu’ils ont de nouveau le pouvoir en main, voteront !"

    Michel Janva

  • Dossier : le « viol d’Évry » ou l’étrange traitement des faits divers

    15/05/2014 – via Ojim.fr – Il y a un mois s’est déroulé un fait divers particulièrement sordide et choquant, aussi bien en soi que par le silence dont il a été entouré dans les médias mainstream. Il pose à nouveau la question du traitement sélectif des « faits divers ».

    Dans la nuit du 29 au 30 mars dernier, une jeune fille de 18 ans sort du RER à Évry. C’est alors qu’elle est agressée par quatre adolescents âgés de 13 à 17 ans, dont trois sont de nationalité turque et le plus âgé de nationalité marocaine. Sous la menace d’un couteau, ceux-ci l’emmènent dans le parc de Courcouronnes où, après l’avoir dépouillée, ils la déshabillent, la frappent à coups de bâton (elle aura le nez et la mâchoire fracturés), puis la violent successivement et l’humilient de diverses manières. Elle est laissée en sang, à demi dénudée, après deux heures de calvaire, et récupérée par un automobiliste qui l’emmène immédiatement à l’hôpital. Grâce à la vidéosurveillance et au témoignage de la jeune fille, les coupables sont rapidement appréhendés et confondus par leur ADN. N’exprimant pas le moindre remords, ceux-ci affirmeront avoir agi ainsi « parce que les Français sont tous des fils de pute ». On aurait pu penser qu’un fait divers d’une telle monstruosité, allant jusqu’aux actes de barbarie, impliquant des mineurs dont deux ont à peine treize ans, se déroulant dans la commune de l’actuel Premier Ministre et comprenant un caractère aussi frontalement raciste, aurait un retentissement certain dans la sphère médiatique française. Il n’en fut rien. Seul François d’Orcival, dans Valeurs actuelles, relaya avec effroi l’affaire tandis que tous les autres médias se contentaient d’une brève tronquée de l’événement : on en avait en effet expurgé la dimension raciste, pourtant présentée par les auteurs eux-mêmes comme le mobile essentiel de leur acte. Mais nous sommes en 2014, si bien que cette censure un peu trop flagrante scandalisa les réseaux sociaux et donna lieu à un grand nombre d’articles dans la « réacosphère » (Boulevard VoltaireAtlantico24 heures actu). Au point queRue89 finit par publier un papier, non sur l’affaire elle-même, mais sur le « buzz » qu’elle avait provoquée sur le Net.

    Diversion ou symptôme ?

    Le traitement des faits divers a toujours été fondamentalement problématique pour les médias. Le sociologue Pierre Bourdieu est l’auteur de la formule selon laquelle le « fait divers fait diversion ». Remarquant que les médias, pour des raisons de concurrence et d’accroche commerciale sont naturellement attirés par le sensationnel, il mettait justement en garde contre le risque de surexposer certains faits en raison de leur impact émotionnel au détriment d’une analyse plus juste et rationnelle de la réalité. D’un autre côté, qu’est-ce que la réalité, sinon une collection de faits divers ? Toute la question réside donc dans la valeur symptomatique ou non que l’on accorde à un fait. Soit il n’est que le symptôme de l’éternelle violence des hommes et il témoigne simplement qu’il n’y a rien de nouveau sous le soleil, et que les hommes tuent, volent, violent et se suicident depuis toujours – auquel cas, il est formalisé sous les espèces d’une simple brève dans la rubrique des « faits divers ». Soit il témoigne d’un phénomène inédit, ou globalement non perçu, et revêt alors une dimension révélatrice. De possible diversion du réel, il se fait au contraire surgissement brutal de celui-ci. Le viol d’une étudiante indienne dans un autobus, à Delhi, en décembre 2012, avait soulevé une immense émotion dans la population et entraîné une prise de conscience salutaire quant à la violence impunément faite aux femmes en Inde. À la suite de nombreuses mobilisations, de nouvelles lois avaient été votées pour lutter contre ce problème. Ainsi, le fait divers n’avait nullement « fait diversion » en ce cas, puisque c’était au contraire l’aphasie et l’accoutumance à l’insupportable qui laissaient ignorer des situations de souffrance scandaleuses. En 1955, l’assassinat du jeune adolescent noir Emmett Till allait être à l’origine du mouvement des droits civiques qui aboutirait à affranchir les Noirs américains d’une situation d’apartheid dans le « pays de la liberté ». On n’imagine guère, avec du recul, reprocher à ceux qui s’étaient scandalisés de la mort d’Emmett Till d’avoir donné dans le populisme et entretenu des tensions intercommunautaires au prétexte d’un simple fait divers ne traduisant rien de significatif.

