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  • Le Conseil d’Etat valide la circulaire Taubira sur la GPA

    Comme l’avait préconisé son rapporteur public, le Conseil d’État a rejeté les requêtes en annulation contre la « circulaire Taubira » du 25 janvier 2013 qui permet de délivrer des certificats de nationalité française aux enfants nés à l’étranger de parents français même lorsque ceux ci ont eu recours à une GPA (gestation pour autrui), procédure pourtant interdite en France.

    Le gouvernement peut bien continuer à promettre qu’il y reste opposé, Manuel Valls peut bien jouer les girouettes à la veille des Manif Pour Tous, le fait est là : la GPA est autorisée en France à condition que le chèque soit fait à l’étranger. L’hypocrisie est totale.

    Dans sa décision, le Conseil d’État rappelle l’interdiction de cette procédure, mais juge que « la seule circonstance qu’un enfant soit né à l’étranger dans le cadre d’un tel contrat, même s’il est nul et non avenu au regard du droit français, ne peut conduire à priver cet enfant de la nationalité française ».

    Même rengaine toujours, et marche forcée vers le « progrès » par la politique du fait accompli. On se sert de la situation dramatique de quelques enfants pour justifier et encourager celle de beaucoup d’autres… Car une loi qui ne sanctionne plus encourage.

    http://www.contre-info.com/le-conseil-detat-valide-la-circulaire-taubira-sur-la-gpa

  • LMPT était devant le Sénat contre la GPA

     

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    La Manif Pour Tous, qui estime que la Circulaire Taubira est un passeport pour la GPA, dénonce une décision politique et idéologique contraire à l’intérêt de l’enfant et à la dignité de la femme et étudie d’ores et déjà les conditions du recours à venir devant le Comité des Droits de l’Enfant de l’ONU basé à Genève (Committe on the Right of the Childs).

    Et pour le député Poisson :

    "Cette décision est aberrante, et profondément révélatrice de l’hypocrisie absolue de ce gouvernement. En somme, la GPA est interdite, mais rien n’est fait pour l’entraver, bien au contraire ! En fin de compte, la question est simple : cette pratique est-elle ou non ignoble ? Devons-nous ou non consacrer toutes nos forces à l’interdiction, au découragement de cette pratique qui est une manifestation barbare ? Pour ma part, j’estime qu’il faut l'interdiction stricte de cette pratique sur le territoire national. Cela veut dire que les personnes qui sont allées à l'étranger, qui ont recouru à une mère porteuse, c'est à dire qui ont instrumentalisé le corps d'une autre personne pour atteindre leurs objectifs, doivent tirer les conséquences de leur responsabilité. Elles doivent s'établir à l'étranger si elles le souhaitent."

    Michel Janva

  • South Stream bloqué, la « claque » des USA à l’Europe,

     « La Russie pour le moment est obligée de se retirer du projet South Stream, à cause du manque de volonté de l’Union européenne de le soutenir et du fait qu’elle n’a toujours pas reçu l’autorisation par la Bulgarie de faire passer le gazoduc sur son propre territoire ».

    Voilà comment le président russe Vladimir Poutine a annoncé l’arrêt du projet South Stream, le gazoduc qui aurait dû amener le gaz russe dans l’Union européenne à travers un corridor énergétique méridional, sans passer par l’Ukraine. De cette façon, écrit l’Ansa (principale agence de presse italienne, ndt), Moscou « donne une claque à l’Europe ». En réalité c’est Washington qui donne une autre forte claque à l’Europe, en bloquant un projet de 16 milliards d’euros qui aurait pu être de grande importance économique pour les pays de l’UE, en commençant par l’Italie où aurait dû être construit le terminal du gazoduc.

    Pour comprendre ce qui s’est passé, il faut reprendre l’histoire du South Stream. Le projet naît de l’accord de partenariat stratégique, stipulé par la compagnie publique russe Gazprom et par l’italienne Eni en novembre 2006, pendant le gouvernement Prodi II. En juin 2007 le ministre pour le développement économique, Pierluigi Bersani, signe avec le ministre russe de l’industrie et de l’énergie le mémorandum d’entente pour la réalisation du South Stream. Le projet prévoit que le gazoduc sera composé d’un tronçon sous-marin de 930 Km à travers la Mer Noire (en eaux territoriales russes, bulgares et turques) et par un tronçon sur terre à travers Bulgarie, Serbie, Hongrie, Slovénie et Italie jusqu’à Tarvisio (Province d’Udine). En 2012 entrent aussi dans la société par actions qui finance la réalisation du tronçon sous-marin la société allemande Wintershall et la française Edf à hauteur de 15% chacune, alors qu’Eni (qui a cédé 30%) détient 20% et Gazprom 50% des actions. La construction du gazoduc commence en décembre 2012, avec l’objectif de lancer la fourniture de gaz pour 2015. En mars 2014, Saipem (Eni) s’adjudique un contrat de 2 milliards d’euros pour la construction de la première ligne du gazoduc sous-marin.

