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  • La symbolique politique du loup

    Ces jours-ci, on conteste l’authenticité de la découverte récente, à Rome, d’une grotte où, prétend-on, l’on honorait les fondateurs de l’Urbs, Romulus et Remus. C’est un coup supplémentaire pour la Ville porteuse de tant de mythes, après que l’on ait nié l’authenticité de la Louve Capitoline, qui n’aurait pas d’origines dans l’Antiquité mais n’aurait été inventée qu’au cours de notre moyen âge. Quoi qu’il en soit, les enfants légendaires de la Louve sont tels qu’on les a toujours imaginés : paisibles sous le ventre du fauve, s’abreuvant à ses tétons.

    Le choix de la Louve, comme mère de substitution, n’est nullement dû au hasard et s’explique en référence au père des jumeaux : Mars, le Dieu de la Guerre, qui se manifestait accompagné du Loup, emblème de son être intime, relevant de la même nature que l’animal totémique. Les Romains ont su exploiter ce lien Mars/Loup et utiliser le symbole du Loup dans leurs armées et sous de multiples variantes. Aux temps auroraux de la Ville, le Loup était l’emblème des légions et, jusqu’à l’ère impériale, les légions alignaient une partie de leurs effectifs, les vélites, légèrement armés, vêtus de peaux de loup et arborant des crânes de l’animal. Bon nombre de porte-drapeaux portaient également des peaux de loup. On peut aisément supposer qu’aux temps de Rome demeurait une réminiscence des très anciennes « compagnies du Loup », depuis longtemps oubliées, même au moment où Rome est sortie des ténèbres de la proto-histoire pour émerger dans la lumière des temps connus. Leur simple présence dans l’héritage romain rappelle l’existence de compagnies ou communautés similaires chez d’autres peuples indo-européens.

    L’historien Georg Scheibelreiter nous signale, dans son œuvre, qu’aucun autre nom d’animal n’est aussi fréquent dans les noms ou prénoms personnels que celui du loup : du védique « vrka-deva », signifiant probablement « Dieu-Loup », en passant par le grec « Lykophron » (« Conseil de Loup ») ou le celtique « Cunobellinus » (« Chien ou Loup de Belenos »), jusqu’aux prénoms germaniques Wolf, Wulf, Wolfgang, Wolfram, Wolfhart. Lorsque l’on donnait un nom à un enfant, il n’y avait pas que la sympathie individuelle que l’on éprouvait à l’endroit de l’animal qui jouait, mais aussi le souhait de conférer à l’enfant ses qualités. Principalement, toutefois, jouaient des représentations religieuses, où l’on pensait obtenir une métamorphose rituelle en l’être vivant choisi pour le nom/prénom.

    Jusqu’aux temps modernes, on a appelé « Werwolf » (loup-garou), les hommes qui avaient la capacité de se muer en loups ou étaient contraints de le faire. Ce mythème s’enracine vraisemblablement dans l’apparition d’individualités ou de communautés entrant en transe, vêtues de peaux, pour se transformer en bêtes échevelées. Les cultures préchrétiennes s’étaient déjà distanciées de tels phénomènes, même si les Romains avec Mars, ou les Grecs avec Zeus et Apollon honoraient des dieux accompagnés de loups. L’attitude dominante était un mélange de vénération et d’effroi, où ce dernier sentiment finissait toutefois par dominer : un loup, nommé Freki, suivait également le dieu germanique Wotan/Odin, mais les Germains croyaient aussi qu’au crépuscule des dieux, Odin lui-même allait être avalé par le loup Fenrir, aux dimensions monstrueuses. Dans l’Edda, l’Age du Loup correspond à l’Age sombre qui précède le Ragnarök.

    Tous ces faits mythologiques expliquent pourquoi le loup, après la christianisation, ait perdu toute signification symbolique positive. Il était non seulement un indice de paganisme mais aussi et surtout la manifestation du mal en soi. Cette vision du loup s’est perpétuée dans nos contes. Le loup disparaît également des emblèmes guerriers de l’Europe ou n’y fait plus que de très rares apparitions.

    En dehors de l’aire chrétienne, le loup n’a pas subi cet ostracisme. Il m’apparaît important de relever ici la vénération traditionnelle du loup chez les peuples de la steppe. Après l’effondrement de l’Union Soviétique, Tchétchènes et Gagaouzes se sont donné des drapeaux où figure le loup. Les Gagaouzes appartiennent à la grande famille des peuples turcs, qui ont, depuis des temps immémoriaux, considéré le loup comme leur totem. En Turquie, les Loups Gris, formation nationaliste, ont évidemment le loup comme symbole et saluent en imitant une tête de loup avec les cinq doigts de la main. Les Loups Gris professent l’idéologie pantouranienne qui entend rassembler tous les peuples turcs au sein d’un Empire uni.

