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  • États-Unis : La plus importante faillite dans le domaine de l’énergie

    Un petit « Enron » par l’ampleur. C’est ainsi que l’on pourrait qualifier la faillite de l’électricien texan Energy Future Holdings (EFH), qui détient 41 milliards de dollars (29,7 milliards d’euros) d’actifs.

    Le groupe, qui dispose de plusieurs centrales thermiques et d’une centrale nucléaire dans le Texas, a demandé, mardi 29 avril, sa mise sous protection de la loi américaine sur les faillites (chapitre 11) à un tribunal du Delaware (côte est des États-Unis).

    Il s’agit de la deuxième plus grosse faillite dans le secteur de l’énergie (derrière Enron, donc) et de la huitième tous secteurs confondus aux États-Unis, selon le cabinet spécialisé BankruptcyData.com.

    EFH tombe, victime de son endettement et des gaz de schiste. Il s’agit, en effet, de la plus grosse acquisition par effet de levier (leveraged buy-out, LBO) de l’histoire, devant le rachat de RJR Nabisco en 1989 par le fonds KKR.

    C’est ce même fonds qui s’est allié, en octobre 2007, avec TPG et le fonds de capital-investissement de la banque Goldman Sachs, GS Capital Partners, pour racheter le groupe – qui s’appelait alors TXU Corporation – pour 45 milliards de dollars, dont 13 milliards de dettes.

    Un montant d’autant plus colossal que le timing s’est révélé catastrophique. Racheté à la veille de la crise financière, la société a été très vite asphyxiée par la chute des prix du gaz naturel, provoquant un effondrement du tarif de l’électricité et ruinant l’avantage compétitif de ses centrales à charbon.

    Warren Buffett pris au piège

    La ruée sur les gisements de gaz de schiste a provoqué un effondrement du marché. Le cours du million de BTU (British Thermal Units, l’unité de référence) était monté jusqu’à 13,50 dollars en 2008 avant de plonger à 3,60 dollars fin 2013. Les 8 milliards de dollars d’investissements qu’ont réalisés les nouveaux actionnaires n’ont pas pu changer la donne.

    La société a commencé à accumuler les pertes, l’empêchant d’honorer les échéances fixées par les créanciers. Même le rusé Warren Buffett s’était laissé prendre au piège, qualifiant ses 2 milliards d’investissement dans la société de « grosse erreur ».

    Un plan de restructuration de la dette est en cours de mise en œuvre. Certains créditeurs vont se voir proposer une partie du capital contre l’effacement d’une ardoise de 25 milliards de dollars. « Nous sommes heureux d’avoir le soutien de nos partenaires financiers clés dans le cadre d’une restructuration consensuelle », a assuré le patron de EFH, John Young.

    Au terme du plan qui reste à être approuvé par le juge, le groupe devrait, en principe, conserver une ligne de crédit de 11 milliards de dollars pour continuer à fournir l’électricité à ses clients et payer les salaires des 9 000 salariés de l’entreprise.

    Le Monde

    http://fortune.fdesouche.com/338183-etats-unis-faillite-a-41-milliards-de-dollars-dun-producteur-delectricite#more-338183

  • Réinformation sur la Russie

    Par Yvan Blot, ancien député européen, ici. Extrait.

    "Le deuxième mythe est celui de la continuité du totalitarisme depuis 1000 ans.

    Le régime tsariste n’était certainement pas un régime totalitaire. L’histoire témoigne qu’il a beaucoup plus respecté les indigènes de Sibérie que ne l’ont fait les Etats-Unis avec les Amérindiens parqués dans des réserves. Il a connu le servage, c’est vrai, mais non l’esclavage fondé sur la race, à la différence des Etats-Unis. L’église était un contre- pouvoir important. Assimiler le pouvoir tsariste à celui des nomades mongols n’est pas sérieux. La Russie a même connu des expériences de démocratie directe comme en Suisse : républiques de Novgorod et de Pskov au moyen âge, démocratie « cosaque » dans le sud-est. Certes, le Tsarisme était formellement une autocratie. Mais en réalité, la société russe vivait aussi des contre-pouvoirs que formaient ses traditions et le tsar ne pouvait ni les ignorer, ni les déraciner : aurait-il pu détruire l’orthodoxie, la famille, l’autorité des grands-mères sur la jeunesse ? Non ! Ce n’était d’ailleurs nullement son projet. Et les bolcheviks, malgré leur violence, ont aussi échoué à étouffer les traditions : Comme de Gaulle l’avait prophétisé à l’encontre de tant de « soviétologues » incapables : « la Russie boira le communisme comme le buvard boit l’encre !