    Entre temps, cependant, éclate la crise ukrainienne et les Etats-Unis font pression sur les alliés européens pour qu’ils réduisent les importations de gaz et de pétrole russes. Premier objectif étasunien : empêcher la réalisation du South Stream. A cet effet Washington exerce une pression croissante sur le gouvernement bulgare pour qu’il bloque les travaux du gazoduc. D’abord il le critique pour avoir confié la construction du tronçon bulgare du gazoduc à un consortium dont fait partie la société russe Stroytransgaz, sujette à des sanctions étasuniennes. Puis l’ambassadrice US à Sofia, Marcie Ries, avertit les hommes d’affaires bulgares d’éviter de travailler avec des sociétés sujettes à des sanctions de la part des USA. Un grand coup de main est donné à Washington par le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, qui annonce l’ouverture d’une procédure Ue contre la Bulgarie pour de présumées irrégularités dans les appels d’offre du South Stream. Le moment décisif est celui où, en juin dernier, arrive à Sofia le sénateur étasunien John McCain, qui rencontre le premier ministre bulgare Plamen Oresharski en lui transmettant les ordres de Washington. Immédiatement après Oresharski annonce le blocus des travaux du South Stream, dans lequel Gazprom a déjà investi 4,5 milliards de dollars.

    En même temps la compagnie étasunienne Chevron commence les perforations en Pologne, Roumanie et Ukraine pour extraire les gaz de schiste bitumineux, par la technique de fracturation hydraulique : on injecte dans les strates rocheuses profondes des jets d’eau et de solvants chimiques à haute pression. Cette technique est extrêmement dangereuse pour l’environnement et la santé, à cause surtout de la pollution des nappes phréatiques. Le projet de Washington de remplacer le gaz naturel russe, importé par l’Ue, par celui extrait des schistes bitumineux en Europe et aux Etats-Unis, est un véritable bluff, à la fois par ses coûts élevés et par les dommages environnementaux et sanitaires de cette technique d’extraction. Et, en effet, en Pologne et en Roumanie plusieurs communautés locales se rebellent.

    A la suite du blocus de South Stream, a annoncé Poutine, la Russie est obligée de « réorienter ses fournitures de gaz ». Celles destinées à la Turquie vont augmenter, à travers le gazoduc Blue Stream. Et vont augmenter surtout celles vers la Chine. Gazprom lui fournira, d’ici 2018, 38 milliards de mètres cubes de gaz par an, c’est-à-dire environ un quart de celui qu’elle fournit aujourd’hui à l’Europe. Se servant aussi d’investissements chinois prévus pour 20 milliards de dollars, Moscou projette de potentialiser l’oléoduc entre la Sibérie orientale et le Pacifique, en l’accompagnant d’un gazoduc de 4000 Km pour approvisionner la Chine. Pékin est aussi intéressé pour des investissements en Crimée, notamment pour la production et l’exportation de gaz naturel liquéfié.

    Les perdants sont les pays de l’Ue : la Bulgarie, par exemple, devra renoncer à des droits de transit de l’ordre de 500 millions de dollars annuels. En Italie, à peine annoncée l’arrêt du projet South Stream, l’action Saipem en bourse a subi, à la suite des ventes, une chute continue, descendant au niveau le plus bas des six dernières années. Avec le blocus de South Stream, Saipem perd, outre le contrat pour la construction de la première ligne du gazoduc sous-marin, un autre contrat pour les travaux de support de la seconde ligne, pour une valeur totale de 2,4 milliards d’euros, auxquels se seraient ajoutés d’autres contrats si le projet avait été poursuivi.

    On prévoit de lourdes répercussions sur l’emploi. A la suite de l’effacement du projet South Stream seront annulées ou re-dimensionnées les nouvelles embauches que Saipem prévoyait pour augmenter ses propres effectifs en Italie. On n’exclut pas non plus une coupe dans les effectifs actuels. L’effacement du projet South Stream assène donc un coup dur non seulement à Saipem mais à d’autres secteurs de l’industrie et des services, au moment critique où chute la production et, en conséquence, l’emploi. Il suffit de penser que le terminal de Tarvisio, prévu dans le projet originaire, aurait pu être le hub de distribution du gaz russe et donc source de fortes recettes et augmentation de l’embauche.