    Statistiques ou populisme

    Mais l’attitude dominante de la gauche médiatique est de se méfier des faits divers à la suite de Bourdieu, et de préférer leur opposer la froide vérité des statistiques. Le « fait divers » serait intrinsèquement spectaculaire, trompeur et populiste, alors que les chiffres des sociologues permettraient de discerner les vrais contours de la réalité. C’est en tout cas l’argument fondamental du dernier livre d’Aymeric Caron. Le chroniqueur de Laurent Ruquier oppose dans Incorrect (Fayard) des lignes de chiffres aux prétendus fantasmes des rares journalistes estampillés « néo-réacs ». Pourtant, au risque de décevoir ce professionnel de la certitude autosatisfaite, les chiffres peuvent aussi bien faire diversion que les faits divers… La démographe Michèle Tribalat conteste par exemple, avec des travaux scientifiques très sérieux, la plupart des chiffres officiels sur l’immigration. Le chiffre est bien l’une des données les plus manipulables qui soient, surtout d’un point de vue sociologique où tout est question de critères et de grilles préalables. En somme, un chiffre ne s’interprète pas moins qu’un fait divers, et la prudence n’en est pas moins requise dans une condition que dans l’autre. Ceux qu’a cités Laurent Obertone dans La France Orange mécanique (Ring) n’ont par ailleurs jamais été démentis et dressaient un panorama pour le moins terrible de la progression de la violence en France ces trente dernières années. En outre, le travail de ce dernier a consisté à rassembler une multitude de faits divers particulièrement révélateurs de l’ensauvagement des rues (et des banlieues) françaises. On a pu par conséquent lui faire le procès de compiler de manière unilatérale des faits « sensationnels » dans le but d’éblouir la raison par l’émotion suscitée. C’est en effet le risque d’une telle entreprise, mais l’ignorance dans laquelle sont tenus de pareils phénomènes est, pour le coup, la marque d’un aveuglement certain.

    Transmutations ratées

    Surtout, les médias officiels ont beau jeu de ranger dédaigneusement en simples « faits divers » les événements qui pourraient contredire trop cruellement la doxa qu’ils défendent en leur refusant toute qualité symptomatique, et de mépriser d’emblée ceux qui voudraient recourir à un tel procédé. En effet, l’année écoulée a été en ce qui les concerne le théâtre de tentatives plus outrées les unes que les autres de transmuter en symptômes et en alertes de simples faits divers… Rappelons-le : l’affaire Méric n’a été que celaL’affaire Léonarda, pas autre chose. Quant à l’histoire de la banane offerte à Madame Taubira, de quoi s’agissait-il d’autre ? Que l’insulte d’une enfant de la Manif pour tous envers la garde des Sceaux ait été considérée comme relevant du racisme le plus stupide et le plus scandaleux, voilà qui s’entend parfaitement. Mais que ce fait divers trahisse pour autant, à la manière d’un symptôme éloquent, un regain inquiétant du racisme envers les Noirs en France – idée promue par tous les médias dominants – relève de la plus pure supercherie ! Un tel acte, tellement circonstancié et tellement marginal, n’avait aucune raison d’être considéré comme révélateur de quoi que ce soit. En tout cas, les trois faits divers que nous venons de citer, le premier censé accréditer le retour d’une menace fasciste, le second le retour de la déportation des Roms, le troisième, le déferlement de la haine anti Noirs, ont donné lieu à des prises de parole au plus haut sommet de l’état et à des couvertures médiatiques insensées. La jeune fille violée et torturée à Evry le mois dernier n’a quant à elle mérité que de brefs encarts escamotant les raisons de son supplice.

