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  • Mais quelles sont ces "valeurs" de la République ?

    Dans ce document (format pdf 17 pages) sont énumérées les mesures présentées le 22 janvier pour mobiliser l'école en faveur des "valeurs" de la République. Pas une seule fois dans ce document ne sont précisées quelles sont ces valeurs.

    En revanche, parmis les mesures, on trouve :

    "Les rites républicains valorisés : le rétablissement de l’autorité des maîtres passe par la compréhension et la célébration des rites et symboles de la République ; les projets d’école et d’établissement comporteront des actions relatives à la formation du citoyen et à la promotion de ces valeurs".

    Nous devons donc comprendre que ces valeurs sont au service d'une religion.

    On trouve également le retour de l'ordre moral républicain (cela ne fait pas très mai 68...) :

    "Un parcours citoyen de l’école élémentaire à la terminale : il s’articulera notamment autour de l’enseignement moral et civique, de l’éducation aux médias et à l’information, de la participation des élèves à la vie sociale de l’établissement et de la Journée défense et citoyenneté"

    Et si vous n'êtes pas un bon républicain, il vous en coûtera :

    "Les comportements mettant en cause les valeurs de la République traités : ils seront systématiquement signalés au directeur d’école ou au chef d’établissement et seront suivis d’un dialogue éducatif avec les parents et, le cas échéant, d’une sanction disciplinaire".

    Sera-t-il fait un amalgame entre les personnes proches des milieux salafistes et celles qui sont, comme disait Volkoff, "moyennement démocrates" ?

    Michel Janva

  • Le réenracinement face au laïcisme outrancier

    Que représente la République si on l’isole du pays auquel elle appartient ?

    Najat Vallaud-Belkacem a dévoilé, jeudi dernier, son plan pour lutter contre la radicalisation d’une partie des élèves dans certains établissements scolaires, suite aux nombreuses minutes de silence perturbées. Un programme basé en priorité sur la laïcité et la République. La politique de l’autruche se perpétue.

    Dans une France où son histoire est de plus en plus passée sous silence (on ne parle plus de la bataille de Poitiers, de Napoléon, de la guerre de Vendée…), l’identité dissimulée dans le magma de la globalisation, les « enfants de la République », produits hors-sol dans ce système mondialiste et sans substance, ne croient plus en la nation et certains se tournent vers une culture ou religion étrangères.

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  • France : un principe de liberté d'expression, 400 textes de censure

