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  • Des lendemains bien difficiles

    L'hypothèse Chauprade d'une cinquième colonne à un million d'individus sera alors en dessous de la réalité.

    Pépère Ubu nous est revenu ! Il a pris les traits rondouillards et placides du Président manifestant dans la rue. Pour la mère Ubu, on a le choix entre les amoureuses hystériques qui gravitent autour de lui ou la brochette Taubira-Pellerin-Belkacem, les Trois Grâces de la mondialisation heureuse, venues à l’enterrement de Charb sur ordre de l’Élysée.

    Durant deux semaines, la France s’est abandonnée à une hystérie collective orchestrée par le gouvernement selon la formule « Nous ne pouvions prévenir ces événements, alors feignons d’en maîtriser le cours », et à travers une séquence bien rodée – dramatisation, émotion, récupération.

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  • Au secours, Robespierre revient ! (Guillaume de Prémare)

    « La laïcité exigerait-elle aujourd’hui, pour survivre, la proclamation d’un athéisme d’Etat ? Et d’un athéisme de combat ? C’est René Poujol, très remonté contre l’ultra-laïcité, qui s’exprime ainsi. Ultra-laïcité ? De quoi s’agit-il ?

    Oh juste quelques déclarations qui en disent long sur ce qui pourrait bien nous attendre. Pour Claude Bartolone, président de l’Assemblée nationale, « Il y a une religion suprême, c’est la religion de la République ». Pour Rama Yade, ex-ministre de Sarko, « la République doit redevenir un messianisme, avec ce que le messianisme a de transgressif, de collectif, de discipliné, d’exigeant, de moral. »

    Waouh ça cogne ! Plunkett me retire les mots de la bouche lorsqu’il souligne que « c’est la définition d’un régime inquiétant. Si Rama Yade avait écrit « vertueux » au lieu de « moral », ce serait carrément le retour de l’incorruptible ». Au secours, Robespierre revient !

    Que se passe-t-il ? Il se passe qu’il ne suffit pas de décréter du jour au lendemain que « Charlie c’est la France et la France c’est Charlie » pour refaire le ciment national, pour sceller le sens commun d’une société. Il faut donc aller plus loin : puisque le sens commun meurt sans religion commune, il faut une religion commune au-dessus des religions. « Il faut un Dieu à la nation » comme on disait à la fête de « l’Etre suprême ».

    Ne croyez pas que Bartolone et Yade aient « fumé la moquette », c’est un retour aux sources montagnardes les plus pures et incorruptibles, qui porte en germe le risque totalitaire. Le schéma est simple : ils ne veulent voir qu’une seule religion dans l’espace public – la leur, la laïque ! -, les autres religions étant priées de rester strictement confinées à l’espace privé.

    Avec cela, ce sont nos libertés qui sont menacées : la liberté religieuse – qui est « au fondement d’un Etat de droit » disait Benoît XVI -, mais aussi nos libertés familiales, éducatives et scolaires, puisqu’ils entendent reprendre fermement en main l’école. Comme le répète en boucle Belkacem : la laïcité, toute la laïcité, rien que la laïcité, et aucun écart ne sera toléré. Je pressens déjà que nous serons accusés de ne pas nous soumettre, au nom de notre religion, au messianisme transgressif, collectif, disciplinaire, exigeant et moral de Madame Yade.[...]

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    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Au-secours-Robespierre-revient

  • Il y a une religion suprême : c’est la religion de la République

    Claude Bartolone est interrogé par Jérôme Chapuis :

    Chapuis : « Vous avez prononcé une phrase tout à l’heure dans la première partie, vous avez dit : « Les mots nourrissent les actes ». La une du dernier numéro de Charlie-Hebdo qui représente à nouveau le prophète Mahomet suscite la colère de nombreux musulmans à travers le monde. Dix personnes sont mortes hier dans des manifestations au Niger. On brûle des drapeaux français au Pakistan. Quelle attitude doit avoir la France face à tout cela ? »

    Bartolone : « Intraitable sur les valeurs de la République ! Intraitable ! Le jour où l’on affaiblit ce socle nous sommes renvoyés les uns et les autres à notre communauté ou à notre religion et c’est le vivre-ensemble qui est menacé ; d’ailleurs ces terroristes, ces assassins, c’est ce qu’ils ont essayé de faire comme première victime : le vivre-ensemble. Moi je veux que l’on réussisse même si cela prend un peu de temps. Regardez le temps qu’il a fallu pour faire accepter à la religion Catholique le fait qu’il y a une religion suprême pour chacun d’entre nous : c’est la religion de la République. »

    http://www.contre-info.com/

  • Charlie, le pantin du totalitarisme mou.

