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Humungus - Les derniers
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Avec la réforme de Taubira un détenu en sursis a le droit de se rendre à l'étranger
Lu ici :
"Jusqu'en septembre 2014, avant l'entrée en vigueur de la réforme pénale de Christiane Taubira, les personnes assujetties à un SME devaient obligatoirement obtenir "l'autorisation du juge de l'application des peines" avant d'envisager "tout déplacement à l'étranger". Ce n'est plus le cas depuis le 1er octobre 2014. La loi de la garde des Sceaux a fait en sorte que cette obligation ne soit plus "automatique". Désormais, le condamné placé sous SME n'a plus besoin que d'"informer préalablement" son juge de "tout déplacement à l'étranger"."
Les voyageurs pour la Syrie n'ont plus besoin de prévenir le juge avant de prendre leur billet. Toujours pas de démission du côté de la place Vendôme ?
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Un « choc des civilisations » ? « La nature a horreur du vide »
Les politologues s’accordent à dire que les questions internationales, de politique étrangère, et le positionnement à leur sujet des partis et/ou des candidats ne comptent que très marginalement dans les motivations du vote des électeurs Français. Pour autant, les drames et bouleversements géopolitiques récents peuvent peut être sensiblement corrigé ce désintérêt. A cette aune, les liens de l’UMP et de son président avec le Qatar ne sont pas anodins, et les efforts de M. Sarkozy (et de M. Fabius…) pour les justifier sont assez révélateurs d’un trouble grandissant. Dans ce contexte, si Marine Le Pen était hier à Bruxelles pour réagir aux annonces de Mario Draghi, président de la BCE –voir le site du FN- c’est surtout l’annonce du remplacement d’Aymeric Chauprade de son poste conseiller pour les questions internationales de la présidente du FN par Edouard Ferrand qui a retenu ces derniers jours l’attention des médias.
Dans une vidéo diffusée le 15 janvier dernier, intitulée «La France est en guerre» et succédant à sa tribune parue cet été, s’inscrivant déjà dans la même optique, et invitant le FN à formuler notamment une nouvelle approche du conflit israélo-palestinien, Aymeric Chauprade affirmait notamment que « la France est en guerre avec des musulmans ». « Elle n’est pas en guerre contre les musulmans, mais avec des musulmans (…). Une cinquième colonne puissante vit chez nous et peut se retourner à tout moment contre nous en cas de confrontation générale », fraction de la communauté mahométane potentiellement dans l’orbite des fondamentalistes qu’il estime à environ 20% des 5 à 6 millions de musulmans installés sur notre sol.
Effectuant un parallèle avec la prise du pouvoir par les nationaux-socialistes en Allemagne, et soulignant la capacité d’entraînement des minorités actives il a également précisé que justement «les totalitarismes se sont formés avec une minorité, au départ. Il y a une minorité de musulmans qui a un projet qui est totalitaire, qui est l’islam radical. Cette minorité active peut convertir une partie importante d’autres musulmans. Et c’est important de faire la distinction».
Invité de France inter lundi, Marine, qui n’avait pas été informée de la teneur de cette vidéo comme elle ne le fut pas de la tribune citée plus haut, a dénoncé un manque de discipline et surtout jugé que l’intervention du député européen frontiste s’inscrivait dans le cadre du choc des civilisations, théorisé à la fin des années 90 par l’américain Samuel Huntington dans son livre éponyme. «Il est très facile de se soumettre à cette logique, et je la trouve terrible», a-t-elle expliqué.
Bruno Gollnisch l’a dit et répété, le FN, mouvement responsable qui entend accéder aux plus hautes responsabilités, n’est bien évidemment pas en guerre avec les 1,5 milliards de musulmans, avec un islam qui n’est pas d’un bloc. Il ne confond pas les causes et les conséquences du grave, du déterminant problème identitaire qui se pose à notre pays.
La poussée communautariste et fondamentaliste est générée par une immigration de masse, subie par notre pays depuis quarante ans, qui la nourrit mécaniquement. Comme le disait Jean-Marie Le Pen, il y a déjà de nombreuses années, l’islam n’était pas un problème en France lorsque la France maitrisait ses flux migratoires, et que les populations immigrées étaient en nombre raisonnable sur notre sol.