    Le totalitarisme est venu de l’Occident : la matrice initiale a été le pouvoir de la Terreur jacobine sous Robespierre admiré par Marx et Lénine. Le marxisme est une invention occidentale comme Lénine l’a souligné à juste titre dans son livre « l’Etat et la Révolution » : une synthèse d’économie anglaise (Ricardo), d’idéologie politique française socialiste et de philosophie allemande (Hegel et Feuerbach). L’URSS a été une rupture avec la Russie traditionnelle comme le 3ème Reich en Allemagne avec l’Empire allemand.

    La nouvelle Russie n’est pas plus totalitaire que ne l’est l’Allemagne actuelle depuis la chute d’Hitler. Cela aussi, on ne veut pas l’admettre car on a besoin d’un ennemi pour se réfugier sous le parapluie américain ! L’Europe officielle ne veut pas devenir adulte ! il faut donc construire un mythe d’un ennemi éternel, la Russie !"

    Par ailleurs, Alexandre Latsa, installé en Russie, nous propose l’analyse de sept mythes sur la Russie.

    Paula Corbulon

  • Des dizaines de fonctionnaires du FBI et de la CIA à Kiev

    Le journal allemand Bild, citant des sources au sein des services de sécurité allemand, affirme que des dizaines de fonctionnaires de la CIA et du FBI sont actuellement à Kiev au nom du gouvernement américain.

    Officiellement, ils ne sont pas impliqués dans les combats à l'est du pays. Néanmoins le journal écrit que "Au nom du gouvernement américain, les fonctionnaires doivent aider à ce que la rébellion cesse à l'est du pays et à établir une structure de sécurité qui fonctionne". 

    Les autres attributions, déjà connues, couvrent la lutte contre la criminalité organisée et une unité spéciale en charge de pister les actifs des anciens dirigeants du pays. Alors que le département d'état américain et la Maison Blanche ont soutenu le droit de Kiev à "rétablir" l'ordre, il était impensable que les services américains ne jouent pas un rôle en ce sens. Les médias russes et le ministère des affaires étrangères s'étaient fait écho du déclenchement de l'opération anti-terroriste le lendemain de la visite de John Brennan à Kiev. 

    Si cela ne confirme pas les dires de certains médias russes ou de députés de la Rada selon lesquels un étage entier du SBU (service de sécurité) serait inaccessible en raison de la présence des agents américains, on peut néanmoins affirmer avec une quasi-certitude que les services américains sont impliqués directement, ou indirectement (mais pas trop) dans les opérations à l'est et dans les choix de sécurité du gouvernement central. 

    Espérons néanmoins que ces agents américains conseillent le gouvernement de Kiev avec une vision moins naïve que leurs journalistes (Désolé je n'ai plus la source, mais un envoyé spécial de Fox, ou de CNN, se déclarait très surpris de l'hostilité que manifestaient les gens de l'est ukrainien envers les États-Unis)

    http://www.points-de-vue-alternatifs.com/2014/05/des-dizaines-de-fonctionnaires-du-fbi-et-de-la-cia-a-kiev-bild.html

  • L’hymne breton au Stade de France : bravo les Breizh, Blancs, Blacks !

    Bretagne, terre des vieux saints, terre des bardes […]. Chaque montagne, chaque vallée est chère à mon cœur.   