    Déni d’évidence

    Par l’entremise de Rue89, relayant le travail d’Arrêt sur Images, le pouvoir médiatique se justifie du non traitement de cette affaire : « Contacté par ASI, le procureur a relativisé ces informations. Il a commencé par dire : « Il est possible qu’à un moment donné, de tels propos aient été tenus [...]. » Mais il a ensuite précisé que le racisme n’avait pas été considéré comme le « motif du viol » et il a ajouté qu’il n’avait pas été retenu comme circonstance aggravante, comme l’expliquait Valeurs actuelles (même si la question sera peut-être soulevée au procès). En revanche, il y a bien mise en examen pour « viol avec torture et acte de barbarie ». Les agresseurs ont voulu « abîmer » la victime, le plus possible, avec des gestes dégradants. » Il y a en effet de quoi être rassuré et comprendre pourquoi une telle broutille ne méritait pas d’être traitée davantage que sur trois lignes… Le mobile raciste serait-il absent, la victime serait-elle de la même nationalité que ses tortionnaires, que ce « fait divers » serait toujours le symptôme d’une « évolution » sociétale terrifiante au regard de l’âge des bourreaux et de la sauvagerie de leurs actes. Quant au mobile raciste du viol, le procureur a beau relativiser et s’exprimer au conditionnel, il n’est nullement écarté. Sa prudence est simplement de mise durant l’instruction d’un procès mais elle n’est pas une dénégation apportée aux articles de la « réacosphère », à laquelle Arrêt sur Images semblerait vouloir clouer le bec par un coup de fil à un procureur tenu à la langue de bois. On aurait pu vouloir mettre en garde contre des conclusions hâtives (ce fut l’écueil cuisant de l’affaire Méric, en effet…), mais on prétend au lieu de cela contredire avec les arguments les plus spécieux qui soient et on ne démontre rien. Le faisceau de présomptions quant au mobile raciste du viol d’Évry est pourtant étoffé. D’abord car les agresseurs « l’auraient » – c’est-à-dire « l’ont » (qui aurait inventé ou suggéré cette éventualité ?) – déclaré eux-mêmes. Ensuite parce que ce mobile explique l’absence de remords (l’acte devient une manière de se faire justice contre une population abhorrée – la française). Enfin parce que le plus âgé des agresseurs, donc, dans les tranches d’âges en question, a priori, le leader de la bande, sortait justement de prison pour viol contre… le fils d’un policier. Alors soit les goûts sexuels du garçon sont fort éclectiques, soit, et c’est le plus probable, le viol est moins pour lui une pulsion sexuelle qu’une pulsion de haine et un moyen d’humilier l’ennemi : la France.

    Le zoom et le cache

    Si sur Rue89 on ne voit donc aucune raison de s’attarder sur le viol d’Évry, on est en revanche beaucoup plus prolixe lorsqu’il s’agit de démontrer la persistance du racisme dans le sens unilatéral où il est censé s’exercer. Ainsi de longues tribunes sont consacrées à mettre en relief l’horreur que représente, pour cette lycéenne maghrébine, d’avoir dû essuyer deux insultes racistes en six mois. Ailleurs, une jeune femme témoigne du malaise qui est le sien à l’écoute de plaisanteries douteuses. Comment ne pas instiller l’idée, par un tel traitement de l’information, qu’une insulte de lycéen lancée à une jeune Maghrébine, aussi regrettable et blessante soit-elle, mérite à peu près cent fois plus d’inquiéter l’opinion publique que le viol en série assorti de crachats, de coups de bâton et d’urine imposée à une Française, parce que celle-ci a eu le malheur de naître dans le pays que ses ancêtres ont construit ? Si les actes racistes contre les minorités bénéficient d’un « zoom médiatique » important et systématique, le racisme anti-blanc, ce racisme qui ne doit pas exister, est quant à lui dissimulé sous un cache sans qu’on s’encombre du moindre problème moral, ou même de la moindre nécessité de cohérence intellectuelle. Ce double traitement atteint, notamment avec le viol d’Évry, une disproportion délirante. Les chiffres et les faits divers ne sont qu’un matériau de base pour ceux qui sont censés nous informer. Les uns comme les autres sont manipulables à souhait. Mais le pouvoir médiatique paraît désormais traiter ce matériau comme une pâte élastique qu’il est possible de distordre en tout sens afin de l’enfoncer dans les moules idéologiques prévus à cet effet. Sauf que cette pratique n’est pas une pratique d’informateurs, mais de propagandistes, et même de propagandistes en fin de règne.

    http://fr.novopress.info/166534/dossier-viol-devry-letrange-traitement-faits-divers/

  • Édition : le temps des faussaires (shoah, génocide, ...)