    Le 11 janvier, la France s'est levée en masse pour défendre les libertés d'opinion, d'expression et de caricature après l'attentat sanglant contre Charlie Hebdo. Le 12, plusieurs personnes comparaissaient devant les tribunaux pour "apologie du terrorisme" après avoir clamé leur soutien aux frères Kouachi et à Amedy Coulibaly. Le même jour, une enquête était ouverte contre le polémiste Dieudonné qui, au soir de la marche républicaine, avait eu le bon goût d'écrire sur sa page Facebook "Je suis Charlie Coulibaly". Jusqu'où, en France, a-t-on le droit d'aller ? L'avocat Emmanuel Pierrat, spécialiste du droit de la presse, répond au Point.fr. 
    Le Point.fr : Combien de textes limitent, en France, la liberté d'expression ? 
    Emmanuel Pierrat : Rappelons, d'abord, que ce principe figure dans la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, qui a valeur constitutionnelle. L'article 11 dispose que "la libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement"... Mais une restriction est immédiatement apportée à ce principe, après une virgule : "Sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi." Les États-Unis, eux, n'ont jamais ajouté de virgule à leur "freedom of speech" garanti par le premier amendement de la Constitution. Jusqu'au Patriot Act de l'après 11-Septembre, ils réussissaient à maintenir une liberté d'expression quasi absolue, y compris avec des délirants : les porteurs de croix gammées, le Ku Klux Klan, etc. La Convention européenne des droits de l'homme reprend la liberté d'expression, mais y met elle aussi des bémols. En France, je compte, moi, quelque 400 textes qui y ont porté atteinte. 
    Par exemple ? 
    Prenez la loi Guigou sur la présomption d'innocence (qui, au passage, est appliquée dans le sens d'une présomption de culpabilité par les journaux : on parle de "tueur présumé"). Elle date de 2000, après qu'un moniteur de ski, accusé d'avoir entraîné ses clients dans une zone d'avalanche, est montré par le JT de 20 heures menottes aux poignets et assommé par les flashs. Tout le monde est choqué par ces images. On vote donc une loi qui interdit de montrer des personnes menottées. Ce qui fait qu'un journaliste qui filme Bertrand Cantat arrêté à Vilnius est obligé de lui "couper" les bras. Ce qui fait aussi que, si vous souhaitez avoir un débat sur l'usage des menottes, si vous voulez même dénoncer cet usage, vous n'avez pas le droit d'illustrer votre propos avec des images de la réalité. 
    Autre exemple : on n'a pas le droit de faire, en France, la publicité d'un contraceptif féminin. Et ce, en vertu d'une loi votée au sortir de la Première Guerre mondiale, qui a interdit la "propagande anti-nataliste", sous le prétexte de garantir l'avenir de la nation... Seule la publicité pour le préservatif masculin a été tolérée, lorsque les autorités ont fait le ratio entre le coût du sida et les bénéfices de cette défense obsolète de la natalité... Il ne se passe pas deux ans en France sans qu'un nouveau coup soit porté à la liberté d'expression. 
    Arrive-t-il que ces lois soient abrogées ? 
    Jamais, ou presque. Un article de la loi de 1881 sur la liberté de presse interdisait ainsi l'offense aux chefs d'État étrangers : dans cette belle terre d'asile et de liberté d'expression, un homme, journaliste, écrivain, particulier, pouvait ainsi être poursuivi pour avoir critiqué le dictateur de son pays d'origine. Ce texte a été utilisé dans la France de De Gaulle contre les opposants aux dictateurs amis de la France. Après l'affaire des diamants de Bokassa, son usage a diminué, sans qu'il soit pour autant abrogé. On s'en est servi ensuite contre les opposants à Omar Bongo, contre François-Xavier Verschave, auteur d'un livre sur la Françafrique aux éditions des Arènes. Il a fallu l'affaire du "Casse-toi Pov'con" prononcé contre Nicolas Sarkozy pour que ce délit d'"offense" arrive devant la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) et que la France soit condamnée. 
    Est-elle, dans ce domaine, le plus restrictif des pays européens ? 
    Oui, et de très loin. Je vais chaque année à la grande foire du livre de Francfort, en Allemagne. Compte tenu des barrières que met la France à la liberté d'expression sur les questions de religion, de race, de sexe, etc., il est absolument certain qu'un livre relu par un avocat français est garanti "vendable" dans 90 % des pays au monde. C'est loin d'être le cas lorsque les clients français achètent des documents étrangers. Jusqu'à il y a quelques années, d'ailleurs, un texte en langue étrangère publié en France devait recevoir avant publication l'accord du ministère de l'Intérieur - en vertu d'un texte voté pour lutter contre les indépendantismes corses, basques, bretons, etc. Là encore, c'est la CEDH qui a conduit à son abrogation. 
    Qu'en est-il de l'"apologie du terrorisme" ? 
    En réalité, elle est, elle aussi, interdite depuis la loi de 1881 sur la liberté de presse. Le texte prévoit en effet l'interdiction de l'apologie des crimes et des délits : le meurtre, le viol, le vol, l'abus de confiance, etc. Le terrorisme, que la France de l'époque connaissait déjà, en fait évidemment partie. On y a ajouté depuis par démagogie un texte supplémentaire, et superfétatoire. Quand cela ? En 1986, après une série d'attentats islamistes à Paris, et à l'initiative de Charles Pasqua. 
    Qu'est-ce que faire l'apologie du terrorisme ? Crier "vive la kalach !" devant des policiers comme l'a fait un jeune d'Orléans condamné à 6 mois de prison ferme ? Dire "Je suis Charlie Coulibaly" comme Dieudonné contre qui une enquête est ouverte ? 
    Le texte réprime en principe des propos qui incitent à passer à l'acte, à commettre des attentats. Est-ce le cas, dans les exemples que vous me citez ? Aussi moralement condamnables qu'on puisse les juger, je n'en suis pas persuadé. Il faut bien se souvenir que les lois de censure sont des lois d'exception par rapport à un principe, qui reste celui de la liberté d'expression. Dieudonné, qui a affaire depuis longtemps à la justice, sait assez bien jusqu'où il ne peut pas aller. Il n'a pas parlé du "regretté Coulibaly" par exemple : son "Je suis Charlie Coulibaly" risque donc de poser problème à la justice. Je pense d'ailleurs que, s'il l'a retiré de son compte Facebook, c'est moins pour des raisons juridiques que parce qu'il s'est aperçu qu'il était allé trop loin commercialement, qu'il risquait de perdre beaucoup de ses fans. 
    On voit aujourd'hui prononcées des peines de plusieurs mois de prison ferme pour de tels faits. Cela s'était-il déjà produit ? Ou faut-il imputer ces peines à la loi de novembre 2014 sur le terrorisme ? 
    Les peines prononcées sont en effet inédites. Mais la loi de 2014 permet d'aller encore plus loin, jusqu'à trois ans de prison ferme. De manière plus générale, l'agitation de ces derniers jours m'inquiète. La France dispose déjà d'un lourd dispositif pour lutter contre le terrorisme. L'avocat que je suis n'est pas hostile par principe à toute censure, le citoyen que je suis non plus, et je ne soutiens en aucun cas les provocations d'un Dieudonné. Mais j'essaie de réfléchir en dépit de ce qui personnellement peut me choquer et de raisonner en termes de philosophie du droit. Le résultat de tous ces textes est un véritable galimatias. Sur le chapitre de la liberté d'expression, on n'a jamais pris la peine de construire un code, qui rassemble et hiérarchise les problèmes. On ne peut que se réjouir de la grande marche du 11 janvier, mais il faut, je crois, se méfier des textes adoptés sous le coup de l'émotion. Prenez encore, à ce sujet, la loi de sécurité publique dite Perben II ! 
    Quelle est-elle ? 
    Patrick Henry, condamné à la réclusion criminelle à perpétuité en 1977 pour le meurtre du petit Philippe, est libéré en 2001 après un parcours de réinsertion qui en fait un détenu modèle. À sa sortie de prison, il publie chez Calmann-Lévy un livre, Vous n'aurez pas à le regretter... et, quelques jours plus tard, il est arrêté avec 10 kg de cannabis. L'indignation est générale, on le traite de tous les noms. Et, dans la foulée, on adopte la loi Perben II. Elle s'inspire du droit américain, en la comprenant mal : aux États-Unis, en réaction à la multiplication de mémoires de serial-killers, il a été décidé que ceux-ci ne pourraient pas toucher de droits d'auteur, et que l'argent serait reversé aux associations de familles de victimes. En France, on a transformé cela en l'interdiction, pour toute personne condamnée, de publier un livre. Y compris s'il veut y faire son mea culpa, ou s'il veut clamer son innocence. Ce qui signifie qu'il faudrait interdire leJournal du voleur de Genet et cela, à cause d'une loi écrite et votée trop vite. 