    Tout cela est à présent devenu vain. Tandis que tirent avantage de cet arrêt du South Stream les compagnies étasuniennes comme Chevron, engagées à remplacer le gaz russe fourni à l’UE.

    Il ne reste qu’à remercier « l’ami américain ».

    Manlio Dinucci 3/12/2014

    Sources :

    -Edition de mercredi 3 décembre de il manifesto sous le titre South Stream, USA e getta
    Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio
    -Avenir en face.blogspot.fr

    http://www.polemia.com/south-stream-bloque-la-claque-des-usa-a-leurope/

  • Des retraités floués par une mutuelle PS

    Les « gestionnaires » PS ne ruinent pas seulement leur pays : pas regardants, ils ruinent aussi leurs adhérents !
    Evidemment, les médias de propagande ne vous en parleront pas :

    Le dernier numéro du Particulier (décembre 2014) évoque, sous le titre « Les adhérents du CREF et du COREM sacrifiés », une affaire de petits épargnants floués.

    Floués par qui ? Par un requin de la finance internationale ? Par un émule de Madoff ?

    Vous n’y êtes pas : floués par un de ces multiples organismes mutualistes placés sous la vigilante égide du PS par Education nationale interposée. Il s’agit du ci-devant CREF (Complémentaire de retraite de l’éducation nationale et de la fonction publique), qui a mis la clé sous la porte en 2001 à la suite d’un « trou » de 1,5 milliard d’euros (oui, on ne joue pas « petit bras » chez les mutualistes protégés).

    Pour combler le « trou », c’est-à-dire une « insuffisance de provisionnement », l’organisme avait, en toute simplicité, baissé les « retraites acquises » de ses adhérents de 16%.

    Lesdits adhérents (ingrats, va ! ) avaient alors entamé une action pénale qui avait débouché en 2011 sur la condamnation de 8 dirigeants de la mutuelle à la prison avec sursis pour abus de confiance.

    Au nombre des condamnés figurait le président de la mutuelle, René Teulade. Ce personnage important du sérail socialiste, aujourd’hui décédé, mérite un instant d’attention, car il est à lui seul un résumé de ce qui fait le PS et ses annexes. Voici ce qu’en dit le site « l’Argus de l’assurance » :

    « Ancien instituteur, qui prend très rapidement des responsabilités au sein de la puissante FEN.

    « Administrateur de la MGEN, il accède en 1972 à la présidence de l’Union nationale des Mutuelles retraites des instituteurs et fonctionnaires de l’Education nationale (UMRIFEN). En 1979, il devient président de la Fédération nationale de la mutualité française.

    « Membre du Parti socialiste, profondément ancré dans son département de naissance, la Corrèze, où il aura exercé quasiment tous les mandats.

    « Maire d’Argentat depuis 1989, il est élu en 1992 au Conseil général, puis au Sénat en 2008. Entretemps, il aura également été le suppléant à l’Assemblée nationale d’un certain François Hollande. »

    Mais, dira-t-on, pourquoi reparler maintenant de ce scandale passé et jugé depuis un an ?

    Eh bien parce que, décidément, les professeurs de morale socialistes et leurs auxiliaires ne se lassent jamais de l’exercice grisant qui consiste à faire les poches des gogos, sous toutes les formes possibles.

    Figurez-vous que, lorsque la mutuelle gestionnaire du CREF s’est trouvée mise en cause pour ce « trou » d’un milliard et demi, ses contrats et obligations ont été repris par une autre mutuelle : l’UMR (Union mutualiste retraite).

    La fiabilité de ce repreneur lui-même ayant été mise en cause en 2013 par les associations d’adhérents, le président de l’UMR avait alors montré ses biceps en déclarant qu’il « ne s’inquiétait pas de la situation des contrats d’épargne retraite « Même si nous sommes confrontés à des taux d’intérêt assez bas, qui expliquent en partie ce sous-provisionnement, nous progressons vers l’atteinte de la convergence qui nous avait été fixée lors de la création de l’UMR en 2002. N’oublions pas quand même que nous partons de loin. »

    C’était bien dit, pour un 3 juin (2013).

    Patatras !

