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  • Jeanne, de Domrémy à Rouen...

    Depuis le temps que j'entends parler de Jeanne d’Arc, figure à la foi héroïque et mystérieuse de notre histoire de France, c’était tout naturellement que je me suis invité chez elle dans sa maison natale. Ce fut une grande surprise d’apprendre que sa maison natale existait toujours. Force est de constater que cette petite maison est à la hauteur de celle où elle est née six siècles auparavant et qu’à son tour elle nous apporte son témoignage, non pas par la force, l’éthique ou la Religion, comme Jeanne, mais par la pierre.

    En arrivant à Domrémy par Neufchâteau, c’est la première chose qui vous accueil juste après le pont sur la Meuse. Cette petite maison incrustée dans un petit parc juste à côté d’une ancienne Eglise, elle aussi d’époque, puisque c’est dans cette Eglise que Jeanne fut baptisée.

    Lorsque l’on rentre dans cette ancienne maison familiale de la famille d’Arc, ce qui frappe le plus, c’est l’aspect modeste des lieux. Quand on songe que tout a commencé ici. C’est ici qu’elle est née, qu’elle a vécu son enfance dans les vicissitudes de la guerre, ici qu’elle a dormi, mangé, prié. C’est également à proximité dans le jardin entourant sa maison, que Jeanne entendit ses fameuses voix qui marqueront le début de cette épopée fabuleuse, à la fois pour elle, pour ses compagnons de route, et pour les générations futures.

    La maison est actuellement entièrement vide, mais s’il n’y a plus de meubles pour témoigner de la vie quotidienne de notre héroïne, il reste ancré dans la pierre l’âme de celle-ci. C’est ici que tout a commencé, comme une naissance, cette maison impose l’humilité. Oui, car c’est humblement que les grandes causes commencent. Souvenons-nous de l’humilité des premiers chrétiens persécutés par l’Empire de Rome, l’humilité du petit Roi lépreux de Jérusalem Baudoin IV qui affrontera jusqu’à sa mort le tout puissant Saladin, dans l’éthique respectueuse que la Chevalerie exigeait de ses hommes.

    L’Eglise Saint Rémy, ou, comme je l’ai précisé plus haut, Jeanne fut baptisée, garde aussi ce témoignage fort de la vie et des débuts de celle qui sauvera la France d’une disparition certaine. La croyance fut le moteur principal qui anima Jeanne dans ses activités de reconquête, guidée par ses voix. On prend rapidement conscience du rôle formateur de cette petite Eglise dans la foi de Jeanne. Malgré les transformations subis au fil des siècles, l’Eglise Saint Rémy de Domrémy conserve en ses murs la cuve de pierre ou justement Jeanne fut baptisée. Les vitraux retracent les principaux épisodes qui forgeront le parcours et la légende de Jeanne. Ce sol que nous foulons de nos pieds fut jadis foulé par Jeanne elle-même, et chaque pas que nous faisons acquiert un caractère sacré.

    Gloire à toi O Jeanne ! L’histoire retiendra ta pureté en te qualifiant de pucelle. Nous autres royalistes, fidèles à la voie que tu as tracé, nous garderons toujours à l’esprit cette image constante de la force, l’honneur et l’humilité qui représente pour nous tous, une leçon et un exemple permanent à suivre. Ceci, afin qu’à notre tour nous puissions vivre l’expérience du couronnement d’un Roi à Reims.

    P-P Blancher

  • Boko Haram : une opération secrète de la CIA?

    Auteur : Réseau International 

    Ex: http://www.zejournal.mobi

    Depuis 3 ans, le Nigeria semble être la proie d’une insurrection croissante et ingérable qui se manifeste par des attentats dans les lieux publics et des attaques sporadiques sur les institutions publiques ainsi que des massacres de civils et enlèvements de masse.

    On pouvait s’y attendre, il y a eu une panique et une tension croissante dans le pays et de plus en plus de personnes commencent à penser que le pays pourrait se diriger inévitablement vers une insurrection de longue haleine qui conduirait à une scission du pays. À l’exception du 1er attentat à la bombe en Octobre 2010 à Abuja, un groupe obscur qui porte le nom de Boko Haram a revendiqué la plupart des attentats ultérieurs qui ont eu lieu dans le pays.