  • Il est temps de mieux connaître la réalité de l'islam

     → Visiter la page islam et islamisme des Éditions du Trident.

    L'incroyable déclaration de Mme Lagarde à Davos ce 23 janvier restera sans doute dans les annales. À l'en croire en effet le roi Abdallah, immensément riche et à ce titre prodigieusement intéressant, ne méritait pas seulement d'être qualifié de "grand dirigeant".

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    Cette avocate d'affaires dont Sarkozy avait fait un ministre avant de la propulser directrice du Fond Monétaire Internationale succédant à Strauss-Kahn [empêché], va plus loin. Elle fait l'éloge en Abdallah Ben Abdel Aziz Al-Saoud d'un "grand défenseur des femmes". Espérons pour elle qu'elle n'aura jamais besoin d'un tel protecteur, qui s'oppose à ce que les Saoudiennes conduisent une voiture. On a entendu invoquer le principe de précaution ! En réalité l'inégalité entre l'homme et la femme est farouchement défendue par l'interprétation littérale que, bec et ongles, l'école wahhabite maintient du coran et des traditions. Or, depuis le XVIIIe siècle la dynastie Al-Saoud n'est pas autre chose que le bras politique du wahhabisme.

    Mme Lagarde le sait-elle ?

    Mais, que savent donc de l'islam, de ses principes, de ses jurisprudences et de ses diversités la plupart des gens qui nous gouvernent, et qui prétendent en gérer l'intégration heureuse et contractuelle ? Qu'en ont-ils appris dans leurs écoles et leurs fréquentations mondaines ?

    Lammens-mahomet

    Or le temps est venu pour l'opinion éclairée de mieux connaître ce monde, dont se réclament les islamo-terroristes auxquels sont confrontés nos pays.

    Deux livres essentiels nous semblent à cet égard mériter d'être recommandés ici.

    Lammens-islam"L’Islam Croyances et institutions" par Henri Lammens... Au moment où l’islamo-terrorisme a déclaré la guerre à l’occident, tous les bons esprits font mine de distinguer l’islam modéré de l’islamisme extrême, de postuler l’hypothèse d’une laïcité applicable à la religion musulmane... Il est donc nécessaire de savoir à quoi nous avons affaire... Un livre, aux antipodes de toute polémique inutile, où sont expliquées clairement les notions nécessaires à la connaissance objective et réaliste de l’islam.

    et "Qui était Mahomet ?" par Henri Lammens. Le grand islamologue, posant la question "Mahomet fut-il sincère ?" s'interroge sur la mission à laquelle se voua le fondateur de l'islam : réforme sociale ? unification politique ? Prédication limitée à une seule peuple ?

    En introduction : "Actualité d'une Antiquité". Longtemps gelées par les censures diplomatiques ou politiques, les recherches sur les origines d l'islam ont pris un essor considérable depuis une quinzaine d'années. En quoi sont-elles décisives pour la compréhension de l'actualité ?

      →À découvrir et commander sur la page islam et islamisme des Éditions du Trident.

