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  • Ramadan : Carrefour met le jihad à l’honneur !

    Le 29 juin dernier débutait le Ramadan, ce « mois saint » de la religion musulmane durant lequel les fidèles sont tenus au « semi-jeûne » (n’ayant le droit de se restaurer que la nuit). Du fait de cette obligation au jeûne, beaucoup considèrent le ramadan comme un équivalent du carême chez les catholiques.
    Beaucoup certes mais pas tout le monde ! Si le carême est cette année encore passé inaperçu, que ce soit dans la presse ou dans le commerce, cela est loin d’être le cas pour le ramadan ! En effet pour l’occasion, Carrefour sort le tapis rouge ! Loin de se limiter désormais aux promotions sur les produits halal, le rayon librairie propose une sélection des best-sellers musulmans du moment avec notamment deux titres phares : Le Jardin des Saints, de l’imam Nawani et l’oeuvre du cheikh saoudien Abu Bakr el Jazâïrî, La Voie du Musulman.livres-islam-carrefour

    « La Voie du Musulman rappelle le devoir d’éradiquer toutes les religions non musulmanes, et au moyen de toutes les armes d’attaque nécessaires (…) Quant à l’imam Nawawi dans Les Jardins des Saints, il veut répandre dans le monde entier le combat pour l’Islam et la pratique de l’esclavage.» explique Daniel Hamiche pour l’Observatoire de la christianophobie.

    Pendant que l’état tente plus ou moins efficacement de lutter contre le jihad, l’enseigne Carrefour met quand à elle à votre disposition quelques traités de droit musulman préconisant ce même jihad… Tout est normal !

    http://www.contre-info.com/

  • La Manif Pour Tous demande au CESE de répondre à la demande de la pétition historique

    Une délégation de La Manif Pour Tous a été reçue ce matin à 8h30 pendant plus d’une heure et demie par Jean-Paul Delevoye, Président du Conseil Economique Social et Environnemental (CESE). Ce rendez-vous faisait suite à la décision du Tribunal Administratif de Paris reconnaissant l'illégalité du rejet en février 2013 de la pétition historique signée par plus de 700 000 personnes et demandant au CESE de se prononcer sur les conséquences de la loi Taubira.

    Au cours de ce rendez-vous qui s’est déroulé dans un climat d’écoute mutuelle mais sans chaleur excessive, la délégation de La Manif Pour Tous a regretté le traitement politique et le mépris auquel s'est livrée le CESE, 3ème assemblée constitutionnelle de la République, en piétinant la légitime inquiétude des Français sur les conséquences sociales de la loi Taubira. Le Président du CESE avait en effet demandé au Secretaire général du gouvernement quel traitement devait être réservé à la pétition citoyenne.

    Les porte-paroles de La Manif Pour Tous ont demandé une nouvelle fois à Jean-Paul Delevoye de répondre favorablement à leur souhait en lançant sans délai cette saisine. Ludovine de La Rochère explique :

    « Le CESE s'est gravement décrédibilisé. Nombreux sont ceux qui se demandent ce qui justifie encore l’existence de cette institution, plus encore si elle n'écoute pas les citoyens ». « Le CESE a aujourd’hui la possibilité de servir la démocratie en répondant à notre pétition. Quelle que soit sa décision, nous lui avons confirmé les yeux dans les yeux que nous ne lâcherons rien ! Jamais ! »

    Le Président Delevoye a déclaré que le bureau avait décidé de ne pas faire appel du jugement, mais solliciterait en revanche un éclaircissement des conditions de recevabilité des pétitions citoyennes, estimant qu'il y avait ambiguïté du point de vue juridique. La Manif Pour Tous souligne que ni le rapporteur public ni le tribunal n ont évoqué de problème d ambiguïté... La délégation de La Manif Pour Tous a prévenu M. Delevoye qu'un nouveau projet ou proposition de loi dans le domaine sociétal qui poserait problème aux Français ferait l'objet d une nouvelle pétition citoyenne et que le CESE aurait donc l'obligation de s'en saisir. Elle a demandé au Président du CESE de le faire dûment savoir au Président de la république et au Premier ministre. Elle a insisté auprès de M. Delevoye pour qu'un travail et un colloque sur les droits et besoins de l'enfant soient prévu et organisé au CESE.