    Selon la Coalition GreenWhite, la campagne actuelle Boko Haram est une opération secrète organisée par la Central Intelligence Agency américaine, la CIA et coordonnée par l’ambassade étatsunienne au Nigeria.

    Depuis quelque temps, la CIA a été en charge des camps d’entraînement et d’endoctrinement secrets le long des régions frontalières poreuses et vulnérables du Niger, du Tchad et du Cameroun. Lors des entraînements dans ces camps, des jeunes issus des milieux pauvres et démunis sont recrutés et formés pour servir les insurgés. Les agents qui instrumentalisent ces jeunes les attirent avec la promesse d’une meilleure vie et sont en outre endoctrinés pour leur faire croire qu’ils travaillent pour installer un ordre juste islamique contre l’ordre impie actuellement au pouvoir au Nigeria .

    Les agents étatsuniens de ce projet de la CIA restent prudemment en arrière-plan, organisant les camps grâce à des superviseurs originaires du Moyen-Orient spécialement recrutés à cette fin. Après plusieurs mois d’endoctrinement et de formation sur le maniement des armes, les tactiques de survie, de surveillance et les techniques d’évasion, les insurgés sont maintenant mis en stand by pour la prochaine opération terroriste.

    - Source : Réseau International

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    http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • La transition énergétique avec Philippe Murer

    Le chemin de l’avenir

    Si la transition énergétique est au cœur du discours des « écolos », ce n’est pas la préoccupation première des Français. Il est pourtant certain que le problème se pose. Le pétrole devient de plus en plus rare et donc cher. C’est le fameux Peak Oil : le pétrole n’existe pas en quantité infinie, et, à partir d’un moment, maintenant ou au plus tard dans quelques années, il devient de plus en plus cher à extraire et sera de toute façon rationné. C’est le point de retournement à partir du moment où la moitié du pétrole mondial a été extrait. Déjà, le prix du baril de pétrole a été multiplié par 7 entre 2001 et 2013, et la tendance n’a aucune raison de s’inverser durablement. Cela pèse sur la balance extérieure de la France : tous les ans, nous importons quelque 70 milliards d’euros d’énergie fossile. En second lieu, la consommation d’énergie non renouvelable augmente le CO2 et, quelles que soient les controverses sur le réchauffement climatique, augmente la part anthropique de celui-ci. Enfin, la transition énergétique peut être un gisement d’emplois.

    Le regard est-il pessimiste en ce qui concerne les réserves naturelles ? Le gaz de schiste n’est-il pas la solution ? Outre le danger de son extraction, et le coût élevé des méthodes les moins intrusives – et qui le restent – les réserves mondiales en pétrole de schiste sont estimées à 4 ans de consommation. Elles ne sont donc pas le moins du monde une relève durable. 

    Revenons au réchauffement climatique. Si la part des facteurs naturel et anthropique fait l’objet de controverses scientifiques, il n’est pas niable qu’il y a une part anthropique. Elle amène des phénomènes comme l’acidité croissante des océans et une diminution de la biodiversité. Il y a aussi le risque d’effet « boule de neige » dans le cas de dégagement de méthane dans les régions jusqu’ici gelées (arctique).

    Il faut donc aller vers la transition énergétique, donc vers les énergies renouvelables combinées aux économies d’énergie. Pour le secteur résidentiel et l’industrie, cela se présente moins difficilement que pour le transport et l’automobile. Néanmoins, les voitures à pile à hydrogène seront bientôt au point. Sans parler des voitures électriques mais aussi des voitures à eau ou à air comprimé, qui gênent tant les industriels adossés à de vieux schémas et à des chaines de profits fondées sur les voitures à pétrole.