    Officiellement, l’organisation des Loups Gris a été interdite et dissoute en 1980, ce qui n’a diminué en rien la charge affective et l’attractivité du symbole du loup. Cette fascination pour le loup concerne également les Turcs émigrés en Europe, où personne n’est capable d’interpréter correctement cette symbolique. En Allemagne, personne ne comprend le sens réel de la chanson « Wolfszug » (= « Cortège du Loup ») du rappeur Siki Pa, frère de Muhabbet, qui a attiré récemment toutes les attentions sur lui :

    « Fürchtet um euer Hab’ und Gut
    Werdet brennen im Feuer…
    Pakt der Wölfe zieht mit dem Wolfszug
    Blutiger Horizont, der Tod friedlich ruht“.

    („ Craignez pour vos avoirs, pour vos biens,
    Vous brûlerez dans le feu…
    La meute de loups s’engage dans le cortège du Loup,
    L’horizon est de sang et la mort repose en paix »).

    Karlheinz Weissmann,

    Traduction Française : Robert Steuckers

    Source : VoxNR

    http://la-dissidence.org/2014/12/11/la-symbolique-politique-du-loup/

  • Jacques Bompard : "Je maintiendrai"

    Tribune libre du député-maire d'Orange, dans Valeurs actuelles, à la suite du ralliement du fondateur de Gaylib, Sébastien Chenu, au Front national :

    "Je maintiendrai : c’est la devise de ma belle et chère Cité d’Orange. Malgré les commentaires et les coups bas, dont certains malheureusement viennent encore d’anciens proches, je n’ai jamais cessé de croire que l’enracinement devait être mon maître mot.

    L’enracinement est une vertu politique et surtout une nécessité pour tout homme cherchant sincèrement à défendre le bien commun. J’en vois deux modalités : l’ancrage dans un territoire et l’ancrage dans une vision du monde. Quand ces ancrages font défaut le monde politique devient un tourbillon de réflexes partisans, de marivaudages idéologiques et d’étonnantes compromissions.

    Quand j’ai appris hier que le Front National recrutait un ancien fondateur de GayLib, je n’ai pas pu manquer d’avoir un haut le cœur. Beaucoup le savent j’ai rompu avec ce parti il y a déjà de nombreuses années. Il n’en reste pas moins que nous y avons sacrifié beaucoup et que cette évolution sonne comme l’achèvement des pires maux que nous fumes nombreux à dénoncer. Passer du Bleu Blanc Rouge aux afficionados de Pink TV…

    Il faut alerter les militants et notamment les jeunes qui se sont engagés après la Manif Pour Tous. Ne vous laissez pas acheter par des lendemains qui chantent, jamais, oui, jamais le simple calcul électoral ne suffira à servir vos convictions. Faites le choix du labeur et de la difficulté. Ceux qui croient à l’implantation éclair et aux succès d’appareil n’ont décidément rien compris à notre histoire politique. Il vous faudra labourer et suivre ce long chemin du militant qui avance pour son quartier, puis pour sa ville, dans son intercommunalité, et ensuite plus loin. A ne croire qu’aux grands soirs de 2017 vous vous vendriez à peu de prix.

    Notre siècle a besoin d’enracinement, d’identité, de soumission aux lois naturelles. Pas d’embauches communautaires et de débauches alimentaires.

    Sans cet ancrage local, la cohérence intellectuelle est certes louable mais manque finalement de pragmatisme. J’ai vu la belle résistance de Robert Ménard à Béziers pour maintenir sa crèche en mairie, j’ai vu aussi le renoncement du conseil général de Vendée. Moi-même j’ai tenu à faire savoir qu’il était inenvisageable que la mairie d’Orange perde sa crèche et j’ai placé une crèche sise dans un képi de Légion au cœur de mon bureau de l’assemblée Nationale. C’est là tout mon propos : en Provence, les santons se moquent des idéologues. Ils s’en moquent à ce point que je ne compte plus les messages de remerciement pour mes prises de position de défense des lois naturelles : aux questions au gouvernement contre l’euthanasie, à la tribune de l’assemblée nationale face à la banalisation de l’IVG, et maintenant en présentant une proposition de loi de défense des traditions françaises.