    Le 10 octobre 2014, le site « Tout sur la retraite » titre : « Epargne retraite : baisse de 30% des rentes de l’ex-Cref en 2015 », par Jean-Philippe Dubosc – vendredi 10 octobre 2014 14:26 :

    Les 110.000 adhérents de feu la Complémentaire retraite de l’Education nationale et de la Fonction publique (Crefvont subir une baisse de 30% de leur rente à compter du 1er janvier 2015. Selon le magazine professionnel L’Argus de l’Assurance qui a divulgué l’information le 10 octobre 2014, la mesure devrait être entérinée le 18 novembre prochain lors d’une assemblée générale extraordinaire de l’Union mutualiste retraite (UMR) qui gère plusieurs produits d’épargne retraite par capitalisation, dont le Corem et l’ex-Cref.

    Incorrigibles ?

    Ce serait trop simple : il n’y a rien de fortuit là-dedans. Disons plus clairement : « expression et produits d’un Système ».

     Julius Muzart, 9/12/2014

    http://www.polemia.com/des-retraites-floues-par-une-mutuelle-ps/

  • [Tribune libre] Chers babtous, redevenons maîtres chez nous ! – par Stella Costanzo

    Dimanche 23 novembre, il est 17h quand un CRS et sa femme sont en voiture. Victimes de la mauvaise conduite d’un automobiliste, ils vont être pris à partie par ce dernier et son passager, qui vont leur faire vivre un véritable calvaire. Descendus de leurs voitures, la situation va vite, comme toujours, dégénérer : insultes, coups de poing et de pieds pleuvent sur le CRS. Sa femme, qui tente de s’interposer, va alors goûter aux joies du multiculturalisme : « Sale française ! Sale race ! », lui lancent-ils. Aussi choquant que ce fait – pas si divers – puisse paraître, il est pourtant loin d’être isolé et… anodin.

    Mars 2014, Reims : un garçon se promène et se fait traiter de« Sale Blanc ! », avant d’être roué de coups ; juin 2014, Ormesson : un père de famille policier et sa femme sont tabassés à coup de« Sales Blancs ! »… sans oublier ce désormais célèbre mais néanmoins sordide viol qui a eu lieu à Évry, où une mineure a été torturée puis battue jusqu’au sang parce qu’elle est« blanche », qu’elle« mange du porc »et que « toutes les Françaises sont des putes ».Inutile de préciser l’origine des criminels qui ont été inculpés pour viol, et pour racisme… un racisme qui n’est pourtant pas reconnu malgré l’extrême et progressive récurrence des faits, et même déclaré comme une« imposture » par Sihem Souid, chargée de mission au ministère de notre très chère Taubira. Tout un symbole.

    Journalistes, politiques, et associations prétendument antiracistes sont restés bruyamment muets suite à cette horrible affaire : l’omerta et la négation sont de mise lorsque les victimes ne sont pas d’origine immigrée. Dominique Sopo, président de SOS Racisme, soutenait même au micro de RMC en 2011 :« Le racisme antiblanc est une notion qui a été forgée par l’extrême droite et le FN depuis des années ». Étrange de rendre coupable l’extrême-droite quand le racisme antiblanc n’est le fait que de la diversité, des« chances pour la France ». Un phénomène bien ancré dans la réalité, et dans les centaines de clips de rap qui appellent à la haine du Blanc, du « babtou » bien trop souvent. Tout aussi réel quand même un élu de la Nation ose se lamenter, à plusieurs reprises, de voir« trop de Blancs »au Sénat. SOS Racisme ne représente décidément plus personne, et surtout pas les Blancs, puisque 84% des Français reconnaissaient l’existence du racisme antiblanc (enquête Fondapol, novembre 2014) et trouvaient même qu’il se développe selon 56% d’entre eux (sondage TNS-Sofres, septembre 2012).

    Le racisme antiblanc, tout comme la natalité extra-européenne, est aujourd’hui en pleine expansion en France et en Europe. La société multiculturelle, jadis présentée comme le remède à tous nos maux, est en fait la principale coupable de cette barbarie francophobe. Les tensions communautaires sur notre sol ne sont dûes qu’à la pluralité ethnique engendrée par 40 années d’immigration massive. On peut souvent entendre que les sociétés multiculturelles sont multiracistes : le racisme antiblanc en est bien la preuve. Pour lutter efficacement contre ce tabou, les sanctions judiciaires, quand elles sont données, restent profondément insuffisantes étant donné que ces agressions puisent leurs racines dans ce terreau multiethnique. Cette violence à l’égard des Blancs, des autochtones, est l’énième confirmation que le vivre-ensemble ne peut fonctionner. Par conséquent, la seule solution pacifique pour mettre fin à ce drame est la remigration, soit le retour au pays.