    Ce qui est sûr, c’est que les progrès techniques ne pourront pas suppléer à un nouveau mode de consommation : plus sobre, plus collectif dans les transports. Un grand virage est nécessaire. Quel est le coût réel du nucléaire ? Comment aller très concrètement et pas à pas vers les énergies renouvelables ? Comment produire, comment stocker les énergies renouvelables ? Jusqu’où pourrait-on mener à bien un programme en ce domaine ? Comment pourrait-on le financer ? Il manquait pour cela une étude solide. Un économiste l’a fait. Rigoureusement et sans omettre aucun aspect. Il est déjà connu pour ses analyses de la crise financière et ses textes sur le site du « forum démocratique » et de l’ « association pour un débat sur le libre-échange ». Depuis des années, il plaide pour un protectionnisme raisonné et raisonnable. Lisez-le. Sa clarté est étonnante, sa démonstration impeccable. Oui, c’est possible. Oui, la transition énergétique vers les énergies renouvelables est possible. C’est au politique de décider. Et aux citoyens de pousser à la roue.

    notes

    Philippe Murer, La transition énergétique. Une énergie moins chère, un million d’emplois créés. Mille et une nuits, 214 pages, 5 €

    Pierre Le Vigan

    Metamag :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/dt_autres/EFAAAlVupycCoLBXdf.shtml

  • Manuel Valls, Premier sioniste de France

    Manuel Valls ne pouvait manquer l’occasion qui lui était offerte ce 13 mai 2014, à l’occasion du 66e anniversaire de l’indépendance d’Israël, de réaffirmer son engagement sioniste le plus complet.

    À la tribune, le Premier ministre a commencé par citer des extraits de la déclaration d’indépendance de l’entité sioniste, qui ne sont évidemment que des mots et dont on remarquera que Valls s’est bien gardé de juger de leur réalité actuelle :

    « Le texte de la proclamation de l’État d’Israël a une portée universelle : “liberté de culte, de conscience, d’éducation et de culture”. Et également “égalité sociale et politique pour tous les citoyens sans distinction de religion, de race ou de sexe”. »

    Les Palestiniens, privés de leurs droits élémentaires et victimes chaque jour de violences physiques, sociales, politiques pour des motifs autant religieux qu’ethniques, apprécieront probablement cette belle déclaration d’intention. Manuel Valls est d’ailleurs assez bien placé pour connaître l’abîme insondable qui sépare ces phrases creuses de la réalité en Palestine, puisqu’il dénonçait encore, en 2008, le « mur honteux », « la poursuite des colonisations », « le sort des prisonniers » et autres joyeusetés imposées par l’« État juif » aux Palestiniens. Que la simple proclamation d’un « État juif » soit d’ailleurs en complète contradiction avec le texte dont il se réclame ne choque visiblement pas notre Premier ministre. Se revendiquerait-il lui aussi du Talmud, de sa « logique » et de sa double éthique, à l’instar de son homologue israélien Benjamin Netanyahu ?

    Bien entendu, le discours de Manuel Valls s’adressait autant aux représentants autoproclamés de la communauté juive en France qu’aux dirigeants israéliens proprement dits. Le Premier ministre a donc veillé à rappeler son engagement sans faille dans la lutte contre « l’antisémitisme » dans notre pays :

    « Vous connaissez ma vision exigeante de la République (...), celle du refus absolu des communautarismes, de l’intolérance, du racisme, de l’antisémitisme. Les juifs de France, les Français juifs ont tant contribué à édifier notre nation, et jamais la France ne tolérera, ne montrera la moindre faiblesse à l’égard de ceux qui s’en prennent aux juifs de France, car ils sont la France. Ce combat a été le mien comme ministre de l’Intérieur ; il sera toujours le mien comme Premier ministre. (...) Bien sûr, il y a beaucoup trop d’actes, de paroles antisémites. »

    L’affaire Dieudonné, les attaques contre Alain Soral et les récents projets de censure de l’Internetont montré que ce combat mené soi-disant pour protéger les juifs de France est en réalité un projet politique dictatorial d’étouffement de toutes les voix dissidentes, celles qui pourraient mettre à mal un système de domination oligarchique jusque-là bien huilé. Manuel Valls a donc semble-t-il l’intention de persévérer dans une stratégie qui, pourtant, s’est retournée contre lui en révélant à beaucoup de Français la puissance méconnue du lobby israélien en France.

