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  • Famille : la vague promesse de Sarkozy

    Nicolas Sarkozy s'est confié au Figaro Magazine dans un entretien à paraître vendredi. Il énonce ses propositions pour la France. Sur la famille :

    «Il faudra inscrire dans la Constitution des verrous juridiques pour réserver la PMA aux couples hétérosexuels infertiles et interdire complètement la GPA».

    Et l'abrogation de la loi Taubira ? Sans l'abrogation de la loi, la promesse ci-dessus est irréalisable. La France perdra dans une plainte portée devant la CEDH, car les gens mariés doivent bénéficier des mêmes droits. La PMA ne peut pas être réservée aux "couples hétérosexuels" (pléonasme).

    Addendum l'intégralité est en ligne. Voici l'extrait concerné :

    "Sur le mariage pour tous, on a l'impression que vous êtes embarrassé…

    Je n'utiliserais pas ce mot-là. Pourtant, je vais être sincère avec vous: c'est un sujet beaucoup plus complexe qu'on ne le dit et sur lequel notre électorat est très partagé. Pour moi, la famille n'est pas un choix, c'est une nécessité vitale. Nombre de familles se sont senties humiliées par l'attitude du pouvoir. Du coup, elles se sont radicalisées. Nous devons défendre la famille et les familles. Mais qu'on n'attende pas de moi que je fasse avec les familles ce que M. Hollande a voulu faire avec le mariage homosexuel. Il a voulu l'instrumentaliser à des fins politiciennes. Je ne le ferai pas. Mon devoir sera de rassembler les Français sur une position conforme à nos valeurs, sans rouvrir les plaies. Pour le moins, je considère qu'il faudra inscrire dans la Constitution des verrous juridiques pour réserver la PMA (procréation médicale assistée) aux couples hétérosexuels infertiles et interdire complètement la GPA (gestation pour autrui). C'est le seul moyen d'enrayer la jurisprudence dont la Cour de cassation, ainsi que c'était prévisible, pose les premiers jalons. Jamais je n'accepterai la marchandisation de l'enfant.

    Vous ne reviendrez donc pas sur la loi?

    Les positions dans ma propre famille sont partagées sur ce sujet. Ne nous bloquons pas sur des postures. J'ajoute qu'en attendant nous avons fort à faire pour défendre les familles contre les attaques multiples de ce gouvernement."

    Michel Janva

  • Oui à la mort dans la dignité

    Pour la gauche :

    G"Cet automne, les socialistes se ramassent à la pelle. Leur cuisante défaite au Sénat vient de s’ajouter à la série noire de la rentrée : remaniement imprévu, affaire Thévenoud, mélo Trierweiler, n’en jetez plus, « la gauche est à poil et ce n’est pas très beau à voir », dixit notre directrice de la rédaction. Commentant la fin des grands récits idéologiques, Elisabeth Lévy refuse de regretter la « vraie gauche » d’avant, la seule, la pure, à l’heure où le PS gouverne comme l’UMP – à moins que ce ne soit l’inverse. Moscovici ou Mélenchon, qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse de la bonne conscience puisqu’« être de gauche, c’est avoir raison » et filer doux sur toutes les questions qui fâchent l’homme de l’avenir : sur le mariage gay, la théorie du genre, l’antiracisme de théâtre, vous les avez vues les deux gauches ?! Reste un cache-sexe idéologique, pour ne pas dire un string éthique : la vertu ! Célébrée par Mediapart avec le zèle du grand inquisiteur, recherchée par l’Elysée comme le saint graal, la transparence guide nos pas. Avec un résultat aujourd’hui palpable : la gauche au pouvoir, ce n’est plus la chienlit mais l’ordre…

    Analysant cette inversion historique, l’essayiste Christophe Bourseiller dissèque une extrême gauche universitaire aux abois, rêvant d’excommunier Marcel Gauchet pour mieux masquer son indigence intellectuelle.  défaut de Grand soir, le fan-club de Didier Eribon rêve de sang noir séchant au grand soleil sur la route du progrès. Rien que de très normal : quand on croit  détenir « la » vérité, à quoi bon tolérer des opinions dissidentes ?  De son côté, Jacques Julliard déplore le divorce entre le peuple et la gauche, réfugiée dans un libéralisme sociétal qui lui fait oublier ses racines ouvriéristes."