Répétons-nous encore, la vérité consiste à dire qu’au-delà d’un certain seuil quantitatif, atteint dans de très nombreux quartiers ou villes européennes, l’assimilation ne fonctionne plus. Un processus de babélisation encouragé par les tenants de l’idéologie mondialiste, confrontés aujourd’hui au réveil des identités engendré par cette nouvelle promiscuité planétaire des groupes ethniques et religieux. Un phénomène assez bien analysé pour le coup par Samuel Huntington.
Dans un entretien paru (ou a paraître très prochainement), accordé au journal autrichien Zur Zeit, Bruno Gollnisch relevait que « la nature a horreur du vide ». « Nos églises se vident, les mosquées sont pleines. C’est aussi sur le vide spirituel de l’occident, de nos nations dites avancées, mais surtout désenchantées, que prospère l’islamisme. Quelles valeurs autres que matérialistes, hédonistes, marchandes, relativistes avons-nous à opposer à l’islam conquérant ? La quête du Beau, du Bien, du Vrai qui, dés la Grèce antique, a façonné l’esprit, le génie de notre civilisation, est battue en brèche, moquée, vilipendée. En refusant de reconnaitre les racines chrétiennes de l’Europe, les instances Bruxelloises ont fait aussi, à leur niveau, le jeu de l’islam radical. En désarmant les âmes, on affaiblit aussi les cœurs et les esprits ».
Il notait aussi qu’il restait très « circonspect » sur cette théorie du « choc des civilisations», « brandi par les neocons, qui a contribué à la justification de la catastrophique guerre contre l’Irak de 2003, nous en voyons les effets désastreux aujourd’hui, et à une volonté plus générale de remodelage du Proche-Orient, toute aussi chaotique dans ses effets ».
« Faut-il rappeler aussi l’aide qui fut apportée par les occidentaux aux milices islamistes en Syrie contre le régime de Bachar el Assad ? Ou encore les résultats de l’intervention française en Libye pour détruire le régime de Kadhafi ? Nous payons ses colossales erreurs géopolitiques au prix fort ».
Bref, il convient de se méfier des exhortations à nous solidariser « avec le monde libre » au nom de la lutte contre la « barbarie » « le fascisme islamique ». Nous le relevions aussi sur ce blogue, les exemples historiques ne manquent pas, un péril nouveau peut faire naître des alliances conjoncturelles. Mais une opposition nationale qui ne renonce pas à faire entendre la voix d’une France indépendante et se méfie des discours simplistes, ne saurait justement communier dans l’atlantisme et avaler sans le recul nécessaire cette propagande là.
Bien sûr, et pour conclure, nous sommes solidaires d’Aymeric Chauprade au regard notamment de qu’il a dû subir mardi sur I télé. Une chaîne qui aime tellement la pluralité des opinions qu’elle a chassé Eric Zemmour de son antenne. Confronté à l’agressivité vipérine assez sidérante, et bien peu déontologique d’Olivier Galzi, le député frontiste y a été accusé de tous les maux.
Nous sommes aussi aux côtés d’Aymeric Chauprade dans le procès qui lui est intenté suite à cette vidéo du 15 janvier par l’officine immigrationniste socialiste SOS racisme, et le tout aussi controversé Collectif contre l’islamophobie en France, dont le porte-parole est le franco-égyptien Marwan Muhamad.
Marine a souligné qu’Aymeric Chauprade bénéficiera du soutien juridique du FN. Dans un communiqué, le Front a condamné ce « terrorisme intellectuel ». « Au moment où la liberté d’expression est revendiquée par tous, il est paradoxal de continuer à accorder à des associations stipendiées et résolument politisées le privilège exorbitant de poursuivre tous ceux qui expriment une opinion divergente (…). Journalistes, écrivains, élus sont aujourd’hui victimes quotidiennement de ce terrorisme intellectuel et judiciaire dont l’objectif est de maintenir une chape de plomb ».