    Analyse d'Yves Morel, sur le site de Politique Magazine. Extrait.

    "Cette éthique républicaine, dont nous nous glorifions tant est faite pour les pleutres habitués à marcher docilement au pas dans le rang sans jamais lever la tête et les gros dégourdis sans grand scrupule, pleins d’entregent et prompts à manger à tous les râteliers (dont Philippe Val donne un bon exemple), et elle met sur le carreau aussi bien les naïfs qui y croient que les révoltés de nature qui la refusent catégoriquement. Cette morale républicaine caractérisée par une contradiction fondamentale entre ses origines subversives d’une part, sa fonction sociale de règle de conduite d’autre part, est par nature, incapable de fonder un ordre durable, et il ne faut donc pas s’étonner de son échec face à d’autres cultures. Elle désoriente l’individu, l’écartèle en des orientations opposées, le mène dans des impasses ou sur des fausses pistes et le laisse désarmé face au cynisme des habiles. Elle lui inculque une fausse idée de la liberté, l’incitant à l’exercer contre les éternelles cibles-punching balls que sont la religion, la morale traditionnelle et les conventions sociales, et pervertit en lui le sens du sacré, lui interdisant de critiquer les institutions républicaines et les « autorités » morales (parfois sous peine de sanctions judiciaires ou professionnelles). Et elle l’empêche de trouver les voies de son épanouissement personnel.

    Ainsi, le Français moyen se croit libre parce qu’il peut vilipender tous les prophètes de toutes les religions et la morale « bourgeoise » et épouser une personne de son sexe, mais il doit vénérer la République, le service public, l’École (sur lesquels sont reportés le sens du sacré), et, s’il veut créer une entreprise il se voit prisonnier d’une réglementation infernale, contrôlé par une administration kafkaïenne et écrasé de charges et de taxes. L’École, l’État et les pouvoirs publics le conditionnent pour faire de lui un clone bien-pensant républicain, socialisant, écolo et un tantinet gaucho qui, pour cela, doit se considérer comme affranchi de toute tutelle et de tout préjugé. Voilà ce qu’a révélé avec éclat le « sursaut » délirant consécutif au massacre de l’équipe de Charlie.

    Oui, décidément, nous sommes Charlie. A n’en pas douter."

    Paula Corbulon http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Un philosophe d'extrême-gauche tient des propos déplacés

    A son plus grand étonnement, le recteur de l'Académie de Poitiers vient de découvrir que :

    1. il y avait des professeurs de philo faisant "du militantisme d'extrême gauche"
    2. et que ce genre de professeur pouvait tenir "des propos déplacés" devant les élèves

    Dans quel état sera ce recteur quand il s'apercevra que Alain Finkielkraut et Michel Onfray ont raison : oui, l'idéologie du genre est au programme de l'Education Nationale.

    Michel Janva

  • Islam, immigration, intégration : Marine et Valls, même utopie – Par Guillaume Faye

    Manuel Valls a accusé l’”apartheid” la ”ghettoïsation” et l’”exclusion” des immigrés d’être indirectement responsables des récents attentats djihadistes. Il en a appelé à une politique de force pour imposer aux Français un ”peuplement” par les immigrés, par répartition territoriale. De son côté, Marine Le Pen a censuré Aymeric Chauprade pour ses propos sur une ”guerre de civilisation”, jugés extrémistes. Ces deux positions relèvent d’une même idéologie utopique et du déni de réalité.