    Michel Janva

  • Bachar al-Assad : « Ceux qui ont propagé le terrorisme ne peuvent vaincre les djihadistes »

    « Combattre le terrorisme ne peut être le fait de ces pays qui ont aidé à créer des groupes terroristes en leur donnant un soutien logistique et financier et en ayant propagé le terrorisme à travers le monde », a déclaré le président syrien, cité par l’agence de presse officielle Sana.

    M. Assad a tenu ces propos lors d’une entrevue à Damas avec Ali Shamkhani, secrétaire du Conseil suprême iranien de Sécurité nationale, arrivé mardi en Syrie. Les deux hommes ont estimé que les États-Unis abordaient la question de la lutte contre les extrémistes « avec des objectifs cachés qui ne servent pas les peuples de la région« , selon les propos rapportés par Sana.

    Damas qualifie de « terroristes » tous les mouvements qui cherchent à renverser le régime, comme les rebelles modérés soutenus par les États-Unis et d’autres membres de la coalition anti-djihadistes, dont des pays du Golfe. Le régime de Bachar al-Assad n’a pas particulièrement réagi au lancement le 23 septembre des frappes de la coalition contre l’EI en Syrie, où ce groupe radical a pris le contrôle, à la faveur de la guerre civile, de larges pans de territoires dans le Nord et l’Est.

    Il a insisté sur le fait qu’une action militaire contre l’EI ne pourrait réussir si la coalition n’était pas élargie à la Syrie et à l’Iran, son allié clé dans la région.

    Source : Levif.be

    http://www.contre-info.com/

  • PDC n°29

  • Des filières d'immigration pour profiter de l'Aide Médicale d'Etat

    Le ministre de la Santé Marisol Touraine l’a reconnu devant les sénateurs en début de moisdes étrangers s’organisent par réseaux et filières afin de se faire soigner gratuitement en France et de profiter du système de protection sociale. Des fraudes qui coûtent chères au contribuable. Le Parisien publie aujourd'hui une enquête sur le sujet.

    Devant une Commission du Sénat, elle a déclaré :

    «C'est incontestable, nous avons constaté en 2013 un fort dépassement par rapport à l'objectif de ces dépenses puisque nous avions prévu une dépense de 588 millions d'euros et que les dépenses constatées seront à l'arrivée de 744 millions d'euros».

    L’AME, ou Aide Médicale d’Etat, est destinée aux étrangers en situation clandestine. Marisol Touraine a indiqué sa «préoccupation» face à

    «des filières de personnes étrangères venant se faire soigner dans certains hôpitaux français (…) cela amène à la nécessité d'enclencher très rapidement un travail diplomatique de coopération internationale avec les pays d'origine».

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Valls à visage découvert

    Après avoir divulgué au grand public l’existence du cercle d’influence Le Siècle, Emmanuel Ratier, enquêteur méticuleux et toujours à l’affût, vient de mettre à nu Manuel Valls, l’homme qui falsifie son histoire personnelle pour satisfaire son ambition présidentielle.
    Dans son n° du 24 au 30 avril 2014, l’ignominieux hebdomadaire V.S.D. (Vulgarité – Stupidité – Décadence) mentionne pour la première fois dans un court encart Emmanuel Ratier. Le directeur héroïque de la lettre confidentielle d’informations la plus pillée de l’Hexagone, Faits et Documents, est en effet accusé par le scribouillard de service de publier un « infâme brûlot » contre le nouveau locataire de Matignon. Disons d’emblée qu’à part quelques comptes-rendus dans la presse amie, les titres du microcosme médiatique subventionné tairont cette recherche, sauf pour la diffamer tant son contenu est détonant pour « Manuel le Chimique ». Gageons par ailleurs que ce petit livre risque d’attirer à son auteur quelques ennuis supplémentaires. Il craint pas d’être traîné en justice, car tout ce qu’il avance est justifié et prouvé. En revanche, de nouvelles attaques contre la librairie Facta ou bien un autre contrôle fiscal sont possibles…