On ne saurait mieux dire.
http://gollnisch.com/2015/01/23/un-choc-des-civilisations-la-nature-horreur-du-vide/
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Le TAFTA aurait un effet nuisible sur l’économie européenne, démontrent deux études
Destructions d’emplois, baisse des salaires, pertes nettes en terme de PIB... Autant de répercussions négatives du TAFTA/TTIP sur l’économie européenne, pointées par deux nouvelles études qui contredisent l’optimisme affiché par la Commission européenne.Le TAFTA/TTIP, l’accord commercial secret négocié par Bruxelles et Washington, coûterait à l’Europe 600 000 emplois. En France, l’accord entraînerait aussi une baisse des salaires de 5 500 euros par travailleur et le transfert de 8 % du produit intérieur brut (PIB) du travail vers le capital.Publiée en octobre 2014, l’étude de Jeronim Capaldo, de l’Institut mondial du développement et de l’environnement à l’Université Tufts aux États-Unis, décrit les conséquences graves qu’aurait le Tafa/TTIP pour l’Union et ses États membres.Celle de Werner Raza (en allemand), directeur de la Fondation de la recherche autrichienne pour le développement international ÖFSE de Vienne, présentée le 19 octobre dernier, remet en question les pronostics optimistes des promoteurs du Tafta/TTIP, basés sur quatre études réalisées par Ecorys (2009), le CEPR (2013), le CEPII (2013) et Bertelsmann/ifo (2013).Hypothèses irréalistesPour Jeronim Capaldo : « La plupart des évaluations des effets du Tafta/ TTIP prédisent des gains en termes de commerce et du PIB à la fois pour l’UE et les États-Unis. Certaines prédisent même des gains pour les pays hors TTIP, ce qui suggère que l’accord ne créerait aucun perdant dans l’économie mondiale. Si tel était le cas, le TTIP serait la clé d’une répartition plus efficace des ressources mondiales, avec quelques pays atteignant un bien-être plus élevé et tous les autres bénéficiant au moins du même bien-être qu’avant. »Malheureusement, explique Capaldo, « ces résultats optimistes s’appuient sur plusieurs hypothèses irréalistes et sur des méthodes qui se sont avérées inadéquates pour évaluer les effets de la réforme du commerce. En outre, une fois que les calculs sont examinés, il semble que plusieurs de ces études partagent le même modèle et la même base de données économiques discutables. La convergence de leurs résultats n’est donc pas surprenante et ne doit pas être interprétée comme une confirmation indépendante de leurs prédictions. »Promesses non prouvées, études peu fiables…Les problèmes du Tafta/TTIP sont si nombreux (manque total de transparence, inclusion d’une clause d’arbitrage privé ou ISDS, risques d’abaisser les normes protectrices en Europe sur la santé, la sécurité, l’environnement, le travail, etc.),que les promoteurs de cet accord ne trouvent plus que l’argent à proposer comme avantage.Pourtant, les études de la Commission européenne elle-même montrent que le résultat le plus ambitieux ne donnerait au PIB européen qu’un coup de pouce de 0,5 %, c’est-à-dire de 119 milliards d’euros. Mais ce chiffre est cumulatif et ne serait atteint qu’après dix ans, en 2027, soit une augmentation du PIB par an de seulement 0,05 % en moyenne, un résultat négligeable.C’est ce que confirme l’étude de Jeronim Capaldo, qui souligne aussi la fausseté évidente de l’assertion de la Commission européenne affirmant que les ménages de l’UE gagneraient 545 € de plus chaque année :« Ces estimations sont trompeuses, écrit-il, car les études ne fournissent aucune indication de la répartition des gains de revenus, qui sont simplement des moyennes. Comme la part des salaires dans le PIB de l’UE ne fait que baisser depuis le milieu des années 90, il est loin d’être certain que tous les gains globaux se traduiront par des augmentations de revenu pour les ménages vivant de leurs salaires (par opposition au capital). »Werner Raza explique que les tarifs douaniers moyens entre l’UE et les États-Unis sont déjà faibles (moins de 5 %), et que, par conséquent, 80 % des gains du Tafta/TTIP proviendraient de l’élimination ou de l’alignement de mesures non-tarifaires (MNT), tels que des lois, des règlements et des normes. « Dans la mesure où ils ont une finalité sociale, les MNT sont nécessaires pour la société », a-t-il expliqué. Or, la quasi-totalité des études sur le Tafta/TTIP réduisent ces textes législatifs à leur dimension de coûts pour les entreprises, sans considérer leur utilité publique et sociale.