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  • Marche pour la vie : "ceux qui affirmaient que la cause était perdue se trouvent démentis"

    Lu dans France catholique :
    "L’évident succès de la Marche pour la vie, à Paris, dimanche dernier, est significatif d’une mobilisation grandissante d’une partie de l’opinion en faveur d’une cause fondamentale. Faut-il rappeler que le pape François avait donné tout son appui à cette manifestation, comme il l’avait fait, quelques jours auparavant, pour la marche de Washington ? Il est vrai que ce patronage n’est guère souligné par les médias, qui préfèrent diffuser une image « progressiste » du Pape, qui risque pourtant de se fissurer très vite.  (...)
    Ceux qui affirmaient, il y a des décennies déjà, que la cause était perdue définitivement, parce que nous avions affaire à une révolution irréversible en faveur des femmes, se trouvent démentis aujourd’hui, même dans les enquêtes d’opinion. Par exemple, aux États-Unis, où le combat fait rage avec une intensité particulière, les sondages révèlent que les Américains pro-lifesont plus nombreux que les pro-choice. Certes, on se trouve devant la difficulté d’imaginer une autre législation, car les solutions coercitives sont impropres à modifier des comportements massifs. Tout montre qu’un changement décisif des mœurs ne viendra que d’un profond renversement culturel. Il faut en envisager les modalités à partir d’une réflexion anthropologique, propre à contrer les stéréotypes de la prétendue révolution sexuelle. Rien ne se fera non plus sans un engagement qui mobilise toutes les générations, notamment les plus jeunes. Dans son compte rendu de la marche parisienne, le quotidien Libération notait qu’il y avait un tiers des manifestants et manifestantes âgé d’une vingtaine d’années.
    Un mouvement de fond est né et s’est développé dans l’élan de La Manif pour tous. Il conjure toutes les peurs et les préjugés. Il révèle un essor intérieur qui va grandissant et assiège de plus en plus l’empire délétère d’une culture mortifère."

  • Caracas, Athènes, Paris

    L'extrême gauche européenne mise, depuis des semaines, sur la victoire du parti démagogique Syriza en Grèce. La catastrophe que l'arrivée au pouvoir du camarade Tsipras peut provoquer dans son pays ne les inquiète pas : elle les réjouit.

    Publié dans "Le Monde", le témoignage d'Arnaud Leparmentier sur le meeting de "soutien", mérite à cet égard d'être cité largement : 


    "… Car c’est de cela qu’il s’agissait, soutenir l’arrivée au pouvoir en Grèce de l’extrême gauche Syriza – il paraît qu’il faut dire gauche radicale, mais nous persisterons à appeler un chat un chat et Rollet un fripon."

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    "Ils ont défilé, poursuit-il. L’écrivaine Susan George pour Attac, Pierre Laurent pour le PCF, Jean-Luc Mélenchon pour le Front de gauche et Cécile Duflot pour les Verts. Il y avait même un élu grec dans cette Internationale française, l’eurodéputé de Syriza et professeur de droit public, Georgios Katrougalos."


    "Il flotte en cette fin de campagne électorale une petite musique lancinante, celle qui nous dit : ne vous inquiétez pas, tout va bien se passer. Les détracteurs de Syriza sont moqués comme ceux qui imaginaient les chars soviétiques débarquer à Paris en mai 1981. Des chars, il n’y eut point. Mais des bêtises pendant deux ans, jusqu’au salutaire virage de la rigueur en 1983, plus qu’il n’en fallait.
" (1)⇓

     À Caracas règne un gouvernement du même ordre. Or, déjà, l'expérience arrive, sans doute, à son terme naturel : la faillite et la misère. Et, quand il n'y a plus de foin au râtelier, dit le proverbe, les ânes se battent entre eux. Or, nous assistons sans doute à la fin de l'illusion "chaviste".

    En 2014, le Venezuela est entré en récession. Et la descente aux enfers a précédé la baisse du prix du pétrole. Elle s'accompagne d'un taux d'inflation de 63,6 % sur 12 mois, le plus élevé de toute l’Amérique latine.
La baisse de 2,3 % du PIB au troisième trimestre a fait suite aux deux baisses précédentes de 4,8 % et 4,9 % respectivement aux premier et deuxième trimestres de l’année. (2)⇓

    Ces chiffres ont été officialisés par la Banque centrale du Venezuela (BCV) elle-même, et commentés à Caracas par l’économiste José Guerra ex responsable des enquêtes économiques de la BCV.

    La forte chute des prix du pétrole, principal produit d’exportation du Venezuela, a été accompagnée du recul de 12,3 % des importations du secteur privé. Or, le pays importe beaucoup de biens alimentaires et de produits médicaux.

    Si l'on suit le raisonnement de la Banque centrale du Venezuela la baisse du PIB et la hausse de l’inflation s'expliquent par les manifestations de l’opposition entre février et mai. Elles ont en effet "empêché une distribution satisfaisante des biens de consommation courante à la population et la production normale des biens et des services". Et, selon la BCV, cela a entraîné "une poussée inflationniste et un recul de l’activité économique". CQFD.