    Il est vrai que viennent de paraître « 120 pages de révélations explosives » qui portent sur le très affable Manuel Valls. Pressentant que « Monsieur 5 % » à la primaire socialiste de 2011 serait tôt ou tard chef du gouvernement, Emmanuel Ratier s’est attentivement penché sur la vie du 21e Premier ministre de la Ve République ainsi que sur son entourage familial, professionnel et amical. Il insiste sur le « pacte de Tolbiac » quand trois étudiants à cette université, Alain Bauer, Stéphane Fouks et « Manu Quand même », élaborent et appliquent une stratégie d’entraide réciproque afin d’accéder au plus vite aux postes de commande de l’Hexagone, chacun selon ses compétences, ce qui est fait trois décennies plus tard.
    Les révélations abondent dans cet ouvrage : l’enquête menée dynamite la biographie officielle de « Manu ». Ainsi son père ne fut-il pas un opposant au franquisme puisqu’il passait tous les étés en Espagne avec femme et enfants. Au péril de leur vie ? Nullement, car Xavier Valls exposait dans les musées nationaux espagnols. Mieux encore, Emmanuel Ratier nous fait comprendre l’engagement du jeune Valls au P.S., suite à une adolescence plus que difficile. Persécutée bien sûr par les franquistes, la famille Valls se réfugie dans le plus terrible des bidonvilles de Paris situé en plein cœur de la capitale. Là, les exilés catalans obtiennent grâce à la générosité des services sociaux parisiens un modeste triplex dans le « IVe arrondissement, avec une vue réellement imprenable sur la Seine, à l’endroit où se croisent l’île Saint-Louis et l’île de la Cité. Soit un des plus beaux endroits de Paris… (p. 16) ». C’est dans cette promiscuité certaine que Manuel Valls, vrai damné de la terre, suit des études médiocres au lycée Charlemagne, connu pour son public « difficile » et « sensible ».
    Le vrai visage de Manuel Valls révèle des pans entiers d’une existence entièrement réécrite afin de la rendre plus sympathique aux yeux des électeurs de gauche. Pur produit de la « Deuxième Gauche » – cette « gauche américaine » libérale, technocratique et mondialiste dénoncée en son temps par Jean-Pierre Chevènement -, Manuel Valls se donne pour mentor Michel Rocard, puis celui-ci éliminé par Mitterrand, suite à la raclée socialiste aux européennes de 1994, se rallie à Lionel Jospin.
    Responsable de la communication à Matignon sous la troisième cohabitation (1997 – 2002), le futur Premier ministre devient rapidement la figure « droitière » du P.S. Clamant son admiration pour Anthony Blair et William Clinton, il défend un programme social-libéral et ose même en 2009 suggérer le changement de nom du P.S. Pourtant, en 2005, lors de la consultation interne des militants socialistes sur le traité constitutionnel européen, il soutient le « non » avant, par discipline, d’appeler à voter « oui » le 29 mai suivant, d’où une double claque…
    Favorable à une « France d’après » c’est-à-dire déseuropéanisée, et un temps approché par Nicolas Sarközy qui voulait en faire un de ses ministres d’ouverture, Manuel Valls est un ancien pro-palestinien qui devient sous l’influence déterminante de sa seconde épouse, la musicienne Anne Grivoin, un ardent philosioniste. Outre l’implication majeure de sa chère et tendre, le nouveau chef du gouvernement sait-il que son nom de famille pourrait descendre de marranes des Baléares alors que sa famille est notoirement connue pour son appartenance à la grande bourgeoisie catholique conservatrice catalaniste ? Emmanuel Ratier rapporte que Valls fait partie des « quinze patronymes très courants chez les “ chuetas ”. […] Communauté de descendants de juifs convertis de force au catholicisme en 1453, mais restructurés à partir d’autres croyances, les “ Chuetas ” […] se considèrent comme des “ Juifs malgré eux ” (p. 91) ». Cependant, il se garde bien d’affirmer que Manuel Valls a des marranes pour ancêtres.
    Emmanuel Ratier dépeint aussi la vie politique à Évry, véritable laboratoire municipal du « vallsisme » marqué par le clientélisme politicard, le multiculturalisme marchand et le communautarisme immigré. Soucieux de se présenter auprès de ses nombreux détracteurs de son propre camp comme un vrai homme de gauche, l’ancien ministre de l’Intérieur de Jean-Marc Ayrault se donne une contenance clémenciste. S’il réagit très mollement aux émeutes du Trocadéro, c’est parce que toute son attention se focalise sur la répression impitoyable des manifestants hostiles à la légalisation de l’homoconjugalité et la dissolution scandaleuse de plusieurs formations nationalistes. Contrairement aux statistiques truquées, les actes de délinquance se multiplient. Toutefois, Valls se préoccupe principalement de combattre la mouvance patriotique. Ce petit ouvrage décrit au final un politicien qui n’a jamais travaillé de sa vie et dont l’ambition est de s’installer à l’Élysée en tant que gouverneur hexagonal du Nouveau Désordre mondial.
    Manuel Valls incarne aujourd’hui un social-libéralisme mondialiste et sécuritaire plus qu’inquiétant. Il faut par conséquent saluer Emmanuel Ratier pour son formidable travail de réinformation et de déconstruction biographique. Un ouvrage remarquable pour bien comprendre les arcanes du temps présent.