    Le FN, le cul entre deux chaises

    L’Eurodéputé  Aymeric Chauprade a évoqué dans une vidéo la théorie du « choc des civilisations », ce qui a déplu à Marine Le Pen qui a annoncé qu’il ne serait plus conseiller spécial aux affaires internationales, lui signifiant en quelque sorte : ”couvrez ce sein que je ne saurai voir”, comme le Tartuffe de Molière. Dans cette vidéo du 15 janvier (« La France est en guerre »), le géopoliticien pointe le développement d’une « 5e colonne » qui menacerait la France : « la France est en guerre avec des musulmans. Elle n’est pas en guerre contre les musulmans […]  L’argument du fait minoritaire ne tient pas. L’idéologie ressassée du ”pas d’amalgame” est non seulement fausse mais elle est dangereuse. […] Une 5ecolonne puissante vit chez nous et peut se retourner à tout moment contre nous en cas de confrontation générale. […] On nous dit qu’une majorité de musulmans est pacifique, certes. Mais une majorité d’Allemands l’étaient avant 1933 et le national-socialisme »

    Cette position, qui est une observation de simple bon sens, a été rejetée par la présidente du FN qui a déclaré, exactement comme l’auraient fait Cambadélis, Sarkozy ou Bayrou : « la responsabilité d’un mouvement politique, c’est d’éviter précisément l’engrenage d’un choc de civilisation. Il faut l’éviter, il est très facile de se soumettre à cette logique et je la trouve terrible » Le problème est que si l’autruche met sa tête dans le sable pour ne pas voir le réel, le réel, lui, subsiste. Suivant l’idéologie dominante, Marine Le Pen occulte la réalité, elle l’exorcise. Preuve qu’une tension commence à fissurer le FN, sa nièce, la députée Marion Maréchal Le Pen, lui a désobéi et a diffusé la vidéo de Chauprade. Marine Le Pen semble suivre une voie électoraliste et, exactement comme l’”UMPS”,  commettre un déni de réalité et s’aligner plus ou moins sur la vulgate. C’est un mauvais calcul politicien. Elle prend le risque, pour acquérir une bienséance, de décourager une partie de son électorat. Le recentrage du FN le sort d’une logique d’opposition révolutionnaire au système et le remet dans l’ordre d’un parti politicien comme les autres.

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  • 25 janvier 1515 : François Ier est sacré à Reims

    Il y a cinq siècles était sacré à Reims François Ier, monarque dont le règne (jusqu’en 1547) est l’un de ceux qui ont le plus marqué notre Histoire dans des domaines aussi divers que la politique, les relations extérieures, la culture et les arts.

     

    L’année 1515 est marquée par la victoire de Marignan, dans le cadre des guerres d’Italie. La bataille opposa l’armée française alliée aux Vénitiens aux mercenaires suisses du pape. Suite à ce succès, le roi signa une paix perpétuelle avec les cantons suisses (1516) qui s’engagèrent non seulement à ne plus combattre le roi, mais à se mettre à son service. Le traité ne fut violé que lors de la Révolution française. La victoire aboutit également à la signature du concordat de Bologne (1516) accroissant l’emprise du pouvoir royal sur l’Eglise de France ; concordat qui régla les rapports entre la France et Rome jusqu’à la Révolution. La victoire de Marignan fut néanmoins le seul grand éclat militaire du règne de François Ier, masquant dans la mémoire populaire le désastre de Pavie (1525) qui mena le roi prisonnier en Espagne. Autre échec important : en 1542, lors de la neuvième guerre d’Italie, l’Angleterre, alliée au Saint-Empire, débarqua une armée au Nord de la France qui s’approcha à moins de 100 kilomètres de Paris, ce qui contraignit le roi à signer la paix (1546). Les guerres d’Italie continuèrent jusqu’en 1559 avec Henri II.

    Les guerres d’Italie ont été une des causes de la Renaissance française : impressionné par la Renaissance italienne, le roi mena une politique de prestige dans les arts et les lettres favorisée par le contexte de l’époque (« le beau XVIe siècle » qui correspond à la première moitié du XVIe siècle). Le château de Chambord est l’édifice emblématique de cette « Renaissance artistique ». Sous le règne fut fondé le Collège des Lecteurs royaux (1530), ancêtre du Collège de France, où étaient étudiées entre autres les disciplines scientifiques, ce qui constituait une véritable innovation, ces matières étant alors considérées comme secondaires. François Ier ramena également de ses bagages d’Italie le savant touche-à-tout Léonard de Vinci et ses œuvres les plus célèbres dont La Joconde. Sur le plan culturel enfin ne doit pas être oubliée l’ordonnance de Villers-Cotterêt (1539) qui contient deux articles d’une grande importance, imposant le français (et non plus le latin) comme langue royale et de l’administration.