    A l’issue de ce rendez-vous, Ludovine de La Rochère rappelle que La Manif Pour Tous sera pleinement mobilisée à la rentrée scolaire : une université d'Eté les 13 et 14 septembre à Palavas-les-Flos (34) et une grande mobilisation dans la rue le week-end des 4 et 5 octobre. 

    Michel Janva

  • Olivier Dard sur Charles Maurras

    Olivier Dard, professeur à l’université Paris-1 Sorbonne, est venu au Cercle Aristote nous présenter son Maurras.

    Avec lui nous retrouvons l’extraordinaire aventure de l’Action Française qui marqua le début du XX siècle. 

     
  • Mieux vaut vandaliser une église que déranger un match de tennis…

    1500 euros d’amende. En langage courant c’est l’équivalent d’une incitation à recommencer. 1500 euros pour se payer du catho, l’aubaine.

    Vandaliser une église coûte donc la modique somme de 1500 euros.

    1500 euros d’amende requis contre les Femen pour leur « action » à Notre-Dame. Une action d’une vulgarité et d’une violence – au moins symbolique – insupportables, comme d’habitude. Des furies hystériques dévêtues pour laisser apparaître les « armes » que sont leurs poitrines, maculées d’insultes envers le pape et l’Eglise, tapant sur une cloche flambant neuve, au cœur de la cathédrale de Paris…

    1500 euros d’amende. En langage courant c’est l’équivalent d’une incitation à recommencer et une forme d’encouragement, même involontaire, pour tous les assimilés antifas qui seraient tentés de les imiter. 1500 euros pour se payer du catho, l’aubaine.

    Le juge appréciera les faits, et décidera en conséquence.

    Les Femen étaient poursuivies pour « dégradation » après avoir frappé la cloche, le seul motif retenu, puisque l’accusation de « provocation à la haine » ne se justifie désormais que lorsque l’on s’attaque à tout ce qui est étranger à la France. En témoigne la récente condamnation de Riposte Laïque à près de 20.000 euros d’amende pour avoir comparé, sur leur site, les musulmans à des envahisseurs… En attendant, du côté des actes, ce sont bien les cathos qui prennent sans que personne ne s’en soucie ni ne condamne.

    Dégradation d’accord, mais pas seulement.

    Charlotte d’Ornellas

    La suite sur Boulevard Voltaire

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Mieux-vaut-vandaliser-une-eglise

  • Parution : Nietzsche : cinq scenarios pour le futur

    Nietzsche prophète ? On l’a dit. Mais on a surtout trop souvent séparé la dimension prophétique du veilleur de Sils Maria de sa dimension de philosophe. C’est l’objet du livre de Philippe Granarolo, tiré d’une partie de sa thèse, travail à la fois érudit et d’une totale clarté. 