    Une puissance qui s’appuie avant tout sur la diaspora, ce qui explique aussi, peut-être, la volonté de l’État d’enrayer la tendance à une Alya (le fameux « retour » des juifs en Israël) de plus en plus importante aux dires de la presse :

    « Un journal du matin a titré il y a quelques jours que l’Alya avait atteint en France un nouveau record. On a souvent ici, d’ailleurs, une vision caricaturale, celle d’une fuite, alors que l’Alya c’est aussi l’expression d’une réalité, de notre monde globalisé. De nombreux Français juifs sont attirés par Israël. Il n’y a pas que les juifs, d’ailleurs, car Israël est un pays dynamique, inventif, qui plaît aux Français, comme la France plaît aux Israéliens. Mais la place, le lieu, le rapport charnel des juifs de France, c’est en France qu’il doit se construire et qu’il doit en permanence vivre. »

    Enfin, le Premier ministre a conclu son discours en répétant la position officielle de l’État français vis-à-vis d’Israël, que l’on peut résumer ainsi : « Israël, c’est bien, mais la guerre, c’est mal. Vive la paix. » Quand même !

    L’allocution de Manuel Valls pour le 66e anniversaire de l’indépendance d’Israël, prononcée au Pavillon Dauphine le 13 mai 2014 :

    Petit rappel sur Manuel Valls :

    http://www.egaliteetreconciliation.fr/Manuel-Valls-Premier-sioniste-de-France-25365.html

  • L'Autriche réduit son budget éducation... pour sauver une banque

    Les Autrichiens sont en émoi : pour trouver les financements nécessaires au renflouement d’Hypo Alpe Adria, une petite banque nationalisée, le gouvernement a décidé de réduire le budget de l’éducation nationale. 

    Hypo Alpe Adria (HAA), qui a son siège à Klagenfurt, en Carinthie, le Land le plus méridional de l’Autriche, avait étendu son marché aux pays de l’ex-Yougoslavie (Slovénie, Croatie, Bosnie-Herzégovine, Serbie, et République de Macédoine) après la dislocation de ce pays, mais aussi à l’Italie, en Bulgarie et en Hongrie. Ces marchés lui ont assuré une croissance très rapide, souvent suspectée de reposer sur des activités mafieuses. 

    En 2007, la banque BayernLB avait acheté la moitié des parts d’Hypo Alpe Adria, mais après la faillite de Lehman Brothers en 2008, Hypo Alpe Adria ne parvient plus à se refinancer sur les marchés, tandis que les créances douteuses s’amassent dans son bilan. A la fin de l’année 2009, alors en grandes difficultés, elle est nationalisée pour un euro symbolique, mais les problèmes ne sont pas résolus pour autant, et la banque accumule les pertes. 

    En 2013, celles-ci s’élèvent à 2,7 milliards d’euros, alors que l’Etat autrichien a déjà injecté 3,6 milliards d’euros dans la banque. Le gouvernement souhaite résoudre le problème, mais la banque est invendable en l’état, et elle jouit d’une garantie accordée par le Land de la Carinthie de 12 milliards d’euros, qui, si elle était actionnée en cas de mise en faillite d’Hypo Alpe Adria, pourrait entraîner à son tour une faillite de la région, un évènement impensable que la Constitution n’a pas prévu. 

    Le 9 mars dernier, la banque centrale autrichienne propose de regrouper les 17,8 milliards d’euros de créances douteuses dans une « bad bank » pour en assurer la liquidation. Cependant, l’Etat doit trouver 1,4 milliard d'euros pour financer la création de cette structure, mais la coalition au gouvernement refuse d’alourdir le déficit au risque de dépasser la limite de 3% prévue par le Traité de Maastricht. 

    Le gouvernement a donc décidé de trancher dans le budget de l’éducation, et de le réduire de 57 millions d’euros pour cette année, et de 60 millions d’euros pour l’année prochaine. L’une des mesures les plus importantes pour parvenir à cette économie porte sur le nombre d’élèves par classe, qui pourra désormais excéder le nombre de 30. Mais le plan prévoit également d’autres dispositions impopulaires. Selon certains députés, le gouvernement devra trouver 200 millions d’économies au total, ce qui pourrait se traduire par d’autres mesures, telles qu’un gel des salaires des professeurs. 