    Misha Defonseca avait publié en 1997 une autobiographie, Survivre avec les loups, qui racontait comment petite fille elle avait survécu à la Shoah. L'ouvrage fut même adapté au cinéma en 2007. Or elle n’était qu’une affabulatrice et a été condamnée par la justice américaine à rembourser 22,5 millions de dollars à son éditeur. Son «autobiographie» n’est, hélas, pas la première imposture éditoriale. Il nous faut désormais compter avec la multiplication des faux récits. Retour sur les plus belles supercheries de l'histoire littéraire, de faussaires en jeux de pseudonymes.
    Dieu a écrit un livre. Et, miracle, il est arrivé sur le bureau de Geneviève Perrin, directrice littéraire des éditions Belfond. «Nous recevons beaucoup de textes d’allumés. La plupart du temps, ces manuscrits ne parviennent pas jusqu’à moi. Mais celui-là valait vraiment le coup d’oeil ! Une collègue me l’a montré pour rire. En toute simplicité, l’auteur se prenait pour Dieu réincarné, en somme, le nouveau messie.»
    Certes, tous les affabulateurs ne sont pas aussi faciles à confondre. Conséquence de la vogue des témoignages, parmi les foules de personnes estimant que leur souffrance et expériences réelles méritent bien un livre, se cachent aussi de nombreux menteurs. Et certains sont particulièrement convaincants, comme en témoigne Sylvie Delassus, éditrice chez Robert Laffont. Un jour, celle-ci reçoit le synopsis fort attrayant du «récit» d’un homme ayant connu une enfance malheureuse, puis une adolescence très difficile. «C’était le Petit Chose et Cosette réunis ! Il y avait tout pour faire pleurer dans les chaumières...» Assez séduite, l’éditrice rencontre l’auteur, et le découvre sympathique, éloquent et haut en couleur. «Le genre d’homme que l’on enverrait volontiers défendre son livre à la télévision.» Néanmoins, Sylvie Delassus sent que quelque chose cloche. Et certains éléments lui paraissent un peu suspects : «L’auteur affirmait descendre d’un roi africain.» Elle charge donc quelques journalistes de mener une petite enquête auprès des gens qui avaient croisé «son» auteur. «Et il s’est avéré qu’il n’avait pas une réputation de fiabilité extrême...»
    Tel est le faussaire moderne, qui se distingue de ses prédécesseurs par ses motivations purement individualistes. Celles-ci sont de deux ordres : psychologiques et/ou financières. Certes, bien des contrefacteurs d’autrefois agissaient aussi pour combler les failles de leurs finances ou de leur personnalité. Mais d’autres falsifiaient à des fins politiques, comme Matvei Golovinski, agent de l’Okhrana, la police secrète du Tsar, qui publia, de 1903 à 1906 le fameux et infâme Protocole des sages de Sion, à l’origine de la thèse antisémite du complot juif mondial. Ou comiques, tel Rénier Chalon, auteur du Catalogue Fortsas, qui, annonçant une vente fictive d’exemplaires uniques, envoya, en 1840, toute l’Europe bibliophile dans le petit village belge de Binche. Ou encore poétiques, tels les comédiens Akakia-Viala et Nicolas Bataille, qui publièrent, en 1949, les vers de La Chasse spirituelle, faux Rimbaud bien connu.
    Rien de cela chez les faussaires d’aujourd’hui, dont les mensonges ne servent qu’une seule cause : la leur. Rien d’étonnant, alors, à ce qu’ils ne se retrouvent pas non plus dans la littérature ou les traités d’érudition, mais dans ce genre éminemment dramatique du témoignage-vérité, tendance Jamais sans ma fille. Comme le confirme l’écrivain Philippe Di Folco, auteur des Grandes impostures littéraires, «chaque époque a les faussaires qu’elle mérite».
    Le XVe siècle italien avait soif de sagesse hellène et latine ? Il eut Annius de Viterbe, qui lui fournit dix-sept tomes de commentaires et fausses traductions d’oeuvres antiques perdues, ainsi qu’un essai des plus farfelus sur les origines de la langue étrusque. Le XXe siècle s’interrogeait sur le mystère de la personnalité de Hitler ? Il récolta Konrad Kujau, qui fabriqua de façon industrielle de faux carnets intimes du Führer, lesquels furent publiés dans le magazine hebdomadaire Stern. Et notre XXIe siècle, qui se nourrit d’histoires vécues, néanmoins incroyables, et si possible exemplaires, hérite de Misha Defonseca...
    Celle-ci a eu dernièrement les honneurs des journaux après avoir été découverte. Dans son livre, Survivre avec les loups, Misha Defonseca Monique De Wael, de son vrai nom se dotait d’une judéité de circonstance et d’un passé d’enfant sauvage : la meute l’aurait sauvée de la barbarie nazie et des terribles hivers de la Seconde Guerre mondiale. Grâce à eux, «Misha» affirmait avoir effectué un aller-retour Anderlecht en Belgique-Varsovie en Pologne, à 8 ans, en s’orientant avec une petite boussole tenant dans un coquillage ! Plus de deux cent mille exemplaires de son livre ont été vendus en France. «C’est facile aujourd’hui, avec le recul de dire que l’histoire n’était pas crédible, tempère Geneviève Perrin. Bernard Fixot, qui l’a publiée chez XO, est un grand professionnel, mais un affabulateur de talent peut prendre n’importe qui au piège.»
