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  • Il y a 100 ans, Charles Péguy tombait pour la France

    Le 5 septembre 1914, Charles Péguy tombait pour la patrie.

    L’Action française tient à rendre hommage à cet écrivain français, grand patriote républicain.

    Appel au soldat (Barrès), Appel des armes (Psichari) : la guerre est une sommation, une convocation, une vocation, et Péguy fut toujours appelé, et il passa sa brève existence à répondre, comme Jeanne d’Arc, la sainte cuirassée de sa vie, comme un chrétien fidèle, soucieux de tenir la place à lui assignée. Que la mystique soit aussi — et peut-être surtout — temporelle, le soldat confronté à sa propre mort tout autant qu’à celle, possible, de son pays, le sait de source sûre. Au terme de son baroud : l’honneur, cette chose si cornélienne, si française, et le sacrifice — autrement dit, le sacré, voire, la sainteté. C’est ainsi que Péguy passa une partie de la nuit du 3 au 4 septembre 1914, avant-veille de sa mort, à prier et à fleurir l’autel de la Vierge dans la petite chapelle Notre-Dame de Montmélian, à Saint-Witz (Val d’Oise), où sont exposés les instruments de la Passion : la croix, la lance, les marteaux et les clous. Une inscription en fait foi : « Ces instruments de la Passion ont été sculptés dans le bois par un berger de la colline. » Un berger, pour le paysan qui arpentait le Quartier latin avec une pèlerine et de gros souliers, une colline inspirée pour le presque ultime paysage français à dévorer des yeux, une Croix pour une parfaite récapitulation.

    Péguy dans la boutique des Cahiers

    Le lieutenant Péguy, comme beaucoup, pense que la guerre sera courte — pas plus de trois mois — et annonce avec une emphase naïve à une amie, le 4 août 1914 : « Je pars soldat de la République pour le désarmement général et la dernière des guerres ». Le 15 août, il assiste à la messe de l’Assomption à Loupmont ; le lendemain, il écrit à sa femme, à Blanche Raphaël-Bernard (son grand amour platonique) et à Jeanne Maritain (la soeur de Jacques) leur demandant, s’il ne revenait pas, de faire chaque année le pèlerinage de Chartres ; il prie aussi Blanche Raphaël de réciter chaque jour le Notre Père, la Salutation angélique et le Salve Regina.

    Le 5 septembre, le régiment quitte Vémars en prévision de l’offensive décidée pour le lendemain par le commandant des armées de Paris. La bataille de l’Ourcq s’engage vers midi. Les Allemands, depuis la colline de Monthyon, bombardent le sixième bataillon que les hommes de Péguy s’efforcent de soutenir. Ordre est donné de partir à l’assaut, baïonnette au fusil. Traversée d’un champ d’avoine canardé par l’ennemi. Le bataillon s’abrite derrière un talus près de la route Yverny-Chauconin, à côté de Villeroy. Le capitaine Guérin donne l’ordre de traverser le champ de betteraves qui se trouve de l’autre côté. A peine a-t-il parlé qu’il s’effondre. Péguy hurle : « Je prends le commandement ! » Debout, il dirige le tir de ses hommes et les exhorte : « Tirez ! Tirez ! Nom de Dieu ! » Refusant de se mettre à couvert, une balle l’atteint en plein front. Dans un souffle, il murmure : « Ah ! mon Dieu !… mes enfants !… » Il est cinq heures et demie.

    Le capitaine d’Estre, envoyé sur le champ de bataille, note le lendemain : « Premier de la ligne, le chef de section, un lieutenant, est tombé à sa place règlementaire. Je l’examine avec un soin particulier, minutieusement, pieusement (…). C’est un petit homme d’apparence chétive (…). Il est couché sur le ventre, le bras gauche replié sur la tête. Ses traits (…) sont fins et réguliers, encadrés d’une barbe broussailleuse, teintée de blond, mais paraissant grisâtre du fait de la poussière, car il est jeune encore, trente-cinq à quarante ans tout au plus. L’expression du visage est d’un calme infini. Lui aussi paraît plongé dans un profond sommeil. A son annulaire gauche, une alliance. Je me penche sur la plaque d’identité : Péguy. Il s’appelait Péguy. Ce nom ne me dit à ce moment-là absolument rien car je suis à mille lieues par la pensée des Cahiers de la quinzaine, du poète de Jeanne d’Arc et de toute littérature. »

    Martyre de Péguy. Et l’on songe au Christ du Dialogue de l’histoire et de l’âme charnelle : « La mort est facile à subir, mon enfant, dans les littératures et dans les héroïsmes des littératures. Elle est aussi facile à subir pour qui ne voit point, pour celui qui ne la mesure pas, pour celui qui n’a pas le sens, qui n’a aucun sens de la réalité. Or il n’avait aucune teinte, aucun soupçon des littératures ni des héroïsmes des littératures, il voyait et il mesurait, il était la réalité même. Et il prenait sa mort en plein, il prenait sa mort de front… »