    Pour la paix civile, il est temps de renvoyer chez elles les personnes qui ont pour unique moteur la haine de la France et des Français. Chers babtous, redevenons maîtres chez nous !

    Stella Costanzo, militante à Génération Identitaire, @JeuneAthena

    http://fr.novopress.info/179764/chers-babtous-redevenons-maitres-chez-nous-par-stella-costanzo/#more-179764

  • États-Unis : De plus en plus de SDF “cachés”

    Selon un récent rapport 2,5 millions d’enfants auraient passés au moins une nuit dans la rue l’année dernière, et dans la capitale américaine, tous les foyers affichent complet.

    Si le gouvernement américain a pris des mesures drastiques pour réduire le taux de sans-abris parmi ses vétérans, aux États-Unis le nombre d’enfants vivant dans la rue n’a jamais été aussi élevé, conséquence d’un taux national de pauvreté en hausse et d’un manque de logements abordables dans les grandes villes.

    http://fortune.fdesouche.com/

  • Délinquance et « victimation » : manipulations médiatiques et statistiques

    « Tout va très bien, madame la marquise… tout va très bien » : les médias à l’unisson se sont félicités de la publication du dernier rapport de victimation de l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénale (ONDRP).

     

    Et pour cause ! Tous n’ont que deux sources qu’ils recopient gentiment : l’AFP et le chargé de communication de l’observatoire, Cyril Rizk, un attaché administratif, ancien communicant de la mairie socialiste de Poitiers.

    Et l’article de l’AFP est truffé d’approximations et d’erreurs.

    L’une est de grande taille : tous les médias, à la suite de l’AFP, ont parlé de chiffres de 2014, sous-entendant que la situation ne s’est pas dégradée avec les socialistes. Or, l’enquête a été conduite début 2013 et porte sur les années 2011 et 2012…

    Si stabilisation il y a eu, elle est donc antérieure à l’avènement de François Hollande, Valls et Taubira.

    Au demeurant, cette stabilisation est douteuse. Il faut lire la page 62 du rapport intitulé « point méthodologique » : on y apprend que le nombre de « répondants » a baissé, tombant à 14.500 au lieu de 17.000 les années précédentes. Parce que le « taux de collecte », c’est-à-dire le nombre de gens qui acceptent de répondre par rapport au nombre de logements de l’échantillon, a nettement baissé. Et curieusement, c’est en Île-de–France, où la délinquance est élevée, que le taux chute inexplicablement de 65 % de répondants à 35 %.

    Sans importance, bien sûr, car aucun « journaliste » ne s’est reporté à la source originale (62 pages, plus de 50 tableaux). Et, d’ailleurs, le lien numérique vers celle-ci n’est indiqué nulle part [PDF].

    C’est vrai, c’est dangereux, Internet : les Français pourraient y découvrir des choses qu’il convient de leur cacher. Par exemple, que le nombre de ceux (sous réserve de la validité statistique) qui sont victimes de violences hors de chez eux s’élève en 2011/2012 à 1.626.000. S’il y a une « accalmie », elle est à un niveau élevé : 12,3 % de la population des plus de 14 ans.

    À la lecture du rapport, les Français auraient pu découvrir que beaucoup d’évolutions dont on leur a parlé ne sont pas « statistiquement significatives ». En revanche, la progression du « sentiment d’insécurité dans les quartiers et les villages » progresse bel et bien de manière statistiquement significative selon les auteurs : 22,1 %, en augmentation de 11 % par rapport à 2007. Or, le sentiment d’insécurité, c’est ce qui limite la liberté d’aller et venir et donc le risque d’être agressé à l’extérieur de chez soi…

    L’analyse des chiffres montre aussi la très grande faiblesse des infractions les plus médiatisées : ainsi les injures à caractère « raciste, antisémite, xénophobe ou homophobe » (hou, hou comme c’est vilain !) ne représentent que moins d’une injure sur cinq… et stagnent malgré leur médiatisation frénétique.

    Bref, dans cette affaire comme dans d’autres, les « experts » gouvernementaux ont montré tout leur art de l’enfumage : échantillon biaisé, étude opportunément synthétisée et commentée de manière orientée, temps d’avance donnée à l’AFP et non-médiatisation du lien numérique.