    Ceci tendrait à démontrer que l'échec politique du "socialisme bolivarien" contribuerait au marasme du niveau de vie économique de ce malheureux pays. Malheureusement la réciproque est à craindre.

    Depuis le désastre des assignats sous la Terreur nous savons aussi que la réponse constante que cherchent à donner les "expérimentateurs" se traduit par plus de rationnement, plus de dirigisme, et plus de répression. Et ceci conduit, conduira et a toujours conduit, inexorablement, à plus de misère pour le peuple que l’on prétend défendre.

    JG Malliarakis http://www.insolent.fr/page/2/

    Apostilles

    1.  cf. Le Monde du 22 janvier article "Syriza ou le masque de Solon".
    2.  Chiffres cités par Présent le 20 janvier.
  • Liberté d’expression : les grandes manœuvres ont commencé !

    Chronique de Bernard Mazin, essayiste.

    « Avant tout, on n’aura cure d’oublier que la liberté d’expression est une manifestation de la démocratie, et que les forces qui concourent à l’éviction de la démocratie s’avancent masquées ; elles transcendent tous les clivages politico-économiques et sont d’une incommensurable puissance. »

    La magistrale opération de storytelling à laquelle nous assistons depuis le 11 janvier a d’ores et déjà permis à ceux qui nous gouvernent de rebondir dans les sondages. Mais cela était prévisible, et ce regain de faveur n’aura probablement qu’un temps, une fois dissipés les vertiges de Charlie, et revenue à l’ordre du jour la confrontation au mur de la réalité.

     

    Cependant, ces derniers jours, sur Polémia et sur tous les sites qui lui sont proches, de nombreuses voix nous ont mis en garde contre les risques de récupération et de manipulation qu’allait générer cette atmosphère à la « Embrassons-nous, Folleville », si provisoire soit-elle. En contrepoint de ces avertissements, la publication de la moitié des interventions prononcées lors de la XXXe Université annuelle du Club de l’Horloge sur le thème « Rétablir la liberté d’expression » a fourni fort opportunément les éléments de contexte du débat.

    Force est de constater qu’en quelques jours seulement, les craintes que l’on pouvait avoir se vérifient. Malgré les dénégations de nos gouvernants, tout se met en place pour accréditer l’idée qu’une législation d’exception est souhaitable, parce quesouhaitée par l’opinion.

     

    En ce sens, un sondage publié dans le Journal du dimanche du 18 janvier est un premier « Cheval de Troie ». Il révèle que 50% des personnes interrogées se déclarent favorables à « une limitation de la liberté d’expression sur Internet et les réseaux sociaux » contre 49% qui n’y sont pas favorables et 1% sans opinion. La nature des autres questions posées montre que ce résultat est impacté par la réaction aux attentats du 7 janvier, et donc par une peur de la menace islamiste. Mais les commentaires se gardent d’insister sur ce point, et la mise en page est organisée de façon à mettre en exergue les 50% partisans de la limitation de la liberté d’expression, et non la moitié des sondés qui y est hostile.

    Comme je l’indiquais dans une chronique du 29 septembre 2014, la lutte contre le terrorisme est le prétexte idéal pour justifier un renforcement des lois liberticides. Mais la perspective que j’entrevoyais alors se heurtait encore à de nombreuses résistances, tant chez les juristes que chez les parlementaires. Aujourd’hui, grâce à MM. Kouachi et Coulibaly, elle va devenir une évidence : pour se protéger contre le fondamentalisme, il est nécessaire, nous dira-t-on, de le priver de ses moyens d’expression. Et puisque la moitié des Français sont d’accord, allons-y sans retenue.

    On présumera que les 50% de sondés prêts à accepter des restrictions sur Internet et les réseaux sociaux se sont prononcés en leur âme et conscience. Mais on peut être en même temps de bonne foi et « idiot utile ». Le très intéressant ouvrage de Jean Bricmont La République des censeurs, recensé en son temps sur ce site, montrait à quelles dérives s’expose un Etat qui s’engage dans un « tripatouillage » des principes fondamentaux au rang desquels figure la liberté d’expression, sous la pression des événements ou celle des bien nommés « groupes de pression ». Lorsque la configuration, comme nous en connaissons une depuis quelques jours, se caractérise par la « conjonction astrale » de ces deux facteurs, avec de surcroît l’onction supposée de l’adhésion populaire, la porte est ouverte à toutes les aventures.