    Chateau

    Nietzsche était haruspice, à la manière des Etrusques. Il voyait dans les entrailles de notre monde les signes du monde de demain. La préoccupation essentielle de Nietzsche n’était pas la déploration, fut-ce de la disparition de la noblesse féodale, mais le « devinement » du futur. Dans les différents mouvements de sa pensée – positivisme, classicisme, puis dépassement des deux – Nietzsche ne remet jamais en cause ce qu’il a cru apercevoir, même s’il en conteste ensuite la valeur. Ainsi, il ne remet jamais en cause le projet de Wagner d’unir l’oreille et le regard, la musique et la scène, une nouveauté qui annonce le cinéma du XXe siècle.
    Dans la futurologie de Nietzsche, le plus important est l’idée que l’individu exceptionnel, singulier, échappe au politique. L’individu exceptionnel est ainsi, au-delà de l’actuel effacement du politique, susceptible d’échapper au nihilisme. Il vit « dans son propre système solaire ». Dans Humain trop humain, Nietzsche écrit en ce sens : « Il y a de grands avantages à se faire une bonne fois et dans une large mesure étranger à son temps, à se laisser flotter sur l'océan des conceptions passées du monde. De là, reportant ses regards vers la côte, on en embrassera, pour la première fois sans doute, la configuration d'ensemble, et on aura, au moment de s'en rapprocher, l'avantage de la comprendre mieux en totalité que ceux qui ne l'auront jamais quittée. »
    Philippe Granarolo, Nietzsche. Cinq scénarios pour le futur, L’encre marine-belles lettres, 158 pages, 21 euros.

    Philippe Granarolo présenté par Pierre Le Vigan

    Notes

    Philippe Granarolo a consacré à Nietzsche une thèse de Doctorat d’État ès-Lettres (« Le futur dans l’œuvre de Nietzsche ») soutenue en 1991. Il n’en avait publié jusqu’alors que la troisième partie ( L’individu éternel / L’expérience nietzschéenne de l’éternité, Vrin, 1993 ), L’auteur aime rappeler qu’il appartient à la première génération ayant eu le privilège d’avoir à sa disposition l’intégralité du corpus nietzschéen, ce qui rend possible une rigueur dans les analyses à laquelle ne pouvaient prétendre les commentateurs des générations précédentes.

    source : metamag :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/dt_autres/EupuylAZuurTcLgpXs.shtml

  • L’immigration responsable de la dette ?

    On discerne mal comment la France pourra survivre au XXIe siècle.

    La dette de la France avoisine officiellement les 2.000 milliards d’euros. Ce chiffre est une estimation a minima, puisqu’il ne comprend pas le coût des retraites des fonctionnaires. Ajoutons que ce chiffre de 2.000 milliards n’est que la dette de l’État. Les dettes des collectivités territoriales et des organismes sociaux n’y sont donc pas intégrées.

    La classe politique et les médias traditionnels se sont toujours bien gardés de révéler au peuple français les causes de cette dette artificielle. Il a fallu compter sur Internet et les réseaux sociaux pour qu’une partie du peuple soit plus éclairée sur la question.
    Quelles sont alors les causes de la dette ? Les deux facteurs principalement cités sont l’évasion fiscale et le paiement des intérêts de la dette.
    D’aucuns évoquent également que la dépense publique permet à la noblesse d’État, la haute fonction publique, de payer le prix de sa domination par le clientélisme.
    Tout cela est vrai. Mais très curieusement, peu de voix insistent sur le poids de l’immigration dans les dépenses publiques. Un ouvrage très pédagogique traitant de ce sujet a pourtant été publié l’année dernière : Les Français ruinés par l’immigration, de Gérard Pince.
    Sur la base des chiffres de la comptabilité nationale et analytique de l’année 2011, l’auteur démontre que le différentiel entre les dépenses publiques (État, protection sociale et collectivités) engagées pour les « Tiers » et leurs descendants, et les recettes engendrées par ces derniers, se chiffre à 65 milliards d’euros. Précisons : 65 milliards d’euros de déficit, et non d’excédent.
    Il s’agit là d’une donnée brute qui n’intègre pas le coût de l’alourdissement du chômage résultant de l’immigration de masse. Contrairement aux idées reçues en effet, immigrés et Français ne sont pas sur deux marchés du travail parallèles, mais sur un seul et unique, où ils sont concurrents.
    Les conclusions à tirer de ces constatations iront de soi chez toute personne non paralysée par le lavage de cerveaux politiquement correct. Il ne faut pas mettre en place la préférence nationale. Il faut aller plus loin en institutionnalisant l’exclusivité nationale et en se préparant à une politique de ré-émigration des populations austro-hongroises.
    Si ces mesures ne sont pas adoptées, on discerne mal comment la France pourra survivre au XXIe siècle.