    Nombreux sont ceux qui s’emportent devant toutes ces trahisons contre la tradition française et contre ce qui fait son assise la plus fondamentale. Mais sachons le bien sans enracinement local et de bon sens il n’y aura aucun lendemain qui chante si fantasmatique soit-il. C’est ensemble, au service des traditions locales, de la société organique et du bon sens que nous maintiendrons. L’union des droites et des talents par le bon sens, voilà la seule voie possible !"

    Louise Tudy

  • L’État islamique en Irak et au Levant utilise ouvertement des esclaves sexuelles

    Sous couvert d’une interprétation rigoriste de l’islam d’inspiration wahhabite, ces barbares dénués d’empathie, et de raison, se permettent les pires atrocités.

     

    L’État islamique en Irak et au Levant représente la quintessence même de la négation de la vie. Cette organisation théocratique d’obédience islamique radicale et littéraliste n’hésite pas à tuer, torturer, mettre en esclavage les populations insoumises. Véritable Léviathan totalitaire, ces terroristes veulent soumettre le monde à l’abstraction de la superstition et à une vision terrible d’un dieu vengeur et tortionnaire.

    Dans un document  publié le 3 décembre par le « Département des prisonniers et des affaires de la femme » (sic) du groupe terroriste islamique sont décrits les sévices à infliger aux esclaves sexuelles, en des termes qui donnent la nausée : « Les filles vierges peuvent être violées immédiatement après avoir été achetées par leur propriétaire. Celles qui ont déjà eu des rapports sexuels doivent avoir leur utérus “purifié” en premier. » Il est aussi expliqué, dans ce même document, que « les polythéistes, chrétiennes et juives sont autorisées à devenir esclaves ». Sont particulièrement visées les femmes yézidi (un culte issu de la tradition des premières religions perses dites « zoroastriennes »), régulièrement vendues et violées par ces monstres.

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  • Kaboul : la France visée (Présent 8251)

    Au moins sept morts et plus d’une vingtaine de blessés : c’est le bilan des deux attentats-suicides perpétrés jeudi à Kaboul par les talibans (photo) qui, en frappant au cœur du fameux lycée Esteqlal où fut formé le commandant Massoud, visaient directement notre pays.

    Une cible symbolique

    Une du numéro 8251 de "Présent"Alors que dans la matinée déjà, un premier attentat-suicide avait tué six soldats dans les faubourgs de Kaboul, en fin d’après-midi, un adolescent de 15 à 17 ans dissimulant les explosifs sous ses habits pénétrait dans le centre culturel français et se faisait exploser au milieu des spectateurs qui assistaient à une pièce de théâtre. Dans la foulée, Zabihullah Mujahid, porte-parole des talibans, adressait aux médias un email revendiquant l’attentat et expliquant que la pièce de théâtre en question « désacralisait les valeurs de l’islam » et représentait « de la propagande contre le djihad ».

    Installé dans le centre de la capitale et tout près du palais présidentiel, dans le complexe du lycée franco-afghan Esteqlal, l’une des écoles les plus connues et les plus réputées du pays, ce lieu symbole de la coopération culturelle franco-afghane, inauguré en 1970 et financé par Paris, a appris le français à plusieurs générations d’Afghans, dont le plus célèbre fut le héros de la résistance contre les Soviétiques Ahmad Shah Massoud. Cette attaque était donc hautement symbolique et visait directement la France.

    La guerre n’est pas finie

    Aussi François Hollande a-t-il immédiatement condamné cet attentat dans un communiqué précisant qu’« en prenant pour cible ce lieu de dialogue, c’est la culture et la création que les terroristes ont visées ». De son côté, Manuel Valls devait également condamner « avec force » cette attaque contre « un symbole de la culture et de l’universalité des valeurs portées par la France » et rappeler que « les terroristes montrent une nouvelle fois qu’ils véhiculent un message de haine et d’obscurantisme ». Avant d’ajouter : « Cet acte lâche renforce la France dans sa détermination à lutter contre la barbarie. »

    Bref, deux attaques qui interviennent un peu plus de deux semaines avant la fin de la mission de combat de l’Otan en Afghanistan et laissent présager le pire pour l’avenir. Alors que l’essentiel des forces de l’Otan doit en effet évacuer le pays d’ici à la fin du mois pour céder la place à la mission « Soutien Résolu », mission d’assistance et de formation de l’armée et de la police afghanes en première ligne des combats contre les rebelles talibans, les attentats sanglants ne cessent de se multiplier à travers l’Afghanistan, notamment à Kaboul, et contre les étrangers. Et lorsque l’on voit aujourd’hui le nouveau président afghan Ashraf Ghani tendre la main de manière ridicule aux talibans pour des négociations, on peut légitimement s’inquiéter pour l’avenir de ce pays.