    Sur le plan extérieur, le conflit avec Charles Quint aboutit à une alliance surprenante avec l’Empire ottoman. Il s’agit de la première mise en pratique majeure du concept de la Raison d’Etat (outrepasser les règles morales et religieuses dans l’intérêt du pays), concept qui ne cessa pas de prendre de l’importance et qui connut son triomphe avec la politique de Richelieu (politique très pragmatique passant par des alliances avec des pays protestants). Cette alliance avec la Sublime Porte fut reconduite par ses successeurs jusqu’à Louis XIV inclus, ne tombant en désuétude que lorsque les Ottomans entrèrent dans une phase de déclin continu (fin du XVIIe siècle).

    Quel bilan pour le règne ? La politique de prestige artistique et culturelle est incontestablement remarquable. Cependant, l’obstination du roi pour le mirage italien (jusqu’en 1546 !), conduisant à épuiser ses forces et les finances, paraît plus critiquable. Surtout, François Ier ne vit pas, jusqu’à l’affaire des Placards (1534), le danger que constituait la diffusion en France du protestantisme sous sa forme calviniste (fin de l’unité religieuse, et donc sociale). Cet aveuglement des débuts du règne conduisit à près d’un demi-siècle de guerre civile. Néanmoins, quel que soit le jugement que nous pouvons porter sur son règne, celui-ci marqua indubitablement les deux siècles qui suivront.

    Aetius.

    http://www.fdesouche.com/557159-25-janvier-1515-francois-ier-sacre-reims

  • Le Qatar ne finance pas le terrorisme, selon Fabius (Màj : le ministre a menti)

    Màj : Laurent Fabius assure que le Qatar ne finance pas le terrorisme : le ministre a menti

    Le 21 janvier, Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères, a déclaré sur RTL qu’il « n’était pas exact » que le Qatar finance le terrorisme islamiste. Plus précisément :

    « Nous avons fait faire par nos services des enquêtes précises qui ont montré que cela n’était pas exact. »

    Et d’ajouter :

    « S’il était avéré que les choses changent, nous changerions nos modes de relations. Mais il n’est pas question, n’y d’accuser injustement, ni si peu que ce soit d’être complaisant avec le terrorisme qui est notre adversaire. »

    Il faut être clair : Laurent Fabius a menti.

    Fabius ne peut pas ignorer…

    Laurent Fabius ne peut pas ignorer que, le 8 octobre 2012 sur « C dans l’air », Louis Caprioli, ancien sous-directeur de la lutte contre le terrorisme à la DST, a déclaré publiquement ceci :

    « Des Français vont en Tunisie s’entraîner dans des camps djihadistes tunisiens financés par le Qatar, ou en Libye, notamment dans la région de Derna, où des gens s’entraînent avant d’aller faire le djihad en Syrie. »

    Laurent Fabius ne peut pas ignorer que, le 8 octobre 2012 dans un entretien à « La Dépêche du Midi », Yves Bonnet, ancien directeur de la DST, a déclaré publiquement ceci :

    « Il y a aussi le problème de l’argent qui est alloué par des pays salafistes. »

    Puis, plus précis :

    « On n’ose pas parler de l’Arabie saoudite et du Qatar, mais il faudrait peut-être aussi que ces braves gens cessent d’alimenter de leurs fonds un certain nombre d’actions préoccupantes. »

    Il ment sur les responsabilités qataries

    Laurent Fabius ne peut pas ignorer que le 4 mars 2014, David Cohen, sous-ministre des Finances pour le terrorisme et le renseignement financier, a publiquement constaté ceci : le Qatar et le Koweït laissent opérer sur leur territoire les collecteurs de fonds du terrorisme.

    Laurent Fabius ne peut pas ignorer que le 30 septembre 2014, dans la revue de référence « Foreign Policy », un article d’investigation d’Elizabeth Dickinson expose ceci : en Syrie, le Qatar a directement financé les combattants islamistes parmi les plus radicaux jusqu’en 2013 ; et depuis 2013, il sous-traite ce financement.

    Laurent Fabius ne peut pas non plus ignorer que le Qatar est sponsor notoire du Hamas. Pour mémoire, à son article 9, la charte de ce mouvement armé palestinien islamiste prévoit la mise en place d’une théocratie. Or, dans une interview accordée à CNN le 25 septembre 2014, il a été demandé à l’actuel émir du Qatar si son pays continuerait à soutenir le Hamas. (…)

    Source

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