    http://www.bvoltaire.fr/adrienabauzit/limmigration-responsable-dette,92864?utm_source=La+Gazette+de+Boulevard+Voltaire&utm_campaign=0a8a69a9dd-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&utm_term=0_71d6b02183-0a8a69a9dd-30425913&mc_cid=0a8a69a9dd&mc_eid=45f36b52ce

  • La SNCM nouvelle sardine pourrie bouchant le port de Marseille

    Depuis le 24 juin les grévistes de la SNCM bloquent le port de Marseille. Président de l’Union pour les entreprises des Bouches-du-Rhône, Jean-Luc Chauvin tente, comme il est déjà parvenu à le faire par le passé de mobiliser l'opinion sur le thème : "Touche pas à mon port."

    Les dégâts sont considérables. En terme d'images, évidemment, pour ce qu'il en reste. En pertes sèches de clientèle : 30 000 passagers de ferries et 37 000 croisiéristes ont d'ores et déjà été débarqués dans d’autres ports. Ce sont entre 7 et 10 millions d’euros qui ont déjà été perdus pour l'économie locale.

    Scandale typiquement cégétiste, les gros bras du syndicat paralysent à quai l'activité des concurrents. Ainsi le Kallisté : tout un symbole que ce beau navire mixte, parcourant régulièrement les 214 miles marins, 396 km, séparant Marseille de Bastia son port d'attache. Construit en Finlande, agrandi à Brème, baptisé en 1993, il transporte 500 passagers, 120 voitures de tourisme, mais aussi des camions et remorques routières contenant des marchandises, etc.

    Faut-il rappeler à ce sujet que l'agriculture corse non seulement a besoin de ce fret, mais qu'elle ne peut pas attendre.

    Dès le premier jour, "La Méridionale" armateur du bâtiment ‑ pris en otage, parmi pas mal d'autres immobilisés à quai – ont obtenu en référé d'expulsion. Mais non seulement la force publique n'intervient pas mais elle a laissé les grévistes installer un terrain de pétanque, seule activité sans doute que ces marins très spéciaux laisseront loisible en Provence.

    Pendant des années l'État central parisien a laissé planer l'illusion qu'il pourrait subventionner éternellement au titre de la continuité territoriale. Cette usine à pertes est appelée, depuis 1969, "Société nationale Corse Méditerranée". Pendant des décennies on y a laissé s'installer cette insupportable culture du déficit qui gangrène l'économie française.

    Au départ il s'agissait d'une compagnie d'État, filiale de notre brillante SNCF et de la Compagnie générale maritime, l'ex-glorieuse Transat. Entachée des tares sociales du ferroviaire français, la SNCM a été partiellement privatisée : l'actionnaire Veolia représenté par sa filiale Transdev prévoit très logiquement de se retirer de ce guêpier comme de pas mal d'autres, dans 10 des 27 pays où ce groupe de transports collectifs est impliqué. La participation de l'État s'élevant encore à 25 % il ne restait plus le 4 juillet, au pathétique secrétaire d'État aux Transports Cuvillier, d'autre perspective à envisager que celle d'un dépôt de bilan devant le Tribunal de Commerce.

    La nécessité de rembourser les aides publiques illicites, sanctionnées par les autorités européennes à hauteur de 440 millions, pose évidemment un problème insoluble pour une compagnie au chiffre d'affaires annuel inférieur à 300 millions, subventions comprises, et dont la part de marché est passée en 15 ans de 82 à 30 %.