    Notes : 

    Emmanuel Ratier, Le vrai visage de Manuel Valls, Éditions Facta, 2014, 120 p., 16 € (+ 4 € pour les frais de port), à commander à la librairie Facta, 4, rue de Clichy, 75009 Paris.

    source :Europe Maxima 

    http://www.voxnr.com/cc/dh_autres/EuEkkklVFlxTMDuokb.shtml

  • Insee : la dette de la France a dépassé 2.000 milliards d’€

    Dans un article publié avant-hier par l’Insee, la dette publique de la France a dépassé en juin, pour la première fois, la barre symbolique des deux mille milliards d’euros. Celle-ci atteint désormais 95 % du PIB. En dix ans, la dette a doublé et elle ne cesse de continuer à augmenter. Alors que les administrations et les collectivités territoriales diminuent leurs dépenses, l’Etat de son côté les augmente de façon exponentielle : + 35 milliards d’euros au premier semestre 2014.

    Par ailleurs, le budget consacré au remboursement des intérêts de la dette est le plus important de l’Etat : plus de 45 milliards d’euros à la charge du contribuable bien sûr ! L’inversion de la courbe de la dette, ce n’est pas pour maintenant…

    De con coté la Cour des comptes a indiqué par la voix de son premier président, Didier Migaud, que cette dette représente plus de 30.000 euros par Français (enfants compris) et qu’elle a augmenté « de 1.300 euros par Français en un an ».

    http://fr.novopress.info/175977/insee-dette-france-depasse-2-000-milliards/

  • Près de deux Français sur trois sont opposés à l’exploitation des gaz de schiste en France

    Forera ou forera pas: le débat sur l’exploitation des gaz de schiste en France a repris de plus belle avec la déclaration, le 25 septembre dernier, de Nicolas Sarkozy affirmant être favorable à l’utilisation de cette énergie pour améliorer l’indépendance énergétique de la France et relancer l’emploi.

    La ministre de l’Ecologie, Ségolène Royal, a aussitôt répondu qu’il n’y aurait «pas de gaz de schiste» tant qu’elle serait au ministère.

    Une position qui devrait satisfaire les Français: selon un sondage exclusif BVA pour 20 Minutes*, 62% des Français seraient opposés à ce que soit aujourd’hui autorisée en France l’exploitation du gaz de schiste.