    Franck Delétraz

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  • La Hongrie détruit tous les champs de maïs OGM de Monsanto

    La Hongrie a adopté une courageuse position contre le géant de la biotechnologie Monsanto et ses modifications génétiques en détruisant 400 hectares d’un maïs reconnu produit par des graines génétiquement modifiées, selon Lajos Bognar, secrétaire adjoint au ministère du développement rural. 

    À l’inverse de nombreux pays européens, les graines génétiquement modifiées sont interdites en Hongrie. Avec une position similaire contre les OGM, le Pérou a également fait passer une interdiction de 10 ans sur les aliments OGM. 

    Planetsave rapporte : 

    Près de 400 hectares de maïs reconnu OGM ont été détruits à travers la Hongrie a déclaré Lajos Bognar. Le maïs OGM a été enfoui sous terre par labourage, mais son pollen n’a pas été disséminé, ajoute-t-il. 

    Les graines OGM sont bannies en Hongrie. Les contrôles continueront bien que les semenciers soient obligés de s’assurer de l’absence d’OGM. 

    Pendant l’investigation, les contrôleurs ont découvert des produits Pioneer de chez Monsanto dans les graines semées. 

    La libre circulation des marchandises à l’intérieur de l’union européenne signifie que les autorités ne feront pas d’enquête sur la manière dont les graines sont parvenues en Hongrie, mais elles vérifieront l’emplacement de ces marchandises. La radio publique régionale a rapporté que les deux plus gros semenciers internationaux sont concernés par ce problème et que les graines OGM auraient pu être semées sur des milliers d’hectares dans le pays. La plupart des agriculteurs locaux se sont plaints depuis qu’ils ont découvert qu’ils utilisaient des graines OGM. 

    Avec une saison déjà bien avancée, il est trop tard pour semer d’autres graines, la récolte sera donc perdue cette année. 

    Et pour aggraver les choses, la société qui a distribué les graines dans le comté de Baranya est en liquidation. Et donc si une quelconque indemnité est payée par les semenciers internationaux, l’argent sera versé en premier aux créditeurs de cette société plutôt qu’aux agriculteurs.

    Source

    http://www.oragesdacier.info/

  • Conférence "La Gauche du Capital", conclusion Alain de Benoist, Montpellier

  • Un jour, un texte ! La Patrie selon Jules Vallès

    « La civilisation française, héritière de la civilisation hellénique, a travaillé pendant des siècles pour former des hommes libres, c'est-à-dire pleinement responsables de leurs actes: la France refuse d'entrer dans le Paradis des Robots. » Georges Bernanos, La France contre les robots

    Cette nouvelle rubrique a pour objet de proposer des textes pour aider tout un chacun à réfléchir sur des sujets précis et si possible, d'actualité, aujourd'hui : la Patrie. (13)

    Retour au pays natal

    Après quatre mois d'absence, je regarde, sur un fortin des Alpes, flotter notre drapeau et il me semble que le vent qui souffle, que le rail qui grince, que le torrent qui mugit, que tout le ciel me parle français.

    Je retrouve la terre, c'est-à-dire : mes vignes, mes champs, mes prés, mes bois et les bêtes qui pâturent et les hommes qui labourent et tout ce qui s'étale et tout ce qui vit au-delà : le pays, la patrie !

    Je l'avais quittée un soir, au son martelé du tocsin, emportant sous mes paupières baissées son image ensoleillée, quittée sans savoir si je la reverrai jamais.

    Maintenant je la possède de nouveau. Je l'ai humée, respirée, bue, bien longtemps avant de l'atteindre. Le vent qui venait d'elle, par-dessus les monts, m'a tout de suite apporté sa senteur et, dominant la contrée, la tour de briques rouges de mon clocher, ceinte d'un bandeau blanc fleuronné, où le soleil couchant joue en flammes apaisées, me fait un geste d'appel.

    Ah ! Je sens bien que je suis un morceau de toi, un éclat de tes rochers… Ces paysans, ces paysannes qui passent ce sont mes frères en veste de laine, mes sœurs en tablier rouge. Ils sont pétris de la même argile, ils ont dans le sang la même vie, ils ont dans le cœur le même grand amour.

    Jules Vallès

    Lois Spalwer

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • "Homos, la haine", documentaire propagande sur France 2