    Rémi Soulié - L’AF 2892

    Une intéressante vidéo via Le Salon Beige

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Il-y-a-100-ans-Charles-Peguy

  • Encore un exemple de l’exemplarité des politiques républicains

    Flamby a mis fin jeudi aux fonctions du secrétaire d’État au Commerce extérieur, Thomas Thévenoud, « à sa demande » selon un communiqué de l’Elysée. Les raisons de cette démission sont liées à un problème fiscal. Selon Itélé le député n’aurait pas fait de déclarations d’impôts depuis 3 ans.
    C’est le même homme qui était vice-président de la commission d’enquête sur l’affaire Cahuzac !


    Démission de Thévenoud: "cela montre que ce… par BFMTV

    http://www.contre-info.com/

  • Accords UMP-FN : l’homme qui voulait faire tomber le mur

    Aucun mur, aucun dogme ne peut résister à la réalité. L'UMP-RDAvivra elle aussi une terrible perestroïka.  

    À l’UMP, on peut tout accepter : repris de justice, incompétents, petits tricheurs, gros magouilleurs et même putschistes d’opérette, voire perdants professionnels. Mais un homme qui veut sortir des sentiers battus, un homme qui veut sortir du piège tendu depuis trente ans par la gauche, ah ça, non !

    Cet homme de 46 ans, dont le courage politique ne doit pas être la moindre qualité, s’appelle Philippe Herlin.

    Économiste, ancien membre du FN, se définissant comme « libéral-conservateur », il avait posé sa candidature à la présidence de l’UMP en vue de la prochaine succession de Jean-François Copé. Herlin avait une proposition choc : que la droite accepte de nouer des accords (locaux), au cas par cas, avec le Front national. Soit assurer presque partout la défaite totale de la gauche. Soit faire – enfin – tomber le mur de Berlin qui entoure la droite dite de gouvernement depuis les années 1980… et qui sclérose la politique française jusqu’à l’absurde…

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  • Valérie Trierweiler crée l’événement politique de la semaine

    Valérie Trierweiler vient nous rappeler que la vengeance est un plat qui se mange froid. L’ex-première concubine de France, abandonnée comme une malpropre par le Président de la République, a attendu avec patience cette rentrée de septembre 2014 pour dégoupiller la grenade qu’elle réservait à François Hollande.

    L’arrivée en librairie ce jeudi 4 septembre de son livre « qui fait trembler l’Elysée » s’annonce un grand moment ! Avec habileté, Valérie Trierweiler a rondement préparé son coup. Elle a actionné tous ses réseaux dans le plus grande discrétion. Le livre a été imprimé en Allemagne pour limiter le risque de fuites. Les camions de livraison n’arriveront en France qu’aujourd’hui afin de garantir que le livre ne soit disponible qu’à partir de demain matin. Le choix de l’éditeur - Les Arènes -, petite structure indépendante, a également contribué à conserver la confidentialité de l’opération.

    L’effet de surprise est une réussite. François Hollande et ses conseillers angoissent. Valérie Trierweiler ne devrait livrer aucun secret d’Etat. Mais elle va sérieusement égratigner l’image de celui qui est déjà si impopulaire. C’est l’homme qui sera affaibli.

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  • Mistral : Hollande continue à tâtonner

    Que peut-on attendre d’un chef d’Etat qui n’est pas capable d’anticiper le déballage indécent de sa vie privée par une concubine aussi mauvaise que vexée ? Rien.

    Ce livre révèle une chose, outre la personnalité vulgaire et médiocre d’un homme affublé d’un costume trop grand pour lui, François Hollande ne maîtrise rien, ni dans sa vie privée, ni dans ses responsabilités publiques.

    L’affaire Mistral en est une preuve criante.

    En 2011, Sarkozy vendait deux navires Mistral à la Russie. Depuis quelques jours, les Etats-Unis, l’Angleterre et l’Allemagne font pression sur la France pour qu’elle annule ce contrat en réponse au comportement russe dans la crise ukrainienne. Pris entre deux feux, François Hollande ne change pas de stratégie et ne tranche surtout pas.

    « Malgré la perspective d’un cessez-le-feu qui reste à confirmer et à être mis en œuvre, les conditions pour que la France autorise la livraison du premier BPC ne sont pas à ce jour réunies » annonce l’Elysée, la livraison est donc « suspendue » jusqu’en novembre. Depuis février, la France annonçait que cette vente se ferait malgré tout, aujourd’hui rien n’est plus sûr.