    N’importe qui ? Peut-être, mais pas tout le monde. En 1996, Henryk M. Broder, journaliste au quotidien allemand Spiegel, discernait déjà des fêlures dans les affirmations et la personnalité de «Misha». «Falsification ou récit authentique, telle est la question. Il n’existe aucune preuve objective. Et tous ceux qui pourraient témoigner sont morts ou disparus.» En 1997, Jane Daniel, éditrice américaine du livre, présente le manuscrit aux professeurs d’université et spécialistes de l’Holocauste, Lawrence L. Langer et Deborah Dwork, qui en pointent les incohérences - le récit de «Misha» ne colle pas du tout avec l’historique des persécutions menées en Belgique. Leurs vives réticences n’empêchent pas Jane Daniel de publier le livre... avant qu’un conflit judiciaire avec l’auteur ne l’amène à retourner lestement sa veste et à porter sur son blog le certificat de baptême de Monique De Wael, et un registre scolaire pour l’année 1943-1944 mentionnant son nom. Plutôt gênant, quand on revendique sa judéité et que l’on prétend avoir passé la guerre dans la nature sauvage ! De même, fin janvier dernier, le chirurgien Serge Aroles, passionné par les cas d’enfants loups et que les dires de Misha avaient laissé sceptique, levait d’autres éléments douteux. Le loup a été finalement levé le 23 février par Marc Metdepenningen, journaliste judiciaire au quotidien belge, Le Soir (lire ci-contre). Bien embarrassé, Bernard Fixot, patron des éditions XO, a décidé, après avoir présenté ses excuses aux lecteurs et libraires, de continuer à commercialiser Survivre avec les loups, mais sous l’appellation «roman» !
    Bernard Fixot était-il au courant de la supercherie ? Certains indices, qui ressemblent à un maquillage, pourraient le laisser penser aux esprits mal placés. Comme le changement de nom des grands-parents adoptifs de «Misha», pointé par Marc Metdepenningen. Appelés les «De Wael» dans l’édition américaine du livre - le vrai nom de «Misha», qui aurait donc pu conduire à la divulgation de son identité - ils deviennent «Valle» dans l’édition française... «Elle les décrivait comme des gens qui la recueillent contre de l’argent. On s’est dit que cette famille devait toujours exister, et nous avons donc simplement changé les noms pour éviter un procès, ce qui se fait», répond Bernard Fixot. Le travestissement des noms, procédé commun en fiction, l’est donc devenu en récit. Il est bon de le savoir ! Et Fixot de réaffirmer avoir toujours cru en cette histoire : «Si je m’étais douté qu’elle était fausse, je ne me serais pas battu pour obtenir les droits mondiaux, je ne les aurais pas rachetés quand j’ai quitté Robert Laffont, je n’aurais pas passé deux ans à convaincre Misha de travailler avec Marie-Thérèse Cuny, pour obtenir une version meilleure que le livre original.»
    En tout cas, cette affaire a placé ce puissant éditeur grand public dans une position inconfortable, qui l’a contraint à de multiples actes de contrition médiatique. «Je n’en veux pas à Misha. C’est une amie. Derrière la souffrance qu’elle s’est inventée, il y a une autre souffrance, bien réelle. Elle m’a trompé, mais en même temps, je la comprends. Je l’ai eue au téléphone et elle m’a dit, effondrée, qu’elle avait occulté dix ans de sa vie ! J’espère que cela ne va pas se finir mal.» Jane Daniel, l’éditrice américaine qui lui a vendu le livre, n’a pas droit à la même compassion : « Ce n’est pas quelqu’un de bien. Elle m’avait assuré avoir vérifié et honnêtement, je n’ai pas cherché plus loin, pensant qu’aux États-Unis, ils étaient particulièrement vigilants sur ce genre de récit. En fait, elle se doutait de quelque chose et m’a tout de même vendu le livre. » Difficile de dire qui est la dupe de qui dans cet imbroglio. Surtout lorsqu’on sait que Misha Defonseca, alors auréolée de sa gloire de survivante de l’Holocauste, a remporté un procès contre ladite éditrice, condamnée à lui verser 22,5 millions de dollars - somme qui n’a toujours pas été versée. « Nous sommes devant le cas d’une imposture de type "gargantuesque", quelque chose qui naît très tôt, se développe et envahit la vie du faussaire dans ses moindres recoins, jusqu’à effacer sa vraie personnalité, analyse Philippe Di Folco. Dans son enfance, on l’appelait la fille du traître parce que son père, résistant, avait été retourné par la Gestapo... En mentant, elle a substitué cette souffrance honteuse à une autre souffrance, mieux reconnue. » Et regarni ses finances au passage.
    Coïncidence étonnante, au moment même où l’affaire Defonseca secouait la France, l’affaire Margaret B. Jones faisait trembler les États-Unis. Son héroïne est une Californienne de 33 ans s’appelant en fait Margaret Seltzer et ayant grandi à Sherman Oaks, banlieue aisée de Los Angeles où elle a étudié dans une école privée épiscopalienne. Cela ne l’a pas empêchée, dans son livre Love and Consequences : A Memoir of Hope and Survival Amour et conséquences, un récit d’espoir et de survie, sorti en février dernier, de se décrire en Indienne métisse et orpheline, de prétendre avoir été adoptée par une famille noire vivant au coeur de South Central, quartier de Los Angeles de sinistre réputation puis travaillé comme livreuse de stupéfiants pour le non moins réputé gang des Bloods. Pour construire son récit, la jeune faussaire s’était habilement basée sur d’authentiques confessions de délinquants. En revanche, elle s’est montrée moins adroite en fondant une association factice d’aide aux jeunes en difficulté, et surtout, en acceptant de se pavaner dans la section « maison et décoration » du New York Times, où sa soeur l’a reconnue avant d’alerter le journal. « J’étais déchirée, vraiment, et j’ai pensé que ce livre était pour moi la chance de donner la parole aux gens que personne n’écoute », a répondu la faussaire au New York Times. Une citation qui mériterait sa place dans une anthologie de l’imposture : comment peut-on prétendre donner la parole aux autres et la leur voler en même temps ? « Peut-être était-ce une question d’ego », a concédé la faussaire.