    Dans la même période, les effectifs, jugés excessifs, ne diminuent pas sur les 8 bateaux de la compagnie. En 2005 un audit mettait en évidence diverses irrégularités, détournement de marchandises, pillage des caves, trafics, etc. correspondant au caractère quasi-mafieux d'une partie du personnel empochant visiblement toutes les retombées commerciales des croisières : celles-ci figurent en général pour 30 à 40 % du chiffre d'affaires dans le compte d'exploitation de sociétés comparables. Elles sont comptabilisées pour zéro à la SNCM… dix ans après la révélation de ce scandale, rien n'a changé. N'accusons pas ici le STC. Ce syndicat nationaliste des travailleurs corses se partage le personnel avec la CGT communiste : on avait repéré une "particularité" sur les navires de SeaFrance, autre filiale maritime de la SNCF exploitant jusqu'en 2012 la liaison Calais-Douvres. Elle aussi fonctionnait à perte : lorsque l'activité de cette compagnie fut liquidée par le Tribunal de Commerce, son passif s'élevait à 400 millions dont 250 pour la SNCF de l'inévitable Guillaume Pépy.

    Soulignons qu'aujourd'hui la SNCM non seulement n'assure pas la desserte de la Corse, mais la paralyse au détriment de concurrents plus efficaces comme Corsica Ferries ou La Méridionale. Certes on observera que l'assemblée régionale majoritairement de gauche a encore voté en décembre 2013 en sa faveur une "délégation de service public" imposant un consortium avec La Méridionale, vote sur lequel la droite et les nationalistes se sont abstenus.

    Il est donc urgent que l'État intervienne pour faire son métier qui n'est pas de subventionner, mais de défendre l'ordre, la loi et la liberté.

    JG Malliarakis

    http://www.insolent.fr/2014/07/la-sncm-nouvelle-sardine-pourrie-bouchant-le-port-de-marseille.html

  • UMP : Urgence pour un Mouvement en Perdition… (Présent N° 8142)

    Finalement, selon les experts comptables qui ont passé au scanner les mauvais comptes de l’UMP, la dette de cette dernière ne serait pas de 80 millions, comme l’information en avait couru le week-end dernier, mais seulement, si l’on peut dire, de 74,5 millions d’euros au 30 juin, contre 78,5 millions d’euros le 31 décembre dernier. Une dette colossale donc, quasiment insurmontable, mais en léger mieux. Le fossoyeur Copé ne faisait pas que de creuser des trous vertigineux. Il s’efforçait aussi de les réduire. Un minimum. Tels sont les chiffre publiés mardi (8/7) en fin d’après-midi par les responsables de l’audit commandé par la nouvelle direction.

    74,5 millions d’euros, mais tout va bien, Mme la marquise, puisque l’UMP a obtenu « un sursis des créanciers (…) avec un rééchelonnement de la durée du remboursement du prêt pour l’acquisition du siège ». Un souci cependant : les cotisations des adhérents ne rentrent plus. Bah ! Celles-ci comptent aujourd’hui si peu dans le financement d’un parti…L’UMP évite la banqueroute, mais pas le serrage de ceinture. « Comment en sommes-nous arrivés là ? » s’interrogent les chapeaux à plumes. En jetant l’argent par les fenêtres, pardi ! Et en vivant grassement, avec salaires mirobolants, au frais de la princesse. Rachida Dati, par exemple, entre autres peccadilles tout aussi onéreuses, se faisait rembourser annuellement 10 000 euros pour ses deux téléphones. Rachida bouche d’or… Ces gens nous rabâchent volontiers la devise américaine : « Ne demande pas ce que ton pays peut faire pour toi. Mais ce que tu peux faire pour pays ». Eux, en revanche, pensent, dans les faits, plus à se servir qu’à servir… C’est à vomir !