    Qu’il s’agisse d’un mépris très clair du droit international ou d’un coup de bluff, c’est encore une fois la France qui en ressortira perdante.

    Les Etats-Unis ont décidé et la diplomatie française à rendue les armes de son indépendance depuis maintenant quelques années.

    Ils ordonnent, la France se couche. C’est vrai en Ukraine comme au Proche-Orient.

    Si la vente est annulée et que le rachat des Mistral se fait effectivement par le Canada ou l’Otan comme le préconisent les « alliés », la France perd la valeur de sa parole donnée et la confiance éventuelle de futurs partenaires commerciaux…

    Si tout cela n’est qu’un coup de bluff destiné à faire taire des partenaires un peu bruyants et que la vente se fait dans quelques mois, plus personne ne prendra la France au sérieux.

    Hollande continue à tâtonner, au détriment de la France.

    http://www.contre-info.com/mistral-russes-hollande-continue-a-tatonner

  • (BLOC-NOTES DE L’AF 2892) VALLS HUMILIÉ, VALLS FRAGILISÉ

    Faut-il s’étonner que, le pays traversant une crise économique, sociale et de civilisation sans précédent, la Ve république, avec à sa tête un disciple d’Henri Queuille, dont le nom seul incarne la médiocrité politique des IIIe et IVe républiques, et pour premier ministre un homme pressé à l’ambition dévorante,...

    ..traverse à son tour une crise d’une gravité extrême ? Si la Ve a pu faire illusion quelque temps, elle manifeste de nouveau le vice rédhibitoire de toute république : se dissoudre dans les divisions internes des partis politiques pour mieux épouser des ambitions personnelles déconnectées de toute prise en considération de l’intérêt national. C’est ainsi que la crédibilité de Manuel Valls, un homme que les commentateurs officiels présentaient il y a peu encore comme capable de parler le langage de la vérité aussi bien à la droite qu’à la gauche, a fondu, avec ce remaniement ministériel, comme neige au soleil. Trop pressé de remplacer Jean-Marc Ayrault, Valls s’est laissé hollandiser. Son discours de La Rochelle, le 31 août, n’avait pas pour objectif de convaincre de prétendus frondeurs qui, il le sait, ne franchiront pas, du moins massivement, le pas de la dissidence, de peur de perdre leurs responsabilités parlementaires en cas de dissolution de l’assemblée nationale : humilié, et donc fragilisé, par ses ministres passés et présents, il s’agissait seulement pour lui de sauver les apparences de son autorité. C’est un homme de parti désireux, comme sous la IIIe ou la IVe, d’aboutir à un compromis politicien, qui a parlé. Ce n’est pas un homme d’Etat.

    LE TROPISME GERMANO-ATLANTISTE DU PS

    Ne nous laissons pas duper, d’ailleurs, par le prétendu divorce doctrinal interne au PS entre les tenants d’un socialisme archaïque fidèle à ses principes et ceux d’un socialisme « de bon sens » qui prendrait en compte l’évolution du monde, puisque les premiers continuent de cautionner servilement les règles biaisées du jeu européen. Montebourg ne les a jamais remises en cause, inscrivant toujours ses rodomontades dans la logique de Maëstricht, de l’euro et de tous les traités adoptés depuis. Les « frondeurs » sont sur la même ligne contradictoire. Aussi le gouvernement Valls II n’a-t-il fait que gagner en cohérence libérale-libertaire avec la nomination à l’économie, pour rassurer autant le malnommé MEDEF, qui se moque des TPE-PME, que Merkel, d’Emmanuel Macron, un golden boy ami personnel du président, passé directement en 2012 de la banque Rothschild au secrétariat de l’Elysée, de Najat Vallaut-Belkacem à l’éducation — un comble ! — et le maintien de Christiane Taubira à la justice. [...]

    François Marcilhac - LA SUITE DANS L’AF 2892

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?BLOC-NOTES-DE-L-AF-2892

     

  • Un ayatollah peut en cacher un autre

    Lu dans Présent :

    A"Nos confrères deValeurs actuellestitrent leur numéro du 4 au 10 septembre : « L’ayatollah ». Ils parlent de Najat Vallaud-Belkacem. Toute ressemblance avec la une de Présent du 28 août dernier serait évidemment fortuite.

    Et le directeur général de Valeurs actuelles, Yves de Kerdrel, accusé d’incitation à la haine raciale (bienvenue au club !), invite, le dictionnaire à la main, les responsables du Parti socialiste comme de SOS Racisme à relire avec lui la définition que le dictionnaire Larousse donne du mot « ayatollah » : « personne aux idées rétrogrades qui use de manière arbitraire et tyrannique des pouvoirs étendus dont elle dispose ».

    N’est-ce pas que c’était bien trouvé ?