    Son éditeur, Riverhead, a réagi en retirant aussitôt son livre des rayons... Une hâte bien explicable, considérant le nombre de lecteurs qui, sur le site Amazon, réclamaient déjà le remboursement : les particularités du système judiciaire américain font qu’une telle affaire peut coûter des fortunes à un éditeur. Celui de l’Américain James Frey en a fait les frais : il a dû verser près de 1 million d’euros, suite à une plainte de lecteurs furieux d’apprendre que l’auteur de Mille morceaux s’était beaucoup moins drogué que ce qu’il contait par écrit, et qu’il avait transformé, d’un coup de stylo magique, une simple garde à vue en longues années de prison.
    Une telle multiplication des faux récits laisse perplexe. Comment des éditeurs peu réputés pour leur ingénuité, tel Bernard Fixot 64 ans, dont quarante-huit dans l’édition, ont pu s’y laisser prendre ? «Nous sommes des pourvoyeurs d’histoires, pas des vérificateurs», explique Pierre Féry, des éditions Michel Lafon. «Nous décidons de faire confiance à celui qui raconte, et dans 99,9 % des cas, nous avons raison.»
    Les éditions Michel Lafon, qu’il dirige, ont connu leur 0,1 %. De 2002 à 2004, une jeune sportive promenait le récit de ses «terribles épreuves» du plateau de Jean-Luc Delarue à celui de Mireille Dumas. Son histoire était celle, peu commune, d’une personne ayant réchappé à deux cancers par la force de sa volonté, qui était devenue depuis championne de sa discipline. Flairant ce que l’on appelle, dans le monde ensoleillé de l’édition de témoignages, la « belle leçon de courage universelle », les éditions Michel Lafon ont fait affaire avec elle. «Ils m’ont proposé un "package", affirme-t-elle. Je devais passer deux jours avec une personne et lui raconter ma vie, à charge pour lui d’écrire le livre. Cela me gênait un petit peu : mon histoire était plus compliquée que celle que j’avais racontée jusqu’alors.» Et légèrement divergente...
    Peu avant la sortie du «récit», un coup de fil prévient les éditions Lafon que le titre sportif que revendique la jeune femme serait usurpé. Aussitôt, les éditions Lafon vérifient si, comme elle l’affirme, elle a bien doublé une actrice à Hollywood... et ne la trouvent pas au générique. Craignant que le reste, et particulièrement les passages édifiants sur le cancer vaincu sans traitement et à force de volonté, ne soit aussi faisandé, l’éditeur a annulé aussitôt la sortie du livre. Plus tard, par le réseau médical, il apprendra que son auteur avait bien été lourdement opérée... mais pour devenir une femme à part entière ! « Je suis née hermaphrodite, proteste-t-elle. Mais j’ai aussi eu le cancer. Mon seul tort a été de mettre toutes mes opérations sur le dos de cette maladie. » Chez Lafon, on préfère croire en une « très grande détresse psychologique » que l’affaire n’a pas arrangée : dans une récente émission de télévision sur les grands mythomanes, l'auteur de Lafon était placée aux côtés de Jean-Claude Romand, le faux médecin qui avait assassiné sa famille et dont l’histoire a inspiré L’Adversaire, du romancier Emmanuel Carrère !
    C’est exagéré. Lorsqu’ils ne se lancent pas dans des falsifications obscènes, comme le Suisse Bruno Grosjean qui en 1995 et sous le nom de Benjamin Wilkomirski, avait publié un faux témoignage sur les camps de la mort, exploité depuis par les négationnistes de tout poil, ces imposteurs modernes ne font « de mal à personne », pour reprendre les mots de Fixot à propos de Misha/Monique. Sauf à l’amour-propre de ceux qui ont cru leurs mensonges ! Pour avoir démasqué Misha Defonseca, Marc Metdepenningen a eu droit à des salves de correspondances injurieuses. Il est parfois douloureux d’être détrompé, quand on a trop rêvé...
    Car au fond, si ces faussaires inélégants mais inoffensifs existent, c’est avec notre complicité, au moins inconsciente. La réaction de Véra Belmont, qui a porté au cinéma Survivre avec les loups, qui a perdu ses parents pendant la guerre et s’est identifiée à cette histoire d’orpheline au point de refuser d’abord à admettre sa fausseté, est, à cet égard, révélatrice. En nous projetant dans ces récits prétendument réels parce qu’ils font écho à notre propre expérience, et en attendant d’eux un enseignement, nous abdiquons notre sens critique. Aussi, plutôt que de stigmatiser ces faussaires, mieux vaut s’interroger sur la passion de notre époque pour les récits vécus, passion que les éditeurs ont bien identifiée. Pour preuve, dix-sept maisons avaient refusé le texte de James Frey lorsqu’il l’intitulait roman. Quand il l’a présenté comme un récit, les portes se sont miraculeusement ouvertes...