    Ils sont 31% à s’y déclarer «tout à fait opposés» et 31% «plutôt opposés». Seulement 36% des personnes interrogées se déclarent favorables à cette énergie, qui fait craindre de lourds impacts sur l’environnement, et à peine 8% des Français y sont «tout à fait favorables».

    La technique de la fracturation hydraulique, la seule qui permette actuellement d’exploiter les gaz de schiste, est interdite en France par une loi en vigueur depuis 2011.

    Mais les appétits énergivores ne renoncent pas à cette manne qui gît sous le sol français: l’ancien ministre de l’Economie, Arnaud Montebourg, s’était ainsi déclaré favorable à des recherches pour faire émerger une technique d’extraction «propre». Un pari risqué au sein de la gauche: d’après les résultats du sondage réalisé ce mardi, 80% des sympathisants de gauche sont opposés à l’exploitation des gaz de schiste et 74% des soutiens du Parti socialiste refusent les forages en France.

    Pour Nicolas Sarkozy, en revanche, déterrer les gaz de schiste pourrait être stratégique: 51% des sympathisants de droite sont favorables à leur exploitation, et ce chiffre monte à 56% pour les soutiens de l’UMP. «En tenant cette position, il est soutenu par la majorité des sympathisants UMP, qui constituent aujourd’hui sa cible principale, dans la perspective de son élection à la tête de leur parti», commente Eric Bonnet, directeur des études politiques chez BVA Opinion.

    Les gaz de schiste pourraient aussi permettre à Nicolas Sarkozy d’enfumer son principal concurrent à l’UMP: «Il oblige Alain Juppé à prendre lui aussi position sur le sujet. Or, soit l’ancien éphémère ministre de l’Environnement s’y dit lui aussi favorable, mais il risque alors de donner l’impression de suivre Nicolas Sarkozy et de voir sa popularité baisser auprès des Français dans leur ensemble; soit il se dit au contraire hostile à l’exploitation du gaz de schiste, mais il risque alors de voir sa popularité baisser auprès des sympathisants UMP», estime Eric Bonnet.

    1. *Enquête réalisée auprès d’un échantillon de Français recrutés par téléphone et interrogés par Internet les 30 septembre et 1er octobre 2014. Echantillon de 1.064 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

    20 minutes

    http://fortune.fdesouche.com/357159-pres-de-deux-francais-sur-trois-sont-opposes-lexploitation-des-gaz-de-schiste-en-france#more-357159

  • Deux sénateurs FN : un symbole essentiel !

    Un parti qui réunit 25 % des suffrages peut difficilement être cantonné à un rôle de chamboule-tout de foire. Tweeter 

    L’entrée de deux élus FN au Sénat présente un caractère éminemment symbolique. Vingt-huit ans après l’élection du 16 mars 1986 qui vit trente-cinq d’entre eux s’installer à l’Assemblée nationale, en pleine vague « antiraciste » orchestrée par François Mitterrand, ce sont cette fois-ci les grands électeurs qui ont ouvert les portes de la seconde assemblée au parti de Marine Le Pen. Il est peu probable que ces deux jeunes sénateurs puissent influer de quelque manière que ce soit sur les travaux de cette auguste institution. Peu importe. Il y a longtemps que la loi ne se fait plus au Parlement.

    Le symbole est cependant essentiel. Il réside dans le fait que les sénateurs sont élus par les « grands électeurs », c’est-à-dire les élus locaux : pour l’essentiel, les conseillers municipaux qui sont infiniment plus nombreux que les conseillers régionaux ou généraux. Le Sénat doit représenter les territoires, être le porte-parole des institutions locales. Ce mode d’élection, ajouté au renouvellement par moitié, n’est guère propice aux mouvements d’humeur d’un électorat qui, lui-même soumis à l’élection, connaît les arcanes du pouvoir local et les

    nécessités de dépasser les clivages politiques au profit d’un travail de fond.

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