…basées sur un modèle économique inadaptéCapaldo critique, lui, les lacunes criantes du modèle d’Équilibre global calculable (EGC) sur lequel se basent les études utilisées par la Commission européenne. Cette approche comprend l’hypothèse étonnante que la situation de l’emploi ne changerait pas avec le Tafta/TTIP, parce que les pertes d’emplois inévitables dans certaines industries seraient équilibrées comme par magie, par la création d’emplois dans d’autres. Une autre énorme faille dans l’approche EGC est qu’elle ignore les coûts d’ajustement induits par l’application de ce traité.Jeronim Capaldo procède à une évaluation du Tafta/TTIP basée sur un modèle différent, et sur des hypothèses plus probables en matière de coûts d’ajustement économiques et de directions politiques :« Pour obtenir un scénario plus réaliste, et simuler ses effets sur l’économie mondiale, nous avons utilisé le Modèle des Nations Unies sur les politiques globales (GPM), un modèle économétrique global axé sur la demande, qui s’appuie sur un ensemble de données macroéconomiques cohérentes pour tous les pays. Cette simulation tient compte du contexte d’austérité prolongée, et des taux de croissance faibles qui caractérisent particulièrement l’Union Européenne et les États-Unis. »Des effets négatifsWerner Raza indique que le traité réduira les rentrées fiscales venant des tarifs douaniers et augmentera ainsi les problèmes du budget de l’UE. Pour lui, au bout de la période de transition de dix ans, cette perte de recettes s’élèvera au moins à vingt milliards d’euros, et les coûts du chômage, dont le chômage de longue durée, pourraient être très élevés.Selon Capaldo, à l’échéance de dix ans, en comparaison d’un scénario « sans Tafta/TTIP, les pays du nord de l’Europe subiraient les plus grosses pertes en terme d’exportation (2,07 % du PIB) suivis par la France (1,9 %), l’Allemagne (1,14 %) et le Royaume-Uni (0,95 %). Il entraînerait aussi des pertes nettes en termes de PIB, (- 0,48 % en France) et une baisse des salaires.La France serait le pays le plus durement touché avec une perte de 5 500 euros par travailleur. Le TTIP entraînerait la destruction de 600 000 emplois, dont 134 000 en France, et une diminution de la part des salaires dans le partage de la valeur ajoutée, renforçant une tendance qui a contribué à la stagnation économique actuelle. »Mais certains y gagnent !Le rapport de Capaldo montre que tout le monde ne sera pas perdant. La prédiction la plus révélatrice est que le TTIP déplacera encore plus la richesse du travail vers le capital. C’est-à-dire que la part des salaires allant aux travailleurs ordinaires va baisser proportionnellement à l’augmentation de la part représentée par les bénéfices, intérêts et dividendes. Le changement prévu en France est énorme, 8 % sur dix ans.Le TTIP entraînerait aussi une baisse des recettes fiscales (0,64 % du PIB en France), et les déficits publics en fonction du PIB, augmenteraient dans tous les pays d’Europe, les poussant vers ou au-delà des limites du traité de Maastricht.Le TTIP entraînerait donc une instabilité financière accrue et une accumulation des déséquilibres.Et la démocratie ?Il n’est donc pas étonnant, qu’en dépit d’une très faible couverture médiatique, plus d’un million de citoyennes et de citoyens européens avisés aient signé pour soutenir un projet d’initiative citoyenne européenne (ICE), demandant que la Commission européenne mette fin aux négociations sur TAFTA, et qu’elle ne conclue pas le CETA.Une ICE signée par plus d’un million de personnes peut contraindre la Commission à reconsidérer un aspect de sa politique et à organiser une audition publique devant le Parlement européen. Le 9 décembre, jour des soixante ans de Jean Claude Juncker, le président de la Commission européenne a reçu une carte géante signée par un million d’Européen(e)s... mais, pour l’instant, la Commission refuse d’enregistrer l’ICE. -
L’échec de l’intégration des musulmans démontrée dans une émission en Belgique
« L’intégration est un échec ! ». Voilà le thème du premier numéro de l’émission « Dossiers tabous » diffusé mardi soir sur RTL TVI. Annoncé en grande pompe car marquant le retour à la télé du célèbre journaliste belge Jean-Claude Defossé, les Belges étaient impatients de découvrir ce programme. Mais outre les appréciations de certains Belgo-belges, l’émission a provoqué un tollé.