     

    UMP : Urgence pour un Mouvement en Perdition… (Présent N° 8142)L’UMP en sursis mais exsangue s’inquiète pour le financement de ses prochaines campagnes électorales. « Notre parti va se trouver dans une situation où le remboursement de la dette, l’apurement des comptes, va affaiblir considérablement son activité politique », avertit François Fillon. Après le veau d’or le temps des vaches maigres…

    Question : pourquoi Nicolas Sarkozy s’entête donc à vouloir prendre d’assaut un parti en si piteux état, déjà à demi englouti ? Pour le renflouer, ou le radouber, en multipliant les sarkothons ? Plus quelques meetings chantants de Carla Bruni, où celle-ci interpréterait sur scène le fameux Money money ? A moins de considérer que, comme l’écrivait un éditorialiste, « il serait moral qu’il gère lui-même, pour se racheter, comme dans le cadre de travaux d’intérêt général, l’héritage de Copé, qu’il a tant soutenu en sous-main ». Et tant contribué à dilapider…

    La joaillerie judiciaire de Sarko

    Ah ! Sarkozy… Parlons-en ! Une fois de plus, direz-vous. Affaire Kadhafi au parfum de supposés pétro-dollars, arbitrage Tapie peut-être pipé , financements litigieux de sa dernière campagne électorale, « Buissonneux » sondages élyséens, trois mises en examen, dont une pour « corruption active », une garde à vue de 16 heures… Et maintenant cette enquête judiciaire, concernant le paiement par l’UMP des pénalités infligées au président candidat de 2012. Enquête ouverte pour « abus de confiance », « complicité » et « recel » de ce délit, « au préjudice d’un parti largement endetté ».

    Si toutes ces affaires judiciaires étaient des bijoux, des « bijoux sonores »comme dans Les Fleurs du mal, là encore Nicolas Sarkozy serait, Berlusconi mis à part, le plus bling-bling des anciens présidents. « Ses mains pleines de bijoux ressembleraient à des écrins ». Sans allusion bien sûr aux « bracelets » que des policiers pourraient lui passer un jour autour des pognes s’il n’était pas protégé par son statut d’ancien chef de l’Etat.

    Que certains magistrats, idéologiquement très engagés à gauche, s’acharnent contre lui, ne fait guère de doute. Mais il faut bien reconnaître que Sarkozy, avec ses comportements voyous, leur facilite grandement la tâche. Quant à ses amis, du couple Balkany à son avocat, Me Thierry Herzog, en passant par son ancien ministre de l’Intérieur Claude Guéant, sans parler de ceux qui se font prendre avec des valises remplies de grosses coupures à la provenance douteuse, où de son actuel conseiller politique, Alain Carignon, ex-maire RPR de Grenoble emprisonné pour corruption, tous ont une fâcheuse tendance à se retrouver devant les tribunaux. Et toujours pour des histoires pas très reluisantes de gros sous.

    S’il faut en croire le vieux proverbe français : Dis-moi qui tu fréquentes je te dirais qui tu es, on peut nourrir quelques doutes sur la moralité de Nicolas Sarkozy. Des doutes qui assaillent d’ailleurs en ce moment un nombre croissant de ses anciens électeurs. Quant aux cadres du mouvement, ils sont aujourd’hui, pour ces mêmes raisons, majoritairement opposés au retour de l’ancien président dans le champ politique. Et ils n’hésitent plus à le faire savoir. En fait de proverbe, celui qui, en ce moment, conviendrait le mieux à l’UMP, devenue un nid de vipères, ce serait plutôt : dis-moi qui tu fréquentes, je te dirais qui tu hais…

    Dans la nasse

    « Christian Jacob dans la nasse de l’affaire Bygmalion », titrait un quotidien le 24 juin dernier. Certes. Mais plus encore Jean-François Copé, Jérôme Lavrilleux, le sarkozyste Eric Césarie et quelques autres poissons de plus petite taille. Toute l’ancienne direction sarkopéiste de l’UMP se retrouve dans la nasse. Et puis surtout, dans la nasse de Bygmalion, mais frétillant aussi dans d’autres filets, Nicolas Sarkozy lui-même. Nasse de masse : ils sont tous dans le goulet. En ce jeudi 10 juillet, L’UMP c’est un peu l’équipe de football brésilienne dans la coupe du monde 2014 : L’humiliation et la honte. Plus la panade…

    Jean Cochet

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