    Cette solution ne réjouit guère les Autrichiens. Les associations de parents d’élèves sont furieuses, et le syndicat des enseignants a indiqué «ne comprendre absolument pas pourquoi nos enfants devrait payer pour les banques et les spéculateurs ». Certains redoutent que les mesures ne dégradent encore davantage le classement de l’Autriche au PISA de l’OCDE, où l’Autriche se classe moyenne.

    Source

    http://www.oragesdacier.info/

  • Les Nantais se mobilisent contre la journée de la jupe au lycée

    Plusieurs actions sont proposées :

    • La Manif Pour Tous organise un rassemblement aujourd'hui jeudi à 13 heures devant les grilles du lycée Clémenceau à Nantes en présence de Ludovine de La Rochère et d'Albéric Dumont pour manifester bruyamment notre détermination et demander le retrait de cette journée.
    • Les Sentinelles seront vendredi 16 mai devant le lycée Clémenceau de 12h30 à 13h30 à veiller debout en silence, de préférence alignées les uns derrière les autres pour que l'effet visuel soit plus impactant.
    • Les Nantais pour la Famille prendront le relais vendredi à 13H30 pour un rassemblement devant ce même lycée.
    • Les Veilleurs nantais veilleront jeudi de 20H30 à 21H30, cours des 50 otages, sur un thème qui devrait intéresser l'éducation nationale et le gouvernement : "le travail".

    A noter que hier, le ministre a (encore) accusé LMPT de manipulation et de mensonge. Inversion accusatoire facile. En clair, certains observateurs ou politiques accusent La manif Pour Tous d’avoir monté cette polémique de toute pièces en expliquant que non, les garçons ne seront pas obligés de venir en jupe au lycée vendredi. Ludovine de La Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous, réagit :

    « Il faut arrêter d’inverser la manipulation et le mensonge ». « Nous n’avons jamais expliqué que le port de la jupe était une obligation pour les lycéens. Encore heureux !Mais nous continuons de dénoncer une opération SCANDALEUSE soutenue par l’académie et le Ministère de l’Education Nationale qui consiste à inviter les garçons à porter une jupe au lycée. C’est déjà suffisamment grave. Alors halte là ! Que le gouvernement réponde sur le fond et cesse de se cacher derrière des attaques, des amalgames et des manipulations. Si l’Education national en est à faire du « potache » selon le mot du Ministre Benoît Hamon, c’est consternant. Cette opération doit être tout simplement annulée par le Gouvernement ».

    Suite à la vague d’indignation provoquée par cette initiative qui porte gravement atteinte au respect de la masculinité et de la féminité, le dossier de presse de l’événement sur lequel figure le logo de l’académie et celui du ministère de l’Education nationale a été subitement retiré du site internet de l’académie (voir ici). Mais les équipes de La Manif Pour Tous étant habituées aux manœuvres de ce type a pris soin d’enregistrer ce dossier de presse qui est donc disponible sur son site.

    Addendum : Visiblement, le dossier de presse a été remis en ligne sur le site de l'Académie.

    Michel Janva

     
  • Contre-point de vue : La monarchie dans les bottes de l'Empire

    En maintenant la centralisation administrative, la Restauration chaussa les bottes de la Révolution et de l'Empire et commit une erreur politique.

    Comme les nations, chaque régime possède un caractère, une « nature » politique héritée de son histoire et qui lui est propre. Au lendemain de la chute de Napoléon - en 1815 plutôt qu'en 1 814 -, le retour des Bourbons sur le trône de France ne pouvait évidemment pas se traduire par un retour pur et simple à l'Ancien Régime. Par un souci légitime de restaurer l'union nationale, Louis XVIII ne revint même pas, un quart de siècle après les événements, sur les enrichissements que certains avaient tirés de la confiscation et de la vente des « biens nationaux » - notamment ceux du clergé -, entérinant ainsi les spoliations révolutionnaires.