    En effet, les « restrictionnistes » oublient plusieurs choses importantes :

    • L’objet des restrictions à la liberté d’expression – le terrorisme islamiste aujourd’hui – sera rapidement démultiplié en lutte contre d’autres dangers supposés, et normalisation de toute pensée politiquement incorrecte. Il a suffi de quelques jours pour que Dieudonné soit traîné en justice pour une phrase peut-être pas de très bon aloi, mais qui a été immédiatement réinterprétée en novlangue du XXIe siècle. Il faut donc rappeler sans relâche le dicton hodie mihi, cras tibi : aujourd’hui c’est mon tour, demain ce sera le tien ;

    • Lorsque le cheval est emballé, il est difficile de le freiner: même en supposant que le « peuple souverain » soit favorable à la mise en place d’instruments de restriction d’Internet, ce peuple n’exercera de fait aucun contrôle sur les conditions d’utilisation de ces instruments, et ne disposera pas des contre-pouvoirs nécessaires pour faire machine arrière en cas d’abus. De plus, on commence aujourd’hui avec Internet, mais les entraves tout aussi graves qui existent déjà dans les autres formes d’expression (accès aux médias, édition, spectacle, art) peuvent aller en se renforçant. La restriction des libertés est en général une voie à sens unique ;

    • Avant tout, on n’aura cure d’oublier que la liberté d’expression est une manifestation de la démocratie, et que les forces qui concourent à l’éviction de la démocratie s’avancent masquées ; elles transcendent tous les clivages politico-économiques et sont d’une incommensurable puissance. Elles ont pour noms superclasse mondiale, règne des technocrates et des experts, gouvernance planétaire. Dieudonné, encore lui, nous permet d’illustrer ce dont il est question : Au moment de rédiger cette chronique me parvenait une information selon laquelle M. Marc Ladreit de Lacharrière, emblématique représentant, s’il en est, de l’hyperclasse cosmopolite et dirigeant de la société financière propriétaire des salles Zénith, aurait donné instruction à toutes les salles de refuser l’accès aux spectacles de l’humoriste. Sans commentaires…

    Face à de tels adversaires – ou plutôt ennemis – il n’est pas de saison de rechercher des discours de compromis. Une seule position est soutenable: le retour aux sources de la loi de 1881 sur la presse, c’est-à-dire l’affirmation du caractère absolu et indivisible de la liberté de s’exprimer, sous les seules réserves de la répression de l’injure et de la diffamation. 49% de Français conscients de l’importance des enjeux, n’est-ce pas déjà un bon début pour commencer le combat ?

    Bernard Mazin, 18/01/2015

    Source : Polémia.

  • Ce grand ménage qui vient

    Cette victoire était attendue, son ampleur n’a pas surpris. La coalition Syriza emmenée par Alexis Tsipras regroupant groupuscules, partis d’extrême gauche et figures dites plus modérées de la gauche radicale,  a largement emporté les élections législatives qui se déroulaient hier en Grèce. Face à une opposition émiettée, Syriza frôle la majorité absolue  (151 sièges) avec 149 députés, soit plus de 36% des voix. Signe parmi d’autres des bouleversements politiques qui ont secoué ce pays depuis qu’il est tombé entre les griffes de la troïka BCE-FMI-UE, le parti Socialiste, le Pasok, un des piliers de la démocratie grecque, est brisé, à, terre. Largement responsable des politiques nocives, laxistes qui ont conduit la Grèce au chaos économique et social, le Pasok avait également pris un part très active depuis 2010 aux reformes d’austérité. Il recueillait 45% de suffrages il y a dix ans et quelques mois avant le début de la crise,  aux  législatives de septembre 2007, il obtenait encore plus de 38% des voix. Il se retrouve aujourd’hui en quatrième position, avec 5% des suffrages,  derrière la formation d’extrême droite Aube Dorée ( 7% ).

     Sans nier le gouffre séparant le programme de l’extrême gauche grecque et celui de l’opposition nationale en France, Marine Le Pen s’est logiquement félicitée ce matin au micro de RTL de « la gifle démocratique monstrueuse que le peuple grec vient d’infliger à l’Union européenne ». « Je crois que le débat des élections grecques, c’est d‘être libre. Et ça c’est ni de droite, ni de gauche. »

     A Athènes , le futur Premier ministre Alexis Tsipras a affirmé hier soir que «le verdict du peuple grec signifie la fin de la troïka », réitéré son souhait de renégocier la dette –que le Front National refuse de voir payer en partie par les contribuables français- tandis que Jean-Marie Le Pen exprimait à Paris ses doutes sur la capacité de Syriza à « tenir ses promesses ».

     Le président d’honneur du FN a cependant salué dans cette élection  «un désaveu de l’Union Européenne » qui va «dans le même sens que le combat que nous (le FN, NDLR) menons». Pour autant, la vérité commande de dire également que l’Europe de Bruxelles, qui, avant la crise, a beaucoup arrosé la Grèce avec l’argent des autres contribuables européens, n’est pas la seule responsable de tous les maux qui accablent cette nation. Nous le disions sur ce blogue, les Grecs ont payé aussi au prix fort leur vote en faveur du Pasok ou de son adversaire de droite, Nouvelle Démocratie, qui se sont succédés au pouvoir.