    Je n’aime pas spécialement le foot, préférant de loin le ballon ovale au ballon rond, l’angoisse d’un dimanche gallois de gueule de bois d’après-match à… la Marseillaise footballistique, sifflée moult fois au Stade de France. Et à tout prendre, Michalak, Florian Fritz ou Morgan Parra à… Ribéry, Karim Benzema & Co. Et puisqu’on y est, Fabien Galthié ou Raphaël Ibañez à Guy Roux ou Jean-Michel Larqué, rejoints demain au Mondial par le soixante-huitard Cohn-Bendit en mal de reconversion… Mamma mia !

    Mais le foot breton a réussi ce tour de force que le rugby des Catalans de l’Aviron bayonnais ou des Basques du Biarritz olympique n’a pas réussi à ce jour : faire chanter l’hymne national breton Bro gozh ma zadoù (Vieux pays de mes pères) au Stade de France.

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  • Nouvelle offensive Etatsunienne contre les intérêts francais

    C’est le site Infoguerre qui nous le révèle, ici. Extraits.

    "Cette campagne qui comprend la « France campaign » actuellement en cours, s’appuie sur le principe d’action «Name and Shame » visant à dénoncer et menacer publiquement toute entreprise implantée ou ayant des projets d’implantation en Iran. Depuis la création de UANI plus de 21 campagnes ont été menées obligeant, selon le site de l’UANI, plus de 50 entreprises à se retirer ou à suspendre leurs activités ou projets d’implantation en Iran dont Shell, Caterpillar, KPMG, ABB,  Peugeot, Renault etc. Le mode opératoire de cette campagne consiste à envoyer une lettre personnalisée aux principaux dirigeants des entreprises ciblées et à communiquer publiquement et a posteriori autour de cet envoi. L’argumentaire est toujours le même. Il rappelle les sanctions internationales à l’encontre de l’Iran et dénonce les manquements aux Droits de l’Homme du régime iranien ainsi que les liens et financements  de ce dernier au terrorisme international. A travers ce qui peut apparaître comme une diabolisation de l’Iran, l’UANI souligne les risques à la réputation pour les entreprises visées et menace les intérêts et activités de celles-ci sur le territoire américain. (...)

    A ce titre, certaines sources dénoncent les relations fortes de l’ONG avec l’administration américaine et l’accuse de n’être que le « bras armé » de Washington pour la préservation des intérêts économiques américains en Iran. En effet, la direction de l’UANI est principalement composée d’anciens membres de l’administration Bush et des services de renseignement américains, britanniques et israéliens. Le président, Mike Wallace, est l'ancien ambassadeur des États-Unis à l'ONU, sous le président Georges W. Bush. Parmi les membres de son conseil consultatif, se trouve notamment James Woolsey, directeur de la CIA du président Bill Clinton et sous-secrétaire de l'US Navy sous le président Jimmy Carter; ainsi que Meïr Dagan, chef du Mossad sous trois Premier ministres d'Israël. Par ailleurs, les actions menées dans le cadre de la « Corporate campaign » visent majoritairement des entreprises non-américaines. Enfin, alors que plusieurs entreprises européennes et japonaises ont annoncé leur retrait ou la rupture de leurs contrats et prospections en Iran, certaines entreprises américaines pénètrent et se développent discrètement sur le marché iranien."

    Paula Corbulon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2014/05/nouvelle-offensive-etatsunienne-contre-les-interets-francais.html

  • Regis Debray - Le bel âge

    Régis Debray, né en 1940, est philosophe et écrivain. Auteur de romans, d’essais et de pièces de théâtre, il est membre de l’Académie Goncourt. Président d’honneur de l’Institut Européen en Sciences des Religions, il dirige la revue trimestrielle Médium, consacrée aux arts, savoirs et techniques de la transmission. Il a récemment publié : Eloge des frontières (Gallimard, 2010), Du bon usage des catastrophes (Gallimard, 2011), Jeunesse du sacré (Gallimard, 2012), Rêverie de gauche (Flammarion 2012), Modernes catacombes (Gallimard, 2013).