    Quant aux « journalistes » des médias de l’oligarchie, ils ont montré toute l’étendue de leur talent : la paresse au service de la propagande.

    Jean-Yves Le Gallou

    Boulevard Voltaire :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EuElkluyFEOfGSIYJr.shtml

  • 25 janvier : marcher pour réaffirmer le droit à la vie

    Julie Graziani, porte-parole du collectif Ensemble pour le bien commun, de «Familles plumées» et de la Marche pour la Vie, signe une tribune dans le Figarovox incitant à participer à la prochaine Marche pour la vie du 25 janvier :

    M"Notre civilisation judéo chrétienne, humaniste, laïque et républicaine peut s'enorgueillir d'avoir inlassablement promu la protection du faible contre le fort, du pauvre contre le puissant. La solidarité avec les plus vulnérables est un devoir qui est au cœur de notre pacte social et, au-delà, de notre qualité d'être humain.

    Cette solidarité inclut bien évidemment les soins et l'attention que nous devons aux personnes en fin de vie pour les accompagner vers leur mort en soulageant leurs souffrances physiques et psychiques.

    Allons-nous perdre le sens de cette humanité élémentaire au gré d'odieuses tractations politiciennes et d'une propagande massive de la bien mal nommée «Association pour le droit de mourir dans la Dignité»? Cette semaine, pour satisfaire les revendications des radicaux de gauche qui ne se sont ralliés à la majorité qu'à cette condition, un nième rapport utile au Président de la République et au Premier Ministre pour une modification législative sur la fin de vie est rendu public.

    Quelles que soient les circonvolutions employées ou termes utilisés (fin de vie, sédation profonde, terminale, etc.) des communications récentes indiquent que ce rapport s'inscrit dans la logique des documents publiés sur le même enjeu depuis 2012:on veut amener l'opinion publique à accepter l'autorisation de tuer des personnes fragilisées par l'âge, le handicap ou la maladie. Autrement dit à accepter l'euthanasie.

    Avec des mots simples, libres des arguties du rapport Léonetti-Claeys et des fausses évidences des promoteurs de l'euthanasie,nous réaffirmons que le droit à la vie est un droit fondamental, inconditionnel, ouvert à tous les êtres humains sans distinction liée à l'âge, à l'état de santé ou au stade de développement.Toute exception apportée à ce principe, même sur le mode du régime dérogatoire, ouvre une brèche qui n'aura de cesse que de s'élargir. Il suffit de voir ce qu'est devenu l'avortement autorisé à titre d'exception en 1975 et présenté aujourd'hui par certains comme un droit fondamental.Regardons aussi l'exemple de la Belgique, à nos portes, où tous les incurables sont désormais menacés d'euthanasie, jusqu'aux enfants et aux handicapés.

    Les deux arguments des promoteurs de l'euthanasie ne résistent pas à l'examen:

    ●  Obéir à la volonté de mourir du malade? Mais accepter que les directives anticipées deviennent «opposables» c'est admettre que le médecin pourrait agir, sous contrainte, contre l'intérêt des malades. Ce serait briser une relation de confiance, nier toute réflexion éthique, bouleverser la vocation du médecin.

    ●  Soulager la souffrance? Les soins palliatifs permettent d'apaiser toutes les souffrances physiques et psychiques et accompagnent le malade vers une mort douce sans la provoquer directement. Cette performance jamais atteinte dans l'histoire de l'humanité rend passéiste et arriérée la tentation de l'euthanasie.

    Le scandale est que les soins palliatifs ne soient pas encore accessibles à tous. Ce sera encore pire si l'euthanasie est autorisée ; cette solution étant à l'évidence moins coûteuse il est évident qu'elle sera privilégiée par les pouvoirs publics au détriment d'une véritable politique de solidarité pour le financement de la dépendance et de la fin de vie.

    Quel choix alors pour les familles qui n'auront pas les moyens de financer les soins de confort pour leurs proches en fin de vie? Ils devront recourir à l'euthanasie, faute de meilleure solution, et c'est ainsi que se développera dans notre pays la plus effrayante des inégalités, l'inégalité devant la mort.

    Le 25 janvier la Marche Pour la Vie intègrera dans ses revendications le refus de l'euthanasie. Nous marcherons pour demander que la solidarité nationale prenne en charge le financement des soins de santé adaptés à ce qu'exige l'état du malade jusqu'à survenance de sa mort naturelle et sans intention de la donner."

    Michel Janva