     Ce sont ces deux principaux partis, et principalement la gauche et les socialistes grecs c’est vrai, qui sont responsables des décennies de gabegies diverses et de comportements ubuesques qui se sont prolongés jusqu’à la crise. Un pays où 35 % de l’économie fonctionnait au noir. Au nombre des aberrations grecques, son fonctionnariat pléthorique qui absorbait 40 % de la dépense publique (32 % des salariés), un départ à la retraite qui était  fixé officiellement  à 61 ans, mais que l’on pouvait prendre à 55, voire à 40 ans. Il y a trois ans encore, 7 fonctionnaires sur 10 ne travaillaient pas (!) mais percevaient des primes, par exemple pour  savoir se servir d’un ordinateur  et les douaniers une autre prime quand ils arrivaient à l’heure au bureau… . «La plupart de ces primes échappaient à l’impôt et doublaient parfois le salaire des fonctionnaires sur 14 mois ! »  notait alors Le Figaro. Cela ne pouvait pas durer éternellement…

     Cela étant dit, Bruno Gollnisch le soulignait déjà le 7 janvier, le Front National se félicite de la lame de fond anti bruxelloise qui se lève en Europe. Ce refus de l’euromondialisme, de la désastreuse politique d’austérité –à ne pas confondre avec la nécessaire et légitime rigueur dans la gestion des comptes publics- s’incarne parfois certes de manière brouillonne, ambigüe, dans des formations de nature très diverse, mais elle est le signe d’une résistance populaire encourageante aux dogmes établis.

     Peu importe dans ces conditions que l’eurodéputé et cadre de Syriza, Dimitris Papadimoulis ait expliqué sur Twitter que « le programme de Syriza est complètement différent de l’extrême droite. La sympathiealléguée de Le Pen à Syriza, est fausse et dégoûtante ».

     Fausses et dégoutantes pour le coup sont les propositions d’un laxisme délirant de  Syriza en matière  d’immigration dont nous nous sommes fait l’écho sur ce blogue. Propositions qui sont de même nature que celles formulées notamment  par les officines  immigrationnistes européistes, les ultra-libraux  le Medef, ou encore l’extrême gauche mélenchoniste.

     Ce  qui explique d’ailleurs assez largement  le désaveu populaire qui frappe en France le Front de Gauche, la Grèce ne connaissant elle pour l ’instant que les balbutiements du phénomène migratoire…

     Immigration de peuplement que Manuel Valls, dans notre pays ravagé par la crise, la pauvreté et le chômage,  entend non pas stopper mais disperser ! M. Valls a présenté jeudi un énième plan banlieue et une «politique du peuplement, pas seulement politique du logement et de l’habitat. Politique du peuplement pour lutter contre la ghettoïsation, la ségrégation».

     Pour concrétiser cette «politique de peuplement» rapporte Le Figaro , une phase de débats va voir le jour. C’est le ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, Patrick Kanner, et sa secrétaire d’État, Myriam El-Khomri, qui ont été chargés de l’animer. Début mars, un comité interministériel consacré à la lutte contre les inégalités, au combat pour l’égalité dans les quartiers sensibles sera réuni à Matignon pour acter de plusieurs mesures (…)».

     «Outre l’idée de politiques postivement discriminantes dans les secteurs du logement et de l’enseignement, Patrick Kanner faisait remarquer (…) qu’un taux de TVA réduit à 5,5% a été institué dans 1300 quartiers populaires (sic) depuis le 1er janvier dernier afin de multiplier le nombre de propriétaires dans ces zones. Il évoquait déjà cette mesure comme partie prenante d’une politique de peuplement. S’il admettait que l’État ne pourrait pas contraindre des foyers à venir s’installer dans ces zones défavorisées, il envisageait par exemple des mesures incitatives pour les jeunes couples ».

     Marine Le Pen s’est élevée contre  cette nouvelle aberration socialiste. « Régler le problème de l’immigration massive et du communautarisme en diffusant l’immigration de masse partout, en allant disséminer l’immigration dans le plus petit village du tréfonds des campagnes ? C’est mieux que l’immigration se concentre dans certains quartiers? « Je crois qu’il ne faut pas d’immigration du tout. Il faut l’arrêter. Valls dit qu’il faut continuer la politique d’immigration, continuer d’accueillir 200.000 personnes par an alors qu’on a 5 millions de chômeurs et 8 millions de pauvres, continuer à naturaliser, à régulariser des clandestins…».