Et pour cause, Jean-Claude Defossé présente l’intégration des immigrés musulmans en Belgique comme un «échec». Politiques, militants associatifs, citoyens lambda, les critiques ont émané de tout bord.
Jean-Claude Defossé assume totalement son reportage :
Accusé par les uns de “surfer sur les clichés” ou de faire un “mélange d’amalgames”, M. Defossé ne change pas sa ligne de conduite. “Mon but était de secouer le cocotier pour voir ce qui tombait, de faire réfléchir en somme. Et j’ai réussi. Un reportage sans critiques, c’est pour moi un reportage à l’eau tiède. Si c’était à refaire, je ne changerais rien”.
http://fr.novopress.info/
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La guerre civile aura bien lieu !
La France est une vaste Cocotte-Minute dont les gouvernants et les médias ont refermé définitivement le couvercle de peur de voir une réalité politiquement incorrecte s'en échapper.
Il n’est pas question pour moi de me réjouir d’un fait que j’analyse et auquel je compte bien consacrer plus qu’un article. Mais il est essentiel d’arracher le bandeau que porte aujourd’hui notre société face à la montée des périls qui se dessinent et qui hélas, j’en suis persuadé, vont nous conduire à une guerre civile soit larvée soit ouverte. Mais d’abord, qu’est-ce qu’une guerre civile ? Une guerre civile est la situation qui existe lorsqu’au sein d’un État, une lutte armée oppose les forces armées régulières à des groupes armés identifiables, ou des groupes armés entre eux, dans des combats dont l’intensité se prolonge dans le temps, dépassant ainsi la simple révolte ou l’insurrection.
Les causes d’une guerre civile sont multiples. En analysant celles qui se sont enchaînées dans l’Histoire, nous trouvons quatre grands types d’éléments déclencheurs : les différends territoriaux, les conflits ethniques, les antagonismes religieux, les crises socio-économiques. Souvent, d’ailleurs, certains de ces éléments se conjuguent entre eux lorsque le conflit éclate. La gravité de la situation de la France de 2015 est que ces quatre données sont présentes dans notre société. Jusqu’à ces derniers temps, on pouvait penser qu’il manquait la première composante, la composante territoriale. Christophe Guilluy, avec son livre La France Peripherique, Comment on a sacrifié les classes populaires, vient de démontrer que des territoires bien délimités existent et sont différenciables entre zones urbaines et zones périphériques.
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Les marcheurs pour la vie sur Radio courtoisie
Demain, dimanche 25 janvier à 12h, Grégoire Boucher recevra, dans son Libre Journal de Radio courtoise,
- Marie Alix, porte-parole adjointe de la Marche pour la Vie
- Jean-Marie le Méné, Président de la Fondation Lejeune, organisateur de la Marche pour la vie
- Jean-Guilhem Xerri, Biologiste des Hôpitaux, ancien interne et diplômé de l’Institut Pasteur et de l’École supérieure de commerce de Paris, et ancien président de l’association « Aux captifs la libération », écrivain, auteur d’un ouvrage récemment sorti aux éditions du cerf : « A quoi sert un chrétien ? »
- Le Scribe, Blogeur, artiste et veilleur - http://le-scribe.hautetfort.com
Sujet de l’émission à la lumière de la Marche pour la Vie et de la montée de la menace islamiste en France et dans le monde :
«Je ne suis ni Charlie ni Coulibaly, je suis un lapin, je suis Chrétien. A quoi sert un chrétien ?»