    Mais la rupture avec l'Ancienne France n'est bien sûr pas là. Elle s'inscrit dans l'adoption par Louis XVIII d'un système politique « à l'anglaise », avec deux chambres au sein desquelles s'affrontent des partis politiques, et par la conservation de la centralisation héritée de la Révolution jacobine et de l'Empire, notamment avec le maintien des départements et des préfets. Par là, la Restauration chausse les bottes de Napoléon.

    Aux premières pages d'une étude intitulée L'Idée de la décentralisation, publiée en 1898, Charles Maurras, le constate : « Le premier Empire ne pouvait décentraliser. Mais on raconte que, dès 1814, un groupe de légitimistes de la nuance de M. de Bonald vint prier le duc d’Angoulême(1), qui passait à Bordeaux, d'insister près du trône en faveur des anciennes franchises communales et provinciales. « Etes-vous fous, messieurs ? » répondit le duc, avec un sourire de profond politique. Il était convaincu, comme un grand nombre d'émigrés, que le césarisme administratif établi par le Corse rendrait de beaucoup plu aisé le gouvernement de la France. Les esprits réfléchis ne partageaient point cette erreur. Chateaubriand, Villèle, Corbière, Royer-Collard, le comte de Serre, Benjamin Constant, Martignac essayèrent à plusieurs reprises de faire sentir la vérité au gouvernement et aux Chambres; leurs discours de 1815,1818, 1819,1821,1822,1824,1829 furent éloquents et leurs raisons brillantes ; tous échouèrent néanmoins par l'entêtement de la droite, ou celui de la gauche, ou même le mauvais vouloir du prince régnant. La centralisation fut maintenue. Elle ne sauva point le régime; elle ne servit même qu'à faire accepter plus aisément du pays entier les résultats de l'insurrection parisienne qui le renversa en trois jours. »

    Nature du pouvoir et des contre-pouvoirs

    Au vrai, les chambres ne pouvaient évidemment pas écouter des propositions qui auraient entamé leur propre pouvoir, en ressuscitant des libertés françaises plus anciennement légitimes : autrement dit, des contre-pouvoirs d'une nature différente et plus ancienne. Quant au roi, il ne pouvait manquer de se souvenir que pendant des siècles, la monarchie - c'est-à-dire le pouvoir -, s'était heurtée et confrontée à ces mêmes contre-pouvoirs, foisonnants et anarchiques. C'est ce souvenir qui éclaire la réponse du duc d'Angoulême : « Etes-vous fous, messieurs ? »

    Pas plus que lui, Louis XV III ne comprend alors que la nature de ces contre-pouvoirs correspond à celle du pouvoir lui-même. En revanche, le bicamérisme dominé par les luttes partisanes entre en contradiction avec la monarchie, c'est-à-dire avec le prince lui-même sitôt qu'il entend gouverner contre les chambres. Cette contradiction sous-tend les critiques qui se feront entendre lorsque Charles X, à la différence de Louis XVIII, se fera sacrer- ce qui réintroduit la question de la source de la légitimité. Et en 1830, la logique des chambres finira par l'emporter sur la logique du roi.

    Une centralisation brutale

    Pouvait-il en aller autrement et Louis XVUI aurait-il pu restaurer les franchises et libertés françaises? Le souvenir n'en était pas lointain et un quart de siècle plus tôt, la Révolution n'avait pu imposer la centralisation que par la force, provoquant le soulèvement de villes et de provinces. Le « pays réel » eût probablement été mieux représenté, dans sa diversité et ses « forces vives », qu'au sein de chambres élues au suffrage censitaire.

    Il est par ailleurs à noter que la Restauration ne revint pas sur l'interdiction datant de 1791 (lois d'Allarde et Le Chapelier) des corporations, du compagnonnage (qu'elle toléra cependant) et des associations ouvrières, ni sur le livret d'ouvrier créé par Napoléon.

    En 1865, dans sa Lettre sur les ouvriers, lecomte de Chambord, petit-fils deCharles X, appelant à la restauration du droitd'association, rappellera cependant que « laroyauté a toujours été la patronne des classesouvrières ».

    Hervé Bizien monde & vie 30 avril 2014

    1) Fils aîné de Charles X.

  • La fin d'une époque

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