    Alexis Brocas

    http://www.voxnr.com/cc/dh_autres/EuppEyZZkEaiTpFJEF.shtml

    Source : Le magazine littéraire :: lien

  • Voir Geoffroy Didier et mourir

    C'est l'UMP sublimée, la grandeur des médiocres, le fabuleux sorcier des promesses non tenues.   

    Il est des Venise qui ont l’apparence d’homme. Humide, vieille et odorante, un peu sale sur les bords, mais charmante et parfois troublante. On peut en tomber amoureux comme on peut la fuir à jamais. Geoffroy Didier, le jeune loup de l’UMP, en est parfois l’incarnation la plus triste, celle où la lagune des pensées moisies va se brancher dans l’abjection du paraître vide. Dans l’âme de ce jeune premier tout frais sorti du cercueil, point de gondoles à l’horizon. À la limite, une tête de gondole, la sienne.

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  • Voir Geoffroy Didier et mourir

    C'est l'UMP sublimée, la grandeur des médiocres, le fabuleux sorcier des promesses non tenues.   

    Il est des Venise qui ont l’apparence d’homme. Humide, vieille et odorante, un peu sale sur les bords, mais charmante et parfois troublante. On peut en tomber amoureux comme on peut la fuir à jamais. Geoffroy Didier, le jeune loup de l’UMP, en est parfois l’incarnation la plus triste, celle où la lagune des pensées moisies va se brancher dans l’abjection du paraître vide. Dans l’âme de ce jeune premier tout frais sorti du cercueil, point de gondoles à l’horizon. À la limite, une tête de gondole, la sienne.

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  • La médecine de ville ravagée, c’est la faute à Juppé de la note

    On oublie vite… Alain Juppé, parait-il, est désormais très apprécié et présidentiable Or il est le grand responsable de la situation catastrophique dans laquelle est actuellement la médecine de ville.