    « Il n’y a donc dans ce titre choisi par Valeurs actuelles, comme dans les huit pages que notre hebdomadaire consacre à la Ministre de l’Education nationale, pas la moindre allusion de nature raciste ou confessionnelle », conclut Kerdrel.

    Il aurait pu ajouter (mais la culture de sa famille d’idées est davantage celle du Figaro) qu’il y a quelques années, une personnalité du Front national tout ce qu’il y a de plus Français de souche avait été surnommée « l’ayatollah Cassoulet ». Ce qui est bien la preuve de la non-confessionnalité de l’expression.Qui d’ailleurs avait été prise avec humour.

    Nous ne demanderons pas de « droits d’auteur » à Valeurs actuelles qui fait le buzz avec cet emprunt. Après tout on ne copie que les meilleurs."

    Michel Janva

  • UMP : le Bureau Politique verrouille la succession

    En février, 40% des sympathisants de l'UMP se disaient pour des alliances locales avec le Front national. Un chiffre qui nécessite que ce sujet soit débattu et tranché par les prochains patrons de l'UMP. Mais non. Favorable à des alliances locales au cas par cas avec le Front national, Philippe Herlin, 46 ans, s'était déclaré candidat à la présidence de l'UMP. La Haute autorité et le Bureau politique de l'UMP ont invalidé sa déclaration de candidature :

    «Le Bureau politique a estimé, à l'unanimité, que ladite déclaration, dans laquelle vous vous présentez comme un ‘favorable à des accords électoraux avec le FN' portait ‘atteinte à l'image de notre formation politique' et constituait ‘une faute grave de la part d'un potentiel candidat à la présidence de notre mouvement'.»

    Un parlementaire membre du Bureau politique ironise:

    «L'argument de droit me paraît léger. On se base sur la charte des valeurs de l'UMP. Mais les emplois fictifs de certains rentrent-ils en compte dans cette charte?»

    Cet élu aurait préféré laisser Philippe Heurlin candidater:

    «Il n'aurait pas eu de parrainages de députés. Tandis que là il peut prendre un avocat et faire un référé.» 

    Michel Janva

  • Les OGM « bientôt dans nos assiettes » (Màj vidéo)

    Addendum vidéo du 04/09/2014 : Bientôt dans votre assiette (de gré ou de force)

    « Bientôt dans vos assiettes », c’est le titre de la nouvelle enquête du reporter Paul Moreira qui diffusé le 1er septembre à 20h45 sur Canal+ pour le magazine d’investigation 90 minutes. Dans ce documentaire, le journaliste mène une enquête de terrain sur les OGM.

    Partie 1:

    Partie 2:


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    http://fortune.fdesouche.com/

  • Russie et Chine abandonnent officiellement le pétrodollar

    "Selon RIA Novosti (1) qui cite la revue Kommersant, le gouvernement russe a d’ores et déjà expédié deux navires vers l’Europe avec à leur bord 80 000 tonnes de pétrole en provenance de Novoportovskoye, un champ d’extraction situé dans l’Arctique. Ces deux livraisons seront réglées en roubles et non en dollars, du jamais vu.

    La Russie livrera aussi du pétrole via le Pipeline Est-Sibérien / Océan Pacifique (ESOP) à destination de la Chine qui sera réglé en yuans chinois.

    Selon Kommersant, il s’agit là d’une mesure de “protection” de la Russie consécutive aux sanctions prises par les USA à son encontre.

    Il semble donc que le seul résultat tangible de la politique de sanctions contre la Russie soit un véritable ébranlement de l’hégémonie du dollar US dans les transactions internationales et une remise en question enfin ouverte de son rôle de monnaie de réserve planétaire. Une hégémonie jamais contestée depuis 1945.

    Désormais, la Chine, première puissance économique du monde à partir de 2014, et la Russie – respectivement premier et deuxième producteur de pétrole et de gaz de la planète – vont désormais réaliser leurs échanges dans leurs devises respectives. Un développement qui redéfinit complètement l’ordre politique et économique international.

    Cette attaque structurelle contre la monnaie américaine va, par nécessité, contraindre les importateurs européens de gaz et de pétrole russes à régler Moscou en roubles. Et convaincre d’autres pays producteurs d’imiter la Russie.

    Moscou entend donc, avec l’appui de la Chine, mettre un terme à l’outil de domination de la puissance américaine en le détruisant à sa base. Cette véritable déclaration de guerre est indiscutablement plus redoutable que n’importe quelle action militaire."

    http://en.ria.ru/business/20140827/192383783/Russias-Gazprom-Neft-to-Sell-Oil-For-Rubles-Yuan.html

    source :

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2014/08/russie-et-chine-abandonnent-officiellement-le-p%C3%83%C2%A9trodollar.html