     Voilà pourtant les seuls enseignements pratiques que  Manuel  Valls – décrit pourtant souvent  comme le plus lucide des socialistes sur les questions d’immigration et d’insécurité !!!- entend tirer de la situation de notre pays, des récents attentats, de l’échec de l’assimilation…

     Jean-Yves Le Gallou le notait sur son blogue,  «Hollande, Valls, Taubira et les médias de propagande ont recouru à la culture de l’excuse : les frères Kouachi et Coulibaly seraient des victimes de la société, voire d’un  apartheid à la française . Il est pourtant difficile d’avoir été plus choyé qu’eux par la société : logements aidés, vacances offertes  -les Frères Kouachi invités tous les  étés à la Grande-Motte par la Fondation Claude Pompidou, NDLR- , sport payé, emplois aidés, accès privilégiés à la télévision et aux médias, invitation à l’Elysée-Coulibaly y avait été reçu par Sarkozy, NDLR-, que de bonnes fées se sont penchées sur eux ! Mais cela n’a pas suffi, alors il va falloir en faire davantage. Grâce aux frères Kouachi des milliards d’euros supplémentaires vont se déverser sur les banlieues : merci qui ? ».

     Là aussi il est temps que les Français disent stop ! Pour cela ils doivent aussi renverser la  table, et faire subir au PS et à l’UMP le même sort que les Grecs ont octroyé ce dimanche au Pasok et à Nouvelle Démocratie. Au coup de tonnerre dans le ciel grec, doit succéder le réveil Français. Du courage, des efforts, il nous en faudra pour remettre la France sur le bon chemin,  nettoyer les écuries d’Augias. Selon la légende  Héraklès détourna pour se faire le fleuve Alphée. En canalisant le courant, qui ne cesse de grossir,  de contestation du Système UMPS, le FN  est en capacité, comme jamais jusqu’à présent,  de mener à bien cette tâche essentielle. Avec l’aide indispensable de tous les Français de bonne volonté.

    http://gollnisch.com/2015/01/26/ce-grand-menage-qui-vient/

  • Victoire historique de la gauche radicale en Grèce

    La victoire de Syriza est assurée, seule la question de la majorité absolue au Parlement est encore en jeu. Après le dépouillement d’un quart des bulletins de vote, Syriza affiche, dimanche 25 janvier, une avance de plus de six points face à la droite (35,4 %- 29 %).

     

    Syriza, le parti de gauche radicale anti-austérité, devance de plus de huit points le parti de droite au pouvoir, selon un sondage sorti des urnes. | Lefteris Pitarakis / AP

    Les projections en siège donnent au parti d’Alexis Tsipras, qui deviendra le plus jeune premier ministre grec en 150 ans, entre 149 et 151 sièges. S’il n’obtient pas de majorité absolue, Syriza devra mettre en place des alliances ou une coalition pour gouverner le pays.

    A son arrivée, en voiture, vers 10 h 40, au bureau de vote du quartier populaire de Kypséli, non loin de son domicile personnel, deux gardes du corps se sont précipités pour tenter de lui ouvrir un passage dans une cohue de plusieurs centaines de journalistes et caméras du monde entier, la plupart arrivées dès 6 h 30 du matin. Après avoir glissé son bulletin dans l’urne sous les flashs des photographes, le président du parti de la gauche radicale a dû monter sur une table dans le hall principal de l’école pour arriver à se faire entendre. 900 journalistes internationaux

    Entre d’un côté la bataille des journalistes pour avoir le meilleur plan ou la meilleure photo et de l’autre une dizaine de militants criant à plein poumons le slogan « Le temps de la gauche est arrivé ! », Alexis Tsipras a donné, en grec, puis en anglais, un dernier message aux électeurs grecs :

    « Le choix est plus clair que jamais. Soit la troïka revient et poursuit le travail de Samaras et la catastrophique politique d’austérité, soit on va vers une renégociation dure et difficile avec nos partenaires pour reconquérir une vie digne. »

    Le mot de « dignité » est d’ailleurs revenu à quatre reprises dans son discours, qu’il a complété en anglais en disant que « le temps de la démocratie, de la solidarité et de la coopération » était arrivé. M. Tsipras arborait un sourire, franc, épanoui : « Notre avenir commun en Europe n’est pas celui de l’austérité, c’est celui de la démocratie, de la solidarité et de la coopération. »

    Même dans un bureau de vote du quartier touristique de Plaka au centre d’Athènes, il y a presque davantage de journalistes que de votants. De la télévision russe à des journalistes japonais, les caméras se pressent pour sonder le cœur des électeurs grecs. Le monde entier a de nouveau les yeux tournés vers la Grèce. Quelque 900 journalistes internationaux sont accrédités pour ces élections, alors qu’il n’y en avait que 700 lors des législatives de 2012. [....]

    La suite sur Le Monde.fr

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Victoire-historique-de-la-gauche

  • Libération découvre les ravages du gender

    Le quotidien découvre l'histoire de Bruce Reimer, qui a subi une réassignationsexuelle par un médecin psychologue, adepte d'une idéologie qui ne disait pas encore son nom : le gender. Devenu fille suite à une circonsision qui a mal tourné, éduqué comme une fille, il a choisi à 14 ans, après avoir découvert la vérité, de retrouver son sexe d’origine.

    Michel Janva