     [1]

    Présentation de l’éditeur. "Un pays frileux et à l’âme vieillissante est-il condamné au culte de la jeunesse ? " s’interroge Régis Debray. Ce pamphlet fournit une analyse de la société contemporaine. L’auteur met en évidence un culte voué à l’instant présent, sitôt énoncé, sitôt oublié, et où paradoxalement le vintage est à la mode. Il montre la nécessité de savoir se retourner sur son passé pour créer et pour vivre, que ce soit dans le champ politique ou le monde de la culture.

    Le point de vue de La Revue Critique. Plus qu’à une critique du "jeunisme", c’est à une réflexion sur le temps et sur les relations entre générations que nous convie Régis Debray. L’omniprésence de l’information, l’idéalisation du présent, la recherche effrénée de la performance, la dictature du résultat immédiat, tout nous pousse à oublier que les choses difficiles se font dans la lenteur et qu’elles nécessitent mémoire et enracinement. Si le monde occidental connait un vieillissement prématuré, c’est parce qu’il est grisé par la vitesse et fasciné par l’accessoire. A la jeunesse, faussement adulée et qui en est en réalité la triste victime de notre époque, de réagir, d’organiser le ralentissement du monde et de préparer, par là même, son réenchantement. C’est à une révolution qu’appelle Régis Debray, mais à une révolution tranquille, où la lecture attentive, la saine digestion des idées et le goût des grandes aventures intellectuelles auront toute leur place. Le bel âge, n’est-ce pas celui où l’on retrouve les beaux élans de sa jeunesse ? Paul gilbert.

    La suite sur La Revue Critique des Idées et des Livres

    Notes

    [1] Régis Debray, Le bel âge, Paris, Flammarion, 2013, 107 pages.

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Regis-Debray-Le-bel-age

     
  • Chevènement : « L’armée d’aujourd’hui est la meilleure depuis au moins cinquante ans »

    L’ancien ministre est favorable à la poursuite du contrat Mistral avec la Russie et qualifie de "gesticulations" le déploiement de Rafale en Pologne.

    Lors d’une rencontre avec la presse diplomatique, l’ancien ministre Jean-Pierre Chevènement a confié que « nous avons aujourd’hui la meilleure armée que j’ai connu depuis au moins cinquante ans ».

    De retour de Centrafrique, le sénateur du Territoire-de-Belfort a été impressionné par le « doigté » dont les militaires font preuve « dans des conditions très difficiles ». Il a par ailleurs vanté « la bonne articulation entre la diplomatie et les armées » dans les crises actuelles.

    Interrogé sur le déploiement de quatre Rafale en Pologne, dans le cadre des mesures de réassurance de nos alliés de l’Otan, Jean-Pierre Chevènement - qui exprime des positions favorables à la Russie - a jugé qu’il s’agissait de « gesticulations » : « C’est un entraînement, mais cela pèse sur le budget de la Défense qui n’est déjà pas terrible ». Au passage, il a rappelé qu’il s’être mobilisé pour la défense de ce budget, lors des arbirtrages de l’an dernier, considérant toutefois que les 31 milliards par an n’étaient « pas suffisants ». [...]

    La suite sur Secret Défense

     
  • Enfin l’égalité : les femmes vont pouvoir pisser debout !

    Nous y sommes, enfin ! L’égalité hommes-femmes est à nos portes, et particulièrement à la porte des toilettes.   

    Dans ma lointaine enfance campagnarde, autour de mes 4 ans, j’étais fascinée par la voisine. Une femme d’une forte corpulence, rude gaillarde née sous la IIIe République à moins que ce ne soit sous Louis-Philippe. Elle avait laissé la ferme à sa fille pour monter à la ville – en l’occurrence les faubourgs de Romorantin, à 6 ou 7 kilomètres du lieu-dit « Les Étrangle-Chiens ». Un exil, en somme. Solange – elle s’appelait Solange – avait deux spécialités. L’une qui me terrorisait : une grue cendrée empaillée trônant au milieu de sa salle à manger. L’autre qui m’intriguait grandement : venant darder son regard curieux sur la vie des voisins, elle se postait au bout de l’allée, poings sur les hanches, et je voyais s’écouler d’entre ses pieds, dessous sa robe grise, une mystérieuse petite rigole qui s’en allait en serpentant jusqu’au fossé.

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