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In Memoriam - Rencontre
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La France confirme à l'ONU l'extension de la censure sans juge
Alors que Manuel Valls n'en avait pas dit un mot mercredi lors de la présentation du nouveau plan de lutte contre le terrorisme, Harlem Désir a confirmé jeudi à l'ONU que la France mettrait en place "à brève échéance" le blocage de sites racistes et antisémites sur simple ordonnance de l'Etat, sans contradictoire ni vérification judiciaire de l'illégalité des sites bloqués. Une exception qui devient la norme.Jeudi matin, l'Assemblée générale de l'ONU tenait à New York une réunion plénière informelle exceptionnelle, à l'initiative de Bernard-Henri Lévy, sur la question de la montée des violences antisémites dans le monde. La réunion avait été programmée avant les attentats commis en France, mais a nécessairement gagné en importance par l'assassinat de quatre otages juifs détenus dans l'épicerie de Vincennes par Amedy Coulibaly.A cette occasion, le secrétaire d'état aux affaires européennes, Harlem Désir, a prononcé un discours dans lequel il a confirmé les pistes avancées la semaine dernière par la ministre de la Justice Christiane Taubira, qui n'ont pourtant pas été évoquées mercredi lors de la conférence de presse de Manuel Valls. En particulier, Harlem Désir a confirmé qu'à "brève échéance", la France mettrait en oeuvre "la possibilité d’un blocage administratif des sites internet et des messages à caractère raciste et antisémite".Ce blocage administratif, qui se matérialise par un ordre du ministère de l'intérieur non soumis au contrôle d'un juge, fut d'abord prévu pour les seuls contenus pédopornographiques. Dès 2008, il y a sept ans, Numerama avait mis en garde contre l'ouverture de la boîte de Pandore, en prévenant que la lutte nécessaire contre la pédophilie, que le blocage n'aide en rien, ne serait qu'un moyen de légitimer un processus qui serait ensuite étendu à d'autres types de contenus. L'histoire du fichier des empreintes génétiques (FNAEG) qui compte aujourd'hui plus de 2,5 millions d'enregistrements l'avait déjà démontré.METTRE DES BARRIÈRES SUR INTERNETNos craintes se sont vérifiées l'an dernier avec l'adoption d'une loi contre le terrorisme qui adopte le mécanisme du blocage extrajudiciaire à l'encontre des sites de propagande terroriste, dont la liste à bloquer sera établie par le gouvernement, sans contrôle d'un juge. Et donc, selon Harlem Désir et Christiane Taubira, il sera très bientôt étendu à des sites racistes et antisémites,avec la forte tentation de bloquer également des sites très critiques contre le sionisme et Israël, sans qu'un juge ne puisse s'y opposer (sauf recours ultérieur une fois la mesure déjà appliquée).A l'ONU, Harlem Désir a déclaré que l'antisémitisme "est toujours là, présent, avec son cortège de préjugés, de haine et de violence, parfois comme la résurgence d’un vieil antisémitisme qui remonte du fond des siècles, mais aussi, désormais, sous des formes nouvelles, se répandant sans barrière sur internet et les réseaux sociaux, à l’abri de l’anonymat ou non, prenant parfois prétexte du conflit israélo-palestinien ou s’appuyant sur le dévoiement fanatique de l’islam ancien ou nouveau".RENDRE RESPONSABLES LES INTERMÉDIAIRESSelon Les Echos, le secrétaire d'état a expliqué en marge de son discours qu'il fallait étendre la responsabilité pénale des intermédiaires tels que les réseaux sociaux. "Nous devons limiter la dissémination de ces messages. Nous devons établir un cadre légal afin que ces plate-formes sur internet, les grandes compagnies qui gèrent les réseaux sociaux, soient appelées à agir de manière responsable", a-t-il demandé. Il sollicite la convocation d'une conférence internationale dédiée à ce sujet.Déjà en novembre dernier, le Conseil de Sécurité de l'ONU avait demandé un renforcement de la lutte contre la propagande terroriste sur Internet, en laissant entendre que les plateformes qui seraient trop ouvertes à la liberté d'expression pourraient être accusées de terrorisme par complicité. Le Conseil avait par ailleurs demandé à l'ensemble des 192 membres de l'ONU "d'agir de façon coopérative pour empêcher les terroristes de recruter, pour contrer leur propagande et leur incitation extrémistes violentes sur Internet et les médias sociaux, y compris en développant des contre-récits efficaces".