    On oublie la Loi Juppé du 15 novembre 1995. Rappelons que l’intéressé était à cette époque premier ministre de Chirac. Cette loi très intelligente, concoctée par des fonctionnaires qui n’avaient pas rencontré un malade de toute leur vie, a eu un effet absolument ravageur. Vous allez comprendre pourquoi il vous faut huit mois pour obtenir un rendez-vous chez l’ophtalmologiste et un an chez l’allergologue. Pourquoi il n’y a plus de médecins en campagne et qu’il faut prendre sa voiture et faire des dizaines de kilomètres pour être soigné.

    Le point de départ idéologique de technocrates irresponsables était le suivant. Il fallait faire des économies dans le cadre du déficit de la Sécurité Sociale. Alors que l’hospitalisation publique représente à elle seule plus de 30 % de ces dépenses, on a rendu la médecine responsable des déficits. Trop de dépenses trop de médecins

    Cette réforme avait deux axes. Le premier avait instauré un numerus clausus des entrées en faculté de médecine pour limiter le nombre de médecins. Le calcul est vite fait. Les années d’études en médecine durent dix ans en moyenne. Dix ans après la loi Juppé commence la pénurie.

    Le deuxième axe était le suivant : le Mouvement d’incitation à la cessation d’activité appelé aussi MICA. Tout simplement il était demandé aux médecins de plus de 58 ans de partir en retraite alors que celle-ci est prévue à 65 ans. Ils partent alors selon les tranches d’années dans des conditions de moins en moins favorables. Quoiqu’il en soit 10660 (sur 80.000 en exercice) quitteront la profession. Partent en priorité les spécialités difficiles : anesthésistes, chirurgiens, obstétriciens, ophtalmologistes (déjà surchargés), médecins de campagne. La pénurie s’installe alors très progressivement et profonde.

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  • La phrase du jour...

    ELLE EST DE GUILLAUME DE PRÉMARE, consultant en communication et ancien président de la Manif pour tous. « La construction européenne est un projet politique, qui a été préempté par l’Église. Défendre l’Europe au nom des valeurs de l’Évangile relève de l’imposture. 

    Une citation bienvenue dans un article eurobéat sur l’Europe, à lire dans La Croix.

    Non, les catholiques ne sont pas plus stupides que la moyenne des Français ! Arrêtons d’instrumentaliser l’Eglise et la foi au service d’une imposture !

    Rappelons que Guillaume de Prémare nous a fait l’amitié de participer à notre première table ronde, samedi 10 mai.

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?La-phrase-du-jour,7471

  • 2,5 M€ de subvention pour la Grande Mosquée de Tours grâce à l'UMP

    Information de Valeurs actuelles (via) :

    "Fin 2013, malgré le fort endettement, le maire Jean Germain a annoncé une subvention de 2,5 millions d'euros, en coopération avec la région, censée alimenter les activités culturelles et non cultuelles de la mosquée. L'arrivée d'un maire UMP, Serge Barbary, n'indique aucun revirement. Selon Chérifa Zazoua-Khames, adjointe au nouveau maire UMP en charge de la politique de la ville : "la subvention a été décidée en accord avec Philippe Briand, président UMP de la communauté d'agglomération et sera sans doute maintenue"

    En revanche, trois bâtiments chrétiens (deux églises et une chapelle) menacés de destruction ou fermés pour "décrépitude" ne pourront pas, eux, compter sur le soutien des pouvoirs publics, qui en ont pourtant la charge".

    A titre de comparaison, le nouveau maire FN de Mantes-la-Ville Cyril Nauth compte rompre l'engagement de la ville concernant la vente d'un bâtiment à une association musulmane.

    Michel Janva

  • MIEUX QUE LA JUPE, C’EST LE PAGNE POUR TOUS QU’IL FAUT EXIGER !

    Bernard Antony, président de l‘AGRIF ET du Cercle du Rire Gaulois, communique :

    Ainsi, l’Académie de Nantes demande aux garçons de se mettre en jupe le 16 mai, tandis que les filles seront sans doute autorisées à rester en pantalon ou en short.

    On espère en la circonstance voir les autorités masculines de l’Académie et de la République se mettre également en jupe, et au premier rang le maire de Nantes Jean-Marc Ayrault et le ministre Benoît Hamon. Mais les grands penseurs de ce grotesque délire LGBT-OGM s’avisent-ils de ce que la jupe, si mini soit-elle, est tout de même un vêtement d’identité occidentale et donc ségrégatif ?

    La suite sur le site de l’AGRIF